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[Quête ] Baroud d'Honneur: Prologue

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海 軍

∆ Feat. 149ème D ∆


Tout était différent depuis l'incident. La trahison de McGready avait été particulièrement douloureuse, aussi bien physiquement que mentalement. Jamais Ambrosias n'avait été aussi mal depuis l'attaque de Mizukawa sur Tanuki. Si à l'époque elle s'en était sorti avec des brûlures, cette fois, les choses étaient plus grave. Enfoncée dans la fauteuil de son bureau, la jeune femme tourna la tête vers la gauche pour regarder le vide qui se trouvait dorénavant à la place de son bras. Une douleur lancinante la tirailla tandis qu'elle grimaçait. Son moignon lui faisait un mal de chien depuis des jours, et même avec les anti-douleurs, cela ne semblait pas vouloir passer. L'air morose, la militaire se servit un verre d'eau avant de soupirer. La mort de Dario lui faisait plus mal encore que la perte de son membre. Par sa faute, par son incompétence, son premier officier, celui qui l'accompagnait depuis des mois, celui qui était devenu un ami, était mort. Donnant sa vie pour sauver la sienne, il avait seulement été remercié par une promotion de trois grades à rang posthume. Quelle ironie pour un homme incapable de monter autrement les échelons. Inspirant longuement, la colonelle tourna les pages du dossier de la traîtresse, comme si elle y cherchait des réponses. Elle faisait cela depuis des semaines, sans succès. Le bruit d'une personne frappant à la porte tira la jeune femme de sa torpeur. Redressant la tête, elle vit la lieutenant-colonel Ligéia, sa seconde, entrer dans la pièce. La sirène ne manqua pas de remarquer la présence du dossier sur le bureau.


« Nous la retrouverons.

- Cela ne fait aucun doute, et elle paiera.

- Oui...

- Lieutenant-colonel ?

- Le compte rendu des rondes de la semaine, colonelle.

- Hum, merci. »



Sans cérémonie aucune, Constance posa le dossier et les deux femmes commencèrent à en discuter. Il n'y avait pas grand chose à en dire. McGready restait introuvable, Bradley se terrait toujours et son organisation commençait à sérieusement battre de l'aile. Après quelques minutes, un bruit sourd à l’horizon surprit les deux militaires. Se levant de son fauteuil, Ambrosias se tourna vers la fenêtre et vit une épaisse fumée noire au loin.


« Qu'est-ce que... »


Avant qu'elle ne termine sa phrase, une nouvelle explosion eut lieu, rapidement suivie par deux autres. De son bureau dans la caserne de Kikai no Shima, la vue en hauteur permettait rapidement de se rendre compte que de tels incidents étaient en train de survenir un peu partout en ville. Les yeux écarquillés, la colonelle ne comprit pas de suite ce qui se passait.


« Ligéia, la salle de crise, faites venir tout le monde !

- À vos ordres »



En courant, la sirène sortit de la pièce tandis qu’Ambrosias continuait d'observer les nouvelles explosions. Fermant les yeux, elle se servit de ses pouvoirs pour sonder le cœur des nombreux animaux alentours et comprendre ce qui se passait. Il était assez difficile d'obtenir de vraies informations au travers de leur panique et leurs élucubrations, mais ce qui ressortait rapidement était effective que plusieurs explosions avaient eu lieu. Elle crut également comprendre que des hommes méchants, selon les dires de ses sources, étaient à l’œuvre. En conclure qu'il s'agissait d'une attaque perpétrée par le Chinamire Kitsune semblait peut-être un peu facile, mais Ambrosias ne voyait pas qui d'autre serait assez fou pour faire une telle chose.


Se rendant dans la grande salle en longueur qui servait généralement aux réunions et autres briefings de mission, la militaire retrouva ses officiers quelques minutes plus tard, du moins pour ceux qui n'étaient pas déjà en ville. Leur mission serait de prendre avec eux trois quarts des effectifs de la base pour se disperser en ville et tâcher de régler au mieux la situation. Ambrosias était persuadée qu'il s'agissait là de l’œuvre de King Bradley, mais pourquoi ? Une telle attaque ne lui ressemblait pourtant pas, il y avait quelque chose de louche. Dilapidant ses effectifs, elle envoya ses meilleurs hommes aux quatre coins de l'île, restant seule à la caserne avec une défense particulièrement réduite. Confiante en ses capacités, elle estimait être en mesure de défendre seule l'endroit en cas de besoin.


Supervisant les opérations depuis le PC radio du QG, la colonelle donnait ses ordres à distance tout en tâchant au mieux de garder une vision globale de la situation. Plusieurs casinos avaient été pris pour cible, ainsi que le port et l'arène. Les attaques étaient éloignées les unes des autres, ce qui obligeait les marins à se séparer en groupes réduits. Au total pas moins de vingt explosions étaient à dénombrer. Une telle attaque était absolument sans précédents et Ambrosias tâcha de gérer ses hommes au mieux. Rapidement, il ressortit que les marins qui intervenaient se faisaient attaquer par des gros bras. L'hypothèse d'une attaque du Chinamire Kitsune devint alors de plus en plus probable. Fort heureusement, la commodore de St Just avait au moins en main la situation sur le port. Après une heure de chaos, Ambrosias fut forcée d'admettre que les forces locales étaient dépassées par l'ampleur de l'attaque. Elle savait que tout ou tard l'ordre serait rétabli, mais à quel prix ? Soucieuse de limiter au plus possible les dommages collatéraux chez les civils, elle devait régler la situation rapidement, raison pour laquelle elle donna l'ordre de lancer un signal d'alerte. Si par chance des membres de la Marine étaient dans les parages, ils pourraient lui venir en aide d'urgence.





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Dernière édition par Ambrosias le Mar 16 Mai 2023 - 18:43, édité 2 fois
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Baroud d'Honneur
Plus d'un mois s'était écoulé depuis mon passage à Shimotsuki. Plusieurs semaines de convalescence causée par la blessure que m'avait infligée la pirate, Zenki Saeko, m'avaient été imposé. Ce temps de repos m'avait semblé durer une éternité et j'étais bien contente qu'il prenne fin. A peine avais-je repris du poil de la bête, il me fut ordonné de partir en mission sur la route de tous les périls, plus communément appelée, GrandLine.

Mon objectif était très simple. Je devais me rendre sur l'île connue comme le Royaume de l'absurde pour mettre la main sur un déserteur qui a trahi le Gouvernement pour devenir un révolutionnaire. Je n'avais que peu d'information concernant la cible, mais il y avait sur place une personne qui saurait m'en dire beaucoup plus.

Pour l'heure, je me trouvais encore en mer, sur le navire de la Marine, qui m'emmenait à destination. Accoudé au bastingage, je fixais la surface de l'eau, plongé dans mes pensées. Il m'arrivait régulièrement de penser à Saeko et me demander comment elle allait. Je ne sais pour quelle raison, mais cette jeune pirate me hantait jusque dans mes rêves. J'y revoyais son doux visage balafré et la tristesse dans ses yeux aux moments où je l'avais laissé entre les mains des soldats de l'île.

Cette ennemie, qui avait bien failli me tuer, m'avait beaucoup touché. J'aurai tellement voulu connaître son histoire et savoir ce qui avait bien pu la rendre ainsi. Celle-ci semblait cacher un passé douloureux qu'un jour, je découvrirais. Durant ma convalescence, je m'étais fait la promesse d'aller lui rendre un jour visite au bagne de Tequila Wolf. Je sais que cela s'avérait complètement ridicule, mais j'avais envie de la revoir...

- " Excusez-moi, mademoiselle. "

Tandis que je rêvassais, la voix d'un homme me fit légèrement sursauter. Me retournant pour voir de quoi il s'agissait, je fis face à un jeune soldat de la Marine, qui était planté sur le pont du navire, au garde-à-vous. Attendant que je lui réponde, je le regardais à travers les trous de mon masque Kitsune qui recouvrait la partie supérieure de mon visage.  

- " Qu'est-ce que vous voulez ? " Lui demandais-je froidement, agacée qu'on me dérange ainsi.

Celui-ci, déjà mal à l'aise à cause du regard dur avec lequel je le fixais, eut beaucoup de mal à trouver ses mots.

- " Je... Euh... Pardon, mais... " Le jeune soldat déglutit en s'apercevant que je commençais à perdre patience. " Vous êtes demandé au poste de pilotage ! " Réussit-il à dire, tout tremblotant.

- " Pourquoi ? " Rétorquais-je tout en croissant les bras sous ma poitrine, curieuse de savoir la raison de cette requête.

À cette simple question, le matelot de première classe se décomposa sous mes yeux. Ne semblant pas connaître la réponse, ce dernier fuit mon regard, de peur qu'avec simplement mes yeux, je le fusille littéralement sur place. En voyant le visage de ce pauvre malheureux où se mirent à perler des gouttes de sueur due à la peur, j'eus pitié de lui.

Sans un mot, je partis en direction de l'endroit où ma présence était requise, laissant ce pauvre homme sur place. Arrivé sur place, j'ouvris la porte à la volée, faisant sursauter certains Marines présents.

- " Ça a intérêt à être urgent ! " Leur signifiais-je d'entrée de jeu avant de m'approcher de l'officier supérieur de ce bâtiment.

- " Alors déjà, vous allez vous calmer ! " M'ordonna le vieux Colonel Moose avec colère. " Je vous rappelle, que je suis le capitaine de ce navire et que vous me devez le respect ! "

- " Si vous le dites.. " Lui répondis-je dans un souffle avec mépris.

Je sais pertinemment que je devrais avoir plus de compassion pour ces hommes et femmes, ayant moi-même fait partie de la Marine, mais... On m'avait refourgué le pire équipage que le Gouvernement comptait. L'homme à la tête de ce régiment, était un moins-que-rien qui n'avait jamais rien accompli de sa carrière. Rien à voir avec le Commodore Canone auprès de qui, j'avais servi. Et puis que dire de ses hommes... Eh bien, rien. Il vallait mieux rien dire à leur sujet. Ça n'en valait pas la peine.

Voyant qu'il n'aurait aucune marque de respect de ma part, le vieux soldat dû prendre sur lui pour ne pas s'emporter davantage. Prenant une grande inspiration pour tenter de retrouver son calme, il m'expliqua pourquoi il m'avait fait demander.

- " Nous avons reçu un message d'alerte venant de Kikai no Shima. Ils... "

- " Et alors ? " Lui coupais-je la parole, montrant toujours aussi peu de respect à sa personne. " Qu'est-ce que ça peut me faire ? Je vous rappelle à mon tour, que je suis en mission et que je n'ai pas le temps pour... "

Seulement, ce fut à mon tour de me faire couper la parole par mon interlocuteur qui haussa soudainement le ton.

- " Bouclez-la ! "

Surprise par ce qu'il venait de dire, je me tus, regardant cet homme qui haletait. L'effort qu'il avait dû prodiguer pour retenir la colère qu'il ressentait envers moi l'avait semble-t-il, mit à bout de souffle. En le voyant réagir de la sorte, une légère pointe de respect naquit envers lui.

Ayant repris son souffle et voyant que je ne pipais plus un mot, l'Officier supérieur continua.

- " Que la garnison de Kikai no Shima envoie un signal d'alerte est très inquiétant. Cela a peut-être un rapport avec la mafia qui est sévie ou pire encore. " Dit-il d'un air grave. " Qui nous dit, que nous ne sommes pas le seul navire dans le coin à avoir capté ce message ? Si on n'agit pas, on les condamne, eux et les habitants de l'île.

En effet, cela semblait urgent. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer sur cette île pour qu'on y demande de l'aide. J'avoue que cela avait piqué ma curiosité. Et puis, ce petit détour n'irait pas à l'encontre de ma mission. Kikai était sur la même voie où nous nous trouvions. Rien ne m'interdisait d'y faire un détour pour leur venir en aide. De plus, si cela pouvait empêcher la perte de pauvres innocents, il me fallait y aller. Hors de question d'apprendre que j'aurai pu éviter la mort d'autres enfants. Je m'en voudrais toute ma vie sinon.

- " Bah, vous attendez quoi ? " Lui demandais-je, un sourire malicieux aux lèvres. " On y va. Vous êtes le capitaine de ce vaisseau, que je sache, non ? " Rajoutais-je avec dédain avant de lui tourner le dos.

- " Maudite bonne femme ! " Entendis-je hurler ce dernier au moment où je repartais sur le pont du navire.

La mission allait donc attendre. Pour l'heure, direction, Kikai, en espérant qu'on arrive à temps et que je puisse être d'une quelconque aide.[/i]

[...]



[i]Le temps de navigation pour arriver à destination fut interminable. Devoir supporter ces Marines qui ne cessèrent de se questionner sur la situation de l'île... Je vous dis pas à quel point ce fut une dure épreuve, surtout quand certains osèrent me parler comme si je faisais partie des leurs. C'était passé à peu de chose prêt que l'un d'eux passe par-dessus bord après m'avoir saoulé pendant presque une heure sur le sujet...

Heureusement pour lui, ses petits amis l'avaient fait taire avant que ça n'arrive. Ils avaient dû voir à mon expression que j'avais envie de l'étrangler avec son propre nœud. J'avais l'impression d'avoir plein d'Alegsis autour de moi... Un véritable cauchemar. Mais bon...

J'allais pouvoir enfin être débarrassé d'eux un petit moment. Peu importe ce qui pouvait se passer sur cette île, je ne comptais pas les avoir dans les jambes. Je décidais donc de quitter le navire avant même que celui-ci finisse de s'amarrer au port.

À peine mis-je le pied-à-terre, je mis rapidement de la distance entre moi et cette bande d'incapables. Seulement, il y avait comme qui dirait un petit problème.

- " Bon... Elle est où cette caserne.. ? "



Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:11, édité 2 fois
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Kikai no Shima. Je m'attendais pas vraiment à y remettre les pieds de sitôt mais faut croire que tous les chemins mènent au rhum. Quel foutoir, quand la demande de renfort est arrivée j'dois dire que je m'attendais pas vraiment à ça. Un retour sur l'île du Vice dans un contexte plutôt inédit puisqu'on parle de faire tomber King Bradley. Parait que ce vendu de Pancho Shima à passé la main. Parait que c'était pas son souhait. Bah il est surement plus utile la ou il se trouve. On a un entrevue d'prévu avec l’officier qui a prit sa place, un certain Colonel Ambroise.. j'crois que c'est ça ouais. Une femme de poigne, une femme de style à ce qui se raconte. Pour ce que j'en pense hein.. moi tant qu'il y a du connard à dérouiller, j'suis toujours partant. Croiseur à quai, je trainais ma carcasse sur les quais quand les détonations ont retentit. Sans trop savoir ce qui se passe, m'est d'avis que c'est Bradley qui commence à comprendre que ça sent pas bon pour ses miches et qui a commencé à tirer ses fusées de détresse. Faut pas être si impatient, ça va aller.. tonton Wayne arrive.


On garde les yeux bien ouverts les gars, l'coin à l'air sous tension.

On garde toujours les yeux ouverts boss. rétorque alors James avec un sourire.


Mes gars sont à la manœuvre et commencent à débarquer le matos pendant que je m'allume un cigare. Je reste prudent, laisse échapper une bouffée en balayant du regard les dockers qui s'affairent autour de nous. Y'a qu'les cons qui baissent leur garde après tout. Sur cette ile et dans l'contexte, le danger peut venir de partout, Jack me tend alors mon maudit sabre. Brève hésitation dans le regard avant de m'en saisir. C'plus pour l'intimidation, j'espère ne pas avoir à le dégainer. La première étape ? Trouver une putain de taverne pour s'en jeter un. Faut dire que la route ça donne soif, puis ça ira, j'pense pas que Bradley va s'envoler. Je fais quelques pas en direction des premières rues quand plusieurs gaillards en uniforme viennent nous trouver. Sans doute le comité d'accueil qui va nous mener à la caserne.


Lieutenant Sheep de la 149ème division ! Vous devez être le Lieutenant-Commandant Macallan. Veuillez nous suivre je vous prie, je vais vous mener au colonel.


Je jette un rapide coup d’œil à James, on dirait bien qu'on est attendu. Sans attendre, je donne l'ordre à Jack de rester au navire avec les gars avant de suivre la bleusaille. Dans les rues la tension est palpable, pas mal de locaux nous lancent des regards assassins, d'autres prennent leurs jambes à leur cou quand ils nous voient arriver. Faut dire que ce colonel Ambroise à mit un sacré coup d'pied dans la fourmilière. Il était grand temps cela dit, j'crois pas me souvenir d'avoir déjà bossé avec une garnison plus corrompue qu'celle de Kikai no Shima. En parlant d'la garnison, on y arrive rapidement et la sécurité y est vachement moins présente que lors de ma précédente visite mais les quelques soldats encore présents semblaient sur les nerfs. Et pour cause, parait que quelqu'un a tenté de faire sauter le colonel récemment. Parait même qu'elle y a perdu un bras... Si les gars des Chimamire Kitsune ne se donnent même plus la peine d'agir dans la finesse, c'est que la situation est devenue plus préoccupante que c'que je pensais. M'enfin, on est la pour y remédier hein ?


Veuillez patienter ici.


Les types tournent les talons et on nous laisse dans une espèce d'anti-chambre à patienter. J'me demande bien de quelle trempe est réellement ce colonel. Colonel hein ? Pas vraiment le job qui m'botterait si on doit causer de mes perspectives d'évolution. Rester cloitrer dans un bureau à administrer les gens sur le terrain, on dira que c'est pas vraiment ma tasse de thé. Et en parlant de thé, j'en prendrai bien un petit... Tiens. On dirait bien que j'vais vite être fixé en ce qui concerne le colonel, puisqu'au moment ou je commence à m'impatienter, les deux portes en face de nous s'ouvrent, sur une pièce qui nous dévoile le fameux colonel Ambroise.
    Qui-coule-ne-chie-pas. Enfin, Kikai no Shima. Costa avait mis un moment à bien réussir à prononcer le nom de cette île fantasque où, jusqu'alors, il n'avait jamais mis les pieds. De ce qu'il en savait, pas mal de gens friqués y venaient s'encanailler, que ce soit au casino, dans les passes du coin ou même dans d'autres activités lucratives mises en place dans la même optique. relisant rapidement la paperasse qu'il avait au sujet de l'endroit, il nota quelques informations intéressantes concernant les Chimamire Kitsune, une sorte de groupuscule qui avait repris les trafics de l'île à la place des anciens dirigeants.

    Apparemment, c'étaient eux les zigues qui foutaient le bordel sur l'île; Pourquoi? Une colonelle fraîchement arrivée sur l'île à la place du précédent responsable de la Marine, pourri jusqu'à l'os, avait décidé de s'en prendre à eux. Sur le papier c'était l'habituel jeu du chat et de la souris me direz-vous. Dans la réalité, les malfrats venaient de faire exploser un grand nombre d'installations sur l'île, déclarant la guerre ouverte à la Marine. Et donc au gouvernement mondial. d'où le message qu'ils avaient reçu. Ecrit en gros et en gras. APPEL D'URGENCE BLABLA. Allez à Kikai no Shima et présentez-vous à la responsable en charge. Une certaine colonelle Ambrosias. Sans doute celle qui avait mis le feu aux poudres en voulant faire son travail. Chance pour elle, des agents du Cipher Pol, bien évidemment plus doués et mieux qualifiés que la Marine pour résoudre ce petit "problème" sur l'île, avaient également entendu l'appel.

    Aussi, Costa Cabana, alias l'agent fraichement promu de catégorie II Carnival Cruise, était en route pour l'île. Ou plutôt y accostait en ce moment même. Et de plus près, il est vrai que c'était un joli bordel. Les soldats de la Marine couraient partout comme des poulets sans tête (ha!) en tentant de stabiliser la situation. Le hic? Ils devaient gérer les civils, les potentiels opposants, les gens répondant à l'appel d'urgence et bien sûr les explosions. Imaginez la scène.

    « Euh... le bureau de la colonelle Ambrosias ? »

    Vers un lot de Marine qui couraient partout. Pas de réponse. Su-per. La journée commençait bien, Costa avait pris un bon petit déjeuner. Ce n'était pas la peine de... Ah. Son regard se fixa sur des bonhommes qui arrivaient sur l'île et qui étaient pris en charge par le lieutenant Sheep apparemment. Ah bah eux avaient le droit à un guide. Favoritisme quand tu nous tiens... Renonçant à une partie de sa bonne humeur, l'agent au masque de poulet suivit le groupe d'individus qui se dirigeait dans le chaos ambiant à une certaine distance. Il ne voulait pas être mêlé à la bleusaille marine et subir les coups de lèche habituels qu'ils se faisaient entre eux.

    - J'm'appelle Bif, j'suis de la 1238ème Colonel Bif, fit Costa en agitant sa main gauche.
    - Oh enchanté Bif. Je suis le major-lieutenel Boulechite, fit-il de sa main droite. Vous prendriez bien un peu de bordel mal rangé ?

    Tsss. Au bout d'une dizaine de minutes, il arriva devant un poste de contrôle aux portes d'un bâtiment fortifié. Sans doute la base locale. Sauf qu'il avait la gueule d'un type avec un masque de poulet, un club de golf sanglé dans le dos. Et qu'il parlait avec ses mains. Sans doute une bonne raison pour que les factionnaires devant l'immeuble le braquent à vue. Dégainant sa carte d'agent gouvernemental, il ne put s'empêcher de prendre un air hautain tandis qu'il se faisait conduire jusqu'en salle d'attente. Une salle d'attente hein? Tout pète et on attend encore... Un Lundi chez la Marine quoi.
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    La chance étant du côté de la Marine, pour une fois, un croiseur répondit rapidement à l'appel. Le Couperet, commandé par le Lieutenant-colonel Macallan, changea de direction pour foncer vers Kikai no Shima, avec la bénédiction de sa colonelle. Contre toute attente, il ne fut pas le seul. Bien vite, plusieurs petits navires vinrent à la rescousse pendant que les hommes d'Ambrosias faisaient de leur mieux pour gérer la situation compliquée de l'île. Quelques arrestations avaient déjà eu lieu, mais plus les marins progressaient, plus les attentats se multipliaient. La jeune femme n'arrivait pas à comprendre comment le Chinamire Kitsune pouvait encore réussir à mobiliser tant de troupes. Cela n'avait aucun sens, à moins bien sûr qu'il ne s'agisse d'un ultime baroud d'honneur, mais cette idée, si elle était sympathique sur le papier, laissait présager de nombreux morts. Un ennemi acculé était bien plus dangereux encore. Stressée par la situation, la militaire fumait un gros cigare en continuant de chapeauter la situation depuis la caserne quand on vint lui dire que des personnes souhaitaient s'entretenir avec elle. Laissant de côté le PC radio, elle quitta la pièce pour faire la rencontre de ceux qui venaient lui procurer une aide providentielle. Le militaire était un homme à l'air bourru et qui semblait plus venir de l'élite que de la régulière. Le second était... un poulet humain. Fronçant les sourcils, la vétérinaire se demanda s'il s'agissait d'une sorte de mink, mais bien vite, elle se rendit à l'évidence, c'était encore un énième taré du Cipher Pol. En dehors de l'agente d'Isigny et d'Anémone, tous les membres de cette organisation que la colonelle avait croisés étaient de sacrés spécimens. La palme d'or revenait bien sûr à cet enquiquineur de magicien patenté. La troisième était d'apparence plus banale et lui rapellait un peu Caramélie. Faisant abstraction du physique peu commun de l'homme masqué, elle les salua avec professionnalisme.  


    « Lieutenant-colonel Macallan, ravie de faire votre connaissance, même si je déplore les raisons de votre présence. »


    Serrant la main du militaire de son unique bras, la manchote fit ensuite un pas de côté pour saluer l'homme poulet. Tiquant une seconde sur son étrange déguisement, elle expira un léger nuage de fumée grise avant de saluer la dernière.


    « Ravie également, agents. »


    Franchement, quels pouvaient bien être les critères de recrutement du Cipher Pol pour qu'un type armé d'un club de golf et surmonté d'une tête de poulet puisse faire l'affaire ? C'était parfois à n'y rien comprendre. Ceci dit, s'il venait aider, il ne serait clairement pas de trop. Au moins, la jeune femme semblait normale. Faisant signe aux hommes de la suivre, Ambrosias les conduisit à l'intérieur du PC radio au centre duquel se trouvait une carte de l'île. Des pions en couleurs étaient placés un peu partout pour permettre une bonne compréhension de la situation actuelle. Le tout était actualisé en fonction des rapports reçus par den den via les opérateurs. Cette pièce était le cœur des opérations et une certaine agitation y régnait, mais ce n'était pas forcément palpitant pour autant. En se servant de la carte comme support, Ambrosias expliqua la situation à ses collègues.


    « J'ai reçu il y a quelques minutes d'inquiétants rapports concernant la grande arène de la cité. Les choses ne sont pas claires, mais j'ai cru comprendre que les mafieux n'étaient visiblement pas les seuls à faire du grabuge. Macallan, j'aimerai que vous et vos hommes vous rendiez sur place pour pacifier la zone. Quant à vous deux, je viens d'apprendre qu'une explosion avait eu lieu à l'hôtel-casino Grand Vermeil, votre présence pourrait être utile là bas. Avez-vous des questions ? »




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    Baroud d'Honneur
    La situation était claire, pour ne pas dire limpide. Des mafieux avaient décidé de sortir de leur trou et de montrer de quel bois ils étaient faits. Ces criminels avaient tout simplement décidé de faire de cette cité, un tas de ruines. Soit, il ne restait plus qu'à nous occuper de leur cas. Les arrêter avant que trop de dégâts ne soient faits et qu'on dénombre trop de victimes parmi les civils, innocents.

    Rien d'impossible en soit... Pas impossible, mais pas pour autant sans difficultés. De ce que j'avais compris du compte-rendu que nous avait fait la Colonelle en charges de ce régiment, ces hommes étaient bien organisés. Cela pourrait s'avérer dangereux et qui sait, quel genre de piège pouvait, nous attendre. Mais bon, bien qu'étant encore en formation, je n'en étais pas à ma première mission et celle-ci ne me faisait pas plus peur qu'une autre.

    Pour ce qui était des questions, il n'y en avait qu'une ayant un quelconque intérêt. Celle-ci, étant de savoir s'il fallait arrêter les mafieux en les tuant ou s'il fallait juste les appréhender. À vrai dire... Moi seule pouvais y apporter une réponse. Moi seule, déciderais de la marche à suivre à ce moment-là. Alors, ne voyant aucune raison d'en discuter, je préférais la garder pour moi.

    Ne prêtant aucune attention aux autres têtes d'affiche de cette mission, je n'écoutais pas ce qui pouvait se dire entre eux. Depuis que je faisais partie du CP 5, je n'avais plus l'habitude de travailler en équipe. Et puis à dire vrai, j'avais toujours été une tête brûlée, même à l'époque où je naviguais avec la 89ème. De ce fait, malgré le fait qu'on m'avait collé d'office avec l'homme poulet, membre également du Cipher Pol, je partais bille en tête d'accomplir ma mission en solitaire.

    - " Grand Vermeil... Grand Vermeil... " Dis-je dans un souffle inaudible tout en laissant aller mon doigt sur la carte, à la recherche de l'hôtel.  

    L'officier supérieur de cette caserne, nous avait parfaitement détaillé la topographie de la ville et les petits pions qui s'y trouvaient, aidaient à localiser chaque point stratégique. Il n'y a pas à dire, cette Ambrosias et ses hommes étaient loin d'être des incapables comme l'équipage du navire qui m'avait permis de venir ici. Mais ce n'était pas ça que je regardais. Ce que j'observais, c'était la distance qui séparait l'hôtel du lieu où je me trouvais actuellement. Mais aussi, le chemin le plus rapide pour m'y rendre.

    Rapidement, je fis mon choix et ne perdant pas une seconde de plus, je m'éloignais en direction de la fenêtre la plus proche. Arrivé devant celle-ci, je l'ouvris sous les yeux incrédules d'un Marine qui se trouvait là, comme semblant la garder.

    - " Qu'est-ce que vous faites ? " Me demanda ce dernier, qui ne semblait pas vraiment comment réagir face à moi.

    Pour seule réponse, celui-ci eut simplement le droit à un regard noir, à travers mon masque de Yokai. Comme si j'allais perdre mon temps à expliquer ce que j'allais faire à un simple matelot de première classe... Déjà que je ne le prenais pas pour en faire part à son supérieur.

    Tandis que le soldat de la Marine eut un geste de recul, plus par surprise que par peur, je montais sur le rebord de la fenêtre, prête à partir. Mais avant ça, je reportais mon attention une dernière fois sur les deux hauts-officiers de la Marine et aussi, plus particulièrement sur l'étrange homme poulet.

    - " On se retrouve là-bas. " Leur lâchais-je avec énergie, un sourire amusé qui se dessina sur mes jolies lèvres.

    Puis, sans attendre, j'envoyais l'un de mes précieux yo-yos s'accrocher à l'une des corniches située le plus loin possible avant de me propulser vers celle-ci. Atteignant facilement la toiture du bâtiment, je fondis par la suite dans la direction de l'hôtel, sautant de toit en toit.

    Il ne me fallut pas longtemps pour arriver à destination en empruntant ce chemin. De plus, j'aimais toujours autant jouer les filles de l'air. Sentir le vents dans mes cheveux pendant que je fendais les cieux avec l'aide de mes yo-yos. C'était mon petit plaisir à moi. Mais bref, revenons en à la raison de ma présence sur cette île.

    Une fois sur place, je restais en hauteur, légèrement caché derrière le conduit d'une cheminée. Même si rien n'indiquait que des mafieux ou autres malfrats se trouvaient encore sur place, il me fallait rester prudente. Je ne savais après tout pas à qui j'avais à faire, ni à la puissance de feu qu'ils pouvaient avoir en leur possession. Pour le moment, il restait plus prudent d'observer la situation. Et malheureusement, ce que j'y vis n'était pas très rassurant.

    Une explosion avait bien eu lieu, détruisant une bonne partie de l'hôtel qui menaçait de s'écrouler à tout moment. Mais surtout, ce qui attira le plus mon attention, c'étaient les quelques corps visibles que l'on pouvait voir à moitié enseveli par les gravats... C'était affreux. Toutes ces victimes causées par la folie meurtrière de ces maudits Chimatruc je ne sais plus quoi. Ça me révulsait et j'avais de plus en plus envie de leur faire payer leur crime.

    - " A L'AIIIIIIIDE ! " Se mit soudain à hurler une voix, semblant féminine, venant de l'hôtel en ruine.

    En entendant cet appel au secours, mon cœur ne fit qu'un bond et comme répondant à celui-ci, mon corps se mouva de lui-même. Sans m'en rendre compte, je me retrouvais à m'envoler vers le bâtiment où une personne était en danger.


    Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:11, édité 2 fois
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    Alors c’est vrai c’qui se raconte. Ces types là, les Chimamire Kitsune.. ils ont vraiment emporté le bras du colonel. J’peux pas m’empêcher d’laisser traîner mes yeux, curiosité oblige. Si je comprends bien, je vais devoir faire équipe avec ces tarés du Cipher Pol. Un poulet. Un putain de poulet.. y’a vraiment un type avec une tête de poulet. Mais c’est le club de golf qui retient mon attention un bref instant. Un choix intéressant si j’peux donner mon humble avis. Mais avant même que j’ai eu le temps de tailler une bavette avec mes nouveaux collègues, le Colonel en vient au fait. Parait qu’il y a du grabuge au niveau de la grande arène.. parait que c’est tonton Wayne qui va s’y coller. Quand j’entends ça, j’peux pas m’empêcher d’avoir ce petit sourire en coin. James lève déjà les yeux au ciel, il sait que ça va probablement partir en sucette avec ces mafiosi.. du moins il sait que j’vais tout faire pour que ça parte en sucette. C’est vrai quoi, j’essaie de faire des efforts, j’essaie de prendre sur moi, mais bordel j’peux pas résister.. je dis jamais non quand il s’agit de castagne. Mais chaque chose en son temps, le respect de la hiérarchie tout ça.. je me retourne alors vers le colonel, l’air grave pour acquiescer.


    Entendu, mes gars et moi on va prendre la direction de la Grande Arène.


    J’hoche la tête respectueusement, jette un dernier regard en direction de son bras absent puis je me retourne vers les agents du Cipher Pol que je salue d’un signe de tête avant de me diriger vers la sortie. Un gratte papier me rejoint et me dresse un rapide topo sur ce qu’on sait. Des types seraient en train de s’affronter dans la grande arène. Présence potentielle d’autres forces que les Chimamire Kitsune. Je récupère le maigre rapport et quitte la caserne à grandes enjambées. James m’emboîte le pas et en quelques secondes nous voila de retour à l’air libre.


    On la joue comment ? me lance James d’un ton calme.


    Difficile à dire. J’garde le silence, y’a tout un tas de paramètre à prendre en compte, tout un tas de questions qui trottent et se bousculent dans le crâne. Tellement que je finis par atteindre mon navire sans m’en rendre compte, me retrouvant nez à nez avec Jack. Les gars se tiennent la, en formation, prêts à en découdre. Les Viandards.. j’peux pas m’empêcher d’éprouver cette putain de fierté quand je vois ce qu’ils sont devenus. Ces bras cassés, ces bons à rien… Ces pauvres diables qui ne valaient pas un clou quand on m’a placé à leur tête. Regardez les aujourd’hui, regardez les porter fièrement les couleurs de la marine. Bordel c’est beau. L’unité confinement d’un côté, le reste de mes hommes de l’autre, j’me trouve une position surélevée histoire de lancer les hostilités dans les règles de l’art. Tous les yeux me scrutent, Jack et James se positionnent à mes côtés et tout le monde attend les ordres.


    Soldats, on se met en marche. Unité confinement en tête de file, nous passons à l’action.


    Jack et James prennent la tête, tandis que Kyara reste au navire avec un détachement. Et cette joyeuse troupe se met en marche, en route vers la Grand Arène pour accomplir notre mission. M’est d’avis qu’on va se retrouver sur tout autre chose qu’une simple mission de routine de maintient de l’ordre. Le rapport fait état d’affrontements entre les Chimamire Kitsune et une autre entité. Peut être s’arranger pour épauler les adversaires ? Après tout, bien souvent, l’ennemi de mon ennemi est mon ami… Je rejoins rapidement mes lieutenants, la main droite qui serre fermement la poignée d’Enma. Un frisson parcourt alors mon corps… J’aimerais pouvoir dire qu’c’est l’effet de l’excitation.. mais j’sais bien que c’est cette maudite lame qui tente de communiquer avec moi. D’un pas décidé, mes gars et moi on s’enfonce alors dans les ruelles de l’île du Vice.
      La réunion des cadors. Généralement, la Marine passait du temps à lustrer le poil des membres en présence et à s'auto-congratuler sur les récents exploits. Là, ce n'était pas le cas. Cela témoignait bien de l'urgence. La boss du coin, la colonelle Ambrosias, avait bien la gueule de l'emploi. Mine de guerrière en puissance, pas assez de sommeil, des balafres plein la trogne, un bras en marine. La vie d'un Marine sur Grand Line quoi. V'là pourquoi leur mutuelle était pas assez bien, trop de risques... Le CP était plus arrangeant de ce côté-là. Costa s'abstint de commenter à haute voix. Il prit note des noms des personnes. Macallan. Lieutenant-colonel. Cliché marine classique. Bourrin 2.0. OK. Une autre gamine fût appelée agent en même temps que lui. Petite trogne choupi, pas d'air méchant pour un sou. Agent en formation. OK. Capable de tuer? Sans doute mais qui ne l'a pas assez fait au vu de l'innocence dans le regard. Et bah. Ils n'étaient pas rendus...

      Ecoutant le briefing rapide, Costa vit le bourrin 2.0 se faire affecter à l'arène pour pacifier la zone. Lui et la gamine se faisaient affecter à l'hôtel Grand Vermeil. Un gros pion sur la carte. Quoi qu'il s'y trouve, il devait y avoir quelque chose d'important vu la taille du pion. Fwoush. Et voilà que la petiote venait de se barrer par la fenêtre. En leur disant qu'ils se retrouvaient là-bas. Bordel. Elle n'avait pas encore passé son module "Etiquette et gestion interpersonnelle avec la Marine". Costa en était tout à fait sur. Dépité, Costa haussa les épaules et s'adressa à Ambrosias :

      « Des infos spécifiques sur le bâtiment et ce que je risque d'y trouver avant d'y aller ? Vous m'avez l'air d'en savoir pas mal sur le lieu »

      Costa regarda le bras manquant d'Ambrosias et le fixa un peu plus longtemps que prévu. A l'occasion, il serait curieux de savoir ce qui s'était passé pour qu'elle perde un bras. Etait-ce arrivé sur cette île? Possible. Bref. A l'occasion... Ecoutant les réponses à sa question, il récupéra son club et arpenta la pièce le temps de finir la discussion.

      « C'est très clair pour moi. Je me charge de régler le souci de l'hôtel. En passant, veuillez excuser ma collègue. Elle est en formation et le service formation ne l'a pas encore briefée sur la marche à suivre. Sur ce... A tout à l'heure. »

      Ni une ni deux, Costa passa également par la fenêtre et se retrouva dans la rue d'un Soru rapide. Pas la peine de s'épuiser. Il n'utiliserait le Soru que pour se déplacer en ligne droite. Profitant du temps de réflexion offert par le trajet, il réfléchit quant à la marche à suivre. Dans l'idéal, il allait localiser et identifier la menace. Sans doute des membres du Chimamire Kitsune. Ensuite, il allait les neutraliser. Vivants, ils valaient sans doute un peu d'argent. Quelque chose lui disait que les ramener à Ambrosias pourrait aussi lui attirer de bonnes relations dans la Marine. Bref il verrait. Le bordel était tel que quoi qu'il fasse, il était certain de faire bonne impression. Se lmettant à siffloter, il passa par dessus un immeuble et se retrouva en face du Grand Vermeil. L'hotêl faisait peur à voir. Il risquait de se casser la gueule. Et où était passée l'autre recrue déjà? Ce serait con qu'elle crève avant d'avoir achevée sa formation. Il se fit une note mentale. Trouver les vilains. OK. Tuer ou capturer les vilains OK. Si possible, protéger la recrue. OK. Pas si compliqué en somme...

      Un pan de façade de l'immeuble s'effondra. Merde.

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      [Quête ] Baroud d'Honneur: Prologue Tumblr_oyuh8qz2re1w4ph5zo3_540

      海 軍

      ∆ Feat. 149ème D ∆


      D'ordinaire, il eut été à propos de dire qu'Hayase avait pris la porte. Sauf que que dans ce cas précis, il s'agissait de la fenêtre, littéralement. Écarquillant les yeux, la colonelle observa la scène sans rien dire. Les membres du Cipher Pol étaient décidément de sacrés tarés, pourquoi ne faisaient-ils jamais rien comme les autres ? Voir son collègue lui chercher des excuses alors qu'il arborait une tête de poulet n'était pas bien plus pertinent. Savait-il que les coqs, animal dont il se servait comme totem, étaient désespérément bêtes ? Ambrosias avait eu l'occasion de parler avec nombre d'entre eux, et s'ils n'étaient pas aussi stupides que pouvaient l'être les mouettes, leur intellect n'atteignait clairement pas des sommets. Hochant la tête, elle laissa les gens venus l'aider partir en ville.



      « Quel monde de fous. »


      Retournant rapidement à ses occupations, la militaire s'enquit de la situation au port. Elle était ravie d'apprendre que la commodore de Saint Just avait les choses en main. Avec en plus de ça l'arrivée de renforts, le sort du Chinamire Kitsune était scellé. Tout se jouerait aujourd’hui. En cette journée, King Bradley jouait son dernier atout. Si Ambrosias ne comprenait toujours pas pourquoi il agissait de manière si frontale, lui qui était pourtant plus subtil d'ordinaire, elle savait que cela signifiait la fin de leurs affrontements. Kikai no Shima était en passe d'être pacifiée, mais malgré tout, la militaire avait la peur au ventre. Elle se moquait de ce qui pourrait lui arriver, mais elle était terrifiée à l'idée de perdre plus de ses hommes, terrifiée à l'idée de compter le nombre de pertes chez les civils. Une telle bataille en pleine ville allait causer des dommages collatéraux, ce qu'elle trouvait intolérable.


      Se portant à la fenêtre par laquelle la jeune femme avait pris la poudre d'escampette peu de temps auparavant, Ambrosias observa la ville en contrebas. De la fumée, des flammes et des explosions, un tel spectacle n'avait pas sa place sur cette île. Le contraste avec le luxe indécent des hôtels de Kikai no Shima était par ailleurs particulièrement poignant. Serrant le poing, la colonelle trépignait de rage. Elle voulait se rendre sur le terrain et prendre les choses en main elle-même, malheureusement, elle savait que telle n'était pas sa place. La situation était si chaotique que quelqu'un devait bien s'occuper de gérer toutes les forces en présence. Inspirant longuement, elle retourna vers la carte tactique, prête à faire une fois encore son devoir.





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