Las Camp Parano

Dans les tréfonds de Las Camp, Chao Cao est un nom rarement évoqué au-delà d'un murmure. Un des hommes les plus riches de Last End, il s'est fait un joli pécule en tant que revendeur de marchandise illégale. Il a vu de tout, des trésors, du mobilier volé. Certains disent même qu'il a vendu un ou deux fruits du démon durant sa carrière. Et avec l'argent qu'il a récolté au fil des années, il a formé son propre gang pour simplifier son commerce et étendre son business au recel et l'occasionel demande de rançon.

Fort de son âge, Cao a eu plusieurs fois des affaires qui ont mal tourné. Et jusqu'à aujourd'hui, il n'a jamais été particulièrement inquiété. Du moins, c'est ce qu'il dit. Il ne cherche pas à démontrer qu'il est le meilleur épéiste du monde, mais il ne faut pas sous-estimer un duelliste dans sa soixantaine. En particulier un qui soit si paranoïaque qu'il en vient à refuser de laisser quelqu'un hors de sa confiance personnelle progresser dans les rangs du Luxury Gang. Enfin, est-ce de la paranoïa, ou juste son âme pourrie par le pouvoir de l'avarice qui refuse d'accepter la progression du temps?

Comme son titre l'indique, Chao Cao est extrêmement avare et avide de monnaie sous toutes ses formes. Dans l'optique de maintenir sa position en tant que l'un des plus riches de Last End, il a mené son gang d'une poigne de platine, s'entourant uniquement des personnes en qui il affirme avoir confiance. Il n'a jamais aimé comment Cheng a fouiné dans les comptes du gang, au lieu de faire comem tout le monde et lui faire confiance quant à la gestion des fonds privés. Gestion, cela étant dit, à la limite du désastreux, à la vue d'à quel point il faisait un trait d'honneur d'acheter tout ce qui pouvait l'aider à montrer richesse et puissance.

Le petit-fils de Chao Cao, Chao Rui, est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il a toujours bénéficié d'être directement lié au "boss" du gang, vivant dans l'opulence alors que le gang autour de lui galérait à vivre tous les jours. Et jamais il ne s'est attarder à comprendre cette différence. Pour lui, il s'est battu bec et ongles pour sa place aux côtés de son grand-père, sans jamais s'arrêter et se poser la question de s'il avait vraiment de la compétition. Même son père, Chao Pi, qui perdait en faveur pour Cao de par une blessure reçue jeune, n'était plus vraiment en contention pour la position de lieutenant du gang.

Quand Rui arriva à sa position, le gang voyait un poltron bien incapable de jouer les brutes comme on devait attendre d'un gangster du Last End. Mais personne ne niera qu'il a pris la position sérieusement et est devenu tout de même très fort. Favorisant ses poings à une arme, son crochet du droit est devenu célèbre comme une arme capable de sonner toute brute de seconde zone qui oserait tester sa patience. Depuis, à part s'entrainer, il a également gagné l'amour de l'or et l'argent de son grand-père, bien qu'il ne le montre moins.

Bien que de plus en plus avare comme son papy, l'intérêt principal de Chao Rui reste encore de maintenir une position prestigieuse et d'améliorer sa station. Brute dans l'âme, mais pas nécessairement incapable de subtilité, il n'est pas au-delà de l'idée d'intimider ou de s'adapter à une situation. Il croit néanmoins, souvent à un niveau absurde, que tout le monde peut devenir une force de la nature, un peu comme il se voit lui-même.