Jaya, l’ancienne catin des mers de Grand Line. Son passé avec la piraterie ne lui fait pas honneur, cette île était un nid à criminels durant de très longues années, jusqu’à ce qu’un équipage Marine décide de procéder à un grand ménage. Un gros projet de rénovation de fond en comble, en dépoussiérant bien le moindre recoin. En résulte une terre purgée du mal, en rénovation, bénéficiant d’une nouvelle, une seconde peau. Et cela fait du bien de pouvoir se balader dans les rues sans craindre de se faire détrousser ou frapper par une bande de pirates complètement saouls. Krum n’aurait jamais pensé ça possible un jour, mais on peut désormais s’aventurer sur Jaya sans craindre pour sa vie. Du moins, plus que nécessaire.
Ce qui compte désormais ici n’est plus la capacité d’un homme à en éviscérer un autre, mais ses compétences à travailler le bois, à frapper le métal ou s’occuper du bétail. Les natifs ont saisi leur chance et se sont offert un endroit sécurisé, sécurisant, où femmes et enfants peuvent espérer grandir et s’épanouir avec la joie au ventre et non la peur qui tiraille les tripes. Si vous êtes honnête, alors de bonnes choses vous arriveront, vous seront proposées.
Le Brisedestin a un côté un peu égoïste, du mal à lâcher son pognon et une tronche plus intimidante que rassurante, mais il a un bon fond. Un très bon fond. Cigare vissée dans le coin de ses lèvres, lunettes à verres teintés sur les yeux malgré les faibles jeux de lumière qui éclairent au minimum les lieux, il attend. Il attend que ce gars, ce tavernier qui lui sert sa grosse chope de rhum en la claquant sur le bois de la table ovale, s’assied une dizaine de secondes pour discuter un peu.
Un échange furtif, en réalité seul le barman cause. Mister Honey Badger écoute, attentif. La question a été posée tantôt, pendant qu’il venait passer commande au comptoir. On lui donne des noms, ainsi que l’équipage de pirates à qui ils appartiennent. Une somme approximative et surtout, le nom et la localisation de la personne à approcher pour espérer mettre la main sur le pactole. Il repart aussitôt, les clients l’attendent. Personne ici ne fait attention à ce numéro qu’il répète plusieurs fois dans la journée, les habitués connaissant la réputation de l’Obscur Troquet. La taverne d’informations sous la protection du Corsaire Wrath, seul son nom suffit à assurer la sérénité des locaux.
Amanda Law. Le balafré proche de la quarantaine porte sa choppe à ses lèvres pour en boire deux bonnes gorgées. C’est elle qu’il vise, c’est elle le petit mouton sans défense dans le troupeau de prédateurs qu’incarnent le Little China Crew. Si il y en a une qui doit servir d’appât, c’est elle. Les autres sont de gros morceaux, à la régulière en combat singulier, l’ancien soldat de l’armée Alabastienne le sait, il n’a que peu de chance. Il faut la jouer plus fine, inverser le déséquilibre, mettre tous les atouts dans sa manche et abattre ses cartes au bon moment. Pour cela, il lui faut capturer cette Amanda Law.
C’est en dégustant son rhum et son cigare qu’il met au point sa stratégie.
Lorsque les deux sont achevés, il se lève et quitte les lieux, silencieux.
Direction l’emplacement supposé que Law fréquente régulièrement depuis que l’équipage est sur Jaya.
Elle se croit à l’abri, sans doute est-elle trop naïve pour s’imaginer que personne n’osera s’en prendre à elle, ou que personne n’a remarqué qui elle est et avec qui il est connu qu’elle traîne. Pour tout dire, Krum n’a aucune idée de qui est cette femme, mais le Mandarin, son Capitaine, est autrement plus célèbre chez les Chasseurs de Primes. L’organisation lui a refilé le tuyau, le Baroque Works aime donner un coup de pouce à ses poulains dans l’accomplissement de leur travail. Des rumeurs indiquaient la présence du Little China Crew sur Jaya, libre à chacun ensuite d’aller vérifier la véracité de la chose, au péril de sa vie.
Une aubaine pour le Copper désespérément à la recherche de sacs de berrys à empiler, incroyablement risquée certes, mais une aubaine à ne pas rater.
En observation, il guette le moment propice. Il zieute depuis le coin sombre de sa ruelle, la vue sur la boutique de fringues dans laquelle Law fait un arrêt dans la journée. Quand elle pointera le bout de son nez, il lui tombera dessus.
Ce qui compte désormais ici n’est plus la capacité d’un homme à en éviscérer un autre, mais ses compétences à travailler le bois, à frapper le métal ou s’occuper du bétail. Les natifs ont saisi leur chance et se sont offert un endroit sécurisé, sécurisant, où femmes et enfants peuvent espérer grandir et s’épanouir avec la joie au ventre et non la peur qui tiraille les tripes. Si vous êtes honnête, alors de bonnes choses vous arriveront, vous seront proposées.
Le Brisedestin a un côté un peu égoïste, du mal à lâcher son pognon et une tronche plus intimidante que rassurante, mais il a un bon fond. Un très bon fond. Cigare vissée dans le coin de ses lèvres, lunettes à verres teintés sur les yeux malgré les faibles jeux de lumière qui éclairent au minimum les lieux, il attend. Il attend que ce gars, ce tavernier qui lui sert sa grosse chope de rhum en la claquant sur le bois de la table ovale, s’assied une dizaine de secondes pour discuter un peu.
Un échange furtif, en réalité seul le barman cause. Mister Honey Badger écoute, attentif. La question a été posée tantôt, pendant qu’il venait passer commande au comptoir. On lui donne des noms, ainsi que l’équipage de pirates à qui ils appartiennent. Une somme approximative et surtout, le nom et la localisation de la personne à approcher pour espérer mettre la main sur le pactole. Il repart aussitôt, les clients l’attendent. Personne ici ne fait attention à ce numéro qu’il répète plusieurs fois dans la journée, les habitués connaissant la réputation de l’Obscur Troquet. La taverne d’informations sous la protection du Corsaire Wrath, seul son nom suffit à assurer la sérénité des locaux.
Amanda Law. Le balafré proche de la quarantaine porte sa choppe à ses lèvres pour en boire deux bonnes gorgées. C’est elle qu’il vise, c’est elle le petit mouton sans défense dans le troupeau de prédateurs qu’incarnent le Little China Crew. Si il y en a une qui doit servir d’appât, c’est elle. Les autres sont de gros morceaux, à la régulière en combat singulier, l’ancien soldat de l’armée Alabastienne le sait, il n’a que peu de chance. Il faut la jouer plus fine, inverser le déséquilibre, mettre tous les atouts dans sa manche et abattre ses cartes au bon moment. Pour cela, il lui faut capturer cette Amanda Law.
C’est en dégustant son rhum et son cigare qu’il met au point sa stratégie.
Lorsque les deux sont achevés, il se lève et quitte les lieux, silencieux.
Direction l’emplacement supposé que Law fréquente régulièrement depuis que l’équipage est sur Jaya.
Elle se croit à l’abri, sans doute est-elle trop naïve pour s’imaginer que personne n’osera s’en prendre à elle, ou que personne n’a remarqué qui elle est et avec qui il est connu qu’elle traîne. Pour tout dire, Krum n’a aucune idée de qui est cette femme, mais le Mandarin, son Capitaine, est autrement plus célèbre chez les Chasseurs de Primes. L’organisation lui a refilé le tuyau, le Baroque Works aime donner un coup de pouce à ses poulains dans l’accomplissement de leur travail. Des rumeurs indiquaient la présence du Little China Crew sur Jaya, libre à chacun ensuite d’aller vérifier la véracité de la chose, au péril de sa vie.
Une aubaine pour le Copper désespérément à la recherche de sacs de berrys à empiler, incroyablement risquée certes, mais une aubaine à ne pas rater.
En observation, il guette le moment propice. Il zieute depuis le coin sombre de sa ruelle, la vue sur la boutique de fringues dans laquelle Law fait un arrêt dans la journée. Quand elle pointera le bout de son nez, il lui tombera dessus.