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Une histoire de carte [ ft. Wayne Macallan ]


Il lui aura fallut deux petites semaines afin d'arriver à destination. Après avoir échappée à Loguetown et ses péripéties, il fallait donc choisir un endroit où se poser, voir même se relaxer. Hinu Town semblait honnêtement faire le coup, la ville représentait une chaleur pesante mais aussi une âme vibrante qui ne cessait de surprendre les visiteurs. Megumi n'en faisait pas exception à vrai dire. Descendant de son petit bateau -qu'elle avait pu piquer à des pirates bien trop occupés à manger au Baratie- la jeune femme avait eu le temps d'arranger ce petit espace comme un chez soi temporaire.

Megumi opta pour une belle robe en soie rouge sang, coupée au milieu pour montrer une de ses jambes. Ses épaules étaient dénudées et recouvertes seulement d'un beau collier pourpre. En ce qui concernait son visage, peu de maquillage vraiment, seulement des lunettes de soleil et un chapeau de paille recouvrant ses long cheveux rose qui flottaient derrière son dos. Pour finir, elle avait décider de marcher avec des petits talons plats avec des ornements d'argent par dessus.

Elle ne savait pas encore ce qu'elle recherchait à vrai dire, elle souhaitait juste profiter de son séjour sur cette île et par la même occasion trouver quelques mirettes à soutirer. Tout ça dans la bonne humeur bien sûr ! La belle ne faisait que commencer son aventure après tout.
Et se poser dans une boutique, une taverne ou même un bazar -un tripot en l'occurrence- lui semblait être une bonne idée. A peine la porte ouverte, qu'elle entendait déjà le brouhaha des tables.

" Et c'est là qu'on lui a sauté dessus et qu'on lui a pris la carte ! J'sais pas ce qu'y'a d'important, mais si elle était conservée dans un musée ! Elle risque d'être vendue à un gros prix …" Des rires grossiers pouvaient être entendu proche du bar.

" Ouai', j'lui disais ! Si tu veux vraiment rompre, pourquoi tu le fais pas ? " S'exclamait une femme à d'autres autour de grands verres de bières.

Sans vraiment faire attention des nombreux regards qui s'étaient à l'instant poser sur elle, Megumi baissa ses lunettes de soleil pour mieux observer les lieux avant de les retirer pour de bon et les coincer dans son décolleté. L'endroit était remplie de tout genre de personnes, beaucoup ne semblait pas être de bonnes influences.

" Vous savez ce que vous souhaitez ? " Le Sable d'Emeraude, cet endroit était en effet bien coloré. Et pas que par la sélection de personnalités qui peuplait le tripot mais par sa décoration.

" Un thé au jasmin si possible ? " Disait elle simplement avec un léger sourire aux lèvres.

" Vous n'êtes pas d'ici ? " Demanda la gérante en soufflant du nez, par la même occasion, elle pouvait voir le thé se préparer derrière.  

" Coupable … " Mais avant même de pouvoir continuer la conversation, un brouhaha s'ensuit. Une conversation à une table pas très loin.  Des rires plutôt mesquin avant que l'un d'entre eux décidait de se rapprocher et de redemander une tournée de boissons.

" T'es plutôt jolie toi ! " Il cria presque à son oreille. " Tu voudrais pas t'asseoir avec nous ? " Megumi soupira bien fort avant de regarder la gérante aussi amusée qu'elle.

" Non ça ira ! " Ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait des avances, et bien que ça pouvait lui apporter quelques avantages parfois, elle trouvait ça plutôt lourd la plupart du temps. L'homme ne semblait pas bouger d'un pouce mais plutôt se rapprocher et c'est là qu'elle remarqua une carte assez imposante.

" T'es sûre ? On a même une chambre pour toi sur notre bateau … " Douce odeur de bourbon.

Elle se souvenait de ce qu'elle avait entendu en entrant dans le tripot, une histoire de carte et d'un musée ? Une piste pour un butin assez important ?

" Elle t'a dit de dégager--" La gérante commençait elle à s'énerver mais ce n'était plus bénéficiaire pour Megumi.

" Attends, une chambre ? Tu vois, j'espérais partager la tienne … " Disait elle, ignorant le regard confus de la gérante. Megumi approcha, sourire coquin, l'homme à moitié présent. Et sans manquer une seconde, sa main se glissa dans la poche de l'homme prenant la carte sans faire un bruit, plaçant l'autre main sur la joue barbue du pirate.

" LA MARINE EST DANS LE COIN ! " Un cri paniqué, la tête de l'homme tournée et Megumi en profita pour cacher la carte dans son décolleté derrière ses lunettes de soleil. Une partie du tripot décida de s'en aller.

" Oh putain ! " S'exclama l'homme qui se mit à marcher vers sa table en panique, avant de réaliser que sa carte avait disparue. Megumi commençait finalement à boire son thé, un sourire simple devant l'émerveillement de la gérante.

" Je suis désolée ... "

" Pourqu-- "

" EH SALOPE ! RENDS MOI MA CARTE ! " A peine venait il de commencer à charger contre le bar que la jeune femme lança sa tasse de thé bouillante dans la tronche du pirate, maintenant par terre se tenant le visage en hurlant.

" Non ça ira. " Disait-elle cette fois ci un regard plutôt sérieux envers l'homme à terre, jambes croisées sur son tabouret.
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Sacrée putain d’chaleur, "prends toi un ou deux jours de repos Wayne, va donc te reposer"… Ça c’est ce qu’ils auraient du m’dire juste après m’avoir collé leur promotion. En réalité, j’ai eu droit à quoi ? "Un cambriolage au musée.. Bla-bla-bla.. Une carte ancienne dérobée.." Bande d’enfoirés de gradés. Me voilà Lieutenant Colonel, et pourtant, j’ai la sensation qu’on continue à me prendre pour un con. Ça fait deux jours que je traîne dans ce tripot, paraît que pas mal de transactions et pas mal d’infos circulent ici. Alors je tise, encore et encore, faut dire que j’ai attaqué fort avec ce petit rhum local, fruité, pas degeu d’ailleurs. Ça c’était avant que Kyara vienne me trouver pour me servir un discours plein de moralité sur l’alcool pendant qu’on est en service. Du coup, me voilà au thé. Saveur mentholée, parfum délicat, j’dois dire que ça non plus c’est pas degeu.

Mais j’suis pas là pour écrire un putain de guide du meilleur breuvage. On s’concentre sur la mission Wayne. En échange de quelques Berrys, la gérante du tripot a laissé entendre qu’un groupe de tocard avait parlé (un peu trop fort) d’un casse quelques jours plus tôt. Des habitués apparemment, et à en croire son petit doigt, ça aurait un lien avec la carte dérobée. Et quand on parle du loup, voilà qu’un groupe de gueulard un peu trop bruyant se pointe, s’attable pas très loin du bar et commande une tournée. Je jette un rapide coup d’œil à Ayala qui hoche la tête. Voilà mes gars, c’est pas trop tôt.


Ahahah t’aurais du voir sa gueule quand il a compris… Alors le type recule et s’apprête à sonner l’alarme !


Ils n’ont même pas la correction de se la jouer discret, quelle bande de blaireaux. Maintenant que j’ai potentiellement trouvé mes gars, faut que j’arrive à prévenir James ou Jack, qu’ils bouclent le quartier. Puis j’irai m’installer à leur table pour discuter un peu. Je me lève, m’éloigne une peu et attrape l’un des escargophones. J’arrive à établir la liaison avec Jack, et couvert par le brouhaha, lui donne l’ordre de boucler le périmètre.

Il est maintenant temps d’aller causer à ces connards. La porte s’ouvre, une fillette se pointe. Plutôt mignonne, robe tape à l’œil, elle ne laisse pas les blaireaux indifférents. L’un d’eux se lève même pour aller l’accoster au bar. Faut faire gaffe, si c’est bien ceux que je recherche, sont censés être dangereux et j’suis pas armé… Enfin ça… C’est un détail. J’ai pas le temps de faire plus de deux pas en direction du bar, qu’un énième trou du cul fait irruption dans le tripot en beuglant "LA MARIIINEU". Merde, ça risque de légèrement compliquer les choses. Mouvement de panique, la salle se vide, le gars rejoint ses potes avant de se retourner de nouveau vers la jeune femme pour s’en prendre à elle.

Et c’est là que tout a basculé. Sans chercher à comprendre, elle lui vide sa tasse en pleine gueule, ce qui a pour effet de stopper net l’autre enfoiré et en deux temps trois mouvements le voilà par terre à brailler comme un chiale. Bon je dois avouer que ça me fait marrer un court instant, mais visiblement, on vient de lui piquer la carte et la jeune femme est le suspect numéro un. Comme si la situation ne devenait pas suffisamment merdique, Jack fait irruption dans le tripot, les yeux rivés sur moi.


Macallan ! Vos hommes sont en position.


Et merde. Les types tournent alors leur regard vers moi, comprenant que si ce type est à l’origine du mouvement de masse de la Marine là dehors, hé bien moi, je suis son supérieur. La réaction est instantanée, deux d’entre eux se jettent alors sur Jack, et deux autres se jettent sur moi. J’offre une salade de phalange au premier. Dans l’mile, je sens même sa mâchoire craquer dans l’impact et le voilà au pays merveilleux des songes. L’autre sort un couteau, j’attrape donc une chaise et le frappe avec les pieds lui arrivant en pleine gueule. Rapide coup d’œil en direction de la belle au bar.


Hey ma jolie… Bouge p..


Et je me prend un gnon. En pleine poire… A m’en faire tomber sur la table d’à côté. La riposte est immédiate, je saisi une bouteille de vin qui traîne par la, me retourne, et offre au connard qui vient de me cogner une tournée gratuite de cet excellent cru. Il faut à tout prix que j’arrive à atteindre cette fille, mais lorsque je vois d’autres gars arriver derrière Jack, j’ai l’étrange intuition que j’suis pas le seul à vouloir l’aborder.

    Et on dit que les femmes sont guidées que par leurs émotions ! Un léger soupire cru et Megumi se leva de son tabouret. Elle tourna les talons puis remercia du regard la gérante pour la boisson posant un faux billet sur le comptoir. Non pas qu'elle aurait vraiment le temps de vérifier s'il était faux avec tout ce mouvement dans le tripot. Ce que la jeune femme remarqua cependant ? Tous ces regards qui se posaient lourdement sur un homme pas loin de sa position. Si elle avait bien compris, ce mec venait de la marine ? Eh, pas de chance. Un infiltré. Bien que ça ne sentait pas forcément mauvais, ce n'était pas son premier rodéo avec la marine.

    Après s'être assurée que la carte était bien en sécurité, Megumi repositionna ses lunettes de soleil sur son nez tout en regardant le début de la bagarre générale. Elle qui avait oublié sa faux dans son petit bateau … Pas de bol ! Va falloir qu'elle improvise. L'homme semblait pourtant bien se débrouiller, assez grand et débrouillard. Il avait cet air abîmé dans le regard, comme si … comme si ce n'était pas sa première bagarre dans un lieu publique.

    " Hey ma jolie… Bouge p.. "

    Et avant même qu'elle puisse prendre un pas en arrière, le commandant se maria avec une table pas loin. C'était peut-être un signe de dégager.

    " Tant de criminels, je vais éviter de rester dans vos pattes … " Elle rajouta, lui lançant un petit clin d'œil avant de mettre complètement ses lunettes de soleil.

    Sans attendre, la voleuse se mit à sprint à travers le tripot, choppant tout porte monnaie ou objets de valeurs qui trainaient sur les tables ou qui pendaient hors de poches ! La bagarre avait pris telle mesure que tout le monde se battait avec tout le monde et ça, même les femmes qui ragotaient plus tôt. En effet, personne ne pouvait peindre une image claire de la situation. .

    " Attrapez la ! " Elle se retourna à peine qu'elle put constater les compagnons du gars qu'elle avait mis à terre plus tôt. Elle chopa alors un balai qui trainait contre un mur proche des toilettes. La porte semblait être une sortie trop restreinte pour tenter quoi que ce soit.

    Elle s'arrêta trois secondes avant d'affliger un violent coup horizontal contre deux de ses assaillants. La voleuse se retourna avant de scanner la pièce rapidement avant de trouver sa victime, assez balaise qui se trouvait dangereusement proche de la fenêtre.

    " Moi qui espérais sortir d'ici en un seul bout … " Disait elle avant d'arracher le haut de sa robe afin de donner plus de mouvement à sa jambe.

    Et telle une spécialiste du saut en hauteur, elle brandit son balai droit avant de foncer rapidement contre le pirate afin de le percuter dure et sec dans sa poitrine contre la fenêtre qui se brisa sous un grand splash. Megumi toussa sous le nuage de sable qui s'élaborait autour d'eux. Elle était enfin dehors. Direction bateau. Et sans accorder quelconque importance au pirate par terre, elle se mit à courir vers la rue principale.
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    Impossible de la chopper. Gracieuse, habile, insaisissable même la jeune fille se faufile comme une putain d’anguille. De mon côté, j’ai ces espèces d’enfoirés qui sont en pleine hésitation entre continuer la séance castagne ou prendre la fuyards en chasse. J’laisse pas le temps de réfléchir au gus qui se trouve sur mon chemin et je lui gratifie les cotes d’un bon coup bien placé avant de lui donner sa petite sœur en plein dans le pif. Le type s’écroule, me laissant le champ libre, plus de doute possible, c’est la petite qu’il faut attraper.


    Jack ! Il ne faut pas qu’elle s’échappe !

    Reçu.



    Jack tourne donc les talons après avoir tailladé son adversaire et sort du tripot, se lançant à la poursuite de la voleuse. Deux gaillards font alors de même pendant que j’échange quelques coups avec le dernier lascar encore debout. Sa garde est haute, mais je finis par le coucher d’un coup de genou bien placé. Ben quoi ? On est pas là pour enfiler des perles hein… Quel bordel quand j’y pense, y’a eu de la casse, ça va sûrement remonter plus haut et on va encore venir me faire chier pour des broutilles. Anticipation Wayne… J’approche du comptoir, ramasse un verre de whisky, son propriétaire est aux abonnés absents donc personne ne m’en voudra. Je le siffle, explicitions de saveur en bouche et chaleur intense au creux de ma gorge. Je pose le verre un peu bruyamment sur le comptoir et croise le regard d’Ayala.


    Je suppose que tu peux pas mettre ça sur leur ardoise… J’reviendrai payer pour tout ça…


    Un sourire forcé plus tard, me voila à mon tour lancé à la poursuite de la voleuse. Si Jack a bien fait son boulot, normalement elle ne devrait pas pouvoir m’échapper. Je cavale encore et encore dans ces rues poussiéreuses et j’me dit que je devrais peut être me remettre au sport. J’ai un putain de point de coté, l’impression d’avoir prit trente ans en pleine gueule à être crevé alors que ça fait pas cinq minutes que je cours. J’aperçois alors sa chevelure rose non loin, se fondant dans la masse. Pas question qu’elle ne m’échappe. Je reprends mon souffle, me fonds à mon tour dans la foule, là suivant. Elle évite le contrôle d’identité qui se tient non loin et se dirige dans une ruelle. Et c’est le cul de sac ! Elle est foutue. Faisant volte face, voilà qu’on se retrouve nez à nez alors que j’essai tant bien que mal de récupérer mon souffle…


    On.. se.. calme.. Le coup.. de la perche.. Putain c’était du grand art.. Mais.. t’as quelque chose.. qui ne t’appartient pas..


    Je tends la main avec un sourire narquois. Qu’elle me file cette foutue carte qu’on en finisse. Elle n’a pas l’air inquiète pour un sous, et pourtant la voilà prise au piège. Mon instinct me dit de me méfier et pourtant, c’est juste une jeune fille qui a fait une toute petite erreur de parcours… Aucune raison de l’arrêter, elle a juste volé des voleurs… Bon ça reste une voleuse, certes, mais je lui laisse quand même l’opportunité de se racheter. Si elle me rend ce putain de torchon annoté, alors je dirais qu’on est quitte. Mais voilà que des types arrivent dans la ruelle derrière moi. Je me retourne, quatre gaillards un poil tendus se tiennent face à moi, barres de fer en main, quelque chose me dit qu’ils sont pas là pour demander leur chemin.


    Espèce de connasse.. Tu nous a bien fait courir. Vous êtes faits comme des rats… Filez nous la carte sans faire d’histoire… Et ce sera sans douleur.

    On peut éventuellement faire comme ça.. Ou alors, vous pouvez tout simplement aller vous faire foutre ?

    Qu’est ce qu’il veut le vieux ?

    Le vieux, il va t’enfoncer ta ferraille tellement profondément dans l’fiac, que tu pourras cracher des étincelles.



    Échange de politesse terminé, j’sens que je les ai un peu fâché. Les voilà qui approchent, la face plein de détermination, j’sais pas ou mène cette carte mais ça doit être quelque chose. En tous cas, ça sent la baston et bon sang… Et bordel, c’que j’aime ce parfum.

      Plusieurs problèmes se présentaient devant elle à présent, la marine ainsi que les pirates qui souhaitaient avant tout récupérer cette maudite carte avec la récompense toujours inconnue. Mais si l'objectif est partagée entre les deux camps, il y a surement une raison qui tient bien la route. Tout ça cogitait bien dans l'esprit de la demoiselle, cependant, le hic était bien là ... Trop d'ennemis allait causer une suite bien trop volumineuse à son goût.
      Mais pas le temps de trop réfléchir, ça se jouera sur le moment ou bien rien du tout ! Surtout après le petit coup de pression que la marine lui faisait. Ils avaient été mis au courant de sa présence par le mec dans la taverne sans doute. D'où le contrôle d'identité par la barrière de marine qui gérait la foule apeurée.

      " Ah j'peux rien avoir de facile … " Elle se mordit la lèvre avant de regarder autour d'elle. Elle voit le commandant pas loin suivit de … Suivit des compagnons de ce pirate bourré ! Ses yeux s'agrandissent sous la peur avant d'avoir une réflexion pas si bête que ça.

      Megumi reprit le jogging en direction d'une simple ruelle, un cul de sac en effet. Il ne fallut donc pas attendre très longtemps l'apparition d'un Wayne bien essoufflé. Elle aussi, essayant de reprendre son souffle lui sourit très innocemment, ignorant son accusation.

      " Je ne vois pas pas de quoi vous parlez ! " Elle prit une longue respiration avant de voir l'apparition des pirates derrière pas loin.  Amusée légèrement par leur altercation, Megumi ne se fait pas de fausses joies, elle n'est pas assez forte pour le commandant et elle le sait. Mais le ralentir pourrait faire l'affaire. Et combiner les deux problèmes dans un seul endroit serait parfait pour avoir plus de temps et réfléchir.

      D'où l'importance d'agir avec son cerveau dans ce genre de situation … en espérant que ça passe. Il est hors de question de rendre cette carte après tout le désastre qu'elle a du endurer !
      Et sous les cries bien emmerdant de ses pirates, la femme décida de prendre du recul sur la situation en laissant Wayne s'en charger. Pendant ce temps et cela discrètement, Megumi décida de prendre la carte en main pour y découvrir son contenu ; Des coordonnées présentaient clairement la localisation d'un trésor caché quelque part à Drum Island, diamants ? Pierres sacrées ? Une pile de berries ? D'où l'importance de garder cette carte pour soi. En relevant la tête, Megumi esquiva à la dernière seconde un des pirates … Ou plutôt l'une des victimes.
      Elle décida de remettre par la suite la carte dans sa cachette avant de regarder la scène d'action se terminer devant ses yeux.

      " Ah monsieur le marine ! Merci, c'est difficile de vivre avec de tels pervers autour ! Maintenant si vous permettez, mon grand père est très malade. " Oui bon, y'a des excuses plus solides que celle-ci. Mais on n'est pas à ça de près. La jeune femme commença sa marche vers la sortie du cul-de-sac.


      Dernière édition par Megumi Grey le Ven 6 Mai 2022 - 23:12, édité 1 fois
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      Non mais je rêve. Bordel de merde, mis pincez moi ! J’suis en train de rêver. Et elle croit qu’elle va s’en tirer comme ça… Sérieusement ?? Que ces tocards vont juste tranquillement la laisser filer ? Que je vais la laisser filer ? Putain mais c’est juste impossible. Elle passe devant moi, l’air de rien, pour quitter l’impasse, comme si elle n’avait rien à voir avec cette foutue carte, comme si on s’était juste planté sur la personne. Et son excuse pourrie par rapport à son hypothétique grand père c’est juste la cerise sur le gâteau… J’suis effaré, c’est con mais je n’peux même pas m’empêcher de sourire comme un abruti tant cette petite déborde de culot.


      Hep pas si vite… Tu iras rendre visite au patriarche quand tu m’auras donné cette carte.

      Vous attendez quoi les gars ?! Attrapez-là !



      Et voilà que le bordel recommence. Les types se jettent sur la petite, le premier de prend un coup de coude plutôt habile en plein bas ventre et se casse la gueule. Quand à moi ? Bah j’suis bien obligé défaire mon boulot. Maintien de l’ordre qu’ils disaient… J’aperçois une palette de bois brisée, en retire une latte et l’écrase sur le crâne d’un des types. La jeune fille me fait un petit clin d’œil avant de me balancer un autre de ces gars dessus. Le temps que je m’en occupe la voilà déjà qui s’élance vers la foule. Faut vraiment que je l’attra..

      BAM. Le dernier gars m’envoie un coup bien placé dans les côtes et ça m’fais un mal de chien. J’ai pas le temps de me retourner qu’il m’agrippe par le manteau et me projette contre le mur. Je me le prends d’ailleurs de plein fouet, douleur intense au point d’impact… Le pif… J’ai déjà une lichette de sang qui s’écoule de mes narines bordel… Et il s’acharne le bougre ! Encore deux coups de poing dans le dos, je m’écroule sur le sol. Je l’entends fanfaronner, «t’aurais du rester à ta place, bla-bla-bla… ». Alors j’attrape une poignée de sable par terre et lui balance en pleine gueule. Profitant d’un instant de faiblesse, j’attends pas qu’il récupère sa vision pour lui balancer un gnon en pleine tronche. Le mec bascule et tombe brutalement sur le sol. Le voilà en route pour le pays des songes.

      Je me retourne, mais évidement la petite s’est déjà fondue dans la masse un peu plus loin. C’est alors que Jack se pointe dans la ruelle pendant que je reprends mon souffle.


      Macallan… Est ce que ça va ?!

      Ouais je survivrai.. Je l’ai perdu de vue… Et à cause de ces connards, elle va être aux aguets désormais…

      La mission est donc un échec.

      Plus qu’à espérer qu’elle se fera choper à l’un des barrages…



      Même si cette petite virée en ville m’a offert ma dose de baston quotidienne j’enrage. Cette petite m’a filé entre les doigts… Non. Sur que j’aurais pu l’arrêter mais je l’ai tout simplement laissé filé. J’croise juste les doigts pour qu’elle se fasse attraper lors d’un contrôle d’identité, mais j’en doute. Non, m’est d’avis qu’elle est encore là, quelque part, qu’elle se fou de ma gueule parmi la foule de passants… Une vraie putain d’anguille cette petite. Moi qui pensais que cette mission ce serait de la tarte, me voilà dans le pétrin, je me vois d'ici expliquer au boss que c'est une gamine qui a raflé la carte juste sous mon nez et que j'ai rien pu faire pour l'en empêcher. J'ai beau enrager, je n'arrive pas à effacer ce foutu sourire de ma trogne... Bien joué petite.