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Le réveil du Roi-Momie !

Rappel du premier message :

Le tombeau de Semonskhet

Découverte d'une pyramide habitée !


Salle 0 - Entrée de la pyramide !

Dans les terres oubliées d'Alabasta, en une vallée connue uniquement des derniers fidèles à en préserver le secret, réside le tombeau séculaire d'un défunt roi. Divinité mystique ayant conquis son prestige avec force et fracas. Sous son épopée les empires s'écroulèrent, les seigneurs de guerre devinrent généraux et les armées du désert se rassemblèrent en une seule. Mais plus que la construction d'une unité, le sable se transforma en or et ainsi jamais le nom du souverain s’effaça des mémoires. Le Roi Semonskhet, le dieu solaire, unificateur des oasis et grand bâtisseur.

Cependant si de nombreux récits relatèrent sa vie, peu évoquèrent sa fin. Gommée des archives à dessein, les rares traces ne mentionnèrent que l'existence d'une tombe fastueuse ne souffrant d'aucune égale. Une pyramide aux dimensions jamais égalées. Des légendes probables que la promesse de richesse dota de crédit. Source de désires et de curiosités, nombreux tentèrent de retrouver son emplacement dans l'immensité du plus grand royaume des mers. Mais le désert garda le silence.

Du moins en était-il avant qu'une nouvelle carte promette la découverte qu'aucun n'avait fait. Un tracé nébuleux, labyrinthique, incompréhensible à ceux qui n'en avaient pas percé le secret. La géographie n'en était pas le sens, le document révélait les courants aériens. La compréhension reposait sur la connaissance des quatre vents dominants d'Alabasta. Là où le contour des dunes se mouvaient au fil du temps, les mêmes vents parcouraient inlassablement les mêmes routes. Au croisement de leur rencontre, une structure pyramidale ensevelie sous le sable attendait. Un îlot perdu dans l'immensité.

Aujourd'hui les traces des explorateurs et chasseurs de trésors convergent toutes dans la même direction. Les révélations d'un carte percée à jour, la poursuite de criminels perdus dans le désert, le hasard ou n'importe quel moyen comme seul guide. Qu'importe également les motivations de chacun, bientôt tous se confronteront aux mêmes défis !


> Jusqu'au 15 mars, vous êtes invité à jouer votre arrivée à la pyramide. Tout le monde est le bienvenue ! ;)

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Le tombeau de Semonskhet

Découverte d'une pyramide habitée !


Exploration de la "pyramide" - Temps 5 !

> Le principe est simple, considérez que vous vous perdez dans un labyrinthe (pas de rp dedans). Vous allez arriver dans une "salle particulière" où un événement se déclenche (le rp a lieu dans les "salles particulières").

> Les dés seront relancés dimanche 16 (16h). ;)

> Si vous souhaitez partir à l'aventure en quittant le groupe de base, il n'y a aucun soucis. Lancez simplement vos dés et le hasard décidera où vous atterrissez.

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Case 9 : Chats momies

Une salle confortable, chargée de nombreux arbres à chats et coussins persans (idéal pour amortir les chutes) ! II faut savoir que le Roi a fait momifier TOUS ses chats. Plusieurs siècles que les bestioles tournent en rond, griffent les stèles sacrées, jouent avec les bandages des Généraux-Momies et chassent tout ce qui entre dans leur territoire ! Ils sont des centaines à infester le coin, au grand désarroi des autres habitants de la pyramide qui aimeraient pouvoir profiter de leur repos éternel en paix...



Yemoja ouvrit lentement les yeux, sentant une douleur sourde dans sa tête. La jeune femme passa sa main dans ses cheveux noirs à la recherche d’une trace de sang, mais il n’en fut rien. Elle cligna lentement des yeux et regarda autour d'elle, confuse et désorientée. Sa robe légère était froissée, tachée de poussière et déchirée par endroit. Elle remarqua les coussins douillets pour chats autour d'elle, se demandant comment elle avait atterri dans cet endroit étrange.

Soudain, des chats apparurent dans la pièce, leurs corps émaciés et leurs fourrures en lambeaux. Yemoja sursauta et recula, ses beaux yeux bleus écarquillés de surprise. Elle comprenait maintenant qu'ils étaient des morts-vivants, et quelque chose d'étrange se passait dans cet endroit. Elle essaya de se lever, mais sentit une douleur vive à la tête, se souvenant alors de sa chute dans la pyramide.

Yemoja se leva, chancelante, et se remémora les derniers événements. Elle avait été avec deux autres personnes dans la pyramide quand elle était tombée, mais elle ne se souvenait pas de leur nom ni de leur visage. Pourquoi avait-elle le souvenir d’une chevelure blonde et d’un sourire clownesque ? La poussière et la crasse couvraient les murs en pierre, faisant ressortir les gravures et les hiéroglyphes qui racontaient l'histoire de Semonskhet. L'air était lourd et humide dans la pièce, la poussière flottait dans l'air, ajoutant une sensation étouffante à l'atmosphère déjà oppressante. Des toiles d'araignée s'étendaient dans les coins, ajoutant à l'aspect sinistre de la pyramide.

Les chats momies s'approchèrent d'elle, grognant et montrant leurs crocs jaunes. Yemoja se rappela avoir lu quelque part que les chats étaient vénérés dans la culture ancienne d’Alabasta, mais ceux-ci avaient l'air bien différents des spécimens normaux. Ils étaient maigres, leurs fourrures en lambeaux, leurs yeux exorbités. Elle se demanda si ces chats avaient été sacrifiés et momifiés dans la pyramide à la mort du Roi. La jeune femme observa leurs corps momifiés de plus près, remarquant les cicatrices sur leur peau et leurs griffes acérées. Malgré leur apparence effrayante, elle ne pouvait s'empêcher de trouver une certaine beauté dans leur férocité. C'était comme si ces chats avaient été transformés en gardiens de la pyramide, prêts à protéger son secret à tout prix.

Soudain, un hurlement déchira le silence de la pyramide. Yemoja sursauta et se tourna vers l'endroit d'où venait le bruit. Les chats morts-vivants semblaient effrayés par quelque chose, et se mirent à reculer, révélant une porte secrète cachée dans le mur. Yemoja comprit que c'était le moment de partir d'ici, et elle s'avança vers la porte, prête à affronter les dangers qui l'attendaient de l'autre côté.

Alors que la jeune femme s'approchait de la porte, un petit chaton gris s'approcha d'elle, en miaulant tristement.

« - Oh bah alors ? Qu’est-ce qui t’arrive ? »

Yemoja remarqua que ce chaton avait l'air plus faible que les autres, comme s'il avait été laissé pour compte.

La jeune femme se pencha et tendit la main pour caresser tendrement le chaton. Elle sentit son pelage doux sous ses doigts et elle vit l'expression reconnaissante dans les yeux du félin. Elle comprit alors qu’il avait été abandonné par les autres chats, probablement parce qu'il était plus petit et plus faible qu'eux. Elle se sentit triste pour lui et décida qu'elle ne pouvait pas le laisser ici, seul et vulnérable.

Le prenant dans ses bras, elle le tint contre sa poitrine, le rassurant tandis qu’il miaulait doucement. Elle se tourna ensuite vers la porte secrète se dirigeant vers l'inconnu.

Malheureusement pour elle, Yemoja ne remarqua pas les hiéroglyphes gravés sur la pierre à côté de la porte, qui mettaient en garde contre l’armée de momies sanguinaires qui attendaient patiemment de l’autre côté. Mais qui sait, peut-être que des souvenirs remonteraient à la surface ?

Case 11 : L'armée momie

Trop c'est trop ! Qui ose réveiller le Roi-Momie Semonskhet ?! Excédé, le seigneur des lieux a envoyé son armée. Des dizaines de momies vous poursuivent. Il sera difficile de passer sans combattre. La bataille a lieu dans une succession de salles et de couloirs. La partie "habitée" de la pyramide.



Yemoja avançait dans la pyramide, déterminée à avancer et retrouver les compagnons qu'elle avait perdu. Elle espérait simplement qu'il ne s'agisse pas de l'un des nombreux mirage d'Alabasta. Avaient-ils réellement existé ? Sur son épaule, la chatte momie, renommée Mafdet pour l'occasion, la suivait avec attention, ses yeux vifs surveillant les moindres mouvements autour d'eux et prenant son rôle très à coeur.

Mafdet:

« - C'est bien Mafdet. Continue. »

Soudain, une nouvelle salle s'ouvrit devant eux, laissant un air chaud et sec s'échapper. La salle dans laquelle elles venaient d'arriver était remplie de momies armées de boucliers en or et émeraude étincelant. Les explorateurs qui étaient déjà présents étaient en train de se battre, leurs armes claquants dans l'air alors qu'ils se défendaient désespérément. Le chaos régnait, avec des cris et des bruits métalliques qui résonnaient contre les murs de pierre ancienne. Yemoja prit une grande inspiration et se prépara à se battre, sachant qu'elle n'avait pas le choix. Heureusement pour elle, son père l'avait entrainée depuis qu'elle était en âge de marcher.

Elle plongea dans la mêlée, évitant de justesse une lance qui manqua de la transpercer. Elle frappa avec son sabre glissé dans son dos, décapitant une momie, avant de bondir sur le côté pour esquiver une attaque sur son flanc. Mafdet, revenue sur son épaule, la protégeait comme elle le pouvait en griffant les momies qui s'approchaient trop près. La jeune femme se battait avec détermination et précision, oubliant tout ce qui l'entourait, ne se concentrant que sur sa survie et l'économie de ses forces. Elle ne mourrait pas ici, pas dans cette pyramide poussiéreuse dont elle avait tout oublié.

Soudain, un jeune homme blond s'approcha d'elle. Elle eut des bribes de mémoire, des images floues de lui qui surgissaient dans son esprit. Petit à petit la mémoire lui revint.

« - Jin ! »

Elle sourit furtivement, heureuse de retrouver un camarade et ses souvenirs.
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Case n°13 :

Une bataille de nourriture, une explosion, des combats et des cris en tout sens. Olek n'en avait que faire, bien trop occupé à vomir ses tripes au milieu de tout ce chaos. Non pas que le repas était dégueulasse, bien au contraire, mais parce que'il venait tout juste de se rendre compte qu'il bouffait depuis dix bonnes minutes des morceaux d'humain. Son écœurement venait du fait qu'il y avait pris un certain plaisir, qui aurait pu croire que la chair humaine aurait si bon gout ? Ses principes le forçaient à dégobiller là où son estomac lui suppliait de continuer. Il décida de déverser sa haine et sa frustration, aussi certainement qu'il venait de déverser ses tripes, sur les deux momies responsables en se joignant à la mêlée.

Au même instant et entre deux claques tonitruantes, il vit les gars de son groupe profiter de la situation et essayer de prendre de l'avance en traçant vers la prochaine pièce. Une belle bande de fourbes, surtout ce vieillard, l'expérience d'une vie passée à rouler les autres semblait faire ses preuves. Mais étrangement le colosse n'était pas en colère, cette petite aventure l'excitait de plus en plus en plus et il commençait à prendre un réel plaisir à cette chasse cauchemardesque. En véritable pirate, en mauvais perdant et mauvais joueur, il était hors de question qu'il se laisse distancer. Lui qui en général ne refusait jamais un combat, décida de prendre ses jambes à son cou et de laisser les maudits frères cuistots à leurs fourneaux. Contre toute attente, ils le laissèrent passer avec une révérence, heureux et honorés de la quantité de nourriture mangée par le colosse.

Case 15 :

Après d'interminables virages et quelques murs défoncés en guise de raccourcis, il pénétra dans une pièce immense déjà ouverte. À la lumière des torches brillaient des millions de pièces d'or rappelant les dunes en surface, à leurs pieds, des centaines de coffres prêt à exploser, débordant de pierres précieuses et de bijoux à la valeur inestimable. Aux murs, aiguisées et prêtes à l'emploi, des dizaines d'armes de cérémonie à la dorure parfaite laissaient planer sur le groupe leurs ombres menaçantes. Aucun humain ne pouvait rester de marbre devant un tel spectacle, que ses motivations soient l'avarice, la luxure ou simplement une curiosité sans bornes, il était obligé d'accorder à la scène quelques secondes de béatitude.

Ce que firent Olek et tous les autres, avant que ne se dressent devant eux de nouvelles momies, le roi et ses généraux. L'allure princière et martiale de la bande ne présageait rien de bon, Olek remarqua également la qualité de leur momification, bien supérieure à celle de tous les morts-vivants rencontrés précédemment. Il laissa échapper un long sifflement appréciateur avant de faire craquer nuque et phalanges.

- Les gars, je vous laisse ma part du butin si vous me laissez me fritter contre le roi en solo !

Il n'attendit pas de réponse et se jeta en avant, un puissant coup de pied dans une caisse en bois fit voler l'or dans tous les sens. Sans ralentir, il se saisit d'une hallebarde au mur et dans une attaque frontale tenta de découper le roi dans sa longueur. Celui-ci plongea sous la garde d'Olek, lui planta ses griffes dans l'abdomen et s'esquiva hors de portée dans un jeu de jambes parfait. Il ricana en léchant le sang frais qui coulait sur ses paumes avant d'insulter le colosse pataud dans une langue oubliée de tous.

Le pirate reconnut cependant l'intonation offensante du pharaon et redoubla d'efforts pour tenter de le découper, sans grand succès. À bout de souffle, Olek marcha par mégarde sur une des sculptures en porcelaine du défunt roi qui explosa en morceaux. Le maitre des lieux hurla à la mort en pointant d'un doigt bandé les dégâts irrécupérables. De ses yeux, semblables à des larmes, coulèrent deux torrents de sable.

- Oh !

Un sourire mesquin naquit sur les lèvres du pirate et défigura son visage. Faute de pouvoir l'atteindre physiquement, Olek le vicelard, décida de blesser son adversaire sur le plan psychologique. Il cessa de poursuivre le pharaon et commença à détruite avec une maladresse feinte, tout ce qui approchait de près ou de loin à l'image du roi et de son règne passé. Il crut entendre derrière lui, dans les rangs alliés, quelques protestations, mais faire la sourde oreille était une de ses spécialités.

- Oups !

Continua-t-il de dire en écrasant une énième œuvre à l'inestimable valeur.
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Case 15 : La tombe du Roi Semonskhet.
Un nouveau lieu est atteint. Des trésors couvrent une pièce qui se veut déserte. Un sarcophage dorée est ouvert en son centre... Bientôt le Roi apparaitre, puis dans un second temps ses six généraux-momies à 3 000 dorikis chacun avec leurs troupes !
Lien vers la fiche du Roi-Momie : roi momie
Rappel : Rio a 600 dorikis.

" Azerios ... Comme dans Azerios la supernova ? Capitaine des Stormtrooper ou quelque chose comme ça ? " Gloups.  " Bon, et bah heu ... merci ? Et puis heu ... désolé du dérangement ? Et heu ... bonne journée ? "

Aussi appelé le moment ou un chasseur de primes rencontre quelqu'un de beaucoup trop fort pour lui, se retrouve en sueur et décide de se taire pour éviter de dire une bêtise. Autant me retrouver avec Yukikurai ne me fais pas peur parce qu'on dit de lui que c'est quelqu'un de gentil, autant un type tel que l'homme se changeant en sable, c'est une catégorie différente. Il est légèrement moins diplomate selon les rumeurs. Non pas que je croie les rumeurs. Mais je sais que si 99 rumeurs sont fausses sur 100, ça serait vraiment pas de chance que je tombe sur la seule qui soit vraie. Alors autant ne pas vérifier, mon intégrité physique et ma vie m'en seront reconnaissantes je pense.

Une fois qu'il me pose, je vois qu'on est dans une salle qui coupe le souffle. Il y a du doré par-tout. Mais vraiment partout. A tel point que je me demande s'il n'y a pas un énième piège qui va nous transformer en statues d'or. Le demi-géant est déjà là, observant l'endroit d'un air étrange. Finalement, cette salle n'a pas l'air si terr*/ aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. Encore des momies ! Mais c'est pas possible, ils ne savent pas renouveler la garde ici ou quoi ? Ils ne peuvent pas mettre des pingouins du désert soldat par exemple ? Ou des crabes ? Ou des arai*/ non, très mauvaise idée. Le simple fait de penser à cette ... monstruosité de la nature suffit à me faire dresser les poils. Une momie plus grand que les autres semblent intéresser l'ogre qui souhaite qu'on lui laisse en échange de l'argent. Aucun soucis pour moi. Et puis, ce n'était pas comme si j'étais déjà en train de ramasser des choses pour les ranger dans mes affaires. Non, loin de là. Je suis un médecin respecté, je n'oserais pas voler une tombe ancienne comme celle-ci. Cela serait tellement mal vu. Je prends des objets par-ci et par-là, simplement parce qu'ils feront très bien ... ... sur mon compte en banque. Quelques zéros de plus, avec un chiffre forcément positif devant, ça ne me ferait pas de mal. Je ne suis installé nul part et je n'ai attrapé aucune prime depuis que je suis récemment devenu chasseur de prime, donc mes revenus sont inexistants. Alors quelques berrys de plus, je ne dis pas non. Plus j'ai d'argent, plus je pourrais aider les gens, facturer moins cher mes honoraires, avoir un meilleur matériel me permettant de soigner plus de personnes. Voilà pourquoi j'emprunte pour une durée indéterminée et sans prévenir personne quelques objets, pièces, bijoux ...

" Vas-y mon grand, fais toi plaisir. "

Je relève la tête, et devant moi se trouve une momie qui avance rapidement, tenant dans ses mains un khépesh et un bouclier. L'épée typique des régions sablonneuses comme celle dans laquelle nous nous trouvons frôle ma tête quand elle est à portée. Au secours ? Encore une fois, pour ne pas changer ? Je sors un scalpel pour tenter de contrer son arme. Le résultat ne souffre d'aucune contestation possible. Non seulement mon arme vole sous la force ennemie, mais je me reçois une entaille à l'avant-bras gauche, une à l'arcade sourcilière gauche, un violent coup de bouclier dans mon visage me fait tomber en plus de me faire voir des chandelles flottantes dans les airs. Je reviens vite en moi en voyant une lame s'approcher de mon visage à une vitesse bien trop élevée. Avec une agilité que je ne connais pas mais qui doit être due à mon instinct de survie, je roule sur le côté, je me relève légèrement et vient balayer les jambes de la momie. Enfin, mon tibia vient frapper ses chevilles. Malheureusement, c'est dans un crac suivit d'une intense douleur que je comprends que ça ne sert à rien. Combattre ne se soldera que par ma mort. La fuite est donc la seule solution possible pour moi. Je sors un petit tube en bois taillé, et je souffle dedans, laissant une traînée de sang sans le vouloir. Un bruit ressemblant à un sifflement peut se faire entendre s'il n'y a aucun bruit. Évidemment, rien ne se passe. La momie se tourne vers moi puis me regarde avec une interrogation sur les bandelettes au niveau de ses yeux.

Technique de la diversion. Je mets mes mains dans mes poches et lance le premier truc qui me passe sous la main. La momie s'avance vers moi, se fait toucher par l'objet qui lui colle aux bandellettes. Aussitôt, on entend un Pulu Pulu. Pulu Pulu. Lui ai-je vraiment lancé un escargophone ? Oui et non. Ce n'est qu'un escargot classique, si ce n'est sa capacité à produire une mousse étrange dès qu'il est en danger. Autant que dans cette situation, collé à une momie vivante, voulant tuer toutes les créatures vivantes à part elles-même, le danger est plus grand que jamais. Je fait volte face et je cours me cacher pendant que la momie qui avançait pour me rejoindre se retrouve désormais recouverte d'une épaisse couche de mousse rose fushia. La mousse tombe rapidement de sa cible. Mais au moins, j'ai pu me cacher un peu et essayer de nettoyer mes blessures, en commençant pr la jambe qui me fait boiter. La fuite semble compromise. Sans moyen de combattre ou fuir, que me reste-t-il ? Prier Poséidon, évidemment. Je prie pour un miracle se produise et me sauve.

Spoiler:


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
Le réveil du Roi-Momie ! - Page 4 3301443526
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Case n°12 :

La fatigue s'était emparée de moi, me forçant à m'appuyer sur le buste de ... oh mon dieu l'angoisse. Dans un élan de survie après mon coeur qui a manqué un battement, je m'élance en arrière, une main sur la poitrine en reprenant difficilement ma respiration.

« Ne me fais plus jamais de frayeur comme ça. »

Heureusement que mon mal de crâne m'empêche de réagir plus violemment, sinon il aurait tâté de mon Climat-Tact ce zombie humain squelette ... non mais sérieusement qui est-il ? Je reste néanmoins bouche bée face à la démonstration de force dont il fait l'usage pour nous ouvrir un chemin vers la sortie de cette nouvelle épreuve que nous impose cette pyramide. Sans réfléchir plus longtemps, je cours après l'homme aux cheveux verts qui a l'air d'avoir été bien sonné par mon Fluide lui aussi. Restons ensemble ... je ne sais pas le chemin qu'il nous reste à parcourir alors autant rester proche de ses alliés.

« J'espère que nous y sommes presque. »

Afin d'aider au maximum mes compagnons, je me force à dégainer mon arme climatique pour donner quelques coups par ci par là afin d'éclairer notre porte de sortie. Ainsi, en quelques minutes nous nous retrouvons à l'autre bout du dédale de couloir rempli d'une armée de momie face à, cette fois, une salle lugubre avec une unique lumière qui semble s'avancer vers nous. Épuisée, il me faut quelques secondes avant de reprendre ma respiration, cette pyramide aura ma peau si nous n'en sortons pas rapidement. Je m'efforce de réajuster mes cheveux pour les rattacher convenablement en queue de cheval haute avant d'apercevoir ce qui s'avance vers nous.

« Oh ... il est trop mignon. »

Devant nous, une mini momie apeurée agite nerveusement sa torche jusqu'à ce que nos regards se croisent. Elle est à dix mètres de moi à peine. Nerveuse je n'ose plus bouger et c'est donc légèrement penchée vers l'avant que je dis d'une voix faible pour que seul mes compagnons puissent m'entendre.

« .... Choppons la. Je veux sortir d'ici ! »
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Case 15 : La tombe du Roi Semonskhet.
Un nouveau lieu est atteint. Des trésors couvrent une pièce qui se veut déserte. Un sarcophage dorée est ouvert en son centre... Bientôt le Roi apparaitre, puis dans un second temps ses six généraux-momies à 3 000 dorikis chacun avec leurs troupes !


Lorsque le trio improbable parvint enfin à la salle suivante, ils se retrouvèrent face à un butin dantesque. Miles trésors étaient entassés dans cette immense salle, brillants tel un ciel étoilé. Relâchant Johnson et le vieillard, le sablonneux fit quelques pas le sourire au lèvres. Il avait du mal à croire ce qu’il était en train de voir et regrettait de ne pas être venu avec Finzz, ses pouvoirs de maudit auraient certainement été utiles… Le vieillard parut étrangement confus, mais le capitaine des Sandstorm Pirates était bien trop occupé à contempler toutes ces richesses pour y prêter attention.


Bah ça par exemple ! On a réussi Azerios ! lança Harrison plein d’entrain.


Le joyeux luron plein d’euphorie se jeta sur un tas de pièces d’or comme un enfant se jette sur ses cadeaux le matin du Minoël mais le sablonneux resta prudent, scrutant les murs à la recherche de quelconques mécanismes de défense. Plusieurs masses se mirent alors à bouger un peu plus loin, à y regarder plus attentivement, il s’agissait d’un groupe de momies bien plus soigneusement empaquetées. Pas bien compliqué d’en déduire qu’il s’agissait du Roi Semonskhet et de sa garde rapprochée et très vite, les momies se mirent en mouvement pour venir au contact. Par chance, la brute avec qui ils avaient progressé tout au long du tombeau finit par arriver et il capta immédiatement l’attention de l’ennemi.


Allé Johnson, on traîne pas !

Attendez Attendez…


Saisissant l’opportunité ainsi créé, le sablonneux se rua en direction de l’une des nombreuses montagnes d’or et de joyaux. L’idée était de récupérer un maximum d’objets et de filer à toutes jambes avant que les momies n’aient massacré tout le monde. Sac bien rempli, il fit volte-face pour se diriger vers la sortie mais la présence de plusieurs gardes momifiés stoppa nette son entreprise. À priori aux prises avec le vieillard, il ne semblait pas en avoir après lui. Une chance pour le duo d’aventurier qui allait pouvoir filer en douce. Et pourtant, au moment où le jeune pirate passa à côté du vieillard, il ne pu se résoudre à le regarder se faire trucider sans rien faire. Poussant un profond soupir, il approcha rapidement du flanc de la momie sous le regard inquiet d’Harrison.


Heu.. v.. vous êtes sûr cher ami.. ?

Hé ducon !


À l’instant même où le garde tourna le regard vers le jeune pirate, ce dernier le frappa de plein fouet d’un imposant poing de sable compact, le projetant violemment contre un mur un peu plus loin. Sac sur les épaules, il tendit alors sa main pour aider le vieillard à se relever. Difficile de déterminer à cet instant s’il s’agissait de compassion ou si le sablonneux avait une idée derrière la tête. Mais à en juger par le nombre de pillards qui avaient été massacrés jusqu’ici, probablement qu’Harrison et lui ne pourraient pas ressortir tout seuls. L’intrépide aventurier poussa alors un hurlement et une lame trancha tout net le haut du crâne du pirate. Un autre garde semblait vouloir en découdre, le capitaine des Sandstorm Pirates en fit tomber lourdement son butin sur le sol et sa tête de reconstitua lentement dévoilant un regard démoniaque. Sortir de cette pièce ne serai probablement pas aussi simple finalement.
    Case 11

    C’était devenu très vite n’importe quoi et encore une fois cela semblait être la faute du drôle de papy. Il avait quitté mon dos certes, mais j’étais maintenant couvert de sauce ou de bouillon. C’était tout poisseux. Cependant, c’était le cadet de mes soucis, car les explosions avaient provoqué l’ire des deux momies. Leurs bandelettes avaient pris vie et s’attaquaient aux gens dans la pièce. C’était fou dans chaque pièce, il semblait y avoir au moins une personne qui perdait la vie.

    Je tranchai les bandelettes qui m’attaquaient, tentai d’en aider l’un ou l’autre, mais voyant que tout le monde ne faisait que du chacun pour soi, je fus lassé. L’égoïsme était-il communicatif ? Finalement, je fis comme tout le monde, je sortis de la salle de banquet sans demander mon reste. Et sans mettre KO les pauvres cuisiniers. C’était vrai quoi, c’était nous qui les avions mis en colère.

    Case 15
    J’avais quitté la cuisine exaspéré, me demandant ce que c’était pour une base révolutionnaire. Chemin faisant, je n’étais plus si sûr d’être dans une base. Je commençais à me demander si je n’étais pas dans un tombeau. Ça expliquerait les pièges, les monstres, les gens qui ne s’entraident pas. Oui peut-être. J’arrivai donc avec ces conclusions en tête dans une nouvelle salle. J’espérais que ce serait la dernière. J’avais eu mon compte de péripétie pour la journée.

    Là, surprise une salle aux trésors et laissez-moi deviner des momies pour nous accueillir. Alors que les autres se remplissaient les poches où se ruait à l’assaut des momies je soufflais d’exaspération. J’étais venu sur Alabasta pour me reposer après une énième attaque de convois et pour voir comment les choses se passait ailleurs, pas pour vivre une quête exaltante.

    Mon empathie me prévenant du danger dans mon dos j’esquivai le drôle de sabre de mon assaillant. L’attrapant par le poignet, j’affermis ma prise et lui fit lâcher son arme. Rokku Saru ! Il essaya de me fracasser le crâne avec son bouclier, alors même que je le tenais encore. J’interceptai le bouclier en l’attrapant par le milieu. Palms Lock ! Je le fis tournoyer. Il était incroyablement léger pour la force qu’il y avait dans ses coups. Ayant repéré d’autre combat, je le balançai dans la mêlée.

    J’observai le bouclier richement travaillé, puis je finis par le lancer sur le roi momie comme un frisbee. Ensuite, je ramassai le sabre courbe que la momie avait perdue. Il semblait richement orné. Il était bien équilibré, j’avais bien envie de l’essayer avant de tenter de ressortir d’ici.


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    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Case 11 : L'armée momie

    Trop c'est trop ! Qui ose réveiller le Roi-Momie Semonskhet ?! Excédé, le seigneur des lieux a envoyé son armée. Des dizaines de momies vous poursuivent. Il sera difficile de passer sans combattre. La bataille a lieu dans une succession de salles et de couloirs. La partie "habitée" de la pyramide.



    Yemoja et Jin étaient submergés par l'armée de momies qui les attaquait sans relâche. La jeune femme fendait l'air de son sabre, tranchant les bandelettes des momies d'un coup précis, tandis que Jin se battait dans son dos. La malédiction de Jin les aida à repérer Charlie dans la foule, qui ne semblait pas en meilleure posture.

    Les momies étaient implacables, se relevant sans cesse même après avoir été démembrées. Yemoja et Jin savaient qu'ils ne pourraient pas tenir longtemps contre cette armée macabre. Mafdet se battait aux côtés de Yemoja, griffant et mordant les momies avec férocité. Yemoja apprécia ce nouvel allié, même si ses coups portés ne seraient clairement pas décisifs dans la bataille. Peu à peu, le binôme se fraya un chemin à travers les cadavres à bandelettes et parvint à rejoindre Charlie, le groupe était désormais au complet.

    La bataille était féroce, avec les momies tentant de les submerger de toutes parts. Yemoja, avec sa détermination et son courage, ne reculait pas. Elle continuait à se battre avec vaillance, faisant pleuvoir les coups de son sabre sur les momies qui l'entouraient.

    « - On ne tiendra pas plus longtemps ! Il faut trouver une sortie ! »

    C’est finalement, l'aide inattendue de Mafdet qui leur permit de trouver la sortie. Usant de son flaire (ou de sa connaissances des lieux), elle leur désigna en miaulant une porte dérobée.  

    Ils parvinrent donc à sortir de cette salle, épuisés mais victorieux. Le petit groupe reprit son souffle, couvert de sueur et de poussière. Yemoja caressa Mafdet, reconnaissant le rôle crucial qu'elle avait joué dans leur évasion. Le chaton momie ronronna en signe d'affection, heureuse d'avoir trouvé un nouveau foye. Yemoja, Jin, Charlie et Mafdet se dirigèrent alors vers l'inconnu, prêts à affronter de nouvelles aventures ensemble, soudés.

    Case 13 : Les frères cuistots-momies.

    L'essence immatérielle ne se prépare pas toute seule. Les cuisiniers personnels du Roi l'ont accompagné dans la pyramide. Depuis ils occupent une grande cuisine dernier cri (il y a plusieurs siècles) et se font une joie d'explorer de nouveaux horizons gustatifs dans l’au-delà. Ils ne sont pas frères de sang mais de cœur.

    - Puissance : Les deux momies font 3 000 dokiris. Elles sont très rapides et très agiles, principalement parce qu’elles sont très légères. La chair racornie offre une résistance raisonnable aux coups.
    Ils maitrisent la voix des aliments, le Cooking Kenpo et le rope action avec leurs bandelettes.



    Le petit groupe avança prudemment dans la salle suivante, richement décorée. Les murs étaient ornés de hiéroglyphes dorés et les meubles étaient incrustés de pierres précieuses étincelantes. La pièce était immense, avec un plafond voûté qui atteignait presque les cieux, et des colonnes en marbre sculptées qui s'élevaient majestueusement tout autour.

    Cependant, la scène qui s'offrait à eux était loin d'être luxueuse. La pièce était en désordre, comme si une explosion avait eu lieu. La nourriture était éparpillée partout, des mets exotiques et savoureux jonchaient le sol et les tables étaient renversées parfois même brisées. L'odeur qui flottait dans l’air était alléchante, un mélange de viandes grillées, de fruits sucrés et d'épices enivrantes.

    Yemoja et ses compagnons avancèrent prudemment, se frayant un chemin à travers les débris de nourriture. Ils aperçurent des assiettes brisées, des verres éclatés et des couverts abandonnés, témoignant de la violence qui avait eu lieu dans cette pièce pourtant somptueuse.

    « - Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? »

    Les couleurs vives des aliments éparpillés contrastaient avec les murs dorés et les tapisseries resplendissantes qui ornaient la salle. Les senteurs exotiques se mélangeaient, créant une symphonie olfactive qui emplissait les narines de Yemoja et de ses amis. La faim commença à les tenailler, mais ils restèrent vigilants, conscients que quelque chose n'allait pas.

    Soudain, deux momies apparurent dans la cuisine qui se trouvait au fond de la salle. Elles étaient vêtues de loques sales et dégageaient une aura sinistre. Leur visage était déformé, leurs yeux luisaient d'une lueur rouge, trahissant leur nature maléfique.

    Les momies étaient en train de préparer un mystérieux ragout dans un chaudron en fonte, mélangeant des ingrédients étranges et inquiétants. Elles se retournèrent brusquement en entendant l'arrivée du groupe de Yemoja, Jin, Charlie et Mafdet. Leurs yeux rouges fixèrent les intrus d'un regard menaçant.

    Les momies s’approchèrent et le petit groupe se prépara à se défendre. Toutefois, ces cadavres embaumés le leur ne firent pas le moindre mal, se contentant de les conduire dans une petite cuisine adjacente. La pièce, beaucoup plus étroite que la précédente, était également jonchée de restes de nourriture et d'ustensiles de cuisine.

    Yemoja trouva une épaisse tablette en pierre sur laquelle d’étranges dessins étaient gravés. Alors qu’elle la prit dans ses mains…

    « - Panoptès… »

    Une vision lui parvint. Elle se vit, elle et son groupe, tenter de fuir pour finir exécutés, leurs têtes roulant sur le sol crasseux.

    « - On a un problème… On ne va pas pouvoir s’échapper d’ici vivant. »

    La jeune femme regarda de nouveau la tablette entre ses mains et comprit ce que les gravures représentaient.

    « - C’est un concours de cuisine ! Pour sortir de cette salle nous devons faire un concours de cuisine contre ces momies ! »

    Ces dernières, comme si elles approuvaient les paroles de la jeune femme, retournèrent à leurs fourneaux et tournèrent un sablier ancien dont les grains commencèrent à s’écouler.

    « - Il faut faire vite ! Je m’occupe de l’entrée, Jin du plat et Charlie du dessert ça vous va ? »

    Ce n’était plus le moment de discuter, il était temps de s’activer. La jeune femme, ayant dû s’occuper de sa sœur handicapée, était familière avec la cuisine. C’est elle qui préparait les repas de sa famille et c’est également elle qui se chargeait d’aller au marché et de sélectionner les produits les plus frais.

    Yemoja se tint, droite, devant une petite table de cuisine en bois. Elle était entourée d’ingrédients exotiques. Arborant une expression concentrée, ses mains d’ébènes s’affairaient avec agilité et grâce, maniant les couteaux usés avec précision. Depuis qu’elle était arrivée sur Alabasta, elle avait eu la chance de dîner dans un restaurant proposant des plats de l’époque de Semonskhet. Il s’agissait donc de reproduire ce qu’elle avait déjà gouté. Son dévolu se porta sur des boulettes de poissons épicées. Ayant repéré des poissons argentés nageant dans un bac un peu plus loin, elle s’en empara. Elle le découpa ensuite en petits morceaux et y ajouta des épices parfumées comme le cumin, la coriandre, le curcuma et des oignons finement hachés. Elle gouta rapidement cette mixture et grimaça, il manquait quelque chose… La jeune femme récupéra de l’ail posé un peu plus loin qu’elle écrasa. Voilà qui était mieux !

    Yemoja mélangea donc ces ingrédients et pétrit cette bouillie de ses mains expertes. Elle ne craignait pas de se salir les mains : leur survie en dépendait. Une fois la texture devenue homogène, elle forma des petites boulettes et les déposa sur une grille métallique.

    Mafdet n’ayant de cesse de miauler à ses côtés, la jeune femme lui donna l’une des boulettes sur laquelle le petit fauve se jeta en ronronnant.

    « - J’ai bientôt terminé, où vous en êtes de votre côté ? »

    Yemoja tenta bien de regarder par-dessus son épaule pour évaluer la progression de ses amis, en vain. Le four en pierre étant déjà allumé, la jeune femme y glissa la grille en ajoutant ce qui devait être de l’huile d’olive sur ces boulettes.

    « - J’espère qu’elles aiment le poisson… »

    Les battements de son cœur s’accélèrent, peut-être qu’elle aurait dû choisir une autre recette ? Et si jamais son plat n’était pas bon ? Yemoja calma sa respiration, l’heure n’était plus aux doutes… mais à la cuisson ! La jeune femme regarda avec appréhension le sablier et souffla : il leur restait encore du temps.

    « - Je ne vais pas rester là à attendre sans rien faire. »

    Pendant que les boulettes prenaient une belle teinte dorée, Yemoja se lança dans la préparation d’une sauce à base de crème, de menthe fraîche et de concombre râpé. Elle mélangea les ingrédients avec attention, ajoutant une poignée de sel et de poivre pour parfaire les saveurs.
    Une fois les boulettes de poisson cuites à point, Yemoja les disposa avec soin sur une assiette, les nappant de sa sauce rafraîchissante au yaourt. Elle ajouta une touche finale en saupoudrant de la coriandre fraîche ciselée par-dessus pour apporter une touche de couleur et de fraîcheur.
    Le résultat était magnifique : de délicieuses boulettes de poisson épicées, dorées à l'extérieur et tendres à l'intérieur, accompagnées d'une sauce au yaourt rafraîchissante. Yemoja sourit avec satisfaction, fière de sa création culinaire.

    « - Espérons que les momies ne soient pas végétariennes… »
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    Case 12 : Enfant-Momie

    « .... Choppons la. Je veux sortir d'ici ! »
    - Pas de bile je m'en occupe.. Petit petit.. Viens donc !

    Cachant sans succès sa longue faux dans son dos, le visage émacié de la Mort s'approcha souriant. La main gauche tendue en avant, comme pour apprivoiser la petite chose prise de tremblements. A mesure que l'ombre lugubre s'avançait, l'étroitesse du tunnel faisait cogner par intermittence l'arme contre le plafond. Un rappel inquiétant de la vraie nature de l'explorateur. Si sa lame mortuaire n'avait pas suffi, des relents d'abysse s'échappant de son ombre accompagnaient ses pas. Ils s'épanchaient sur les dalles de grès et glissaient entre les jambes pour mieux enserrer les âmes à portée. Les bandelettes semblaient avoir blanchies sans qu'aucun son ne parviennent à s'en échapper.

    - V'là un p'tit gars courageux héhé.. Pas à avoir peur de nous !
    - N'approche pas plus, tu vois pas que tu lui fais peur ?!
    - Oui recule et laisse nous faire.. il va se sauver.
    - Mais noooon, il a pas peur je vous dis. Il a pas à avoir peur de tonton Cavalier. On est des gentils nous.
    - Lâche l'affaire, même moi tu me fais flipper. Laisse moi la place nom d'un scarabée !
    - Hein... Il a pas peur le petit machin ? Dis leur donc, tu as peur le p'tit gars ?


    La petite momie prise de mutisme hocha furieusement la tête pris de panique devant l'effrayante présence qui approchait plus encore.

    - .... Vous voyez, il a pas peur !
    - Mais t'es sénile ou quoi vieux machin ?! Il vient de le dire !
    - Laisse moi passé, je vais lui faire un petit nuage cotonneux. Un tour de magie te dirait ?
    - Faite pas vos chochottes et laissez moi faire !!!


    Profitant des chamailleries du trio puisant dans leur attention, l'enfant-momie reprit suffisamment ses esprits pour tourner les talons et déguerpir sans demander son reste. Battant des jambes, il ne laissa qu'une trainée de poussière et les cris de surprises des effrayants intrus qui partirent à sa suite. Des nuages en forme de barbe à papa, les paroles réconfortantes d'une voix féminine et les lames d'air en forme de faucille pleuvant autour de lui, ne ralentirent en rien son envie de mettre de la distance avec ses poursuivants. Le Cavalier eu beau l'assaillir d'autant de menace qu'il pu rien n'y fit. La jeune momie accéléra encore sa course. Cependant malgré les efforts, ses petites jambes ne parvinrent pas à perdre ses poursuivants dans le dédale. Il continuait d'entendre dans son dos leur dispute incessante. La course se poursuivit jusqu'à ce qu'il fasse l'erreur de laisser son inquiétude le pousser à regarder en arrière. Tous qu'il vit alors, c'est les yeux jetant des poignards de l'effrayant vieillard alors que son visage s'était déformé sous l'effort et une dizaine de mains galopantes sur les murs à quelques doigts de le rattraper.
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    Case 12 : un petit serviteur-momie.
    Serviteur du Ro-Momie, il suivait l'armée quand il s'est perdu dans le labyrinthe. Droite ou gauche, il ne sait plus. Et à un peu peur.. Tout compte fait, il préférait revenir en arrière plutôt que tomber nez à nez avec les effrayants visiteurs.



    C’est qu’il courre vite le drôle… Bordel.
    -Je… Je… Je reprends… mon souffle et… je suis à vous…
    -Je me demande quel goût peut bien avoir la viande d’enfant faisandée…
    -NE TAPPROCHE MÊME PAS !!!

    Le crâne chauve du Cavalier complété de deux belles bosses, le corps évanoui de Némo trimballé au sol par mes assistantes, nous avons réussi -au terme d’une drôle de course-poursuite qui m’aura fait perdre tout sens de l’orientation dans la pyramide- à coincer le petit serviteur-momie dans une chambre ornée de fresques anciennes et faiblement éclairée. C’est marrant d’ailleurs ça, maintenant que j’y pense, j’imaginais pas que les momies aient le besoin de s’éclairer -soyons honnête deux minutes, j’avais même pas imaginé que les morts-vivants puissent “vivre” et “habiter” leurs tombeaux- et qu’elles soient aussi bien entretenues.

    Le petit bout de cadavre est maintenu en l’air par l’une de mes mains gantées et, alors qu’il essaye de se défendre, je profite de ce moment de calme où nous reprenons tous notre souffle pour tenter de le rassurer.

    Hm… J’ai l’impression que tu nous comprends, est-ce que tu peux également parler notre langue ?” commençais-je sur une voix douce ponctué d’un sourire bienveillant, non sans jeter un regard vers mes deux compagnons, Miss Météo se préparant à abattre son bâton sur le crâne du troisième à la moindre remarque contre-productive “Ne t’inquiète pas pour l’affreux là-bas, on l’empêchera de te faire du mal ! T’es en sécurité avec nous mon p’tit gars, on est sympa, vraiment je te promets !… Juste un peu perdus dans cette pyramide, on fait ce qu’on peut pour en sortir, mais c'est pas simple de s'y retrouver quand on ne connait pas...
    -Et le trés…#BAAAAM#
    -Est-ce que tu sais où on est ?

    Après quelques instants de doute et de panique, la petite créature finit par se calmer et par hocher pour répondre positivement. Avant de nouveau hésiter, regarder autour de lui et de… la secouer pour répondre négativement.

    Hm… Et est-ce que tu sais si quelqu’un dans la pyramide saurait ? Une momie, un croco géant ou… votre pharaon pourrait nous aider ? Peut-être qu’on pourrait te ramener à lui pour qu’il nous aide à sortir ?

    Le petit bout d’âme semble gêné à l’évocation du Roi Semonskhet, entortillant les bandelettes de ses doigts les unes autour des autres et finit par pointer la fresque avec un air coupable, il a visiblement quelque chose à se reprocher. Je vois du coin de l’oeil la jeune femme aux cheveux gris qui reporte son attention sur la fresque. Bien, je pense qu’on est sur la bonne voie.

    Hm… Tu penses que-

    Le mur sur lequel la fresque est peinte éclate soudainement, laissant passer un colosse blond avec une momie lourdement armée.
    Derrière des montagnes de trésors et… les idiots qui nous ont (peu) aidés à affronter le couple de scarabées géants.

    AH.
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    Case 15 :

    Tandis qu'Olek se faisait lacérer gentiment les côtes par les ongles poussiéreux du roi momie, la salle se transformait en véritable champ de bataille. Là où certains se jetaient sur le trésor, d'autres faisaient face aux généraux, avec plus ou moins de courage. Les cris se mêlaient aux fracas des armes et malgré le chaos omniprésent, le pirate décerna une entraide timide et naissante entre les membres de son petit groupe. Ecoaurant, fut sa première réaction, puis reconnaissant lorsqu'un bouclier lancé à grande vitesse vint décapiter le roi momie qui venait de le coincer entre deux collines de pièces d'or.

    Le colosse chercha du regard la personne responsable de ce coup de main inespéré et ne fut pas si surpris que ça de voir le jeune cinglé aux cheveux bleutés. Celui-ci lui fit de grands mouvements de bras qu'Olek répondit par un sourire et un hochement de tête obligé avant de revenir à sa momie. Elle dandinait, de droite et de gauche, accroupie et les bras tendus à la recherche de sa tête, malheureusement pour elle, Olek fut plus rapide. Il l'attrapa d'une main, la calla au creux de son coude contre les côtes et partit en sprint dans la direction opposée. Le pirate sentit son corps vibrer alors que la bouche emmaillotée du roi hurlait par delà son aisselle :

    - RÉCUPÉREZ MA TEEEEEEEEEEEEEEEEETE ! ATTRAPEZ-LEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !

    Comme un seul homme, ses généraux arrêtèrent instantanément leurs combats avec les aventuriers et se mirent à pourchasser le colosse. Virage à droite, esquive rotative, saut périlleux, rien n'y fit, il fut très vite acculé de part et d'autre dans un coin de la pièce. Misant le tout pour le tout, il percuta à pleine vitesse le mur en face de lui, mais sans oublier de jeter la maudite tête dans les airs, qui fut réceptionnée in-extremis par le vieux roublard aux champignons. La moitié des momies, dont le roi, percutèrent le pirate et s'effondrèrent avec lui dans un nuage de poussière et de débris, tandis que les plus habiles des soldats, dans un dérapage contrôlé, repartirent dans le sens inverse et droit sur le chasseur de prime.

    La légende raconte que l'ancêtre du célèbre sport de ballon "rubgy" naquit ce jour là.
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    Cette fresque était une relique de l'ancien temps ! Quel bourrin non mais vraiment ! Enfin bon, je n'ai pas le temps de m'indigner de la chose que des blocs de mur menacent de m'écraser, je n'aurais jamais le temps de m'enfuir. C'est là la seule pensée qui me traversa l'esprit. Fort heureusement mes compagnons de routes sont pleins de ressources et c'est finalement l'homme aux cheveux verts qui, par je ne sais quel moyen, parviens à m'éloigner des débris de la fresque. Je glisse sur le sol en pierre, mes talons crissent contre ce dernier avant que je parvienne à m'arrêter en plantant mon bâton bien fermement dans quelque chose de solide.

    « Merci, c'est gentil. »

    « AAAAAAH ! »

    « Oh pardon .... AAAAAH ! Bouge de là ! »

    Sans m'en rendre compte je venais de frapper notre compagnon Cavalier avec mon arme ... je me disais bien que ma prise était sacrément bien ancrée au sol. Mais son hurlement et son aura malaisante me fit hurler à mon tour, sans me contrôler, un nouveau coup de bâton vint le frapper à la tempe.

    « Oh je suis désolée ! Mais qu'est-ce que tu faisais ici toi aussi ! Toujours entre mes pattes en fait ! Lâche moi ! »

    En voulant m'éloigner de Cavalier, mon regard s'arrêta sur un tas de sable volant au loin. Parmi toute la foule de momie prête à s'élancer sur ce qui semble être un vieil homme ... un visage familier m'apparaît alors. C'était donc bien lui, je le savais ... je savais qu'il était ici, ça ne pouvait être que lui, c'était sûr. Complètement perdue dans mes pensées je passe à côté de notre compagnon aux cheveux verts.

    « Prends soin de garder notre ami bandelette en vue ... ah et ... »

    Je me retourne vers lui avec un sourire en brandissant mon arme climatique devant moi, tenue fermement par mes deux mains.

    « Tu peux m'appeler Lise. Je reviens ... j'ai un ami à soutenir. Mirage ... Tempo ~ »

    D'un revers de mon bâton devant moi, l'air commence à se distordre pour finalement me rendre invisible. Sans perdre un instant je cours le plus rapidement possible entre les gravats, passant proche de cet homme avec la carcasse d'une momie dans les bras, me faufilant dans l'armée de momie qui sont un peu plus lentes que moi. Et en quelques secondes je me retrouve proche de lui, enfin ! Azerios ! Le voilà prêt à défendre un vieil homme ? Eh bien, il a changé le terrible pirate dont les journaux parlent. Rapidement, je lance mon arme climatique au devant de l'armée de momie qui se profile devant nous à présent, une énorme bourrasque emporte alors une bonne partie de nos opposants, levant en même temps le mirage dans lequel je me trouvais. Je me tourne lentement de côté pour apercevoir le visage de mon ami et ponctuer nos retrouvailles d'un grand sourire et d'un revers de main dans mes longs cheveux argentés.

    « Eh bien beau brun ? Elle t'as manqué la Sorcière Climatique ? »

    Autant dire que s'il ne se souvient plus de moi je n'aurais pas l'air d'une idiote avec mon air fière ... je suis si heureuse de le retrouver ! Cet homme avec qui nous formions les Intrépides Libres avec Kaito, il me rappelle de bons souvenirs, des souvenirs où j'aurais pu devenir une toute autre pirate, des souvenirs apaisants.
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    Ce joli petit minois.. ces artifices climatiques.. pas de doute possible, voilà que la sorcière climatique venait de se joindre à la fête. Le sablonneux resta surpris un bref instant à la dévisager. Se pourrait-il que les Intrépides Libres soient de la partie ? Alors qu'aux dernières nouvelles Kaito et les autres étaient présumés défaits... Maudit soient ces sales raclures, qui sur Lyndbrook avaient trompés le capitaine des Sandstorm Pirates... Et puissent-ils ne jamais se retrouver sur son chemin à nouveau. Saisissant le col d'un Harisson tout ébouriffé, il hocha la tête en direction de la belle blonde. De nombreuses zones d'ombres allaient donc peut être trouver leur réponse. Car après tout, la dernière fois qu'il s'était retrouvé avec elle, c'était au lendemain de leurs méfaits sur Orange, ce fameux soir ou Kaito lui avait donné rendez-vous sur Banaro.


    Putain... Hé bien.. pour une surprise... Ou sont Kaito et les autres ?


    Masquant difficilement ses émotions, le jeune pirate entre-aperçu alors un instant une toute autre route que celle qui s'offrait désormais à lui. Et si les Intrépides Libres étaient toujours en vie ? Difficile de savoir comment il pourrait bien réagir en retrouvant Kaito, Sarah et les autres. Les choses s'étaient enchainées à une vitesse folle depuis l'incident de la Malvorange et le moins que l'on puisse dire c'est que tout avait changé. Tout un tas de questions se bousculaient dans sa tête, il plongea son regard dans les yeux de Lise, mais à l'instant même ou il s'apprêtait à poursuivre, une lame lui trancha la tête et cette dernière vola un peu plus loin. Comment en était il venu à négliger à ce point le danger... Harisson poussa alors un hurlement strident devant ce spectacle et dans une nuée de sable, le visage de jeune pirate reprit sa place. Il se retourna à nouveau en direction du garde momifié, bien décide à le renvoyer dans sa tombe sans délais.


    La-la-la-la.. mo-momie.. là ! bégaya l'aventurier endimanché.


    Un autre garde surgit sur le flanc de la sorcière climatique, mais avant même qu'il ait pu abattre sa lame, le capitaine des Sandstorm Pirates s'interposa et le trancha net d'une lame de sable. Le buste tomba lourdement au sol, suivi des jambes et le second garde se mit à charger avec son bouclier. Ne pouvant l'éviter, le jeune homme dut se résoudre à encaisser le choc, se recourant de fluide offensif pour tenir bon. Lise intervint alors pour déchainer une nouvelle bourrasque à l'aide de son bâton, repoussant violemment la momie contre un mur un peu plus loin. Ramassant son sac de butin avec un sourire, le sablonneux fit volte-face pour remercier son alliée mais l'une des colonnes de la pièce s'écrasa entre eux et avant même qu'il ne puisse songer à la contourner, le buste de la momie précédemment tranchée lui agrippa une cheville. Harisson se précipita alors afin de la frapper frénétiquement à l'aide d'une magnifique coupe dorée mais ce martelage n'eut d'autre effet que d’énerver le demi gardien qui s'en retourna vers lui, lâchant la cheville du sablonneux pour ramper dans sa direction. L'explorateur de légende se remit alors à hurler de terreur, se précipitant derrière le vieillard et le capitaine pirate en profita pour contre attaquer. Dégainant l'un de ses revolvers, il visa, retint son souffle, puis tira. La balle se logea dans l'arrière de son crane avant de le faire exploser, libérant une bonne poignée de ronces qui s'entremêlèrent autour du buste momifié. Il chercha Lise du regard sans la trouver, puis aida le vieillard à se redresser une nouvelle fois. Plus tard pour les questions, un chaos indescriptible régnait désormais dans la salle des trésors et il était grand temps de prendre la tangente.
      La situation évoluait vite et pour tout dire dégénérait rapidement. De nouveaux protagonistes se joignaient à la fête, aussi bien du côté des momies que des explorateurs. Donc on avait papy qui avait récupéré on ne sait comment la tête de ce qui semblait être le roi des momies. Toutes les momies convergeaient vers lui, heureusement d’autres gens l’aidaient à se défendre. Je ne pus m’empêcher de lui crier de loin.

      « Ho ! Papy, si j’étais toi, je courrais ou je balancerais cette tête à quelqu’un d’autre. Je ne resterais pas les bras ballants en tout cas. Huhuhu ! »

      J’aperçus le corps décapité qui gravissait la plus haute pile de pièces d’or. Une véritable petite montagne. Il était trop drôle avec ses bras tendus devant lui et sa démarche peu assurée. Je ne pus m’empêcher d’arriver discrètement derrière lui. Je tapotai sur son épaule gauche avec ma main gauche tout en étant à sa droite. Huhu ! Un classique. Et quand il se retourna pour frapper ma position supposée, je me mis en boule. Il trébucha et perdit l’équilibre. Il retomba sur son dos et se mis à glisser sur le dos. Alors, je me lançai et sautai sur son torse pour surfer la montagne d’or. Bon, je déclenchai une grosse avalanche d’or juste sur un groupe d’aventurier.

      « Désolé, je me suis laissai emporter, mais c’est fun. »

      Je dus descendre de mon traineau improvisé, car il commençait à essayer de m’arracher les jambes aves ses doigts griffus. Je tentai de lui couper les poignets, mais il était en vérité trop vif, pour que j’arrive à quelque chose dans cette position instable.

      « Attention à la vague et au corps sans tête vénère aussi, par la même occasion. »


      Le réveil du Roi-Momie ! - Page 4 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Le réveil du Roi-Momie ! - Page 4 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Le réveil du Roi-Momie ! - Page 4 Steamp10
      "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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      Et encore une fois, c'est la supernova qui me sauve les écailles. Je prends sa main en regardant la momie virer au loin. La montagne de muscles s'enfuit comme si on lui proposait de prendre une douche. Un couple semble se former, il ne manque que des petits papillons dans les airs. A peine de le temps de cligner des yeux, j'ai une tête de momie dans les mains, un cadavre de momie en planche de surf et une avalanche d'or qui me fonce dessus. Gé-ni-al. Sans prévenir, une ambiance s'installe. Une musique apparait en fond sonore. Angoissante, irritante, terrifiante. Une musique pourtant toute simple, sans parole. Elle s'insinue en moi, me glaçant le sang. Je peux sentir le froid s'insinuer en ma personne. Et que fait-on quand on a froid ? On se réchauffe avec un bon feu. Alors je pose la tête sur le sol de manière à ce que son oreille droite, ou ce qu'il en reste, soit posée sur le sol. Je fourre une main dans mes affaires et en sort une poignée de champignons.

      Je plonge mon membre dans le cou, remontant un peu au niveau de la gorge, et j'enfourne les petites graines. Les pièces d'or commencent à arriver droit sur moi. Avec mes blessures, même si elles sont soignées, je ne peux m'échapper à temps et me fait emporter sans pouvoir esquiver. Une seconde plus tard, je croule sous l'or, tel Crésus. Sans prévenir, des explosions proviennent de sous la vague. La tête dans laquelle j'ai mis mes champignons explosifs, explose partie après partie. Je sais qu'il faut respecter les morts, mais quand les morts ne sont pas vraiment morts et qu'ils essaient de me mordre, j'ai tendance à perdre le respect que je leur porte. Malheureusement, deux choses totalement imprévisibles se produisent simultanément. La première, c'est que la simple vague de pièces d'or est devenu un tsunami emportant tout avec lui, notamment les torches qui brûlent d'une étrange couleur. Elles tombent sur le sol, les unes après les autres. Et s'il y a de l'or dans cette pyramide, ce n'est pas le seul matériau présent. Une partie du sol de la construction semble être fait de baryum. Comme le sais-je ? Les flammes des torches deviennent vertes sans prévenir, et seul le baryum a cette habilité. Sachant que son point de fusion est vers les 700°C, la température devient instantanément plus chaude, atteignant les 50°C. Chaque seconde passée dans la pyramide va voir le thermomètre faire une mauvaise tête..

      L'or qui tombe pousse de nouvelles torches sur le sol qui rencontrent à leur tour le sol, et explosent en une gerbe verte. C'est le chaos le plus complet. Toujours sous les pièces, j'utilise min filet de sécurité, une graine devenant une plante géante ... Ah, bah en fait non. Je me retiens de lancer la bille. Utiliser une plante dans un tel environnement n'est pas l'idée la plus éclairée. La seconde conséquence de mes actions est que désormais, la tête qui explose petit à petit se prend pour une machine à sous projette des pièces dans tous les sens, mais avec assez de force pour que ces dernières s'enfoncent dans les murs. Et avec la chaleur, les pièces deviennent aussi chaudes qu'un bernard-l’ermite quand il voit une huître. Hahahahaha. Blague de triton, vous ne pouvez pas comprendre. J'essaie de respirer comme je peux. Par chance, la fin de la vague me laisse tandis qu'elle poursuit son chemin à travers la salle, s'enflammant au passage. Aucune idée de ce que font les autres, mais moi je rampe sur le sol pour m'enfuir. Je préfère rester pauvre et vivant que riche et mort.

      Je lâche des trésors pour gagner en vitesse. Mon bâton a disparu depuis longtemps. Je m'appuie contre les murs pour avancer. De toutes les calamités qu'à vu cet édifice, les vents chauds du déserts, l'érosion du sable, les insectes grouillants, je crois que j'ai été le pire. En tant que médecin, je devrais aller aider les gens à sortir. En tant qu'homme âgé, j'ai la priorité d'évacuation. Donc si je sors en premier, je laisse la possibilité aux suivants de faire de même. Et si, éventuellement, un pirate venait à trépasser et que j'empoche sa prime, il s'agirait d'un miracle vraiment bien venu. Et totalement fortuit, cela va de soi. Je m'abrite derrière un bouclier pour éviter les projectiles tout en quittant la pièce. Je sue à grosses gouttes, on dirait un chien après avoir sauté dans un lac et revenu sur la plage près de son maître. L'odeur n'est pas forcément loin non plus. Je regarde droit devant. Je veux sortir.


      Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
      Le réveil du Roi-Momie ! - Page 4 3301443526
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      Case 15 : La tombe du Roi Semonskhet.
      Un nouveau lieu est atteint. Des trésors couvrent une pièce qui se veut déserte. Un sarcophage dorée est ouvert en son centre...  Bientôt le Roi apparaitre, puis dans un second temps ses six généraux-momies à 3 000 dorikis chacun avec leurs troupes !
      Lien vers la fiche du Roi-Momie : ici



      Au feu ! Au feu ! Au FEEEEUUUUUUU ! Les personnes âgées et SEULEMENT les personnes âgées d’abooooord ! ” s’agite le vieillard en prenant la direction du premier couloir en vue.

      Je crois que je n’ai jamais vu quelqu’un monter aussi vite dans les tours. Qu’est-ce qui a bien pu lui prendre à ce vieil animal, on a l’impression qu’il a respiré d’un peu trop près ses champignons hallucinogènes.  Son cri résonne dans la pyramide, mais n’attire pas pour autant l’attention des gardes momies qui -tout comme les aventuriers- essayent de s’extirper de l’avalanche d’or et de trésors enfouis qui vient de leur tomber dessus. La tête de Semonskhet sautille vers son corps à grand coup de mâchoire, elle a recraché les pétards qu’on lui a fait avaler, ou peut-être bien qu’ils sont sortis de sa trachée momifiée -et un peu arrachée faut le dire- à la première explosion et ceux-ci continuent de créer de petites détonations sous le tas d’or qui est projeté ça et là en gros geyser et continuent d’inonder la salle du trésor.

      Si cette dernière ne s’est pas complètement embrasée -comme semble l’halluciner le vieux fou auquel cas, faute d’être ignifugée, nous ne serions plus là pour en parler- il est tout de même vrai que ces explosions successives et l’affrontement entre les explorateurs et les défenseurs de la pyramide est en train de mettre un sacré bordel, les murs commencent à se fissurer et des torches ont mis le feu à un gros tas d'huiles et de textiles qui devait être avant qu’on le renverse une exposition d’habits de cérémonie ou une réserve de bandelettes neuves pour les habitants de la pyramide.  

      Bordel… Némo, c’est le moment de te réveiller !… Je commence à manquer de mains !

      Pas littéralement, c’est sûr, mais entre celles qui jonglent avec mon petit serviteur momie -devenu notre nouvelle mascotte-, celles qui essayent de mettre de côté et d’empaqueter ce qu’elles peuvent trouver d’intéressants dans la salle du trésor -je suis là pour ça après tout-, celles qui repoussent les attaques des morts-vivants ou qui tentent de protéger ma petite troupe des attaques maladroites -vraiment ?- des autres présents, celle qui utilise mon Visio Dial pour prendre quelques photos -vous ne faites jamais d’album de vos aventures vous ? et puis quelque chose me dit que je ne vais pas avoir le temps d’examiner les inscriptions de la salle du trésor-  et moi qui lutte avec ma propre conscience pour savoir si ça vaut vraiment la peine d’attendre ou d’assister Miss Météo et La Faucheuse disons que… j’ai l’esprit et les nerfs occupés.

      LISE, DERRIERE-TOI !

      À mon cri, Miss Météo évite le coup du général momie en roulant vers l’avant et deux de mes invocations apparaissent devant lui, d’un mouvement vif elles dénouent le noeud de la corde de Windknot qui les lie et un souffle d’air puissant repousse l’assaillant. J’ai quelques tours en stock pour palier au moment où les conditions ne me permettent pas de faire plein usage de mon savoir climatique.

      Combiné à une bulle d’air chaud, le souffle prend de l’ampleur et attise un instant le brasier dans lequel s’effondre et se consume bientôt le général défait. Ses troupes hurlent, se précipitent vers lui pour le sauver mais il est déjà trop tard. Si les plus vaillantes commencent à prendre feu à leur tour, elles sont vite plaquées à terre par leurs camarades avant qu’elles ne subissent le même sort. Est-il vraiment encore la peine de défendre cette salle du trésor ?

      MAUDITS MORTELS ! SI MA CHAMBRE MORTUAIRE EST CONDAMNEE, QU’ELLE S’EFFONDRE ! MON ARMEE EST A L’EPREUVE DU TEMPS ET DE LA MORT…  LA PYRAMIDE SERA VOTRE PERTE, VOUS ALLEZ PERIR ET JAMAIS NE REVOIR LE JOUR !...

      Ah tiens, je crois que le Roi-Momie a retrouvé sa tête.
      Qu’il est plus ou moins en colère.
      Qu’il vient de déclencher un bouton de sécurité -d’où ça sort franchement, est-ce que moi aussi j’ai touché aux champis ?!- pour que la salle s’effondre sur nous ?

      Bordel."

      C'est qu'il va être temps de s'arracher, non ? C'est le moment où le fil d'Ariane tracé au plafond par l'une de mes assistantes risque de s'avérer utile !!!


      Dernière édition par Raphaël Andersen le Mar 13 Juin 2023 - 9:54, édité 1 fois
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      Dans les tréfonds de la salle chamboulée, au cœur d'un amas de dorures aplani... une vibration. A son épicentre une lourde noirceur s'échappe froidement. L'onde inquiétante parcoure la surface de pièces antiques sans alerter l'attention. Deux nouvelles vibrations plus rapprochées s'ensuivent. Les pièces chancellent, glissent et tombent au milieu du chaos ambiant. Une main desséchée est finalement parvenue à s'extirper du sol brulant. Les doigts crochus s'enfoncent férocement sans attendre et d'un dernier effort le reste de la masse cadavérique quitte ENFIN son repos contraint. A peine entré pour participer à la partie de rugby macabre, une vague dorée avait engloutie l'incarnation des abimes sans ménagement. Écrasée sous la masse de pièces, elle s'afférait depuis à s'échapper du piège mortel. Genou au sol, le vieillard reprenait maintenant son souffle tari dans l'air enfumée. De nombreuses flammes l'encerclaient autour. Le monde dans la salle aux trésors continuait de s'afférer et les coups de s'échanger. A peine leva-t-il la tête qu'une masse couverte de bandages s'écrasa sur lui... Crâne contre crâne. La douleur l’irradia, mais il n’eut pas le temps de s'en plaindre. Dès que les deux corps sans âmes se cognèrent un mystérieux souffle enflammé les embrasa !

      La langue de feu explosa en un souffle ardant, obligeant le vieux pirate à empoigner le corps du général-momie afin de s'abriter dessous. Le monstre déblatéra mille malédictions oubliées au milieu des hurlements de ses soldats. La chaleur n'avait jamais été aussi intense. Bien que protégé en partie, l'air brulait les poumons du forban alors il retint son souffle. Un temps long sembla passer au milieu de la fournaise avant que des bras enflammés parvinrent à extraire les deux corps prisonniers. L'un était cuit à point, l'autre avait pris feu au cours du sauvetage. De vigoureux coups de pieds salvateurs plurent avec ferveur sur le pirate. D'autres momies en feu goutaient au même traitement non loin. Un cri de colère surplomba alors le spectacle chaotique.

      “MAUDITS MORTELS ! SI MA CHAMBRE MORTUAIRE EST CONDAMNÉE, QU’ELLE S’EFFONDRE ! MON ARMÉE EST A L’ÉPREUVE DU TEMPS ET DE LA MORT…  LA PYRAMIDE SERA VOTRE PERTE, VOUS ALLEZ PÉRIR ET JAMAIS NE REVOIR LE JOUR !...”

      Alors que les soldats d’outre-tombe soulevaient leurs armes et acclamaient leur souverain à grands cris, le vieux pirate détalla à quatre pâte entre les jambes momifiées. Soutane encore fumante, côtes endolories par les coups de savates, le Cavalier pressentait qu'ils ne le prendraient plus pour un des leurs très longtemps. L'éternité sous les décombres ne l'enchantait pas non plus. La carne zigzagua à droite, à gauche, avant de se stopper dans un derrière imprévu. Le colosse chercha du regard l’importun qui lui passa sous les bandelettes. Mais à peine éloigné de deux coudées qu'une poigne se referma sur son dos et le releva comme s'il ne pesait rien. Le grand général des terres du Sud lorgna la sale trogne suspicieux.

      - Où est passé l'uniforme règlementaire SOLDAT !?
      - Quelle tenue ?
      - D'où viens-tu d'abord ? Un nouveau de l'aile du Sphinx ?
      - J'comprends rien à ce que tu me causes avec cette haleine à chier, par contre cette faux dans ta main est mienne et je repars avec !
      - Quoi ?!


      La momie n'eut pas le temps de comprendre la méprise qu'un poing venait de lui arracher la mâchoire. Les dents lui en tombèrent que déjà un second le fit vaciller. Profitant de la surprise, le Cavalier lui brisa le bras et ramassa finalement son arme comme si de rien n'était. Se relevant en s'appuyant sur la hampe familière, il toisa la créature entrain d'essayer de remboiter ses morceaux tant bien que mal.

      - Vlà une bonne chose de faite, merci l'ami.. Hé hé !

      Le moment était enfin venu de dégager de ce foutoir. Il ne restait qu'une dernière chose à faire. Lorgnant autour, son attention porta sur les souvenirs brillants à ramener dans sa fuite. Il n'avait pas de sac pour ramasser les pièces, son attention se porta donc sur les statuettes et les coffres facilement transportable. Autour les grands blocs rocheux entrain de s'écraser lui laissèrent peu de temps à la réflexion. Son regard se fit alors happer par le coffre le plus lugubre du lieu. Richement décoré, il avait l'air de peser son poids. Mais c'est bien l'aura s'en dégageant qui marqua son attention. Prometteur... Il ramassa la masse sur son épaule et décampa enfin ! Derrière, l'entourloupe avait été repéré et des soldats le poursuivaient. Autour, les explorateurs du dimanche avaient déjà mis les voiles en grand nombre. Glissant comme un souffle glacé entre les blocs de grès, il parvint à la sortie. Et sans un regard pour la salle en ruine disparu dans le labyrinthe. Avec un peu de chance, il retrouverait ses hommes à la sortie de la pyramide.


      Dernière édition par Le Cavalier le Sam 17 Juin 2023 - 13:24, édité 2 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t14965-fiche-technique-du-dada#
      • https://www.onepiece-requiem.net/t14330-il-sortira-des-blues-un-jour-ou-l-autre
      Assit au sommet des dunes, le sablonneux observait silencieusement les différents explorateurs qui parvenaient à sortir du tombeau à sa suite. Parmi eux, il reconnu le vieillard, à bout de souffle, qui semblait étonnamment encore tenir debout, mais également son ancienne camarade Lise. Une montagne de questions lui trottaient toujours en tête et pourtant, il avait la sensation que le moment était inopportun. Jetant un coup d’œil en arrière, il contempla son butin, et se dit alors qu’il était grand temps de mettre les voiles. Harisson se réveilla alors en sursaut et scruta les environs l’air hagard.


      Bien dormi Johnson ?

      Et.. et.. et la momie ?! Et les trésors ? Que s’est il passé ?!

      Vous vous êtes.. cogné.


      En effet, alors que la grande salle où les aventuriers se trouvaient précédemment était en passe de s’effondrer et de devenir leur propre tombeau, Harisson avait été prit d’une crise de panique et la seule solution qu’avait trouvé le jeune pirate pour le calmer avait été de le cogner tellement dur que l’explorateur endimanché s’était évanoui. Ce dernier se redressa et sautilla de joie quand il remarqua les sacs remplis d’or et de pierres précieuses posés à ses côtés.


      Nous avons réussi cher ami ! Encore une aventure rondement menée pour le graannnd, le célèèbre, Harisson Johnson ! C’était incroyable ! C’était merveilleux !

      J’aurais p’tet du le laisser là en bas finalement…


      Ramassant sa part du magot, le sablonneux jeta un dernier regard en direction de Lise qui se trouvait toujours en contrebas. Dans le fond, il savait que les réponses qu’il pourrait obtenir au sujet des Intrépides Libres risquerait de le détourner de son objectif. Ce n’était pas le moment de se laisser distraire, le casse de Rainbase était imminent. Poussant un large soupir, il passa l’imposant butin sur son épaule et se détourna en direction du désert. Un jour sans doute sa route recroiserait celle de Lise.


      Ou allez-vous ? lança Harisson.

      J’ai des choses sur le feu Johnson. répondit le pirate sans se retourner.

      Dans ce cas à la revoyure mon ami ! Pour de nouvelles aventures grandiiiioses ! s’écria le moustachu plein d’enthousiasme.


      Mais le capitaine des Sandstorm Pirates était déjà trop loin pour l’entendre. Butin en poche, l’homme disparut en silence dans les étendues sablonneuses du désert d’Alabasta, en route pour rejoindre ses navires et peaufiner les derniers détails du gros coup à venir…
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