Salut !
Comme promis en présentation, je viens vous soumettre deux éléments que j'ai fait apparaître dans le background de Zrosh : le Culte de Poséidon et le Forgeage pélagique.
Je suppose que ça servira pour l'annexe en réalité ? Ou la fiche de l'Île des Hommes-Poissons. A noter que si vous avez une meilleure image, je suis preneur, et si vous préférez ne pas en mettre, je ne vous en voudrais pas.
Pour le moment, je vous propose que le culte, je suis dessus depuis 12h30, j'ai un peu mal au crâne, je reviendrais plus tard pour proposer le reste. ^^'
Merci par avance !
Comme promis en présentation, je viens vous soumettre deux éléments que j'ai fait apparaître dans le background de Zrosh : le Culte de Poséidon et le Forgeage pélagique.
Je suppose que ça servira pour l'annexe en réalité ? Ou la fiche de l'Île des Hommes-Poissons. A noter que si vous avez une meilleure image, je suis preneur, et si vous préférez ne pas en mettre, je ne vous en voudrais pas.
Pour le moment, je vous propose que le culte, je suis dessus depuis 12h30, j'ai un peu mal au crâne, je reviendrais plus tard pour proposer le reste. ^^'
Merci par avance !
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- Le Culte de PoséidonLe Culte de Poséidon est une très vieille religion réservée uniquement aux Hommes-Poissons et inconnue de ceux-là à quelques exceptions près.Ajouté par Zrosh Ryleh
Elle est tellement ancienne que nul ne saurait dater son origine. Certains avancent qu’elle était là avant le Siècle oublié, d’autres qu’elle a été créée quand les Hommes-Poissons ont eu connaissance de l’existence de Poséidon.
Les cultistes se reconnaissent entre eux en se saluant le visage tourné vers le haut, les mains à son hauteur, tournées l’une vers l’autre. Leur position forme ainsi un trident, fameux symbole représentant l’Arme antique.
En réalité, il n’a d’ecclésiastique que le nom et l’organisation. Il s’agit plutôt d’un ramassis de congénères suprémacistes extrémistes désireux d’avoir l’emprise sur un pouvoir incommensurable, et ce, dans l’unique but d’asseoir leur domination sur la surface. Surface peuplée, d’après eux, de races inférieures car inaptes à la vie sous-marine sans artifice. Ce seul fait légitimerait leur supériorité et en conséquence, la soumission des autres races leur serait un dû.
Puisque le Culte de Poséidon est inconnu de la grande majorité du peuple concerné, et puisqu’il a été décrété interdit il y a très longtemps de cela, ses fidèles estiment que les fondateurs sont parvenus à leurs fins. Leur revanche sur ces faibles sans-branchie dominant par la ruse a dû choquer le pouvoir pélagique en place, d’où leur interdiction et la volonté de le dissoudre.
De plus, les fidèles fraîchement recrutés sont davantage des petites frappes haineuses et racistes (que leur supérieur dévoient par l’usage de drogues psychotropiques) que de réels fanatiques. Ils le deviennent par la suite ou sont évincés du Culte (comprendre éliminés, tués, assassinés).
Seulement voilà, le Culte de Poséidon existe encore aujourd’hui. Et s’il a réussi à traverser les siècles dans l’illégalité et le tabou, c’est grâce à leur organisation, à leur contrôle et à leurs dogmes.
ORGANISATION
Du fait du petit nombre de fidèles, leur organisation est un système pyramidal bien plus étiré verticalement qu’horizontalement.
Le chef du Culte de Poséidon porte le titre de Hado Pélagos. Son identité n’est connue que de ses quatre disciples, les Cardinavals, qui eux aussi ne sont connus que par leurs titres : Gulf, Benguela, Kuroshio et Circum Polaris.
Chacun d’entre eux est associé à une branche spécialisée du Culte :
- Gulf est le responsable des Eauracles, les prêtres qui représentent la branche principale du culte.
- Benguela est le responsable des Algrécolteurs, les récolteurs du culte.
- Kuroshio est le responsable des Moines mertiaux, le poing armé du culte.
- Circum Polaris est le responsable des Nizmârins, les assassins du culte.
Les Eauracles sont les adeptes les plus nombreux mais peut-être les moins fanatiques. Ils arpentent le monde tout en usant de psychotropes qu’ils tirent de la Sargassum Varechalmus (couramment appelée varechalm), une sargasse endémique à Calm Belt dont ils brûlent des morceaux séchés pour s’ouvrir au “vrai monde” et à l’appel des Rois des Mers. Leur but est le même que celui du culte : localiser Poséidon.
Les Algrécolteurs, eux, sont suffisamment fanatiques pour accepter de passer leur vie à la risquer à récolter la varechalm pour les eauracles et les hauts gradés.
C’est la branche la plus maigre après celle des Nizmârins puisque le recrutement est difficile, le danger de la tâche qui les attend étant inversement proportionnelle à ses charmes. Pourtant, ils sont un rouage capital au bon déroulement de la mission.
Les Moines mertiaux sont l’épée du Culte et ont plusieurs missions qui finalement se recoupent en une seule : nourrir les Rois de Mers en attendant le retour de Poséidon. Et pour cela, tous les moyens sont bons : humains un peu trop dissidents ou fanfarons, confrères s'acoquinant avec les humains, etc. En fait, toutes les impurs qui font des cibles faciles.
Ils frappent vite et fort pour éviter de se faire prendre. Dans le cas contraire, ils ressemblent en tous points à des hommes-poissons racistes qui ne sont pas affiliés au culte. Ils se font alors passer pour tels. S’ils osent vendre ne serait-ce qu’un bout de mèche …
Les Nizmârins forment la branche la plus fanatique, la fidèle et la plus secrète du culte. Ce sont le bouclier de l’ordre, et celui-ci a plutôt une forme de … surin, puisque ce sont des assassins. Leur rôle est simple : pister les membres du culte sujets de suspicions de la part de leur supérieur pour les éliminer avant tout faux pas. Si un cultiste de Poséidon aperçoit une ombre dans la sienne, il sait qu’il va mourir.
Parmi ces fonctions, il existe une hiérarchie propre. Mais chaque membre ne connaît que celui du grade inférieur (s’il y en a un), le sien, celui du grade supérieur, celui de Cardinaval et de Hado Pélagos (sans pour autant pouvoir mettre un nom ou un visage sur ces derniers, sauf pour ceux qui en dépendent directement).
CONTRÔLE
Outre l’ordre que font appliquer les Nizmârins, le Culte a une règle bien spécifique : “chaque adepte ne connaît que son supérieur. S’il a des subordonnés, ceux-là, au nombre de six maximum, ne doivent avoir aucun lien entre eux.”
Ainsi, si un fidèle tombe aux mains de l’ennemi, il leur sera difficile de remonter la chaîne. Et si les Nizmârins l’apprennent, ils viennent donner la mort au supérieur en question pour briser cette chaîne devenue visible. Le Culte est interdit, il doit demeurer secret. Au moins jusqu’à l'avènement de Poséidon.
Malgré cela, en des temps difficiles, il n’est pas rare qu’un initié occupe deux rôles, toujours dans l’optique de rester en nombre réduit. Il est notamment fréquent qu’un moine mertial doit également devenir eauracle si le Poséidon de l’époque demeure introuvable.
DOGMES
Là encore, les fidèles ont quelques principes à respecter. Ils ont traversé les siècles en même temps que le Culte lui-même, et les remettre en question serait se rendre coupable d’hérésie, et donc de peine capitale rendue par les Nizmârins.
Ces dogmes sont les suivants :
- En attendant l’avènement de Poséidon, tous les Eauracles doivent partir à sa recherche. Une fois trouvé, ils deviennent son premier rempart.
- Si Poséidon est un homme, c’est le signe que le peuple doit se replier sur lui-même pour se ressourcer et se renforcer. Il ne doit réagir qu’en cas de légitime défense. Dans ce cas, cette règle ne tient plus jusqu’à ce que la réplique soit terminée..
- Si Poséidon est une femme, c’est le signe que le peuple doit partir en conquête et mettre un terme au règne des humains.
- Les ressources de la surface sont impies, celles de la mer sont sacrées.
- Les membres du Culte ne doivent donc consommer que des ressources de la mer.
- Une vie marine éteinte, quelle qu'elle soit, ne doit pas être gâchée.
- Si elle a été prélevée par un sans-branchie pour son profit, alors celui-ci l’a pervertie et en est devenue impie.
C’est pour toutes ses raisons que les cultistes ne mangent pas de poisson, par exemple. Et si certains portent des vêtement ou des babioles en cuir de poisson ou de Roi des Mers, c’est pour que la force de l’être qu’ils étaient auparavant imprègnent son porteur. Ils se servent généralement de carnes échouées.
Aussi, il n’est pas rare que les moines mertiaux soient formés à l’art de la forge pélagique. Ces derniers prélèvent des minerais issus uniquement de milieux marins et les forgent à leur goût à l’aide des cheminées hydrothermales des dorsales du plafond océanique. Leurs créations servent in fine à armer leurs confrères et même les Nizmârins.
Dernière édition par Zrosh Ryleh le Dim 4 Sep 2022 - 16:28, édité 3 fois