Je viens à l'instant de quitter mon frère, Izo. Je dois me rendre sur l'île de Sirup, pour y choper un malfrat qui me servira à l'avenir d'appât... Mais pour le moment, je dois redescendre tout en bas de la ville, actuellement, je me trouve à côté de la base de la marine, c'est-à-dire presque au centre de l'île. Je suis heureux d'avoir pu rencontrer Izo, sa force est juste monstrueuse comparée à la mienne, il aurait pu me trancher la gorge avec une facilité déconcertante... J'envie son pouvoir, et je sais que j'en suis très loin. Je dois devenir plus fort, et surtout, plus expérimenté.
- Il le faut.
Autour de moi, se trouvent plusieurs personnes de milieu différent, des riches, des pauvres, des moyens... Bref, tous les habitants qui vivent dans une ville. Ils sont occupés, y en a même qui prennent le temps de discuter entre eux devant des boutiques, la plupart des gens sont en mouvement perpétuel... Comme s'ils étaient attendus quelque part, ils ne font que passer, sans jeter un regard sur autrui. Je suis avec mon armure, et mon casque... Pourquoi je porte encore ce casque ? Tout bêtement parce que j'y suis habitué, petit à petit, je vais me défaire de cette habitude, mais pour le moment, j'ai du mal. J'ai porté ce casque pendant plus de vingt ans, et je dois dire qu'il est comme une seconde peau pour moi... Je dois avoir l'air étrange aux yeux de tous ses civils qui ne daignent même pas me regarder, peut-être que je leur fais peur ? Ou, qu'ils sont comme ça avec tout le monde ? Peu importe, car ce n'est pas moi qui est au centre de l'histoire, non, pas aujourd'hui.
- Oh... Mais qu'est-ce qu'il fait ?
Si les autres ne posent pas le regard sur autrui, moi, je le fais. Je vois un enfant, un petit blondin qui marche dans la rue avec un œil au beurre noir sur le visage, ses habits sont déchirés et, il a l'air déterminé... Mais à faire quoi ? Je décide de surveiller le petit en marchant le plus lentement possible, et là, je constate que le blondinet n'a pas peur... Il vient de percuter un homme assez propre sur lui, disons aisé, et il lui fait ses excuses, l'autre ne semble pas affecté par l'état du gosse. Il s'en fout, limite il le chasse pour ne plus l'avoir devant lui, et cet idiot n'a pas remarqué que l'enfant venait de lui prendre son portefeuille... Agile pour un gamin. Je ne fais rien, je décide de le suivre sans intervenir, je veux savoir pourquoi il fait ça. Il recommence, encore, et encore, chaque fois, c'est la même chose... Cette ville, est-elle morte ? Aucun de ses habitants ne ressent la moindre compassion pour cet enfant, apparemment non.
- Il est temps d'y aller.
Je me place sur la route de l'enfant, ce dernier affiche un sourire satisfait, et il ne me regarde même pas, trop occupé à compter le nombre de portefeuilles qu'il a dérobé... Il se cogne contre mon armure, mon plastron l'envoi au sol, le petit tombe sur le dos... Toujours aucune réaction de la part des autres passants, le gamin est à terre, et eux, s'en foutent. Je pose mon regard sur le petit, je reste droit comme un piquet, hors de question de m'accroupir devant un voleur.
- Debout.
- Aie, vous m'avez fait mal... Je crois que j'ai le bras cassé, je souff...
Je lui envoie un coup de pied dans le ventre, le petit se lève aussitôt, il n'a pas apprécié le coup de pied. Il m'insulte, et me hurle dessus. Je lui réponds d'une voix calme, et autoritaire.
- Tu es un voleur, et de ce fait, j'ai le droit de t'emmener à la marine pour toucher une prime.
- Quoi ? Tu es un chasseur de tête, enfoiré !
L'enfant détale comme un lapin, comme s'il avait peur que je l'attrape... Quel idiot, si j'en avais l'envie, je le transpercerais avec ma lance.
- Tu n'iras pas bien loin.
Je décide de suivre le gamin, ce dernier se planque dans une ruelle peu éclairée, il souffle comme un bœuf, cet idiot à tout donner pour m'échapper... Enfin, non, car je l'observe du haut du toit du magasin qui donne sur la ruelle. Il a l'air effrayé, ça ne peut être à cause de la menace de finir chez la marine, un larcin n'est pas un crime punissable de mort, ou d'emprisonnement, surtout pour un gamin, et je pense qu'il doit le savoir... Il affiche un air terrifié, comme s'il risquait sa vie à chaque instant, comme s'il avait un poids à porter. Je dois le savoir, qu'est-ce qu'il cache ?
- Haha...Keuf... J'ai réussi... Il est loin derrière... Pfiou...
Subitement, j'atterris sur des caisses en bois, je bloque l'unique sortie et l'unique entrée de la ruelle... Le pauvre gamin est terrifié, son visage est pâle, ses yeux sortent de leur orbite, il a la bouche grande ouverte. Je m'approche de la cible, le petit se colle au mur qui forme le cul-de-sac de cette ruelle, il a peur, très peur... Des larmes coulent de ses yeux, mais en même temps, il a un air combatif.
- N...ne t'approche pas !
Ma cape vole au grès du vent, laissant entrevoir ma lance qui est accrochée à mon armure, grâce à un système aimanté. L'enfant comprend qu'il va mourir, enfin, c'est ce qu'il a l'air de croire, le pauvre gamin.
- Je ne te ferai aucun mal, tu n'es pas une proie suffisamment intéressante pour moi... En te livrant à la marine, je ne couvrirai même pas les frais de déplacements.
- Qu'est-ce que vous me voulez, si ce n'est pas pour m'arrêter que vous me poursuivez ?!
Je croise les bras, et je regarde le blond.
- Je veux juste savoir pourquoi tu as volé les passants tout à l'heure.
Le petit à l'air étonné.
- Hein ? Quoi, vous voulez savoir pourquoi ?
Sa voix est devenue plus frêle, plus aiguë.
- C'est... C'est pour sauver ma petite sœur ! Vous avez un truc contre ça ?!
Hein ? Sa petite sœur, ça devient intéressant.
- Comment ça, tu dois sauver ta sœur ? Elle est en danger ?
- Oui, elle est retenue en otage par une bande de pirates qui menacent de la tuer, si je ne ramène pas un million de Berrys avant la fin de la semaine !
- Comment ? Pourquoi tu n'as pas été voir la marine, elle bien présente sur l'île.
Le petit regarde par terre, il frisonne, tremblotant de tous les côtés.
- J...Je... Je ne peux pas, si je préviens la marine, ils vont tuer ma petite sœur et les autres enfants.
Quoi ?! Des autres otages, de plus en plus intéressant.
- Je vois... Et dis-moi où se trouvent ses pirates, que je puisse les rencontrer.
L'enfant est surpris, comme s'il ne s'y attendait pas.
- Comment ? Vous voulez les voir, pourquoi ?!
Je m'accroupis devant le gamin, et je pose mes avant-bras sur mes hanches.
- Pour les assassiner, tout simplement.
Le petit à l'air surpris, il en est bouche-bée. Il hésite, il ne sait pas s'il peut ou non me faire confiance, mais il n'a pas le choix, si les pirates aperçoivent un uniforme de la marine près de leur repaire, ce sera l'arrêt de mort de tous les otages.
- Promettez... Promettez-moi de ramener ma sœur, je vous en supplie !
Le petit s'effondre en larmes, je le regarde.
- Je te le promets. En fait, qu'elle est ton nom ?
Il s'essuie les larmes, et serre les poings.
- Je m'appelle Kaumaha, et vous ?
Je retire mon casque, et je souris à l'enfant, enfin, j'essaye.
- Appelle-moi Crossbones. Maintenant, conduit moi chez les pirates.
- Il le faut.
Autour de moi, se trouvent plusieurs personnes de milieu différent, des riches, des pauvres, des moyens... Bref, tous les habitants qui vivent dans une ville. Ils sont occupés, y en a même qui prennent le temps de discuter entre eux devant des boutiques, la plupart des gens sont en mouvement perpétuel... Comme s'ils étaient attendus quelque part, ils ne font que passer, sans jeter un regard sur autrui. Je suis avec mon armure, et mon casque... Pourquoi je porte encore ce casque ? Tout bêtement parce que j'y suis habitué, petit à petit, je vais me défaire de cette habitude, mais pour le moment, j'ai du mal. J'ai porté ce casque pendant plus de vingt ans, et je dois dire qu'il est comme une seconde peau pour moi... Je dois avoir l'air étrange aux yeux de tous ses civils qui ne daignent même pas me regarder, peut-être que je leur fais peur ? Ou, qu'ils sont comme ça avec tout le monde ? Peu importe, car ce n'est pas moi qui est au centre de l'histoire, non, pas aujourd'hui.
- Oh... Mais qu'est-ce qu'il fait ?
Si les autres ne posent pas le regard sur autrui, moi, je le fais. Je vois un enfant, un petit blondin qui marche dans la rue avec un œil au beurre noir sur le visage, ses habits sont déchirés et, il a l'air déterminé... Mais à faire quoi ? Je décide de surveiller le petit en marchant le plus lentement possible, et là, je constate que le blondinet n'a pas peur... Il vient de percuter un homme assez propre sur lui, disons aisé, et il lui fait ses excuses, l'autre ne semble pas affecté par l'état du gosse. Il s'en fout, limite il le chasse pour ne plus l'avoir devant lui, et cet idiot n'a pas remarqué que l'enfant venait de lui prendre son portefeuille... Agile pour un gamin. Je ne fais rien, je décide de le suivre sans intervenir, je veux savoir pourquoi il fait ça. Il recommence, encore, et encore, chaque fois, c'est la même chose... Cette ville, est-elle morte ? Aucun de ses habitants ne ressent la moindre compassion pour cet enfant, apparemment non.
- Il est temps d'y aller.
Je me place sur la route de l'enfant, ce dernier affiche un sourire satisfait, et il ne me regarde même pas, trop occupé à compter le nombre de portefeuilles qu'il a dérobé... Il se cogne contre mon armure, mon plastron l'envoi au sol, le petit tombe sur le dos... Toujours aucune réaction de la part des autres passants, le gamin est à terre, et eux, s'en foutent. Je pose mon regard sur le petit, je reste droit comme un piquet, hors de question de m'accroupir devant un voleur.
- Debout.
- Aie, vous m'avez fait mal... Je crois que j'ai le bras cassé, je souff...
Je lui envoie un coup de pied dans le ventre, le petit se lève aussitôt, il n'a pas apprécié le coup de pied. Il m'insulte, et me hurle dessus. Je lui réponds d'une voix calme, et autoritaire.
- Tu es un voleur, et de ce fait, j'ai le droit de t'emmener à la marine pour toucher une prime.
- Quoi ? Tu es un chasseur de tête, enfoiré !
L'enfant détale comme un lapin, comme s'il avait peur que je l'attrape... Quel idiot, si j'en avais l'envie, je le transpercerais avec ma lance.
- Tu n'iras pas bien loin.
Je décide de suivre le gamin, ce dernier se planque dans une ruelle peu éclairée, il souffle comme un bœuf, cet idiot à tout donner pour m'échapper... Enfin, non, car je l'observe du haut du toit du magasin qui donne sur la ruelle. Il a l'air effrayé, ça ne peut être à cause de la menace de finir chez la marine, un larcin n'est pas un crime punissable de mort, ou d'emprisonnement, surtout pour un gamin, et je pense qu'il doit le savoir... Il affiche un air terrifié, comme s'il risquait sa vie à chaque instant, comme s'il avait un poids à porter. Je dois le savoir, qu'est-ce qu'il cache ?
- Haha...Keuf... J'ai réussi... Il est loin derrière... Pfiou...
Subitement, j'atterris sur des caisses en bois, je bloque l'unique sortie et l'unique entrée de la ruelle... Le pauvre gamin est terrifié, son visage est pâle, ses yeux sortent de leur orbite, il a la bouche grande ouverte. Je m'approche de la cible, le petit se colle au mur qui forme le cul-de-sac de cette ruelle, il a peur, très peur... Des larmes coulent de ses yeux, mais en même temps, il a un air combatif.
- N...ne t'approche pas !
Ma cape vole au grès du vent, laissant entrevoir ma lance qui est accrochée à mon armure, grâce à un système aimanté. L'enfant comprend qu'il va mourir, enfin, c'est ce qu'il a l'air de croire, le pauvre gamin.
- Je ne te ferai aucun mal, tu n'es pas une proie suffisamment intéressante pour moi... En te livrant à la marine, je ne couvrirai même pas les frais de déplacements.
- Qu'est-ce que vous me voulez, si ce n'est pas pour m'arrêter que vous me poursuivez ?!
Je croise les bras, et je regarde le blond.
- Je veux juste savoir pourquoi tu as volé les passants tout à l'heure.
Le petit à l'air étonné.
- Hein ? Quoi, vous voulez savoir pourquoi ?
Sa voix est devenue plus frêle, plus aiguë.
- C'est... C'est pour sauver ma petite sœur ! Vous avez un truc contre ça ?!
Hein ? Sa petite sœur, ça devient intéressant.
- Comment ça, tu dois sauver ta sœur ? Elle est en danger ?
- Oui, elle est retenue en otage par une bande de pirates qui menacent de la tuer, si je ne ramène pas un million de Berrys avant la fin de la semaine !
- Comment ? Pourquoi tu n'as pas été voir la marine, elle bien présente sur l'île.
Le petit regarde par terre, il frisonne, tremblotant de tous les côtés.
- J...Je... Je ne peux pas, si je préviens la marine, ils vont tuer ma petite sœur et les autres enfants.
Quoi ?! Des autres otages, de plus en plus intéressant.
- Je vois... Et dis-moi où se trouvent ses pirates, que je puisse les rencontrer.
L'enfant est surpris, comme s'il ne s'y attendait pas.
- Comment ? Vous voulez les voir, pourquoi ?!
Je m'accroupis devant le gamin, et je pose mes avant-bras sur mes hanches.
- Pour les assassiner, tout simplement.
Le petit à l'air surpris, il en est bouche-bée. Il hésite, il ne sait pas s'il peut ou non me faire confiance, mais il n'a pas le choix, si les pirates aperçoivent un uniforme de la marine près de leur repaire, ce sera l'arrêt de mort de tous les otages.
- Promettez... Promettez-moi de ramener ma sœur, je vous en supplie !
Le petit s'effondre en larmes, je le regarde.
- Je te le promets. En fait, qu'elle est ton nom ?
Il s'essuie les larmes, et serre les poings.
- Je m'appelle Kaumaha, et vous ?
Je retire mon casque, et je souris à l'enfant, enfin, j'essaye.
- Appelle-moi Crossbones. Maintenant, conduit moi chez les pirates.
Dernière édition par Hunter le Jeu 19 Aoû 2021 - 16:29, édité 4 fois