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[Île croissant de lune] le Bon la Brute et le Truand

Voyage sur voyage, destination sur destination, Shoma avait fini par arriver sur l'île du croissant de la lune. Une île très célèbre dans les blues pour être le l'île idéal pour les artistes. En effet cette île ne comptait que deux villes, la première était une ville entièrement musicale. De nombreuses institues d'apprentissage de la musique y étaient construites et formaient d'innombrables chanteur et autre artiste.

La seconde ville était la capitale. Pizaro de son nom était une ville assez grande pour accueillir plus de mil habitants. La particularité de cette ville était qu'il y avait plus de musée d'art que de boulangerie. C'était incroyable, vous ne pouvez pas faire plus d'un mètre sans voir une nouvelle exposition artistique. Avec l'influence de nombreux courants artistique, il y en avait pour tous les goûts.

Du style baroque, du style contemporain, de l'abstrait. Une véritable ville artistique sous toutes ses formes. Shoma était sur l'île depuis déjà plusieurs jours. Il avait besoin de repos et avait trouvé dans cette ville la tranquillité dont il avait besoin. Pour passer le temps, il aimait se promener dans la ville et regarder les différentes expositions. Il en visitait plus de trois pas jour. Heureusement qu'elle était gratuite sinon, il n'aurait déjà plus d'argent.

De temps à autre quand il tombait sur un tableau qu'il aimait particulièrement, il n'hésitait pas à la voler le soir quand les boutiques d'arts sont fermés. La chambre de son auberge contient à l'heure actuel déjà deux tableaux. Les oeuvres étaient fixés respectivement à trois mils Berrys et huit mil Berrys.

Alors qui continuait son exploration de la capital, le jeune capitaine tomba sur une sculpture assez étrange, mais qui attirait toute son attention.

L’œuvre représentait une jeune femme debout vêtu uniquement de ce qui ressemblerait à une toge qui couvre la partie inférieure de son corps, laissant toute la partie supérieure dénudé. Ce que Shoma appréciait le plus était ses bras. Ils étaient parfaitement bien réalisé, à croire que l'artiste qui l'avait conçu était un visionnaire, un homme au-dessus des autres.

Voyant que le jeune homme était accaparé par la statue, un homme d'un certain âge arriva près de lui et lui demanda ce qu'il ressentait en la voyant ainsi dresser au beau milieu de la place centrale. Shoma lui répondit honnêtement qu'il n'avait jamais vu pareille beauté et que de tous les œuvres qu'il avait vus pour le moment, celle-ci était de très loin supérieur.

L'homme se mit à rire et lui expliqua qu'il n'y avait pas que cette œuvre qui sortait du lot. Après une courte histoire du passé de la ville, il lui dit qu'il existait deux autres trésors nationaux exposé aux yeux de tous dans la ville. La première était celle-ci, la Vénus de Tillo. La seconde était un tableau qu'il pouvait trouver dans le musée royal accessible à tous, la Mona Pinta et enfin la troisième, se nommait Pizaro.

Shoma lui demanda si ce nom n'était pas le même que celui de la ville. L'homme lui tapota l'épaule et le lui confirma. La ville en elle-même était l’œuvre du plus grand architecte de l'île. L'homme avait conçu la ville comme une grande plaque tournante artistique et si jamais il avait l'occasion de voir la ville depuis le ciel, alors il serait surpris de voir ce à quoi elle ressemble.

Shoma était intéressé par la voir la ville vue du ciel, mais il n'avait pas le temps. Son passage sur cette île allait bientôt toucher à sa fin. Il comptait prendre le large à l'aube. Ce qui ne lui laissait très peu de temps devant lui. Mais avant de partir, il comptait prendre cette statue et l'amener avec lui. Trésor national où pas, elle serait bientôt à lui.

Attrapant l'homme par le col aux yeux de tous, Shoma le secouant dans tous les sens et lui demanda qui il devait tuer où payer pour que cette statue devienne sienne. L'homme terrorisé, suppliait le jeune pirate de le laisser partir, mais en vain. Shoma voulait une réponse coute que coute.


Dernière édition par Mantle Shoma le Dim 15 Jan 2012 - 23:20, édité 1 fois
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    Ô douce journée aux allures banales, pourquoi étais-tu si trompeuse ? Au départ, Ceres n’était pas censée s’éterniser sur South Blue, mais dès qu’elle eut connaissance de l’existence d’une île dénommée « Croissant de Lune » au nom très évocateur, elle ne put s’empêcher d’y faire une halte. On lui avait parlé de cet endroit comme un lieu où tous les amateurs d’art en tout genre venaient se réunir. C’était ZE île à ne pas louper. Composée de seulement deux villes dont l’une était connue pour ses expositions musicales, celle qui avait eu le mérite d’attirer l’attention de la jeune femme en revanche était la capitale. Nommée Pizaro, cette ville au comportement atypique qui ne traitait que d’art sous forme visuelle, contenait un nombre incomparable de musées et les expositions qui s’y produisaient n’avaient d’égal nulle part ailleurs. La marine, en grande adulatrice d’art ne pouvait se permettre d’ignorer cette caverne d’Ali Baba en étant sur South Blue.
    En effet, Ceres avait baigné son enfance dans les livres des différentes bibliothèques de Logue Town tout comme dans les musées. Elle pouvait facilement y rester une journée entière. Ça la fascinait, ça l’inspirait, ça la faisait rêver, bref : c’était son péché mignon. Appréciant particulièrement tout ce qui était agréable à l’œil, il était logique que la belle aime ce moyen d’expression, tout comme elle adorait les culs bien formés… Je m’égare.

    En gros son succès résidait là. Touristique, l’île par sa position géographique et sa forme inhabituelle et originale constituait un des joyaux des blues.
    Bref, pour en revenir à Ceres, elle séjournait depuis déjà quelques temps en ces lieux où elle trouvait parfaitement son bonheur parmi toutes les toiles qu’elle avait vu jusqu’à présent. Jonglant de musée en musée sans oublier de passer par les innombrables bars et autres, quitte à choisir la belle aurait préféré ne plus jamais quitter l’île. Sauf qu’elle en était bien forcée, elle ne pouvait pas rester trop longtemps sur les blues, et ici elle perdait trop de temps inutilement selon ses supérieurs. Profitant donc de l’un de ses derniers instants ici, la jeune femme prit la décision de retourner encore une fois admirer les toiles d’un musée. Sortant en trombe de la chambre qu’elle louait dans une auberge, Ceres marchait d’un pas pressé vers son lieu de culte. Elle savait qu’il lui restait du temps, mais malgré ça elle considérait que chaque seconde était importante. Dans les rues on pouvait facilement apercevoir notre héroïne qui se précipitait telle une hystérique vers sa destination, n’hésitant pas à bousculer les passants qui grognaient, Ceres les ignorait totalement avec une parfaite indifférence. Qu’est-ce qu’ils étaient après tout par rapport à ZE beauté ? Rien. Par définition, tout ce qui n’était pas Ceres ou de l’art ne valait pas grand-chose en fait.
    Bref, la marine venait enfin d’arriver à la galerie d’art et elle pouvait désormais se permettre de souffler un peu. Regardant tous les tableaux d’un œil excité, on pouvait apercevoir dans ses yeux la lueur que possédaient tous les enfants devant leurs cadeaux de Noël. Cet endroit représentait vraiment tout ce qu’elle chérissait.

    Tout en observant les différentes œuvres des différents artistes, Ceres pouvait remarquer de sa position une statue des plus … Magnifiques ? Imposante ? Luxueuse ? Magistrale ? La sculpture représentait juste la perfection. La perfection après Ceres. Légèrement dénudée, la statue était incroyablement bien sculptée, rien n’avait été laissé au hasard. Tous les détails étaient captivants, et l’expression qui figurait sur le visage de la femme de pierre était juste envoutante. L’amatrice qu’était notre marine désirait sur l’instant présent seulement s’approcher afin de pouvoir contempler le génie de cette œuvre de plus près. Ce n’est qu’après avoir fait quelques pas en direction de la sculpture que la jeune femme remarqua que deux hommes se tenaient à côté. L’un était assez âgé, dans les environs de soixante ans voir plus. Il possédait une chevelure grisâtre et des traits vieillis. Seul son regard détonnait sur le reste. Il avait des yeux pétillants, semblables à ceux d’un gamin qui venait de recevoir le meilleur cadeau d’anniversaire de tous les temps. Le second individu lui, était plus mystérieux. Une atmosphère sombre presque pesante avait l’air de l’accompagner. Et pour ne rien arranger, l’homme était masqué, ce qui empêchait la jeune femme d’observer ses traits ou même son expression. Ce qui rendait le tout extrêmement frustrant. Mais bon, il ne fallait pas être devin pour savoir ce qu’il allait se passer. L’homme camouflé venait en effet d’agripper par le col le vieillard qui visiblement n’avait rien demandé pour ensuite le secouer tel un prunier. Observant la scène sans se mêler, la marine s’obstinait à penser qu’il devait sans doute avoir des raisons d’agir de la sorte, et du moment que tout cela ne dégénérait pas, elle pouvait sans remord les laisser à leurs occupations. Même si elle se forçait de garder un œil attentif à tout ce qu’il se passait. De toute manière, du moment que ça ne la touchait pas, à quoi bon se fatiguer ?

    « Sauf si il s’en prend aux pièces de cette galerie… » Murmura-t-elle à son intention.


Dernière édition par Ceres O. Fall le Dim 20 Nov 2011 - 20:43, édité 1 fois
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Le périple de Mizu eut le droit à une nouvelle escale, l'île du croissant de lune, une île plutôt calme d'après les rumeurs, surtout connue pour sa grande attractivité au niveau du tourisme culturel. En effet Le grand nombre de bibliothèques et de musée qui parsemaient l'île la rendait exceptionnelle, enfin ce ne sont pas les musées et ou les bibliothèques en elle même qui la rende exceptionnelle mais plutôt leurs contenue, une ribambelle de trésors, sculptures, tableaux et tout ce qui va avec et bien évidemment ils attiraient la convoitise de nombreux voleurs et pirates renommés. Enfin Mizu vint sur cette île pour passer un moment tranquille, pas pour tenter de voler quelque chose, pas pour se la jouer "défenseur de la veuve et de l'orphelin", non non elle voulait simplement visiter les merveilles qui étaient à disposition sur cette île..

Voilà, sur cette île il y avait tout pour être heureux, un très bon équilibre commercial grâce aux revenus du tourisme, une bonne qualité de vie, même les auberges les moins chères étaient de bonne qualité. Les bibliothèques étaient un véritable rêve pour la jeune fille, il y avait tout pour la satisfaire, des livres sur la navigation en pagaille, tout pour en apprendre au maximum sur les différentes îles à travers le monde, celle des Blues comme celle de Grand Line.. Bien que cette île lui plaisait vraiment, elle n'avait pas envie de s'y attarder trop longtemps, au sinon elle n'aurait plus envie de partir et elle se devait de visiter le plus d'île possible sur les Blues. Mais il était difficile de quitter cette île, tellement il y avait de choses à voir, plusieurs jours passèrent, puis une semaine, et elle n'arrivait pas à la quitter, il lui restait tellement de musée à visiter et de livres à lire qu'elle ne pouvait définitivement pas quitter cette île avant d'avoir tout vu ici. Mais il lui faudrait des mois pour tout analyser.. Tant pis, c'est pas une plaie de vivre sur cette île et puis y'a pas de problèmes... Pour l'instant...

Mais comme d'habitude, il fallait que quelque chose tourne mal. Enfin c'était un sentiment qu'avait Mizu, le genre de mauvais pressentiment qui te dit "Pourquoi t'es pas restée à la maison aujourd'hui?", mais encore une fois comme d'habitude elle allait contre son mauvais pressentiment et se dit qu'elle allait visiter un des musées les plus reconnu de l'île. Il y avait vraiment de très beaux trésors ici, mais rien qui inspirait vraiment la jeune fille, mais la, alors qu'elle passait devant une assez belle statue, elle la trouvait "belle" car beaucoup de monde restait en admiration devant cette statue, mais en réalité l'art ne la touchait pas vraiment. L'art c'était plutôt la beauté d'une personne, comme cette fille qui était là, elle était plutôt belle, enfin pas aussi belle que Mizu, mais belle quand même. C'était ça l'art, la beauté d'une personne c'est quand même plus concret qu'une statue de pierre, sans expression, sans rien.. Alors qu'elle était en train de regarder et analyser les différentes personnes ici, il y eut ce type, visiblement pas très content qui se mit à agresser un pauvre gars qui bossait dans le musée. Mizu se répétait sans cesse les même mots dans la tête.

*Ne fais rien de stupide, ne fais rien de stupide, ne fais rien de stupide... Voilà, on ne regarde pas, et on s'en va c'est simple*

Et voilà que la jeune fille se mit à accélérer le pas, en passant rapidement à côté de l'homme qui était en train d'agresser, c'est nul de laisser les pauvres gens sans défense, mais bon, à force de prendre des risques elle s'était attiré beaucoup trop d'ennuis, et puis ce n'était pas son problèmes. Il fallait juste que le type ne s'en prenne pas directement à elle, la elle ne le laisserait probablement pas passer...


    Shoma ne connaissait pas le mot "non". Le refus n'était pas acceptable. En l'agressant de la sorte, Shoma voulait obtenir de l'homme l'accord nécessaire pour repartir avec la statue. C'était perdu d'avance pour lui, mais qui ne tente rien n'a rien. Autour de lui, il y avait de plus en plus de monde. Des touristes, des amateurs d'arts, mais aussi des femmes. Shoma plaçait dans la catégorie des femmes, celle qui sortaient du lot. D'ailleurs il en repéra une, elle se trouvait derrière lui et la voulait avec lui, sur son navire. Il parlait bien évidemment de la statue que tout le monde observaient, après lui.

    Voyant qu'il ne pouvait plus rien tirer du vieil homme, il le leva et le jeta sur la foule. Qu'ils aillent tous se faire foutre en enfer. Volant comme une vieille canette, il tomba sur trois hommes, les jetant par la même occasion à terre.

    Se tournant pour quitter la place et retourner à l'anonymat son regard se posa sur une sublime jeune femme. Son visage semblait tout aussi parfait que la statue. À croire qu'elle était la jeune sœur de celle-ci. Les cheveux blanc comme la neige, la peau aussi fluide que le vent et des yeux couleurs rouge profond. Elle était une œuvre d'art à elle seule. Une vivante. Une qui pouvait lui suivre sur les mers, une qui pouvait endosser le rôle de pirate à merveille. Devant pareille créature, Shoma se devait de se présenter. Gentlemen oblige, il se rapprocha de la jeune femme avec délicatesse avant de se présenter.

    Son objectif premier était de la faire tomber sous son charme et ainsi obtenir une nakama de plus. Une beauté de plus à son harem, non, à son équipage de luxe, ou pas. Car rappelons-le, il avait avec lui une femme à forte poitrine, une milf, mais quelques peu violente. Les connaisseurs reconnaîtrons l'impulsif Old Crow. Son second objectif, humm. Pour le moment il n'en avait pas, mais il finirait bien par en trouver un autre.

    Fidèle à lui-même, il ne retira pas son masque pour faire la cour à la jeune femme. Il était mieux ainsi. Après tout, changer pour des talons aiguilles ce n'était pas Mantle Shoma.

    Autour de lui, les critiques fusaient. Les gens se demandaient comment pouvaient-ont agir ainsi dans le plus grand et splendide musée à ciel ouvert de l'île. Comment un homme pouvait-il sans aucune retenu agresser un autre et en un rien de temps faire comme ci rien ne s'était passé et commencer à s'adresser à une jeune femme qui semblait pure et innocente.

    Devant la jeune femme, Shoma ne voyait pas les autres. Les médisant et leurs critiques. Non, il était dans sa petite bulle d'amour et de charme. Tous les deux dans le noir, éclairé par la seule beauté de l'art. S'en suivit plusieurs mots doux, plusieurs expressions toute faite. Un baratin de charmeur de bas niveaux. Il n'avait pas l'habitude de la jouer Roméo. Non, avec les femmes, il était sans pitié. Elle était l'égal des hommes donc quand il s'agissait de les recruter, elle n'échappaient pas aux règles. Pourquoi la charmer alors ? Simplement pour ne pas passer pour une brute devant elle et aussi pour rendre sa cause juste.

    Dans sa tête c'était le bordel, non pas à cause de la jeune femme. Elle pouvait même recevoir une balle derrière la tête qu'il laisserait sa main tomber en même temps que son corps pour ensuite poursuivre sa route, mais plutôt par rapport à les raisons de son agissement qui en fin de compte était complètement contradictoire. Enfin bref, il ne savait plus ou il en était.

    D'un coup, alors qu'il n'y avait qu'une seule femme avec lui dans la zone sombre, une autre fit de nouveau son apparition. Elle aussi ravissante ou pas. Elle n'avait pas les cheveux blancs comme l'autre, mais brun. Elle avait moins de charme il fallait l'avouer, elle n'avait rien pour elle. De la poitrine, inexistant. Des femmes elle n'en avait pas. Dans ce contexte Shoma se demandait pourquoi elle était aussi dans cette zone spéciale. C'était sans doute un charme invisible, l'effet de ses hormones qui l'induisaient en erreur.

    Il était passé du tout au tout. Une belle à une bof. Heureusement pour elle, son masque cachait l'expression de son visage.


    Mantle Shoma, pirate, future seigneur des pirates et toi ? Tu es avec moi ? (pour Ceres)

    Eu toi la bof, viens un peu ici. Tu me prends cette statue et peut-être que je te donnerais un gâteau pour ton 4h. (pour katsu)



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      Dingue. C’était la première pensée qui accompagnait la vision de Ceres qui observait la scène d’un œil intrigué. L’homme masqué qu’elle avait aperçu quelques secondes plus tôt devait certainement se faire posséder par un quelconque démon pour agir de la sorte, la marine se trouvait à deux doigts de crier à l’exorcisme tellement l’acte lui paraissait soudain et injustifié. Certainement belliqueux pour traiter le vieillard qui n’avait rien demandé avec une telle férocité, l’inconnu au visage secret semblait visiblement agacé. Le pourquoi du comment, la jeune femme elle, l’ignorait. Le malheureux qui subissait de manière passive les méfaits de son assaillant, se vit effectuer un vol sur quelques mètres avant d’atterrir brutalement sur des passants qui ne l’avaient pas vu arriver. L’énigmatique brute n’avait pas l’air d’être n’importe qui et il n’avait pas l’air non plus d’apprécier que l’on le voit comme tel. Heureusement pour lui, les œuvres qui se trouvaient dans le hall n’avaient subi aucun dommage, sans quoi Ceres se serait certainement jetée sur lui afin de lui arracher la gorge sauvagement, se métamorphosant en créature tout droit venue des enfers en quête de vengeance. L’art c’était sacré, on n’y touchait pas ; sous peine de lourdes sanctions (dixit la narratrice). D’ailleurs si la jeune femme ne s’était pas dotée d’une curiosité démesurée en étant plus jeune, elle n’aurait sans doute jamais mis le pied dans ne serait-ce qu’un seul musée ou autre lieu culte du savoir durant son enfance. L’art était son salut, son dada, son tout. De manière plus générale, tout ce qui entrainait une certaine fascination oculaire, auditive, gustative, olfactive et tactile lui plaisait. Ce qui réussissait à lui procurer ce petit émoi jouissif, ces choses qui avaient le don de la détraquer totalement jusqu’à la couler sous le poids d’une douce et éphémère folie, faisaient d’elle une esclave de ses sens. C’était orgasmique, non mieux que ça ! Cette sensation de sombrer dans une géhenne interminable où elle ne maitrisait rien, où elle ne faisait que délecter ce qui la faisait chavirer petit à petit. A ce jour malheureusement, aucune personne n’avait encore eu le mérite d’avoir réussi à faire jouir ses sens. Seuls des objets, des ouvrages, voir même des paysages y étaient parvenus. Son érudition la faisait vivre. Appréciant tout de même les plaisirs charnels, rien toute fois dans une partie de jambe en l’air ne la satisfaisait entièrement. Ce qui était bien dommage d’ailleurs.

      Pour en revenir au présent, au moment même où la marine était une fois de plus dans un autre état à savoir celui de songe, l’homme masqué alias Zoro s’était approché d’elle sans qu’elle ne s’en rende compte jusqu’à se trouver à une maigre distance de sa petite personne. Rien n’était plus frustrant que de voir cet individu enragé qui gardait toutes ses expressions et émotions cachées derrière un artifice.

      « Mantle Shoma, pirate, futur seigneur des pirates et toi ? Tu es avec moi ? »

      Merde. Maintenant qu’il venait de lui dévoiler clairement son appartenance aux pirates, elle ne pouvait plus prétendre ne pas être au courant et filer discrètement. Plutôt audacieux, il n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux pour prétendre à un tel titre devant elle. Ce qu’il entendait par « tu es avec moi ? » par contre, Ceres trouvait ça beaucoup plus flou. Dénommé Mantle Shoma, son nom lui disait vaguement quelque chose. Sûrement avait-elle entendu des passants en discuter brièvement pendant qu’elle marchait d’un pas pressé dans la rue. En songeant de plus près à la fin de phrase de Shoma - comme il se faisait appelé -, la belle commençait à penser qu’il lui proposait de la rejoindre au sein de son équipage. C’était un canular sans doute. Ou alors il devait certainement être aveuglé par l’imposante taille que devaient prendre ses chevilles pour oser se présenter devant ZE biouty sans retirer son masque au préalable. Il la prenait pour qui ? Pour une orpheline soumise en quête d’un bienfaiteur qui lui promettait gloire et richesse ? Ou pour une pauvre paysanne qui allait le suivre sans discuter bien trop terrorisée pour décliner son offre des plus banales ? En bref, son manque de classe sur le moment présent ne faisait que renforcer l’idée qu’avait Ceres au sujet des pirates. Abruptes, communs, désinvoltes, arrogants et j’en passe ! Fixant le masque qu’il portait avec dédain, le regard que lui lançait la jeune femme aurait rendu mal à l’aise n’importe qui d’autre.

      « Pirate hein ? Tu me prends pour qui pour suivre un animal dans ton genre même pas foutu de retirer ton p’tit gadget pour se présenter à une fille ? Je crois que tu peux clairement deviner ma réponse. Va jouer ailleurs. »


      Pas de temps pour lui. L’intonation glaciale qu’avait employé Ceres était ce dont elle était le plus fière. Ses mots étaient ses armes, ses outils, sa façon d’agir. Avec des mots on pouvait convaincre, faire douter, mentir et tellement d’autres choses. Il suffisait de voir le pouvoir qu’avaient les livres sacrés, qui avec de simples mots pouvaient convaincre toute une population qu’une entité supérieure existait.

      « Euh toi la bof, viens un peu ici. Tu me prends cette statue et peut-être que je te donnerais un gâteau pour ton 4h. »


      Se retournant brièvement, la marine put remarquer qu’une jeune fille se tenait à quelques mètres d’elle. Agréable à regarder, la longue chevelure brune qu’elle possédait réussissait parfaitement à donner de la profondeur à son visage pâle que relevaient ses yeux sombres. Visiblement, le pirate n’avait aucun goût pour traiter la demoiselle de « bof ». Se considérant comme étant la perfection, Ceres pouvait cependant admettre que d’autres joyaux du sexe féminin autres qu’elle existaient, dont la promise à un gâteau. Bien que ne lui arrivant jamais à la cheville, évidemment. Ce qui dérangeait par contre, c’était ce que le pirate avait mentionné en second lieu, à savoir le « tu me prends cette statue » … « tu me prends cette statue » … QUOI ?! Il voulait quoi ?! Voler la statue ? L’embarquer avec lui, avec ses immondes mains certainement tâchées de toutes les ignominies du monde ? Souffrance, supplice, tourmente. C’était tout ce qu’il allait réussir à se procurer s’il s’avisait de poser ses doigts boudinés sur l’excellence sculptée.


    Dernière édition par Ceres O. Fall le Lun 5 Déc 2011 - 23:27, édité 1 fois
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    Et voilà que le type avec son masque se rendit compte de la présence des deux jeunes filles qui étaient proche de lui. Sur le coup, il se mit à se désintéresser plus ou moins du type qu'il était en train d'agresser simplement pour se retourner vers Mizu et l'autre fille qu'il y avait par là. Il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il admire la beauté des deux jeunes filles qu'il y avait devant lui, elles étaient admirables ça c'est sur. Mais à première vue il semblait plutôt être intéresser par la fille avec les cheveux blancs, elle était belle donc Mizu ne le prit pas mal, au contraire elle était contente de ne pas se faire aborder par un type qui ressemblait plus à un psychopathe masqué qu'autre chose. Et en plus sa technique d'approche était vraiment ridicule..


    "Mantle Shoma, pirate, future seigneur des pirates et toi ? Tu es avec moi ?"

    *Ahah, ce type à vraiment l'air d'y croire.. Quel honte!*

    Bien évidemment elle lança un regard amusé en direction de ce type, qui avait très probablement de grandes ambitions, mais qui était visiblement trop nonchalant pour les accomplir. Et la jolie jeune fille qui était à côté de Mizu avait le même avis qu'elle. Elle lui répondu d'un air froid et certain, bon dans le jargon, on appelle ça un bon gros râteau. Bon au moins la réponse allait tout de suite calmer les ardeurs de c'type, et il paraissait tout de suite moins sûr de lui. Alors bon, comme la première tentative avait échoué il décida de se rabattra sur le second choix, et comme il avait certainement remarquer que Mizu lui avait jeté un coup d'oeil rapide il se sentit une nouvelle fois supérieur et rejeta son dévolu sur elle.

    "Eu toi la bof, viens un peu ici. Tu me prends cette statue et peut-être que je te donnerais un gâteau pour ton 4h."

    *Ahah quel mort de faim ce type... Heu attends. La bof...? Il à dit LA BOF?!*

    Bon limite, l'ignorance aurait pu être une bonne solution, mais sur le coup, quand on dit des choses comme celle ci à une fille qui à un ego sur dimensionné comme Mizu, il faut forcément s'attendre à des représailles. Alors que la jeune fille était partie pour passer outre la situation et pouvoir passer un séjour sur une île tranquillement sans avoir de problèmes, il fallait à chaque fois qu'elle croise des gens totalement étranges ou qu'elle soit embarqué dans des concours de circonstances qui l'embarquaient dans des situations dangereuses et incongrues. Et la rencontre avec ce type étrange allait probablement continuait la longue série de malchance de la jeune fille.. Mais sans hésitation, elle se retourna vers lui, histoire de mettre les choses au clair.

    " Je pense qu'il vaut mieux que je t'ignores. Enfin vu le rejet que tu viens de te prendre, un deuxième ne sera pas de trop je suppose. Et pour la statue, si tu la veux tellement, prend la par toi même si tu es si beau et si fort."

    Alors qu'elle se préparer à reprendre son chemin elle échangea un regard avec la jolie jeune fille aux cheveux blanc, bon aller, elle était belle, Katsu ne pouvait pas le nier. Ce n'était pas le même style physique, mais la réponse qu'elle a donné à Shoma montrait qu'au final elles n'étaient pas si différente l'une de l'autre au niveau caractériel. C'est le genre de femme qui semble plutôt faible à l'extérieur, mais qui à la moindre peut vous montrer à quel point elles sont dangereuses une fois qu'elles ont sorties leurs griffes. Et il y en à un dans les environs qui allait probablement voir à quoi ressembler les griffes des jeunes filles...

      Avec son intervention, Shoma pensait faire d'une pierre deux coups. D'une part recruter un nouveau compagnon afin de voyager à travers les mers et ensuite une oeuvre d'art qu'il aurait pu exposer sur son navire où trouver un acheter sur le marché noir quoi serait prêt à mettre le prix pour pareille beauté. Au final, il n'avait ni l'un, ni l'autre.

      La jeune femme monta sur ses grands chevaux et tenta de l'humilier publiquement. Dans l'ensemble son court plaidoyer tenait la route, mais ce n'était pas assez constructif pour lui faire comprendre qu'elle ne suivrait pas. L'histoire avait prouvé à de nombreuses reprises que bon nombre d'amitié avaient commencé par des situations de conflits. Sans doute était-ce le cas ici. Même si la réponse de la jeune femme ne réussi pas à faire changer d'avis le pirate, quant à son affectation professionnelle, les personnes qui assistaient à la scène depuis le début eurent un léger fou-rire en entendant ce que la jeune femme avait à répondre. Elle avait de l'allure et de la prestance. Les hommes l'admiraient à un tel point qu'ils seraient prêts à lui donner raison sans même qu'elle n'ait à dire le moindre mot. La nature l'avait doté d'un charme indéniable, mais elle l'utilisait pas à bon escient. Elle ne le savait pas, mais si jamais elle embrassait la destinée qu'il avait choisie de suivre, elle serait devenue une femme puissante et obéie par la gente masculine.

      Elle voulait voir son visage et puis quoi encore ? Très peu de personnes avait eu ce présent. La dernière en date n'était autre que Yasmeen. Yasmeen, la douce et contrariante Yasmeen, qui rappelons-le était son vice-capitaine. Ce qui voulait dire qu'elle avait sa confiance la plus totale, mais elle, qui était-elle pour lui demander pareil sacrilège. Une poupée Barbie, rien de plus. Une de ces femmes qui ont peur du temps, car plus grand ennemi de la beauté. Elle ne savait pas ce qu'elle ratait.

      Malgré le refus de la jeune femme, Shoma n'était pas le genre d'homme à lever insulter les femmes, ils les aiment trop pour cela. Elles représentaient sa seule famille, mais devant pareille humiliation, il devait au moins trouver un responsable et le faire payer. Alors qu'il cherchait un premier coupable, la seconde femme prit la parole. Damnation. Elle aussi refusa discrédita publiquement le pirate. S'en était trop, à croire que tout le monde pouvait lui dire non sans crainte. Il venait de leur dire qu'il était un pirate. Un pirate connu pour couronner le tout. Les habitants de cette île étaient-ils à ce point ignorant pour ne pas savoir que rire d'un pirate en face de lui n'était pas quelques choses à faire. Même en lui étant supérieur en nombre. Règle de vie numéro 8 : ne jamais se moquer ouvertement d'un pirate. Avec une nouvelle déception, ce n'était plus quelques hommes qui se moquaient de lui, mais toutes les personnes dans l'assemblée. Cette fois-ci, c'était la goutte d'eau qui venait de faire déborder le vase. Il n'était pas venu sur cette île dans le but de cause du grabuge, mais quand les limites étaient franchies, il se devait de remettre les points sur les "i". Pour cela, il n'existait qu'un seul moyen. La souffrance, le sang. Expier ses fautes par le sang, c'était la meilleure des punitions.

      Dans un excès de colère, son ombre quitta le sol, se divisa en de nombreux pics et attaquèrent tous les hommes qui se tenaient près de lui. Aucun n'était épargné. Il était un pirate cruel et sans limite. Tuer pour le plaisir de tuer lui était complètement indifférent. Un, deux, trois, les corps s'amassaient les uns sur les autres. Certains tentaient de fuir, mais pas assez rapide, ils jonchaient le sol, L'un d'entre eux bouscula l'une des jeunes filles en tentant de fuir, mais manque de bol, deux pics s'occupèrent de son cas. Dans l'action finale, son bras se dirigea directement vers le visage de la jeune femme. Si elle n'avait pas d'excellent réflexe, elle goûterait à un crochet en pleine face. Pauvre brune, était-ce son destin de se voir son visage abîmé par la main d'un homme ?

      Afin de ne pas assister à cette violence faite envers la jeune fille, il ferma les yeux, mais continua d'agiter ses pics. Il rouvrit les yeux assez vite pour ne pas être prit dans une quelconque attaque défensive, réflexe de combattant. Ne jamais détourner son regard en combat. Il remarqua que la statue n'était plus la même. Il avait bien senti son ombre traverser quelques choses de dur et solide, mais jamais il n'avait pensé pareil meurtre. Son ombre avait eu raison des mains de la statue. Cric, crac, c'était les bruits de craquement de la statue et avant même qu'il n'ait le temps de crier "non", c'était déjà trop tard. Les deux bras de la pauvre statue tomba sur le sol et se brisèrent. L'impossible venait de se réaliser.

      Devant le crime qu'il venait de faire, il aurait aimé dire, plus de peur que de mal, mais c'était bien le contraire. La statue était à jamais amputé. Le trésor national, abîmé par un étranger. Un trésor qui datait d'une centaine d'année n'était plus entier.



      *oups, j'en ai sans doute trop fait*

      • https://www.onepiece-requiem.net/t1129-mantle-shoma
        « Je pense qu'il vaut mieux que je t'ignore. Enfin vu le rejet que tu viens de te prendre, un deuxième ne sera pas de trop je suppose. Et pour la statue, si tu la veux tellement, prend la par toi même si tu es si beau et si fort. »

        Quelle classe. La jeune fille qu’avait observée Ceres quelques instants plus tôt venait de prouver aux yeux de la foule une fois de plus à quel point le pirate semblait ridicule. Doutant sérieusement du fait qu’il pensait recevoir une réponse positive, l’acte à lequel venait de se soumettre le dénommé Mantle Shoma ne relevait que de l’inconscience. Il devait certainement posséder un ego surdimensionné pour croire ne serait-ce que l’espace d’un instant qu’il avait ses chances. Toisant à quel point la vanité des hommes demeurait misérable tandis que la supériorité des femmes se faisait de plus en plus valoir, ce ne fut pas sans l’ombre d’un sourire que la marine s’empêchait de rire. La situation relevait du grotesque : premièrement un pirate n’avait rien à faire dans un endroit aussi délicat, deuxièmement son assurance déconcertante venait de lui attirer les railleries de la foule, troisièmement son manque de goût évident relevait encore une fois de plus la question de sa présence en ces lieux et enfin ses motivations devenaient rapidement louches. Et ceci s’accentuait d’autant plus quand elle vit sous ses yeux le changement progressif d’attitude de son interlocuteur. Ses poings se serraient, signe d’irritation, et ce qui devait arriver arriva. Comme un enfant qui tapait du pied quand l’un de ses caprices n’était pas réalisé, le pirate laissa exprimer sa frustration et son agacement. D’innombrables ombres sorties tout droit des pieds de l’individu commençaient à se diviser afin de former des espèces de lances extensibles, fallait l’dire, ça devenait vraiment bizarre.

        « Merde… Un fruit du démon ? »

        Il y avait en effet qu’une seule explication, la plus probable et la plus logique. Les déterminations de Ceres venaient d’être frappées de ces hésitations qui saisissaient les personnes face à un danger imminent. Un danger imprévu, une situation mal calculée. Elle devait se l’avouer, elle n’avait pas du tout envisagé toutes les possibilités avant de cracher son venin. Sauf que désormais le mal était fait et il n’y avait plus aucune place pour les regrets, ni pour une quelconque réflexion sur l’une de ses erreurs analytiques. La foule visiblement inquiétée des dispositions hostiles que venait de prendre l’homme se dressant devant eux commençait à s’agiter dans le musée qui prenait bientôt des allures sinistres. Des enfants, des femmes et même ce qui ressemblait à des espèces d’hybrides se précipitaient vers la sortie dans des cris stridents, le visage blême. Ils tenaient à leurs vies, cela se comprenait, bien que l’agitation soudaine posait dès lors problème pour la sécurité qui tentait tant bien que mal de rassurer les passants. Vivant d’orgueil, Ceres prise d’une folie éphémère avait pensé bien que brièvement qu’elle possédait les capacités nécessaires afin de régler ce « léger » problème seule. C’était impossible, bien sûr. Elle qui n’était venue que dans le but de se détendre n’avait même pas pensé à prendre des menottes faites de granit marin, manque de prudence.
        Crac.

        « OH LE BÂTARD ! »

        Se retournant à la halte, Ceres put constater avec effroi l’ignominie qui venait de se produire sous le regard impuissant de la jeune femme. Il avait osé. La statue, source de convoitises de plus d’une personne et a fortiori de la marine venait de se fendre en deux avant de laisser éclater sur le sol ses deux bras en d’innombrables morceaux distincts. Le bijou du musée, la perfection absolue sculptée dans une pierre soigneusement choisie venait tout bonnement de perdre en un instant toute sa valeur. Et tout cela était dû qu’à un seul homme. Un pirate. Un connard. Un bougre d’imbécile trop fier, incapable de contenir sa rage dans un pareil havre de richesses culturelles. N’étant plus qu’à deux doigts d’éclater émotionnellement face à un tel affront, Ceres cherchait comme elle pouvait à calmer ses ardeurs meurtrières qui lui soufflaient la délicieuse idée de couper un certain organe masculin. « Retiens-toi, retiens-toi. Et réfléchis. Réfléchis. »

        « JE VAIS LE BUUUTEEEER ! »

        Et merde. Les mots venaient de s’échapper sans qu’elle ne soit capable de les retenir. Les pulsions qui l’habitaient au moment même où elle assistait à un tel désastre s’étaient montrées malheureusement supérieures à sa raison. Déconnexion. Avançant de quelques pas bien décidés vers l’homme qui venait d’entrer dans la catégorie « ennemis », ce ne fut pas sans un mélange de rage et d’appréhension que la belle démunit son opposant de son masque avant de lui foutre un poing qui fallait l’dire, l’avait pleinement mérité. Sachant pertinemment qu’elle allait aussi sans doute regretter son acte face à un tel adversaire, la belle n’eut pourtant réussi à se maitriser. Résistant à la tentation d’embarquer tout de même quelques œuvres de la pièce pour ensuite fuir, Ceres ne possédait guère de nombreux choix. Tenter le tout pour le tout, et même si la situation se présentait comme périlleuse, elle pouvait toujours décamper à tout moment.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t3158-ceres-o-fall
      Aujourd’hui, Rain avait décidé de faire quelque chose de bien. Pour tenter de se faire bien voir des habitants de l’île croissant de Lune, il avait décidé de leur faire un beau cadeau. Des années auparavant, Rain était entré, en douce, dans un pensionnat pour demoiselle et y était resté toute la nuit pour faire connaissance. Il en avait été chassé à coup de balai par la directrice. Bilan, deux pensionnaires et trois gardiennes garderaient un souvenir de lui. Il avait acheté une fiole de chance, pensant ainsi se faire pardonner. Cette bouteille apportait une chance fabuleuse à quiconque s’en servait. Cela pourrait peut-être leur porter bonheur pour la progéniture à venir. Il avait son paquet sous le bras et décida de faire un tour au bar pour se donner du courage. Il ignorait comment il allait être reçu. De l’eau avait coulé sous les ponts, mais on ne sait jamais. Et puis, c’était Noël, une période de pardon. Rain comptait beaucoup sur ce point.

      -Patron ! Servez moi donc un.....

      Soudain, le scientifique remarqua une magnifique créature qui venait de crier au milieu de la rue. De longs cheveux d’un blanc de neige, des yeux magnifiques, des lèvres fines à souhait, une tenue, une allure, une prestance... Et puis des fesses ! A en faire saigner du nez le bon dieu lui-même ! Il n’avait pas entendu ce qu’elle avait dit et ne se rendait même pas compte de la situation dans laquelle celle-ci se trouvait. Il n’avait d’yeux que pour son corps. Le sang du scientifique ne fit qu’un tour, il sortit du bar en trombe, tendit le paquet à la belle demoiselle en bredouillant un « Joyeux Noël » maladroit. Il sentait le battement rapide et puissant qui résonnait dans sa poitrine et avait des cœurs dans les yeux. Puis, il recula d’un pas, se retourna et repartit en direction du bar en se faisant le plus discret possible. Purée ! Il avait encore été détourné de son objectif pas une belle inconnue. Il se jura pour la 12548eme fois que cela n’arriverait plus ! Les pensionnaires ne lui en voudront pas, ce sera pour l'année prochaine...

      [Île croissant de lune] le Bon la Brute et le Truand Achatsnoelcommerce


      Spoiler:

      Poutous! Joyeux Noël!! <3
        -...Il y a des morts au musée !
        -...y'a un type qui tue tout le monde, sauvez vous !
        -...HIIIIII ! On m'a volé mon sac !

        Red finit son verre d'un trait et se lève de sa chaise. D'une pichenette il expédie une grosse pièce du coté du barman de toute façon nettement trop intéressé par les cris de frayeur qui montent de la rue. Comme partout ou il passe Shoma a du commencer son œuvre et se fait remarquer sans savoir qu'il y quelqu'un pour lui sur cette île. Quelqu'un qui a prévu son passage et son esclandre, quelqu'un qui l'attend...

        Dehors c'est la panique, se répandant comme une traînée de poudre les hurlement mettent toute la populace en émois. Dans quelques minutes on parlera de massacre et tous crieront de concert en tournant en rond comme des poulets décapités. Réaction tout à fait grotesque et inutile qui ne fera que gêner le boulot des quelques forces de l'ordre présentes sur l’île. Mais l’hystérie et la bêtise sont le propre de la foule.

        Red quitte le bar et rejoint la rue et la marée de gens qui y déferlent en tentant de s'éloigner le plus vite possible du musée. Bousculade, coups, cris, piétinements... Quand la poussière retombera on retrouvera des cadavres piétinés gisant sur le pavé, écrasés et abandonnés la par les autres. Preuve on ne peut plus parlante qu'un rien suffit pour faire craquer la couche de sophistication et d'intelligence qui sépare l'homme moderne de l'animal. Une simple anomalie dans son rythme de vie et voila l'homme qui retourne au niveau primal, bête hurlante parmi d'autres dans le troupeau...

        L'agent Red glisse au milieu des gens paniqués aussi facilement qu'une lame bien aiguisée entre deux cotes. Se frayer un chemin dans une foule est un art dans lequel il est passé maître et la seule trace de son passage est le léger vide qu'il laisse derrière lui, immédiatement comblé à nouveau par les gens..
        Red remonte le flot à contre courant comme un saumon remontant vers sa zone de niche. Et il ne lui faut pas longtemps pour rejoindre le musée et le combat qui s'y déroule. Bizarre comme choix ce musée. Depuis qu'il est arrivé sur l'ile, précédant sa proie de quelques jours, Red a fait le tour de la ville, visitant les endroits qui pourraient attirer Shoma. Et il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas classé le musée en haut de sa liste de probabilités. Heureusement que la discrétion n'est pas le fort de Shoma, si toutefois c'est bien lui...

        D'un regard Red embrasse la scène, puis fort d'une longue expertise il disparaît immédiatement dans un coin sombre, derrière une draperie et une série de statues. Suffisamment bien placé pour ne rien perdre de la scène, suffisamment loin pour fuir sans qu'on s'aperçoive même de sa présence, et de toute façon parfaitement invisible...

        Aujourd'hui Red n'est la que pour observer, observer, et prendre des notes...
          Alors que la statue était maintenant constituée de trois pièces, Shoma ne savait que faire et à cause de cela, il reçut une attaque frontale en plein visage. Qui était l'auteur de cette attaque ? La jeune femme qui lui avait tapé dans l’œil. La belle aux cheveux blanc comme neige, Blanche Neige ? Avait laissé parler ses sentiments et ils n'étaient pas tous blanc. La jeune femme n'avait pas du tout apprécié que le pirate ait détruit l’œuvre de toute une vie. Un trésor national apprécié par tant de monde venait de se retrouver briser en plusieurs morceaux à cause d'un vulgaire étranger. Comment Shoma allait-il rembourser une œuvre hors de prix ? Il n'y avait rien à faire. Le génie qui avait réalisé cette sculpture n'était plus de ce monde. En quelques minutes, le pirate venait de ruiner des années de cultures artistiques. De quoi rendre folles plus d'un citoyen.

          Alors que du sang coulait le long de son nez et salissait son visage, Shoma décida d'apprendre à cette jeune femme ce qui se passait quand on levait la main sur lui. Trop d'hommes avaient perdus les bras et même la tête suite à une tentative d'agression envers lui. Bien qu'il s'agisse d'une femme, Shoma ne comptait pas faire une fleur. S'il faisait preuve de faiblesse devant une agression publique, alors cela donnerait des idées aux autres qui se sentiraient offenser à chaque fois qu'il commet un acte jugé offensant. Un coup en valait un autre. Sans doute que ce coup ne serait pas de la même puissance, mais au moins tous deux auraient porté le même nombre d'attaque.

          Autour de lui, les passants bien que content de l'intervention de la jeune femme, ne pouvait qu'avoir peur des répercutions de l'homme démasqué. La peur que faisait preuve les riverains et les touristes étaient tout à fait compréhensible. Les fruits du démon donnent à ceux qui les ingurgitent une puissance hors du commun et utiliser pour le mal, alors il vaut mieux ne pas se retrouver sur le chemin de tels personnages. La jeune femme était contrariée à cause de la perte des bras de la statue, alors si elle était dérangée pour si peu, alors allait mourir de la main de la statue.

          Alors qu'il ramassait le bras droit de la statue, Shoma entendit des sifflets dans toutes les directions qui approchaient du lieu où il se trouvait. En causant trop d'agitation, Shoma avait fini par ameuter la marine et les forces de l'ordre. Lui qui avait fait de son mieux pour se faire oublier. Même s'il aurait eu le temps de frapper la jeune femme jusqu'à la faire tomber sous ses coups, le jeune capitaine préféra laisser la jeune femme avec sa courte victoire sur lui. En le frappant, elle venait d'entrer dans sa Black List. La liste des personnes qu'il devra de nouveaux croiser le chemin. Le coup qu'il avait reçu lui donnait clairement des informations sur le jeune femmes. Bien quelle frappa sans que ce dernier ne soit sur ces gardes, la puissance employée était bien maigre. La prochaine fois, le jour de leur rencontre, elle aurait toute intention à être bien plus forte où du moins à frapper avec bien plus de force si elle souhaite rester en vie et ne pas compter sur la marine pour sauver son petit minois.

          Profitant de l'étonnement générale des spectateurs, Shoma fonça droit devant. Poussant hommes et femmes. Le jour de sa capture n'était pas encore arrivé. Par chance, Shoma réussi à se frayer un chemin loin de la foule et ainsi trouver un lieu où les forces à sa poursuite ne pourraient pas l'atteindre. Alors qu'il se trouvait à l'autre bout de la ville, Shoma remarqua qu'il avait pris ses jambes à son cou avec dans ses mains, l'un des bras de la statue. Un bras, sans le reste du corps ne lui servirait à rien. Il ne pourrait même pas le revendre, alors à quoi bon le garder.

          Cette journée n'était vraiment pas son jour de chance. Lui qui comptait se faire la malle avec quelques œuvres d'art se retrouvait perdu dans une ville qui le chercher activement afin de lui faire payer ses crimes et le pire dans cette histoire, est qu'il n'avait vraiment pas l'intention de se faire remarquer. Pour ne pas continuer ce petit jeu du chat et de la souris, le jeune capitaine attendit la tombée de la nuit pour quitter sa planque et retourner au port. Ce n'était pas demain la veille qu'il retournerait dans cette ville.


          Spoiler:


          FIN


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