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Libération d'un Papi et de sa petite fille [ Pv: Howard ]

Posté Ven 16 Mar 2012 - 15:37 par Hayato Raito

Marchand : Aller vas-t-en petit, ce genre d'explosif je ne le vend pas à des moucherons dans ton genre, vas donc voir ailleurs si j'y suis tu me fais fuir de potentiel clients.

Crétin ! Pour quelques bâtons de dynamites il aurait pu faire un effort. Bon c'est vrai que ce genre de choses ne ce vend pas à des enfants de 12 ans à peine. Mais quand c'est pour la bonne cause, on ne compte pas vous ne croyez pas. Mais pourquoi donc le petit Hayato avait-il besoin de bâtons de dynamite. Il faut savoir qu'il y a peine quelques jours de cela dans la petite ville qu'était Fushia, Hayato et deux personnes qui l'accompagnaient, c'est à dire Tetsu et sa petite fille se sont fait arrêtés. Eux qui venaient simplement acheter quelques provisions pour les ramener chez eux pour pouvoir ainsi vivre sur quelques réserves. Une après-midi de shooping où aucun n'avait sa place. C'est pourtant là-bas que le Papi et la jeune fille ont pu finir la soirée. Tout c'était passé si vite pour le petit cerveau du jeune Hayato. Alors que lui était parti chercher quelques morceaux de viandes chez un bouché, le voilà retournant à la place du village voyant ces gens, dans un uniforme blanc et bleu amenant sa seconde famille...

Mais que c'était-il donc passé ? Pourquoi donc ces gens enlevaient-ils les gens chers à notre Héros ? Qu'avaient-ils donc fait pour être amenés de force vers leur QG ? Hayato ne put rien faire sur le moment. Il ne put que les ralentir durant quelques secondes en s'opposant à eux, se mettant sur leur trajectoire. Un acte désespéré qui n'eu gère effet sur la marine. Ce n'est que le jour d'après que le garçon appris que le Papi et la fille avaient été emprisonnés pour avoir des informations ou des choses dans le genre. A l'époque ce genre de choses étaient bien trop obscures à notre héros pour qu'il y prête attention ou qu'il puissent les comprendre. C'était pour cette raison qu'il s'était mis en quête explosif pour pouvoir délivrer ces deux compagnons. Une quête qui lui prit des jours et qui ce solda par un échec profond. Personne ne voulait prêter de l'explosif à un garçon aussi jeune, personne ne voulait être responsable des actes d'un excité que pouvait l'être notre héros à l'époque. A c'est à heure là, plus qu'une seule solution s'offrait à lui et il en était parfaitement conscient. Il était temps ...

C'était d'ailleurs un miracle ! Comme si le ciel voulait que le plan de notre héros fonctionne. Au moment même où il y avait pensé, voilà qu'un gus au airs loufoques se montre. Il avait le portrait craché d'un Pirate. Bon il faut avouer qu'il avait l'air plutôt jeune mais deux deux jeunes ensemble c'est mieux qu'un vieux gâteux tout seul non ? C'était donc sans prendre de pincettes ni même sans prendre de gants que voilà que Hayato se met à trainer cet inconnu dans une ruelle un peu sombre pour lui taper la causette. Il n'y avait pas de temps à perdre en politesse. Il fallait libérer le vieux et la fille le plus vite possible, qui sait ce qu'ils pouvaient endurer là-bas.

Hayato : T'es bien un Pirate toi je me trompe ? J'ai besoin de ton aide pour libérer des gens de la prison de la ville. Il faut que je libère un Papi et une fille. Je te payerais si tu veux.

Dernière édition par Hayato Raito le Lun 30 Avr 2012 - 16:35, édité 3 fois

Posté Dim 18 Mar 2012 - 19:48 par Howard Prince

Un gamin et une drôle de situation...

Fushia Town, 1618... Cela faisait des années qu'Howard Prince avait entendu parler de cette ville, disons plutôt de ce « village » d'East Blue. En effet, à l'époque où le jeune Howard faisait encore partit de l'équipage de Sayle Valdean, les « Fushi Akumas », ses compagnons lui avaient plus d'une fois conté l'histoire d'un pirate un peu spécial qui était née dans ce village : Monkey D. Luffy.
Pendant ses diverses aventures, le jeune Prince avait d'ailleurs souvent entendu ce nom de « Monkey D. Luffy » sortir de la bouche de plusieurs personnages et il s'était promis d'aller un jour visité le village ou ce dernier était né.
Apparemment certaines personnes disposant de la lettre « D » dans leur nom existaient en ce monde. Des personnes qui auraient, d'après les dires de ses nakamas, un destin hors du commun. Évidemment, il fallait faire la part des choses entre la réalité et les exagérations, mais cette histoire de « D » avait toujours été un mystère pour Howard Prince.

« Qui pouvait être ce pirate "Monkey D. Luffy ? J'espère en apprendre un peu plus sur ce mystère du « D »... En espérant que cette pseudo légende n'est pas qu'une nouvelle histoire d'ivrogne s'étant répandu sur le monde comme bien d'autres... »

C'était chose faite. Howard Prince était arrivé le matin même sur l'île de Dawn, sous un soleil de plomb. Il avait voyagé pendant 6 jours sur son petit bateau à voile. Plus d'une fois, il avait failli se retourner en même temps que son embarcation tant la météo était difficile et tant cette dernière paraissait "fragile"... Mais ce genre de situation était chose courante pour le pirate et depuis l'accident qui avait coûté la vie à son équipage 4 ans auparavant, la mort n'était plus quelque chose qui l'effrayait... Il était cassé, cassé psychologiquement. Une blessure qu'il garderait à vie au fond de lui et dans son cœur. A maintenant 16 ans, il essayait d'aller de l'avant, de ne plus penser à cela, mais les diverses questions qui torturaient son esprit attaquaient sans cesse sa propre volonté de vivre...

Après avoir accosté sur une plage de l'île, il avait marché une bonne heure avant d'arriver à Fushia. Peu à peu, quelques nuages avaient fait leur apparition dans le ciel, masquant de temps à autres le soleil.
Le village était tout ce qui était de plus normal : des maisons de tailles, de proportions différentes couraient le long de chemins de terres. Ces dernières étaient parfois séparées de clôtures, d'enclos, à l'intérieur desquelles des vaches broutaient paisiblement en regardant les voyageurs curieusement.

En arrivant sur une sorte de place regroupant plusieurs bâtiments, Prince respira un bon coup en réajustant le long manteau noir qui parcourait ses épaules. Ce dernier, un peu long, était la seule chose qu'il avait pu récupérer de son capitaine et lui servait davantage de cape que de véritable manteau, lui permettant également de cacher les armes qu'il possédait.
Les villageois semblaient tous joyeux : les sourires étaient présents sur toutes les têtes et la venue d'un étranger ne les effrayaient apparemment pas. Au contraire, les grands signes de mains avaient été nombreux au passage du jeune Howard. Certains étaient même venus discuter avec lui. Évidemment le pirate ne s'attardait pas trop sur lui et, tout en restant poli, il avait pu recueillir quelques informations sur Fushia.
Il avait également remarqué 2 groupes de marins qui étaient en train de patrouiller tout en saluant amicalement certains citoyens, Prince sut qu'il faudrait faire attention et ne surtout pas se faire remarquer. La Marine était apparemment bien présente sur l'île et au moindre problème, la situation pourrait dégénérer de façon catastrophique. C'est ce qu'il voulait absolument éviter.

Alors qu'il allait s'asseoir sur un banc en bois, en face du bâtiment de la Mairie, quelqu'un l'attrapa par le bras avant de l'amener jusque dans une petite ruelle. Étonné par cela, le pirate n'avait cependant pas senti de danger particulier et ne s'était donc pas défendu.
A sa grande surprise, l'inconnu qui l'avait amené là était un enfant, apparemment la dizaine ou peut-être plus.
Sans attendre, le gamin entama la conversation :

« T'es bien un Pirate toi je me trompe ? J'ai besoin de ton aide pour libérer des gens de la prison de la ville. Il faut que je libère un Papi et une fille. Je te payerais si tu veux. »

C'était bien la première fois que ce genre de situation arrivait à Howard Prince : un gamin qu'il ne connaissait pas venait lui demander de l'aide et, par-dessus tout, savait qu'il était un pirate ?! C'était tout bonnement incroyable.
Le jeune pirate poussa le gamin contre un mur d'en face et, tout en souriant, sortit son sabre avant de le pointer vers la gorge de ce dernier qui de cilla pas :

« Dit moi jeune homme, comment sais-tu que je suis un pirate ? Je te trouve bien informé pour quelqu'un que je n'ai jamais vu... »

Cependant, il rangea son sabre dans son fourreau avant de fermer les yeux :

« Mais si une certaine Lady est en danger... Peu importe la situation, un gentleman doit toujours faire quelque chose.. n'est-ce pas ? Parle moi de cette fille à sauver et de.. ce vieux. Selon ce que tu me dis, je te prêterais peut-être mon aide, car je suis avant tout... Un Prince ! »

Posté Dim 18 Mar 2012 - 22:06 par Hayato Raito

Eh mais il est légèrement taré sur les bords lui non ?!! Sortir son sabre là comme ça, en pleine ville sans raison apparente. Il semblerait que notre héros ne soit pas tombé sur le plus futé des Pirates qui composait cette ville. Son cerveau n'était pas très actif aux premiers abords. Posé des questions aussi débile que de savoir comment le reconnaitre des autres et surtout savoir que c'était un Pirate se voyait comme un nez au milieu de la figure. Hayato avait beau être jeune, il était loin de l'âge sénile et de son bêta qu'il peut avoir de nos jours sur les bleus. Mais bon c'est ce qui fait son charme non ? Bien que cela ne lui a pas apporté que des bonnes choses. Mais qu'importe, il se débarrassa du bras de ce fameux inconnu d'un simple mouvement de son bras gauche comme pour balayer une simple mouche qui avait pu lui cachait la vue. Il retomba alors sur le sol, soulevant alors un léger nuage de poussière qui comme par hasard évita ses belles sandalettes. La conversation pouvait quand à elle continuer.

Hayato : Purée mais tu es un Pirate à la cervelle ramollie toi dis dont. Pour répondre à ta question, pour qu'un étranger vienne ici soit c'est un mec complètement perdu ou soit un Pirate en quête d'inspiration. Et avec ton manteau noir à la mode agent secret, tu ne peux appartenir qu'à la seconde catégorie. Bien qu'en plus d'être légèrement bêta, tu es doublé d'un pervers. Mais bon tant que tu m'aides moi ça me va.

Ile termina sa phrase tournant les talons à son public pour parvenir jusqu'au coin de la rue. Restant dans l'ombre des bâtiments, il ne voulait semblait-il ne pas être vu, plutôt naturel pour la suite du plan. Il supposa que son nouvel acolyte en avait fait de même. Même s'il avait l'air un peu idiot, Hayato espérait qu'il en était un peu moins que lui. Autrement je vous raconte pas l'équipe de bras cassés, ou plutôt de tête brulées sans cervelles. C'est à ce moment que notre héros décida de reprendre ses explications.

Hayato : Bon pour pouvoir délivrer le vieux et la " lady " comme tu l'appelles, il nous faut un peu d'explosif, malheureusement ce saleté de marchand que tu vois là-bas ne veut pas m'enfiler du fait que je suis trop jeune. Ces adultes alors, que de la gélatine à la place du cerveau. Bon le plan c'est " JE " fais diversion et tu piques ce que tu peux. Ça marche, pas de question ? Ok. Ah oui au fait moi c'est Hayato ... Hayato Raito.

Est-ce que Howard avait eu le temps de répondre ? Non ! Avait eu-t-il le choix ? Non plus. Pour un gamin d'une douzaine de piges à peine, il faut dire que le gamin aux lunettes avait déjà un beau caractère. Être un fils de Pirate n'apporte pas que des mérites. Quoiqu'il en soit l'assaut était lancé que le Pirate au manteau noir fut prêt ou non. Heu ... quelqu'un à dit assaut ? Il vaudrait mieux parler d'agression. Hayato avait carrément envoyé valsé le marchand dans ses cartons d'un coup de pied bien placé en pleine tronche histoire que le gros tas tombe de tout son gras. Un acte qui lui valut que le fameux type lui cours après. Quoi de mieux comme diversion. Aller Howard, à toi de jouer maintenant. Surtout ne déçoit pas la lady qui t'attend.

Dernière édition par Hayato Raito le Lun 30 Avr 2012 - 16:35, édité 2 fois

Posté Mer 21 Mar 2012 - 14:12 par Howard Prince

Le gamin balaya d'un revers de main la poigne de Prince qui le tenait toujours par le col. D'habitude, un enfant de ce genre aurait déjà commencé à pleurer ou à crier à l'aide surtout à la vue d'une arme, mais celui-ci ne fit absolument rien de cela. Au contraire, il semblait complètement indifférent face au potentiel danger qu'était le pirate face à lui. C'était comme ci il avait déjà été confronté à ce genre de situation et qu'il y était habitué... A noter également que les drôles de lunettes qu'il portait n'aidaient pas bien à vraiment analyser l'expression de ce dernier. Lâchant sa prise, l'enfant retomba sur le sol et, attendant quelques secondes, continua à parler comme-ci tout ce qui venait de se passer n'avait pas eu lieu :

« Purée mais tu es un Pirate à la cervelle ramollie toi dis dont. Pour répondre à ta question, pour qu'un étranger vienne ici soit c'est un mec complètement perdu ou soit un Pirate en quête d'inspiration. Et avec ton manteau noir à la mode agent secret, tu ne peux appartenir qu'à la seconde catégorie. Bien qu'en plus d'être légèrement bêta, tu es doublé d'un pervers. Mais bon tant que tu m'aides moi ça me va. »

La façon dont ce gamin prenait Prince pour un idiot était tout bonnement agaçante et il avait surement de la chance d'être tombé sur lui et pas sur un autre pirate qui l'aurait assurément déjà cassé en milles morceaux. Mais ce mioche avait décidément une idée bien en tête et une chose était certaine : si la technique d'intimidation d'Howard n'avait pas marché... rien ne marcherait pour que cette plait lui lâche les chevilles... Il connaissait ce genre de caractère absolument insupportable, mais il devait reconnaitre qu'il avait du cran.

Cette scène finie par faire sourire Prince qui ferma les yeux en soupirant. Ce gosse qui devait avoir tout au plus 5 ans de moins que lui, était le contraire même de sa propre personnalité. Lui qui était en effet calme, réfléchis et qui avait reçu une éducation qu'il jugeait « exemplaire » de la part de son capitaine défunt avait en face de lui un garnement qui agissait avant toute réflexion.
Quelque chose toucha néanmoins le pirate à l'intérieur de cet enfant... Sa conviction était forte, c'est ce qui le rapprochait peut-être le plus de lui. La volonté, ce sentiment qui permet aux hommes d'aller toujours de l'avant quel que soit la situation.
Et comme dit précédemment, si une Lady était en jeu et surtout en danger, Howard Prince était obligé de faire quelque chose. « Ca me tuera un jour ça hein... ».

Passant sa main dans ses cheveux pour les mettre en arrières, il marcha avec son nouveau « camarade » qui lui exposa son plan :

« Bon pour pouvoir délivrer le vieux et la " lady " comme tu l'appelles, il nous faut un peu d'explosif, malheureusement ce saleté de marchand que tu vois là-bas ne veut pas m'enfiler du fait que je suis trop jeune. Ces adultes alors, que de la gélatine à la place du cerveau. Bon le plan c'est " JE " fais diversion et tu piques ce que tu peux. Ça marche, pas de question ? Ok. Ah oui au fait moi c'est Hayato ... Hayato Raito. »

Le pseudo plan qui venait d'être expliqué par le jeune Hayato était... Primaire, standard et complètement inconsidéré. Mais c'était sa façon d'être. Pouvez-t-on lui en vouloir pour cela ? Howard ne pensait pas.
Cependant, il y avait évidemment d'autres moyens et d'autres plans plus « réfléchis » à mettre en place afin de libérer les prisonniers dont avait parlé précédemment Hayato.
Toujours en train de marcher, Prince regardait vers le ciel et réfléchissais à la meilleure chose à faire. Il allait demander quelques renseignements supplémentaires au jeune garçon quand un choc bruyant attira soudainement son attention.

« Ne me dites pas que... »

Il l'avait fait... Hayato venait de frapper un homme derrière un comptoir en plein air, à côté d'un bâtiment. Ce dernier vola en arrière et fracassas des cartons et autres caisses en bois. Le gros bonhomme se releva, un peu sonné et jura, insultant l'enfant qui venait de lui asséner un coup de pied avant de se lancer à sa poursuite.
Prince, voyant cette scène soupira de désespoir :

« Mon dieu... Mais qu'est-ce que je suis venus faire sur cette île déjà moi ?... Quelle galère... »

Le pirate attendu quelques secondes avant de se diriger vers le comptoir, pour chercher ce dont Hayato lui avait parlé : des explosifs. Il devait le reconnaitre, le plan de ce gamin, bien que complètement spontané, avait marché. En tout cas la première partie de ce dernier...
Regardant sous une caisse en bois, il trouva plusieurs bâtons de dynamites. Faisant attention de ne pas être repéré par un citoyen, ou pire, un marin, il prit soin d'en installer 3 dans une de ses ceintures.
Avant de se diriger vers l'endroit où était partit le gamin en courant, il sortit un sachet de lin vide et y installa 2 000 Berrys. Il laissa la petite bourse ainsi faite dans la caisse en bois ou étaient installés les explosifs qu'il venait de prendre.
Il avait beau être un pirate, il était avant tout... un Prince.

Mettant les mains dans ses poches, il marcha pour retrouver Hayato et poursuivre le plan :

« Bon... Où est ce satané mioche ?! »

Posté Mer 21 Mar 2012 - 20:04 par Hayato Raito

Certains vous dirons que les énormes du bide sont des gens qui ont plutôt du mal à courir ou encore à se mouvoir. Eh ben ! On peut dire que pour cette fois-ci ils se sont bien trompés. Hayato qui croyait pouvoir semer la montagne au bout de quelques minutes cela faisant plus de dix qu'il courait un peu partout dans la ville en ayant toujours à ses trousses le crétin de service. Purée mais comment allait-il se débarrasser de lui ? Une question qui ne trouvera surement réponse qu'à la milliseconde où notre héros pourrait trouver une idée complètement loufoque qui le sort en général des pires situations.

Même si pourtant tout semble trouver une fin à tout. La course poursuite semblait, elle sans fin et c'est en courant un peu partout que les deux protagonistes se retrouvèrent en dehors de la ville errant prêt des champs et non loin d'une ferme. Un endroit qui par pur hasard Hayato avait l'habitude de connaitre. Comment ? Parce qu'il faut bien des moments pour ce détendre et rien ne vaut une bonne petite sieste dans une meule de foin pour un bon petit repos. C'est dans un coup de pied rotatif que le garçon ouvrit les deux grandes portes battantes de l'entrée. Malheureusement pour lui, il n'avait gère l'habitude de maitriser ce genre de geste technique. L'entrainement contre les singes sauvages ne fait pas tout vous savez. Il trébucha alors tant bien que mal faisant quelques roulez boulets devant son poursuivant qui de part sa corpulence ne put ralentir sa course. C'est dans un merveilleux coup de chance que voilà la Montagne tombait de tout son corps vers un endroit que Hayato n'aurait jamais imaginé l'envoyer. L'homme termina sa chute dans un énorme tas de fumier qui d'après son odeur était bien frais.

Le jeune garçon ne put s'empêcher de rire alors que son opposant n'arrêtait pas de donner des injures dans toutes les directions. Pourquoi ? Tout simplement parce que son regard était obstrué par une épaisse couche de défections. Comment espériez-vous être après avoir atterris la tête la premier dans un tel tas. Une aubaine pour le jeune garçon qui profita alors de la situation, pour une seconde fois assener son plus puissant coup de pied dans la tête de cette montagne vivante. Il entama alors une chute long et pénible pour son corps, se terminant par un second roulez boulet dans un box qui se trouvait dès lors derrière lui. Le corps gisait là sans vie, était-il mort ? Non loin de là, mais après une telle course le voilà maintenant inconscient de fatigue, ce coup sur la tête n'était qu'un coup de grâce. La course poursuite était maintenant finie. 1 à 0 en faveur du petit lunettophile.

Le combat terminé, il n'y avait plus aucune raison pour que le garçon reste planté là, sans rien faire à regarder le corps de ce bonhomme ainsi. C'est dans prendre le moindre repos qui reparti vers la place centrale pour retrouver son nouveau compagnon de délivrance, ce cher ... hein ?! Comment vous dites ? C'est vrai que ce bêta de Hayato n'avait toujours pas demandé son nom à l'inconnu. Il serait peut-être temps de le faire. Le voilà, tout essoufflé arrivant dans une ruelle croisant son compagnon. Il lui fallut quelques instant pour reprendre son souffle et ainsi commencer une conversation.

Hayato : Hey le Pervers ! Ca y est tu les as ? Oh my god, ce géant de marchand m'a donné du fil retordre, mais bon il ne devrait plus nous causer de soucis. I'm the big man ou truc du genre. Mais au fait tu m'as toujours pas refiler ton nom le bêta, alors on te nomme comment sur les blues ?

Il ne se préoccupa pas de la réponse, il était temps de se mettre en route vers la prison. Attention les sauveurs du dimanche vont bientôt arriver. Il va y avoir de l'ambiance ...

[ Hrp : Désolé poste vraiment passable, j'espère me rattraper pour le prochain ... ]

Dernière édition par Hayato Raito le Lun 30 Avr 2012 - 16:34, édité 2 fois

Posté Dim 25 Mar 2012 - 23:13 par Howard Prince

Après avoir volé les explosifs, Howard Prince s'était donc dirigé vers la prison de Fushia, en espérant croiser la route d'Hayato. Ce dernier avait en effet fuis, après avoir asséné un coup de pied assez violent dans le ventre d'un marchand et le pirate ne savait absolument pas ou ce gamin pouvait être en ce moment.
En y repensant, la scène qui s'était déroulé devant les yeux du Prince avait semblé tout droit sortir d'un gag. Une scène assez comique que le pirate avait rarement eu l'occasion de voir pendant ses 23 années d'existences.
Au moins, même s'il avait jugé l'intervention du petit Hayato « précipité », il avait dû reconnaitre que d'une part, son plan avait marché et que d'autre part, cela lui changeait de ses traditionnels combats à mort...

Les mains dans les poches, Howard Prince avait donc décidé de questionner quelques citoyens afin de savoir ou se trouvait cette fameuse prison. Apparemment, cette dernière se trouverait un peu à l'écart de la ville et aux dires des habitants de Fushia, elle ne serait également pas très grande...
Regardant vers le ciel, Prince afficha une petite grimace avant de se parler à lui-même :

« En espérant également que le nombre de garde à l'intérieur soit réciproque à sa taille... »

Passant sa main dans ses cheveux afin de les remettre en arrière, il déambula dans le village pendant quelques minutes avant qu'une ombre sorte soudainement d'une ruelle qui bifurquait sur sa droite. Essoufflé et les joues en feu, Hayato apparut devant Prince qui l'accueillit avec un sourire et un petit signe de main. Personne ne suivait derrière et le fait qu'il ne continue pas sa course signifiait qu'il avait réussi à semer le gros marchand.
Soufflant quelques instants, le jeune garçon avait affiché sur son visage une certaine satisfaction :

« Hey le Pervers ! Ca y est tu les as ? Oh my god, ce géant de marchand m'a donné du fil retordre, mais bon il ne devrait plus nous causer de soucis. I'm the big man ou truc du genre. Mais au fait tu m'as toujours pas refiler ton nom le bêta, alors on te nomme comment sur les blues ? »

Howard Prince avait hésité à lancer un coup de poing au-dessus de la tête du garnement. C'était histoire de lui faire comprendre qu'il ne faut pas rigoler avec les pirates. Mais il se ravisa et se contenta de répondre tout simplement :

« Je me nomme Howard Prince. Tu peux cependant m'appeler Prince tout simplement, c'est plus court et puis, je pense, plus simple à retenir. »

A peine eut-il terminé sa présentation que deux marins étaient arrivés en courant derrière eux, lances à la main. Arrêtant leurs courses à quelques mètres des 2 compagnons de routes, ils braquèrent leurs armes vers ces derniers. Ils ne venaient donc pas pour une visite de charité, mais bien pour les arrêter :

« Vous ! Des gens nous ont signalés du grabuge dans le village. Un marchand aurait apparemment été sauvagement attaqué par un jeune garçon à lunette accompagné d'un homme habillé d'un long manteau noir... Je vous ordonne ne nous suivre sans faire d'histoire ! »

Le pirate était toujours dos aux marins alors qu'Hayato semblait furieux, prêt à agir.
Howard souriait. Il semblait apprécier la tournure qu'avait prise la situation avec son nouveau compagnon. Puis ne lâchant pas du regard les 2 marins, il s'adressa à Hayato qui se trouvait à côté de lui :

« Tu sais Hayato, je trouve que tu es un peu irréfléchis comme garçon. Non pas que ta volonté n'est pas au rendez-vous, mais dans ce genre de situation, tu devrais plutôt prendre le temps de mettre en place une certaine réflexion... Comme moi par exemple »

Sa phrase à peine terminée, Prince assena un grand coup de pied dans le postérieur du jeune garçon qui s'envola jusqu'aux pieds des marins, étonnés parce qu'ils venaient de voir à l'instant.
C'est exactement ce qu'avais cherché le pirate en faisant ça.

Profitant de la déconcentration des marins, il bondit en avant, sortant ses armes pendant qu'il était dans les airs : le premier marin n'eut pas le temps de voir le sabre du pirate taper sa lance. Décontenancé, il recula avant de prendre un coup de poing en plein ventre. La vitesse du coup fut fulgurante. Il cracha du sang avant de tomber de douleur à terre. Le second, également surpris par la rapidité de l'attaque, tenta tout de même une charge vers le pirate : il envoya sa lance vers Prince, mais ce dernier n'eut aucun problème à esquiver. Tournoyant et pivotant sur lui-même, il évita plusieurs coups de lance avant d'arriver à hauteur du marin. Son pistolet vint alors se coller sur le front de ce dernier qui lâcha sa lance sans attendre. Des gouttes de sueurs coulaient le long de ses joues et la peur était clairement affichée sur son visage tandis que le pirate, lui, souriait. Alors que le marin allait dire quelque chose, Howard Prince fit sauter son pistolet vers le haut et rattrapa ce dernier par le canon avant de frapper son adversaire à la tête avec la crosse.
En quelques secondes, Prince venait de terrasser deux adversaires.

Hayato, quant à lui, s'était relevé. Passant sa main dans ses cheveux afin de se recoiffer, il espérait que ce qu'il venait de faire avait servi de leçon au jeune garçon.
Il réajusta son manteau sur ses épaules et rangea ses armes avant de lancer au gamin :

« Il est temps de se mettre en route. Tu as des amis à sauver il me semble ! »

Posté Ven 30 Mar 2012 - 22:05 par Hayato Raito

Avant même que Hayato ne put comprendre ce qu'il se passe le voilà à terre. Cette enflure de Prince à deux balles l’avait envoyé valsé en arrière. En plus en direction de deux marines aussi pathétique que lui. Purée mais ils avaient quoi dans la caboche tous ces gus aujourd’hui. En quoi de nos jours requêter un marchand c’est synonyme de grabuge ? Boarf et puis qu’importe après tout l’histoire était réglée non ? Les deux nullos étaient à terre, le bêta avait fait sa petite démonstration de force et Hayato avait pu comme ça goutter au gout au pavé de la ville. Tout le monde était content non ? Ce n’est qu’une fois sur ses pattes, tapotant ses jambes pour enlever la poussière qu’il s’expliqua sur la situation.

Hayato : Hey le Prince à deux balles ! Tu as beau être un Pirate et être plus âgé que-moi, si tu refais un coup pareil sans me prévenir je te jure que je te fais la peau. En plus même pas tu m’en as laissé un, radin va ! T’es bien un Pirate … au moins on a pu voir que tu n’es pas une fillette à Papa, s’il faut se battre on sait que tu seras dans le coup.

C’est ainsi que se termina la conversation. Il était temps de partir enfin vers la prison. Une prison dont notre héros avait légèrement observé les plans depuis l’extérieur. Ne pouvant entrer par la voie traditionnelle, il avait déjà réfléchit à un plan pour une diversion parfaite. Ou du moins à une chose qu’ils leur permettraient de faire du bruit à un endroit pour entrer à un autre. Il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour atteindre la prison. Un endroit assez bien gardé malgré la petite taille de la bâtisse pour un QG de la marine. Mais bon comme en dit après tout l’habit ne fait pas le moine. Alors autant être prudent. Enfin une chose plutôt contraire au caractère de notre héros. C’est sans même ce préoccupé des quelques accusations qui était sur sa tête qu’il entra dans le l’enceinte du QG de l’île dans le secteur de la prison. Il n’avait même pas réfléchit que les Marines présent aurait pu le reconnaitre et lui causer du tort non ? Une telle idée était totalement absente du petit cerveau du jeune Raito. Quelle catastrophe …

Par pure chance il semblerait que les Marines affectés à la prison n’étaient en rien au courant des agissements en ville. Cela semble logique quand on y pense. C’est dans cette optique que ce jour-là, Hayato alla dans une ultime chance demandé au gardien posté devant la porte de la prison s’il pouvait pénétrer dans son sein pour passer visite à des prisonniers. Il se fit refouler avec un « Encore toi ! Dégage de là gamin tu me gâche la journée ». Il s’était promis de lui faire regretter ses paroles. Il était donc temps de passer au plan B, le plan diversion improvisée. Supposant que Prince le suivait toujours Hayato se mit à courir dans l’enceinte du quartier des prisons. Une portion du QG qui regorgeait de nombreux trésors comme la réserve de munitions. Un endroit plutôt stratégique si l’on veut faire une belle explosion avec un minimum d’explosif non ? Voilà donc de nouveau les deux compères au coin d’un mur en train de scruter la porte de la fameuse cage. Pour une raison inconnu, cette portion du QG semblait quelque peu à l’abandon. L’endroit était désert. Quoiqu’il en soit, il fallait bien-sûr que cette cause pouvait être due à cause du gardien situé justement devant la porte de la cache à munitions. Un homme qui se tenait sur une chaise à deux pieds à terre et deux pieds en l’air une bouteille de whisky dans sa main gauche et l’autre pendant dans le vide. A noter que la bouteille au ¾ vide avait de jolies sœurs qui parcouraient le sol. Une situation comique non ?

Il faut quand même préciser que Hayato connait aujourd’hui cette portion du QG comme sa poche. Bien avant que le vieux Tetsu se fasse capturé par la marine il avait déjà visité l’endroit et depuis qu’il est sous les verrous le gamin n’a de cesse de se faire virer de cet endroit pour cause de faire tout et n’importe quoi pour entrer dans les prisons. Mais ce jour-là l’endroit semblait désert. Enfin pour cette portion du bâtiment. Pour en revenir à notre ivrogne de gardien, il bien-sûr pas en état de garder un endroit où généralement personne ne va. Après tout qu’est-ce que quelqu’un irait faire dans un endroit pareil ? Donc si on ajoute que le marine dormait comme une masse sur sa chaise bancale, cela ne choque personne ? Eh ben tant mieux. Mais bon il serait peut-être temps de consulté Prince vous ne croyez pas ?

Hayato : Bon Prince tu vois l’ivrogne là-bas ? Ben il garde la réserve de munitions du QG. Enfin il est devant la porte en tout cas. Tu veux savoir le plan ? C’est simple, on bouge le gus, on met une mèche avec une dynamite histoire qu’on est le temps de se planquer avant que ça pète et avec l’agitation on va faire péter la cellule du Papi et de la gamine ? Ça te va comme plan ?

Dernière édition par Hayato Raito le Lun 30 Avr 2012 - 16:34, édité 2 fois

Posté Lun 2 Avr 2012 - 11:20 par Howard Prince

Après l'incident avec le groupe de marins, Howard Prince avait suivi Hayato vers la prison de l'île. Un endroit un peu à l'écart de la ville qui avait demandé aux deux compagnons, une bonne vingtaine de minutes de marche.
Les mains dans les poches, le pirate avait suivi le gamin, faisant davantage attention à la végétation verdoyante qu'aux diverses âneries que raconterais ce dernier.
Au moins, ce n'est pas comme-ci la météo était agaçante. Au contraire, le soleil était à son zénith et les faibles et chétifs nuages blanc présents dans le ciel ne suffisaient même pas obtenir de l'ombre. La végétation verdoyante et autres champs qui les entouraient suffisaient largement à occuper l'attention de Prince, à qui cela rappelait également les paysages qu'il pouvait voir dans son enfance.
Certains villageois, en sueur, travaillaient dans ces champs gigantesques et bien que la fatigue était clairement gravée sur leur visage, ces derniers n'hésitèrent pas une seconde à saluer les deux compagnons de routes qui passaient à proximités.

Le QG de la marine était maintenant clairement visible et ce dernier était donc l'endroit ou la prison était installée... Malgré sa petite taille, il était certain que cette opération n'allait pas être quelque chose de simple et avec un mioche dans les pattes... « Qu'est-ce que je fais là moi déjà... ».

Après avoir contourné le groupe de patrouilleurs à l'entrée, les 2 compagnons furent à l'intérieur du bâtiment sans aucun problème. Ce dernier, aux multiples couloirs blanc et bleus, disposait d'un grand nombre portes métalliques. De plus, les diverses caisses pouvaient heureusement pour eux servir de couverts pour progresser sans se faire repérer. Cependant, quelque chose était étrange : personne ne semblait présent, du moins dans cette portion du QG... Le pirate en était que plus prudent : « Est-ce qu'ils savent déjà pour ce que j'ai fait en ville ? Il faut faire attention... ».
Prince allait prévenir Hayato lorsque... « Non, mais qu'est ce qu'il ??! »
Encore une fois, comme-ci il ne comprenait pas le danger qui pouvait être présent, ce dernier se mit à courir dans les couloirs du QG pour aller rapidement là où il voulait.

« Mais c'est pas vrai ce gamin !!! Je vais lui botter le *** !!! »

Malgré lui, Howard Prince resta prudent et mettant ses mains dans les poches, il marcha tranquillement dans les couloirs jusqu'au lieu ou se trouverait Hayato. D'ailleurs ou était-il parti encore ?
Après quelques minutes de marche à travers les couloirs et surtout après avoir laissé passer 2 gardes qui marchaient en discutant de tout et rien à la fois. Howard Prince avait retrouvé le petit Raito dans une salle de taille moyenne, un cul de sac apparemment. Des barreaux, à la droite de cette dernière gardait apparemment armes et autres munitions, mais le quelque chose d'autre attira l'attention du pirate : un gros marin était en train de dormir, apparemment profondément, dans la salle et à en juger par la bouteille qu'il tenait encore dans sa main, ce dernier n'était pas prêt de se réveiller...

« Bon Prince tu vois l'ivrogne là-bas ? Ben il garde la réserve de munitions du QG. Enfin il est devant la porte en tout cas. Tu veux savoir le plan ? C'est simple, on bouge le gus, on met une mèche avec une dynamite histoire qu'on est le temps de se planquer avant que ça pète et avec l'agitation on va faire péter la cellule du Papi et de la gamine ? Ça te va comme plan ? »

Howard Prince s'approcha, les yeux fermés, vers le vieil ivrogne tout en répondant à Hayato :

« Ouai, c'est un bon plan et tu sais quoi ? On va l'améliorer ! Place les explosifs, mais n'allume rien du tout pour le moment. »

Il prit le marin par le col et asséna à ce dernier un coup de poing dans le ventre qui le réveilla net dans une panique totale. Malgré le poids que devait faire ce dernier, Prince n'eut aucun mal à soulever ce dernier et sortant son pistolet avec son autre main, il empêcha l'ivrogne de crier en enfonçant le canon dans sa bouche :

« Hey mon gros, apparemment il y a une Lady et son vieux enfermés dans cette prison... Emmène moi jusqu'aux clefs avant que je perde patience. »

Posté Dim 6 Mai 2012 - 0:11 par Hayato Raito

On pouvait dire que notre pirate ou plutôt le débile n’y allait plus de main morte. Le voilà empoignant le gros tas qu’était ce marine le faisant taire à l’aide du canon de son arme en plein dans la glotte. Le jeune garçon qu’était Hayato à cette époque fut choqué par cette image. Du moins pour les quelques secondes qui suivait cet acte. Il avait beau être un garçon turbulent et légèrement casse pieds, il n’était pas de ces Pirate qui tue pour le plaisir. Les meurtres de sang-froid étaient encore quelque chose d’inconnu à ses yeux. Mais bon tout ça lui passa rapidement, après tout ce n’était pas le premier pirate aux l’air loufoques et barbares qu’il croisait. Il en était de même pour les menaces. Il se ressaisit rapidement et exécuta les dire de Howard. Les explosifs placés, il était de continuer.

La prison semblait elle toujours aussi vide. Cela en était plus que suspect. Mais bon après tout cela ne pouvait qu’arranger les affaires de nos deux compères. Les deux ahuries pouvaient donc vagabonder comme bon leur semblent dans cette prison aussi vide qu’un pot de fleur … sans fleur. Bien-sûr Howard, semblait attentif au quelques patrouilles qui se trouvaient encore là, aidant le pauvre Hayato qui se sentait alors un peu désorienté. A son âge, qui ne le serai pas. Il n’était pas très malin et ne l’est toujours pas. Il faut dire que le marin lui fut très coopératif. Il faut dire qu’il était plutôt marin que de nom. Assez peureux en soit, du genre à sauver sa vie avant tout. Même si à cause de son taux d’alcool dans le sang, les deux gamins avaient plutôt du mal à comprendre ses gestes. Manquant à plusieurs reprises de mettre quelques gifles à notre cher Prince. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour sauver un Papi et sa petite fille ? Dans tous les cas la recherche de la cellule des prisonniers fut rapide en termes de temps. Un peu moins en termes d’efforts. Rassurez-vous la quête de nos deux compagnons continue devant la fameuse cellule.

Enfin la cellule était en vue. Un simple garde en garde en gardait l’entrée, il fut aussi vite maitrisé que ce marin encore sa bouteille à la main. Il faut dire que toutes ses émotions avait eu du bon sur lui, il semblerait que cela lui avait permis de décuvé, légèrement soit, mais quand même. Clefs en main et la cellule maintenant trouvé il faut dire qu’il n’était plus vraiment d’utilité. Une chose que Howard compris rapidement, envoyant alors la montagne de graisse au tapis inconscient. Au moins comme ça, il ne risquait plus de crier à l’aide. Une chose fut tout de même bizarre et le plus anormal fut que cette chose bizarre vint du Papi. Oui, du Papi. Au moment même où il aperçut son jeune protégé il eut une réaction pour le moins inattendu.
Papi : HAYATO !Mais bon Dieu qu’est-ce que tu fiches ici ?!
Hayato : Eh bien, tu deviens de plus en plus sénile avec l’âge le vieux. Ça semble logique, je viens vous libérer, fin surtout pour Inoue la pauvre.
Papi : Mais il ne fallait pas, j’avais un plan idiot de gamin. Mais bon fait-nous sortir d’ici puisque tu es là. Mais dis-moi qui est cet autre gamin avec toi ?
Sans même répondre à la question il ouvrit la cellule du vieux et de la jeune. Après tout Howard pouvait très bien se présenter tout seul. Il faut dire qu’aussi l’heure n’était pas réellement aux présentations, il valait mieux partir de là avant que tout le beau monde rapplique. Tout ce calme ne semblait annoncer que tempête. Qui sait l’action n’était peut-être pas si loin …

Posté Lun 7 Mai 2012 - 14:51 par Howard Prince

Le marin un peu saoul emmena les deux intrus vers la cellule que cherchait Hayato sans poser aucune résistance. Ce dernier zigzaguait dans les longs couloirs et marquait, parfois, de longues poses afin, apparemment, de retrouver son chemin. Dans ces moments-là, il suffisait de refroidir l'esprit de ce dernier à coup de gifles ou en posant simplement deux doigts sans son dos, imitant ainsi le canon d'un pistolet posé de façon menaçante. La scène souvent assez comique, ne manquait pas de produire l'hilarité chez le jeune Hayato qui s'était même amusé à le faire plusieurs fois à la place de Prince.
Le gros marin transpirait énormément et le pirate se demandait si c'était la peur ou bien le fait de bouger un peu son gros postérieur qui produisait cet effet... « Un peu les deux à mon avis... ».

Tournant une énième fois après un long couloir, les deux compagnons tombèrent enfin vers la cellule. Howard avait remarqué deux silhouettes, dans l'ombre, à l'intérieur, mais ne pouvait absolument pas distingués de qui il pouvait bien s'agir.
Un garde était assis, en face d'un bureau, en train de lire un grand journal n'avait pas entendu les nouveaux arrivants. Cependant ce dernier leva une main en l'air, tout en restant fixé sur sa lecture et lança vers les intrus :

« C'est toi Karl, tu viens prendre ton tour de garde ? Car j'allais justement ».

Prince n'attendit pas que ce dernier finisse sa phrase : Poussant le gros garde contre un mur qui tomba par terre, il bondit rapidement et envoya un coup de poing puissant dans l'estomac du marin toujours assis. La puissance du coup écrasa, par la même occasion, la chaise, qui explosa en plusieurs morceaux. Le garde n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Un filet de bave s'échappa de sa bouche avec un gémissement sourd.
Un petit son métallique retint son attention : les clefs étaient sur ce marin. Il les ramassa et les envoya vers le jeune Raito :

« Tiens, vérifie si ces clefs sont les bonnes ».

Le gamin s'exécuta et pendant qu'il essayait les clefs sur la porte, échangeant en même temps quelques mots avec les prisonniers, Prince se dirigea vers le gros garde qui se relevait difficilement : un coup le pied dans les côtes de ce dernier qui s'écrasa contre un tas de caisses en bois suffit à l'envoyer dans le royaume des rêves.
Dans un cliquetis, la cellule s'ouvrit et laissa sortir le vieillard avec sa petite fille. Howard Prince s'approcha et, tout en retirant son chapeau, fit une révérence en se présentant :

« Je me nomme Howard Prince. Hayato va vous emmener vers la sortie du bâtiment. »

Le vieillard hocha la tête d'un air grave afin d'approuver et Prince se retourna vers Hayato :

« Tu les emmènes vers la sortie et tu trouves un endroit ou les cacher. J'ai une petite chose à faire et je te rejoins rapidement à l'extérieur. »

Le pirate fit un signe de main et fila, revenant sur ses pas et trainant, avec lui, les deux marins inconscients. Heureusement, il n'y avait vraiment personne dans le bâtiment et après avoir vérifié plusieurs autres salles, il retrouva le chemin de l'armurerie à l'intérieur de laquelle il avait placé les explosifs.
Il avait pu observer, lors de son précédent passage, la présence de tonneau de poudre qui avait fait germer, en lui, un plan intéressant. Il plaça rapidement les barils de poudre à côté des explosifs et en pris un avec lui : il versa la poudre jusqu'à la sortie du bâtiment.

« Je me demande quel va en être le résultat... »

Du coin de l'oeil, il remarqua Hayato et les deux prisonniers dehors, en face du bâtiment. Il était temps : sortant un de ses sabre de son fourreau, il frappa violemment sur le sol, à côté de la traînée de poudre. Des étincelles apparurent et s'attaquèrent directement à la poudre à canon qui se consumait rapidement. Prince afficha un large sourire sur son visage et rangea sa lame dans son fourreau avant de reprendre les deux marins qu'il traîna à l'extérieur :

« C'est pas le moment de faire un petit somme ici vous deux, allez hop. »

Il jeta les deux gardes à l'extérieur avant de regarder devant lui : un groupe d'une quinzaine de marin les prenaient en joue, fusils à la main. La situation était délicate et il espérait que ce qu'il venait de faire juste avant allait marcher, ce qui pourrait leur garantir de fuir sans trop de problèmes...
Howard Prince s'avança, les bras en l'air, vers ses compagnons. Si le timing était bon, alors il lui restait...

« Je vous ordonne de nous suivre ! Vous avez délivré ces prisonniers sans permission. Suivez-nous sans poser de question et nous ne vous...».

Il était temps ! Prince attrapa Hayato et cria de toutes ses forces :

« A couvert !!! »

Une explosion puissante balaya l'intérieur du bâtiment en un instant, déstabilisant, soufflant et faisant tomber les marins présents à l'extérieur... Des morceaux de bétons et de bois volèrent dans les airs et d'autres petites explosions éclatèrent à intervalles irrégulières... Un nuage de poussière avait pris place dans un calme quasi fantastique...

Un plan un peu... Excessif ?

Posté Mar 15 Mai 2012 - 19:39 par Hayato Raito

Oh my god ! C’était quoi toutes ces explosions, une vraie fanfare à elles seules. En plus l’autre ahurit au chapeau semblait avoir des dons de télépathes parce que aux moments même où tout allait péter le voilà qu’il avait mis tout le monde à couvert face au sol. Il faut dire qu’il a beau avoir une belle tête d’idiot des fois il savait se rendre utile. Mais bon on peut tout de même penser qu’il était pour quelque chose dans toute cette mascarade. Il avait surement dû trop jouer sur les explosifs. Quel coquin alors. Bon il faut dire que c’est marrant de tout péter. En tout cas le bâtiment avait pris du plomb dans l’aile. Il tenait encore debout mais faisait un peu comme le gruyère. Du moins pour les murs du rez- de- chaussée, une diversion qui avait de son charme dans tous les cas. Bon même si tout ça avait fait du spectacle, cela avait mis KO simplement 5 / 6 marine, il en restait encore une bonne dizaine voir le double avec maintenant les renforts qui venaient leur prêter main forte. Au moins on savait où étaient passés les marines et ils les avaient tous en une fois sur le dos.

L’heure n’était pas à la réflexion comme vous auriez dit ce cher Hayato. Y a des moments pour réfléchir et d’autres pour agir. Ici c’était sans nul doute le moment pour agir. Ils étaient venu ici pour sauver le Papi et la fille alors pas question de les remettre en taule. Coûte que coûte ils allaient mettre tous ces gringalets au tapis. Mais il fut retenu quelques secondes par le Papi.
Tetsu : Eh ! Où vas-tu comme ça ?
Hayato : Leur mettre un poing dans le nez bien-sûr quelle question. Arrête de t’inquiéter Papi, ya chapeau man avec moi je ne risque rien. Aller moi je prends ceux de gauche et toi ceux de droite.

Des derniers mots prononcés pour Howard. C’est quand même mieux de se fight à deux, mais bon il fallait bien savoir qui s’occupait de quoi ? Au moins là c’était propre et net. Ils pouvaient ainsi commencer le dérouillage. Les explosions avaient mis en déroute quelques marines, qui avaient peine à se relever. C’est sur ceux-là que Hayato projeta ses premières attaques. Tel une fusée à rat le sol, il se dirigé vers son premier adversaire sans réellement ralentir, lui assénant un coup de poing dévastateur dans le tréfonds de ses intestins. Un coup magistral qui ne manqua pas d’envoyer le marine valsé quelques mètres plus loin sur l’un de ses compagnons. En voilà un à terre. Par contre il fut après vite encerclé par le reste des troupes. Les hommes de la dite justice essaya tant bien que mal de donner ne serai-ce qu’un coup de poing au jeune garçon. Mais heureusement pour lui, le jeune Raito grâce à son gabarit et son agilité esquiver les coups tel un surexcité. Des enchainements qui le mettaient vite en situation de fatigue. C’est pourquoi, il se décida d’arrêter d’esquiver et de contre attaquer. Durant sa dernière esquive, le garçon attrapa le bras de l’un des marines et s’aida de lui pour atteindre la tête du pauvre homme de son pied droit. Le marin à l’impact fut alors envoyer contre l’un de ses collègues qui tomba alors à la renverse. 3 voire 4 à terre, la masse d’ennemis baissé à vue d’œil.

Il fallait bien que cela arrive. Le garçon ne pouvait pas se battre sans espérer prendre un coup. Une jolie frappe qu’il prit en plein dans les tripes l’envoyant boulet quelques mètres plus loin dans une pile de caisses entasser. Il avait fait mal celui-là. Ne prenant pas de temps pour se lamenter, il se relever péniblement prenant juste quelques secondes pour se remettre sur pieds et repartir au front. Que la bataille continue. Il jeta dès lors un vif regard vers Howard qui semblait ne pas trop mal s’en sortir. Qui sait, nous verrons ça à la fin du combat, pensa-t-il au moment même où il envoya un cinquième marine au tapis de son poing sacré. Vive les combats Pirate – Marine …

Posté Mar 22 Mai 2012 - 12:32 par Howard Prince

Le plan qui consistait à faire exploser le bâtiment afin de détourner l'attention des marins avait été un succès. Cependant, l'explosion en question avait été bien plus puissante que ce dont à quoi Howard Prince s'était attendu : L'intérieur du bâtiment fut rasé en un instant et un souffle puissant balaya l'ensemble des personnes à l'extérieur et à commencer par les fusillés marins qui s'écroulèrent tels un seul homme.

Le nuage de poussière qui avait prit place à l'extérieur du bâtiment après l'incident avait petit à petit disparu, laissant place à une scène de chaos : une dizaine de marins étaient encore à terre inconscients, tandis que les autres se relevaient avec difficultés.
Prince se releva également : ses oreilles sifflaient et le pirate était recouvert d'un filet de poussière. Sa tête lui faisait mal et du sang coulait de son front.
Jetant un coup d'oeil autour de lui, il commença par récupérer son chapeau, qu'il enfila, après avoir passé une main dans ses cheveux afin de se recoiffer au mieux. Puis il aperçu les deux civils qui allaient apparemment et heureusement bien.

Il entendit alors des cris non loin et ne fut pas étonné de voir Hayato en train de combattre plusieurs marins. Le pirate gentleman voulu alors aider le garçon, mais une détonation résonna et une balle vint finir sa course dans le sol, à quelques centimètres de ses pieds...

Howard se retourna afin de faire face, une nouvelle fois, à la « justice » : il sortit un de ses deux sabres de sa main droite et arma sa main gauche de son pistolet à silex. Croisant les bras et fermant les yeux, le pirate avait prit une pose nouvelle qui décontenança un peu les marins qui ne comprirent absolument pas sur le coup. Ils ne baissèrent pas les armes pour autant.
Puis une onde s'échappa des jambes d'Howard, puis une autre, qui, à deux reprises firent reculer les hommes, face de lui.
Il ouvrit enfin les yeux et une onde encore plus puissante se dégagea du sol :

ROYAL GURIFIN PARADEIN !

Le pirate bondit en avant avec une vitesse inhumaine : il attaqua le premier marin en assenant à ce dernier un violent coup de sabre dans l'abdomen. Utilisant davantage le plat de son arme pour ne pas engendrer de blessures mortelles, il décolla dans les airs avec sa victime et se plaça derrière elle. Les autres marins ne purent tirer, de peur de blesser leur compatriote et c'est exactement ce que cherchais le pirate : à quelques mètres du sol et accrochant toujours le marin maintenant inconscient, il braqua son pistolet vers ses ennemis, plaçant son bras entre l'épaule et la tête de sa précédente « proie ».

Il fit feu à quatre reprises : ratant un seul tir et vit alors s'écrouler de douleurs trois adversaires, touchés respectivement aux jambes et à l'épaule. Encore une fois, il voulu à tout prix éviter un point vital.
La scène avait été comme "figée" tellement le temps que le pirate avait passé dans les aires avait été long.
Sous les yeux ébahis du vieux et de sa petite fille, Prince retomba sur le sol, mettant une main à terre pour se rattraper. L'attaque avait été rapide, aérienne et spectaculaire. Autour de lui reposaient, inconscients, quatre marins.
Sa tête tourna en direction de celui qui venait de tirer : six marins s'étaient relevés et bien que mal en points, voulaient apparemment mettre fin aux activités du pirate.

Les deux restants ne bougeaient plus, comme choqués par les performances de combats auxquels ils venaient d'être témoins.
Mais au moment où Prince bondit vers eux pour en finir, les deux marins se ressaisirent : ils pointèrent leurs fusils vers le pirate et firent feu sans néanmoins parvenir à toucher leur cible qui esquivait majestueusement en virevoltant dans les airs.
Arrivé à quelques centimètres du premier, il envoya un coup de poing puissant dans la mâchoire du marin qui fut éjecté quelques mètres plus loin.
Relâchant alors son attention et sa concentration quelques secondes, une violente douleur s'empara de lui avant que ce dernier de tomba à la renverse, se rattrapant in extremis en mettant une main à terre.
Un genou posé sur le sol, il passa sa main sur son flanc doit : il venait d'être touché et du sang s'échappait du trou béant.

Le marin qui venait de tirer paraissait complètement affolé d'avoir réussi à toucher son ennemi et la peur était clairement affichée sur son visage. Il paraissait jeune, la vingtaine tout au plus et ne devait pas être habitué à combattre ce genre d'adversaire.
Prince se releva difficilement et se positionna, prêt à devoirs esquiver une éventuelle nouvelle attaque, mais ce qui se produisit alors le laissa stupéfait : apeuré, le jeune marin lâcha son arme et partit en courant afin de fuir loin du pirate...

Howard Prince rangea ses armes et afficha un large sourire. La satisfaction que le combat s'arrête et le fait d'avoir pu sauver ce vieillard et sa petite fille rendait heureux le gentleman qu'il était.
Il voulut alors se diriger vers Hayato qui en avait également fini, mais la douleur de sa blessure lui donna un horrible tournis : il suffoqua quelques secondes avant de mettre un genou à terre.

Il grimaçait de douleur...

Posté Mar 22 Mai 2012 - 19:23 par Hayato Raito

Et nous revoilà plonger dans le combat du siècle. Il ne restait plus que cinq marines encore debout. Les plus coriaces ? Peut-être. En tout cas ils ne semblaient pas vouloir lâcher l’affaire comme ceci et ce n’était pas un gamin qui allait leur faire peur. Du côté d’Hayato la situation ne semblait pas trop changer non plus. Il courait toujours un dératé, filant au vent tête baissée vers ses ennemis. Une vraie tête de mule sans cervelle ? A ce le demander des fois. Bien que cette fois-ci la chose semblait un peu plus difficile, il semblait que l’opposant eu voulut passer aux choses sérieuses. Des coups de feux de faisait entendre. Voulaient-ils vraiment tués un gamin ? Qui sait… Une nouvelle formation qui ne semblait pas le moins du monde ébranler le jeune Raito qui au lieu de courir en ligne droite courait dès lors en zigzag pour tenter d’éviter les balles. Ma fois c’était toujours ça de bien. Il ne lui fut pas longtemps pour arriver sur ses « proies ». Il évita le premier affrontement par une pirouette ingénieuse en sautant sur le dos de son adversaire à l’aide du siens le dépassant ainsi. Un enchainement qu’il accompagna d’un coup de talon sur le marine posté juste derrière son collègue. Et voilà un autre au tapis.

L’affrontement étant redevenu au corps à corps, les gens de la justice de sortir leur sabre pour essayer de découpé le petit trouble-fête. Des coups qu’il évita par on ne sait quel miracle à l’aide de mouvement du plus au hasard et l’instinct que stratégie. Il faut croire qu’il avait certaines capacités tout compte fait. C’était donc après quelques esquive de Hayato contrattaqua d’un coup de poing dans l’estomac d’un qui le fit tituber à terre. Un autre de moins ? Et bien non mais voilà la gaffe de trop, Hayato l’avait joué trop lent. Tous les marines encore debout s’était jetés sur lui, sabres en avant pour le trancher en deux. A cette distance pas le temps d’esquiver ni même de réagir. Il était trop prit de panique et ses muscles étaient comme tétanisés. Pourtant voilà que les quatre justiciers qui étaient encore là debout il y a quelques secondes, se retrouvèrent à terre. Tous inconscients. Un homme avait fait son apparition. Tetsu, le « Papi ». C’est de son sabre encore dans son fourreau qu’en seulement une seconde il avait mis tout ce beau monde à terre. A croire qu’il possédait une force que personne ne soupçonnait. Une chose était sûre, le combat était maintenant bel et bien terminé.

Voilà les embêtements terminés pour un certain temps, le temps que le reste du QG revienne à la base. Surtout que l’un des troupes était reparti filant au vent le plus vite qu’il pouvait. Qu’allait-il faire ? A ça … Mais voyant que chapeau-man était blessé, tout le monde s’empressa au tour de lui pour voir la gravité de la chose. La blessure semblait assez grave même si sa vie ne semblait pas être mise en danger. Que fallait-il faire ? Le laisser là ou bien lui apporter de l’aide ? La réponse semblait toute évidente non ? Lui, avait déjà risqué sa vie pour les sauver eux deux, alors Hayato pouvait bien lui rendre la pareille. C’est sans même réfléchir qu’il attrapa l’homme au chapeau par l’épaule et le traina de force avec lui. Tetsu n’avait pas eu besoin de mot pour comprendre la manœuvre. Sa priorité était la vie de sa petite fille. Ils partirent donc tous les deux vers les frontières de la ville sans se retourner. Howard, grinçait les dents durant le voyage, il faut dire que le jeune Raito à son âge n’avait pas vraiment conscience qui trainer les gens avec une blessure ouverte ne leur faisait pas que du bien. Il faut dire que le chemin jusqu’au médecin le plus proche ne fut pas sans encombre. Il fallut plusieurs fois rester dans l’ombre de certaines rues pour éviter certaines patrouilles. Mais il était là à cet instant devant la maison du dit médecin. Hayato ne pouvait partir sans dire quelques mots :

Hayato : Howard merci de tout cœur pour ton aide. Dit-il se courbant versant une petite larme. J’espère qu’un jour on aura l’occasion de se revoir sur Grand-Line, je n’oublierais jamais ce que tu as fait. Ce fut une aventure courte mais palpitante. Bon il est temps d’y aller, aller à la prochaine …

Fini-t-il sa phrase déjà courant dans la rue. Sans même rien lui demander il s’était fait un nouvel ami, le premier pirate. En tout cas grâce à lui, le Papi et la jeune étaient enfin dehors. Bien que là il ce n’était pas l’heure pour rester en ville, il faut dire qu’un gamin avec des lunettes aussi bizarres que les siennes ça se remarque. Alors la marine aurait eu vite fait de lui mettre le grappin dessus.

Voilà comment se termine cette aventure. Howard est en train de se faire soigner et Hayato court comme toujours pour échapper aux ennuis. Les choses habituelles …

Posté Mar 22 Mai 2012 - 20:58 par Howard Prince

Toujours un genou à terre, Howard Prince n'arrivait pas à se relever... Sa blessure lui faisait trop mal et le simple fait de vouloir se mettre sur ses deux pieds étaient un enfer. « C'est pas vrai... Moi qui pensais que ce n'était pas vraiment grave ! »
Le pirate jura intérieurement tout en continuant à serrer les dents et surtout, à espérer que des renforts de la marine n'allaient pas débarquer dans les minutes qui allaient suivre. Continuer, ne serait-ce qu'un seul combat, était tout bonnement suicidaire.

Le sang continuait à tomber à terre et alors qu'il allait s'effondrer, des personnes arrivèrent à ses côtés. Commençant à voir flou, il ne pu réellement déterminer qui était ces gens, mais les voix étaient reconnaissable : Hayato.

Voyant l'état du pirate, le gamin s'empressa de l'emmener en le trainant de force. La douleur était de plus en plus insupportable et Prince ne sut, exactement, combien de temps il avait voyagé comme ça... Cinq minutes ? Ou peut-être trois jours ? Son esprit divaguait, errait entre ciel, terre et infini. Une forte fièvre commençait, en effet, à dangereusement monter la température du gentleman au point que ce dernier était trempé.
Pendant que la blessure s'infectait, Howard Prince continuait à délirer, s'égarant à plusieurs reprises dans les vestiges, les méandres du subconscient que seul une infime partit de notre esprit peut comprendre : il aperçu ses anciens compagnons sourire, heureux, mais également d'autres gens et formes qu'il n'avait encore jamais vu.

Combien de temps était-il resté comme ça ? Il ne le savait pas, mais cela semblait être proche de l'éternité. Il entendit alors comme... des sonorités... non des voix, comme quelqu'un qui lui parlait :

« Howard...merci de tout cœur...ton aide... J’espère ... se revoir sur Grand-Line ... n’oublierais jamais ... tu as fait. Ce fut une aventure ... palpitante ... la prochaine … »

____________________

Il se réveilla, en sursaut, dans un lit et une pièce qu'il ne connaissait pas. Un homme à la chevelure blanche était debout, devant un large bureau en bois. Il se retourna en lançant au pirate :

« Alors, bien dormis ? »

Howard Prince regarda alors le vieux bonhomme sans vraiment comprendre et toucha sa blessure : son torse nu était parcouru d'un long bandage blanc et une forte odeur d'alcool était présente dans la pièce.
Il aperçut également l'ensemble de ses vêtements et armes, posés sur une chaise :

« Vous... C'est vous qui m'avez soigné ? Hayato ! Vous n'auriez pas vu un gosse dans le coin ? Il a des lunettes et... »

Le vieillard le coupa alors en souriant alors que la douleur réapparaissait dû à son excitation et à ses mouvements soudains :

« En effet, c'est moi qui vous ai soigné... Votre état, jeune homme, était vraiment préoccupant et cette... blessure...vilaine. Je ne sais et ne veux pas savoir comment vous vous êtes fait cela... Hum... Mais pour ce « Hayato » comme vous l'appelez, c'est en effet lui qui vous a amené ici. »

Il marqua un temps de pause avant de repartir :

« Vous pouvez le remercier... on peut dire que c'est lui qui vous a... sauvé. Mais bizarrement et paradoxalement, il n'arrêtait pas de vous remercier pendant les deux jours ou vous avez dormi... Un garçon vraiment bizarre ».

Howard Prince fut étonné : « Deux jours ?! Eh ben... ». Il regarda alors la fenêtre en pensant à ce gamin qui l'avait effectivement sauvé avant de sourire et lancer au vieux docteur :

« Je crois d'ailleurs... l'avoir entendu dans mon sommeil ».

La fin d'une aventure, le début d'une amitié.

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