Rappel du premier message :
-Naonnnnnnnn !…
Mon râle excédé raisonne pour la énième fois dans les long couloirs du palais. Et bien que toute l’aile où nous nous trouvons actuellement ai été expressément vidée de toute présence de garde, larbins et autres espions potentiels, on l’entends malgré tout de loin.
-Roh ca va il était pas mal là !
-Non il était aussi crédible qu’un sourire de banquier. Recommence.
Nous, c’est le jeune prince Otabushu et moi-même. Entre autre. Un p’tit comité d’intimes de confiance trié sur le volet. Autant dire pas grand monde. Presque personne en fait. Alors dans cette chambre royale où l’on s’est cloîtrés à moitié baignés dans le noir, on a des bonnes mines de conspirateurs et c’est pas pour me déplaire.
On m’a demandé de préparer le prince pour les élections et je compte bien en faire mon affaire, même si ça reste à faire et à refaire. Croix de bois croix d’fer, Tournesol m’en sera témoin il ne se laiss’ra pas faire.
Même si faut bien dire que en attendant la relation est houleuse… paradoxale. Tendue. J’ai « un peu » mené à la mort de son père, à la semi ruine de son futur royaume, et probablement à deux trois autres trucs que j’ai du oublié. Mais Hanbanama et moi même ne lui avons pas laissé le choix et le môme n’est pas stupide. Alors il prend c’qu’on lui donne quitte à refaire le tri plus tard.
-Recommence. Que j’insiste donc malgré la mauvaise volonté du jeune triton.
-C’est obligé la coupe de cheveux vous êtes sûr ?
-Sûr de chez sûr. Recommence.
-Moi j’trouve que ça te va bien la banane.
Ça c’est Pénélope dans un coin, qui joue comme à son habitude les spectateurs critiques. Je trouve en l’occurrence son avis toujours très constructif, essentiellement quand il va dans mon sens comme maintenant. Et le fait qu’elle s’évertue à planter des clous dans une vieille batte rafistolée trouvée je ne sais où ne m’intriguera même pas. Ceci-dît je jurerai l’avoir déjà vu ce truc…
-T’as trouvé ça où Péné ?
-Ça ? Dans le MékaKraken. Dans une cabine cosy avec plein de trucs chouettes entreposés dedans.
Bref… je relève pas l’info, on a mieux à faire et le môme est loin d’être prêt. Restons concentrés.
-Recommence j’te dis.
-Mais le blouson noir me gratte et les chaînes frotte sur mes écailles…
-*soupire* C’est surtout ton sourcil que tu n’lèves pas assez comme j’te l’ai appris.
-Comme ça ?
-Plus haut ! Et l’autre beaucoup plus bas.
-Gniiiiii !…
-Raaah mais non pas comme ça, là t’as juste l’air constipé !
Lassé de cette lutte qui dure depuis de trop nombreuses heures, je déplie péniblement mes jambes avant de me lever pour quitter la pièce. Pénélope sait ce que j’attends d’elle et ne laissera pas le Prince sortir d’ici avant d’être prêt, quitte à devoir user du bois plutôt que de le donner. Moi j’ai besoin de m’aérer et d’autres poissons sur le feux.
-Vous allez où ? Que m’dit le jeune triton méfiant.
-Taper la causette à ta sœur.
-Bishu ?
Non on n’va pas voir Bishu. Impossible pour moi d’aller voir la p’tite princesse cadette. J’crois pas l’avoir croisé plus de quelques fois depuis ma tentative de putsch avorté, et les quelques fois où on s’est croisé j’me suis démerdé pour m’esquiver en vitesse. Beaucoup trop de sentiments mitigés envers elle. Elle et ses yeux qui m’ont transpercé si facilement là où tant de harpons acérés auraient ricoché. Ses yeux qui m’ont percé l’âme et m’ont autant brisé qu’ils ne m’ont sauvé en même temps. J’saurais pas quoi lui dire si on s’revoyait. J’saurais pas comment être…
-Non, « l’autre ».
Je laisse sur ces quelques mots Pénélope et le prince, mon esprit se reconcentrant pour raviver c’qu’il y a de plus rusé et vicelards en moi. Il est temps d’aller voir l’autre peste de princesse revancharde pour jouer les intrigants sur les deux tableaux. Gagner la confiance de Shichibayaku malgré nos passifs respectifs. Gratter des infos. En donner. Semer le trouble dans une situation déjà vaseuse.
Derrière nous j’entends au travers de l’épaisse porte de la chambre du prince celui-ci reprendre son entraînement sous la direction de Pénélope. Répétant pour la énième fois face à son miroir, tel un comédien cherchant à faire de son rôle une seconde peau, sa seconde nature :
[...]-C’est à moi qu’tu parles ? C’est à MOI qu’tu parles ?! Hé les mecs c’est à moi qu’il parle c’t’enculé putain ! [...]
-Naonnnnnnnn !…
Mon râle excédé raisonne pour la énième fois dans les long couloirs du palais. Et bien que toute l’aile où nous nous trouvons actuellement ai été expressément vidée de toute présence de garde, larbins et autres espions potentiels, on l’entends malgré tout de loin.
-Roh ca va il était pas mal là !
-Non il était aussi crédible qu’un sourire de banquier. Recommence.
Nous, c’est le jeune prince Otabushu et moi-même. Entre autre. Un p’tit comité d’intimes de confiance trié sur le volet. Autant dire pas grand monde. Presque personne en fait. Alors dans cette chambre royale où l’on s’est cloîtrés à moitié baignés dans le noir, on a des bonnes mines de conspirateurs et c’est pas pour me déplaire.
On m’a demandé de préparer le prince pour les élections et je compte bien en faire mon affaire, même si ça reste à faire et à refaire. Croix de bois croix d’fer, Tournesol m’en sera témoin il ne se laiss’ra pas faire.
Même si faut bien dire que en attendant la relation est houleuse… paradoxale. Tendue. J’ai « un peu » mené à la mort de son père, à la semi ruine de son futur royaume, et probablement à deux trois autres trucs que j’ai du oublié. Mais Hanbanama et moi même ne lui avons pas laissé le choix et le môme n’est pas stupide. Alors il prend c’qu’on lui donne quitte à refaire le tri plus tard.
-Recommence. Que j’insiste donc malgré la mauvaise volonté du jeune triton.
-C’est obligé la coupe de cheveux vous êtes sûr ?
-Sûr de chez sûr. Recommence.
-Moi j’trouve que ça te va bien la banane.
Ça c’est Pénélope dans un coin, qui joue comme à son habitude les spectateurs critiques. Je trouve en l’occurrence son avis toujours très constructif, essentiellement quand il va dans mon sens comme maintenant. Et le fait qu’elle s’évertue à planter des clous dans une vieille batte rafistolée trouvée je ne sais où ne m’intriguera même pas. Ceci-dît je jurerai l’avoir déjà vu ce truc…
-T’as trouvé ça où Péné ?
-Ça ? Dans le MékaKraken. Dans une cabine cosy avec plein de trucs chouettes entreposés dedans.
Bref… je relève pas l’info, on a mieux à faire et le môme est loin d’être prêt. Restons concentrés.
-Recommence j’te dis.
-Mais le blouson noir me gratte et les chaînes frotte sur mes écailles…
-*soupire* C’est surtout ton sourcil que tu n’lèves pas assez comme j’te l’ai appris.
-Comme ça ?
-Plus haut ! Et l’autre beaucoup plus bas.
-Gniiiiii !…
-Raaah mais non pas comme ça, là t’as juste l’air constipé !
Lassé de cette lutte qui dure depuis de trop nombreuses heures, je déplie péniblement mes jambes avant de me lever pour quitter la pièce. Pénélope sait ce que j’attends d’elle et ne laissera pas le Prince sortir d’ici avant d’être prêt, quitte à devoir user du bois plutôt que de le donner. Moi j’ai besoin de m’aérer et d’autres poissons sur le feux.
-Vous allez où ? Que m’dit le jeune triton méfiant.
-Taper la causette à ta sœur.
-Bishu ?
On va voir Bishu ?
Non.
Non.
Non on n’va pas voir Bishu. Impossible pour moi d’aller voir la p’tite princesse cadette. J’crois pas l’avoir croisé plus de quelques fois depuis ma tentative de putsch avorté, et les quelques fois où on s’est croisé j’me suis démerdé pour m’esquiver en vitesse. Beaucoup trop de sentiments mitigés envers elle. Elle et ses yeux qui m’ont transpercé si facilement là où tant de harpons acérés auraient ricoché. Ses yeux qui m’ont percé l’âme et m’ont autant brisé qu’ils ne m’ont sauvé en même temps. J’saurais pas quoi lui dire si on s’revoyait. J’saurais pas comment être…
Dommage...
Ouais… une autre fois.
Ouais… une autre fois.
-Non, « l’autre ».
Je laisse sur ces quelques mots Pénélope et le prince, mon esprit se reconcentrant pour raviver c’qu’il y a de plus rusé et vicelards en moi. Il est temps d’aller voir l’autre peste de princesse revancharde pour jouer les intrigants sur les deux tableaux. Gagner la confiance de Shichibayaku malgré nos passifs respectifs. Gratter des infos. En donner. Semer le trouble dans une situation déjà vaseuse.
Pour ensuite la trahir et aider tes amis.
…
Pour ensuite la trahir et aider tes amis n’est ce pas ?
...
…
Pour ensuite la trahir et aider tes amis n’est ce pas ?
...
Derrière nous j’entends au travers de l’épaisse porte de la chambre du prince celui-ci reprendre son entraînement sous la direction de Pénélope. Répétant pour la énième fois face à son miroir, tel un comédien cherchant à faire de son rôle une seconde peau, sa seconde nature :
[...]-C’est à moi qu’tu parles ? C’est à MOI qu’tu parles ?! Hé les mecs c’est à moi qu’il parle c’t’enculé putain ! [...]
Dernière édition par Toji Arashibourei le Ven 4 Oct 2024 - 16:13, édité 1 fois