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Découverte éphémère et possibilités infinies.

Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”
Après avoir fait un détour par un refuge révolutionnaire pour y déposer Calypso, qui avait été invitée à participer à d'autres projets avec la Révolution, le duo avait repris la route vers une nouvelle destination : l'île en fête. Alors que le bateau accostait lentement, la brume épaisse enveloppant l'île en fête, un sentiment de malaise grandissait au sein de l'équipe. Le silence inhabituel pesait lourdement, amplifié par l'absence des sons familiers de la jungle tropicale. Pas un insecte ne bourdonnait, pas un oiseau ne chantait. Tout semblait figé, comme si la nature elle-même retenait son souffle.

La scientifique, scruta la brume, les sens en alerte. Son instinct de chercheuse la poussait à analyser chaque détail, mais cette atmosphère semblait dévier des schémas naturels auxquels elle était habituée. Quelque chose clochait profondément ici. Les plantes se dressaient étrangement droites, comme si elles attendaient. Elle rejoint la cyborg non loin de la proue.

‘’Je suis d’avis à ne descendre que toi et moi… L’île me donne une mauvaise impression...’’, murmura la scientifique, ses yeux parcourant la forêt inquiétante.

Helia comprenait les risques qui pouvait venir avec chaque mission, et cette mission était claire : découvrir ce qui était arrivé à l’équipe révolutionnaire basée sur l'île. La disparition soudaine de toute communication avec eux était préoccupante. Leur loyauté envers la cause les poussait à aller de l'avant, même si l’instinct de survie de la sauvageonne lui criait de rebrousser chemin.

‘’Helia, laisse-moi venir pour te protéger.’’ Dit Sylus.
‘’Non, Sylus, tu restes ici. J’ai besoin de toi pour aider avec le bateau.’’
‘’Mais.’’
‘’Pas de main, fin de la discussion.’’ Annonça fermement la verte.

Le bateau s'immobilisa enfin au bord d'une plage recouverte de broussailles épaisses et humides. Les deux descendirent seules, laissant le reste de l'équipage en retrait pour assurer une éventuelle évacuation rapide. Le sol marécageux s'enfonça légèrement sous leurs pas, ajoutant une sensation supplémentaire de désagrément. Dès les premiers mètres, elles sentaient que l'île n'était pas juste sauvage, elle était corrompue. Les arbres, à la verdure étrange, semblaient vibrer doucement, comme s'ils étaient animés d'une vie propre, une vie pulsée par quelque chose de plus sinistre qu'une simple forêt tropicale. Les lianes paraissaient presque observer les nouveaux arrivants, leur présence lourde et sinueuse dominant l'air lourd d'humidité.

À mesure qu'elles avançaient, des silhouettes furtives s'agitaient dans le brouillard, juste hors de portée de leur vision claire. Des ombres humanoïdes ? Animales ? Impossible à dire. Mais elles sentaient qu'elles étaient surveillées. Les instincts de la scientifique ne la trompaient pas, cette île avait changé, et pas de manière naturelle.

''Il va falloir être prudentes,'' dit la sauvageonne qui sentait les poils de sa nuque se redresser d’inconfort.

Alors qu'elles continuaient dans leur avancer, une odeur étrange monta dans l'air. Une odeur sucrée et florale pourrissante, envoûtante mais aussi légèrement écœurante. Cela renforça les soupçons de la scientifique : il y avait bien quelque chose d'anormal dans cette végétation. Soudain, un bruissement sourd attira leur attention. Juste devant elles, un homme apparut, sortant de la brume tel un spectre. Il était vêtu d'habits déchirés, son visage pâle et ses yeux vides de toute émotion. Sa peau était recouverte de fines veines verdâtres, et de petites fleurs étranges semblaient avoir poussé sur ses bras. Il les regarda sans vraiment les voir, comme s’il agissait sous une force extérieure…
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Découverte éphémère et possibilités infinies
Intriguée, la Poupée de fer observait cet étrange humanoïde qui venait de faire son apparition. Peu enclin à se laisser importuner en raison d'une nouvelle nuit blanche, la jeune femme fatiguée n'était pas d'humeur. Se retrouver ici face à cette chose l'exaspérait au plus haut point, elle qui aurait tant voulu rester auprès d'une autre personne en ce jour qui lui souriait pour une fois d'un radieux éclat. À vrai dire, la demoiselle avait même longtemps hésité à ne pas participer à cette expédition.

Seulement deux raisons importantes l'avaient forcée à se lever de son lit ce matin. Le premier était tout simplement la curiosité de découvrir cette nouvelle île dont elle ne connaissait que jusqu'ici que son nom. Et la deuxième et non la moins importante était le fait qu'elle se refusait d'abandonner son amie Phora. Il faut dire que malgré ses lacunes en tant que Révolutionnaire qui ne savait pas toujours comment réagir face à telle ou telle situation, Hayase était de loin la plus puissante de l'équipage.

De par ce simple fait, la cyborg ne pouvait se résoudre à rester les bras croisés. Même si pour l'heure c'est dans d'autres bras que la Cocoyashoise aurait aimé rester. Ceux d'une personne lui ayant fait la plus belle des déclarations seulement quelques heures auparavant. Une magnifique jeune femme dont c'était l'anniversaire la vieille et pour qui une somptueuse fête fut organiser à bord de l'Irrévérence avec tout l'équipage pour lui fêter.

✧✧✧✧✧✧

Durant la nuit, à bord du navire de la révolution, deux jeunes femmes se trouvaient sur la plus haute des branches de l'arbre à la base de ce magnifique bateau. Assises l'une contre l'autre pour se réchauffer de la fraîcheur de la nuit, ces deux amies papotèrent joyeusement tandis que le reste de l'équipage épuisé par la petite sauterie en l'honneur de l'une d'entre eux se reposait.

- " Alors, ça fait quoi d'avoir enfin dix-huit ans ? De savoir que maintenant tu as le droit de faire tout ce qui t'étais interdit jusque-là ? " Demanda la jeune Yorha à sa camarade Chromie qui avait sa tête posait sur l'épaule métallique de la Dame de fer. " Des choses en particuliers que tu aimerais faire ? Boire de l'alcool... " Ajouta-t-elle avant de tirer la langue de dégoût à cette simple idée. " Allez dans un casino pour essayer de rafler la mise ? Allez dis-moi ! Quoi que tu souhaites, je te l'offrirais ! Ça sera mon cadeau ! " Déclara Hayase tout en battant des jambes dans le vide.

- " Cli-chichi ! Cli-chichi ! " Ne put se retenir de rire la bricoleuse de sa façon si particulière qu'aimait tant la jolie brune. " Des fois on se demande laquelle de nous deux est la plus jeune quand j'entends tes propositions. " Souffla doucement la rouquine tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille avant de se redresser tandis que son amie faisait une petite moue boudeuse. " Il n'y a qu'une seule chose que j'aimerai ce soir. " Dit-elle tendrement en plantant ses grands yeux bleus qui pétillaient dans ceux de la Cavalière.

- " Oh ? " Laissa s'échapper d'entre ses lèvres Hayase en retour tout en cherchant ce que cela pouvait bien être. " Et qu'est-ce que... "

Une réponse qui lui vint sans attendre et qui lui coupa la parole par la même occasion. Surprise, la jeune femme écarquilla les yeux au moment où elle sentit les lèvres humides de Clic Clic lui sceller les siennes. Dans un doux et tendre baiser, la jolie rousse lui témoignait ses sentiments qu'elle lui avait cachés depuis le tout premier jour de leur rencontre. Des sentiments amoureux que cette ancienne adolescente avait préférée garder pour elle à cause de son jeune âge. Un âge pourtant pas si éloigné de celui de la Cocoyashoise qui n'en avait pourtant que deux ans de plus.

Pourtant, Chromie s'était interdit jusqu'à ce jour de lui en faire part. Pour la simple et bonne raison qu'elle craignait de se faire rejeter à cause du fait qu'elle n'était pas encore une adulte. Un risque qu'elle n'avait pas eu le courage de prendre jusqu'au maintenant.

- " Pou... Pourquoi... ? " L'interrogea la Poupée de fer dont la peau si blanche avait virée rapidement au rouge après ce doux moment. " Je ne comprends pas.. Je.. Enfin... " Ne parvint pas à s'exprimer la demoiselle tandis que la jolie rousse la regardait avec une boule au ventre d'avoir peut-être fait une erreur.

- " Je t'aime... " S'exprima difficilement Clic Clic qui détourna les yeux en direction du pont du navire tandis que la révolutionnaire accueillait cet aveu la bouche grande ouverte de surprise. " La première fois que je t'ai vu, j'ai senti mon cœur s'emballer. " Déclara-t-elle tout en portant une main à sa poitrine. " Au début, je ne savais pas ce que ça signifiait et puis... " Ajouta-t-elle avant de replonger son regard empli d'amour dans celui de son amie. " A force de te côtoyer, je me suis rendu compte que j'étais en train de tomber amoureuse de toi. "

- " Chromie... " Soupira Hayase qui détourna à son tour ses yeux étoilés pour ne pas devoir affronter sa déception. " Regarde-moi... Je suis une cybor... "

- " Je m'en fiche de ça ! " S'exclama la petite bricoleuse en chassant cet argument d'un geste de la main. " Haya... Tu n'es pas qu'une machine comme tu sembles tellement le penser. Tu es tellement plus que ça. " Affirma-t-elle tout en forçant la femme qu'elle aimait à la regarder en lui tournant délicatement la tête vers elle à l'aide d'un doigt sous son menton. " Ce que le Nier t'as fait est horrible... Mais, ils n'ont pas réussi à faire de toi une arme. Tu as su garder cette douceur et cette gentillesse que j'aime tant chez toi. Tu as toujours cette âme d'enfant en toi et tu es toujours prête à tout pour ceux que tu aimes. Est-ce ainsi qu'agirait une arme ? Et puis... " Ajouta-t-elle avant d'approcher son visage de celui de la cyborg tout en lui caressant la joue d'un bout des doigts. " Je suis la mieux placer pour savoir que sous cette armure se cache un cœur qui bat. "

Sur ces mots, Chromie l'embrassa de nouveau. Un baiser qui cette fois-ci fut accueilli d'une manière bien différente à la première. Touchée par ces propos, l'ex-agente réalisa soudainement une chose qu'elle avait oubliée depuis si longtemps. Que la vie n'était pas simplement faite de ténèbres qui ne cherchaient qu'à l'engloutir. Mais qu'elle pouvait réserver de belles surprises aussi. Puis surtout, qu'elle aussi avait le droit à des moments d'intense bonheur. Un bonheur que son cœur réclamait depuis ce qui lui semblait être une éternité. Le bonheur d'être avec cette femme qui l'avait toujours accepté comme elle était.

Mais surtout, une personne qu'elle avait également apprise à aimer malgré le fait qu'elle n'avait pu se résoudre à lui dire à cause de son état. Comprenant qu'elle pouvait enfin se laisser aller à cette vie qui l'attendait auprès de Chromie et ses amies, des petites billes se mirent à rouler le long de ses joues tandis qu'elle lui témoignait à son tour son amour en l'embrassant tendrement.

Suite à ce moment si magique, les deux tourterelles rejoignirent la chambre de la Dame de fer dans laquelle elles manifestèrent leur amour par de langoureux baisers jusqu'au bout de la nuit.

✧✧✧✧✧✧

Le cœur léger, mais les paupières très lourdes, la Cocoyashoise regarda l'étrange zombie s'approcher d'elle avant de lui décroche sans sommation un violent coup de poing dans la mâchoire. N'y allant pas à demi-mesure, la jeune femme envoya valser la créature végétale contre un pauvre arbre innocent qui se fendit légèrement en deux à l'impact.

- " Aie... " Souffla la Cocoyashoise en voyant le résultat tout en se massant l'arrière de la tête tandis qu'un bâillement lui échappait. " Désolée Phora... J'ai pas fait exprès... " Dit-elle avec une légère pointe de peur dans la voix en craignant de se voir corriger par son amie qui n'aimait pas qu'on abîme la flore.
Coder par Tanabe
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Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”
Helia ne quittait pas des yeux l'étrange créature qui se dressait devant elles. L'instinct scientifique prenant le dessus, elle analysait chaque détail avec concentration. Immédiatement, elle reconnut les signes inquiétants : la peau d’un vert pâle presque translucide, les yeux fibreux d’un vert éclatant, les veines sombres, vertes, serpentant sous la peau tendue. Ce qui attira le plus son attention, toutefois, fut cette excroissance végétale qui semblait avoir pris racine au sommet du crâne du… cadavre ? Ce terme était le plus adéquat, vu l’état de décomposition avancée de la créature.

Elle resta immobile, laissant Haya intervenir avec son efficacité habituelle. D’un coup de poing brutal, la Poupée de fer envoya valser la créature comme si elle n’était qu’un vulgaire pantin. Helia s’attendait à voir le cadavre se disloquer sous l’impact, éclater en morceaux sous la force du choc. Mais rien de tout cela n’arriva. L’arbre qui avait reçu la créature plia sous l’impact, fissuré, mais le cadavre, lui, semblait presque indemne. Helia crut apercevoir des fibres végétales se rétracter et se réparer là où Hayase l’avait frappé, comme si la créature pouvait se régénérer. Mais tout s’était passé si vite qu’elle n’en était pas certaine.

Tandis qu’Hayase se tournait vers elle avec une expression de désolation, la scientifique plissa les yeux, observant le cadavre se mouvoir lentement. Il ne resta pas à terre bien longtemps. Dans un silence glaçant, il se redressa, ses mouvements lents mais présent, comme s’il était réanimé par une force invisible. Puis, un pas lourd se fit entendre tandis qu’il avançait à nouveau dans leur direction, imperturbable, comme si rien ne pouvait l’arrêter.

"Hmm... Si j'étais toi, je ne tournerais pas le dos à la créature," souligna Helia d’un ton calme, pointant du doigt le zombie végétal qui se redressait péniblement. Son regard était fixé sur l'étrange organisme. "Intéressant... Je n'ai jamais entendu parler de ce phénomène..." continua-t-elle à marmonner, plus pour elle-même que pour les autres. "Il y a bien une histoire de champignons parasitant des insectes, mais une plante contrôlant un corps humain ?"

Ses yeux scrutèrent la pousse sur la tête du monstre. La tige accompagnée de deux feuilles était une anomalie frappante, une indication claire pour la scientifique : c'était probablement la source du parasitisme. Le fait qu'il n’y ait pas d'autres excroissances ailleurs sur le corps renforçait cette hypothèse.

"Et si tu essayais de lui arracher la tige sur la tête ?" proposa Helia d'un ton pensif, se tournant vers Hayase. "Je crois que c’est ce qui le maintien en vie, ou... en mouvement, du moins." Elle croisa les bras, continuant à réfléchir à voix basse, presque fascinée par ce qu'elle voyait. "Vu l'état de décomposition du corps, ça doit faire un bon moment que cette pousse est là... Les racines doivent s’être enfoncées profondément dans le système nerveux." Son ton, bien que détaché, révélait l’étendue de sa curiosité scientifique, cherchant à comprendre avant d’agir. ‘’Pourquoi ne pas essayer de le démembrer ?’’ Continua-t-elle à l’intention de la poupée de fée.

Alors que Hayase exécutait sans hésitation les demandes de sa compagne, agrippant la tige végétale sur la tête du zombie d’une main experte, les bruits sourds et violents de la créature malmenée commencèrent à résonner dans la jungle silencieuse. Helia, concentrée sur son psychanalyse, observait attentivement les réactions du corps et les éventuelles perturbations dans la structure des fibres végétales.

Cependant, le raffut occasionné par leurs mouvements ne passa pas inaperçu. Tandis que la brunette secouait le cadavre comme une marionnette désarticulée, des bruits étouffés se firent entendre dans le brouillard environnant. Des silhouettes s'ébauchèrent lentement, des ombres mouvantes au milieu de la brume épaisse. Helia tourna la tête, plissant les yeux pour discerner l'origine des bruits.

"Hayase..." commença-t-elle d'un ton plus sérieux, remarquant la multiplication des créatures similaires à celle qu'elles affrontaient. "On dirait qu'on a de la compagnie."

Les nouveaux arrivants, tout aussi décomposés et envahis par des excroissances végétales, s’approchaient à pas lents mais décidés. Ils semblaient attirés par l'agitation et peut-être, pensait Helia, par un lien symbiotique invisible qui les unissait tous.

La scientifique, toujours calme, esquissa un léger sourire ironique. "On dirait que tu vas avoir plus de tiges à arracher."

Se joignant au combat, Phora invoqua d’un geste des racines massives et noueuses qui jaillirent du sol. Ces racines, semblant dotées de leur propre volonté, s’enroulèrent rapidement autour des formes humanoïdes en approche, les immobilisant sur place. Leurs corps vérolés et végétalisés furent soudainement bloqués, incapables d’avancer ou de réagir. Concentrée, sentait chaque pulsation de ses créations sous ses pieds, et contrôlait ses racines avec facilité comme une extension de son corps. Grâce à cet atout, elle réussit à emprisonner plusieurs des créatures sans difficulté, les éliminant presque instantanément de l’équation.

"Ça devrait les retenir pour un moment," déclara-t-elle calmement, observant les zombies immobilisés par ses racines.

Phora ne laissait rien au hasard, veillant à ce que chaque créature devant elle soit fermement attachée au sol, incapable de bouger. Helia, impressionnée par elle-même, hocha la tête.

"Efficace, comme toujours," dit-elle avec un léger sourire, avant de tourner son attention vers les créatures restantes, analysant encore leur comportement. ‘’Pas sure que la tige soit leur point faible… Il faut trouver la source…’’ Souffla-t-elle avant de tombé silencieuse.

Helia plissa les yeux en voyant l’un des cadavres qui s’approchait lentement. Elle reconnut immédiatement l’uniforme, autrefois si familier, des Révolutionnaires. Son cœur se serra légèrement.

''Ah…'' murmura-t-elle, la voix teintée de tristesse et d'une pointe de dégoût. ''Je crois qu’on a trouvé certains des Révolutionnaires...''

Ses yeux glissèrent rapidement sur un autre cadavre. Sous les vêtements déchirés et souillés, une ancienne enseigne familière apparut, confirmant davantage ses pires craintes. C’était bien eux. Ces corps autrefois porteurs d’espoir et de rébellion étaient maintenant des pantins, dominés par cette étrange plante parasite. Helia soupira, fronçant les sourcils.

''Mais je ne vois pas Jonas… Du moins, personne ne correspond à la description qu’on nous a donnée.''

Elle laissa son regard balayer la scène, cherchant désespérément un signe de ce vétéran. Malgré la scène macabre qui se déroulait sous leurs yeux, la scientifique ne pouvait s’empêcher de réfléchir à ce qu'il était advenu de Jonas. Si ces révolutionnaires avaient été pris de la sorte, leur chef, connu pour sa résistance, devait soit avoir succombé d'une manière tout aussi sinistre, soit se cacher quelque part.

''Il se peut qu'il soit encore vivant, quelque part sur cette île…'' ajouta-t-elle à mi-voix, tout en étudiant les corps qui continuaient de s'approcher, sans pour autant trouver trace de Jonas. ''Quittons pour le moment, je vais les enracinés aussi rien ne sert de combattre des choses qui ont l’air immortelles…''
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Découverte éphémère et possibilités infinies
Des créatures immortelles ? Curieuse de savoir si son amie Phora avait vue juste à ce sujet, la Poupée de fer souhaitait s'en assurer elle-même. Certes le coup qu'elle avait porté à la première monstruosité ne l'avait pas tué sur le coup ce qui pouvait en témoigner. Seulement la jeune femme y voyait là une simple coïncidence due à la chance. Suite à son manque de sommeil, la Cocoyashoise avait peut-être tout simplement pas mis assez de force pour l'achever. Souhaitant en avoir le cœur net, la jolie brune ne suivit pas tout de suite la femme végétale. Une petite idée lui vint à l'esprit.

Laissant glisser sa jambe droite en arrière, cette dernière qui faisait face à un des zombies paralysé par les plantes de son amie arma son coup. D'un geste vif et puissant, Hayase frappa. Levant bien haut sa jambe, la demoiselle envoya le bout de sa botte pile sous le menton d'un des monstres. À l'impact, un bruit atroce s'échappa des cervicales mises à dure épreuve avant que la tête de la créature ne se détache de son cou.

Cependant, bien que décapité par la violence de cette attaque, la créature végétale continua de remuer. Tendant ses bras vers l'ex-agente, celle-ci vivait toujours. Un constat qui exaspéra la Dame de fer qui claqua la langue d'agacement avant de finalement s'en éloigner pour rejoindre sa sœur d'arme.

- " Accroche-toi. " Souffla tout simplement la Cavalière au moment de saisir Helia par la taille.

Une fois bien cramponnée à elle, la jolie brune usa de ses capacités acquit lors de son passage dans le Cipher Pol. À l'aide de Geppous combiné au Soru, les deux jeunes femmes s'éloignèrent le plus rapidement possible de l'endroit. En peu de temps pour le dire, la distance entre elles et ces anomalies se creusa rapidement. Faisant attention à ne pas trop secouer la rouquine dans ses bras, la Cocoyashoise décida au bout de plus d'un kilomètre qu'elles étaient bien assez loin pour s'arrêter.

Stoppant son élan dans les airs, la demoiselle se laissa retomber comme une pierre. À l'instant où ses pieds refoulèrent le sol, un épais nuage de poussière se souleva sous le choc. Avant de relâcher sa camarade, Hayase survola les alentours de ses yeux étoiles pour s'assurer que la voie était libre. Ne détectant aucun danger potentiel, celle-ci la lâcha délicatement avant de se retourner pour lui faire face.

- " Bon... On est face à un phénomène des plus étrange. " Déclara la jeune femme tandis que la poussière commençait à se disperser au gré du vent. " Comment tu expliques que cette chose ait réussi à survivre après que sa tête se soit détaché de ses épaules ? Elle aurait dû s'écrouler et non... Continuer d'essayer de m'attraper. "

En effet tout cela était pour le moins étrange. Tout comme le fait que des hommes de l'armée de Freeman se trouvaient parmi eux. Réfléchissant à la situation, les vieux réflexes de la Cipher Pol lui revinrent tout naturellement. Faisant les cent pas, la demoiselle se remémora toutes les informations qu'elles avaient réussi à glaner jusqu'ici. Seulement, alors qu'elle faisait le point, quelque chose attira soudainement son attention.

Là, caché derrière un buisson quelque chose ou bien même quelqu'un les observait en silence. Faisant mine de ne pas l'avoir remarqué, la cyborg s'approcha de Phora pour lui dire d'une voix inaudible qu'elles n'étaient pas seules. Une fois le message passé, la jeune Yorha continua de faire semblant de n'avoir rien vu tout en s'approchant du boqueteau comme si de rien était. Quand tout d'un coup, elle décida de passer à l'action.

Plongeant son bras dans l'arbuste, elle tenta d'attraper ce qui s'y trouvait afin de la dévoiler au grand jour. Cependant, bien plus rapide qu'elle ne l'aurait cru, l'individu s'y trouvant qui n'était autre qu'un homme aux longs cheveux noirs lui échappa. Poussant un petit cri plaintif, ce dernier se carapata le plus vite possible pour échapper à son assaillante. Malheureusement pour lui, la Poupée de fer n'était pas femme à se laisser distancer aussi facilement et en un éclair elle le rattrapa avant de le plaquer au sol.

- " Ne me faites pas de mal par pitié !!! " S'écria Marcus tout en se protégeant le visage de ses bras tandis que la brune le regardait avec les yeux plissés.
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Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”
« Ne me faites pas de mal, par pitié ! » supplia-t-il de nouveau, la voix pleine de panique.

« Calme-toi, » Marmonna enfin Helia qui c’était rapprocher d’eux, « On ne te fera rien si tu nous expliques qui tu es, ce que tu fais là et qu’est-ce qui se passe sur cette île ? »

Marcus, encore tremblant, abaissa doucement ses bras, découvrant son visage marqué par la fatigue et le stress. Ses yeux passaient frénétiquement d’Hayase puis à Heliam, comme s'il essayait de comprendre s’il pouvait leur faire confiance. Il déglutit avant de répondre, la voix brisée par la peur.

« Je… je m’appelle Marcus… Je faisais partie de l’équipe de scientifique envoyée ici… On a joué avec mère nature et elle s’est retournée contre nous. » Sa voix faiblit un instant, puis il reprit en avalant nerveusement. « Mais tout a dégénéré. Ces… choses… elles nous ont attaqués. Ils étaient mes amis, mes camarades… et maintenant, ils sont… » Il jeta un regard désespéré vers la jungle. « Ils sont devenus ça. »

Helia, qui était restée silencieuse, s’approcha légèrement, ses yeux analysant Marcus avec attention. Elle était intriguée par ses paroles, cherchant à comprendre le phénomène derrière les créatures végétales. Le lien entre la flore parasitaire et les cadavres humains semblait plus profond que ce qu’elle avait envisagé.

« Tu dis que tu faisais partie de l’équipe de scientifique ? Où est le laboratoire ? Et que faites-vous exactement ? » demanda Helia d’une voix posée, mais directe.

Marcus secoua la tête, les larmes montant à ses yeux.

« Ils sont tous parties, un après les autres quand ces satanés de pirates ont fait exploser l’enclos de la plante… Ces plantes sont une de ses création. J’ai essayé de les aider, de les sauver, mais c’était trop tard… » Ses épaules s’affaissèrent sous le poids de la culpabilité.

Un silence pesant s’installa tandis que les deux femmes digéraient cette nouvelle. Alors, il se pouvait que Jonas, l’homme qu’elles étaient venues chercher, n’était peut-être plus qu’une de ces créatures à l’esprit vide, une simple marionnette animée par une plante parasite.

« Et toi, comment as-tu échappé à ça ? » demanda Heliamphora qui fit signe à Hayase de relâcher le pauvre homme.

L’homme déglutit à nouveau, avant de répondre.

« Je… Je me suis caché. J’ai vu ce qui leur arrivait, et je me suis enfui avant que ces plantes ne puissent me prendre. Ensuite, j’ai créé un mélange de phéromones végétales qui ma ‘’rendu’’ invisible auprès des zombies… En fait c’est une imitation de leur odeur qui les faire croire que je suis comme eux. »

Hayase et Heliamphora échangèrent un regard. Il était clair que la situation sur l’île était bien pire que ce qu’ils avaient imaginé. La verte poussa un soupire, tout ce qu’il disait étaient intéressant et complètement effrayant. La verte, perdue dans ses pensées après avoir écouté Marcus, laissait échapper un long soupir. Tout ce qu'il venait de dire était à la fois fascinant et terrifiant. Ces créatures immortelles, cette plante capable de contrôler les corps comme des marionnettes… c'était un cauchemar scientifique incarné. Croisant les bras sur sa poitrine, Helia prenait une expression pensive, cherchant à formuler ses hypothèses. Mais elle n'eut pas le temps d'exposer ses idées.

Sans prévenir, une dizaine de zombies émergèrent des fourrés, comme des ombres glissant silencieusement à travers la jungle. Leur mouvement était presque fluide, naturel, comme s'ils faisaient partie intégrante de l'environnement autour d'eux. Ils semblaient tout juste formés, leurs visages encore reconnaissables, mais dénués d'expression, avec la même pousse verte marquant leur lien avec la plante.

Le cri de Marcus déchira l'air alors qu'il frappait frénétiquement une petite fiole contre sa poitrine. Un nuage verdâtre se libéra, entourant son corps et provoquant une transformation étrange. Sa peau, autrefois humaine, prenait des teintes de feuilles et d'écorce, se fondant avec la nature environnante. Profitant de cette nouvelle apparence camouflée, il s'enfuit à toute vitesse, espérant échapper à l'assaut imminent, mais déjà d’autre zombie sortait en face de lui, terminant de les encerclés. Helia ne perdit pas une seconde.

« Ils se déplacent comme des ombres… Fascinant, mais dangereux. » marmonna-t-elle pour elle-même. « Vite, on s’en débarrasse comme les autres et on met Marcus en sécurité ! »

Les zombies n'étaient pas invincibles, mais la question était de savoir combien de fois ils devraient être ‘’éliminés’’ avant de comprendre comment fonctionnait la plante. Autant plus que Marcus semblait détenir beaucoup d’information qui pourrait leur être utile pour naviguer ici.

« Marcus, rester près de nous ! Et préparez-vous à nous conduire dans un lieu sure. »
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Découverte éphémère et possibilités infinies
Faire une percée ? Se battre encore contre des créatures qui ne souffraient d'aucune blessure et qu'on ne pouvait même pas terrasser ? Pourquoi faire se demanda la Poupée de fer qui voyait en cela une parfaite perte de temps. Après tout, il y avait une bien meilleure méthode pour se sortir une fois encore de ce pétrin dans lequel ils étaient. Et ceux sans même avoir besoin d'utiliser ses poings. Oui, il arrivait parfois à la Cocoyashoise de choisir d'autre voie que celle du combat.

Sans attendre, elle passa de nouveau un bras autour de la taille de son amie. Lui offrant un sourire complice, la nymphe des bois compris rapidement où la cyborg voulait en venir. Ne s'y apposant pas, Phora l'étreignit par le cou, ce tenant prête à s'envoler pour le septième ciel. Quant à l'autre froussard qui se prénommée, Marcus, la demoiselle ne se montra pas autant prévenante avec lui. À peine fut-il à portée de main, Hayase le saisit par la ceinture.

Arquant un sourcil de surprise en raison à ce simple geste, le scientifique poussa ensuite des petits couinements plaintifs quand il remarqua que ses pieds ne touchaient plus le sol et que ce dernier s'éloignait brusquement.

- " AUSECOUUUUUUUUUUUUURS !! JE VAIS MOURIR !!! " S'époumona avec frayeur le brun tout en s'agitant dans tous les sens à cause de la panique qui s'emparait de lui. " Mamaaaaaaaaan ! "

- " Mais bouclez-là à la fin ! " S'énerva en retour la Dame de fer qui commençait à en avoir plus qu'assez de l'entendre geindre depuis qu'elles avaient fait sa rencontre. " Vous voyez bien que je vous tiens, alors calmez-vous ! Sinon je vous laisse participer à leur petit pique-nique dont vous serez le plat principal ! Est-ce clair ?! "

- " JE NE VEUX PAS ME FAIRE DÉVORER !!! PITIÉ QUE QUELQU'UN ME VIENNE EN AIDE ! " Continua-t-il de s'égosiller entre deux sanglots sans prendre un seul moment en compte ce que venait de lui dire la jolie brune tandis que quelques mètres plus bas les créatures cauchemardesques tendaient les bras vers eux en espérant avoir une infime chance de grignoter un petit morceau.

- " Je le laisse tomber et on fait comme si on l'avait jamais vu ? " Demanda soudainement l'ex-agente en direction de sa sœur d'arme qu'elle gardait blottie tendrement contre elle. " Ça resterait entre nous ! "

Seulement, la rouquine ne semblait pas du même avis qu'elle. D'un simple regard, la femme végétale lui fit comprendre qu'il en était hors de question. Comprenant qu'elle portait un grand intérêt à cet homme pour des raisons purement professionnelles, Hayase dû se résoudre à abandonner l'idée de leur donne en mature aux monstres. Poussant un profond soupir de lassitude, la demoiselle se décida finalement à s'éloigner en frappant l'air de ses jambes afin de mettre le plus de distances possibles entre eux et les créatures à l'aide de son Geppou.

Une fois assez éloignés et le calme de Marcus retrouvé, ce dernier leur indiqua un endroit où ils pourraient se réfugier en toute sécurité. Seulement, alors qu'ils étaient en route pour s'y rendre, un étrange bruit vint briser le silence dans lequel ils s'étaient plongés. Poursuivant son chemin dans la voie des airs sans lâcher son amie ni même le scientifique bien que l'envie se faisait de plus en plus ressentir, la Cavalière en chercha la source.

Quand tout d'un coup, une sorte de volatile apparu dans son champ de vision. À première vue, l'animal dont les ailes qui battaient à vive allure étaient à l'origine du son qu'elle avait entendu ne semblait être qu'un simple rapace de plusieurs mètres de long. Rien de quoi inquiéter outre mesure cette combattante émérite qui n'en ferait qu'une bouchée s'il avait le malheur de venir leur chercher des noises.

Cependant, quelque chose clochait avec cette grosse volaille. Un simple détail qui sauta aux yeux de la Poupée de fer qui sentait que leur calvaire était loin d'être terminé. Car tout comme les humanoïdes qu'elle et sa camarade avaient découverts sur cette île, l'oiseau possédait cette étrange tige au sommet de son crâne. Réalisant sans mal que ce dernier avait dû subir les mêmes effets que les zombies, Hayase claqua sa langue d'agacement avant que le rapace ne leur fonde dessus.

- " Fais chier ! Accrochez-vous ça va secouer ! " Déclara la jeune Yorha tout en assurant un peu plus sa prise autour de la taille de Phora ainsi que la ceinture du braillard qui se remit à hurler à pleins poumons.

Une course-poursuite débuta entre eux et ce nouvel adversaire qui les avait pris pour cible. Cherchant à tout prix à échapper à cette monstruosité tout en protégeant son amie, la Cocoyashoise usa des propulseurs d'airs se trouvant dans ses jambes pour esquiver chacun des assauts de l'animal. Des manœuvres qui malmenèrent le pauvre Marcus qui se voyait ballotter dans tous les sens comme un vulgaire sac de patate. Devenant tout vert à cause de la nausée qui le prenait, ce dernier sentait sa tête lui tourner à chaque mouvement dont ne se préoccupa même pas la jeune femme.

- " On dirait qu'il n'a pas l'intention de nous lâcher ! " S'exprima avec colère la cyborg qui n'arrivait pas à lui échapper malgré sa pointe de vitesse qui battait déjà des records. " Phora, essaie de nous en débarrasser avant que je ne me retrouve à court de gaz ! "
Coder par Tanabe
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Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”

Helia hocha la tête, comprenant la gravité de la situation. Même si Hayase maîtrisait les cieux avec une agilité impressionnante, la menace aérienne représentée par ce rapace végétal zombifié ne leur laissait pas beaucoup de répit. La rouquine, bien que secouée, se concentra, cherchant un moyen d'agir tout en étant portée par sa camarade.

"Je m'en occupe," murmura Phora avec calme, alors que ses mains s'illuminèrent légèrement d'une lueur verdâtre.

Phora leva alors un bras au-dessus de sa tête, puis dans un mouvement fluide, elle l’abaissa violemment, comme si elle ordonnait à la nature elle-même d'agir. En réponse, des vrilles végétales sortirent de son corps en un instant, formant des lianes qui jaillirent en direction de la créature. Elles se tordirent, cherchant à attraper le rapace en plein vol. Le rapace, rapide et puissant, esquiva les premières vrilles, battant des ailes avec une force terrifiante, mais la rousse avait un avantage, Hayase avançait dans la même direction que lui, gardant sa distance alors elle ne se laissa pas décourager. Elle dirigea les vrilles comme une allonge de son corps. Finalement, une liane attrapa l'une des ailes de la créature, puis une autre enroula son cou. Pour finalement s’entortiller chaotiquement autour de son corps et faire chuter brusquement la créature. Elle coupa net sa création, observant la pauvre chose chuté avant d’aller s’écraser contre la cimes des arbres.

"Trouve un lieu ou te poser, évitions que tu gaspilles tout ton énergie."

Une fois les pieds au sol, Marcus était trop occupé à reprendre son souffle pour protester. Le pauvre homme, essayait tant bien que mal de retrouver un semblant de sérieux, mais tout ceci semblait l'avoir marqué. Il se releva finalement, observant autour de lui avant de s'exclamer :

''Oh, je sais ou nous sommes,'' il pointa une direction. ''Si on marche dans cette direction pendant quelques minutes on devrait retrouver mon lieu sécuritaire. Un fois la bas, je pourrais vous expliquer plus en profondeur la situation...''

Heliamphora échangea un regard avec Hayase, avant de hocher la tête. Elle donna son ok, puis Marcus tourna les talon, s'éloignant dans la direction inverse qu'il avait pointé. Perplexe Helia l'interpela, mais il la coupa, lui faisant signe de se taire et de le suivre. Dans un lourd silence, il les guida vers une crevasse qui venait d'une falaise. Après plusieurs minutes de continuation, la température dans la caverne augmente lentement, faisant réaliser au femmes qu'elle ne se trouvaient pas dans une montagne normal, mais plutôt dans un volcan...

Une fois arrivés dans la caverne, la chaleur montante alourdissait l'atmosphère, rendant chaque respiration plus pénible. Phora et Hayase échangèrent un autre regard, cette fois empreint d'une prudence partagée. Elles savaient que quelque chose ne tournait pas rond avec Marcus, mais elles avaient besoin de comprendre à quel point il était instable avant de prendre des décisions.

Le laboratoire de fortune qui se présentait à elles était un méli-mélo de matériel scientifique et de bric-à-brac, le tout recouvert de poussière et de débris. Des fioles de toutes formes et tailles étaient disposées sur des étagères bancales, certaines encore pleines de liquides colorés. Des notes griffonnées de façon désordonnée couvraient une table centrale, où des schémas complexes étaient dessinés avec une main tremblante. Marcus s'arrêta devant son petit laboratoire, les bras grands ouverts, comme s'il présentait une œuvre d'art.

"Voici mon sanctuaire", dit-il d'une voix enjouée, bien que l'épuisement soit visible dans ses traits. Il fit le tour de la table, montrant ses précieuses phéromones. "Ces phéromones," commença-t-il, agitant une fiole de liquide vert, "sont la clé. Elles me permettent de tromper la plante... et ses créations." Il lança un coup d'œil furtif aux deux femmes, ses yeux un peu fous. "Elles croient que je suis l'une d'elles, voyez-vous ? Tant que j'en ai, je suis invisible, intouchable."

Phora l'écoutait attentivement, son regard scrutateur passant d'une fiole à l'autre.

"Crois-tu que tu pourrais nous en produire ?" demanda-t-elle, la voix calme.

Marcus cligna des yeux plusieurs fois, l'air un peu perdu, mais aussi pensif, comme si elle lui ramenait un vieux problème.

"Je... j'essaye. C'est compliqué. La plante change constamment, elle s'adapte, voyez-vous. Chaque version des phéromones n'est efficace que pour un temps. Je dois sans cesse ajuster les formules." Ses mains tremblaient légèrement lorsqu'il posa la fiole sur la table, ses gestes trahissant son état mental instable. "Et parfois, je... je perds le fil. Je crois que je deviens l'une d'elles."

Heliam qui s’était rapprocher de la table, l’observa, fronça les sourcils, les yeux brillants de curiosité.

"Deviens l'une d'elles ? Marcus, tu parles de toi comme si... tu te transformais aussi. Tu es en train de nous dire que tu n’es pas encore complètement humain ?"

Marcus esquissa un sourire nerveux, mais il ne répondit pas tout de suite. Il se mit à fouiller frénétiquement parmi ses notes, parlant à voix basse pour lui-même.

"Il y a toujours un prix. Pour chaque camouflage, chaque moment passé sous leur nez... la plante prend quelque chose en retour. Elle grignote. Lentement. Inévitablement."

"Marcus... combien de temps crois-tu que tu as encore avant que la plante ne te consomme entièrement ?" Demande Helia.

"Je... je ne sais pas. Peut-être quelques jours. Peut-être plus. Ou moins." Ses épaules s'affaissèrent. "Mais j'ai un plan. Un dernier plan." Le scientifique s’était arrêta net, fixant la table avec un regard vide.

Ses mots laissèrent planer un silence lourd dans la caverne. Phora observait attentivement Marcus, cherchant les signes subtils qui auraient pu confirmer ses dires. Malgré la fièvre dans ses paroles et son comportement agité, elle ne remarquait aucun changement physique évident, pas de tiges ou de racines visibles, ni de peau verdâtre qui pourrait trahir une transformation végétale. Pourtant, l’idée que la plante puisse agir de manière imperceptible la troublait. Peut-être que Marcus n'avait pas tort, mais il était tout aussi possible que son isolement prolongé et les horreurs qu'il avait vécues l’aient poussé à la paranoïa. Le silence pesant fut rompu par la voix calme de la scientifique.

"Il est difficile de dire ce qui te ronge, Marcus, mais pour l'instant, je ne vois pas de signe que tu sois sur le point de devenir l'un de ces zombies. Peut-être que la plante ne t’a pas encore marqué comme elle l’a fait pour les autres."

"Je vous le dis, c'est insidieux. Elle... elle s’insinue dans votre esprit avant de prendre le contrôle du corps. Vous ne la voyez pas venir. C’est ça, le vrai danger." Prononçait Marcus en hochant frénétiquement la tête, ses yeux écarquillés.

‘’Marcus, si vraiment c’était le cas, crois-tu vraiment que tu aurais cette discussion avec moi ?’’

Helia, encore perturbée par les paroles de Marcus et le chaos de leur situation, se décida enfin à poser les questions qui tournaient dans son esprit. Peut-être que changer le sujet pourrait aider le scientifique à mieux se concentrer.

"Marcus, avant qu’on ne fasse quoi que ce soit, tu dois nous expliquer clairement ce que tu sais sur ces zombies, sur la plante, et sur l’île. "

Marcus hocha la tête, ses yeux frémissants trahissant son état d'esprit instable. Il se mit à marcher nerveusement dans la caverne, fouillant dans ses notes comme pour organiser ses pensées.

"Cette île..." commença-t-il, sa voix oscillant entre la clarté et la frénésie. "Elle n’a pas toujours été ainsi. Il y a... longtemps, c’était un simple centre de recherche. Le volcan que vous voyez maintenant, c’est là où tout a dérapé. Un laboratoire souterrain se trouvait en dessous, à l’abri des regards, pour expérimenter sur pleins de choses loin des yeux du gouvernement. Et la plante... la plante est le fruit d'une de ces expériences qui a terriblement mal tourné."

Helia croisa les bras, observant Marcus d’un œil scrutateur, tandis qu’il continuait.

"La plante, au départ, c’était un organisme de base, conçu pour se régénérer. Mais elle a évolué, elle a développé une forme de conscience... Elle s’est enracinée dans les profondeurs du volcan. Plus elle grandissait, plus elle demandait des matières organiques... jusqu’à ce qu’elle devienne capable de contrôler la matière vivante. Et c’est là que tout a commencé."

Il s’arrêta, jetant un coup d'œil furtif à Helia et Hayase, comme pour vérifier leur attention.

"Les zombies," reprit-il d’une voix tendue, "ne sont que des marionnettes. Ils ne sont pas morts dans le sens traditionnel du terme. Non, la plante absorbe leur essence vitale, leur... comment dire... leur tout, puis elle utilise leur corps pour créer des copies végétales. C'est pour ça qu'ils reviennent à chaque fois qu’on les tue. La plante conserve les matériaux organiques dans les racines sous le cratère. Elle recrée leur forme en boucle. À chaque fois qu’ils ressuscitent, ils sont un peu plus déconnectés de ce qu’ils étaient avant."

"Donc chaque zombie est en fait une copie végétale ? Une sorte de clone contrôlé par la plante ?" Demanda Hayase un sourcil arquer.

"Oui, exactement. La plante leur donne juste assez de mémoire pour qu’ils pensent être encore vivants, mais en réalité... ils sont vides. Des coquilles." Continua Marcus qui hocha frénétiquement la tête.

Marcus s'arrêta un instant, la main sur son front, comme si ce qu’il allait dire dépassait l’entendement.

"Je pense... je pense que la plante veut plus. Elle veut absorber tout ce qui est vivant. Elle s’étend, toujours plus loin, cherchant à transformer tout sur l’île. Ses racines atteignent de plus en plus profond dans le sol, dans les entrailles du volcan, où elle puise son énergie. Le volcan... c'est la clé. Tout est lié à cette énergie qu’elle tire des profondeurs. Si on peut couper cette source, elle pourrait s’effondrer."

Le silence retomba un moment alors que les deux femmes digéraient ses propos. Helia brisa le silence d'une voix dure.

"Donc, tu veux dire que la plante est littéralement enracinée dans le volcan, et qu’elle se sert de l'énergie souterraine pour continuer à muter et recréer ses zombies ? Et toi, tu veux qu’on descende dans ces profondeurs pour couper son accès à cette énergie ?"

"Oui... mais c'est incroyablement dangereux. Il y a des centaines de zombies gardant les accès, et la plante elle-même a renforcé son influence là-bas. C’est une véritable forteresse. Mais si on parvient à détruire ou neutraliser cette source d’énergie, alors on aura peut-être une chance d’arrêter la plante... ou du moins de l’affaiblir assez pour fuir l'île."

"Et ton ancien laboratoire est là aussi, c'est ça ?" Demanda Hayase en soupirant.

"Oui, le laboratoire était sous la montagne. Il est resté abandonné depuis l'incident, mais il contient peut-être des informations qui pourraient nous aider... si on arrive à y entrer. Je sais qu’une grosse partie a été détruite, mais il reste un endroit ou deux encore atteignables."

Helia fixa Marcus un long moment avant de soupirer à son tour.

"Alors c'est ça. On doit descendre dans les entrailles de cette île, affronter cette plante directement, et tout miser sur tes théories délirantes."

Marcus baissa la tête, visiblement conscient de la folie apparente de son plan, mais il resta silencieux.

"Qu’en penses-tu ? Est-ce qu’on prend le risque ?" Demanda Helia qui c’était tournée vers Hayase. ''Il serait mentir de dire que je suis pas curieuse envers cette plante...'' Lui marmonna-t-elle, mais le terme était plutôt faible, Helia voulait cette plante, si elle pouvait mettre la main sur un spécimen, elle pourrait l'assimiler et l'imiter.
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Découverte éphémère et possibilités infinies
Par un simple sourire et une main posée tendrement sur l'épaule de Phora, la Poupée de fer lui fit comprendre que la question ne se posait même pas. Connaissant son attrait pour tout ce qui touche à la botanique, Hayase n'avait pas attendu les propos de son amie pour prendre sa décision. Évidemment qu'elles iraient rejoindre ce laboratoire dont Marcus parlait. Après tout, cet étrange phénomène qu'il avait énoncé intriguée également la jolie brune qui n'avait qu'une seule hâte. Voir cette plante de ses propres yeux.

Certes, cela s'avérerait être une manœuvre délicate qui pourrait très bien les mener à leur perte. Mais pour la Cocoyashoise, cela était devenu routinier de danser avec la mort. Il faut dire que la Grande Faucheuse et elle se connaissait très bien. Depuis qu'elle avait quitté son île natale, la demoiselle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait bien failli passer l'arme à gauche. Que ce la soit face à un Clown psychopathe accompagné d'un ours, de robots tueurs ou bien même de son frère qui sous l'impulsion du Nier avait cherché à la tuer. Chaque fois, la cyborg avait réussi à s'en sortir et cette fois-ci ne ferait pas exception à la règle.

Sans rien ajouter de plus à cette conversation qui bien que palpitante avait trop duré à son goût, la jeune femme quitta les lieux. D'un pas déterminé cette dernière s'enfonça dans les profondeurs de la montagne volcanique avec la ferme attention d'accomplir cette mission qui pourrait s'avérer d'une grande importance pour leur cause. Rapidement, la chaleur émise par la lave qui coulait dans la roche devint suffocante.

- " Reste près de moi surtout. " Souffla-t-elle tandis que son front perlé de sueur à cause de la température ambiante avant d'utiliser un de ces gadgets qui leur permettrait de soulager leur périple. " Oh et une dernière chose. Je sais parfaitement que tu ne m'écouteras pas, mais... " Soupira l'ex-agente avant de se retourner pour planter ses yeux étoilés dans ceux de sa sœur d'arme pendant que son Cryotech apportait un peu de fraîcheur autour d'elle. " On ne sait pas ce qui nous attend en bas et surtout, nous ne savons pas en combien de temps cette maudite plante peut prendre le contrôle de quelqu'un. Si jamais elle venait à s'emparer de moi, je veux que tu fuis. "

Sur ces mots, la rouquine entrouvrit la bouche avec l'intention de lui dire qu'il en était hors de question. Seulement, la Dame de fer ne lui en laissa pas le temps. D'un geste amical, la jeune Yorha frôla du bout de ses doigts les lèvres de sa camarade pour lui intimer de se taire. Éclairant son visage de poupée, un sourire chaleureux la remercia de sa bienveillance dont elle avait toujours fait preuve à son égard depuis leur rencontre. Néanmoins, Hayase ne souhaitait pas la voir prendre le risque de se voir blessée par elle-même. Voir pire, tuée.

- " Phora, si cela venait à arriver, tu ne serais pas de taille pour me vaincre. Et encore moins pour me sauver. " Déclara la révolutionnaire d'un ton sec et sans détour. " Je ne veux pas être coupable une fois encore de la perte d'une personne que j'aime. Sans compter mes parents, il ne me reste plus que toi, Caly et Chromie et je ne supporterai pas qu'il vous arrive malheur. Alors promets-moi de fuir. "

Cachant ses intentions à l'ancienne Cipher Pol, la femme végétale s'abstint de lui répondre. Se doutant parfaitement que cette dernière ne le ferait sûrement pas, Hayase devrait d'une façon ou d'une autre la forcer à quitter le volcan si les choses venaient à mal tourner. Une option à laquelle celle-ci y réfléchirait au moment voulu. Pour l'heure, en compagnie de Marcus qui tremblait comme une feuille à l'idée de croiser des monstres cauchemardesque qui grouillaient en grand nombre dans ces tunnels, les deux femmes reprirent leur chemin.

Au bout de quelques minutes à s'enfoncer plus profondément dans ces cavités, les premiers ennuis pointèrent le bout de leur nez. Face à eux, une horde de zombies leur barra la voie. Ne semblant pas souffrir de la chaleur qui y régnait, ces derniers s'avancèrent d'un même pas dans leur direction tout en poussant des petits gémissements à faire froid dans le dos. Mais rien qui pouvait inquiéter la cyborg qui s'était préparé à toute éventualité. Ne perdant pas un seul instant, la jeune femme décida de frapper la première.

Enrobant l'entièreté de son corps d'un enrobage noir afin de la protéger au mieux des attaques de ces assaillants, la Cocoyashoise s'élança à leur rencontre. Misant sur sa vitesse, mais à la fois sur sa puissance de frappe, la brunette comptait bien dégager efficacement le passage pendant que son amie protégeait le savant fou. D'un mouvement rapide du talon qui claqua le sol de pierre brûlant, Hayase disparu avant de réapparaître au beau milieu de la horde.

Durant ce mouvement qui n'avait durée qu'un millième de seconde pour le commun des mortels, la guerrière avait pris le temps de déboîté ses mains qui prirent la forme de deux yo-yos. Les armes fêtiches de la demoiselle qui furent recouvert eux même de fluide combattif et à la fois de glace et de feu. Puis aussitôt prête, elle se mit à tourner hâtivement sur elle-même, donnant l'impression d'être devenue une tornade élémentaire fauchant ses adversaires.
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Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”
Helia resta légèrement en retrait, les yeux rivés sur Hayase. À chaque mouvement de la Poupée de fer, la scientifique ne pouvait s’empêcher d’éprouver un profond émerveillement. Hayase se mouvait avec une fluidité saisissante, si rapide que les zombies semblaient incapables de réagir avant d’être fauchés par ses attaques. Les yo-yos de la guerrière virevoltaient avec une précision et une puissance déconcertantes, oscillant entre des éclats de feu et de glace qui laissaient derrière eux des traînées flamboyantes et des cristaux scintillants.

Chaque impact contre les créatures dégageait une force inouïe, et la vision de cette tornade élémentaire rendait Helia à la fois admirative et soulagée. La Cocoyashoise incarnait l'incarnation de la force maîtrisée, capable d’allier brutalité et grâce dans chacun de ses gestes. La scientifique réalisa une nouvelle fois à quel point elle était chanceuse de l’avoir à ses côtés, et non contre elle.

Alors qu'elle observait ce tourbillon infernal ‘‘décimer’’ leurs adversaires avec aisance, La verte sentit son cœur se gonfler d’admiration et de gratitude. Ce spectacle impressionnant, cette force implacable qu’elle voyait déployée avec tant de maîtrise, la rassurait profondément. Pour elle, Hayase était bien plus qu'une simple alliée, elle était un roc, une protectrice, capable de traverser n’importe quel obstacle.

Marcus, tremblant de peur, se tenait tout près de Helia, incapable de détourner les yeux du spectacle que la Poupée de fer offrait devant eux. Ses jambes vacillaient sous lui, et son souffle court révélait la terreur qui l'habitait. Chaque fois que les yo-yos d’Hayase frappaient un zombie avec une force phénoménale, il sursautait, comme s’il s’attendait à ce que l’un de ces coups le touche.

"C'est... ce n’est pas humain..." murmura-t-il, sa voix à peine plus forte qu'un souffle, tout en fixant Hayase avec des yeux écarquillés, à moitié fascinés, à moitié terrifiés. "Comment peut-elle faire ça... ?"

Il jeta un coup d'œil vers Helia, espérant trouver une réponse dans son regard, mais tout ce qu’il vit fut l’admiration sereine de la scientifique pour sa camarade. Cela ne fit qu'accentuer son propre malaise. Lui, qui avait toujours vécu dans la logique des formules et des théories, se retrouvait face à une force presque surnaturelle à ses yeux.

"On va tous mourir..." gémit-il en s’agrippant légèrement au bras d’Helia pour se rassurer, incapable de calmer ses tremblements.

Chaque zombie qui tombait ne semblait pas l’apaiser, au contraire, cela ne faisait que renforcer l’idée qu’ils étaient plongés dans une situation qui dépassait l’entendement. Sa panique le rendait presque incapable de se tenir droit, et ses mains moites trahissaient à quel point il avait du mal à contenir la peur qui le consumait.

"Ce n’est pas normal, rien de tout ça n'est normal... "
"Respire Marcus, tout va bien. Tant qu’on se tient loin, on est en sécurité." Marmonna la rousse qui posa une main sur la main de l’homme tremblant sans quitter des yeux Haya.

Helia sentit une vague d’impuissance l’envahir tandis qu'elle observait Hayase faucher les zombies. Alors que la Poupée de fer se battait comme une tornade colorée, Helia réalisa avec une froideur douloureuse qu'elle ne pouvait rien faire. Ici, dans ce volcan, entourée de roche brûlante, son pouvoir sur la végétation était inutile. L'absence de sol fertile la privait de sa principale arme, et cette prise de conscience la frappa comme un coup de massue.

Son cœur battait fort, mais elle refusa de céder à la panique. Inspirant profondément, elle sortit rapidement plusieurs G-pops qu'elle gardait toujours sur elle. D'un geste habile, elle lança les capsules, appelant à la rescousse quelques Carnivorus. Ces plantes voraces, bien que modestes dans un tel environnement, jaillirent avec leurs gueules menaçantes et leurs tentacules végétales.

"Allez, faites de votre mieux," murmura-t-elle, espérant que ces créatures végétales pourraient au moins retenir les zombies et offrir à Hayase un peu de répit.

Les Carnivorus s’élancèrent immédiatement vers la horde, agrippant les zombies avec leurs tentacules et les immobilisant dans un enchevêtrement de plantes voraces. Leurs mâchoires claquaient dangereusement à chaque mouvement, et bien que leur présence ne fût pas aussi imposante que celle d’Hayase, elles ralentirent néanmoins les monstres qui s’approchaient.

Helia, bien que frustrée par sa propre limitation, n'avait pas perdu son sang-froid. Elle savait qu'il leur fallait une stratégie pour sortir de cette situation. Tout en observant ses plantes se battre avec acharnement contre les zombies, elle souffla à Hayase :

"Haya, ne perdons pas trop de temps, fonçons tant que mes plantes sont encore là. Il ne sert à rien de battre l’invincible..."

D'un mouvement rapide et assuré, elle attrapa Marcus, qui semblait toujours en état de choc. Le pauvre homme ne s'y attendait pas du tout, et avant qu'il ne puisse protester, il se retrouva jeté sur l'épaule de la scientifique. Ses yeux s'écarquillèrent de terreur et de surprise, mais il ne résista pas. Profitant de cette proximité forcée, il sortit deux fioles de son manteau. Helia sentit son corps devenir gluant sous le liquide qu'il appliqua sur leurs peaux, recouvrant leur épiderme d'une teinte verdâtre, proche de celle des zombies qui les entouraient. Le mélange de surprise et de dégoût sur son visage fit sourire un instant la rousse, mais la tension du moment l’empêcha d’en rire pleinement.

"Marcus... j'espère que tes phéromones fonctionnent vraiment... " murmura-t-elle.

Les zombies qui s’approchaient s’arrêtèrent soudain, certains les regardant avec curiosité, avant de finalement détourner leur attention. Helia poussa un profond soupir de soulagement en les voyant ignorer leur présence.

Elle s'approcha rapidement de Hayase, toujours en pleine action. La guerrière, même dans l'épaisse fumée et la chaleur oppressante, continuait de faucher les zombies sans faiblir. Helia lança la fiole à son amie :

"Hayase, tiens, frappe-la contre toi. Ça devrait nous rendre ‘invisibles’, " dit-elle, essuyant la sueur de son front avec précaution.

Hayase attrapa la fiole avec un regard interrogatif, mais fit confiance à son amie. Alors qu'elle brisait la fiole contre son propre corps, elle ressentit la même sensation étrange de sa peau se couvrant de cette subtile teinte verdâtre. Les zombies autour d'elle ralentirent, leurs regards vitreux semblant se désintéresser d'elle.

"Il faudra agir vite," souligna Marcus, la voix tremblante. "J’ignore combien de temps cela fonctionnera sous cette chaleur !"

Helia hocha la tête simplement. Il n'était plus temps de s'attarder. Le laboratoire caché les attendait, et chaque seconde comptait.
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Découverte éphémère et possibilités infinies
Malgré l'astuce de Marcus pour les rendre invisibles aux yeux de ces créatures cauchemardesques, la Poupée de fer décida de couvrir leurs arrières dans le cas où ce petit stratagème ne s'estompe. Laissant Phora prendre la tête de la marche, Hayase resta donc à l'arrière pour garder à l'œil les zombies qui semblaient pour le moment devenu inoffensifs. Un calme qui malheureusement d'après les dires du scientifique ne durerait pas bien longtemps. Profitant de cette occasion qu'il leur offrit de se déplacer plus librement, le trio s'éloigna de cette horde le plus vite possible.

Rapidement, à travers les nombreuses racines appartenant à la fameuse plante qui perçaient la roche volcanique et ses esclaves, la Cocoyashoise ainsi que ses deux compagnons atteignirent le tunnel devant les mener jusqu'au laboratoire tant convoité. En se voyant rapprocher de leur but, la peur de Marcus laissa place à l'excitation d'y retourner. Une impatience qui lui fit prendre des risques inconsidérément au moment où il passa devant une nouvelle nuée d'humanoïdes végétaux.

Poussant un petit cri de frayeur en tombant nez à nez avec eux, ce dernier les alerta. Déambulant dans leur direction, les créatures s'approchèrent d'un pas lent de leur proie. Bien qu'elles ne semblaient toujours pas les distinguer malgré le fluide étrange que leur avait procuré le savant fou, celles-ci, attirées par le brouhaha de Marcus cherchèrent malgré tout à tendre les bras vers lui.

- " Vous n'êtes vraiment qu'un abruti... " Souffla avec véhémence la jolie brune au moment d'attraper le concerné par le col avant de le tirer en arrière avant que les doigts macabres de ces monstres ne le touchent. " La prochaine fois, mettez une pancarte autour de votre coup pour leur stipuler que vous avez bon goût si vous souhaitez tant vous faire bouffer. " Cracha-t-elle avec colère avant de frapper le premier zombi à portée avant de fuir en direction du laboratoire.

Sur place, les trois compagnons tombèrent sur une porte condamnée qui ne fit pas long feu face à la Dame de Fer. D'un simple coup de pied, la demoiselle déblaya le passage avec fracas. Détruisant les obstacles ainsi que la porte dans un bruit tonitruant, la jeune femme qui n'était plus à ça prêt leur ordonne de rentrer aussitôt. Une fois à l'intérieur et avant même que les zombies ne rappliquent, Hayase reboucha le trou à l'aide de plusieurs armoires en métal qu'elle y plaça.

- " On devrait être à l'abri pour l'instant... " Déclara l'ex agente du Cipher Pol tandis que des bruits de coups se faisaient entendre de la part des monstres qui essayaient de se frayer un chemin. " Dépêchons-nous de trouver ce qu'on est venu chercher et tirons-nous de là. Ca ne va pas tenir bien longtemps. "

- " Si vous ne les aviez pas frappées, ils ne seraient pas en train d'essayer de rentrer. " Annonça sans honte le scientifique qui était le seul responsable de tout cela à cause de son hurlement de frayeur.

En l'entendant l'accuser à sa place, les nerfs déjà bien à vifs de la cyborg cédèrent. D'un pas déterminé, cette dernière s'avança vers lui avec la ferme attention de lui faire ravaler ses paroles. Cependant, tandis que ce dernier essayait de la fuir pour ne pas se voir subir le même sort que toutes ces créatures qu'elle avait affrontés devant ses yeux, la demoiselle fut arrêté dans son élan. Avec délicatesse, la rouquine l'en empêcha en lui attrapant la main avant qu'elle ne puisse lever la sienne sur lui.

Folle de rage, la Cocoyashoise se ravisa pour faire plaisir à sa sœur d'arme et seulement pour cette raison. Car l'envie de l'expédier six pieds sous terre la démangeait de plus en plus. Alors à la place, ne souhaitant plus avoir à faire à lui pour le moment, elle décida de s'en éloigner. Laissant son amie seule avec lui, la Cavalière fouilla de son côté les décombres de ce qui restait de cet endroit en se demandant s'ils trouveraient seulement quelque chose d'utilisable.

Il faut dire qu'au milieu de tout fatras qui s'offraient à eux, tous semblaient totalement hors d'usage. Le matériel scientifique qui s'y trouvait était en grande partie délabré et inutilisable. Quant à d'éventuels rapport relatant des divers recherches qu'ils y menaient, la plupart avaient été dévoré par les mites. Face à ce constat inquiétant, la jeune femme doutait y trouver quoi que ce soit. Quand finalement, quelque chose attira son attention.

Posé en évidence sur un plan de travail, un étrange cylindre blanc s'y trouvait. Rapidement, intriguée par ce que cela pouvait être, la poupée de fer s'en approcha pour l'étudier. Le prenant délicatement en main, celle-ci l'observa sous tous les angles. L'objet qui était légèrement plus gros que sa main ne pesait pas bien lourd et une inscription semblait se dessiner sous la crasse et la poussière qui le recouvrait.

- " I.B.G... " Souffla-t-elle après en avoir nettoyé au mieux l'étrange objet qu'elle tenait dans ses mains tout en se demandant ce que cela pouvait bien être. " Mmh... " Laissa échapper Hayase d'entre ses lèvres tandis qu'elle le manipulait dans tous les sens en réfléchissant à comment l'ouvrir. " Bref... On verra ça plus tard. Chromie saura sûrement quoi en faire. Et puis au pire, on le balancera avec le reste de ses inventions qui servent à rien. "
Coder par Tanabe
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Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”
Helia, toujours curieuse et intriguée malgré l'état désolé du laboratoire, s’avança prudemment dans la pièce délabrée après avoir calmé la tension entre Hayase et Marcus. Son esprit, toujours avide de découvertes, s'attarda sur les détails du lieu, cherchant des traces d'une quelconque innovation oubliée. La scientifique était fascinée par cette ambiance de ruines, où l'histoire semblait se mêler aux vestiges du génie passé. Suivant Marcus, ils pénétrèrent dans une salle dont la structure était visiblement plus endommagée que les autres, avec des bureaux presque effondrés, réduits à l'état de débris. Cependant, c’est un autre élément qui retint immédiatement l’attention de Helia.

Les murs de la pièce, presque translucides, étaient recouverts de formules mathématiques et chimiques, soigneusement inscrites avec un feutre noir. Contrairement aux papiers et aux outils éparpillés qui avaient subi l'usure du temps, ces notes semblaient miraculeusement intactes, protégées par la transparence de ce matériau. Helia, émerveillée, s'approcha lentement, ses yeux brillant d'une curiosité obsessionnelle.

"Qui aurait bien pu écrire tout cela ici ?" murmura-t-elle pour elle-même, tout en s'approchant de plus près pour déchiffrer le contenu.

Les équations complexes, les diagrammes biomoléculaires et les annotations cryptiques formaient une toile qui attestait du génie ou de la folie de leur auteur. Elle passa ses doigts doucement le long de l'une des lignes sans effacer les traces, impressionnée par l'élégance des calculs, essayant d’en comprendre le but.

"Regardez ça, Marcus... C'est comme si cette salle avait servi de tableau de bord pour un esprit brillant, ou désespéré. Ce n'est pas seulement un laboratoire, c’est un véritable sanctuaire scientifique."

Marcus, toujours nerveux, se rapprocha à son tour, intrigué par l'enthousiasme soudain de Helia.

"Oui... Oui, c'était ici, le cœur des recherches. Je me souviens vaguement de ce genre d'inscriptions... Mais je ne pensais pas qu'elles seraient encore là."

Le scientifique fouilla dans sa mémoire, visiblement déstabilisé par les découvertes et la précarité de la situation extérieure. Helia, quant à elle, ne pouvait s’empêcher de ressentir un frisson d'excitation. La complexité des formules touchait à des concepts qu'elle n’avait vus nulle part ailleurs. Elle savait que cette découverte pouvait potentiellement changer beaucoup de choses dans son étude général. Ainsi, elle sortie un crayon et un journal de note et commença à griffonner le tout. Avec de la chance, elle avait trouvé quelque chose en lien avec la plante.

"Il va falloir que j'étudie tout ça. Si je pouvais comprendre à quoi servaient ces recherches… cela pourrait être un véritable tournant…" Elle se tut, trop absorbée dans son écriture.

Heliamphora termina de retranscrire les formules sur un carnet, s’assurant de ne rien laisser passer. Satisfaite de son travail, elle rangea ses affaires avant de remarquer l’absence de Marcus. Elle quitta la salle à sa recherche, parcourant les couloirs déserts du laboratoire. L'ambiance pesante du lieu, renforcée par les bruits lointains des zombies, ne la quittait jamais, mais son esprit restait focalisé sur sa tâche, mais aussi la découverte.

Après quelques minutes, elle aperçut enfin Marcus, planté devant une porte close. Sur celle-ci, un nom à moitié effacé se dessinait : **Docteur Alavard**. L’homme semblait bloqué devant, fixant la porte avec une intensité étrange, comme si le simple fait de se trouver là faisait ressurgir des souvenirs oubliés. Helia s'approcha doucement, cassant le silence pesant.

"Tout va bien, Marcus ?" demanda-t-elle d’une voix calme. "Tu connaissais cette personne ? "
"Oui..." répondit-il, la voix masculine un peu tremblante. "Le Docteur Alavard... C’était le directeur en chef des opérations ici. C'est en partie à cause de lui que cette plante est née. Il gérait tout. Et si je ne me trompe pas, c'est derrière cette porte que se trouvent les informations que je cherche depuis tout ce temps..."

Sans un mot de plus, Helia lui fit signe de s'écarter. Marcus recula, regardant avec une certaine appréhension. La scientifique se prépara, renforçant ses mains grâce à ses pétales métalliques. Elle joignit ses doigts en pointe et frappa violemment le centre de la porte en bois. Un craquement sourd résonna dans le couloir, les éclats de bois volant autour d’eux. Elle répéta l’opération deux fois de plus, jusqu'à ce que la porte cède finalement, s'effondrant en morceaux à leurs pieds.

Mais ce que la porte révéla n'était pas la promesse de découvertes tant espérée. Au-delà des trois premiers mètres, la salle était méconnaissable. Le plafond s'était effondré, enterrant tout sous des tonnes de roche volcanique. Des fragments de pierre jonchaient le sol, et aucune trace de matériel scientifique ne semblait avoir survécu au désastre. La pièce était un véritable champ de ruines, recouverte de débris inaccessibles, rendant toute récupération impossible.

Helia grimaça, sentant la déception poindre en elle. Elle se tourna alors vers Marcus. L'homme qui, il y a quelques instants encore, nourrissait tant d'espoir, était maintenant pétrifié, le visage décomposé par le désespoir. Son regard perdu fixait la salle, sans rien dire. Ses épaules s'affaissèrent, et il semblait sur le point de s'effondrer sous le poids de la déception.

"Je... Je ne peux pas croire que tout est perdu…" murmura-t-il d'une voix brisée, ses yeux humides et remplis de tristesse.
"Ne t'en fais pas, au moins nous aurons essayé. Maintenant, ce qu'il faut, c'est sortir d'ici et retourner au bateau," dit Heliamphora.
"Et la plante ?"
"Elle continue de vivre, ce n'est plus ton problème."
"Mais... Qui va libérer les habitants ?!" s'exclama Marcus.
"Je crois qu'il y a longtemps qu'ils sont tombés, sinon je pense que tu les aurais rejoints, non ?"
"Je... sûrement..." marmonna Marcus, qui semblait se perdre dans ses pensées.
"Allons retrouver Hayase et trouvons un moyen de partir."

Clairement, la Révolution installée ici n'était plus. Marcus le leur avait confirmé, et elle-même avait vu les corps zombifiés portant les vêtements des révolutionnaires. Malheureusement, il n'y avait pas que les révolutionnaires qui étaient tombés. Tandis qu'ils rebroussaient chemin, l'attention de la sauvageonne fut attirée par un coin de végétation. Deux choses distinctes apparurent : la première était un fruit du démon, reposant confortablement sur le tapis de mousse, et l'autre, une étrange petite fleur. Très simple en apparence, avec des pétales jaunes et rouges, son centre semblait avoir l'effigie d'un petit bonhomme souriant.

Helia s'était rapprochée, attrapant le fruit pour le faire disparaître dans son sac. Marcus se figea net, pointant la fleur souriante d'un doigt tremblant, sa bouche ouverte sur un cri silencieux avant qu'il ne réussisse à balbutier :

"C'est... c'est... c'est la plante... Du moins son apparence originale ! C'est sur ce modèle qu'on travaillait avant qu'elle ne se transforme en plante gigantesque."
"Intéressant, alors elle aurait fait un bébé ?"
"Il faut la détruire !" s'exclama Marcus.
"Non ! J'en ai besoin... pour mes recherches !" répliqua Helia.
"Mais elle est dangereuse !"
"Comme elle peut être utile pour trouver une solution contre l'île."

Marcus hésita... observant tour à tour la scientifique et la plante. Heliamphora s’avança prudemment vers la fleur, l'observant avec fascination. La simplicité de ses pétales jaunes et rouges et le visage souriant en son centre semblaient presque innocents, comme si cette créature minuscule était incapable de causer le moindre mal. Pourtant, elle savait mieux que quiconque qu'une apparence douce pouvait cacher des dangers insoupçonnés. Marcus, de son côté, tremblait légèrement, ses yeux rivés sur la petite plante.

"Il faut la détruire, Helia..." insista-t-il, la voix empreinte d'une panique grandissante. "Tu ne comprends pas, c’est de là que tout est parti. Cette... chose, elle a déjà causé tant de morts. Si tu la laisses en vie, elle pourrait recommencer."

Heliamphora lui jeta un regard, ses yeux perçants et calmes. Elle comprenait la peur de Marcus, mais elle voyait autre chose dans cette fleur. Une opportunité. Elle sortit de son sac un cylindre hermétique. La coque en plastique servait à y enfermer des liquides, des objets ou, à de rares occasions, des plantes dangereuses qu'elle ne pouvait pas garder directement sur elle, comme celle-ci.

"Marcus, écoute-moi. Je comprends tes craintes, mais cette plante est peut-être la clé pour comprendre comment arrêter ce cycle. Si elle est le modèle original, alors elle peut aussi être la solution."

Elle se tourna vers la fleur, la main hésitant un instant avant de la cueillir délicatement, ses pétales doux se refermant légèrement sous son toucher avant qu’elle ne soit glisser dans le cylindre avec de la terre.

"Je ne vais pas la laisser détruire une autre vie. Je la prends avec moi. Si je peux l'étudier, peut-être que je trouverai un moyen de neutraliser cette mutation." Dit-elle, mais son cerveau avait de bien plus grand ambition que celle d’annuler une dite mutation.

Marcus secoua la tête, son visage figé par l’horreur.

"C’est une folie, Helia... tu ne comprends pas. Cette plante est vivante. Pas juste comme une fleur, mais elle ‘pense’. Elle se développe, elle évolue. C’est une abomination !"

"Tout comme l’humain d’ailleurs" répondit Heliamphora, un léger sourire en coin. "Et pourtant nous ne faisons rien pour arrêter les humains de commettre des horreurs ? Comment crois-tu que la science ou encore la médecine à eu des percés ?"

Elle fit un pas en arrière, tenant la fleur précieusement contre elle, prête à la mettre en sécurité dans son sac. Marcus la regarda avec des yeux agrandis de terreur, mais il ne dit plus rien. Il savait qu'il n'avait plus aucun contrôle sur la situation.

"Allez, Marcus," dit-elle enfin, se tournant pour commencer à marcher en direction de la sortie. "Il est temps de quitter cet endroit. Retournons voir Hayase et partons d’ici."

Marcus, toujours anxieux, hocha la tête mécaniquement. Ils rebroussèrent chemin à travers la végétation envahissante, la découverte de cette étrange fleur marquant une étape décisive dans la vie d’Heliamphora. Tandis qu'ils se dirigeaient vers leur arrivé pour retrouver Hayase. Une fois en sa présence, Helia s’exprima :

"On abandonne la mission, malheureusement le bureau est complètement enseveli sous le débris… Il faut trouver une autre sortie pour retourner au bateau et quitter l’île…"
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