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L'Oseille et la Santé

1628

Une journée ordinaire, un temps relativement ensoleillé, et pour les soldats de la révolution, des missions de petites envergures  visant à faire avancer leur cause progressivement. Faire de la propagande parmi le bas peuple, surveiller les alentours, récupérer des informations ou amadouer ce qu’il reste comme riches nobles sur l’île de Dawn.
Aujourd’hui, Shadow devait simplement garder un œil sur les places les plus fréquentées de la république de Goa, la haute ville, la ville basse, Fushia et le centre ville. Afin d’y signaler les mouvements suspects, les nouveaux arrivants et garder un œil sur les autorités locales qui à tout moment pourraient décider de passer à l’offensive.

En effet, il existe toujours un risque de mobilisation de la marine au sein de l’île de Dawn après les évènements qui se produisirent en 1625. Depuis cette date, les forces de l’ordre sont à l’affut des moindres mouvements qui se font dans l’endroit de peur qu’une fois de plus ça dégénère.
De leurs côté les révolutionnaires continuent d’œuvrer dans l’espoir d’atteindre leur suprême objectif. Pour cela, les quelques troupes se trouvant sur place, ainsi que les survivants de la révolte de Goa activent afin de recruter plus d’hommes et maintenir la sécurité des populations dépravés vivantes sur l’île.

Cela faisait quelques heures que l’ombre observait le paysage, scrutant de ses yeux surréels ce qui se passait ici et là. Fushia semblait bien tranquille malgré la densité de sa population. La haute ville elle, comme à son habitude demeurait calme, la ville basse, toujours aussi abandonnée, quant au centre ville, lui était plutôt animé.
Les enfants y courraient dans tout les sens, tandis que les gens faisaient leurs achats dans un brouhaha insupportable.
Tout semblait dire que cette journée allait être totalement anodine. Du moins avant que deux individus fassent leur apparition. Deux suspects inhabituels, vêtus d’accoutrements civils, pourtant munis d’armes au milieu de la place principale.

De nouvelles recrues chez les révolutionnaires ? Non. Shadow était bien trop au courent de ce genre de choses pour ne pas les connaitre. Des chasseurs de primes ? Peut être. Mais que feraient deux chasseurs de primes aussi peu réputés sur une ile paisible telle que celle-ci ?
Il existe bien quelques petites frappes à Grey Terminal, mais rien de bien alléchant pour des chasseurs étrangers. Ils s’agiraient peut être de pirates ou bandits, et dans ce cas là, il serait préférable de garder un œil sur eux…

Dissimulé dans les ténèbres, l’éclaireur demeurait à l’abri des regards. Observant le moindre des agissements du duo. Il contactait quelques collègues afin de les avertir au cas où il aurait besoin d’aide. Il n’avait pas conscience que les deux étrangers cumulaient une prime de plus de 10 millions de berry et que l’homme à la pèle pourrait à lui seul balayer l’ensemble de son équipe.

Heureusement, Shadow n’était pas inconscient au point d’ignorer cette possibilité. Bien que rares, lors de telles situation, le meilleur moyen de venir à bout de la menace était paradoxalement d’avertir indirectement la marine. Effectivement, la protection des populations étant la tâche première des marins, il semble ordinaire pour la révolution de faire appel à cette force pour éviter de futiles sacrifices. Cependant, il existe certaines zones ou les forces de l’ordre décident de ne pas sévir volontairement, il s’agit d’endroits naturellement malfamés, ou la seule solution pour s’y débarrasser du crime serait d’entièrement les raser. Grey Terminal est notamment un de ces endroits, et ce depuis plusieurs siècles.

Comme par hasard, il s’agissait de la destination des fameux outsiders. Et malgré le fait que le lieu soit sacrément mal fréquenté, des personnes parfaitement innocentes y résidaient encore par manque de moyens.
En ce qui concerne cette catégorie d’habitants, il allait sans dire que leur protection n’était assurée que par les révolutionnaires puisque la marine a quasiment pas de contrôle sur cet énorme dépotoir qu’ils croient inhabité. Le soldat de la révolution continuait donc sa poursuite, prêt à passer à l’action en cas de grabuge.


Dernière édition par Shadow le Jeu 12 Mai 2022 - 11:11, édité 1 fois

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    Que la chasse commence



    Deux hommes naviguent sur la mer de l’Est, et le temps est radieux. Le bateau de pêche des deux chasseurs de primes s’approche de plus en plus de l’île de Dawn, et aussi de leur objectif. Hunter et Cerotis profite du voyage, aucun d’eux ne pense à la défaite qu’ils pourraient subir. Non, ce n’est pas leur genre. Eux, ils vivent au jour le jour. Ils savent très bien qu’ils peuvent mourir dans la seconde, la vie est éphémère lorsqu’on est un chasseur.

    Sur le bateau, Hunter est assis près du bord. Tandis que Cerotis lance une balle dans les airs, et une fois revenue dans sa paume, il recommence. Le balafré regarde les poissons qui nagent près de l’embarcation, et comme à son habitude, aucune expression hormis celle de l’indifférence n’arbore son visage. Cerotis est excité par la finalité de ce voyage, il veut se défouler.

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    — J’ai les poings qui me démangent.

    Le Mono est vêtu de son armure de combat, tout comme son compagnon.

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    — Retiens-toi encore quelques minutes. Après ça, nous pourrons faire couler le sang.

    Les deux chasseurs sont réputés pour être de vrais barbares, mais leur barbarie ne leur a jamais causé de souci auprès de la loi, car ils travaillent pour elle. Hunter et Cerotis pourraient fort bien utiliser leurs compétences pour des particuliers qui ne se soucient guère de la loi, mais ce n’est pas leur genre. Si Hunter et le Mono se permettent de faire preuve d’autant de violence dans leurs affaires, c’est parce qu’ils savent que c’est légal.

    Nos deux barbares voyagent depuis une journée entière, et leur route va bientôt prendre fin dans quelques minutes. Les deux guerriers consultent les avis de recherches des deux malfrats qu’ils doivent trouver, puis tuer. Oui, l’amnistie ne fait pas partie de leur contrat. Ceux que l’on surnomme « Bonebreaker » et le « Destrier » se préparent mentalement avant le début des hostilités. Ils savent qu’un accident est très vite arrivé, et c’est pour ça qu’ils veulent être au top pour l’éviter.

    — Dis-moi, Hunter. Pourquoi tu chasses la confrérie Blade Brothers ? Sans déconner, tu pourrais te faire un bon paquet de fric sans croiser ces malades.

    Hunter regarde le « Destrier ».

    — C’est pour m’amuser, j’ai besoin de tuer des adversaires plus puissants que moi. En plus, leur prime est alléchante.

    Le Mono se met à rire.

    — T’as raison, c’est suffisant.

    Les deux chasseurs se comprennent. Tous deux viennent d’une famille de chasseur de primes, et tous deux ont été élevés comme des guerriers. Ce n’est pas étonnant qu’à leur âge qu’ils soient obsédés par l’argent, mais aussi par les adversaires de valeur. Leur éducation a été dure, mais efficace. Les deux guerriers atteignent enfin les côtes du village de Fushia, et ils descendent de leur embarcation sans dire un mort aux paysans qui les regardent.

    Les chasseurs marchent côte à côte, les villageois ne sont pas rassurés. Ils se cachent, et certains sont prêts à se battre. Ce n’est pas étonnant quand on sait ce qui est arrivé à Fushia ces dernières années : pillage de bandit, attaque de géant, règlement de compte entre révolutionnaire et mafieux. Et je ne fais que citer Fushia. Grey Terminal, c’est autre chose.

    Nos deux traqueurs traversent le village sans peine. Leur destination est Grey Terminal, c’est là-bas qu’ils doivent retrouver leurs proies. Sur le chemin, nos deux comparses font un résumé de la situation et du plan, tout ça pour être sûr de ne rien oublier. Hunter sort l’avis de recherche d’un certain Vetus, et le Mono prend celle de son compagnon de toujours, le fameux Fallax.

    — Ce Vetus est un membre de la confrérie, l’autre n’est que son subordonné. D’après notre informateur, celui qui est surnommé « L’ancien » utiliserait une pelle tranchante. Il serait plus redoutable que nos précédents adversaires, nous devons faire preuve de méfiance. Il a une grande réputation dans la région, il vaut 10 000 000 de Berry.

    — Reçu. Le fameux Fallax, ce type est surnommé le « Fourbe », on se demande pourquoi. Sa prime est dérisoire comparé à celle de son boss, 900 000 Berry, qu’est-ce que tu veux faire avec ça ? Hormis cette prime merdique, notre informateur nous demande de nous méfier de ce gars. D’après lui, ce serait une sorte de sniper qui utilise des armes non conventionnelles.

    Hunter hoche la tête. Les deux guerriers arrivent bien vite à Grey Terminer après une heure de marche. Une fois dans ce dépotoir sans nom, ils essayent de se mêler à la foule. Cerotis demande aux civils s’ils n’auraient pas aperçu leurs cibles, tout en leur faisant une description de celles-ci. Hunter reste dans le coin, tout en ayant les bras croisés. Il regarde autour de lui, ce n’est pas la personne sociable du duo. Les pisteurs ne sont pas assez idiots pour montrer les avis de recherches, car les criminels peuvent avoir un allié dissimulé parmi le peuple.

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    Alors que Shadow poursuivait les intrus qui avaient fait irruption à Grey Terminal, ces derniers finirent par s’arrêter en face d’une demeure délabrée. Les trous qui y longeaient les murs laissaient paraitre trois individus, visiblement effrayés par la présence des deux missionnaires. Ces derniers se cachant dans leur pseudo maison espérant ne pas être victime du courroux des deux brutes.

    Hélas pour eux il en fut rien. Se saisissant de son imposante pèle, Vetus planta son arme dans la cabane en bois, et usant d’une force monstrueuse, il vint littéralement la déraciner. Dévoilant ainsi les 3 personnes. Tirant l’un des trois par le col, il vint le rapprocher de lui tel un insecte.

    " Dis-moi microbe. On cherche John La Gâchette. On sait d’source sur qu’il est dans le coin, t’aurais pas entendu parler de lui par hasard ? "

    Tremblant de peur, l’homme fébrile, jetant un coup d’œil à ses deux collègues, d’une voix hésitante répondra.

    " S..s..si on…on entends parfois parler de lui par ici. Ne me faites pas de mal !  Je n’ai rien à voir avec lui ! "

    Dévoilant une expression peu satisfaite, le malfrat semblait pas du tout convaincu par la réponse qu’il venait de recevoir.

    " Développe imbécile ! Tu crois que c’que tu viens de m’dire m’est d’une grande utilité. J’TE PREVIENS, T’AS INTERET A ETRE CLAIR CETTE FOIS CI ! "

    La colère de Vetus tétanisa la victime qui en devint pâle.

    " Je n’en sais rien, absolument rien ! Je vis ici, mais je travail au niveau de la haute ville au compte d’un noble autant que- "

    " J’en ai strictement rien à faire de ta vie. Tu m’es plus d’aucune utilité. "

    Levant sa pèle bien haut, le tyran vint balancer l’homme en l’air avant de le trancher en deux comme un vulgaire morceau de viande. Spectateurs d’une telle scène, les deux autres individus tentèrent de prendre la fuite, quand soudain, Fallax entra en action, lançant une flèche en direction d’un deux couards. Le projectile vint se planter dans le mollet de la cible, celle-ci s’effondra dès lors.

    L’assassin ne s’arrêta pas là, s’élançant à la poursuite du seul survivant, il le rattrapera sans encombre, avant de planter ses griffes dans le dos de sa victime qui s’arrêtera net sous l’effet de la douleur.

    " Épargnez-moi, je vous en supplie. Je pourrais être votre esc- "

    Il n’avait pas fini sa phrase. Il n’avait pas pu finir, la pèle de Vetus arriva en tournoyant tel un boumerang, séparant le crâne du gueux de son corps.

    " Mince, c’était amusant. Pourquoi tu aime tout le temps gâcher les bons moments. "

    Gardant un air sérieux, Vetus rétorquera à son collègue avant de prendre la route.

    - On n’a pas le temps pour ces conneries. Cherchons encore, il est probablement terré quelque part.

    Enveloppée par les ténèbres d’une colline d’ordures. Shadow assista à la scène. Ce qui s’avéra très pratique. Ca lui a permit d’analyser le niveau de ses adversaires, ainsi que de savoir quel était leur objectifs. Et la conclusion était sans appel. Pour l’heure, il lui était impossible de gérer les deux cas simultanément.

    Réfléchissant aux différentes options qui lui étaient disponibles. Le révolutionnaire envisagea plusieurs solutions. Contacter la marine,  le problème étant qu’il est probable qu’ils refusent d’aider des gens qu’ils ont à maintes reprises tentés d’éradiquer. Engager des mercenaires, utiles, mais peu fiables, sans prendre en compte le fait que la révolution a peu de moyens à confier pour de telles situations. Contacter ses supérieurs, une des solutions les plus efficaces. Mais déranger les éléments majeurs de la révolution pour deux petites frappes serait vraiment un gâchis.

    Mais alors qu’il cogitait à propos d’un moyen rapide et efficace pour terrasser les deux criminels. Son den den mushi vint sonner. Décrochant l’appareil, Shadow vint recevoir de juteuses informations.

    " On a repéré deux autres inconnus. Les ayant observés, on sait exactement pourquoi ils sont sur place. Ce sont des chasseurs de prime et la description que tu nous as donnée des deux suspects que tu as pris en filature correspond exactement aux gens qu’ils recherchent. "

    " Parfait. Nous avons notre solution. Dirigez-les vers moi. A56 – C87 de la carte de Grey Terminal. "

    " C’est  d’accord. "

    Dès lors, le groupe de révolutionnaires proposera à Hunter et son acolyte de le mener vers leur cible. Le chef demandera au duo de le suivre.

    Du côté de Hunter:

    Pendant ce temps. L’ombre se montrera au grand au jour faisant face aux deux destructeurs.

    " Vous cherchez John la Gâchette si je ne m’abuse. Suivez-moi. Le chef vous attend. "

    Voyant Shadow, Vetus et Fallax se mettront en position pour s’occuper de lui. Mais ce qui leur dit les intéressa immédiatement.

    " Ah voilà ! Il finit par se montrer. Il n’est pas aussi lâche qu’on le prétend finalement. On va t’suivre, t’as pas intérêt à nous faire perdre du temps. Si j’soupçonne que t’essaye de gagner du temps, j’te coupe en deux capeesh ?"

    Acquissent, le soldat de la révolutionnaire marchera silencieusement envers les coordonnées qu’il a indiqué à ses collègues, la lanterne suspendue à sa main gauche éclairant sinistrement le chemin qu'il empruntait. Grâce aux deux outsiders, il allait peut être même pas être obligé de prendre part au combat.

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      Les proies



      Les deux chasseurs sont abordés par un homme, ce dernier se présente comme étant un civil parmi tant d’autres. Le « civil » fait un discourt aux deux pisteurs, cet homme implore l’aide des chasseurs de primes. Hunter et Cerotis veulent bien suivre ce type, et c’est parti. L’homme conduit les deux étrangers plus profondément dans Grey Terminal. Hunter regard autour de lui, tout comme le Mono.

      Les deux traqueurs se méfient, il ne serait pas impossible qu’il s’agisse d’une embuscade. Après avoir marché une trentaine de minutes, les deux chasseurs arrivent à l’endroit prévu. Le« civil » demande aux gars d’attendre quelques minutes, afin que le piège qui va se refermer sur les deux criminels se mette en place. Hunter se pose sur un tas d’ordures, et il croise les bras tout en fermant les yeux.

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      L’extrémité de la lance du mercenaire est visible tout comme son manche. De son côté, le Mono fait la discute avec le soi-disant « civil ».

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      — J’espère que ce n’est pas un piège, sinon, je vous éclate. Compris ?

      Le révolutionnaire écarquille légèrement les yeux.

      — Ne vous inquiétez pas, nous avons autant intérêt que vous à voir disparaître ces ordures. Vous pouvez me faire confiance, et s’il le faut, je vous donnerai un coup de main !

      Cerotis affiche un sourire hautain, et Hunter jette un léger regard vers son camarade.

      — Hihihi. Tu ne ferais que nous gêner, vieil homme. Si tu restes dans nos pattes, tu finiras par te faire tuer.

      Hunter regarde ailleurs, mais il pense comme son associé. Après une bonne dizaine de minutes d’attente, les deux chasseurs de primes aperçoivent au loin leurs cibles. Le Mono sourit, puis il s’entrechoque les poings. Hunter décroise les bras, tout en restant stoïque. Le balafré se lève, et il observe les deux criminels. Le balafré constate qu’il s’agit bien de Vetus et de Fallax.

      Les deux criminels marche à côté de Shadow, « l’ancien » reste impassible. Tandis que « le fourbe » envisage déjà mille et une façons de tuer leur guide une fois que celui-ci aura accompli sa mission. Vetus se méfie, il est tout de même dans un endroit désert. Le membre de la confrérie Blade Brothers fronce les sourcils, et au premier geste suspect, il éventrera leur guide. Hunter et le Mono observent les trois hommes du haut d'un tas d'ordures.

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      À chacun son combat



      Hunter et Cerotis regardent leurs adversaires de haut, ces derniers lève la tête pour voir qui les observe. Vetus n’est pas content, il est tombé dans un traquenard. Fallax serre les dents, et fronce les sourcils. Du haut de sa montagne d’ordure, le Mono frappe sa paume gauche avec son poing droit tout en souriant. Hunter ne dit rien, il se contente de regarder Vetus. Le vieux fait de même, son visage est impassible.

      Une légère brise souffle à Grey Terminal. Un silence de cimetière s’installe, seules les respirations des quatre adversaires sont audibles. Les deux révolutionnaires décident de ne pas intervenir, puis ils partent loin d’ici. Vetus agrippe le manche de sa pelle avec fermeté, tout en continuant de regarder Hunter. Ce dernier ne fait rien pour l’empêcher de s’armer. Fallax observe le visage du Mono, ce dernier est rempli d’impatience.

      — Ooooooookay.

      Le Sniper agrippe rapidement son arme qui est dans son dos, mais Cerotis ne le laisse pas faire. Il se propulse avec fulgurance sur son ennemi, celui-ci n’a pas le temps de saisir son arme. Le chasseur de primes lui envoie un coup de pied circulaire, le criminel recule de quelques pas. Cerotis le pourchasse en lui donnant des coups de poing, le tireur exécute une multitude de sauts arrière pour ne pas prendre les coups.

      Vetus ne quitte pas du regard celui que l’on surnomme « Bone Breaker », et le voilà équipé de son arme. Hunter fait de même, il dégaine lentement sa lance de son étui dorsal. Les deux hommes regardent l’arme de l’autre, « Bone Breaker » examine la pelle. Celle-ci est tout à fait banale, hormis son extrémité qui est parfaitement sphérique, mais néanmoins tranchante.

      Celui que l’on surnomme « L’ancien » examine la lance de son ennemi, celle-ci est semblable à n’importe quelle autre lance, en apparence en tout cas. Vetus est aussi bavard que Hunter, celui-ci saute de sa montagne d’ordures. Lorsqu’il atterrit en bas, il reste debout, ses genoux fléchissent légèrement sous l’impact. Hunter cours vers son adversaire, tout en brandissant sa lance devant lui.

      Le chasseur envoie un coup d’estoc, mais « L’ancien » esquive le coup direct en s’écartant sur le côté gauche. En même temps, avec sa main droite, il dévie le manche de la lance avec celui de sa pelle. Vetus décoche un crochet du gauche dans les côtes du chasseur, celui-ci encaisse le coup sans broncher. Il a mal, mais il ne doit pas le montrer. Hunter envoie un coup de masse avec son poing gauche dans le front du vieux.

      Ce dernier l’encaisse, chacun à délibérément choisi de se prendre le coup de l’autre. Pourquoi ? Tout ça pour tester la force de leur adversaire, maintenant ils savent à quoi s’en tenir. Hunter et Vetus recule simultanément, puis ils remettent ça. Vetus et Hunter s’échangent des coups, seule l’extrémité de la lance du chasseur de primes n’est pas encore utilisée.

      Le « Bone Breaker » ne fait que parer les coups de la redoutable pelle avec le manche de son arme, le chasseur de primes recule de plus en plus à mesure que le mercenaire prend du terrain. Malgré le fait que Vetus a l’avantage, il ne prend pas la grosse tête. Il reste sûr de lui, cet homme ne veut pas flancher. Sa longue expérience du combat est un avantage, il sait qu’un comportement trop téméraire conduit bien trop souvent à la mort.

      Le pisteur reprend du terrain, il frappe violemment son adversaire avec le manche de sa lance. Vetus transpire, il n’a plus l’habitude de se battre aussi farouchement. Il a du mal à parer, mais aussi à se mouvoir convenablement. Après tout, il n’a plus vingt ans. Mais même à soixante-six ans, il continu de se battre comme un fauve. Hunter n’est pas non plus tout jeune, mais il a l’avantage de la jeunesse sur son ennemi.

      Les redoutables coups de Hunter font légèrement chanceler le vieux, celui-ci trébuche en s’emmêlant les pieds. Hunter en profite pour faire tournoyer sa lance au-dessus de lui, puis il frappe le torse de Vetus avec l’extrémité. Le sang gicle, mais ce n’est pas tout. Une détonation brûle le torse de « L’ancien » en plus de le projeter sur quelques mètres. Hunter se tient prêt à recevoir son adversaire, car il est évident qu’il en faudra plus pour en venir à bout.

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      Les affrontements continuent




      Pendant que Hunter affronte Vetus, leurs deux compagnons poursuivent leur combat un peu plus loin. Fallax esquive de fulgurants coups de poing envoyer à son encontre, ce Sniper n’est pas du tout un adepte du combat au corps-à-corps. Le Mono s’amuse à frapper le corps du criminel, celui-ci se meut du mieux qu’il peut pour éviter de se prendre un coup.

      Il recule de plus en plus dans cet amas d’ordures qu’est Grey Terminal. Cerotis affiche un sourire hautain, et faire courir son adversaire l’amuse. Fallax n’aime pas du tout ça, ce qui le fait grimacer. Il se prend un enchaînement de quatre coups de poing dans le visage à la suite.

      Fallax recule de plus en plus, puis il trébuche sur un tas d’ordures. Le chasseur de primes s’avance vers sa cible qui git au sol, tout en s’entrechoquant ses poings l’un contre l’autre. Fallax refuse de se faire avoir comme un débutant, il refuse de se faire tuer.

       Non, tu ne m’auras pas !

      Le Sniper exécute un roulé-boulé arrière, et comme il est dans une descente, le tireur d’élite s’écrase contre une pile de vieilles chaussettes trouées. Le Mono hausse un sourcil en voyant ce redoutable criminel au milieu des ordures, c’est ce qui le fait rire. Cerotis se moque de son adversaire, ce dernier sort son arme secrète de son étui dorsal.

       Va crever, connard !

      Fallax tient en main un énorme fusil à air comprimé, c’est grâce à cette arme que le Sniper a pu vaincre tous ses adversaires. Le criminel tire une sommation, Cerotis saute sur le flanc gauche pour éviter la rafale de vent, cette dernière explose une pile de vieux clous rouillés. Le Mono constate les dégâts en regardant brièvement derrière lui, il ne doit pas quitter l’ennemi des yeux.

       Fiiiioooouuuu, il est lourdement armé !

      Fallax charge son arme, et il continue de tirer sur le chasseur. Le combat vient de prendre une autre tournure, ce n’est plus Cerotis qui chasse Fallax, mais Fallax qui chasse Cerotis. Le chasseur utilise sa vitesse d’équidé pour être plus rapide que les tirs, les jambes du Mono se transforment en patte de cheval.

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      Le Destrier



      Le tir de Fallax est redoutable, le « Destrier » est impressionné par un tel tir. Fallax recharge son arme, puis il remet ça. Le chasseur esquive de justesse les boulets de canon à air comprimé. Le guerrier est mis en fuite par ce lâche, ce fuyard qui se cache derrière une arme au lieu de se battre à main nu. Cerotis ne fait plus que se mouvoir, il refuse de se faire toucher par un tir. Mais le soucie lorsqu’on se bat dans une décharge publique, c’est qu’on peut facilement se prendre les pieds dans des débris. Le traqueur trébuche contre une barre de fer qui sort d’un amas d’ordures, le voilà sans défense.

      — Fait chi…

      Un tir est tiré, l’air comprimé percute violemment le torse du pisteur. Son armure est en miette, et le voilà qui crache du sang. Son corps s’écrase plusieurs mètres plus loin dans une montagne de couche sale, le Mono halète. Il est étonné de constater qu’il est encore vivant, il a du mal à s’en remettre, son visage est couvert de sang qu’il a préalablement craché. Fallax se met à rire comme pas possible, il a eu la peur de sa vie. Il hurle à son compagnon qu’il vient de refroidir l’autre salopard, il en soulager.

      — Voilà ce qui arrive quand on sous-estime le grand Fallax, il ne fallait pas me prendre pour un con ! Tu sais comment on m’appelle, le dieu des snipers, et tu croyais pouvoir refroidir le dieu des snipers ?!

      Cerotis l’écoute déblatéré, ce qui le pousse à se relever, à combattre. Il se redresse, mais il entend un os craqué dans sa poitrine, sûrement une côte. Le Mono a plusieurs côtes brisées, en plus d’avoir un immense hématome à la poitrine. Il se lève, ses jambes sont tremblantes. Il a la tête qui tourne, mais il doit continuer. Le Mono doit agir, et au plus vite. Le chasseur serre les poings, il fronce les sourcils. Fallax voit son ennemi qui se tient debout, le sniper panique.

      — Il est encore vivant ?!

      Il charge aussitôt son fusil, ses mains tremblantes n’aident pas à viser correctement. Cerotis se transforme en forme hybride d’homme-cheval, et le voilà qu’il charge vers son adversaire. Sa vitesse est fulgurante, il traverse la moitié du chemin qui le sépare de Fallax rapidement. Le « Destrier » esquive, il se meut dans tous les sens. Le tireur n’arrive pas à viser correctement l’animal, le « Fourbe » se remet très vite sur pied. Il grimace, il tente un tir. Celui-ci n’atteint pas sa cible, tout comme les trois autres tirs manqués.

      Cerotis arrive devant son adversaire, l’apparence animale de l’ennemi effraie Fallax. Ce dernier se prend un violent coup de sabot dans le visage, ses dents et son nez sont brisés. Le sniper est projeté sur quelques mètres, il se redresse tout de suite, et cherche son fusil à proximité. Mais il n’a pas le temps de l’attraper, car Cerotis ne le lâche pas. Il saute dans les airs en utilisant sa force d’équidé, puis il étend sa jambe droite devant lui. Le Mono frappe le ventre de son adversaire du moment, ce dernier se met à pousser un énorme gris aigu avant de perdre connaissance. Le chasseur retrouve sa forme humaine, puis il retire son armure.

      — Elle est morte, tout comme mon adversaire.

      Le Mono titube vers Hunter, mais pas pour lui prêter main forte, juste pour regarder son combat. Il gravit une immense montagne d’ordures, son torse lui fait mal. Après avoir escaladé avec le peu de force qu’il lui reste, le « Destrier » a une vue plongeante sur le combat de Hunter. Il regarde Vetus se prendre un coup de lance dans le torse, et une détonation survient.

      Le vieil homme est surpris par cette attaque, personne n’aurait pu prévoir une telle chose. C’est ce qui a étonné le Mono, celui-ci n’a jamais vu une chose pareil, c’est la première fois qu’il voit son partenaire trancher une cible avec sa lance. Hunter regarde son adversaire tombé au sol, ce dernier halète, il a mal au torse. Mais cela ne l’empêche pas de se rebiffer, hors de question pour « L’ancien » de tomber pour si peu, il compte bien prendre sa revanche.

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      Bonebreaker




      Hunter regarde le vieux se relever, ce dernier n’a pas l’intention de se laisser tuer. Merde, c’est un être humain après tout, pourquoi devrait-il mourir parce qu’un homme en a décidé autrement. Hunter prend la décision de prendre la vie de ses adversaires, mais quelle décision prennent les futures victimes ? Celle de mourir, de se résigner à disparaître en laissant son passé, son présent, et son futur derrière elle ? La plupart le font lorsqu’elles sont au dos du mur, d’autres demandent grâce à Hunter. Le chasseur ne connait-il pas de pitié ? Bien sûr que non, Hunter n’est pas payé pour émotionné, il est payé pour tuer.

      Ce chasseur de primes n’est pas bien vu dans le milieu de la traque, comme il ne fait pas partit du Baroque Works, il leur rafle la mise. Hunter pense que le Baroque Works n’est qu’un ramassis de faiblards qui doivent compter les uns sur les autres pour espérer survivre en mer, l’adage de « l’union fait la force. » n’a jamais été aussi véridique pour cette organisation. Mais Hunter n’aime pas ça, il a reçu une éducation inhumaine. Il vient d’un illustre clan de chasseurs de primes, dans le passé, son ancêtre a croisé le fer avec Barbe Blanche. Hunter descend de ce genre de personnage, des personnes qui se marient entre eux, des personnes qui fondent un foyer non par amour, mais par intérêts. Dès son plus jeune âge, le balafré a dû se battre pour survivre. Combien de temps a-t-il passé dans des forêts hostiles de Grand Line ? Un mois, six mois ? Peut-être. L’entraînement de son paternel est sans égal, après six mois à survivre dans une forêt hostile, le jeune Hunter est devenu un homme à douze ans.

      — J’ai compris une chose lorsque je mangeais des racines dans la forêt, on ne peut compter que sur sa force. La force des autres n’est qu’un soutien, et ce n’est pas un soutien qui te rendra plus fort !

      Vetus fronce les sourcils, puis il crache par terre. Son torse est calciné, tandis que la plaie qu’il a au torse saigne abondamment.  

      — Pourquoi me chasses-tu ? Attends, je te connais. Tu es le chasseur de primes qui chassent mes semblables. Maintenant, je comprends tout.

      — Rends-toi, même si je sais que tu ne le feras pas.

      — Cela doit vous décevoir, mais c’était prévisible, je ne me rends pas.

      Hunter regarde la plaie qui arrose le sol, puis il sourit.

      — Héhéhé… Tu sais combien de membres de ta confrérie j’ai tués ? Trois, le premier c’était Crocodingo, un expert en dépeçage, et il ne faisait pas que dans l’animal. Le deuxième, c’était son frère, il avait entendu parler de moi. Il m’a retrouvé à Orange Town, il a pensé pouvoir me tuer, et il a bien failli réussir. Edward Stain, il est mort en tombant d’un toit en essayant d’éviter un cercle de poubelle que je lui ai lancé. Le dernier c’était Trucculentus, une sacrée plaie. J’ai eu du mal à le tuer, mais lorsque l’occasion s’est présenté, je lui est brisé chacun de ses os.

      Vetus commence à comprendre.

      — Tu ne laisses jamais tes proies en vie ? Les hommes et les femmes que tu pourchasses, elles sont toutes mortes. C’est ça, tu prends la vie d’autrui parce que tu penses en avoir le droit ?

      — Sache une chose, je ne m’attaque jamais à des innocents. Ceux que je tue, ils méritent de mourir.

      Vetus s’énerve.

      — Mais putain, tu es qui pour décider de ça, qui te donne le droit de…

      Hunter lève son index droit, ce qui interrompt Vetus.

      — Le gouvernement mondial.

      Le vieux criminel s’énerve, sa plaie au ventre empire, mais le vieux prend sur lui pour ne pas montrer qu’il souffre.

      — Je vais mourir, je ne suis pas idiot. Mais crois-moi, petit enfoiré, que je ne vais pas mourir tout seul !

      — Si, tu mourras comme tu as vécu, seul.

      Le vieux fonce sur Hunter, il est assez rapide. Il lance sa pelle très haut dans les airs, Hunter est surpris, sa première réaction est de suivre des yeux l’objet. Vetus envoie un direct du droit dans le plexus solaire, l’armure du traqueur ne tient pas, et un os craque dans la poitrine du pisteur. La marque du poing de « L’ancien » est gravée dans le fer du plastron, le chasseur crache du sang. Vetus envoie un crochet du gauche dans les côtes de son adversaire, puis un coup de genou sauté dans le rein gauche, suivis par un violent uppercut dans le menton. Hunter crache du sang, mais pas un filet, une grosse flaque de sang qui asperge l’intérieur de son casque. L’enchaînement n’est pas déterminé, le corps du chasseur décolle légèrement du sol, mais « L’ancien » agrippe ses deux mains sur les épaules de l’adversaire. Il tire le lancier vers lui, et envoie un coup de genou sauté dans le plexus solaire. L’impact est violent, mais le corps de Hunter ne bouge pas, car il est maintenu par les mains du criminel.

      — Va faire un petit tour !

      Il agrippe le bras gauche de Hunter avec ses deux mains, et il fait tournoyer le chasseur quatre fois sur lui-même avant de l’envoyer s’écraser contre un tas de vieux tuyaux rouillé. Le vieux halète, il a un visage fatigué, désormais, des cernes ornent ses yeux. Il refuse d’être vu ainsi, alors il se redresse et gonfle son torse. Cerotis qui assiste au combat est choqué, même si Hunter est son associé, ça ne veut pas dire qu’il va l’aider. Vetus regarde dans la direction du Mono, et le menace.

       Qu’as-tu fait de Fallax ?

      Cerotis se met debout, il est encore plus amoché que Vetus.

      — Ton pote avec son fusil ?  Je l’ai tué, et sans difficulté. Alors si tu veux subir le même sort, approche, papi ! Dit-il en adoptant une garde de boxeur.

      Vetus marche vers le chasseur, il est énervé. Cerotis n’a pas l’impression de voir un mourant, mais un lion qui est prêt à se jeter sur sa proie.

      — Tu veux te battre, tu crois que tu me fais peur ?!

      — Je vais te tuer pour avoir tué mon ami, vous êtes des monstres dont la tâche m’incombe de vous supprimer.

      Cerotis flippe, il a peur. Cet homme a rétamé Hunter, et après un combat aussi violent qu’impressionnant, il est toujours en état de se battre.

       Putain, merde. Dans mon état, je ne peux rien faire. Mais même en pleine forme, je me ferai bouffer par lui. Murmure-t-il à voix basse.

      Mais une voix interrompt le vieux, celui-ci se retourne.

      — Tu es encore vivant, qu’elle manque de chance.

      Hunter est mal en point, il boite, et son corps est couvert de plaie. Son armure est cabossée, sans parler de ses blessures internes. Le chasseur retire son casque, il le jette par terre. Il retire le plastron de son armure, il ne lui reste que ses protège-bras et protège-jambe.

      — Tu n’as pas la force nécessaire pour me tuer, et tu ne l’auras jamais, parce que tu vas périr aujourd’hui !

      — Je vais vous le faire regretter !

      — Cerotis, tu l’as fait souffrir son larbin ?

      Vetus regarde le Mono, celui-ci affiche un air arrogant.

      — Bien sûr, et à la fin, il a crié comme une petite fille.

      Vetus explose de rage, mais il ne sait pas contre qui la diriger.

      — Tu as eu raison, les chiens dans son genre ne méritent que ça !

      C’en est trop, le vieux fonce sur Hunter pour le tuer. Le plan a marché, Hunter l’a provoqué. Le chasseur lève la paume droite, puis un énorme flash apparait. Cerotis et Vetus n’y voient plus rien, Hunter lève son poignet gauche, et il laisse un jet de flamme recouvrir le corps du criminel grâce à son lance-flamme portatif. Ce dernier est aveugle, il ne comprend pas, son corps brûle. Il se débat dans tous les sens, mais après avoir perdu autant d’énergie et de sang, il tombe facilement à genou. Son corps fini calciner alors qu’il est encore vivant, Hunter s’avance vers le criminel, après avoir récupéré sa lance. Le chasseur regarde Vetus dans les yeux, l’autre fait de même.

      — Tes camarades suivront.

      Hunter tranche la tête de Vetus, cette dernière est encore reconnaissable, laissant le corps flambé. Les deux chasseurs viennent d’éliminer deux menaces de plus, Cerotis et Hunter sont blessés comme pas possibles. Ils tiennent à peine debout, mais les soldats de la Révolution font leur entrée, ils félicitent Hunter et Cerotis. Les deux traqueurs sont conduits jusqu’à la clinique de Fushia pour y être soignés, et les corps des criminels sont récupérés par les soldats de la marine après avoir reçu un message de la part de Hunter qui indiquait qu’il avait les corps de Fallax alias « Le fourbe » et de Vetus surnommé « L’ancien ».

      Codage par Libella sur Graphiorum
      • https://www.onepiece-requiem.net/t23272-fiche-du-chasseur
      • https://www.onepiece-requiem.net/t23270-the-hunter