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Attention, danger, ne pas ouvrir !




Ouai, viens visiter le pays des pétales, tu verras c’est sympa, le panorama, les odeurs, et même les beau gosses ! Pourquoi j’ai écouté mon senpai déjà ? Ah oui, on m’a apprit à respecter mes ainés. Au final, c’est qu’un vieux plan drague à la con. Il a deux ans de plus, mais rien dans les biceps. Il manque cruellement d’initiative, on dirait que rien que mes yeux gris le bloquent dans ce qu’il voudrait, pourrait, devrait me dire. Bon, du coup, je l’ai perdu dans le bois au djinn, après une « ballade innocente et instructive » qu’il m’a proposé ; J’ai uniquement accepté pour le semer au creux du bois, dans un coin qu’il me disait tranquille pour discuter, et moi, je le voyais venir à des kilomètres, et j’avais pas envie d’avoir de mauvais rapports avec un supérieur, alors le temps qu’il tourne la tête, j’ai couru de toute mes forces, crochetée un arbre, effectuée un saut de main réglementaire, et j’suis partis comme ça, de cabrioles en cabrioles pour pas me faire voir.

En une dizaine de minutes, au centre du Vizirat, je trouve une auberge « La pétale de pan » qui me semble pas trop horrible. La façade est entretenue, même pour un champignon je lui trouve un petit air sympa, mignon. J’entre dans le bar, ou quelques habitués sont a un comptoir, et ou un mec dans le fond de la pièce sirote une pinte les deux pieds sur la table, le reste de son anatomie planqué dans l’ombre. Mystère. J’ai toujours aimé les percer, comme d’autre le font avec des boutons d’acnés.

- Vous me conseillez quoi ? Pour décompresser d’une lourde journée …


Je commande une spécialité locale, un genre de thé à base d’une décoction de champignons et de racines d’une plante dont je me fous du nom. On me sert en quelques mouvements précis… Je me place à l’autre bout de  la salle, histoire de pas faire l’intéressée par l’inconnu qui continue de boire en solitaire, sans tenir compte de ma trogne. Et bah je sais pas vous, les filles, mais les gars qui me calculent pas j’ai envie de les accoster.

Mais j’évite, parce que je suis pas le genre à faire le premier pas, je suis de la vieille école tu vois, genre quand on va manger au restaurant, je ne partage pas la note. Ou quand on doit sortir les poubelles, je passe mon tour. A moins que les déchets soient humains, et là, je veux bien ma part de claques à distribuer. La vielle école je te dis. Celle qui te prend, qui te jette et qui te fait sortir tout ton jus comme une chaussette.

Bref, je trouve que mon discours est un peu bizarre ; Pas habituel… Je commence à avoir sommeil … J’ai les yeux qui papillonnent, j’ai du mal à soutenir le regard droit, ma tête se baisse, mes forces me quittent un peu. C’est bizarre non, qui a mit un éléphant à la peau rosée derrière le bar ? Et pourquoi les habitués se tournent-ils vers moi comme ça ? Heu… Les gars… Au secours ? Aucun mot ne parvient à sortir de ma bouche… J’essaye de me lever mais mes muscles me font défaut, et je titube de plus en plus en essayant d’échapper aux mecs à tête de dragons, ou de démons, ou de dragon-démons, qui me poursuivent.

Je suis sur le point de tomber, que je me raccroche à l’inconnu dans son coin, frappant son verre en me rattrapant par sa veste, la bière éclabousse nos deux visages … Je vois trouble, mais lui, il a pas l’air commode non plus ! Encore une hallucination ? Je dois resister … Bordel, pourquoi ça n’arrive qu’à moi ce genre de merde ?  La bière finit par terre, les gars parlent mais j’entends que des bruits étouffés par le voile cotonneux qui commence à me prendre, comme si mes jambes c’étaient des nuages, comme si ma volonté c’était de la ouate.

Et comme si mon dernier espoir, c’était le gars du fond, qui a l’air encore plus dangereux que la faune locale.

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Attention, danger, ne pas ouvrir !
Des emmerdes à la sauce Tatars.



Tatars et Turken arrivèrent au Sultanat de Pétales, un lieu coloré et vivant niché sur East Blue. Leur voyage les conduisit au cœur du Vizirat, où ils trouvèrent refuge dans une auberge appelée « La pétale de pan ». Fatigués et en quête de repos, ils prirent place dans un coin tranquille du bar, commandant à boire pour se détendre.

Après quelques instants, Tatars ressentit une envie pressante et s'éclipsa, laissant Turken seul avec sa bière. Le bar était calme, vide de discussions et de rires. Turken, encapuchonné et discret, sirotait sa boisson sans prêter grande attention aux allées et venues des autres clients. Il remarqua néanmoins une jeune femme entrer et commander une tisane, mais ne lui accorda pas plus d'importance.

Quelques minutes plus tard, alors qu'il savourait tranquillement sa bière, la jeune femme tituba soudainement à travers la pièce et s'écroula sur lui. Turken, surpris mais bienveillant, tenta immédiatement de l'aider. Cependant, il ne tarda pas à remarquer le comportement suspect du barman et de quelques hommes du bar qui semblaient vouloir intervenir.

Turken, percevant leurs intentions malveillantes, leur lança un regard froid et menaçant de sous sa large capuche. Son Regard Pénitent était si perçant et intimidant que les hommes reculèrent, déconcertés et hésitants. Donnant l'illusion d'être monstrueux sous sa tenu hivernal, c'est alors que Tatars réapparut du petit coin, posant ses bras sur les épaules des hommes dans un geste faussement amical.

" Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour que mon ami vous regarde aussi méchamment ? " Demanda-t-il d'un ton calme mais chargé de menace.

Les hommes, sentant la force et la détermination émanant de Tatars, dégageant une aura de mort qu'il avait réfréné à son arrivé, mais dont ses pores suintaient maintenant. Ils se tendirent et balbutièrent des excuses, battant en retraite rapidement, mais le Capitaine voulait savoir de quoi ils s'excusaient. Tatars se tourna vers Turken, qui avait maintenant la jeune femme étendue devant lui, inconsciente mais en sécurité.

"Qu'est-ce que vous lui avez fait ?" Dit Tatars en jetant un coup d'œil à la jeune femme, prêt à affronter ce nouvel obstacle avec son fidèle camarade, même si celui-ci semblait lui aussi perturbé. " Tars, je me sens pas bien... Je crois qu'ils mettent des trucs dans les boisons... '' Lâcha Tuken quelque peu chancelant sur son assise.

Tatars avait quant lui descendu sa peinte avant d'aller vider sa vessie, le barman semblait confiant et rassura ses hommes en prétextant que vue ce qu'il avait avalé, il devrait lui aussi tomber rapidement. Pourtant, le balafré était frai comme un gardon et éclata sans sommation la face des deux gars contre le zinc du bar. Empoignant leur crâne et leur explosant leur face avec fracas, il les laissa s'écrouler et dégaina rapidement son pistolet, pointant le dit barman.

" Quelle genre de merde tu utilise ? Et surtout... J'espère pour toi qu'il va réémerger bientôt mon pote, parce que sinon... Toi et moi, on va faire un tour de ton entourage et .... Disons que tu va pas être le seul à souffrire !   "



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Le pire c’est pas d’être affaiblie, allongée par terre, observer la crasse de la journée incrustée dans le sol en pierre. Le pire, c’est que j’entends encore ce qu’il se passe, à moitié consciente, comme dans un songe, une rêverie, une somnolence que je peux pas contrôler. Ne plus avoir les cartes en main, devoir faire confiance. Compliqué. J’entends les pas du nouveau venu, tout ce que je sais c’est qu’il est l’ami de l’autre encapuchonné, et qu’il demande des comptes au barman. J’entends le chien de l’arme qu’il tient s’armer au même moment. Lui c’est pas un rigolo … Sûrement un hors la loi, ou bien tout autre criminel, sinon il aurait déjà tiré une fois en guise de sommation. Là, il n’y a aucune pitié, pas de prisonniers, ni de pourparlers. On ne négocie pas avec les connards de votre genre, et ton putain de verre tu peux le mettre bien profond dans le cul … Le barman lève les mains en l’air, brisure de verre sur le sol du champignon géant dans lequel on se trouve.

Marrant comme tout me parait si doux, si cosy… J’ai envie de piquer un somme, mais quand j’entends : Hmmm… Rien de bien méchant, de l’extrait de pavot du Nouveau Monde … c’est… c’est un puissant psychotrope tout seul, mais associé à de l’alcool… Bah… vous pourriez pas tourner votre canon ailleurs que sur moi ? ça me stresse en faite … Il fait l’effet d’un anesthésiant … Généralement on fait ça pour … TA GUEULE JERRY, on va pas se laisser emmerde par un espèce de cadavre ambulant ! On drogue les gens ouai ? Et alors, qu’est-ce que tu vas faire ? Fait une voix depuis la porte.

Un nouvel invité ? Il a l’air plus sérieux et moins trouillard que le barman et les hommes de main. Peut être un de leur chef ? Ou simplement un profiteur du commerce d’humain que pratiquait la bande, tout se mélange dans ma tête, j’ai des sensations étranges dans tout le corps, comme si j’suis sur de l’eau solide, et que je glisse inlassablement vers le cœur de la pièce.

Le fier à bras n’est pas venu seul ; Une dizaine d’hommes entrent l’air détendu et des armes blanches dans les mains. J’entends  les cliquetis des chaînes, des battes, de couteau qu’on tire d’une gaine, ou un les fameux papillons, qu’on fait tourner pour les ouvrir. Enfin bref, ils sont venus avec la panoplie des minables de cette espèce. La colère commence à monter en moi, la température de mon corps s’échauffe, alors que la passion et l’hardiesse de mon cœur ne recommencent à battre le fer pendant qu’il est chaud.

J’entends les bruits de baston. Je me relève doucement, tandis que Tatars met des tatanes comme s’il était un boulanger distribuant les petits pains encore chauds. Je secoue la tête en m’appuyant sur le mur végétal. J’ai les genoux en dedans, et une grosse envie de pioncer. J’ai pas le temps pour ses conneries.

Y’a une baston en cours, je veux en être. Alors je force sur tout mon corps, et me précipite en avant avec une roideur et une grâce au moins égale à un noble avec son balai dans le fion. J’arrive dans l’angle mort de Tatars, tandis que le gars au papillon ne commence à le prendre en tenaille. Raté, muchacho ! Que je lâche, alors qu’il  plante sa lame dans ma main gauche. Heureusement je suis droitière. Je colle un vilain pain dans son foie, il se plie en deux, je continue en attrapant ses narines de l’intérieur avec mes doigts, le promène en titubant, avant de lui envoyer un gros coup de genoux dans le visage.

Il tombe à la renverse … Il reste quatre mecs encore déterminés, les autres ont fuit comme des lâches. Bande de fragile …Je retire l'arme blanche de ma main, et une flamme nait dans ma main pour cautériser la plaie instantanément... Ninpo :  Iryō-en:

- Enfaite moi c’est Hishin, je pense pas que t’es réellement voulu m’rendre service, mais je peux te payer un vrai verre dans une vraie auberge si ça te dis ?
Les quatre gars s’interrogent du regard, et se galvanisent du regard. Ils sont encore en supériorité numérique … Allez mes mignons, venez voir tatie ! Tu prends les deux à droite et moi à gauche ? Que je lance à l’inconnu … En espérant qu’il ne me prenne pas en grippe.

Il a pas l’air commode en tout cas.
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Des emmerdes à la sauce Tatars.


Tatars regarda le barman avec mépris alors que l'homme levant les mains en signe de reddition essayait de bafouiller des excuses. Mais Tatars ne cherchait pas à entendre des justifications autres que l'explications de la cause de l'assoupissement de son camarade. Le nouveau groupe d'hommes qui entra, armés de diverses armes blanches, ne semblait pas impressionné par la scène.

" Qu'est-ce que tu vas faire ? " cria l'un des nouveaux venus, le chef possiblement, alors qu'il regardait Tatars avec défi.

Un sourire sinistre se dessina sur le visage de Tatars. " Ça ! " répondit-il calmement avant de presser froidement la détente et exploser la cervelle du barman, puis se lancer dans la mêlée. Ses poings frappaient comme des marteaux, chaque coup distribués avaient l'intention de faire plus que mal, tuer s'il lui était possible.

Turken, un peu dans les vapes, mais toujours à l'écoute et prudent, observait la scène. Lorsqu'il vit les nouveaux arrivants se diriger vers Tatars, il sut qu'il devait intervenir, mais fut devancer par la jeune femme qui avait reprit en parti ses esprits. Avec une détermination silencieuse, elle se joignit à la bagarre, utilisant ses mouvements agiles pour esquiver les attaques et riposter avec précision. Il remarqua aussi que la jeune femme, malgré sa faiblesse apparente, semblait savoir y faire en combat.

Tatars, impressionné par la férocité de celle-ci, souria avec approbation. *Pas mal* pensa-t-il, tout en continuant de se battre.

Ce présentant comme Hishin, elle retira l'arme blanche de sa main et cautérisa la plaie avec une flamme. Ne répondant pas directement à sa demande, Tatars fixa les quatre hommes restants, se regardant pour se galvaniser. La jeune femme proposant de partager le combat, des détonations survinrent en arrière du bar, l'encapuchonné défouraillant sur les adversaires dans aucune retenue, ayant surmonter sa faiblesse passagère, n'ayant que siroté quelques gorgé de sa bière, il n'avait que très peu de ce foutu pavot dans le corps.

Tatars sourit, appréciant l'acte de son camarade. " Navré ma jolie. " répondit-il, pointant son pistolet sur les deux hommes à droite et les criblant de balles.

Turken ayant fait sa part et éliminé ceux de gauche, il s'approcha du bar et passant dessus, s'attaqua à l'étalage d'alcool jetant divers bouteilles dans la pièces. " Ok.... " Répliqua simplement Tatars à la vision de chaos qu'engendrait son camarade, venant à s'approcher de quelques lanternes et les balances là où des bouteilles d'alcool avait été jeté. " Si tu veux vraiment payer ta dette Lady, trouve de l'alcool qui fait tourner la gueule sans y rajouter de la merde. " Poursuivit-il avec un sourire aux lèvres réjouis de voir des flammes prendre ici et là.


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- On aurait pu économiser les lanternes … Dis-je en faisant claquer mes doigts pour allumer une cigarette avec mon pouce en feu. Bougeons d’ici, ça va bientôt grouiller de mecs en tout genre, et vous m’avez l’air d’être le genre de ses mecs là. Moi c’est différent, j’ai un permis pour plomber des gens… Je joins le geste à la parole en me dirigeant vers la sortie, parce qu’on commence à étouffer dans ce boui-boui avec toute la fumée que l’incendie provoqué par le petit pote de Tatars, qui porte toujours sa capuche –mais comment il fait pour supporter sans suffoquer sa propre connerie ? Faut savoir que je comptais la jouer discret en venant ici, juste découvrir de nouveaux horizons, mais avec ma guigne habituelle, bah, je tombe sur des malades qui droguent les gens pour d’obscures d’absconde raisons –bien que j’ai une petite idée de ce qu’il voulait me faire une fois inconsciente !  et qui essayent de piéger d’encore plus grands malades.

Eh ho, je veux juste rester tranquille, profiter des effluves du Royaume des fleurs, peut être repartir avec un parfum hors de prix qu’aurait consentis mon prétendant à acheter contre un ou deux sourire. Eh non, à la place, je me tape le gars difforme et cousu de fil blanc, et son camarade à capuche pyromane. Rien que ça ! La fumée commence à manquer de place, tandis que les deux compères se regardent, fier d’eux. Bon, je suis pas contre la violence, mais la bêtise je le suis plus.

J’enroule mon foulard autours de ma bouche et d’un coup sec, file par la porte pour prendre la poudre d’escampette quand soudain.

- Arrêtez-vous et retournez vous … doucement … ! Fait une voix déformée par un haume derrière moi.

- Et les mains en l’air ! Fit une deuxième voix du même genre, qui avait une étonnante dissonance métallique. J’entends également le chien d’un fusil qu’on enclenche, pas de quoi me donner envie de me rebeller …

- Aaah, aidez moi … ! Je fais fis de épines, ronces et autres machin creepy qu’ils portent et compte sur mes atouts féminins  pour m’approcher, peut être un peu plus près que ce qu’ils auraient accepté de la part d’un lambdas, ou d’un Tatars… Je suis presque lascive … On a essayé de me droguer, d’abuser de moi, des gens à l’intérieur  on complètement péter un boulon, ils sont entrain de tout faire bruler …Regardez la fumée !

Je montre la colonne qui se dégage du chapeau-champignon -chapomignon ?- qui servait de toit… Une fumée blanchâtre qui commença à tourner à l’indigo, puis au rose fluo … Quand je vous disais que ce bar est louche ! Fais-je à l’unité de garde, qui ne sait pas vraiment quoi faire si ce n’est dégainer un den den pour appeler les gradés, et toute la smala.

Moi, je suis couverte. Les deux autres ? Si je ramène une bouteille à leur pendaison, vous croyez que ça compte pour éponger ma dette comme je l'avais promis ? En quelques instants, des hommes et des hommes et des hommes arrivent, avec une citerne sur le dos, et un système ingénieux qui me rappelle les diffuseurs de parfum, ils commencent à faire leur boulot… D'autres sécurisent les lieux avec des armes hétéroclites.

Mon foulard sur le nez, j’ai un grand sourire ;

Je me demande comme ça va réagir à la venue des autorités, de l’autre côté du champignon.
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Des emmerdes à la sauce Tatars.


Tatars et Turken échangèrent un regard amusé lorsque la jeune femme leur fit remarquer qu'ils auraient pu économiser les lanternes. Mais il n'y avait pas de retour en arrière possible maintenant. La fumée commençait à envahir la pièce, et les flammes s'élevaient de plus en plus haut, léchant les murs de l'auberge en forme de champignon.

Turken, toujours pragmatique, saisit la caisse du bar et se dirigea vers la sortie de derrière, passant par les cuisines. Tatars, sans la moindre idée de ce qu'il se passait dehors, sortit fièrement et lentement  par l'entrée principale.

À l'extérieur, ils furent accueillis par des gardes en armure étrange, leurs armes pointées directement sur Tatars. Le second garde tenait à ses pieds la jeune femme qui semblait implorer sa pitié ou quelque chose du genre. Les soldats du feu s'activaient déjà, tentant de lutter contre les flammes qui dévoraient l'auberge fongique.

Tatars haussa un sourcil, évaluant rapidement la situation. Il n'aimait pas être pris au dépourvu, mais il savait s'adapter. Turken, émergeant de derrière l'édifice avec la caisse en main, comprit immédiatement le danger en voyant les gardes et fit un signe discret à Tatars dans le coin de son œil.

Tatars serra les poings, sentant la rage monter en lui. " Oh !!!! " Dit-il avec un sourire dangereux. " On va régler ça."

Avant que les gardes ne puissent réagir, Tatars laissant court à son aura malsaine, comme s'il venait à lui le Hérault de la Mort. Croissant un a un le regards des gardes et de la jeune femme, une illusion d'une entité cadavérique s'éleva derrière lui, comme s'appuyant sur ses épaules et venant d'une main squelettique à pointer du doigts ses opposants.

Les gardes n'en menaient guère large, celui qui le tenait en joue commençait même à trembloter. Profitant de cette instant d'hésitation, alors qu'une pluie fine voltigé au travers de la fumée, Tatars contre-braqua le garde et fit feu sans la moindre retenue. Deux détonations ce firent entendre, la première coucha au sol le dit garde, serte protégé par son casque, mais sonné par le choc. La seconde vit le projectile de ce dernier passé non loin de la tête de pirate.

Le second garde prenant peur, saisit alors la jeune femme et la menaça, prétendant qu'il n'hésiterait pas à plomber l'amie du Pirate. " Je la connais pas la Lady ! " Répliqua-t-il d'un air amusé, pointant le garde et sa captive avant de baisser son arme au final. " Mais rasure toi, soldat, je te plomberais pas. " Poursuivit-il de manière très sincère avant qu'une voix derrière celui-ci vint à répliquer. " Mais, moi ! Oui ! '' Un coup de feu retentit et le crâne du garde s'éparpilla dans son haume, la balle ayant traversé à bout touchant, relâchant son emprise sur la jeune femme.

" Désolé pour ça. '' Reprit l'encapuchonné en passant à côté de la jeune femme et cherchant à rejoindre son camarade. " On devrait s'éclipser Tars. '' " Je suis bien d'accord.   " S'apprêtant ainsi à changer de quartier et entamer une course folle, le balafré ce tourna vers la jeune femme et les autres courageux qui avaient étés spectateur de la scène.


" Mon nom est Charlotte Tatars, Future Seigneur des Pirates ! Gravé ce nom dans vos mémoires ! Quand à toi Lady... Si tu veux faire un bout de chemin ? Libre à toi ! T'as toujours un verre à nous payer, cela dit. Mais bon, je suis pas a ça prêt...   " Levant une main en signe de salut, tournant les talons et emboitant le pas de son camarade, le duo pressa le pas pour éviter de nouveaux gardes et temporiser ailleurs, espérant au fond que la nana les suivent, ne se souvenant pas vraiment de son nom, l'ayant pour ainsi dire à peine entendu dans la bataille.

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" Mon nom est Charlotte Tatars, Future Seigneur des Pirates ! Gravé ce nom dans vos mémoires ! Quand à toi Lady... Si tu veux faire un bout de chemin ? Libre à toi ! T'as toujours un verre à nous payer, cela dit.Mais bon, je suis pas a ça prêt...   N on mais ce gars est cramé par les deux bouts, le corps et le cerveau, ma parole ! Revendiquer ses crimes comme ça, et en plus m'associer à leur méfaits par la même?! Heureusement les deux seuls témoins qui sont ^présent gisent à terre, et ne pourront jamais en témoigner. Quant aux force de l'office des forêts; qui s'occupent de tout ce qui est végétal sur l'île... Pour eux heureusement ma carcasse, mes abattis et ma réputation ne les préoccupe guère… Alors j’en profite pour m’enfuir sans demander mon reste, lâchement et sans honneur, sans aucunes préoccupations pour personnes sauf ma pomme.

Ah, si mon père m’avait vu, il m’aurait mis une gifle. Et il aurait bien fait. Mon honneur me dicterait de retrouver les gars, mais ils sont des pirates, et la discrétion est le plus fidèle ami du criminel de ma trempe, le Yakuza ; Être honorable ne veut pas dire se mettre sciemment en danger, sans aucune réflexion d’aucune sorte.

Je bute sur un plastron alors que je tourne la tête de droite à gauche, ce plastron est différent de celui de la garde des ronces, il est vierge de tout élément boisé, du classique, en métal cuivré, et au dessus de ce plastron, trônait la gueule de Patrik de Montmirail ; Le célèbre capitaine d'unité de  l’Armée sans bannière. Comment je connais son nom ? Je vous ai parlé de mon sempai ? C’est son deuxième fils, et j’en ai entendu parler des histoires sur le paternel …

- Alors madame, on est si pressée qu’on ne regarde pas là ou l’on va ? Mes lunettes m’en sont tombée du nez, aussi je les ramasse en faisant comme si je tâtonnais … Ah oui, mes lunettes, ou sont mes lunettes… Finalement un des trente gars qui me font face, a l’obligeance et la gentillesse de venir m’aider. J’aurais du faire du théâtre. Après il est toujours temps de mettre le feu au planches … Littéralement ?  

J’aimerai juste envie de filer à l’anglaise et retourner au navire quand …

- Ah ! Hishin, père ! Te voilà ma belle, tu as du tourner dans la mauvaise direction dans les bois du djinn ! Heureusement je vois que tu es entre de bonnes… mains … Son regard changea en voyant qu’un soldat avait mes lunettes et m’aidait à les remettre… Je te provoque en duel, malotrus ! Fit-il en lançant son gant de cuir au visage du légionnaire sans nom.

- Tu ne vas rien du tout ! Lâcha le bon de Montmirail, Cette jeune fille fuyait les lieux d’un incendie, qui, selon mes sources, aurait déjà couter la mort à deux gusse de la garde de ronce ! En plus de ça nous, on a des témoins selon lesquelles elle buvait un coup avec eu à l’intérieur, et a participé à une rixe !

- Je suis sur qu’elle peut tout explique, pas vrais … Hishiiiiin san ? Fit-il la bouche en cœur. Et là,sans que je sache pourquoi, parce qu’il m’offre une sacrée porte de sortie, royale même … Sans savoir mes propres raisons, je lui claque un crampon-bouche comme ça, en plein milieu de la rue. Le capitaine blêmit, le sempai aussi, l’un d’horreur et l’autre de douleur. On commence par essayer de me bloquer par derrière, la clef, maitrisée, manque néanmoins de puissance, et je gigote tellement… Voilà, je suis une fugitive maintenant, bravo ! Je cours avec tout l’unité de Montmirail qui me poursuis … On continue, et on continue… Ne la lachez pas, c’est de la graine de criminelle ! Fait Patrick perché sur sa monture, un truc à moitié végétal et à moitié chevalin. Enfin, mélangé quoi.

On arrive dans le Vizirat de Vermina, je reconnais ses conteneurs empilés là, comme de grosses constructions cubiques jetés là par un géant, un colosse, et voulant défier le ciel par sa hauteur vertigineuse … J'ai quelques souvenirs à savoir pourquoi ce Vizirat est comme ça, mais je me souviens mal...


Derrière moi on s’arrête.
C’est bon ou mauvais signe ça encore ?[/b]
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Des emmerdes à la sauce Tatars.


Tatars et Turken quittèrent les lieux chaotiques de l'auberge en flammes, laissant Hishin reprendre son aventure de son côté. Leur priorité était maintenant de mettre de la distance entre eux et le chaos qu'ils venaient de créer. Ils se dirigèrent vers le Vizirat de Verminia par un détour haletant.

En arrivant dans le Vizirat, Tatars et Turken furent frappés par l'architecture verticale et l'effervescence de la vie locale. Les ruelles étroites et les ponts suspendus entre les conteneurs offraient de nombreux endroits pour se dissimuler. Ils s'aventurèrent plus profondément dans ce labyrinthe, espérant ainsi échapper à toute poursuite.

Cependant, leur regard fut attiré par une scène au loin : La jeune femme était de nouveau aux prises avec des soldats, visiblement en difficulté. Tatars et Turken échangèrent un regard amusé, trouvant la situation presque comique.

" On dirait qu'elle aime vraiment attirer les ennuis. " murmura Turken avec un sourire en coin.

"Ou bien ce sont les ennuis qui la suivent." répliqua Tatars.

Ils observèrent la scène pendant un moment, étant presque à deux doigts de s'asseoir sur le bord d'un conteneur et de manger un sachet de popcorn s'ils en avaient eut sous la mains.

Tatars soupira et hocha la tête. " On ne peut pas la laisser se faire capturer, pas après ce qu'elle a fait pour nous. "

Turken rigola alors. " Elle a pas fait grand chose non plus. Avoue juste qu'elle t'a taper dans l'œil et que tu veux encore te battre... "

" Je t'emmerde... Royalement ! " Répliqua le balafré d'un geste déshonorable, tendant son doigt sous le nez de l'encapuchonné.   " T'es qu'un imbécile. De plus, ils sont trop nombreux et là elle fait que courir. Si elle ce fait pas attraper, elle aura pas besoin d'aide. " Poursuivit Turken avant de tourner le regard vers son camarade et comprendre que celui-ci n'était plus à côté de lui, constantan pas un nouveau mouvement de tête qu'il courait alors en direction de la jeune femme. " Qu'est-ce que je vais bien pouvoir utiliser pour venir à bout de tout ses hommes en une fois ?.... " Ce questionna le jeune homme avec lacitude, ce disant qu'il était maintenant le seul à pouvoir sauver les miches de ces deux emmerdeurs ou du moins, de celui qui avait plus d'importance que l'autre à ces yeux.

Tatars avança rapidement, se faufilant entre les conteneurs pour s'approcher des soldats. Tatars dégaina son arme tandis, prêt à intervenir, du moins, avant qu'il ne vienne à ce résigner et décider de laisser la jeune femme ce débrouiller. Tournant les tallons, cherchant à rejoindre son camarade, il réalisa que ce mettre dans plus d'emmerdes n'allait pas l'arranger, décidant ainsi de faire profil bas quelques temps.



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