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Yemoja, Héritière de la cité engloutie

Yemoja KOJIKI, L'Héritière

Age : 26 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Métier : Héritière
Groupe : Révolutionnaire
Objectifs : Éradiquer la descendance de Ching Shih, retrouver la cité d’Oyo et se venger du Gouvernement Mondial.
Équipement : Une boule de cristal, un sabre de bonne qualité ainsi qu’une étrange clef.
Parrain : /
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC d'Hitoshi  Yemoja, Héritière de la cité engloutie 1f344
Si oui, quel @ l'a autorisé ? @Lisouille
Codes du règlement :

Petit lexique Yoruba !

- mi ômô obìnrin : ma fille
- mi aburo : ma soeur
- àjò : voyage / périple
- baba : papa
- mama : maman
- Les Orishas : peuple de la cité d'Oyo
- Yalafin : titre honorifique réservé au souverrain de la cité d'Oyo

Description physique

« - Tiens-toi tranquille mi ômô obìnrin. »

Les mains froides et fripées de sa mère peinaient depuis de longues minutes à démêler ses longs cheveux crépus. Yemoja observait attentivement le reflet d’Ibara dans le miroir. Sous ses apparences de vieille femme fragile, la jeune femme savait que se cachait une lionne prête à tout pour défendre les intérêts de son clan. Toutefois, elle devait bien reconnaître que le temps avait fait son œuvre et que la matriarche n’était plus ce qu’elle était.

« - Regarde-moi ces cernes. Le jour de ton àjò en plus. Quelle honte. »

Ibara tchipa de désapprobation devant les traits tirés de sa fille.

« - Si tes ancêtres voyaient ça…
- Ne t’inquiètes pas mama, ils verront bien d’autres choses.
- Hum. »

Les visages de la mère et de la fille mis côte à côte dans la glace étaient d’une ressemblance saisissante. Sans avoir besoin utiliser ses dons de divination, Yemoja pouvait d’ores et déjà entrevoir son avenir. Et si tel était le cas, la jeune femme ne pouvait que s’en réjouir. Pendant qu’Ibara terminait de coiffer ses tresses serrées, elle croisa son regard dans le miroir. Ses yeux étaient d’un bleu cristallin, limpides comme les plus belles rivières. Ce trait si particulier qui se transmet dans sa famille de génération en génération, prouve ainsi son appartenance. Selon ses parents, quiconque présentant cette caractéristique pourrait se révéler être un descendant de la cité engloutie d’Oyo. Fière de porter cet héritage, Yemoja a appris depuis toute petite à mettre en valeur ce regard.

« - C’est terminé. »

Le contact des mains glacées de sa mère la ramena brusquement à la réalité.

« - J’ai fait ce que j’ai pu avec tes cheveux capricieux. »

Yemoja observa une nouvelle fois son reflet, satisfaite du résultat.

« - Je t’envoie ta sœur pour qu’elle t’aide à terminer de te préparer. »

Sa mère referma lentement la porte de sa chambre, prenant le temps d’observer une dernière fois sa fille avant la cérémonie. Même si elle ne lui avouerait jamais, elle était fière de la femme forte que sa fille était devenue. Si quelqu’un pouvait réussir là où ses autres enfants avaient échoué, c’était elle.

« - Mi ômô obìnrin ?
- Oui mama ?
- Ne nous déçois pas. »

En tout cas, elle était leur dernière chance.

Description psychologique

Wata arriva quelques minutes plus tard, un sourire accroché aux lèvres de pouvoir enfin se rendre utile. Yemoja observa sa grande sœur se mouvoir avec difficulté dans sa chambre. Elle avait parfaitement conscience qu’elle ne devait sa venue au monde qu’à la malformation des jambes de Wata. C’était elle qui aurait dû se trouver à sa place aujourd’hui. Et pourtant, Wata ne lui en avait jamais tenu rigueur ou n’avait jamais nourri le moindre grief contre sa petite sœur. Les deux jeunes femmes entretenaient une relation fusionnelle depuis leur plus tendre enfance.

« - Alors ? Comment tu te sens aujourd’hui ?
- Impatiente. J’attends ce jour depuis tellement d’années.
- Tu sais où tu vas débuter ?
- Je vais commencer par aller chercher des informations à la Nouvelle Ohara, puis je verrais où cela me mène. Avec un peu de chance, mes dons de divination me permettront de définir une zone de recherche.
- Tu n’as jamais cru en la chance.
- Effectivement, je la laisse aux faibles. »

Sa sœur se rapprocha en boitant avant de lui examiner minutieusement les mains.

« - Tu t’es encore entraînée au sabre ?
- Aujourd’hui comme hier, et comme je le ferai demain.
- Je t’avais dit de faire attention. Résultat, je vais devoir reprendre ta manucure. »

Wata s’assit péniblement et commencer à parfaire les ongles de sa sœur. De longues minutes passèrent avant que l’une d’elles n’ose ouvrir la bouche.

« - Je suis triste de te voir partir mi aburo.
- Et je suis triste de te laisser en compagnie de baba et mama. Ils n’ont jamais été tendres avec nous, et encore moins avec toi. Qui va te protéger quand je ne serai plus là ?
- Ne t’inquiète pas pour moi. C’est toi qui prends le plus de risques en partant parcourir le monde à la recherche d’Oyo. »

Wata replaça une tresse derrière l’oreille de sa sœur.

« - Peut-être retrouveras-tu certains de nos frères et de nos sœurs…
- Ils ne sont même pas au courant de ton existence. Baba et mama t’ont caché de tous comme si tu étais une tare. »

Yemoja plongea son regard déterminé dans celui de Wata.

« - Et pourtant, tu es une Orisha toi aussi. Tu aurais dû être élevée avec fierté et joie. »

Un sourire triste se dessina sur les lèvres de sa sœur.

« - Tu n’as jamais supporté les injustices. »

Une servante frappa timidement à la porte, signalant ainsi que le temps de préparatifs était terminé. Les deux jeunes femmes entrelacèrent leurs doigts et sortirent, prêtes à affronter le patriarche.

Biographie

C’était un jour sombre, comme de ceux qui marquent en silence l’Histoire du monde. Le vent fouettait le visage sévère d’Ogun tandis que des centaines de bateaux se rapprochaient. Des pavillons noirs, dressés et fiers comme un sexe victorieux, flottaient haut dans le ciel. Les centaines de soldats reculèrent instinctivement. La plupart d’entre eux n’étaient encore que des civils quelques heures plus tôt mais pour leur nation ils allaient mettre leur vie en gage. Pour leur nation tous allaient périr.

« - ORISHAS ! »

Ogun savait que la bataille serait violente et que ces hommes et ces femmes ne pourraient pas retenir éternellement les pirates. C’était peut-être injuste ou même égoïste de les faire combattre mais pour la survie de leur patrie ils n’avaient pas le choix. Il fallait à tout prix gagner du temps pour permettre aux troupes de la Marine et du Gouvernement Mondial de les rejoindre. Son frère n’était toujours pas revenu de Marie-Joie mais ce dernier devait sûrement être occupé à guider les renforts jusqu’ici.

« - Aujourd’hui est un grand jour ! Aujourd’hui est le jour où nous, peuple d’Oyo, allons repousser les troupes d’un Empereur ! L’Impératrice Ching Shih pense pouvoir venir sur nos terres, sur nos mers, et nous anéantir. Allons-nous la laisser faire ? Allons-nous la laisser raser l’héritage de nos ancêtres ? »

Alors qu’il allait continuer, une explosion retentit au loin. Ogun se retourna en direction du bateau, apercevant un volcan en train de se former.

« - La maudite… »

Ogun hurla des ordres aux soldats, leur demandant de se préparer à un déluge de feu, mais il n’en fut rien. Le volcan cracha un unique projectile, qui fit un arc de cercle parfait jusqu’à la première ligne de défense. Des hurlements retentirent alors, accompagnés de sanglots bruyants. Ogun se précipita pour en découvrir la raison, et ce qu’il découvrit le laissa médusé. Sur le sol se trouvait la tête de son frère, le visage déformé par une expression de stupeur.

« - SHANGO ! »

Tremblant devant ce qu’il restait de son petit frère, Ogun s’agenouilla tandis que des larmes brouillaient sa vision.

« - C’est impossible… »

Le valeureux guerrier passa ses doigts sur le visage de son frère, referma délicatement les paupières du défunt avant de s’attarder sur un trou béant au milieu de son front.

« - Un shigan ? »

Ogun était un guerrier brave qui avait parcouru le monde et affronté de nombreux adversaires. Il savait parfaitement reconnaître une technique des 6 pouvoirs lorsqu’il en voyait une.

« - Qu’est-ce que… »

Un morceau de papier était coincé dans la cavité, Ogun le déplia et tout s’éclaira.


Mourrez donc libres.


« - Les chiens… »

Cela faisait maintenant plusieurs mois que la cité d’Oyo travaillait avec d’autres îles pour se séparer du Gouvernement Mondial et fonder leur propre organisation. Officiellement, cela ne posait pas de soucis au Gouvernement Mondial avec qui ils comptaient garder des relations commerciales et diplomatiques très étroites.

« - Avertissez notre Yalafin que le Gouvernement Mondial ne viendra pas nous aider ! Vite ! »

La stupeur frappa les rangs, si le Gouvernement Mondial ne venait pas les aider qui le ferait ? Au large, des explosions retentirent tandis qu’un volcan comme jamais Ogun n’en avait vu s’éleva dans les airs. Il pouvait deviner au sommet la silhouette de l’Impératrice Ching Shih qui usait de son pouvoir comme jamais elle ne l’avait fait. Si cette montagne venait à entrer en éruption…

Des cris de stupeur s’élevaient parmi ses hommes, obligeant Ogun à se retourner de nouveau. L’homme parvenait difficilement à intégrer toutes ces nouvelles informations. Du palais royal s’élevait une barrière blanche connue de tous. Le Yalafin, Roi de la cité d’Oyo, était détenteur du fruit des barrières. Ce pouvoir, censé être utilisé en dernier recours, venait d’apparaître aux yeux de tous. Des gongs retentirent dans toute la cité tandis que les civils se précipitaient en direction du palais royal. Telle une vague fracassée sur une digue, hommes, femmes et enfants se retrouvèrent rapidement incapables de pénétrer l’enceinte royale. La barrière, désormais un dôme infranchissable, empêchait quiconque de venir chercher refuge.

« - Yalafin… »

Le tremblement de terre fit tomber à genoux l’ensemble des troupes tandis que le volcan gigantesque de l’Impératrice entra en éruption, et déchaina l’Enfer sur ce qui n’était pas protégé de la cité. Des vagues hautes comme les plus hauts nuages se formèrent et allèrent s’écraser sur Oyo, l’engloutissant et l’anéantissant complètement.

En un unique jour d’infortune, la fastueuse cité d’Oyo venait d’être engloutie par les eaux, rayée de la carte du monde.

« - Baba ? »

Olokun referma son livre épais et regarda sa fille.

« - Pourquoi me raconter cette histoire ? Tu nous l’as fait apprendre par cœur dès notre plus jeune âge. »

Le regard limpide et sévère de son père toisa Yemoja qui tenta de rester de marbre.

« - Aujourd’hui, tu entames ton àjò à la recherche de notre cité disparue. En tant qu’Orisha, fille d’Olokun et d’Iraba, descendante du premier Yalafin, le trône te revient de droit. Tu ne dois pas oublier pourquoi tu te bats.
- Tu oublies mes frères et sœurs qui…
- Qui se sont égarés. Aveuglés par les belles lumières de ce monde ils ont perdu leurs droits d’Orishas. Mais toi… tu es différente. Par tes talents tu es celle qui a le plus de chance de parvenir jusqu’à notre mère patrie. Maintenant, récite la promesse. »

Yemoja inspira, le moment était venu. La jeune femme s’agenouilla sur le carrelage glacé.

« - Je me présente à vous, mes ancêtres, en tant que Yemoja Kojiki, descendante du premier Yalafin Olorun, fille d’Olokun le Grondant et d’Ibara la Vivante. Je vous promets de retrouver la cité d’Oyo et de lui redonner sa gloire passée. Que vous m’en soyez témoins.
- Bien. Tu peux…
- Mais ce n’est pas tout. »
Le sourcil broussailleux du patriarche s’arque bouta.

« - Je vous promets de retrouver les descendants de l’Impératrice Ching Shih et de les exterminer jusqu’au dernier.
- Ma sœur… »

Wata se releva péniblement et tenta d’interrompre Yemoja avant que son père ne la fasse se rassoir avec violence. Lui lançant un regard glaçant, il lui fit garder silence.

« - Je vous promets également de planter un poignard dans le cœur du Gouvernement Mondial… et de le regarder dans les yeux rendre son dernier souffle. »

Yemoja se releva, la voix grave et le regard haineux.

« - Moi, Yemoja Kojiki, je vous fais ces promesses. »

Un sourire carnassier s’étira sur les lèvres de son père. Décidément, sa fille dépassait toutes ses espérances. Le handicap de Wata qui avait permis la naissance de Yemoja était peut-être une bénédiction pour cette famille.

« - Moi, Olokun Kojiki, j’entends ta promesse. Soit sûre que nos ancêtres l’ont entendue et sauront te la rappeler en temps voulu. Comme mes autres enfants avant toi je te donne une clef d’Oyo, garde là aussi précieusement que ton âme et défend la au péril de ta vie, car sa valeur est bien plus grande. »

Yemoja récupéra une lourde clef et prit sur son sabre noir.

« - Que fais-tu ? Il te faut méditer désormais.
- Non. Je pars immédiatement.
- Ce n’est pas la tradition !
- J’ai eu une vision. Si je reste, je ne trouverai jamais Oyo. »

Yemoja lança un dernier regard à Wata.

« - Tu vas me manquer ma sœur. Mais nous nous reverrons.
- Yemoja.
- Baba ?
- Reviens nous en tant que Yalafin, Reine d’Oyo. Ou ne nous reviens pas. »

C’est sur ces dernières paroles que Yemoja quitta son foyer, prête à enfin à partir à la recherche de la cité de ses ancêtres.

***
Quelques minutes plus tard.
***

Ding dong

« - Wata, va ouvrir.
- Oui baba. »

La sœur de Yemoja marcha péniblement jusqu’à la lourde porte du manoir. Un petit homme vêtu de blanc se tenait devant la porte.

« - Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger. Je cherche la famille Kojiki. C’est bien ici ?
- Oui, qui êtes-vous ?
- Parfait.
- Wata ! De qui s’agit-il ? »

Pouf

« - Wata ! »

Le corps de Wata, désarticulé, tomba lourdement sur le sol. L’homme en blanc nettoya son doigt plein de sang avec un mouchoir en tissu avant de le pointer en direction d’Olokun et Ibara.

« - Une jeune femme… et deux vieillards. C’est parfait, le compte est bon. »

L’homme en blanc sortit de sa poche une feuille sur laquelle il griffonna rapidement.

« - C’est fou la qualité des informations reçues quand elles viennent d’un proche… »

Puis la rangea précieusement dans sa poche.


Olokun KOJIKI
Ibara KOJIKI
Yemoja KOJIKI
(jeune femme)

Informations IRL

  • Votre pseudo : Hitoshi, Hito, Hitoto !
  • Êtes-vous majeur ? Yes.
  • Vous aimez / n'aimez pas : J’aime le fromage et je n’aime pas les oignons crus.
  • Votre personnage préféré : Tous ceux de la famille Charlotte !
  • Vous vous définiriez comme : Parfois drôle à mes dépends et curieux.
  • Vous faites du RP depuis : Depuis mon inscription en juin.
  • Vos disponibilités : Très variables…
  • Comment avez-vous connu le forum ? Google !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t25475-ft-de-yemoja-kojiki#2663
  • https://www.onepiece-requiem.net/t25407-yemoja-heritiere-de-la-cite-engloutie#265377
Coucou Hitoto !

Bon, tu connais la musique hein !

Tu nous préviens quand ta fini ?

Peluuuche


Yemoja, Héritière de la cité engloutie 1425067977-izya-sflagopr Yemoja, Héritière de la cité engloutie 1465207581-signizya Yemoja, Héritière de la cité engloutie 1lmh
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3825-
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3683-
Bienvenue sur OPR !

Pour la forme:
C'est du bon travail. La lecture est facile, bonne et agréable. Peu de fautes, j'apprécie.

Pour les descriptions:
On en a parlé sur discord, c'est là que le bât blesse selon moi. Toute ta présentation est en réalité construite comme un seul et unique rp qui est lui même découpé en trois parties. On en apprend sur ton personnage mais vraiment pas assez selon moi. C'est sur ça que tu vas perdre quelques points.

Pour l'histoire:
C'était prenant, j'ai tout lu d'une traite. J'ai apprécié, on en apprend sur son passé et celui de l'île, on voit la future némésis du personnage. J'ai trouvé sympathique les petits mots laissés par le CP ni vu ni connu et le drame de la fin offre de la matière pour le futur. Yemoja se lance dans une quête difficile dont elle ne ressortira clairement pas indemne.


Tout ça pour dire que je te valide donc à 700 dorikis.

Pour la suite: direction la confection de ta FT et le recensement de ton avatar.


Bon jeu et amuse toi bien sur OPR.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23698-fiche-technique-ambrosia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23692-ambrosias-proteger-servir-et-traquer#250544