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Fait attention, les tâches de sang ne partiront pas de ton uniforme.



Il y'a quelques mois...


Précédemment

Enfin le voilà ! Ce bon vieux soleil qui illumine nos journées et qui égaye les pensées des valeureux citoyens de ce monde. Perso, ça me fait juste penser que je dois encore galérer pour trouver à manger et ne pas crever de faim. Enfin ! C'est pas la mort, ce n’est pas comme si je suis en pleine mer, seul à cogiter sur tout ça. Cela fait une heure que je suis arrivé sur cette île, cherchant désespérément un restaurant qui soit à la hauteur de mes espérances, où ils servent des bons ramens.

Après un bon temps de recherche, je tombe enfin sur une bonne vieille enseigne '' Chez Ramen'' Tiens donc, il y'a un concours...Celui qui réussira à manger le plus vite ses plats de ramen's. Intéressant, le gagnant aura sa bouffe gratuite, tandis que les perdants feront la vaisselle, un bon moyen de manger gratuitement n'empêche. Qu'a cela ne tienne !

J'entre et me présente au serveur...Mizukawa Sutero, je souhaiterais participer au concours...Je patiente quelques instants et dans une ambiance festif, j'aperçois les clients se régaler tout en applaudissant les concurrents, qui n'est que moi et quatre autres, deux personnes très enveloppé, un mec tout mince et une femme. Tous le monde est installé très rapidement sur une estrade, devant nous, plusieurs plats, exactement une dizaine de ramen différents, il fallait finir avant les autres. Assis toute à droite, j'attends le gong de départ pour me rassasier de ce délicieux festin !

GONG !

J'entame le premier plat d'une rapidité sans précédent, mes yeux dérivent sur ma voisine à ma gauche qui avale comme un monstre. Soudain, un commentateur entre en scène et dit que celui du milieu, le tout mince a vraiment du mal à débuter, son voisin : La masse ambulante en ai déjà à son deuxième plat alors que cela fait que quelques secondes que ce concours vient de commencer, à manger trop vite on se brûle l'estomac, le voilà qu'il cale un peu, l'autre bonhomme est en mauvaise posture comparé à moi. Hahaha, je suis en tête et en plus de ça, je me régale à fond ! Je me retrouve en concurrence direct avec la bonne demoiselle, le jeune homme aussi mince qu'une brindille d'herbe y va à son rythme, tandis que son voisin tombe dans les vapes au cinquième plat et son pote d'à coté commence à avoir des nausées. Quelques bonne minutes ont défilé, me voilà à un plat de plus que la lady, les autres ont tous été K.O. après la moitié de leur plats, les gens sur la place sont surpris et commence à faire des paris sur qui va tomber le premier...Nos estomacs se remplissent encore et encore ! Plus qu'une assiette !

Et le vainqueur est MIZUKAWA SUTERO !

J'ai le sourire, je suis heureux...C'est fantastique, j'ai retrouvé la joie de vivre ! En plus de ça, c'est la première fois que je gagne quelque chose honnêtement. Je lève mes bras en signe de victoire et adresse un petit clin d'oeil à la demoiselle qui m'a tenu tête. La foule applaudit et voilà qu'une bande de jeunes viennent vers moi avec un drôle de micro relié à des escargophones, un genre de haut parleur.

Bonjour monsieur Mizukawa, ceci est pour le journal du lycée de Shell Town. Quelle a été votre volonté pour participé à ce concours.

La faim !

Hahah très drôle, je vois que vous avez de l'humour, quel a été votre soif de vaincre, ce qui vous a permis de gagner ?

Je dirais le hasard, bien que le fait de gagner m'est égale.

Ah vous faites preuve d'une humble attitude. Je vois que vous portez un beau katana, vous êtes un bretteur, un justicier ?

Dohahaha ! Je suis un pirate !

Ma dernière phrase a laissé un blanc dans la salle à manger...A ce que je vois, on n’aime pas les pirates ici.
Et bim ! Comme par hasard, y'a quelques marines qui passent par là et qui ont été alerté par le gérant. Une demi douzaine qui me prive de ma joie, de toute cette émotion, laissez moi savourez ma victoire, merde !


Veuillez nous suivre au poste sans rechigner
dit-il.

C'est alors que je leur fait signe du majeur et cours vers les cuisines, y'a surement une porte de secours, y'en a toujours ! Prenant soin de ne pas trébucher, je balance par terre tout ce qui peut se trouver devant mes mains, je trouve la sortie, d'un élan et d'un geste brusque, j'ouvre la porte à coup de pied et cours vers une petite ruelle...les passants me grillent et reporte à la marine où je suis en ce moment, je décide instinctivement de prendre à droite et de grimper un grillage, puis à gauche, là j'aperçois une sorte d'échelle sur un grand bâtiment, je décide donc de monter. Je crois que je les ai semé...Ils devraient faire plus d’exercices, ils sont un peu rouillé ces gus Hihihi...

En haut du toit, j'aperçois le QG de la marine, le restaurant un peu en arrière, il y'a environ une bonne centaine de mètres entre ces deux bâtisses. BAM !

Plus un geste maudit Pirate !

Ouh, j'ai eus chaud aux fesses ! Ce vulgaire marine de pacotille a réussit à me retrouver, chapeau pour lui et cercueil en option, car il tombe vraiment mal, je pense qu'il a alerté les autres avec son coup de feu, donc pas de répit, il a le malheur d'être ma première victime. Moi qui suis parti d'une humeur joviale, ça va tourner au bain de sang cette histoire.

Amendement N°4 d'un dragon de la mort : Celui qui perturbera ta joie en paiera par le sang, tel est la loi.

Je le regarde avec un air hyper contrarié et lui souhaite un bon voyage. Je cours rapidement vers lui et le frappe au ventre avec un coup de pied à la verticale qui le fait tomber dans le vide, un aaaaaaaah plus tard suivi d'un BOOM ! Puis plus rien me rend soudainement euphorique ! Dohahaha...
Je descends donc tranquillement et me rend au niveau de la grande place, tous le monde me regarde avec effroi.

Je suis Mizukawa Sutero et je suis un tueur ! Et toi ? A quoi tu joue ?

Je commence à foutre le boxon là où je passe, tous le monde trépasse, tous aussi faible sur cette blue. N'y a t-il personnes d'assez forte pour me tenir tête ? Je tue par le biais de ma lame chaque marine qui ose ne cesse qu'essayer de croiser le fer...Les habitants ont commencé à fuir, dommage que je n'ai pas pu me régaler avec quelques civils, ma foi ! Cela fait rien, je vais exterminer ces marines, ça vous apprendra à réveiller le démon qui sommeille en moi ! Dohahahahaha

Voilà qu'un matelot prend son escargophone et décide d'appeler des renforts...

...Colonel, Ici Rémi matelot première classe, un pi---pi---pirate viens de tuer une vingtaine de marines à lui tout seul, il est couvert du sang des nôtres, c'est---c'est un DEMON ! Venez viiii AAAAAH !

DoHahaha, il n'a qu'à venir ton précieux Colonel ! Quoi ? Personnes d'autres ne veut combattre, je croyais que la marine avait plus de cou//****zppffzzzzz ! [Transmission coupée]
      J’étais là, adossé contre le tronc d’un cerisier et contemplant le ciel d’un air rêveur. J’avais un brin d’herbe dans ma bouche que je mâchouillais lentement. Il me brulait les lèvres d’ailleurs. Mais malgré tout, je continuais inlassablement de le mastiquer comme si de rien était. Le ciel était bleu, avec plein de petits beaux nuages. La promesse d’une très belle journée en somme. J’cru même voir un cumulus qui avait la forme d’une belle femme toute nue et bien en chair. Dans mon imagination sordide, celle-ci me fit un clin d’œil salace. J’me mis à rougir comme un imbécile bien avant qu’un sourire béat ne fende mon visage. Là, autant dire que j’étais tout émoustillé. J’comptais répondre en effectuant également un clin d’œil, mais une brise fraiche vint rapidement me remettre les idées en place en m’faisant légèrement frissonner. Revenu parmi les miens, j’décrivis une petite moue avant de soupirer et de recommencer à mâcher mon brin d’herbe. C’était assez rare, mais j’pouvais bien glander aujourd’hui, ayant fini de revoir tous mes dossiers administratifs. Comme pour ponctuer la scène de tranquillité dans laquelle j’étais parfaitement immergé, de petits oiseaux gazouillaient paisiblement tandis qu’on pouvait contempler la tombée de quelques pétales du cerisier sous lequel j’étais allongé. Ne disait-on pas qu’il en faut peu pour être heureux ? Moi, j’étais heureux. J’avais rien à faire, j’glandais pépère sous un beau temps… Que demande le peuple ?

      • Tonton Salem ! J’veux m’promener en ville…

      P’être que le peuple aspire au repos non ? Ouais. Parce que la p’tite voix enfantine qui s’était élevée près d’moi, elle m’disait rien qui vaille. Grommelant dans ma barbe, j’tournais ma tête vers la petite fille qui se tenait vers. La filleule de Ketsuno. Bordel ! Manquait plus que ça, franchement ! J’voulais me reposer moi. Pour éviter de décourager la jeune fille qui avait déjà des yeux de cocker, je me redressais tranquillement avant de la prendre dans mes bras. Pour ponctuer sa demande, celle-ci décrivit une petite bouille toute mignonne à laquelle personne ne pouvait résister. J’grognais imperceptiblement en caressant sa chevelure rousse. Manquait plus que ça, franchement ! C’est alors que la petite chipie profita de mon moment de faiblesse pour m’achever en m’assaillant de sa petite voix qui répétait inlassablement qu’elle voulait se promener en ville. Mais bordel ! Qui est-ce qui lui avait apprit une telle manipulation ? Alors que je me tâtais sur la démarche à suivre, j’eus une soudaine illumination. Une voix m’avait conseillé de lever ma tête vers la tour qui nous faisait face. Par reflexe, je dirigeais mon regard vers l’une des fenêtres du deuxième étage, avant d’apercevoir le visage démoniaque de ma cousine qui se fendait la poire derrière un rideau. La salope ! J’étais à peu près sur que tout venait d’elle… Mais alors que je comptais fulminer, péter un câble et assigner des hommes à la lourde tâche de faire promener la fille, celle-ci revint à la charge…

      • Tonton…

      • Tu vas pas te mettre à pleurer, hein… ?

      • Tonton…

      • Okaaaaay, t'as gagné…

      • MERCI TOOOONTOOOOON CHÉRIE QUE J'AIME TROOOOP !

      Et paf ! La jeune Isabelle sauta à mon cou avant de me faire ce qu’on peut appeler un gros câlin et un big smack sur la joue. Pour ma part, j’avais l’air un peu dépité. C’pour ça que j’voulais pas de gosses. Les mômes, c’est tout ce qu’il y a de plus chiant au monde. Ça hurle pour un rien, ça pleure pour un rien, ça fatigue pour un rien, ça fait dépenser pour un rien… bref, j’voulais pas de gosses. Du moins, pas tant que je n’avais pas trouvé la femme de ma vie. Ce qui s’annonçait être déjà comme étant une mission impossible vu l’amour inconditionné que je portais à la drague et au sexe. Et ouaip ! Mais toujours est-il que là n’était pas le problème. Parce que pour concrétiser un peu la promesse que j’avais faite à cette petite chipie qui n’en était pas moins toute kawaaaiii, je dus faire un effort pour relever, monter jusqu’à ma chambre prendre mon arme -Reflexe de marine-, ma bourse pleine de berrys pour lui faire plaisir et mon manteau d’officier accroché à mes épaules. Une fois paré, j’la rejoignis devant le portail d’entrée et direction le centre-ville. Capricieuse à souhait, la jeune Isabelle formula le vœu de s’asseoir sur mes épaules ce que j’exauçais à la minute qui suivit pour éviter ses pleurs. Et c’est comme ça que nous sommes entrés dans la ville. Si j’voyais ça comme un calvaire au début, la suite fut plutôt glorieuse puisque j’semblais attirer plus de femmes qu’à l’accoutumée avec la jeune fille sur mes épaules. Les pères d’familles, ça excite ? Va falloir que je réfléchisse sur la question d’avoir des enfants…

      • ...Colonel, Ici Rémi matelot première classe, un pi... Pi... Pirate vient de tuer une vingtaine de marines à lui tout seul, il est couvert du sang des nôtres, c'est... C'est un DEMON ! Venez viiii… AAAAAH !

      Hu ? C’est quoi ce bordel ? A peine avais-je souris à une très belle femme qui frisait la quarantaine que mon escargophone sonna. Ma filleule prit peur puisqu’elle commença à serrer ma chevelure dans ses petits bras. Je dus passer une main sur son dos pour la mettre en confiance. Avec moi, elle n’avait rien à craindre. Mais alors que je restais sceptique face à mon den den mushi qui s’était éteint, j’vis la population courir vers nous. Genre une débandade inexpliquée. Oubliant même qu’Isabelle était sur mes épaules, je me mis à courir vers le lieu que les gens fuyaient. C’est alors qu’un mec me désigna un blond armé d’une lame en plein milieu d’un espace dégagé et parsemé de corps. En l’espace d’une seconde, j’avais cru mal voir… Car l’une des choses que je ne supportais pas, c’était que l’on s’en prenne sans raisons à mes hommes… Mais quand on les tuait, c’était la totale… « Jerry… Pouvez-vous prendre ma filleule et l’emmenez loin d’ici le temps que les choses se calment ? » « Bien entendu colonel. » Jerry, c’était le caporal qui m’avait suivit en silence. Un brave zig sur lequel je pouvais compter. Alors que je descendis Isabelle de mes épaules, cette dernière se mit à pleurnicher « Tonton… » Et je fis vite de la rassurer « Ne t’en fais pas… Tonton reviendra vite et t’offrira tout ce que tu veux, d’accord ? » Toujours en pleurs, Isabelle hocha la tête. J’lui fis une bise sur le front avant que Jerry ne l’embarque avec elle. Dès qu’ils furent hors de vue, j’sortis de ma cachette, dégainait mon meitou et…

      « BOOOOOUUUUUUUM »

      Une lame de l’air. Contondante. Qui avait atterrit près du blondinet avant de ravager quelques mètres de la ruelle derrière lui. Je l’avais loupé. Mais consciemment. Parce que cette attaque était comme une déclaration de guerre. Un avertissement qui signalait un combat inévitable. Même si je devais perdre mes deux couilles dans ce futur duel, le mec, il allait grave en pâtir. Le laisser ? Hors de questions. J’allais lui pourrir la vie à ma manière. Par la suite, je me mis à avancer vers lui, la mine totalement sinistre. Mon visage était déformé par une colère indéniable. On aurait dit un démon tout droit sortit des flammes de l’enfer. Je dandinais sur moi-même pendant que mes prunelles glissaient sur la physionomie du meurtrier. « Tu sais au moins à qui t’as affaire petit ?! » Lui demandais-je d’une voix qui trahissait ma rage. Dans ce qui allait suivre, il y avait trois possibilités : Soit il fuyait avec beaucoup de chance, soit il finissait en prison avec un peu de chance, soit il se trouvait dans un cercueil avec beaucoup moins de chance. Je fulminais comme une théière à chaque corps dépassé. L’image de mes amis morts me déchirait le cœur et décuplait ma rage. Et puis tout d’un coup, j’étais arrivé à quelques mètres devant le blondinet et lui flanquait une bonne droite dans la face qu’il se mangea avant de filer façon missile vers une boutique qu’il traversa de tout son corps. Comment avais-je fais pour arriver devant lui en quelques secondes et profiter de l’effet de surprise ? C’est simple. Mes pas de velours…

      • SORS DE LA PETIT CONNARD !!!

      Affaire à suivre…
      Un homme taillé d'une belle musculature est en train de constater les dégâts que j'ai commis sur cette place. Accompagné d'un chien de marine et d'une petite fille, il a vite fait de les éloigner du lieu du crime. Sage décision qu'il fait là, car je ferais de cet endroit le siège d'un bain de sang avant de partir de cette blue qui me répugne à moins qu'il me stoppe. Dohahaha, cte blague, j'arrive à me faire rire...Soudain, il sort sa lame et tranche l'air en ma direction, fort heureusement qu'il ai raté son attaque, car je n'ai pas eus le temps de bouger d'un poil...Cette attaque me donne un coup de fouet et me réveille de mon inconscience, enfin un adversaire à ma taille.

      Lui ça doit être le colonel, en vue de son uniforme, des rides sur son visage lorsqu'il regarde ne serait-ce qu'un cadavre de ses collègues, de sa force, de son charisme et son assurance. Mon petit, je ne sais pas à qui j'ai affaire, mais il me trotte de le savoir ! Bah dit donc, c'est qu'il a envie de frapper le petit marine...Vas y frappe ! Fait sortir ta colère qui n'a d'égal à la mienne. D'un coup vif, il me met une droite qui caresse ma joue et qui la brûle...AOUCH ! ça fait mal !...

      Je sors des décombres de cette vieille baraque et crache la poussière que j'ai accidentellement avalé au passage. Je retrousse mes manches et éclate de rire face à mon adversaire qui semble determiné à venger ses amis...Euh pardon, ses anciens amis...

      DOHAHA ! DOHAHAHAHA !


      Horripilé par cet frappe de gamin que je lui sors tout en criant, katana à la main...

      C'est tout ce que t'as à donner ! C'est tout ce que vous, fayots de marines avez dans vos rangs ?

      Le voilà face à moi, à ma droite une série de petite maisons ou plutôt de petites boutiques, surement construite en argile, rien de très solide si on sait bien où frapper, bien calculer l'angle de viser et hop !

      Dragon Slash !

      Je me met dans une posture assez funky, drôle pour certains, de l'art pour d'autres, me concentre tout en regardant mon adversaire et VLAM ! VLAM ! VLAM ! Je tranche plusieurs fois l'air, ses ondes vont traverser les boutiques et les faire tomber...Un nuage de poussière s'élève dans le ciel. ça c'est ce que j'appelle du spectacle !

      Et maintenant vieux croûton de marin, arrête moi ça si tu peux ! J'utilise mon katana et vise avec le bout de la lame mon adversaire, puis j'use de mon agilité ainsi que de ma rapidité pour trancher l'air cinq fois, ainsi se forme un pentacle qui se dirige droit vers cette energumène...

      Spirit Slash !

      ""Et toi ? Sait tu, qui as tu devant toi ? '' Mon nom est Mizukawa Sutero, et que ce soit le sang de tes amis sur mon visage ou le flot du tien, le rouge est la dernière couleur que tu verras !
        Il est idiot de croire que le destin se ploie devant la vie de l’homme. Imbécile est l’impétueux qui pense pouvoir le contrôler, et en faire son allié. Chaque homme est artisan de ce que prévoit le destin pour lui. Nous travaillons tous pour son grand projet, pour son tableau final. Nous ne sommes pas artistes. Nous sommes le pinceau, les couleurs et la résultante. Vous n’êtes que des hommes à qui on a donné accès au jouet interdit. Au fruit défendu. Enfants et sots, votre sagesse s’arrête devant la prétendue puissance que vous donne ces capacités. On a voulu faire de vous des puissants. Des justes. Vous avez tout gâchés.

        Shell Town. Ville plutôt calme et paisible. On y voit parfois de petits larcins, parfois de petites infractions, jamais rien qui ne dépasse l’acceptable. Preuve en est que les apparences sont trompeuses et le destin joueur, aujourd’hui est particulier pour la bourgade. Mizukawa Sutero, étoile montante pirate venu participer à un simple concours dans une boutique de Ramen en est l’élément déclencheur. L’homme sait qu’il est recherché, et pourtant il abuse déjà des prérogatives dues à son rang de capitaine pirate. Alheiri Salem Fenyang, Puissant Colonel de la marine mondiale. La colère gronde en lui comme le tonnerre sur la terre. Il en est le catalyseur.
        Saladin E. Caldin. Il suivait sa proie depuis des semaines, des mois même. Il jugeait, il observait, afin de pouvoir rendre des comptes, afin d’abattre sa sentence sur l’impie habité d’un démon. Il en est la résultante.

        Adossé contre un mur de la petite boutique comble, Saladin attend. Chez Ramen est tenu par un petit commerçant, habile restaurateur qui ne trouble en rien l’équilibre. Un homme honnête, de bonté et de générosité. Les clients se régalent et tout ce passe parfaitement bien. Avec un peu de chance, il n’aura pas à frapper un grand coup aujourd’hui. Avec un peu de chance, le sang ne coulera pas aujourd’hui. Chance et destin. Deux amies de longues dates, retorses et presque perverses. La scène s’agite. Le rideau se lève sur un spectacle pittoresque et un carnage pitoyable. Son sang rugit, et sa volonté s’affermit. Oui, le couperet s’abattrait ce soir sur l’impudent, sur le malfaisant, sur le démon. Ses crimes seront punis. Le destin en a décidé ainsi. Et sa sentence est… Irrévocable.

        Saladin suit sa proie des yeux. Coulant à travers les tumultes et cascades de clients en panique. Slalomant, trompant, abusant les sens des marines qui ne croient qu’à un fantôme. Plus mince qu’un filet de fumée, il se glisse dans la bataille. Ce n’est pas encore le moment pour lui, il fait son entrée. Colonel Alheiri. Rapidement, des lames d’airs parcourent l’espace entre les deux hommes et les spectateurs Des hommes perdront la vie cette après-midi, s’il n’intervient pas. Traçant à travers les décombres et les curieux, l’air se distord à son passage. L’air gémit et annonce sa venue, le vent s’écarte sous sa main. Docile partenaire.

        I’am the Legend, Your are the man. Pas de couleurs, pas de lumières, l’air stagne pour la première fois depuis le début de la tuerie. Étonnamment sobre, un simple ploc, comme une bulle qui éclate et résonne aux oreilles des protagonistes. Tuée dans l’œuf, l’attaque de Mizukawa ne se lancera jamais. Pas maintenant. Pas tant qu’il serait là. S’approchant calmement du pirate, Saladin impose par l’aura qui rayonne tout autours de lui. Une sorte de degré zéro de violence, comme si plus rien ne serait permis tant que ses yeux se porteront sur lui.

        Une simple frappe de la paume de la main. Elle vient toucher le cœur de Mizukawa.
        God Bless You. Lors de l’extraction du démon, Saladin parle peu, mais toujours bien.

        « Le destin t’as jugé coupable… Adieu, Mizukawa Sutero »

        Une douce brise soulève les cheveux blonds du dragon. Les yeux de Saladin le renvoi à sa propre faiblesse, trois cicatrices se mouvant en même temps que ses paupières. Une sensation de vide se fait en lui. Son pouvoir a disparu.

        /Mizukawa se voit "soulagé" de son fruit du démon (tu peux donc l'enlever de ta fiche), tentez une interaction avec Saladin si vous le voulez, mais vous en assumerez les conséquences./

        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t1067-saladin-e-caldin-le-mo
          J’étais tombé sur un mec chiant et c’était rien de le dire, très franchement. Se relever comme si de rien était après s’être coltiné mon poing dévastateur ? Sur qu’il y avait anguille sous roche. Ce type n’était pas un plaisantin comme ceux qui accostaient mon île dans l’espoir de me défier. Et ça devenait vachement intéressant tout ça. En l’observant silencieusement et minutieusement, je remarquais fatalement qu’il n’avait prit que de la poussière… Même pas ne serait-ce qu’une petite goutte de sang. Je fronçais les sourcils. Y’a un problème pour sur… Sa peau était faite de diamant ou quoi ? Parce que pour traverser une bâtisse sans subir la moindre égratignure, c’était fort quoi. Prudemment, j’me mis en garde, vu que je ne savais vraiment pas à qui j’avais affaire. Manquerait plus qu’il me flanque une raclée mémorable… Je n’osais pas imaginer ce qui s’passerait ensuite… En parlant de suite, le petit se mit à rire. Comme un con, avouons-le. Et ensuite, P’tit con et c’est comme ça que je l’appellerais dorénavant, se mit à bousiller les boutiques de l’allée… Histoire de renforcer ma colère. J’allais répliquer de suite quand il se retourna à l’improviste vers moi en me décochant une attaque assez surprenante. C’est dire que j’me le serais mangé en pleine face s’il n’y avait pas eu l’intervention d’un étrange personnage… Étrange personnage qui d’ailleurs, me bouleversa grandement. Un homme. Musclé et blond, la quarantaine, avait annulé l’attaque que p’tit con m’avait lancé et que je n’aurais pu parer à temps sans me prendre un coup au préalable.

          Qu’est ce qui s’est passé ? Franchement, je ne pouvais l’expliquer. La suite fut comme un passage flou pour moi, brouillé. Pourquoi avais-je soudainement ce sentiment de bien être, mais aussi de mélancolie et d’impuissance ? Bizarre tout ça. J’fronçais mes sourcils en observant distinctement le faciès du nouvel arrivant. Il en imposait grave, j’dois vous l’avouer. Il époustouflait même. Il y avait une sorte d’aura sainte qui recouvrait tout son être. Comme si son arrivée n’était finalement pas un pur hasard. Comme si elle était providentielle. Encore étonné par la scène que j’avais suivi sans trop y comprendre grand-chose, j’eus la nette impression que je ressentais plus de haine pour ce Mizukawa Enfin presque. Car pendant les secondes qui suivirent, j’eus une montée d’adrénaline et l’envie d’en découdre une bonne fois pour toute. Je jetais un œil au pirate qui devait être entièrement entrain de divaguer lorsque j’eus une idée plus ou moins bonne. Bonne certes, mais assez fourbe ! Profiter de sa faiblesse du moment. De ce fait, j’me mis à courir donc vers lui comme un dératé, allant même jusqu’à dépasser mon sauveteur ! C’est en arrivant presque vers lui que je glissais mon meitou entre les dents. Et le tout se joua en quelques secondes : Brusquement, je bondis vers lui et tendit ma main gauche en avant. Mes doigts se resserrèrent rapidement sur le cou du p’tit con avant que je ne le fasse reculer sur plusieurs mètres en arrière. Mes yeux grandement écarquillés sur sa face traduisaient mon envie d’en découdre. Et le poing du droit partit tout seul. Vif, percutant, lui arrachant enfin des gerbes sanguinolentes…

          Avant que son corps ne traverse une nouvelle fois un gros mur.
          Cette fois là fut bien différente de la première puisqu’en plus d’avoir donné de l’impact à mon coup, le mec se mangeait un tas de décombres sur la tronche… Oui oui… Le bâtiment qu’il avait percuté avec véhémence s’écroulait partiellement sur lui. Habituellement, j’allais en rire. Habituellement seulement. Dans ce cas cependant, j’étais pas d’humeur à rigoler. L’idée d’envisager de futurs funérailles pour tous ces marines morts me pesaient lourds sur la conscience. Tant que je n’avais pas foutu une bonne raclée à ce gars, j’risquais pas de dormir en paix… Que dis-je… Vivre en paix. Alors que la dernière tuile tombait sous le tas de décombres, je fronçais une nouvelle fois les sourcils. Le mieux était de m’assurer qu’il ne ressorte vivant pas de ce cercueil improvisé. Délogeant mon épée d’entre mes dents, je me mis à trancher l’air et multiples lames de vent se formèrent avant d’aller s’écraser contre le tas de ruines que j’avais occasionné. Sur ce point, je n’avais pas trop de craintes vu que la population avait évacué la zone. Après avoir canardé la zone un bon moment, j’eus l’idée ingénieuse de m’éloigner. Où ? J’ne savais pas trop. Mais une chose est sure, il me fallait un endroit stratégique. C’est alors que j’eus l’idée de me rapprocher du mystérieux personnage qui semblait être mon allié en attendant le cas où le fameux blondinet répondant au nom de Mizukawa Sutero reviendrait au combat…

          P’tit con pour ma part.
          Il n'y a pas de mots pour exprimer ce que je ressens, ni de façon pour définir ma fragile existence...Alors que je sens une aura s'approcher de moi, j'aperçois toute ma vie défiler...Et je constate qu'elle n'a aucun sens ! C'est comme s'il manque une partie d'un puzzle. Toute cette rage que je canalise depuis la disparition de ma mère...Toute cette haine qui ne cesse d'augmenter depuis la mort de ma bien aimée...Toute cette tragédie prend de l'ampleur, je suffoque face à ses souvenirs, ceux qui façonnent notre destinée et qui lui donne toute sa dimension. Bien que je sens cet homme mystérieux s'approcher de moi, je ne daigne en aucun cas le fait que tout cet éventail d'images puisse me réconforter.

          Si je suis coupable d'avoir défendu ma liberté, d'avoir éliminer les déchets de ce monde qu'il en soit ainsi. Tu es peut être la légende et je suis peut être l'homme, mais c'est l'homme qui fait la légende et qui peut la tuer...Un jour, je te retrouverai et te ferai la peau pour avoir interrompu l'instant où j'allais mettre une raclée à ce colonel...
          L’inconscience, la rage, le regret, moi seul décide de leur degrés d’importance...Je construis ainsi ma propre histoire en espérant que je ne serai ni trahis, ni piégé par ma propre peur. A cet instant, je vois venir le coup de ce marine qui m’envoie directement vers le mur, je traverse la bâtisse et je prend plaisir à goûter mon sang qui coule de mes lèvres.

          O cruelle ironie de la vie, toi qui veut que je sois destiné à lutter entre les ténèbres et la lumière, le bien et le mal. Toi qui fait de moi un simple être humain...Je romps le fil, désormais je ne m'accrocherai qu'à la mort ! Je suis le dragon de la mort et je provoquerai la fatalité à chacun de mes passages...

          ''La liberté c'est ce que nous faisons nous même de ce qu'on a fait de nous''

          Death Kick of Water Dragon


          Je m'obstine à me dégager des décombres mais en vain, jusqu'à que j'utilise mon pied droit pour porter un coup précis ce qui fait que je peux maintenant utiliser mon bras, héhé...

          Little Punch of Earth Dragon
          Je donne donc un coup de poing rapide et précis sur tout ce qui m'empêche de sortir de ces décombres...Les voilà qu'ils éclatent en l'air après avoir subit le choc de mon attaque. M'essuyant de mon propre sang, je me dirige vers la lumière à quatre pattes et avec peine. Je touche de mes deux mains la terre et je la sens, je lève petit à petit mes yeux vers où devrais se trouver mon adversaire...Mais rien, je ne le vois pas. Ahuf ! Putin voilà que je crache de la poussière, en plus de ça, j'ai la tête qui tourne...

          Dohahahaha... ''Hé ! Faiblard..Ahuf ahuf...Montre toi ! T'es passé où ? T'es retourné chez ta Môman ? T'es pas fichu de continuer un face à face ?''Dis-je en ayant un genou à terre. J'ai conscience de l'état de fatigue dont je fais preuve actuellement, je ressens à peine la force de mon gras gauche d'ailleurs...Devrais-je abandonner ce combat ? Non je vais rester au milieu de ce champ de bataille, à découvert, les jambes croisés attendant fermement mon adversaire qui me trouvera en état de méditation extrême, un des moyens que m'avait appris mon maître pour palier à cet effet de fatigue, rien de mieux qu'un état de somnolence pour rétablir l'équilibre des nerfs du corps... Enfin, y'en a bien un autre, ce sont mes clopes, mais je pense qu'elles se sont faites écrasé, bref...AHOUUM

          Élaborons une contre-attaque au cas où...Ouais, je pense pas qu'il va m'attaquer avec une onde tranchante, non. Pourquoi ? Parce qu'en ce moment il doit rager, tout ça est devenu personnel, voir les cadavres de ses amis, ça a du lui faire un choc...Il a pas l'habitude de voir ça le pauvre, enfin après je peux pas comprendre ce qu'il ressent, peut être un jour qui sait. En tous les cas, s'il décide de courir vers moi, je n'hésiterais pas à user de ma corde à piano...Qu'il essaye de me foutre un coup quand je lui tendrai ma corde et qu'il foncera dans le tas, il risque d'avoir des cicatrices Hahaha...Ou bien, je le contre avec une de mes attaques, mais je doute avoir l’énergie suffisante. Je peux toutefois faire un peu d'acrobatie, sauter au moment de son attaque et dégainer mon katana bien qu'il aura 90 % de chance de réussir à parer...Que pourrai-je bien faire Mh

              A peine avais-je cligné des yeux que le mec que j’avais approché avait complètement disparu. Était-ce un utilisateur des fruits du démon ? Probable. Une chose est cependant sure. Jamais je n’oublierais ce visage si mélancolique, barré de trois petites cicatrices à l’œil gauche. Ni son aide salvatrice d’ailleurs. C’est dire que j’m’en serais difficilement sorti s’il n’avait pas été là, comme par hasard. Cependant, il eut une chose qui m’avait complètement perturbé. Quelle avait été sa véritable intention en intervenant ? Me connaissait-il ? Était-ce un allié de la marine, ou encore mieux un haut gradé du gouvernement qui détenait une puissance grandiose ? Mystère et boule de gomme. C’était beaucoup d’interrogations qui m’laissaient tout de même un gout assez amer en bouche. Ne pas savoir était quelque chose d’abominable qui me pinçait le cœur. Surtout que ce type n’avait même pas osé poser ne serait-ce qu’un regard sur ma personne. Il s’était seulement occupé du pirate. En lui faisant quoi d’ailleurs ? Une autre question qui venait s’ajouter à celles déjà existantes. Et c’était pas vraiment pour me ravir, j’vous jure. A force de pensées, j’avais commencé à relâcher ma garde, comme ça, comme un amateur, alors que cela n’était point dans mes habitudes… Mais en même temps, c’que nous avions vécus n’était pas situation anodine…

              Un grand bruit m’interpela alors que je me perdais dans mes réflexions profondes. L’fourbe avait réussi à se dégager des décombres sous lesquels il était enseveli plutôt. J’eus à froncer mes sourcils avant de me hâter dans un couloir étroit, pas très loin et à l’abri du regard de ce maudit pirate. La colère m’avait privé d’attaques assez réfléchies, mais maintenant que je m’étais plus ou moins calmé, j’allais enfin l’attaquer intelligemment et ci possible, utiliser mon arme sur lui. Et puis, c’était bien mieux que de lui foutre des coups de poings. Certes, j’avais réussi à l’faire saigner comme pas deux. Nonobstant, c’était apparemment pas c’qu’il fallait pour le mettre définitivement hors d’état de nuire. Et ça m’enrageait un peu moi qui avais l’habitude de vite conclure mes combats. Je jetais un regard sur la scène quand j’vis le p’tit con au sol. il semblait en avoir prit pour son grave vu l’état dans lequel il était dorénavant. Se prendre des beignes et être encastré dans des murs, c’était pas ce qu’il y avait de plus réjouissant ma foi. J’eus un sourire satisfait. Ces coups que j’avais réussi, j’les dédiais sur le moment à la plupart de mes camarades qui avaient péri sous sa lame meurtrière et tâchée de sang d’innocents. J’eus un petit grognement quand il se mit à rire et à faire la grande gueule. Même amoché, un pirate ne savait jamais la fermer…

              A croire que ça connait pas la modestie…

              Mais en même temps, que pouvais-je attendre d’un pirate écervelé ? Bonne question qui imposait une réponse évidente : Rien d’bon. Il y avait de ces jours où je comprenais l’entrain de certains marines à vouloir en finir avec le moindre petit pirate. Même si j’craignais de finir comme ces partisans de justice absolue et de la tolérance zéro. J’effaçais ces réflexions de ma tête, et décochait ensuite une attaque terrible vers le p’tit con en tranchant le vide devant moi : « TATSUUUUMAKIIIII ! » Une violente rafale s’abattit soudainement sur le pirate pour lui ôter toute concentration et sens de l’orientation. L’attaque faillit même le désarmer voir même le soulever comme une plume, tant elle était d’une violence et d’une rapidité inouïes. Alors que Monsieur tentait sans doute de se protéger et se stabiliser au sol, j’me mis à courir comme un dératé vers lui. Dès que mon attaque s’estompa, j’étais déjà à quelques mètres de lui. Et le temps qu’il se reprenne, toute tentative d’esquives était vaine… « Aurora… Flicker Jab ! » Des poings sortirent de nul part et se mirent à cogner la face déjà ensanglantée du pirate. Tout en changeant de trajectoires à chaque choc, je multipliais mes poings sans vergognes en sentant ses muscles faciaux craquer sous mes jointures. J’effectuais ses coups pendant au moins une bonne trentaine de secondes, jusqu’à bondir sur mes pieds pour…

              • Screw Drop-Kick !

              Tourner sur moi-même. Telle une toupie humaine, j’fis trois quatre tours, avant de d’écraser mes souliers sur son visage déjà meurtri par mes coups. La scène ressemblait trait pour trait à mon combat face au révolutionnaire Minos qui détenait une prime de vingt-cinq millions. Un mec qui m’avait bien eu d’ailleurs. J’pris soin par la suite de bien piétiner ses yeux avant de prendre appui sur tout son visage et d’effectuer un saut à une hauteur inimaginable. J’me sentais pousser des ailes. J’me sentais fort ! J’me sentais revivre en vengeant toutes les vies qu’il avait gâché, c’gros bâtard. Sentant également une adrénaline pulser en moi, j’dégainais mon meitou que j’avais rangé dans ma course pour effectuer ma myriade de coups de poings, avant de tournoyer sur moi-même encore une fois. Moins rapidement cette fois-ci. Le sabre bien tendu brassait déjà l’air qui se condensa autour de ma lame et bientôt autour de moi. Et ce ne que lorsque j’atteins le point culminant de mon saut que je brandis mon sabre au dessus de ma tête en m’écriant « Ono Shougeki ! » Le vent qui s’était condensé autour de ma lame se divisa dès que j’eus à couper le vide en direction de mon ennemi. De petites lames de vents naquirent avant d’se diriger vers Mizukawa à grande vitesse. L’nombre de projectiles était ahurissant tant et si bien qu’ils formèrent une sorte de sphère tranchante et explosive qui entoura presque le pirate…

              Il allait morfler grave.

              Pour sur.
              Me voilà fin prêt...A l’accueillir parmi mes futurs victimes...Maintenant trouvons ce marine...Et le voilà où il est ! Une onde tranchante, c'est bien beau, mais le son est bien trop fort, pas moyen de rester discret avec ces coups de malades...Je déploie donc mon katana, mais je m'aperçois que ce n'est qu'une attaque pour me déstabiliser, mais pourquoi ? Trêve de pensée.
              Ce type il a le chic pour ne pas s'attarder, je devrais faire de même et rester vigilant...Voilà que son aura imposante se retrouve face à moi, armant ses poings, il me tarde d'esquiver et de lui foutre une rouste...Quoi que en recevant son premier coup, j'avoue que j'ai eus plaisir à souffrir, comme si tout ceci...Toute cette douleur, je la méritais. C'est dans ces moments d'atroces souffrances que je me demande...''Mais comment vais-je bien m'en sortir face à un monstre pareil, bien...Je ne me plains pas, c'est un des premiers adversaires à me foutre une raclée pareille...Ce genre de moments, ça se savoure, héhé...Moi, Maso ? Attends de voir mon degrés de sadisme lorsque j'aurai attaché à un mur ce fumier et que je le découperai en rondelle comme du bon porc...

              Soudain voilà que mon ouie me sort de cet état entre l'extase et la souffrance...J'ai entendu un léger ''aidez-moi''...Brrr J'en ai la chair de poule...Alors comme ça, il y a quelques survivants ? J'ai peut être mal utilisé ma lame, suis-je sûr d'avoir utilisé la partie tranchante ? Mmmm....Mais oui ! Peut être qu'il y'en a un, qui a eut beaucoup de chance...Tandis que ce marine en a marre et bondit, sûrement pour donner le coup de grâce, je viens d'avoir l'idée qui me sortira de ce pétrin et qui foutra en rogne ce Colonel, rien de mieux que de voir un adversaire se faire piétiner moralement...ça bat toute attaque physique au monde...

              Little Mienai of Wind Dragon.

              Suivant mon instinct de survie, je coordonne mes mouvements en étant le plus furtif possible dans cet instant de répit, j'arrive très rapidement au niveau du survivant qui a son uniforme taché par le sang de ses confrères...Je l'envoie directement à ma place grâce à un coup vif et majestueux...Je m'allonge en faisant le mort, tout en me reposant et en regardant la scène qui s'offre à moi...Je m'empêche de rire...Franchement j'aurais pas dû, huhuhu...Le mec, il a trop la rage et cet émotion l'a consumé à un point qu'il a oublié de tous le temps me fixer du regard ou un truc du genre. ça arrive souvent chez les personnes imbu d'elles mêmes ou bien ceux qui ont une confiance totale en leurs capacités.

              Ah ces lames tranchantes, y'a pas à dire, c'est très puissant, mais pas comme les bons vieux coups directs, au moins on peut les stopper lorsqu'on s'aperçoit qu'on est en train de faire une gourde, en tout cas s'il voit mon subterfuge, j'aurais du soucis à me faire...En plus de ça, mes yeux gonflent, putin ! J'arrive plus bien à voir le lieu dont je me suis échappé...J'entends un bref Ono Shougeki qui s'en suit des sons ahurissants produit par les chocs des ondes tranchantes. Et bah dit donc, je l'ai échappé belle, cela ne fait que retarder l'inévitable, à moins que je ne m'enfuis...Non ! Je ne m'enfuis JAMAIS ! C'est ces marines qui sont en tord, par l'étendard des Shinoryuu...Je me dresse, katana à la main tout en observant où ce cher Colonel va tomber sur ses pas..Tout à coup je fends l'air en cette direction et je suis prêt à refaire la même attaque à l'instant où il essayera d'esquiver !

              Et lorsqu'il sera surpris de me voir vivant...Bon certes, complètement amoché, sans presque plus aucune force, je lui dirais ces mots là qui risque...Heu je sais pas, j'attends de voir sa réaction en tout cas...Dohahaha

              ''La différence entre toi et moi, c'est que je me soucis de mes nakama's et je ne les confondrais jamais avec quelqu'un d'autres pour oser les tuer...''

              ''Bon certes, moi je suis un Tueur ! Mais toi qu'est ce que t'es ?''

              ''Ecoute, je fais ça parce que c'est la destinée...Dans ce monde, il y'en a qui meurt dans leur maison étouffé par un bon Muffin et pour ceux qui combattent, il y'a moi. Ange de la mort...t'as qu'à dire à la famille de ses marines qu'ils sont morts en héros, leurs enfants suivront alors la voie de leur défunt parent et qui sait ! Ils seraient parmi l'élite de la marine, dit toi que ce n'est que le cercle de la vie et...Tu viens d'y contribuer...Par erreur, mais tu l'as fait''
                  C’est à la dernière seconde… C’est à la toute dernière seconde… Que je vis en dessous des deux dernières lames d’air, le regard impuissant d’Edmond, l’un de mes caporaux que je croyais déjà mort… Et qui allait inévitablement passer de vie à trépas par ma faute. Comment avait-il pu arriver là ? Comment était-ce possible ? Où est-ce que l’autre bâtard se trouvait ? Était-ce l’œuvre d’un fruit du démon ? Autant de questions en une et même seule seconde qui me plongeaient dans le désarroi le plus total. Toujours dans les airs, j’eus à écarquiller les yeux en voyant mon attaque fondre sur le pauvre marine qui n’avait rien demandé. Et lorsque l’explosion s’en suivit, j’eus une larme amère qui perla le long de ma joue. Pour le reste, je n’avais plus du tout suivi.

                  Je m’étais réceptionné dans la fumée environnante que j’avais moi même causé, avant qu’une lame de l’air ne vienne balayer ladite fumée. Elle s’abattit ensuite sur moi sans même que je cherche à l’esquiver alors que j’avais clairement entendu son sifflement. Avais-je rencontré le sol une première fois ? Non. Seul mon bras gauche avait reçu le plus gros de l’attaque et saignait abondamment. Je ne le sentais presque plus d’ailleurs. Mais ce n’était point grave, parce que je l’avais moi-même cherché. Et parce que mon attention était focalisée sur autre chose. Le corps sans vie du caporal que j’avais moi-même tué par méprise. C’était impardonnable ! J’eus les yeux embués pendant que quelques secondes bien avant que ne s’élève une voix… Qui aurait du s’éteindre depuis belle lurette !

                  • Comment oses-tu te comparer à moi, sale vermine ?!

                  Le ton était sec, froid, autoritaire. Je m’étais tourné vers lui avec un visage déformé par la colère. Inutile de vous décrire ma mine, tant j’étais d’une mocheté sur le coup. La phrase à elle seule était suffisante parce que je ne me voyais pas faire la morale à ce cinglé qui avait pourtant débité des stupidités à en faire pleurer de rire. Oui, ce qu’il m’avait dit n’avait pas de sens. Complètement illogique et pas bien dans la tête le bonhomme. Et puis tout d’un coup, je m’étais retrouvé derrière le pirate. Sans doute par le biais de mes pas de velours qui me permettait me déplacer rapidement et agilement à la manière d’un chat. On était certainement loin du soru, mais ne disait-on pas que la vitesse d’un homme sur cette Terre était relative à son niveau ? Et bien voilà… Le Fenyang dans toute sa splendeur…

                  D’autant plus que le Fenyang, il n’était plus maitre de lui-même…

                  • Crèves connard !

                  Mon corps réagissait dorénavant seul. Le poing que j’avais formé avec ma paluche droite s’écrasa durement contre la nuque du meurtrier au point qu’il eut un craquement sonore de mes jointures. Sa face partit rencontrer la froideur du sol où s’écoulait le sang des victimes qui criaient vengeance. L’impact du coup fut tellement terrible qu’il engendra un gros cratère dans lequel nous nous enfouîmes au fur et à mesure des secondes qui s’égrainaient. Pour ma part, j’avais tellement contracté mon muscle droit que j’exerçais une pression énorme sur sa tête qui semblait s’aplatir comme une crêpe dans la terre qui se fissurait. Quand j’eus retiré mon bras, je m’apprêtais même à utiliser mon meitou qui allait me servir à perforer son cœur sans vergognes quand soudain…

                  • TONTOOOOOOOOOOOOOOOON !!!

                  Blanc. Blocage. Pause. Arrêt. Tout ce que vous voulez. Dans tous les cas, j’m’étais suspendu dans mon geste, les yeux écarquillés non pas d’effroi mais de surprise. La voix m’avait littéralement transpercé au point que j’étais devenu une vraie statue. Lentement, très lentement, j’avais levé les yeux vers une petite silhouette qui se distinguait à peine à quelques mètres. Et c’est là que je vis ma jeune filleule qui pleurait à chaudes larmes en me voyant bousiller l’autre pirate. Là, j’eus un gros pincement au cœur avant de sentir de nouveau, mes larmes me monter aux yeux. C’est alors que l’hésitation naquit avant que je ne grogne fortement avant de soupirer. Sa vie, il la devait à l’intervention de ma filleule, sans quoi… Il serait déjà mort… Et c’est bien à ce moment là que mes hommes arrivèrent en masse sur les lieux.

                  Pour ma part, je me redressais avant de m’extirper de ce cratère. Pendant que je me rendais vers ma filleule que je pris dans mes bras quelques secondes plus tard, une multitude d’hommes se ruaient vers le corps sans force du p’tit con… Sans aucun doute pour l’bâillonner comme il se doit et l’emmener dans les geôles de la base.
                  J'ai été anéanti au sens propre par un vulgaire colonel. Bon sang de bonsoir ! Voilà que je suis dans une situation bien étroite, entre la vie et la mort, il n'y a plus qu'un fil qui m'y sépare et celui qui le détient est bel et bien ce marine a qui j'ai causé du tord en tuant ses confrères, qui eux mêmes m'ont fait du tord en gâchant ma victoire et uniquement parce que je suis un pirate...Est ce un crime de vivre libre ?

                  Soudain, j'entends les bruits de pas d'une vingtaine d'hommes voir plus, même si je ne ressens absolument plus rien et que la douleur à conquit tout mon corps et je suis devenu comme insensible à presque tout, je peux tout à fait entendre les dires de ses marines qui parlent et traitent en héros leur chef.

                  Ahaha ! Sacré Colonel Alheiri, il lui a filé une dérouillé à ce maudit pirate !

                  Comment ose tu donné une étiquette à un déchet, Caporal ? Cet merde est bon à être enfermé dans nos cachots.

                  Vous avez raison Lieutenant. Il y'a une calèche qui va en direction du QG, Mm ça se situe à l'opposé même d'où va Monsieur Fenyang.

                  Ne vous inquiétez pas Caporal, on est bien assez pour le maîtriser et puis dans l'état où il est, il peut rien contre nous.

                  Pendant qu'ils sont en train de me ligoter et de m'emmener, je conçois en mon fort intérieur que je suis complètement foutu, j'aurais dû m'enfuir quand je le pouvais, mais bon. C'est le destin et un jour je retrouverai la trace de ce Colonel Alheiri Fenyang ! Cette fois ci, je connais sa faiblesse et je me ferais une joie de l'exploiter pour en tirer profit un jour...

                  Cela fait un moment que je suis traîné par ses faces de rats. Malheureusement, ils sont beaucoup trop nombreux pour que je puisse tenter une fuite, mais la chance tourne, devant nous se trouve un grand tronc d'arbre...Sans doute une tempête de la veille qui a fait ça ou un bûcheron un peu bourré. En tout cas, ils ont pas eut de bol, c'est ça de vouloir prendre des raccourcis par la petite forêt du coin. Par ma plus grande surprise, je vois apparaître des hommes camouflés en noir qui surgissent des buissons, environ une dizaine, armés jusqu'au dents, ils arrêtent le convoi qui aurait dû m'enfermer en taule.

                  Tous le monde à terre ! Les mains en l'air ! Pied en l'air !

                  Mais c'est qui ces gus ? Et comment on peut faire tout ça en même temps ? Confus, les marins réagissent en brandissant leurs armes.

                  Hé ! Baissez vos armes ! Ou je met une balle à la tête à la main ! Dit un agresseur qui a surgit, surprenant le marine qu'il détient maintenant en otage. Ses amis ne savent plus comment réagir, s'ils coopèrent, ce seront plus que la division la plus nulle de toute l'île, s'ils ne le font pas, ils perdront un ami et s'ils s'engagent dans la bataille, du sang risque de couler et y'en a déjà trop sur leur uniformes.

                  Maintenant vous allez libérer cet homme et sans faire de geste brusque nous l'amener. Dit un autre homme d'un ton très sérieux, bien sûr les marins s'exécutent à la tache et me libèrent moi, complètement déboussolé et ne comprenant rien de cette intervention, surtout que je ne connais pas ces types. Une fois libre, un gars a jeté une fumigène, puis nous avons détallé en courant...Pendant que nous essayons de semer ces marins, l'un de mes sauveurs, si je peux dire ça, m'interpelle et me parle...

                  On a une grotte dans la forêt à l'abris de cette oppression, cette justice appelé Marine. Nous nous y rendons et ce serait un honneur que tu te joigne à nous, on a vu comment tu t'es battu face au Colonel, cette rage, cette haine...Laisse nous te présenter notre boss...Laisse nous t'aider à notre façon...
                      • Tonton… Ton braas…

                      • C’est rien, c’est rien… Ne t’en fais pas.

                      Et Isabelle se remit à pleurer contre moi. Je soupirais en la regardant calmement, avant de poser une main sur sa chevelure que je me mis à caresser tendrement. Son ton gémissant m’obligea à m’arrêter en plein milieu d’une ruelle. La pauvre petite… Depuis la mort de ses parents, elle n’avait plus que les Fenyang comme famille. Me voir combattre aussi ardemment avait du l’inquiéter au point de penser que j’aurais pu mourir. Car oui, sa grande crainte était de nous perdre, Ketsuno et moi. Et c’était d’un triste. Je pensais à l’envoyer à Marine Ford avec moi, histoire que ma mère s’en occupe, c’qui d’ailleurs serait la meilleure solution. Avec moi, elle ne risquait certainement pas d’avoir une éducation décente. J’étais trop occuper avec mes fonctions de colonel pour penser pleinement à elle. Alors qu’elle se calmait enfin, une interrogation naquit dans mon esprit : Comment était-elle parvenue jusqu’à la scène de combat ?

                      • COLONEEEEEL !

                      La réponse ne tarda point puisque je vis Jerry qui courut vers nous, l’air un peu déboussolé. Lorsqu’il s’arrêta devant nous quelques secondes plus tard, ma filleule cessa de pleurer et se mit à déglutir en faisant une grimace. Ca sentait les bêtises là… Par la suite, Jerry m’expliqua comme cette petite chipie l’avait malmené avant de réussir à détourner son attention pour s’enfuir. La mine bouleversée du pauvre sous-officier traduisait à quel point il était désolé. Il s’attendait même à des réprimandes. Mais loin de m’avoir énervé, l’histoire commença à me faire rire aux éclats pendant un bon moment sous les mines ahuries des deux personnes. J’étais parti pour rire pendant de bonnes minutes quand ma main gauche me rappela qu’elle était plus ou moins gravement atteinte. Ca faisait mal, c’est vrai, mais il y avait un autre problème :

                      Du sang, j’en perdais beaucoup…

                      Mais pour ma filleule et pour ne pas qu’elle reverse dans des pleures qui lacèreraient mon cœur, j’eus un sourire factice. Sourire qui ne passa point puisqu’elle se mit à froncer ses sourcils. Puis, pour la distraire complètement, je pris sa main et me remit en route pour la base, suivit de près par Jerry qui me surveillait attentivement de peur que je ne tombe dans les pommes avec tout ce que je perdais comme sang. Malgré tout, je tins bon et c’est vingt minutes plus tard que nous arrivâmes à la base, là où des médecins accouraient vers moi comme si leur vie en dépendait. J’fus vite encerclé et c’est sous bonne escorte qu’on m’envoya à l’infirmerie pour me prodiguer les soins nécessaires. « Tout est bien qui finit bien » M’étais-je dis, sur mon lit, une fois les soins terminés. Mais tel ne fut point le cas...

                      Puisque Marone vint m’annoncer à la hâte que ce foutu pirate avait réussi à s’enfuir…

                      Très vite, je déchantais. J’avais même voulu me relever malgré ma blessure pour aller rechercher ce cafard, mais Marone fit vite de me clouer sur mon lit. J’eus beau me débattre mais rien à faire ; Le jeune avait une ascendance certaine sur ma personne. J’finis par me calmer en donnant l’ordre à la moitié de nos troupes de ratisser l’île de fond en comble, mais rien n’y fit. L’fameux Mizukawa s’était envolé comme par magie. Les recherches avaient duré pendant une semaine, mais aucune trace du forban. Il s’était comme volatilisé de l’île. C’est alors qu’un étudiant qui avait prit par hasard les photos de ce connard à un concours de ramens, nous les apporta. S’il m’avait fuit, ce bâtard n’allait pas indéfiniment semer la marine. Ce pourquoi une fois rétabli, j’fis un rapport détaillé des actes de ce connard que j’envoyais à MarineFord…

                      Histoire qu’une prime soit fixée sur tête ; Histoire qu’il paie tout c’qu’il avait fait dans la ville de Shell…