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2013 se permit une petite pause avant de rentré dans le bâtiment. Cela faisait une heure qu'il faisait de son mieux pour éviter les patrouilles incessantes de la marine autour du centre de la 58ème division de la brigade scientifique. Mine de rien s'infiltrer dans ce genre de base, c'était encore plus dur que de s'infiltrer dans le lit une place d'une reine amazone frigide à la mauvaise période du mois. Les patrouilles passaient toutes les 5 minutes, les soldats étaient nombreux, et en plus il avait dut esquiver de justesse plusieurs dispositifs de défenses semi-automatiques.
Mais il n'était pas homme à se laisser impressionner par ce genre d'actes. Il avait entendu des rumeurs très interressantes des rumeurs qu'il allait devoir confirmer. C'était son rôle de chasseur d'informations.
Il regarda autour de lui, son fusil de chasse à la main. Un peu plus loin, il y avait une trappe juste au bord du bâtiment, à même le sol. Plusieurs trappes petits monticules indiquaient clairement que des mines avaient été placées. Mais c'était pas celles là qui étaient les plus dangereuses. En effet, pour avoir été travaillé pour la révolution, l'agent de TnT Tempiesta savait que la grande ruse consistait à révéler volontairement la position de certaines mines pour pousser les éventuels attaquants à se détendre et à marcher sur d'autres mines bien mieux dissimulées.
C'était sournois et cruel. Par contre, c'était aussi d'une redoutable efficacité.
Les soldats connaissaient leur affaire.
Il tourna la tête et repéra un moyen bien plus correct pour rentré dans la base.
Il y avait juste à côté une bouche d'aération. A la fameuse bouche d'aération, le point faible de toute les bases à infiltrer. Finalement, il y avait une justice dans ce monde, et même les personnes les plus intelligentes de la marine était trop à cheval sur la sécurité pour passé à côté de ce genre de conventions. Le chasseur d'informations s'agenouilla et s'approcha de la grille.
Il n'eut aucune difficultés pour enlevé le grillage et se glisser dans l'ouverture.
Tout se passait pour le mieux!
Il tomba à genou sur le sol, toujours armé de son fusil. La salle était déserte. Il y avait au centre un lit un trou faisant probablement office de toilettes et une petite table de travail. Tout ces objets étaient entourés, sauf une partie béton qui devait faire office de porte si l'on en jugeait par les gonds. C'était très blanc. Manifestement le combattant était rentré dans les quartiers réservés aux cobayes de la division.
Il entendit un grincement.
Quand il se retourna, l'ouverture par laquelle il venait de passer s'était refermée. Il était tombé dans un piège!
Cher < nom du sujet >, nous tenons à vous remercier pour avoir choisit d'infiltrer Gouverture Science. Grâce à vous nous allons pouvoir mener les tests. Bien sur tout ces tests sont inofensifs et ne menacent pas votre vie. De plus Gouverture Science s'engage à vous donner des indications utiles pour traverser les pièges mortels, exemple : les cyborgs laser de la salle suivante ont reçut pour instruction de vous massacrer. Conseil : restez dans la pièce actuelle.
C'est un jurons très créatif qui s'échappa des lèvres du vétéran. C'était le genre de juron qu'on n'obtenait qu'avec des années d'expériences, très imagé et travaillé. 2013 était furieux de s'être fait avoir d'une manière aussi stupide. D'autant plus que maintenant qu'il regardait, il pouvait clairement voir les escargophones de surveillance qui étaient positionnés aux quatre coins de la salle.
Cela dit, il n'était pas finit. Il était manifestement dans un complexe scientifique prévu pour torturer les éventuels intrus. Cela n'avait pas que des inconvénients : ils voulaient voir combien de temps il pourrait survivre, ils allaient être servit.
Mais avant tout, il fallait se défouler pour retrouver les idées claires!
(...)
Nous vous rappelons que la torture et le meurtre d'escargocaméra ne font pas partie du test, et que la torture d'animaux de la marine est un crime de catégorie 2. Nous vous prions donc de bien vouloir arrêter, et ce pour éviter une détérioration de nos relations qui étaient pourtant si bien partis.
Y a pas de petit plaisir!
Telle fut la seule réponse du mafieux à cette exaspérante voix métalisée et relativement féminine qui l'avait accueillit déjà tout à l'heure. Il se redressa et écrasa du pieds un des cadavres qui ressemblait vaguement à un escargo. Maintenant qu'il avait retrouver son sang froid, le combattant ouvrit la seule porte qui permettait de sortir de la pièce. Il était temps de fracasser du cyborg.
Comme vous pouvez le voir, nous nous sommes permis de vous faire une jolie farce. Il n'y a aucun cyborg dans cette pièce. Par contre, les trois chien de guerres dressés pour vous arracher sanguinairement les parties eux, sont bel et bien réels. Merci de ne pas vous époumoner de rire, l'exposition à l'hilarité ne fait pas partie du cadre de l'entrainement des chiens.
Ha... Ha... Ha...
Quel humour désopilant! Malheureusement, il fallait avouer que, pouvant constater la longueur des crocs des molosses qui s'approchaient de lui en grognant, 2013 n'apprécia pas réellement toute la spiritualité de la 58ème division. Par contre, s'il eut quelques difficultés à rigoler vu la situation, il n'en eut aucune pour lever son fusil de chasse vers les trois rottweiler qui maintenant couraient vers lui en hurlant. Il appuya sur les deux gachettes alors qu'ils n'étaient qu'à deux mètres de lui.
La volée de plombs explusée par le double canon de l'arme faucha les trois bestioles d'un coup. Chacune d'entre elles fut déchiqueté par une dose de mitraille tout à fait respectable. C'était violent et sanglant, mais au moins, c'était efficace.
Il entendit à nouveau l'irritante voix tandis qu'il se dirigeait vers la porte suivante.
Loin de nous l'idée de vouloir paraitre pinailleurs ou prêt de notre argent, mais les chiens de guerres coutaient au moins 4 fois plus cher que la somme des organes et des revenus des habitants de < île du sujet >. Nous vous prions donc de bien vouloir arrêter d'endomager le matériel de test. Si possible, nous aprécirions que vous vous laissiez tuer sans rechigner. Vous serez récompensés par un magnifique peleton d'exécution rien que pour vous.
Plutôt crever!
Et c'est sur ces mots que l'agent de Don Tempiesta ouvrit la porte menant à la deuxième salle de test.