Un soleil illuminant les toits des immeubles de cette ville en mouvement. La belle Logue Town se montre sous son plus beau jour. Une femme installé sur le grand balcon du palais gouvernemental la contemple. Une tasse de thé à la main, elle observe avec une douce monotonie les circulations agitées. Se laissant aller à la contemplation, la dame aux yeux azurs émane en elle un calme olympien. Un homme apparaît soudain derrière elle.
“Madame la Gouverneure.
-Ne vous fatiguez pas mon cher. Mon invitée est arrivée, je le sais.
-C’est exact.
-Vous pouvez la faire entrer, je vous remercie.
-Vous me remerciez?”
La femme incline doucement avec un sourire chaleureux destiné à son secrétaire. Celui-ci n’ayant aucunement l'habitude de ce genre d’attitude de la part de sa supérieure affiche un mélange d’inquiétude et de perplexité. Ne préférant pas creuser quelque chose qui lui retombera dessus - comme il en a déjà fait l’expérience - il se retire avec politesse. Vêtu d’une robe légère et blanche, la blonde sirote son thé en observant le paysage. Peu de temps plus tard, une jeune fille en uniforme se pointe au garde à vous.
“Agent Arachnea, au rapport ! C’est un honneur de vous rencontrer, Gouverneure Capulina Dubal.”
D’un regard du coin de l'œil, la Gouverneure présente une chaise à ses côtés.
“Cessez donc les formalités. Asseyez-vous.”
La jeune fille ne se fait pas prier, toujours en fixant cette dame avec une grande admiration. L’agente du Cipher Pol reste dans un certain inconfort de peur de froisser son idole. Cependant, la Gouverneure se perd à nouveau dans ses contemplations, l'esprit vide mais libre. Un raclement de gorge de la jeune fille suffit à la ramener à la réalité du moment.
“Oh, pardonnez-moi. J’oublie mes bonnes manières. Voulez-vous une tasse de thé, ma chère.
-Je veux bien, merci.”
Capulina sert elle-même une tasse pour l'agente qui lui fait face. De son véritable nom, Justina Mankhad, cette jeune fille est connue pour sa volonté d'imiter l'agent Tarentule, du moins ce qu'elle a été. La comparaison n'est pas difficile. Les yeux bleus, la blondeur et une sourire carnassier sur le visage, tout ce que dégageait Capulina à l'époque. Néanmoins, celle-ci sent bien que les tendances psychopathiques sont plus instances chez cette petite. Elle, qui d'ailleurs s'impatiente.
“Vous avez accepté ma candidature?
-Tenez-vous tant que cela a être sous le service d’une femme qui n’est plus que l’ombre d’elle-même?
-Même en quittant le Cipher Pol, vous restez authentique !”
La Gouverneure laisse échapper un sourire attendrissant. Elle ne pensait pas voir un jour quelqu'un la défendre contre elle-même.
“Hihi. Ce n’est pas le problème, ma chérie.”
Ses pupilles se dirigent vers le ciel.
“Nous vivons tous pour trouver notre but dans ce vaste univers. Certains suivent ce que les autres pointent du doigt.”
Dans l'expression d'un talent d'acteur comique, Capulina exprime un théâtralité en exposant des rêves qu'elle estime n'être que banalités tellement elle l'a souvent entendu.
“Je serais le plus grand sabreur du monde. Je serais le roi des pirates. Je serais un cuisinier de génie. Je sauverais toutes les veuves et les orphelins. Je serais le plus grand forgeron de la planète. Je serais tellement fort que toutes les belles femmes seront à mes pieds. Et cetera, et cetera…”
Elle soupire un instant. Son regard plonge dans la populace grouillante en-dessous.
“D’autres se laissent dériver suivant leurs émotions durant le parcours, condamné à s’exiler d’un point à un autre au gré du vent.”
Capulina s'affale en fixant le thé tiède dans sa tasse.
“Tout ceci est d’une futilité. Parce qu’il ne reste qu’une seule chose à la fin…”
Toujours en admirant le vide du balcon, elle marque un inspir.
“Le néant.”
Sa tête s'incline vers Justina. Malgré ses mots troublants, elle affiche un sourire calme à son interlocutrice.
“Nous retournons tous poussières comme si nous n'avions jamais existé.
-Pas si nous marquons la légende !
-Vous êtes mignonnes. Ce n'est qu'un divertissement. Une guerre d'égos. Les légendes s’oublient. Qui s’attarde à les lire de nos jours? Chaque être ne s'intéresse qu'à sa propre histoire. Ici bas, vous ne manquerez jamais assez ce monde voué à disparaître. Toute notre marge de manœuvre réside dans notre capacité à passer de bons moments avec les personnes que l'on apprécie. A quoi bon prendre les choses au sérieux?”
L'agent Arachnea ne démord pas malgré le pessimiste latent de celle qu'elle estimait comme véritable modèle.
“Mais, pourtant, vous avez toujours ri au nez de tout.
-Le rire, la moquerie et la provocation ne sont que l’autre versant d’un grand intérêt pour un sujet. Tout comme la haine n’est qu’un amour perverti, une admiration inavouée. Le véritable désaveu est l'indifférence.”
Justina ne semble pas touché par ce discours malgré qu'elle ne peut réellement la contredire.
“Dans tous les cas, je prends plaisir à mes activités.
-Tant mieux. Profitez-en tant que cela dure. Un conseil, évitez de trop vous disputer avec les Coordinateurs si vous voulez une carrière plus brillante que la mienne.
-Je prend note, même si je pense que cela est déjà trop tard. Hihi !”
La Gouverneure sourit en silence. Il est touchant de contempler une fille qui pense comme elle. À une époque, elle aurait été une formidable rivale. Bien plus qu'Alcéa qui ne l'a jamais considérée digne. Même dans la rivalité, il y a des bons et des mauvais. Les adversaires qui vous émulent à vous surpasser et ceux qui vous ignorent avec suffisance, ne se servant de vous que comme faire valoir. Elle a plus de cœur que beaucoup pensent, malgré ses crasses, elle a toujours conservé du respect pour cette femme. Un respect qu'Alcéa ne mérite probablement pas, mais, après tout, elle était sa première amie. Aujourd'hui, c'est une Sainte d'adoption, au sommet du monde, elle a sûrement eu tout ce qu'elle rêvait sans aucune embûche. Une route du succès ennuyeuse pour un résultat sans goût, peut-être est-ce réellement tout ce que le reflet de son âme puisse offrir. Quoiqu'il en soit, même Capulina a été surprise que cette nouvelle la marque d'une royale indifférence, comme un simple fait divers. L'Ex-Agent Tarentule a changé, plus calme que bruyante, elle écoute le son ambiant de la ville quelques secondes. Justina tente de relancer la discussion.
“Vous n’avez pas plus de questions?
-Il a été un temps où j’appréciais parler, débattre et taquiner. Mais aujourd’hui, tout ceci a perdu de sa saveur. J’ai déjà donné bien assez de ma personne. Un peu plus ne me mènerait qu’à ma perte par des conflits aussi ridicules les uns après les autres. Je ne tiens pas à entourer mon existence d’une atmosphère de tension constante. Donc je parle peu et reste solitaire.”
Son regard se pose sur son thé froid. Elle tend ainsi le bras, puis laisse tomber le liquide dans le vide avec une délicatesse étonnante.
“Parfois, il faut apprendre à laisser le courant du fleuve vous emporter.”
La petite blonde, qui aime être surnommée l'héritière de Tarentule, se demande si son idole n'a pas passé ses plus fiers années. La Capulina qui lui parle aujourd'hui est plus une déception que celle qu'elle a pu voir dans son enfance.
“L’agent Tarentule a été emporté par le courant?
-Considérez-la déjà morte.”
Justina se dresse en défiance devant ce fatalisme. Elle se dit l'émanation d'une grandeur et la défendra dans toute son existence car la petite sait qu'elle prendra beaucoup de plaisir à le faire.
“Non. Elle vivra toujours dans ma mémoire ! Je serais la preuve que son héritage surplombera le monde. Je la surpasserai, dépasserait les montagnes qu’elle n’a jamais franchi !
-Oh ! quelle ambition. Et ensuite ?
-Je les écraserai tous. Gnihihihi !”
La Gouverneure souffle du nez avec un certain amusement. Elle croirait s’entendre parfois, même si ce n'est qu'une imitation d'une jeune psychopathe qui ne porte pas le même plaisir, sur les mêmes choses. Dans le fond, l'agent Tarentule n'a jamais pris de plaisir à tuer. Elle utilise l'absence de pitié des autres pour en faire son tremplin. Son plaisir était le désarroi, l'impuissance et la haine qu’autrui ressent à son égard. Mais, enfin de compte qui se souciera de ce détail, de toute manière, aujourd'hui, son apaisement se trouve dans le vide. Accomplir ce pourquoi elle est à ce poste, sans plus, ni moins, puis, faire ce qui fait écho à son être. Elle se laisse le temps de s'apprivoiser. Capulina se ressert une tasse de thé chaude et fait ensuite glisser une enveloppe à l'agente du Cipher Pol contenant sa première mission à Logue Town.
“Je suis prise?!
-Il n’a jamais été question de ne pas vous offrir le poste. Vous pouvez d’ores et déjà suivre mon secrétaire. Il vous guidera à votre bureau au sous-sol du palais gouvernemental. Bon courage, Agent Arachnéa. La route est pleine d’égos blessés, de faux-semblants, d'égoïstes, de frustrés en tout genre et de susceptibles ridicules.”
L'agent Arachnea se dresse fièrement avec un grand sourire.
“Je connais bien les médiocres qui nous entourent, Madame.”
La Gouverneure ferme les yeux avec un mince sourire sur le visage. Cette réponse, elle a vu venir de très loin. Elle penche légèrement la tête vers sa nouvelle agente.
“Malheureusement, absolument personne, ici-bas, n’est épargné. Ma chère, vous pouvez disposez.”
“Madame la Gouverneure.
-Ne vous fatiguez pas mon cher. Mon invitée est arrivée, je le sais.
-C’est exact.
-Vous pouvez la faire entrer, je vous remercie.
-Vous me remerciez?”
La femme incline doucement avec un sourire chaleureux destiné à son secrétaire. Celui-ci n’ayant aucunement l'habitude de ce genre d’attitude de la part de sa supérieure affiche un mélange d’inquiétude et de perplexité. Ne préférant pas creuser quelque chose qui lui retombera dessus - comme il en a déjà fait l’expérience - il se retire avec politesse. Vêtu d’une robe légère et blanche, la blonde sirote son thé en observant le paysage. Peu de temps plus tard, une jeune fille en uniforme se pointe au garde à vous.
“Agent Arachnea, au rapport ! C’est un honneur de vous rencontrer, Gouverneure Capulina Dubal.”
D’un regard du coin de l'œil, la Gouverneure présente une chaise à ses côtés.
“Cessez donc les formalités. Asseyez-vous.”
La jeune fille ne se fait pas prier, toujours en fixant cette dame avec une grande admiration. L’agente du Cipher Pol reste dans un certain inconfort de peur de froisser son idole. Cependant, la Gouverneure se perd à nouveau dans ses contemplations, l'esprit vide mais libre. Un raclement de gorge de la jeune fille suffit à la ramener à la réalité du moment.
“Oh, pardonnez-moi. J’oublie mes bonnes manières. Voulez-vous une tasse de thé, ma chère.
-Je veux bien, merci.”
Capulina sert elle-même une tasse pour l'agente qui lui fait face. De son véritable nom, Justina Mankhad, cette jeune fille est connue pour sa volonté d'imiter l'agent Tarentule, du moins ce qu'elle a été. La comparaison n'est pas difficile. Les yeux bleus, la blondeur et une sourire carnassier sur le visage, tout ce que dégageait Capulina à l'époque. Néanmoins, celle-ci sent bien que les tendances psychopathiques sont plus instances chez cette petite. Elle, qui d'ailleurs s'impatiente.
“Vous avez accepté ma candidature?
-Tenez-vous tant que cela a être sous le service d’une femme qui n’est plus que l’ombre d’elle-même?
-Même en quittant le Cipher Pol, vous restez authentique !”
La Gouverneure laisse échapper un sourire attendrissant. Elle ne pensait pas voir un jour quelqu'un la défendre contre elle-même.
“Hihi. Ce n’est pas le problème, ma chérie.”
Ses pupilles se dirigent vers le ciel.
“Nous vivons tous pour trouver notre but dans ce vaste univers. Certains suivent ce que les autres pointent du doigt.”
Dans l'expression d'un talent d'acteur comique, Capulina exprime un théâtralité en exposant des rêves qu'elle estime n'être que banalités tellement elle l'a souvent entendu.
“Je serais le plus grand sabreur du monde. Je serais le roi des pirates. Je serais un cuisinier de génie. Je sauverais toutes les veuves et les orphelins. Je serais le plus grand forgeron de la planète. Je serais tellement fort que toutes les belles femmes seront à mes pieds. Et cetera, et cetera…”
Elle soupire un instant. Son regard plonge dans la populace grouillante en-dessous.
“D’autres se laissent dériver suivant leurs émotions durant le parcours, condamné à s’exiler d’un point à un autre au gré du vent.”
Capulina s'affale en fixant le thé tiède dans sa tasse.
“Tout ceci est d’une futilité. Parce qu’il ne reste qu’une seule chose à la fin…”
Toujours en admirant le vide du balcon, elle marque un inspir.
“Le néant.”
Sa tête s'incline vers Justina. Malgré ses mots troublants, elle affiche un sourire calme à son interlocutrice.
“Nous retournons tous poussières comme si nous n'avions jamais existé.
-Pas si nous marquons la légende !
-Vous êtes mignonnes. Ce n'est qu'un divertissement. Une guerre d'égos. Les légendes s’oublient. Qui s’attarde à les lire de nos jours? Chaque être ne s'intéresse qu'à sa propre histoire. Ici bas, vous ne manquerez jamais assez ce monde voué à disparaître. Toute notre marge de manœuvre réside dans notre capacité à passer de bons moments avec les personnes que l'on apprécie. A quoi bon prendre les choses au sérieux?”
L'agent Arachnea ne démord pas malgré le pessimiste latent de celle qu'elle estimait comme véritable modèle.
“Mais, pourtant, vous avez toujours ri au nez de tout.
-Le rire, la moquerie et la provocation ne sont que l’autre versant d’un grand intérêt pour un sujet. Tout comme la haine n’est qu’un amour perverti, une admiration inavouée. Le véritable désaveu est l'indifférence.”
Justina ne semble pas touché par ce discours malgré qu'elle ne peut réellement la contredire.
“Dans tous les cas, je prends plaisir à mes activités.
-Tant mieux. Profitez-en tant que cela dure. Un conseil, évitez de trop vous disputer avec les Coordinateurs si vous voulez une carrière plus brillante que la mienne.
-Je prend note, même si je pense que cela est déjà trop tard. Hihi !”
La Gouverneure sourit en silence. Il est touchant de contempler une fille qui pense comme elle. À une époque, elle aurait été une formidable rivale. Bien plus qu'Alcéa qui ne l'a jamais considérée digne. Même dans la rivalité, il y a des bons et des mauvais. Les adversaires qui vous émulent à vous surpasser et ceux qui vous ignorent avec suffisance, ne se servant de vous que comme faire valoir. Elle a plus de cœur que beaucoup pensent, malgré ses crasses, elle a toujours conservé du respect pour cette femme. Un respect qu'Alcéa ne mérite probablement pas, mais, après tout, elle était sa première amie. Aujourd'hui, c'est une Sainte d'adoption, au sommet du monde, elle a sûrement eu tout ce qu'elle rêvait sans aucune embûche. Une route du succès ennuyeuse pour un résultat sans goût, peut-être est-ce réellement tout ce que le reflet de son âme puisse offrir. Quoiqu'il en soit, même Capulina a été surprise que cette nouvelle la marque d'une royale indifférence, comme un simple fait divers. L'Ex-Agent Tarentule a changé, plus calme que bruyante, elle écoute le son ambiant de la ville quelques secondes. Justina tente de relancer la discussion.
“Vous n’avez pas plus de questions?
-Il a été un temps où j’appréciais parler, débattre et taquiner. Mais aujourd’hui, tout ceci a perdu de sa saveur. J’ai déjà donné bien assez de ma personne. Un peu plus ne me mènerait qu’à ma perte par des conflits aussi ridicules les uns après les autres. Je ne tiens pas à entourer mon existence d’une atmosphère de tension constante. Donc je parle peu et reste solitaire.”
Son regard se pose sur son thé froid. Elle tend ainsi le bras, puis laisse tomber le liquide dans le vide avec une délicatesse étonnante.
“Parfois, il faut apprendre à laisser le courant du fleuve vous emporter.”
La petite blonde, qui aime être surnommée l'héritière de Tarentule, se demande si son idole n'a pas passé ses plus fiers années. La Capulina qui lui parle aujourd'hui est plus une déception que celle qu'elle a pu voir dans son enfance.
“L’agent Tarentule a été emporté par le courant?
-Considérez-la déjà morte.”
Justina se dresse en défiance devant ce fatalisme. Elle se dit l'émanation d'une grandeur et la défendra dans toute son existence car la petite sait qu'elle prendra beaucoup de plaisir à le faire.
“Non. Elle vivra toujours dans ma mémoire ! Je serais la preuve que son héritage surplombera le monde. Je la surpasserai, dépasserait les montagnes qu’elle n’a jamais franchi !
-Oh ! quelle ambition. Et ensuite ?
-Je les écraserai tous. Gnihihihi !”
La Gouverneure souffle du nez avec un certain amusement. Elle croirait s’entendre parfois, même si ce n'est qu'une imitation d'une jeune psychopathe qui ne porte pas le même plaisir, sur les mêmes choses. Dans le fond, l'agent Tarentule n'a jamais pris de plaisir à tuer. Elle utilise l'absence de pitié des autres pour en faire son tremplin. Son plaisir était le désarroi, l'impuissance et la haine qu’autrui ressent à son égard. Mais, enfin de compte qui se souciera de ce détail, de toute manière, aujourd'hui, son apaisement se trouve dans le vide. Accomplir ce pourquoi elle est à ce poste, sans plus, ni moins, puis, faire ce qui fait écho à son être. Elle se laisse le temps de s'apprivoiser. Capulina se ressert une tasse de thé chaude et fait ensuite glisser une enveloppe à l'agente du Cipher Pol contenant sa première mission à Logue Town.
“Je suis prise?!
-Il n’a jamais été question de ne pas vous offrir le poste. Vous pouvez d’ores et déjà suivre mon secrétaire. Il vous guidera à votre bureau au sous-sol du palais gouvernemental. Bon courage, Agent Arachnéa. La route est pleine d’égos blessés, de faux-semblants, d'égoïstes, de frustrés en tout genre et de susceptibles ridicules.”
L'agent Arachnea se dresse fièrement avec un grand sourire.
“Je connais bien les médiocres qui nous entourent, Madame.”
La Gouverneure ferme les yeux avec un mince sourire sur le visage. Cette réponse, elle a vu venir de très loin. Elle penche légèrement la tête vers sa nouvelle agente.
“Malheureusement, absolument personne, ici-bas, n’est épargné. Ma chère, vous pouvez disposez.”