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Le début du concours

Pétales, je suis de retour sur cette île. Enfin, je vais pouvoir participer au concours pour devenir le meilleur herboriste de l'île. Après avoir visité des îles pour découvrir et récupérer des plantes, avoir survécu à des attaques de mercenaires, un tueur à gages, avoir eu une prime sur ma tête suite à une erreur d'impression. Sans oublier la bataille dans les égouts de Kokoyashi, avoir tapé un colonel de la marine, m'être allié avec des criminels, avoir capturé les mêmes criminels. J'ai aussi mangé ce que je suppose être un fruit du démon, sauvé une ange, m'être échappé d'un navire d'esclavagistes avec l'ange, avoir appris l'existence des dials et enfin après appris à m'en servir grâce à elle. Ça m'en a fait des aventures dis donc en quelques mois. Mais peu importe, je suis là désormais et plus fort que jamais. Mes stocks d'herbes et poudres sont prêtes, mes techniques sont parées à toute éventualité, mon fruit du démon est presque sous contrôle complet, mes graines sont disposées de manière à pouvoir être utilisées n'importe quand et mon esprit est fixé sur une chose, la première place du concours. J'ai mérité cette première place ! Je suis un excellent médecin et herboriste. Cette place est mienne.

Et avec, je rendrais Tia fière de moi. Elle qui m'a pris sous son aile de toubib 7, elle qui a accru mes connaissances en botanique, elle qui a fait de moi qui je suis aujourd'hui. Chaque étape de ma vie, chaque combat livré, chaque patient soigné m'a conduit ici. Et si accessoirement, je réussis à percer à jour le noble qui veut truquer le concours en tuant les participants, que j'expose son complot, alors le bénéfice ne sera que plus grand. Voilà mes objectifs pour ce concours, gagner, révéler et exposer, pas nécessairement dans cet ordre. Est-ce que ce sera le sommet de ma carrière ? Non. Je prévois de monter bien plus haut. Mais pour l'instant, repos, le concours ne commence pas avant quelques jours, je peux donc prendre mes marques tranquillement. Je commande tranquillement ma boisson préférée, ce qui me vaut un lever de sourcil de la part du tavernier, mais je passe outre et lui aussi puisque ça fais de l'argent quand même. Il m'amène ainsi donc mon diabolo fraise. Une boisson qui pétille, au goût sucré et acidulé, que j'ai découvert en arrivant sur la terre ferme et dont je ne peux me passer. Oui, je sais, le rapport calorifique n'est pas en ma faveur. Mais c'est du sucre bon sang. DU SUCRE ! C'est censé être bon pour le goût, pas pour le corps.

Je suis installé tranquillement en buvant ma boisson lorsque quelqu'un vient se poser de l'autre côté de la table et s'assoit sur le banc. Non pas que ça me gêne, mais il pourrait au moins demander avant, peut-être que j'attends du monde. Il est assez jeune, dans la trentaine, cheveux roux, à moitié longs et frisés qui lui tombent sur les épaules, un visage aux traits fins et singuliers. Il possède des yeux noisette, une légère barbe. Vêtu d'une salopette en jean gris clair, un pantalon noir dont les jambes s'élargissent en descendant, il dispose d'un bouquet dans sa main. J'examine rapidement les plantes. Je n'ai jamais rien vu de ce genre. Les fleurs sont vertes à tâches jaunes, séparées en deux comme une coquille de marron, des dents au milieu, dans la bouche de la plante. On dirait que c'est agressif, carnivore, et surtout clairement vivant. C'est … étrange.


« Ces proportions, ces motifs … Je n'ai jamais rien vu de tel.
Pardon ?
Ah heu excusez moi, je réfléchissais à voix haute. Ces plantes sont intrigantes. Puis-je savoir de quelle espèce il s'agit ?
Pourquoi ne pas deviner ?
On dirait une espèce carnivore vu les dents visibles. Elle ressemble à la fusion de deux bourgeons tachetés d'une fleur de crocus violet qu'on aurait fusionné entre eux. Pour la partie avec les dents, elle provient sans doute d'une Dionée attrape-mouche qu'on aurait génétiquement modifiée pour réduire le nombre de dents tout en augmentant leur taille. Une espèce comme ça est un hybride de plusieurs espèces. Je n'ai jamais rien vu de tel.
… Félicitations ! En découvrant les noms des espèces composant cette plante, vous avez gagné le droit de repartir avec ! » Il sourit et fait de grands gestes avec les mains tout en agitant le bouquet.
« Vous êtes un présentateur d'émissions ?
Tout à fait. Vous êtes dans l'émission qui veut gagner ma plante ? En trouvant la réponse, vous avez donc remporté ce lot. Toutes mes félicitations. »

Il me laisse le bouquet dans les mains et disparaît avant que je ne puisse répondre. Je suis sous le choc. C'est le premier concours que je gagne sans participer activement. Je n'ai fait que donner des noms. C'est le concours le plus facile que j'ai fait de ma vie. En même temps, les autres étaient ceux d'admission à l'académie de médecine de Drum. On n'est pas sur le même niveau. Je termine mon verre, vais ensuite poser le bouquet dans de l'eau dans la chambre que je loue avant de sortir de l'établissement. Au moment où je vais sortir, quelqu'un m'apostrophe.


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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« Excusez-moi, monsieur Rio ?
Oui. Qui êtes-vous ?
Je représente quelqu'un qui souhaite préserver son anonymat. Cette personne voudrait vous rencontrer en privé. Ce soir, le restaurant El Bello mio, 21h. Ne soyez pas en retard. »

Puis il s'éloigne, disparaissant dans la rue. Je ne sais pas trop ce que je dois faire. Dois-je y aller ? Qui peut bien vouloir me voir comme ça ? Pour quelles raisons ? Est-ce le noble à l'origine du complot dont j'ai été victime, celui même qui vise à réduire le nombre d'herboristes du concours ? Possible. Y aller serait fou. Ne pas y aller serait possiblement stupide, je pourrais perdre le risque d'obtenir des informations sur le complot que je pourrais éventuellement essayer de démanteler. Alors, lequel serait le moins fou, le plus utile, le plus intelligent ? Je ne suis plus le même petit herboriste que lorsque j'ai commencé dans la vie, je suis un poil plus puissant désormais. Je suis capable de me défendre. Mais comme je l'ai vu récemment, je ne suis pas tout-puissant. Je me suis pris une raclée et ça m'a refroidi. Je sais qu'il y a des personnes encore plus fortes que lui dans ce monde. Si jamais je tombe sur l'une d'elles, je suis mort, peu importe ce que je compte faire. Je pourrais avertir des gens, oui, certes. Mais pour leur dire quoi ? Que je vais aller dîner avec un inconnu, visiblement riche, dans un restaurant à 21h, mais que j'ignore de qui il s'agit ?

Sachant que la marine n'a pas d'autorité sur l'île, que la garde des ronces a probablement autre chose à faire que de surveiller et protéger un étranger qui veut rafler une place dans le concours de Rosetta, je ne vois pas à qui confier mon souci. Non, je suis seul là-dessus. Encore, si jamais je croisais un des herboristes avec qui on a échappé au massacre sur l'archipel vert, je pourrais leur parler un peu et voir avec eux pour établir une surveillance. Mais là, je suis coincé avec moi-même. Je dois y aller seul, je n'ai pas le choix. Qui sait ce qu'il arrivera. Mais ai-je le choix ? Je ne crois pas. Je m'en voudrai toute ma vie si je ne vais pas voir pour en avoir le cœur net. Alors je laisse la journée passée, j'apprécie l'air champignonesque de la ville, je récupère des spécimens qui pourraient m'aider à gagner des places. Puis vient le soir. 20H30, je suis devant ce restaurant dans un champignon géant, El Bello Mio. Je rentre un pied après l'autre, c'est plus pratique, il parait. Le maître d'hôtel m'accueille. Je lui dis que je suis invité par quelqu'un, mais je ne sais pas par qui. Il me coupe dans mon élan d'un geste et me fait signe de le suivre.

La salle est grande, elle doit mesurer dans les quinze mètres de côté. Diverses tables rondes, carrées, ovales et de diverses formes sont présentes. Les lumières sont faibles, pas très fortes. Les murs en velours violet sombre contrastent avec les nappes bleues très clair. Il n'y a pas un bruit dans l'établissement, et surtout, ce qui me choque, aucun client. On me conduit vers une table au fond, où je distingue une silhouette dans l'ombre sans parvenir à voir le visage de la personne. Une voix grave m'accueille.

« Monsieur Ota je présume.
En effet. Et vous êtes ?
Un admirateur. Cela fait quelque temps désormais que j'ai mes yeux sur vous. Depuis votre premier passage sur l'île, celui où vous avez réussi à arrêter un révolutionnaire dans la forêt de Rosetta.
Ah, vous savez pour ça ?
Qui ne le sait pas ? Je sais également pour votre second passage, celui dans le verger. »

Il dit qu'il sait. Comment pourrait-il savoir ? Mais s'il ne savait pas, il n'en parlerait pas. Clairement, cette mention ne tombe pas de nul part, il ne peut pas l'inventer. Personne ne sait que je suis revenu sur l'île une fois afin d'emprunter, pour une durée indéterminée et sans prévenir personne, des plantes de l'île. Comment peut-il le savoir ?!

«… Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Bien sûr, cela va de soi. Je voulais vous voir pour vous proposer quelque chose. Vous avez fait vos études de médecine sur Drum, avec docteur Tia Dalma il me semble.
En effet.
Et vous vous êtes spécialisé en herboristerie, raison de votre participation au concours. Vous devez le savoir, la sélection est rude, les épreuves seront difficiles et élimineront beaucoup de monde. Même un herboriste tel que vous n'est pas sûr d'arrivée à une bonne position.
Puis-je savoir où vous voulez en venir ?
Vous semblez être un très bon médecin pour parvenir à soigner madame Malon sur Sirup alors que personne n'a réussi en plusieurs années. Il va de même pour les différentes opérations pratiquées sur les îles où vous êtes passé. J'avoue avoir eu peur en voyant votre visage sur une affiche de prime. Mais la situation est réglée, donc tout va bien pour le mieux.
Comment savez-vous tout ça ?
Là n'est pas la question. Je voudrais savoir, quel est votre objectif pour le concours ?
Finir premier, obtenir le prix, me faire connaître, rendre mon mentor fier, devenir membre des toubibs 20, puis Végapunk. »

Il s'agit de la première fois où je dis ça tout haut. D'habitude, je le garde pour moi. Ça me fait tout drôle, de dévoiler ça, surtout à quelqu'un qui n'a même pas décliné son identité. Mais oui, ma voie est tracée à l'avance, pas le choix si on veut devenir quelqu'un dans ce monde. Chaque pierre sur laquelle je pose le pied est le tremplin vers la suivante. Au départ, je n'avais rien, pas de domicile, pas de nourriture, plus de famille. Puis je suis devenu herboriste. Désormais médecin herboriste réputé sur East Blue, j'ai plusieurs boutiques, un navire, une maison, un équipage et des mentors. Ma situation a évolué à une vitesse à laquelle je ne m'attendais pas. Mais ça fait du bien de se surprendre parfois.


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« Gloire et reconnaissance donc. Êtes-vous quelqu'un d'ambitieux docteur ? Quel but avez-vous dans la vie ?
Je veux devenir le meilleur herboriste du monde, la référence, que les gens du monde entier viennent me demander conseil. Je veux devenir un médecin réputé partout, être une référence en la matière. Je veux soigner chaque personne qui existe et qui va exister, je veux éradiquer les maladies, qu'on ait plus besoin de médecin.
Vous voulez donc vous mettre vous-même au chômage si je comprends bien ?
Oui, parce que ça voudra dire que le monde se portera beaucoup mieux. Je n'ai pas beaucoup d'espoir d'y arriver, car chaque on découvre de nouvelles ou d'anciennes maladies cachées, mais je sais également que chaque jour, on fait des percées dans le domaine médical et de la recherche. Alors je me dit qu'un jour, mon rêve ne sera plus un rêve mais une réalité. Et si ça veut dire ne plus avoir de travail, alors tant pis. Mais je me réinventerai. Le plus important pour un médecin, c'est le patient.
Bien. J'ai ce qu'il me fallait. Félicitations docteur, vous venez de gagner un sponsor pour le concours.
Un pont sport ?
Un sponsor, quelqu'un qui va investir de l'argent en vous pour un objectif précis. Ici, vous allez pouvoir bénéficier de mes contacts, que ce soit pour votre matériel, vos fournitures, de mes relations pour en apprendre un peu plus sur les épreuves du concours. Rien n'est hors de portée.
… Mais … je … J'ai déjà tout le matériel dont j'ai besoin. J'ai été cueillir moi-même mes plantes pour ne choisir que les meilleures. Je ne vois pas en quoi me supporter est utile. »

À ces mots, il claque des doigts et quelqu'un vient déposer un gros sac à côté de notre table avant de disparaître à nouveau dans l'ombre. La main de l'homme riche m'invite à ouvrir le sac, ce que je fais sans délai. J'ai lu suffisamment de romans pour savoir que souvent, il s'agit de têtes de personnes qu'on aime. Mes parents étant morts, Tia n'ayant pas été portée disparu, je vois mal quelle tête peut être contenu dans le sac, alors je l'ouvre. Des sachets d'herbes étiquetés. Des dizaines et des dizaines de paquets. Je parcours rapidement le sac avec mes doigts agiles. Il y a des herbes communes, mais aussi des plus rares et toutes semblent être en bon ou très bon état. Je reconnais des plantes que je voulais avoir sans pour autant savoir où les trouver.

« Co … comment ?
Avoir des amis a des avantages, monsieur Ota. Mes amis ont obtenu ces plantes pour vous aider dans le concours à venir. Elles peuvent aussi bien vous revenir que servir contre vous. Mais j'aimerais que vous acceptiez mon offre, sincèrement. Sachez que je n'ai pas l'habitude de miser sur un mauvais cheval.
Je ne sais pas quoi dire.
Dites simplement oui.
… J'accepte volontiers. »

Voilà les mots que je prononce en me levant et inclinant mon buste comme on me l'a appris. Il n'y a que très peu de personnes qui m'ont témoigné de la gentillesse, aussi bien sur terre que dans la mer. Et je chéris chacune de ces personnes. Si seulement je savais que je venais de vendre mon âme à la pire créature qui puisse exister sur terre, un agent, je reviendrais en arrière et refuserais. Mais c'est une histoire pour un autre jour ça. L'homme en face de moi se lève, sortant un peu de l'ombre et me tend sa main que je viens serrer.

« Ravi de voir que vous savez faire le bon choix, monsieur Ota.
Puis-je savoir qui vous êtes ?
Puisque nous sommes entre amis, je suis le vizir de Verminia, Almérich De Kissinger. » Un vizir … C'est haut placé, ça, non ? Attends, quelle est la formule de politesse déjà ? Il semble voir mon cerveau fumer et réagit.
« Inutile de nous encombrer de formalités entre amis. » Le repas se passe sans accroc tandis que nous discutons encore. Une fois le dessert terminé, il se lève.« Je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Libre à vous de prendre les herbes ou non avant de partir. »

Sans plus de cérémonie, quelqu'un vient retirer le siège derrière l'homme, puis il s'en vont. Je me retrouve seul avec le gros sac d'herbes, le maître d'hôtel et des serveurs qui semblent attendre mon départ sans oser le demander. Je ne peux pas laisser le cadeau ici, ça ne se fait pas. Et il y a des choses précieuses dans ce sac. Vais-je vraiment le prendre et utiliser des choses que je n'ai pas obtenues moi-même pour gagner un concours ? Je ne sais pas. Mais je ne peux pas gâcher les efforts des gens qui les ont obtenus, ce ne serait pas gentil. Je mets le sac sur mes épaules et quitte le restaurant après avoir remercié le personnel. Je vais déposer le sac dans ma chambre et ranger les cadeaux à leur place. Je passe la nuit à essayer d'utiliser mon fruit du démon sur les champignons pour en extraire leur jus et leurs propriétés. Les jours suivants, je les passe à me reposer, vérifier mon matériel, distiller des choses, créer des poudres … Pour ne pas retourner à mon navire à chaque fois, j'ai loué un petit laboratoire à Rosetta et je fais tout mon travail là-bas. J'apprivoise également cet étrange pouvoir qui sommeille en moi. Je réussis de mieux en mieux à l'utiliser puisque mes succès atteignent les 90%. J'ai bien évidemment vérifié tous les produits un par un pour vérifier qu'ils n'aient pas été sabotés. Je ne sais pas si ce De Kissinger est celui qui veut nous tuer ou non. Je ne pense pas vu sa façon de faire, son discours et ses cadeaux. Mais on est jamais assez prudent, c'est de ma vie dont je parle.


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« Mesdames et messieurs, je suis Atlas Feidlimid et je suis votre hôte, bienvenue à Rosetta. Je déclare le concours pour devenir le meilleur herboriste de Pétales désormais ouvert ! Les inscriptions sont dorénavant fermées. Quelques règles ont besoin d'être énoncées avant de vous dire en quoi consiste les épreuves. Chacun de vous a reçu un badge avec un numéro d'authentification, vous devez le garder sur vous à chaque instant, si vous le perdez ou n'êtes pas en mesure de le fournir aux autorités si elles vous le demandent, vous êtes éliminé. Si vous quittez l'île, vous êtes éliminé. Si vous ne finissez pas l'épreuve dans le temps qui lui est imparti, vous êtes éliminé. Si vous refusez de vous soumettre aux épreuves, vous êtes éliminé. Si vous attaquez, soudoyez ou menacez un juge, vous êtes éliminé. Toute élimination est définitive. Si vous êtes surpris en train de tricher, vous êtes éliminé.

Bien. Passons maintenant à la partie que tout le monde attend. Le concours se déroulera en trois épreuves, sur plusieurs jours. La première est simple, survivre dans la forêt de Rosetta. Si vous y parvenez, alors vous serez qualifié pour la seconde épreuve. Mais cette forêt recèle bien des dangers et très peu de courageux aventuriers osent s'y aventurer. Même les plus émérites des herboristes réfléchissent à deux fois avant d'entrer dedans. Aurez-vous le courage de relever ce défi ? Pourrez-vous tenir cet endroit hanté ? La coopération est autorisée pour cette épreuve. Mais voulez-vous vraiment aider vos futurs adversaires ? Combien de trahisons y aura-t-il ? Un seul pourra décrocher le titre de meilleur herboriste de l'île. Un seul aura droit aux plus grands honneurs. Ah, j'ai failli oublier de dire que l'épreuve dure une semaine. Oui, vous avez bien entendu, vous devez rester dans la forêt durant 7 jours. Si vous sortez avant le signal sonore, vous êtes éliminé. Vous avez dix minutes pour vous préparez, aller chercher des affaires et entrer dans la forêt. Une fois entré, toute sortie avant le signal sonore signifie votre abandon. Que le meilleur gagne ! »

On y est enfin. Le concours est lancé. La première épreuve me surprend un peu, mais reste dans le thème de ce que j'avais envisagé. On est à Rosetta, la forêt est à côté, un herboriste doit savoir aller chercher et récupérer les plantes lui-même, donc aller en chercher dans la forêt faisait partie de mes estimations. Ayant déjà tout de près, puisque je me traîne avec un gros sac, je me dirige dans la forêt. Je suis le chemin et pénètre dans le domaine champignonesque, sous les yeux surpris des gens. Avec ma quarantaine passée, je suis l'un des plus jeunes participants au concours. Personne ne m'a vu auparavant, alors forcément, ils sont surpris. Ils soupirent en disant que les jeunes sont bien pressés de mourir de nos jours. Je fais fi de leurs réactions et m'enfonce toujours en suivant le chemin. Des gardes ont été placés tous les dix mètres autour de la forêt pour s'assurer que personne ne triche en rentrant par un côté puis sort par un autre durant le temps, puis revienne juste avant la fin.On dirait que les organisateurs ont pensé à ce cas de figure. Je ne vois pas à quoi cela servirait ceci dit. On est ici pour prouver nos capacités, pas notre lâcheté et user de subterfuges. Moi je suis ici pour gagner, pour montrer ce que je vaux, pas pour tricher en choisissant la facilité.

Je suis déjà venu ici il y a des mois, j'avais suivi ce même chemin avant de trouver une petite cabane abandonnée recouverte par la végétation. Plus je m'enfonce et plus l'air est rempli de spores, plus le sol devient rempli de champignons. Il y en a de toutes les tailles, de toutes les formes, de toutes les couleurs. Tantôt sombre, clair, fin, large, grand, petits, gros, coloré, ils ont cependant tous une chose en commun, ils sont magnifiques. Un morceau de tissus sur mon visage pour éviter de respirer trop de spores. Je ne connais pas tous les champignons de la forêt, autant éviter de subir leurs effets. Je reconnais ceux que j'ai déjà vu et dont je connais les effets.

Spoiler:


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Le soleil ne perce que très légèrement par endroit l'épais feuillage fait de champignons. Les couleurs changent et se reflètent les unes sur les autres. L'odeur est étrange puisqu'elle est issue d'un mélange de plus centaines de spécimens, mais elle tend sur une note boisée. On peut sentir un peu d'humidité ce qui est normal, on a l'impression de se promener en plein mois de mars, sous une averse. On entend des chpouik quand on pose le pied sur le sol. Il n'y a aucune vie animale dans cet endroit, pour autant que je vois. Je fais attention, mais je me sens quand même chez moi. Cette épreuve ne fait que me rappeler mes rêves et espoirs en renforçant mon amour des plantes. Si pour certains ça leur demande des efforts mentaux pour entrer dans la forêt, pour moi, c'est aussi facile que de respirer. Nous sommes des humanoïdes, on veut s'améliorer chaque jour qui passe. Nous sommes des herboristes, nous voulons les meilleurs produits. Nous utilisons la nature pour soigner, nous échangeons nos connaissances afin d'accroître nos capacités et pouvoir toucher plus de monde. Nous allons à l'encontre du flot des mortels qui se contentent de vivre leur vie tranquillement dans leur coin.

Nous défions les probabilités et les lois émises par la nature. Nous pouvons sauver les gens d'une mort certaine, leur permettre de récupérer des fonctions motrices, améliorer leur confort de vie. Alors, non, je ne vais pas me contenter de rester les fesses posées sur une chaise. J'affronte mon destin chaque jour qui passe et je deviens plus fort. N'est-ce pas le but de chacun ? Pourquoi accepter son destin au lieu de se dresser contre vents et marées pour sa liberté ?

Je me suis débrouillé pour survivre jusqu'à présent, dépassant les espoirs qu'on pouvait placer en moi. Toutes ces personnes, qui ont cru en ma personne, me permettent de dépasser ma condition de simple mortel. Je suis déjà un très bon médecin et herboriste. D'ici peu, j'en serais un d'exception. Et je vais continuer sur ma lancée, c'est une promesse. Je ne m'arrêterai pas, même une fois mon but atteint. Je continuerai d'explorer les îles à la recherche de trésors naturels. Donc être envoyé dans cette forêt est du pain béni pour moi puisque non seulement ça teste mes capacités de survies et mes connaissances, mais en plus je peux chercher de nouveaux spécimens, découvrir de nouveaux effets, apprendre de nouvelles choses. Comment ne pas être excité de vivre cette expérience ? Parmi la cinquantaine de personnes de l'épreuve, je dois être l'un des rares à déjà avoir été dans la forêt et à en avoir quitté le chemin.

Je regarde autour de moi pour vérifier que je suis seul. Je regarde alors mon south bird posé sur mon épaule depuis quelques heures pour vérifier la direction d'où je viens. C'est le plein sud, parfait. Je peux désormais m'éloigner de la couronne extérieure de la forêt pour m'enfoncer dans ses profondeurs sans risque de me perdre. Je n'aurais qu'à sortir suivre la direction indiquée par mon oiseau pour trouver la sortie. Vous devez vous demander quel sera le signal sonore au fait, signalant la fin de l'épreuve, non ? C'est un petit den den qu'on nous a mis sur le badge. Via divers procédés qui ne m'intéressent absolument pas, les escargots ont été nourri pour pouvoir survivre une semaine sans qu'on ai besoin besoin de leur donner à manger. Au bout de sept jours, son estomac sera vide et il se mettra à sonner. Le problème de cette forêt est que sans soleil, on ne peut pas connaître l'heure, on peut donc facilement rester ici des heures en pensant que quelques minutes seulement se sont écoulées. Par chance, mon estomac sait très bien me donner les heures fixes telles celles du petit-déjeuner, celle du déjeuner, du goûter et du dîner. Et ce à trois minutes près. C'est un de mes super pouvoirs. Mais bon, j'ai ma montre qui rend les choses bien plus faciles. Actuellement 10h21 cela fait donc plus d'une heure que j'ai pénétré dans la forêt. Le temps passe tellement vite en s'extasiant devant les plaisirs simples de la vie.

Je décide de trouver un endroit pour faire mon camp de la semaine. Je quitte le sentier de pierre et suit le chemin de ma mémoire pour chercher la cabane de la dernière fois. Même si elle n'est pas en bon état, c'est toujours un toit au-dessus de la tête, quatre murs et un plancher que je n'ai pas besoin de créer, donc un sacré gain de temps et d'énergie. Je cherche plusieurs minutes avec difficulté. Les champignons ont poussé, certains ont disparu, d'autres se cachent. En cherchant, je me rends compte que je n'ai même pas cherché les survivants de l'archipel vert qui se sont faits attaqués par la bande de mercenaires. Nous étions quatre à s'en être sorti en vie, il me semble, j'espère qu'ils ont continué. Mais sachant que sans moi ils seraient morts, que je me suis ensuite fait attaqué par un tueur à gages qui m'a traqué sur Kage Berg, je doute de leur survie. Je ne peux qu'espérer. M'inquiéter ne servirai à rien. Je pourrais tenter de les chercher, mais dans une forêt aussi dense, aussi dangereuse, cela serait stupide. On verra à la fin de l'épreuve qui a survécu. Le problème, c'est que s'ils meurent, cela fait des témoins en moins pour l'affaire que je compte bien révéler. Quelqu'un a payé des mercenaires et assassins pour réduire la concurrence. C'est un fait que je peux prouver avec nos témoignages, les cadavres et les armes. Sans compter que le colonel de Kage Berg confirmera mes dires quant à l'assassin qui a frappé sur son île. Je n'ai pas grand-chose, mais le dossier se monte petit à petit tandis que je réfléchis à quoi, qui et comment.


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Dernière édition par Rio le Ven 30 Juin 2023 - 18:14, édité 1 fois
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Après avoir erré, je trouve enfin la cabane. Effectivement, elle n'est pas en bon état. Quelques bombes collantes avec de la sève bouchent les trous du plafond et des murs. Je coupe les champignons qui me gênent, avec des gants et un masque, par précaution et je les dépose plus loin, hors de la maison. Il fait très sombre alors j'allume un petit peu avec mes champi explosifs. Ils font de petites explosions comme des pétards, mais ils permettent de sécher du bois petit à petit, puis je crée mon feu. Je mets des morceaux de bois à sécher. Je pourrais rester ici pendant plusieurs années sans me lasser du paysage. Certains aiment les montagnes, d'autres encore la mer, moi, c'est la faune et la flore. Surtout la flore.

Pendant que je fais ma vie, d'autres ont le malheur de croiser la route de personnes pas gentilles du tout. Engagées par un noble, elles viennent faucher des vies comme une faucille tranche le blé. Rapidement, des vies s'éteignent à tout jamais dans des gerbes de sang avant même que les herboristes puissent réagir. Leurs objets sont récupérés, entassés dans des sacs, ils seront livrés à leur employeur plus tard. Pour l'instant, leur mission d'élimination des rivaux se poursuit. À peine un cadavre est au sol qu'ils se lancent à la recherche des suivants. Personne d'autre n'est au courant de ce complot et chacun vit dans son coin sans la moindre idée de la menace qui leur pèse dessus.

Pendant ce temps, je me fais un hamac, avec des cordes venant de mes graines, au-dessus du sol pour éviter d'être à la merci des insectes. Une fois la rénovation terminée, j'examine la vie autour de moi. Je trouve des gouttes de rosée qui tombent sur un champignon, puis sur le suivant, le suivant et encore le suivant, rejoignant d'autres gouttes au passage. Petit à petit, elles se regroupent. Au final, c'est à une cascade que j'ai le droit de voir. Ce n'est qu'un mince filet d'eau, mais il est perpétuel, doux, agréable autant à regarder qu'à entendre. L'eau glisse sur les collerettes, les pieds, les tiges et autres parties des végétaux. Je décide de suivre le petit cours d'eau qui se forme. Après un certain temps de marche où la quantité de liquide augmente, après avoir écarté je ne sais combien de champignons, je peux apercevoir une petite mare naturelle. Elle n'est pas grande, sa couleur oscille du gris au verdâtre et ne donne pas du tout envie d'aller se baigner. Avec une paire de gants, je prends une fiole et la plonge dans l'eau. Un petit bouchon pour la sceller hermétiquement, je l'essuie avec un chiffon biodégradable que je jette dans le coin, puis je fais le chemin inverse et vais jusqu'à la maison.

Je retourne près du feu. Je verse la moitié de la fiole dans un récipient, la faisant passer par un tamis avant afin d'enlever les grosses impuretés. Puis, avec ma boule à neige à boules à neige que j'ai reçue lors du festival de Kiyori, je viens verser un peu d'eau de la fiole dedans. Je ferme le socle, je secoue un peu, et une petite boule de neige en sort. Elle est toute fraîche, sans boue. Je crois que je viens de trouver une méthode facile pour purifier l'eau. Enfin, une partie d'une méthode, puisque sans boue ne signifie pas sans microbe, poison ou goût étrange. Plaçant la petite éprouvette sur une sorte de rôtisserie créée pour la tenir qui chauffe au-dessus du feu, j'attends. Je laisse bouillir quelques instants, puis je retire du feu. Je verse l'eau dans un récipient propre. Le temps que ça refroidisse, je prends une feuille dans ma main et je viens appliquer mon pouvoir dessus. Je la sens se tordre sur elle-même et rapidement du liquide coule de ma main jusque sur le sol. Ok, je commence à contrôler. Je répète le procédé avec des champignons que je connais, et le résultat est présent cent pour cent du temps. Je crois que je maîtrise enfin ce fruit du démon.

Il va bientôt être l'heure de déjeuner, alors je vais chercher des saffronou. Je viens en cueillir plusieurs de manière très douce et délicate comme un herboriste sait le faire. Pour les derniers, je me décide à utiliser mon pouvoir dessus. J'effectue une torsion lente, un jus orangé se met à couler pendant plusieurs secondes. J'arrache ensuite le champignon, rien ne se passe. Je recommence plusieurs fois en accélérant un peu le rythme à chaque fois et tout se passe bien. Je parviens à activer mon pouvoir de plus en plus rapidement tout en requérant de moins en moins d'effort pour y parvenir. Je ramène ma prise jusqu'à la maison. Je les embroche sur un bâton taillé et les place sur ma rôtisserie maison. Pendant qu'ils cuisent, je vais goûter l'eau. Je suis sûr qu'il n'y a plus de bactérie ni de propriété particulière vu qu'elle a bouilli, qu'il n'y a pas de morceau puisque je l'ai tamisé et boule à neigé. Il reste la question du goût. Ne pouvant l'esquiver, j'avale en une gorgée la petite fiole. Hum. C'est de l'eau, oui. Je vais chercher une plus grande quantité d'eau, toujours avec des gants et je répète le procédé. Je tamise pour enlever les gros morceaux, je verse dans la boule à boule à neige, puis je fais fondre et chauffer. Je m'en sors plutôt bien niveau nourriture et boisson. Si je veux, je peux même aromatiser avec mes herbes ou mes huiles naturelles. Mais je préfère manger nature, pas besoin de gaspiller.


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Une fois rassasié, je réfléchis. Je peux rester ici tranquillement pendant une semaine, mais c'est gâcher du temps et des opportunités, je trouve. Je préfère explorer, découvrir, tenter que de rester à ne rien faire. A mon âge, chaque seconde compte, vous savez, voilà ce que dira ma biographie. Je décide donc d'aller vadrouiller dans la zone. Pour ne pas me perdre, j'utilise mes graines qui se transforment en cordes et je les tresse les unes avec les autres pour me faire un fil d'Ariane. Ainsi, je tourne en rond, si on trompe mes sens, je n'ai qu'à ne jamais lâcher la liane et je serais d'où je viens. Je l'ai attaché à un des piliers de la maison pour qu'il ne se défasse pas. Pour ne pas me tromper, toujours la main droite devant, la gauche derrière. Pendant mon exploration, j'entends des bruits, comme des petits pas qui s'enfuient en faisant des schpouik. Je trouve ça mignon. Je suis dans une forêt que je ne connais pas, entouré de choses que je ne connais pas, j'entends des bruits étranges et je trouve ça mignon malgré tout. Aucun doute, je suis herboriste …

Je regarde les champignons qui m'entourent. Je prends des notes sur leur taille, couleur, forme, effets visibles, localisation. Bien évidemment, pour mon exploration, j'ai mis un masque spécifique pour ne pas respirer trop de pollen puisque je ne veux pas avoir d'ennuis. Je croise des champignons bleus, rouges, verts, jaune, violets, marron, noirs, blancs … Il y en a même certains ayant plusieurs couleurs, que ce soit sur leur tête, leurs pieds, leurs pétales … Je me sens comme chez moi, et ça fait longtemps que je n'avais pas ressenti ce sentiment. Hormis sur mon navire, la Pharmacie, que j'ai récemment récupérée, la dernière fois, c'était sur Drum. La fois précédente était avant que ma mère ne meurt de chagrin suite au décès de mon père. Ici, je suis chez moi, entouré de plantes merveilleuses aux capacités aussi diverses que variées, aux couleurs, aux odeurs et aux textures si différentes. Dans n'importe quelle autre forêt, on se croirait sous l'emprise de produits stupéfiants. Ici, la norme est bousculée et le normal devient anormal.

Ici, les chanteriacs se moquent des chanterelles, les lactariouso rigolent en voyant les lactarius, leurs modèles sans mutation génétique. Ici, tout ce qui est bizarre, tout ce qu'on peut imaginer en dormant est trouvable. Je m'approche doucement d'un spécimen entièrement bleu nuit, une couleur qui n'indique pas un danger extrême, plutôt une sorte de réserve comme si le champignon était timide. Alors lentement, centimètre après centimètre, mes pieds avancent et d'une main délicate, je parviens à me toucher. Rien ne se passe. J'accentue ma prise, toujours rien. Je retire ma main et vérifie l'état de mes gants, pas de pollen, pas de morceaux, pas de bave, rien.ça me surprend. Je retire mon gant droit, pose ma main sur le végétal, utilise mon pouvoir et extrait un jus de la même couleur que le champignon. Je le porte à mes lèvres et je regrette aussitôt. C'est âpre, acide, amer, avec un goût de poubelle avec du poisson laissé au soleil quelques jours. Je recrache aussitôt, ainsi que le contenu de mon estomac. Il me faut une dizaine de minutes pour récupérer mon souffle et ma contenance. Je m'appuie sur un champignon géant.

D'un coup, ma main glisse et je tombe sur le sol. Je me relève doucement, toujours un peu secoué. Hum. Je croyais que le champignon était pourtant collé aux bleus. Alors pourquoi y a-t-il de l'espace désormais entre les deux espèces ? J'ai peut-être mal vu. Je me relève en reprenant appui sur le champignon et ma main glisse à nouveau, je me retrouve sur le sol. Cette fois, je me relève plus rapidement. Il y a désormais une main d'écart entre les deux champignons. Le géant bouge ou je suis cinglé ? D'un coup, une branche vient me faucher par la droite, m'envoyant contre un tronc d'arbre. Je tombe lourdement au sol, surpris. Voilà que le tronc du champignon géant sur lequel j'ai pris appui se tourne vers moi. Il laisse apparaître deux grands yeux bien ouverts et ce que je prenais pour des branches sont en fait ses bras. Je me retrouve donc face à un champignon de trois mètres de haut, vivant. C'est … c'est … un miracle ! Je sors un de mes Escargolaroïd et commence à prendre en photo ce spécimen qui se dirige vers moi, l'air pas forcément content. Je calque mon allure sur la sienne. Il bouge son bras pour venir me frapper, mais vu sa rapidité, j'ai le temps d'esquiver. C'est comme s'il était ralenti.

A force de reculer sans regarder, j'ai non seulement perdu mes cordes, mais je me retrouve également les fesses sur le sol. Pire encore, des lianes semblent bouger et viennent m'enserrer les membres. Je réagis rapidement en sortant un scalpel et tranchant les végétaux pour me libérer. Je récupère mon den den, range les photos dans mes poches, range le den den également, puis j'esquive un coup-de-poing qui vient se loger dans un arbre qu'il explose sans la moindre difficulté. Une chance que j'ai esquivé. Je recule rapidement en m'excusant auprès du champigéant. Puisqu'il bouge et a des yeux, il doit être doué de conscience. S'il attaque, alors qu'il est chez lui, c'est qu'il a été provoqué ou me voit comme une menace. Ou bien les deux. S'excuser est donc la première chose à faire, suivit de partir d'ici. Mais sans mon fil, compliqué de savoir d'où je viens puisque tout se ressemble ici. D'ailleurs, il ne faisait pas aussi sombre tout à l'heure.

Et pourquoi est-ce que je vois le Tia me sauter dessus avec un couteau ? Je sais qu'elle a des soucis de santé, mais à ce point ? La schizophrénie de mon mentor est connue, surtout par moi qui ai travaillé pour elle pendant quelques années. Mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici ? Maintenant ? Sans que je ne l'ai vu au préalable ? Ferait-elle partie du concours ? Non, elle n'a rien à prouver en termes de talent. Alors qu'est-ce qu'ell*/ J'esquive un coup de dague, et d'un geste rapide et précis, je la désarme en envoyant son arme au loin. Comme de par magie, une nouvelle dague glisse de sa manche pour rejoindre sa main. C'est une blague ?


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Je tente de la raisonner, mais rien n'y fait, elle attaque. J'esquive, mais pas assez vite, elle vient déchirer une partie de ma manche gauche. Elle est agile pour une personne de son âge. Quand elle m'insulte d'être un Bokor, mon cerveau allume les lumières. Elle est dans un de ses délires de persécution et doit me prendre pour quelqu'un d'autre. En l’occurrence, Rik Achila je pense, vu qu'il n'y a que lui qu'elle appelle de cette manière. Si ma mémoire est bonne, il s'agit de quelqu'un qui utilise la magie blanche et la magie noire, en louant ses services. Un mercenaire en somme. Le genre de personne que je n'aime pas, qui n'ont aucune loyauté, aucune envie si ce n'est avarice. Oui, mais moi c'est différent. Je ne fais pas de magie noire, que de la blanche. Un coup que je ne vois pas venir vient me frapper dans le dos et me projette face contre sol. Je roule sur moi pour éviter le pied de Tia, me relève comme je peux en grimaçant. Je décide d'avaler une poudre constituée d'épices plus ou moins forte pour un #retour à terre, cette technique qui me permet de me sortir de la majorité des capacités influents sur mes fonctions cognitives. Pour faire simple, ça me sort des illusions, hypnoses …

La température monte instantanément dans mon corps. J'ai chaud, des gouttes de sueur perlent sur mon front et sous mes aisselles, mes vêtements collent à ma peau. Je me mets à tousser, et une petite gerbe de flammes jaillit de ma bouche. J'ai l'impression qu'on fait du ski de fond dans ma tête. Ce n'est pas agréable. Mais très rapidement, je sens des changements. J'ai l'impression qu'on m'ouvre les yeux. Pour commencer, je retrouve la forêt telle que je la connais, avec les bons arbres, les bons champignons aux bons endroits. Et le champigéant qui avance sur moi pour continuer à me frapper. Ce qui m'a frappé dans le dos plus tôt était une racine. Puisqu'elles semblent me vouloir du mal et l'aider lui, je suppose qu'il peut les contrôler. Pour les hallucinations que j'ai subies, puisque oui, évidemment, Tia n'était pas là. Comment l'ai-je su ? Elle ne se bat jamais avec un couteau, mais avec des onguents, des poudres, des fioles … J'ai travaillé plusieurs années avec elle, je sais comment elle fonctionne. Les hallucinations ont été provoquées par lui aussi ? Ce qui m'inquiète est qu'elles ont pénétré mon système malgré ma protection sur le visage. J'en déduis que les spores peuvent agir au contact et pas à l'ingestion, ce qui me rend légèrement nerveux puisque ma combinaison entière est quelque part dans mes affaires. À moins qu'elle ne soit restée sur le bateau … Oups.

Bon, priorité, retrouver ma corde. J'ai reculé jusqu'ici, donc la corde devrait être devant moi, soit derrière l'être vivant. La douleur de mon dos a totalement été éclipsée par ma bouche en feu, et j'en profite pour courir, contourner celui qui me veut du mal et chercher ma corde sur le sol. Je parviens à la trouver. Je dis au revoir au champignon et m'excuse du dérangement, puis je suis mon fil d'Ariane rapidement pour rentrer à la maison. Après près d'une demi-heure, je parviens à sentir l'odeur de fumée et je retrouve enfin les planches de bois et les morceaux de pierre. Mais qu'elle n'est pas ma surprise quant à l'intérieur, il y a quelque assis sur la chaise.


Il s'agit d'un homme, dans la trentaine, je dirais, cheveux mi-longs et gris, portant une veste style explorateur, le tout sur un ensemble et des bottes qui font clairement penser à un explorateur. Est-il-là par hasard ? Je n'y crois pas. Mon estomac grogne 16h. Qui est cet homme ? Que fait-il là ? Est-ce un assassin envoyé pour me tuer ? Il n'en a pas l'air, mais ça ne veut rien dire. Les autres semblaient normaux aussi. Bon, ceux entièrement vêtus de noir comme des ninjas un peu moins.

« Qui êtes-vous et que faites-vous là ?
Je suis Marine.
Enchanté Marine, je suis Rio. Mais quel est votre nom ?
Je suis marine, un sim*/
Je vous demande votre nom, pas votre groupe d'appartenance.
Je suis marine.
Et moi je suis Rio. C'est bon, on a enfin fini les présentations ? Qu'est-ce qu'un marine vient faire ici ?
Je ne suis pas marine, je suis un simple civil. Je suis ici pour le concours.
Mais si vous n'êtes pas Marine, pourquoi dire que vous êtes Marine ?
… Mon nom est Marine, je suis un civil.
Ah. AAAAAAH ! Il fallait le dire plus tôt. »

Une petite veine apparaît sur son front. S'il n'est pas clair aussi, comment voulez-vous que je le comprenne ? Les humains sont tellement étranges comme créatures … On échange un peu, je suis toujours sur la défensive, mes mains sur mes armes. Il dit être venu ici pour le concours, alors je décide de lui poser des questions pour vérifier ses dires. Un assassin n'aurait pas les réponses, ne venant que pour exécuter son contrat en nous tuant. Première mauvaise réponse. Seconde. Troisième. On se regarde dans les yeux. La tension est palpable. Il se met à tousser avant de reprendre.

« D'accord, j'avoue. Je ne suis pas herboriste. Je suis venu ici pour … pour … pour vous ! »


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Dernière édition par Rio le Jeu 29 Juin 2023 - 7:46, édité 2 fois
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« Comment ça pour moi ? Vous venez me tuer ? Vous aussi vous êtes envoyé pour prendre ma vie ?!
Moi aussi ? Vous voulez dire qu'il y a d'autres personnes ?
Ahah ! Il y en a d'autres ! Donc vous en faîtes parti ! Sinon vous auriez dit il y a des personnes. Vous êtes démasqué !
… Ok, j'avoue, j'lui là pour toi, papy. »

Il avoue enfin. Il change son air innocent pour un air plus ordinaire. Mais la façon qu'il a de me regarder me donne des frissons dans le dos. On dirait un prédateur prêt à bondir sur sa proie.

« Je ne sais pas de quels assassins tu parles par contre. Je suis envoyé par une organisation dans laquelle tu as tapé plusieurs fois et qui n'apprécie pas particulièrement ça. Alors on m'a demandé de faire le voyage jusqu'ici pour discuter avec toi et te convaincre d'arrêter.
Une organisation ? Vous parlez de la banque ? J'en ai touché qu'une, et c'était un accid*/
Non, ce n'est pas une banque dont je parle.
Alors quoi ? J'ai tapé dans quoi ? … … … Excepté des parts de gâteaux, je ne vois pas … Ah si, l'organisation de Kiyori lors de son évent ou j'ai peut-être un peu a usé des diabolos fraises …
… Tu es con ou tu le fais exprès ?!
On doit le respect à ses aînés, non mais oh. Vilain garnement va.
Je fais partie de la révolution.
Et voilà les insul*/ Révolution ? Ah, mais oui. J'ai arrêté Dot et Tod dans cette même forêt, j'ai aidé à démanteler Sirup et fait arrêter Arti Udini. Ça doit faire mal à vos effectifs, non ?
Tu vas arrêter de taper dans la révolution. Il y a bien assez de pirates pour que tu t'amuses avec eux.
Oui, mais ils ne sont pas aussi rentables que vous. Pour avoir la même sommes, je dois attraper deux pirates et demi environ. Sans compter le temps pour les trouver. Alors que vous, vous êtes comme des abeilles ou des fourmis. Vous vivez en groupe, vous retournez toujours à votre nid et vous nous offrez vos têtes sur un plateau. Alors pourquoi choisir la difficulté quand mon but, c'est juste d'être tranquille financièrement afin de pouvoir soigner un maximum de personnes sans avoir à me soucier des coûts ?
Tu te souviens de ton serment d'hypocrite ?
Ne jamais se mentir sur le vrai devoir du médecin, soigner tout et tout le monde sans aucune considération de race ou de métier et lutter contre tous ceux qui tenteront de l’empêcher. Évidemment que je m'en souviens.
Alors pourquoi aller contre nous ? La révolution aide le peuple à se soulever contre la tyrannie, elle nourrit ceux qui ne peuvent pas manger par eux-mêmes, elle donne un abri à ceux n'en ayant pas, une cause en laquelle croire, elle partage ses idéaux avec tout le monde. La révolution ne prône pas la guerre comme le gouvernement le fait croire. Évidemment, nous ne sommes pas pacifiques si on nous attaque, on répond. Mais si le gouvernement mondial laissait les peuples suivent la voie qu'ils veulent, sans les influencer, sans les forcer à suivre la-leur, alors nous n'aurions pas besoin d'armes pour nous défendre. Si tout pouvait se régler par des mots, le monde n'en serais que meilleur. Tu es médecin, tu as vu les effets de la guerre sur les gens, la cruauté de la réalité, la haine qui est engendrée, les sacrifices faits. Les horreurs te font familière si tu es médecin, tu as déjà vu la haine imprégnée de génération en génération transpirer dans les yeux des soldats. La révolution ne force personne à la suivre, pas comme le gouvernement mondial. Ceux qui veulent nous rejoindre le peuvent, ceux ne le voulant pas reste libre de leur choix.
Tu veux me berner avec tes propos mielleux ?
Tu es médecin, tu as juré de ne pas blesser les gens et pourtant te voilà chasseur de primes, tu frappes, tu mutiles, tu tues. Ça ne te semble pas contradictoire ?
Un mal nécessaire pour arriver à mon but.
Qui est ?
Pouvoir soigner tout le monde, éradiquer les maladies de ce monde.
… C'est parado*/
Paradoxal, oui, je sais, on me l'a déjà dit. Mais réfléchis deux secondes. Plus de maladies dans ce monde, ne crois-tu pas que le monde s'en porterait mieux ? Plus besoin de voir des gens mourir à cause d'un moustique, plus de maladies qui se transmettent au contact, plus besoin de vérifier le sang avant de faire des opérations, plus besoin d'acheter de médicaments. Ose me dire que ça ne vaut pas le coup de se battre ? Ose me dire que tu n'imagines pas ce monde quand je te le décris. Ose me mentir.
… Ton objectif et ne le nôtre ne sont pas si éloignés que ça. Nous voulons chacun rendre le monde meilleur, à notre façon, aider les peuples. Pourquoi ne pas nous rejoindre ?
Je te l'ai dit, j'ai besoin d'argent pour réaliser mes projets. Rejoindre la révolution n'en fait pas partie.
Donc tu n'es pas fermé à l'idée.
Tes paroles sont alléchantes. Mais je sais que la réalité est toute autre. J'ai vu les affres de la guerre, les orphelins qu'elle engendre, vos actions musclées, vos murmures dans les oreilles des peuples, votre façon d'influencer les dirigeants. À mes yeux, même si votre cause est juste, vous vous êtes fourvoyés en chemin, vous semblez avoir oublié d'où vous venez. Vous voulez toujours aller au même endroit, mais vos méthodes sont devenues plus radicales. Vous êtes aussi pires que le gouvernement mondial, en ce qui me concerne. Tes mensonges pourraient attirer plus de jeunes recrues, mais pas quelqu'un de mon âge qui a voyagé dans le monde, qui a vu les résultats de vos combats, les massacres qui en ont découlé.
Je regrette ne pas pouvoir te convaincre. Mais si tel est ton choix, je le respecte. Tu vas encore chasser la révolution ?
Je pense que dans quatre cents millions de berry, je devrais pouvoir arrêter d'être un chasseur de primes et pouvoir me concentrer sur mes recherches et les soins.
… Hum. Tu es un chasseur de primes qui chasse des révolutionnaire, tu es une nuisance pour nous et les nuisances doivent être stoppées. Mais tu es aussi un médecin qui veut aider le peuple. Si je te laisse partir, tu vas nous causer du tort, mais tu pourras aider les gens dans le besoin. Si je te stoppe ici et maintenant, la révolution ne subira plus de pertes à cause de toi, mais les peuples en souffriront. » On peut sentir l'hésitation dans sa voix. Soit il aide sa cause, soit il aide les gens que sa cause aide. Il ne peut pas choisir les deux. J'ai mes mains sur mes armes, prêt à dégainer en cas de besoin. Il tousse encore.


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« Que vas-tu faire après le concours ?
J'aurais normalement enfin assez d'argent pour pouvoir ouvrir un ou plusieurs hôpitaux. Avec la reconnaissance apportée par le concours, je devrais pouvoir quitter ce métier de chasseur de primes pour rejoindre la brigade scientifique de la marine, avoir accès à de meilleurs équipements, avoir plus de moyens. Ce qui me permettra d'étudier de plus près des maladies pour tenter de les éliminer. In fine, je pourrais aider encore plus de personnes. »

Marin est pensif, il ne dit rien. Il se contente de renifler lourdement, comme si ses voies respiratoires étaient un peu obstruées. Puis il se met à tousser presque liquide. Plusieurs crachats tombent au sol. Ses sécrétions d’aspect jaunâtre ou verdâtre correspondent à l’évolution naturelle de la bronchite aiguë, que je lui diagnostique à vue de nez.

« C'est une belle bronchite que tu as là. Tu devrais te soigner.
Ça ne servirait à rien, elle reviendra.
… ça ne dure que trois semaines maximum, tu sais.
Pas avec moi. »

Il se remet à tousser plus violemment et encore plus d’expectorations rejoignent le sol. Tout à coup, je sens mon nez qui se remplit et qui commence à couler. Je sens mes bronches devenir étranges. Quelques secondes plus tard, je me mets moi aussi à tousser et cracher. Comment ? Les virus de la bronchite se transmettent par les sécrétions du nez et des bronches. Les virus sont présents dans la salive et dans les sécrétions du nez et des bronches. Il ne m'a pas toussé dessus, même si je sais que l'expulsion violente d'air des poumons peut s'effectuer jusqu'à une vitesse de 250 m/s, soit une vitesse proche de celle du son. Aurais-je mal fait attention et certains de ses postillons m'auraient touché malgré tout ? Possible. Mais c'est impossible que ça prenne aussi vite, il faut au moins plusieurs heures. Pourtant … quelle autre possibilité y a-t-il ? Je n'ai rencontré personne ayant les symptômes de cette maladie récemment, à part Marine.

Quelqu'un de très sage a dit un jour 'Une fois toutes les possibilités réelles éliminées, il ne reste que la vérité, aussi improbable soit-elle'. Cela convient parfaitement à la situation dans laquelle je suis. Une fois rayées toutes les possibilités classiques, j'en viens à déduire qu Marin est la source de mes maux. Comment, aucune idée. Par contre. Je recule un peu, plonge ma main dans mes affaires et en sors un flacon de baume respiratoire à la menthe poivrée que j'ai préparé bien avant de venir ici. Je m'en applique sous le nez, sur la gorge et au niveau de mes bronches. Ça va me dégager les voies respiratoires qui se remplissent rapidement de mucus. Pour libérer l'intérieur de mon corps, j'ai une autre solution. Je sors un flacon de jus de citron et le gobe intégralement. La réaction de mon corps ne se fait pas attendre. Les brûlures dans mon estomac commencent aussitôt. Je les sens remonter avec l'acide citrique.

Moins de cinq secondes plus tard, j'ouvre la bouche et en crache une brume jaunâtre, ma Brume corrosive. Marin est toujours en face de moi, hors de portée de mon gaz. Dès que j'ai finit de tousser mes poumons, je recule. Un petit bout de tissus posé sur la table se fait rapidement dissoudre par l'acide craché. Quant à mon corps, il se sent drôlement mieux. Je viens d'expectorer tout ce qui pouvait gêner mes voies respiratoires avec cette technique. Quant au baume, il a dégagé mon nez et le protège des allergies possibles. Le révolutionnaire me regarde sans comprendre ce qu'il vient de se passer. Il voit juste que je ne suis plus affecté.


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« Alors tu es vraiment médecin.
Évidemment. Je te l'ai dit, non ?
Et tu es aussi chasseur de primes. Alors pourquoi tu ne m'arrêtes pas ?
Tu ne sembles pas être quelqu'un mauvais, je suis dans un concours que je ne peux quitter et je suis pressé par le temps. J'ai entendu parler d'une île magique où les spores règnent en maîtresses absolues, une île des Blues. Aerwen ou un truc du genre.
Aeden ?
Oui, c'est ça ! J'ai appris la localisation de l'île récemment et les rumeurs m'obligent à aller là-bas pour vérifier, voir si je peux tirer quelque chose de ces spores. »

Sans comprendre comment, je vois des boules apparaître dans ses mains. Elles me foncent dessus. D'un puissant coup de pied, je soulève la petite chaise en bois et l'envoie sur les boules. Puis je sors mon hydro dial, libère une partie de l'eau emmagasinée dedans et l'applique sur mes bras. La chaise se fait exploser et plus de sphères se précipitent vers moi sans que je ne sache pourquoi. Je contre chacune d'elles avec mes gouttes d'eau. Enfin, j'essaie. Le fait est que sa technique semble être infinie, alors que mon eau est limitée en quantité. Et qu'il est plus rapide que moi. Une boule passe ma défense, me touchant à l'épaule. Aussitôt, je ressens une brûlure. Un rapide coup d’œil me signale me confirme mon diagnostique, brûlure chimique au premier degré. Les sphères de Marine contiennent un produit pas bon pour le corps. Mes nerfs s'activent au niveau de l'épaule pour transmettre un charmant message : aie aie aie. Ce n'est pas fort, mais ça suffit pour baisser ma concentration, laissant passer d'autres boules.

« Pourquoi m'attaques-tu d'un seul coup ? On discutait calmement.
Tu es une menace à l'organisation. Tu dois ne pas être autorisé à continuer de vivre. Ta vie va s'achever ici-même. » Je réfléchis aussi rapidement que je peux. Je décide d'avancer en sautant sur le côté pour me cacher derrière la table en bois un peu trouée. J'obtiens ainsi quelques secondes de répit. On discutait, tout allait très bien et il s'est mis à m'attaquer. Pourquoi ? J'ai juste parlé D'Aeden et d'aller faire un trou là-bas. Ne veut-il pas que j'y aille ? Pour quelle raison ?
« Y-aurait-il des révolutionnaires là-bas, sur Aeden ?
La ferme ! »

Il augmente l'intensité de ses attaques, la table ne tient plus et se fait exploser en petits morceaux. Je frappe dedans avec mon Poing des 400 tuiles pour les propulser sur mon désormais adversaire. Je me fais toucher à plusieurs endroits par ses sphères à la con pendant que de petits débris de bois viennent se loger dans son corps. Il réussit à en dévier certain en stoppant son attaque et en envoyant des petits coups de poings d'air dedans. Je suis touché à l'épaule gauche, et cinq autres fois dans le dos depuis que la table a été brisée. Lui se retire deux ou trois morceaux de bois plantés dans son corps. Ils font au maximum la taille d'un doigt, donc rien de bien dangereux. Des petites gouttes de sang perlent de son corps, on est bien loin d'un fleuve mais c'est mieux que rien. Je sors aussi rapidement de la maison que possible, il me suit.

Spoiler:


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« Si tu ne veux pas que j'aille sur Aeden, c'est parce qu'il y a d'autres personnes, n'est-ce pas ? D'autre comme toi, des révolutionnaires. Tu vois, je ne voulais pas m'occuper de toi parce que tu n'étais clairement pas méchant. Cependant, tu viens de me faire changer d'avis. Non seulement je vais t'arrêter, mais je vais aussi gagner le concours, puis j'irais sur Aeden arrêter tes copains.
Tu ne sortiras jamais d'ici. »

Je le vois presque s'agenouiller, posant ses deux mains sur le sol. Il parle dans une langue que je ne connais pas, ou un dialecte qui m'est inconnu. Je passe outre la douleur des mouvements due aux brûlures chimiques et plonge mes mains dans mes sacoches. Je ne sais pas ce qu'il fait, mais je ne vais pas le laisser faire. Je lance deux billes violettes, Hallucinoman, qui explosent en touchant Marin et un nuage étrange se forme en dessinant une tête-de-mort. Je poursuis avec des bombes collantes au niveau de ses pieds. Le nuage disparaît et laisse place à un Marine dans une étrange position sur le sol. Je veux aller le voir, mais mes pieds refusent de bouger. En baissant les yeux, je vois mes membres inférieurs prisonniers de la terre qui forment un cône. Comment est-ce possible ? Serait-ce encore un coup du criminel ? Il peut modeler la terre ? Je connecte les liens dans ma tête. Il s'est mis à toucher le sol et baragouiner, j'ai voulu bouger et je n'ai pas pu à cause de la terre. Encore une fois, seule une solution impossible peut répondre à cette question. Je lève la tête et voit Marine face à moi. Son poing s'enfonce dans mon estomac, me faisait régurgiter le peu qu'il restait dedans. Il enchaîne.

Mon âge, en plus de mes brûlures ne permet pas de contrer énormément. Je ne vois pas vraiment de solution pour me sortir de ce pas rapidement. Alors je décide de faire une chose stupide et totalement imprévisible. J'arrête de me défendre pour sortir deux choses de mes poches. La première est une poudre qui brûle les narines et les poumons. Une odeur qu'on reconnaît très bien s'en dégage, de la poudre noire avec ma Nuée de poudre. Ma seconde main sort une bille rouge écarlate, et la lance sur le sol. Aussitôt, elle se transforme en un champi explosif. J'ai à peine le temps d'utiliser une bille verte. Moins d'une seconde plus tard, l'explosion retentit tandis qu'on y voit rien à cause du nuage de poudre. On se fait expulser violemment chacun de notre côté. La terre cède sous l'explosion, des champignons innocents au sol se font arracher à leur demeure. Mes yeux fermés pour ne pas subir trop de dégâts à mes iris, je ne vois rien. Mais je n'en pense pas moins. Si je dois mourir, alors tu tomberas avec moi. J'ai plus de quarante ans, ma vie est bien remplie, je peux partir, même si je n'en ai pas envie. De ton côté, tu es jeune, tu as encore tout un livre à écrire. Donc ne me pousse pas à bout.

On se retrouve projeté violemment contre des arbres et des champignons. On est sonné. La terre tourne autour de nous, même en étant couché. Entre nous deux, je suis celui qui doit avoir pris le moins cher. Juste avant la détonation, j'ai pu utiliser mon Armure Végétale pour me recouvrir d'écorce solide. Évidemment, ça n'a pas arrêté les dégâts et je m'en suis pris. Mais ils ont été énormément amortis au niveau de mon torse et de mes bras. Sans ça, je ne pense pas que je serai encore en état de penser. Marine a voulu dégager le nuage avec ses poings d'air, mais il n'a pas eu le temps de reculer assez. J'ouvre les yeux malgré la commotion que je sais avoir. Un rapide diagnostique, mon dos ne me fait plus souffrir, c'est désormais tout mon corps qui crie à l'aide. Fracture ouverte au niveau de ma jambe droite, épaule gauche disloquée, une petite rivière de sang s'échappe de mon corps. Sans mon armure … Je n'ai plus aucune sensation au niveau de mon torse, les racines ayant été atomisées dans l'explosion. Je me relève comme je peux, en boitant, en tombant plusieurs fois, jusqu'à atteindre un arbre. Je me pose dessus violemment sur l'épaule gauche qui me fait pousser un râle. Comme on m'a appris à Drum, je remboîte mon épaule dans un second cri. La douleur manque de me faire sombrer dans la folie. Mais je tiens bon. Je serre mes dents et les points, je reste ancré dans le présent.

Je me laisse tomber sur un gros champignons puis j'entreprends de soigner mes blessures. Je commence par ma jambe, bien évidemment. Je fais un point de compression pour éponger le sang tout en réduisant le flot qui s'échappe de mon corps. Le sang est en quantité limitée, je ne peux pas en perdre plus, je suis déjà un peu blanc, signe évident d'un manque de plasma. Je fais un garrot au-dessus de la blessure pour réduire encore plus la perte. J'applique ensuite un de mes baumes cicatrisant sur un cataplasme préparé à l'avance. Je bande le tout, ou je pourrais, mais je préfère utiliser une petite bombe collante. Ainsi, je suis sûr que ça ne se rouvrira pas. J'attrape des branches que je taille avec mes scalpels, et encore à l'aide de bombes collantes, je viens les fixer sur ma jambe droite, créant ainsi un atèle pour m'aider à marcher. Un peu de baume cicatrisant par-ci, un peu de baume au laurier pour diminuer l'intensité des brûlures par-là. Je n'ai aucune idée d'où est Marin, et je m'en fiche pour l'instant. Je dois récupérer de mes blessures rapidement.

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Le temps passe tandis que j'utilise encore du baume. Je récupère mes facultés petit à petit. Je décide d'aller vers la cabane, là-bas, je serais mieux pour me soigner avec mes affaires. Pour m'aider à marcher, j'utilise des bambous que je fais apparaître en ligne, m'agrippant à eux pour m'aider à marcher. C'est difficile, c'est douloureux, c'est long, mais on y arrive malgré tout. Je trouve Marin assommé, empalé sur une branche d'arbre. Il n'a pas vu l'explosion venir et a été surpris, ce qui lui a valu de ne pas pouvoir se protéger. Et ce n'est pas sa faute, après tout, il n'y avait qu'un nuage de poudre noire à l'origine. C'est mon impulsivité qui a transformé ce simple nuage toxique en combo mortel, en l'espace d'une seconde. Qui aurait pu le prévoir ? Je le laisse empaler et rentre dans ce qu'il reste de la maison. Table explosée, chaise détruite, murs endommagés dans le meilleur des cas, cet endroit n'est plus sûr, la toiture peu s'écrouler à chaque instant. Alors je solidifie comme je peux avec des bombes collantes. Qu'est-ce que j'aime ce champignon.

Je me pose sur le sol. Au son de mon estomac, je pense qu'on a sauté au moins deux repas. On doit être mardi après-midi, je pense. J'allume un petit feu, je fais bouillir de l'eau récupérée sur des champignons. Il a plu cette nuit, je crois, mais j'étais tellement pas en état que je ne l'ai même pas remarqué. Je sors des rations que j'engloutis tel l'affamé que je suis. Je laisse toujours Marine sur l'arbre, il n'ira pas bien loin. C'est dommage de gâcher les informations qu'il pourrait me donner s'il vivait, mais il est une trop grosse menace pour le laisser en vie. Je ne vois pas dans quel monde je peux le restreindre s'il ne le veut pas, c'est ce que notre échange m'a appris. Il est plus rapide que moi, plus jeune que moi et donc possède une meilleure endurance. Il n'a pas besoin de recharger ses techniques vu que ses boules de gaz semblent être infinies. Du moins, tant qu'il a de l'énergie. Je sors deux seringues de mes affaires et je les cache sur moi, au cas où. Je décide d'aller voir le futur cadavre et qu'elle n'est pas ma surprise quand je vois des grosses traces de sang à la place de Marin. Son corps n'est plus là. Il a réussi à regagner conscience et à bouger dans son état, ce qui est remarquable. Sachant qu'il avait l'abdomen percé, et ce depuis plusieurs heures, l'extraction du tronc a dû le vider de ses forces, ainsi que de son sang.

Au même moment, dans cette forêt où les bruits habituels sont ceux d'animaux, j'entends un sifflement derrière moi. Je plonge en avant, non sans lâcher un cri. Un shuriken vient se loger dans un gros champignon. Je me relève à quatre pattes pus en position debout et je vois un ninja me foncer dessus. Il envoie des genres de couteaux étranges. Vraiment ? Je dois combattre dans cet état ? Je soupire, sors une des seringues et me l'injecte dans la cuisse. Aussitôt, je retrouve mes sensations et l'usage de mes membres, sans compter une dose d'énergie. D'un coup de paume, je détourne projectile après projectile pour les renvoyer à leur propriétaire. Il se fait surprendre, mais parvient à esquiver d'une acrobatie que je n'avais encore jamais vu. Il saute, tourne sur lui-même, récupère ses armes avec ses mains d'une facilité déconcertante. Je n'ai pas le temps de jouer, l'adrénaline ne fera pas longtemps effet. Les ninjas sont réputés doués pour leurs acrobaties. Voyons voir comment il se débrouille si je lui bloque la vue et le terrain. Bambou net. Une série de graine explose, créant des dizaines de bambous dans tous les sens, surprenant mon ennemi qui se retrouve piégé. De plusieurs coups de scalpels, je viens trancher les plantes devant moi jusqu'à arriver à lui. Il utilise une bombe fumigène, en profite pour se libérer et sortir de ma vue.

« Vous êtes ici sur mon territoire. Alors foutez-moi la paix ! »


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Je crie pour lui faire comprendre. Et à ses alliés aussi. Je suppose qu'il a été envoyé par le noble qui veut nous éliminer et donc qu'il n'est pas seul. Youpi, en plus d'une révolutionnaire puissant, je vais devoir me méfier de ninjas. Chouette, je ne savais pas trop comment occuper mon temps justement. Rapidement, j'entends des pas très rapides qui s'approchent de la cabane. Je retrouve le ninja qui semble s'enfuir à toute vitesse. On dirait qu'il fuie quelque chose. Il ne me prête même pas attention. En entendant des gros pas lents, je comprends, car je me souviens. Il a dû rencontrer le champigéant dans sa fuite et il se fait désormais pourchasser. Et en effet, les arbres s'écartent pour laisser ce mastodonte passer.

Sauf qu'il est entouré par une dizaine de petits. Ils sont tellement mignons, même avec leur visage fâché. En me voyant, ils me foncent dessus tandis que l'adulte les dirigeant s'occupe du ninja. Le premier s'approche de moi pour me frapper avec ses petits poings. Ayant plus d'allonge que lui, je viens appliquer ma main dessus. Rapidement, il fait une tête étrange tandis qu'il se contorsionne et que j'extrais son jus de son corps. Les autres sont horrifiés et s'arrêtent brusquement. Je le libère, n'ayant pas pris grand-chose, je voulais juste les effrayer. Le père doit le sentir, car il se tourne vers moi. D'un pas lent mais décidé, il avance tandis que les petits reculent se cacher, terrifiés.

« Ne fais pas ça. Je ne vous veut pas de mal. Regarde, je ne l'ai pas blessé, il a simplement eu peur. Si tu viens avec de mauvaises intentions, je te conseille d'arrêter. »

J'essaie de discuter avec lui. Vu qu'ils ont une hiérarchie, qu'il protège les petits, ils sont intelligents. Donc ils peuvent comprendre. Que ce soit avec la parole, des gestes, des émotions, les différentes races peuvent se comprendre les unes les autres s'ils en font l'effort. J'avale le jus extrait du petit. Le grand va me toucher, alors je me baisse sur le sol et y applique mon pouvoir. Aussitôt, il se tord, le champignon trébuche et tombe sur le dos. Je m'approche de lui en boitant un peu, j'utilise mon fruit du démon pour le vider d'une partie de son jus que je bois aussitôt. Ma taille grandit jusqu'à atteindre celle d'un très grand humain, à savoir cinq mètres de haut. Je relâche ma victime qui e relève tant bien que mal.

« Retourne d'où tu viens. Je ne vous veux pas de mal, mais si vous me cherchez, vous en subirez mes conséquences. Il y a des êtres malfaisant dedans, comme celui que vous chassiez. Alors repartez protéger la forêt. »

Je les laisse pendant que je retourne dans la cabane. Le temps où nos yeux se rencontrent, je crois voir de la reconnaissance en même temps que de la peur. Je m'essore le bras pour avaler le jus et me nourrir avec. Ce n'est pas forcément bon, mais au moins, c'est nourrissant. Le ninja et Marine ont disparu, les champignons s'éloignent de moi, et l'adrénaline perd son effet. La douleur, non seulement, revient, mais est augmentée suite au contrecoup de l'agrandissement. J'avale quelques antidouleurs, je vérifie mes blessures, je rapplique du baume. La soirée tombe très vite et la nuit passe encore plus vite.

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Mercredi matin, je passe ma matinée à me reposer et presser des champignons pour avoir de quoi boire et manger. J'en cueille certains, notamment les Lactariouso, Russoli, Saffronou, Chanteriac, Chépa, Coupae Violacé, Treisho, Fortycepsi et des Laine de mouton. J'en prends 10 de chaque, pour m'aider dans mes recherches plus tard. Voilà, pour mercredi, jeudi est plus ou moins identique. Vendredi, voilà où se compliquent les choses. En début d'après-midi, je suis assis sur le sol en train de me reposer lorsque j'entends du bruit. Par réflexe, je craque une bille d'Armure Végétale tandis qu'une pluie de balles vient trouer le mur qui me protège. Rapidement, je crée un mur de sève avec mes Bombes Collantes version moyenne qui créent un mur devant moi afin de me protéger. Après une dizaine de secondes, plus un bruit. Je reste silencieux, sans bouger. Puis des bruits de pas font le tour de la maison et passent la porte. Dès que c'est le cas, j’agis. Une bille rouge s'écrase devant l'homme armé, un nuage de gaz se répand et le prend au nez. Aussitôt, il se met à hurler et tire sur tout et n'importe quoi, y compris ses alliés qui lui tirent dessus pour le coucher, définitivement.

Ils savent que je suis en vie désormais, je n'ai plus l'effet de surprise. À moins que … Je me lève, et avec ma force de sirène, je viens frapper le mur troué pour le faire s'effondrer ou l'exploser et envoyer les débris sur mes ennemis. Mon poing des 400 tuiles fait son office, le mur se retrouve projeter et écrase trois personnes qui n'ont pas le temps de bouger. Je vois une ombre furtive parvenir à s'échapper à temps et à disparaître dans les ténèbres. Le ninja est de retour, génial. Des dizaines de kunais et shurikens jaillissent pour venir m'empaler. Manque de chance, il n'ont pas assez de puissance pour percer mon armure. Mes blessures ont bien guéri en quelques jours, mine de rien. Je fais pleuvoir une pluie de bambous, comme la dernière fois. Je veux gêner ses mouvements. Je ferme les yeux et me concentre sur mon ouïe pour l'entendre se déplacer. Malheureusement, un ninja, c'est discret, et s'il ne veut pas être trouvé, ça va être difficile d'y parvenir. Je dois attendre qu'il sorte au grand jour.

Malheureusement pour moi, je n'aurais pas le temps. Des kunais avec des parchemins arrivent près de moi et explosent, gâchant ma vue.Il en arrive de plusieurs directions. Il veut me perturber. Je prends deux graines dans chaque main et je me tiens près. Je ne me laisse pas perturber par ses diversions. Droite, gauche, devant, derrière, haut, bas, sommet, aucun côté n'a de répit. Mes yeux fermés ne se font pas gêner par la lumière des explosions au moins, mais ça, il ne le sait pas forcément. Par contre, je sais comment je peux le perturber. Je range les deux billes de ma main droite et sors un coquillage de mes poches. En appuyant dessus, aussitôt un ciel étoilé apparaît sur le plafond de la maison et la cime des arbres. Les étoiles bougeant, les lumières tournant sont autant de facteurs de surprise. Le ninja rate sa prise sur un arbre, glisse et tombe au sol. Aussitôt, je viens le cueillir avec mes cordes lianes. Mon ennemi se fait avoir. J'ouvre les yeux, j'éteins le coquillage et me dirige vers lui. Malheureusement, le temps que je l'atteigne, il s'est libéré de son étreinte et a fuit. Je peste un peu, mais au moins, je devrais être tranquille. Il a pris une dérouillée deux fois et a perdu des hommes, ça devrait le refroidir un peu. En terme d'efficacité, il ferait mieux d'aller s'occuper d'autres personnes. Avec mon den den, j'appelle mes hommes restés sur mon navire pour les prévenir, au cas où.

Samedi passe à une vitesse folle, je me remets encore de mes blessures. Il ne reste que ma jambe qui a besoin d'une opération pour la fermer, mais à part ça, ça va. Dimanche, voilà un jour intéressant, le dernier de cette première épreuve. On peut voir que l'escargot sur le badge commence à faire une tête étrange. Mon south bird, qui a été bien mis à l'abri dans les arbres au début de l'épreuve, indique la direction de la sortie. Je remballe mes affaires quand je me prends une boule qui explose dans mon dos. Je me fait souffler, roule en boule et m'encastre dans le mur de la maison. Cette dernière voit sa structure désormais complètement instable et s'effondre. Je soupire en sachant que c'est Marin derrière l'attaque. Je me relève. Je le vois, avec des bandages faits à la va-vite, un teint blême, qui a du mal à rester debout. Sa blessure était plus grave qu'il ne le pensait et en s'extrayant, il a fait une grosse erreur puisqu'il a permis à un déluge de sang de s'échapper de son corps. Voilà pourquoi on ne retire jamais un projectile avant d'avoir stabilisé le patient à l’hôpital, dans une salle d'opération, pour contrôler le flux sanguin.


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« La forêt ne te réussit pas trop on dirait.
La ferme. »

Il m'envoie une salve de boules. Je plonge sur le sol pour esquiver, mais aussi pour le tordre assez pour que mon ennemi perde son équilibre. Dès que c'est fait, je relâche ma technique, j'absorbe le jus produit et vois ma taille grandir un peu. Je relâche une violente lame de jus qui fonce vers le révolutionnaire. Ce dernier roule sur le côté en lâchant un cri de douleur puis se relève. Il envoie une série de sphères de gaz dont la vitesse est accrue par des poings d'air. Ça me surprend un peu, mais elles ne font qu'atteindre leur vitesse originelle. Marine est trop blessé pour être à 100%. Si je devais deviner, je dirais 60%. Je presse mon propre corps pour récupérer du jus et m'en servir pour envoyer des gouttes de liquide sur mes sphères qui explosent au contact. Si avant j'étais sûr de ne pas pouvoir battre l'atout à cause de sa vitesse et la production de ses sphères, je me rends compte que désormais, si on joue à celui qui tient le plus longtemps, je gagnerai. Il doit le savoir aussi. Pourquoi n'est-il pas parti ? Pour m'empêcher de communiquer avec d'autres éventuels chasseurs de primes et de divulguer l'emplacement d'une possible cache évolutionnaire. Pour que je ne mette pas le pied sur Aeden, pour laver son honneur.

Durant les jours qui ont suivi notre premier affrontement, j'ai eu le temps de me renseigner sur qui est Marine. J'ai appris que c'était un atout de la révolution, soit un garde très élevé, primé à 530 100 000 berry. Soit une sacrée somme. Une somme énorme même. Mais les révolutionnaires sont toujours plus primés que les autres criminels depuis 1627 et leur traque infatigable suite à l'attaque de Jotunheim. Aucun de nous ne sait trop quoi faire. Il sait que la situation n'est pas à son avantage, alors il doit tenter le tout pour le tout et rapidement. Il se met à tousser fortement et violemment dans ma direction. Le temps que je réagisse, il est trop tard, ses postillons me touchent. La bête à trois têtes ! Je n'ai rien pour me protéger, malheureusement, alors je les prend de plein fouet, tandis que je me retourne pour éviter les derniers. Il en profite pour me relancer ses ordres. Je me laisse tomber sur le sol et envoie mes gouttes d'eau en utilisant encore une fois le jus pris plus tôt, jusqu'à ce qu'il ne m'en reste plus.

On halète tous les deux comme des chiens après avoir couru sur plusieurs kilomètres pour attraper un lièvre. On est en nage, la sueur dégouline. Tout à coup, le den den sonne. Il signale la fin de l'épreuve. … Voilà pourquoi il vient. Il veut me retenir ici pour que je n'aille pas à la suite du concours. C'est pour ça qu'il m'a dit que je ne sortirai pas de cette forêt. Le cachalot à sa mère ! Il voit que je comprends et sourit. J'avance vers les ruines de la cabane, cherche mon sac pendant que Marin récupère son souffle. Il est en pire état que moi, il a donc besoin de plus de temps et dépense plus d'énergie. Je trouve mon trésor, réussis à le sortir en bougeant des gros morceaux de bois avec ma force brute, puis je sors une couverture de mon sac. Juste à temps, car il retrouve un peu de contenance. Je mets la couverture sur moi et me place en position fœtale tandis que des boules de gaz accélérées ne me touchent. Mon ennemi se moque de moi, me cacher derrière une vulgaire couverture en pensant que ça va me sauver la vie. Sauf que cette couverture est une Couverture polar qui arrête la pluie comme les balles puisqu'elle est faite en fibres spéciales. Elle arrête donc très bien les sphères … mais sa constitution fait qu'elle prend feu aussitôt. Le révolutionnaire rigole en voyant la tourne que prend la situation.

Je me débarrasse de ma veste vers Marin pour brouiller sa vision. Bien évidemment, je ne peux pas le toucher puisqu'une dizaine de mètres nous sépare. Mais la veste attire assez son attention pour qu'il ne remarque pas la petite fiole laxatif que je lui envoie au visage et qui vient se briser sur son nez. Le liquide rentre dans son nez, sa bouche et par les pores de sa peau. Le verre tombe au sol tandis que Marine peste. Deux billes vertes s'enfoncent dans le sol et laissent apparaître deux cactus. Plusieurs centaines d'aiguilles sont projetées dans la direction de mon ennemi tandis que je me précipite sur les fruits de l'autre côté des végétaux. Je les écrase pour avoir mes bras recouverts d'eau. L'atout essaie d'esquiver, mais ses blessures l'en empêchent, elles le ralentissent. Dans un mouvement désespéré, il s'empare d'un morceau de poutre et bloque certaines aiguilles. Quand la projection s'arrête, on croirait un porc-épic. Il lâche le bois et crie de douleur, tombant sur les genoux. Pas de pitié pour lui, je m'approche et avec un scalpel, je viens lui trancher la carotide. Oui, c'est stupide. Et c'est bien pour ça que je m'arrête à la dernière seconde. Je préfère à la place utiliser une technique ultime, la Trompe la Mort. J'enfonce une graine dans son corps, au niveau de son cœur. Quand je retire ma main, des lianes jaillissent du corps de Marin, l'entourant, le protégeant, et ralentissant à l'extrême ses fonctions vitales. Il perdra beaucoup de sang et moins vite, me laissant ainsi l'occasion de le soigner pour l'interroger plus tard. Merci Kiyori pour ce magnifique cadeau.

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L'escargot sonne plus fort et se met à vibrer pour être sûr que j'ai compris le message. J'appuie sur sa tête pour le mettre en silencieux, il ne semble pas apprécier. J'appelle mon south bird, toujours caché. Avec des lianes, j'attrape le corps du révolutionnaire inconscient et mon sac d'affaires, puis je me dirige vers le sud. Il est temps de sortir d'ici pour recevoir des soins adaptés. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, je parviens enfin à voir le soleil couchant. Me voilà sorti de la forêt. Quand les gens voient mon état, le gros sac et l'homme inconscient végétal derrière moi que je traîne, on se précipite sur moi. Je leur fait signe de s'arrêter d'un coup, de manière véhémente. Je regarde l'organisateur qui est choqué. Je lui fais de grands signes. Il semble sortir de sa léthargie et me déclare qualifié pour l'épreuve suivante. Là, je peux enfin me laisser tomber sur le sol et verser quelques lames. Cette semaine a été difficile physiquement et émotionnellement parlant pour moi. Je précise aux autorités locales que Marine est un prisonnier révolutionnaire capturé par mes soins. On m'emmène consulter des médecins, mais je demande à voir un chirurgien directement. Je lui explique ce qu'il s'est passé et ce que je veux. Il n'apprécie pas, mais ne refuse pas à cause de son serment.

Je profite de l'anesthésie générale pour me reposer. Je me réveille plusieurs heures après l'opération. Un vieil homme est à mon chevet en train de lire une revue sur les champignons. Quand il voit que j'émerge, il me rassure en me disant que je suis toujours qualifié pour l'épreuve suivante, que les gardes des ronces ont bien le prisonniers en leur garde. Il me dit s'appeler Thym, qu'il est un local, qu'il a une herboristerie sur l'île, et qu'il, comme tous les autres, est surpris par l'état du prisonnier. Il se demande ce que j'ai fait. Ils ont tenté de le libérer, sans réussir. Tu m'étonnes. Il s'agit d'une technique ancienne perdue depuis longtemps, qu'une impératrice pirate m'a offert lors de son festival. Si cette technique était connue, j'aurais des soucis à me faire. Mais je dois être le seul au monde capable de faire cela. Et ça m'a donné plusieurs idées pour contrôler les corps de mes adversaires.

Je souris. Je me suis qualifié. Non pas que j'en ai douté, malgré les sabotages. Je demande à Thym s'il n'a pas vu quelque chose d'étrange, si des herboristes ne sont pas mort dans d'étranges circonstances. Il me répond que plusieurs semblent avoir été assassinés, ce qui confirme mon idée.  Aucune nouvelle du ninja par contre. Quand je suis en état de bouger, je retourne  au concours avec l'aide du vieil homme. Les gens sont surpris de me voir. On me regarde étrangement, comme une bête de foire. Je sens que les rumeurs vont bon train sur ma personne, mais j'en fais fit. Je vais voir l'organisateur qui confirme que je suis qualifié. Là, j'en ai vraiment la certitude désormais, alors qu'avant je n'avais que de grosses suspicions. La suite se déroule quelques jours plus tard, nous laissant le temps de récupérer nos forces. Sur les cinquante participants, nous ne sommes plus qu'une vingtaine, le reste ayant abandonné, étant disparu ou mort. Les assassins ont fait du bon travail il faut croire. Le temps que je récupère, tu seras tranquille. Mais une fois d'attaque, je te traquerai, toi le noble qui veut nous tuer. Et je te le ferais payer. La justice triomphera ! Au loin, j'aperçois un homme qui me fait signe de venir le voir. Il est habillé d'un costume noir et ressemblant étrangement à l'homme m'ayant amené au restaurant.

« Monsieur de Kissingr est ravi de votre résultat. Il vous envoie ses félicitations.
Pourquoi n'est-il pas là ?
C'est un homme très occupé qui n'a pas forcément envie d'être dérangé par des commérages de bas étage. Sachez que vos frais pour vous soigner seront pris en charge par monsieur de Kissinger. Avec cependant un astérisque, il souhaite garder l'anonymat quant à votre sponsor, pour l'instant. Au moment voulu, vous pourrez annoncer votre relation, mais pas avant.
... Je comprends.
Bien. Félicitations monsieur Ota. A la prochaine épreuve. »


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