Le cuirassé fendait les vagues, sa coque couverte de granit marin brisant les flots et éloignant les monstres marins. Le temps était clair, le pont plutôt agité. A bord de ce vaisseau colossale il y avait bien plus de monde qu'à l'accoutumé. Une partie ses hommes discutaient, polémiquaient et s'inquiétaient tandis que l'autre travaillait ardemment. Le pavillon de la Marine flottait fièrement. Ce navire était un véritable symbole. Symbole de puissance du Gouvernement Mondial, mais son utilisation n'était pas guerrière cette fois-ci. A bord, un passager en particulier était devenu le centre de l'attention. Dans le gaillard d'arrière, le bureau du héros de Panpeeter avait été reconverti en chambre d'hôpital. Les meubles furent alors poussés contre les murs et un lit trônait en son centre. De chaque côté siégeait une perche à perfusion. Sur le lit, un malade tout particulier était dans un état de léthargie. Il était maintenu en vie mais dans l'inconscience. Il ne bougeait pas mais son corps exprimait ses atroces souffrances par de nombreuses poussées de fièvres. Un médecin des troupes du Commodore CAPSLOCK s'affairait à son chevet. Concentré, il sursauta lorsque la porte du bureau s'ouvrit dans son dos.
> Vous m'avez fait peur Comm.. heu Colonel, fit-il hésitant à cause de l'obsession du Commodore pour qu'on l'appelle Colonel.
> Comment va le Commandant Joukov, Marlin ?! Répondit le gradé, main dans le dos en observant Vassili.
> Pour le moment il est stabilisé mais la fièvre ne diminue pas, il lui faudrait plus de matériel et de médecins...
> Que pensez-vous des chances de survie de notre homme ?
> Et bien... au vu de sa faible constitution je vous avoue ne pas être des plus rassuré...
> Je ne vais pas pouvoir retenir ses hommes plus longtemps, que pensez-vous que l'on devrait faire ?!
> Savez-vous d'où il vient ? Rétorqua le médecin qui semblait visiblement assez pessimiste quant au sort du blondinet.
> Il est de Marineford.
> Je connais un médecin-chirurgien là-bas, il a étudié auprès d'Ambroise Charcotte et il est très bon !
> Le médecin en chef de la Brigade Scientifique ? S'étonna le Commodore.
> Lui-même, et c'était l'un de ses meilleurs élèves.
> Alors cap sur Marineford, décida-t-il. Il est doté d'une grande volonté, faites votre travail et il fera le reste, fit-il en partant, claquant la porte derrière lui. Ses espoirs s'envolaient au rythme des heures qui passaient.
Lui qui chapeautait la Meute de loin avait vu en ce jeune homme quelqu'un d'ambitieux. Il avait vu la flamme, la justice qui transpirait dans son aura. Pourtant, le destin avait choisi de lui faire subir une épreuve sûrement trop difficile à surmonter. Une marche légèrement trop haute. Le Commodore expira, lâchant un léger soupir pour se recentrer. Lorsqu'il réouvrit les yeux, une centaine d'hommes se tenaient face à lui. Les membres de l'équipage de Vassili étaient persistant.
> Alors, comment va-t-il ?! Demande Kel Y, l'Adjudant à la prothèse colossale.
> Il est stabilisé soldats !
> C'est vrai ? Fit un matelot soulagé.
> Où nous rendons-nous ? Demanda Otto Wuthmann, le Lieutenant de Vassili.
> Cap sur le G1, s'époumona le Commodore afin que les hommes du mourant, ainsi que le timonier l'entendent. Je vais reprendre la barre, vous me permettez ?
> Bien entendu, merci Commodore, fit Otto, reconnaissant.
> Colonel..
> Oui, veuillez me pardonner Colonel, s'excusa-t-il.
Les membres de la Meute semblaient soulagés, enfin tous sauf Otto. Marineford, il savait très bien que la mère de Vassili y résidait. Pourquoi se rendre si loin, alors qu'il y avait de nombreux hôpitaux plus que compétents bien plus près ? Il se refusait à y penser, mais cette idée lui traversa tout de même l'esprit à quelques reprises.
> Vous m'avez fait peur Comm.. heu Colonel, fit-il hésitant à cause de l'obsession du Commodore pour qu'on l'appelle Colonel.
> Comment va le Commandant Joukov, Marlin ?! Répondit le gradé, main dans le dos en observant Vassili.
> Pour le moment il est stabilisé mais la fièvre ne diminue pas, il lui faudrait plus de matériel et de médecins...
> Que pensez-vous des chances de survie de notre homme ?
> Et bien... au vu de sa faible constitution je vous avoue ne pas être des plus rassuré...
> Je ne vais pas pouvoir retenir ses hommes plus longtemps, que pensez-vous que l'on devrait faire ?!
> Savez-vous d'où il vient ? Rétorqua le médecin qui semblait visiblement assez pessimiste quant au sort du blondinet.
> Il est de Marineford.
> Je connais un médecin-chirurgien là-bas, il a étudié auprès d'Ambroise Charcotte et il est très bon !
> Le médecin en chef de la Brigade Scientifique ? S'étonna le Commodore.
> Lui-même, et c'était l'un de ses meilleurs élèves.
> Alors cap sur Marineford, décida-t-il. Il est doté d'une grande volonté, faites votre travail et il fera le reste, fit-il en partant, claquant la porte derrière lui. Ses espoirs s'envolaient au rythme des heures qui passaient.
Lui qui chapeautait la Meute de loin avait vu en ce jeune homme quelqu'un d'ambitieux. Il avait vu la flamme, la justice qui transpirait dans son aura. Pourtant, le destin avait choisi de lui faire subir une épreuve sûrement trop difficile à surmonter. Une marche légèrement trop haute. Le Commodore expira, lâchant un léger soupir pour se recentrer. Lorsqu'il réouvrit les yeux, une centaine d'hommes se tenaient face à lui. Les membres de l'équipage de Vassili étaient persistant.
> Alors, comment va-t-il ?! Demande Kel Y, l'Adjudant à la prothèse colossale.
> Il est stabilisé soldats !
> C'est vrai ? Fit un matelot soulagé.
> Où nous rendons-nous ? Demanda Otto Wuthmann, le Lieutenant de Vassili.
> Cap sur le G1, s'époumona le Commodore afin que les hommes du mourant, ainsi que le timonier l'entendent. Je vais reprendre la barre, vous me permettez ?
> Bien entendu, merci Commodore, fit Otto, reconnaissant.
> Colonel..
> Oui, veuillez me pardonner Colonel, s'excusa-t-il.
Les membres de la Meute semblaient soulagés, enfin tous sauf Otto. Marineford, il savait très bien que la mère de Vassili y résidait. Pourquoi se rendre si loin, alors qu'il y avait de nombreux hôpitaux plus que compétents bien plus près ? Il se refusait à y penser, mais cette idée lui traversa tout de même l'esprit à quelques reprises.