Rappel du premier message :
Bon, v'là un jeu de floodage pur.
Le but ? Ping-Pong.
Allez c'parti
PING
Bon, v'là un jeu de floodage pur.
Le but ? Ping-Pong.
Allez c'parti
PING
PING PONG
Mwarf, au changement de côté, on a le soleil en plein les mirettes, pas cool. Et en prime, le terrain est en pente et le public trop bruyant. Ah, monde de merde. Pas évident de s'adapter, on balbutie un peu, on mord les couloirs et le manche de sa raquette au lieu des lignes, on s'en prend au ramasseur de balles parce qu'il file pas la serviette assez vite. Routine du petit grincheux. J'savais pas qu'on pouvait se faire breaker aussi rapidement. 5/9, et on est en rupture de stock niveau Kinder Bueno. Pourtant, y parait que ça vous remet d'aplomb, ça. Aah, dur dur la vie de tennismen de RP professionnel. On est pas assez reconnus. On nous utilise bon gré mal gré pour arriver sur la fin. Ouais, hein ? Toi aussi tu penses pareil. Sans déconner, on en a gros.
Mais bon, on a un destin et de jolies balles jaunes. Alors on repart. Parlant jaune, ça me rappelle une bonne vanne, mais qu'elle est pas évidente à ressortir comme ça, mais on va essayer d'l'adapter au contexte.
Layr, y'm fait penser à un pote à moi. Le type, à peine arrivé au bar, il prend un jaune. Ben Rimbau, c'est pareil. Au bout d'1/4h de jeu, il prend un jaune.
...
T'vois l'idée ? Jaune, carton jaune, tac tac. Bon, ok, s'pas du foot là, mais c'est métaphorique. 'fin voilà quoi. Drôle, non ? Non. Ah. Rha et puis merde. Pong.
Mais bon, on a un destin et de jolies balles jaunes. Alors on repart. Parlant jaune, ça me rappelle une bonne vanne, mais qu'elle est pas évidente à ressortir comme ça, mais on va essayer d'l'adapter au contexte.
Layr, y'm fait penser à un pote à moi. Le type, à peine arrivé au bar, il prend un jaune. Ben Rimbau, c'est pareil. Au bout d'1/4h de jeu, il prend un jaune.
...
T'vois l'idée ? Jaune, carton jaune, tac tac. Bon, ok, s'pas du foot là, mais c'est métaphorique. 'fin voilà quoi. Drôle, non ? Non. Ah. Rha et puis merde. Pong.
ARBITTTTRREEEE !!!!!!
C'est un PIINNNNGGGG !!!!!
C'est un PIINNNNGGGG !!!!!
Avertissement? J'ai à peine shooté dans le siège du juge de ligne, faut pas pousser.
Ça avance bien. Trop même. En mode ancien PHM, celui qu'est ni basique ni acide, mais qui laissait filer le match alors même qu'un môme aurait déjà pissé sur son adversaire.
Et oui l'arbitre c'est bien un ping, pourquoi donc y'a un mariachi cagoulé qu'a gueulé ça en plein milieu d'un point? Ça a bousillé ma concentration. D'où le coup dans le trône de carton, CQFD, ce qu'il fallait défoncer.
Le niveau est monté. Bien, mais alors bien comme y faut. Alors à la fin d'un rallye gagné aux forceps, les mêmes qui ont déformé ma sale gueule quand je suis venu au monde, j'me tourne vers le public, les bras en l'air, une lueur sauvage dans le regard. Ouais les gars, restez assis à frémir, on s'occupe du boulot.
Pong sévère en long de ligne, elle sort. 14-11. Et merde, ce con va revenir avant la fin, j'le sais. Faudra lui montrer que j'suis comme le célèbre oiseau, le Houla Houla. Ouais, le même qui s'nomme comme ça parce qu'il a tellement de grosses couilles que quand il s'pose il fait "Houla, houla".
Ça avance bien. Trop même. En mode ancien PHM, celui qu'est ni basique ni acide, mais qui laissait filer le match alors même qu'un môme aurait déjà pissé sur son adversaire.
Et oui l'arbitre c'est bien un ping, pourquoi donc y'a un mariachi cagoulé qu'a gueulé ça en plein milieu d'un point? Ça a bousillé ma concentration. D'où le coup dans le trône de carton, CQFD, ce qu'il fallait défoncer.
Le niveau est monté. Bien, mais alors bien comme y faut. Alors à la fin d'un rallye gagné aux forceps, les mêmes qui ont déformé ma sale gueule quand je suis venu au monde, j'me tourne vers le public, les bras en l'air, une lueur sauvage dans le regard. Ouais les gars, restez assis à frémir, on s'occupe du boulot.
Pong sévère en long de ligne, elle sort. 14-11. Et merde, ce con va revenir avant la fin, j'le sais. Faudra lui montrer que j'suis comme le célèbre oiseau, le Houla Houla. Ouais, le même qui s'nomme comme ça parce qu'il a tellement de grosses couilles que quand il s'pose il fait "Houla, houla".
On atteint le cap des 18 jours de jeu, ce qui n'est pas un record mais qui commence tout de même à faire, on peut le dire, et sans nous la raconter, on peut également dire que c'est pas un match de pédés. Attention, je ne dis pas que les pédés jouent mal au tennis, non. Mais quand même. Chaque point hisse un peu plus haut la partie vers les sommets. Passing shot plongeant croisé, smatch de revers dos au filet, retour gagnant long de ligne. On distribue sans compter. L'autre fait le show pour attiser un peu plus une foule déjà brûlante de vivre ce match héroïque. Et nous, on le laisse galoper, dépenser inutilement son énergie et lâcher de l'influx nerveux dans l'affaire. Depuis le début du second set, on veille à pas trop en faire quand la balle est difficile à remettre in, alors arrivera bien un moment où ça se sentira.
Bang. Ace. Faut croire que son déclin, c'est pas pour tout de suite. Qu'à cela ne tienne, on réplique. Service extérieur, volée croisée. 17/15. Et on grignote, on grignote. Allez, time to debreak. Ping !
Bang. Ace. Faut croire que son déclin, c'est pas pour tout de suite. Qu'à cela ne tienne, on réplique. Service extérieur, volée croisée. 17/15. Et on grignote, on grignote. Allez, time to debreak. Ping !
Tu sais c'que c'est une crampe? Ouais ouais, l'espèce de contraction dégueulasse qui te prend jusqu'aux tripes, qui fouille dans ton âme pour y chercher un brin de merde.
Moi je sais. Là, à l'instant, plus que jamais. Alors que je me dirigeais vers une série de balles de match, elle me chope en me susurrant un petit " Hinhinhin" au creux de mes oreilles.
Je me ramasse sur le court, les bras en croix, le regard hagard. Corps de mes deux, t'es censé tenir!
Mais pas question d'abdiquer, va juste falloir s'étirer et pas trop faire durer les échanges. Sachant que le monsieur en face doit pas être loin d'la rupture lui non plus. On me bat peut être parfois, mais on s'en sort pas sans les petites séquelles qui forgent l'histoire.
Pong qui claque, 19-18, service pour lui. Me reste un coup ultime dans ma botte, je le répète since the beginning. Et ma botte c'est comme celle du père Noël, quand y'a un truc qui en sort c'est jamais celui qui reçoit qu'est content.
Une gorgée de flotte, un coup sec sur la cuisse. Viens te briser contre moi mon mignon, après on ira tranquillement au ciné voir un gamin et une douzaine de nains se foutre sur la gueule. On pourra dire sans frémir qu'à côté de nous, Gandalf c'est quand même une sacrée tarlouze.
Moi je sais. Là, à l'instant, plus que jamais. Alors que je me dirigeais vers une série de balles de match, elle me chope en me susurrant un petit " Hinhinhin" au creux de mes oreilles.
Je me ramasse sur le court, les bras en croix, le regard hagard. Corps de mes deux, t'es censé tenir!
Mais pas question d'abdiquer, va juste falloir s'étirer et pas trop faire durer les échanges. Sachant que le monsieur en face doit pas être loin d'la rupture lui non plus. On me bat peut être parfois, mais on s'en sort pas sans les petites séquelles qui forgent l'histoire.
Pong qui claque, 19-18, service pour lui. Me reste un coup ultime dans ma botte, je le répète since the beginning. Et ma botte c'est comme celle du père Noël, quand y'a un truc qui en sort c'est jamais celui qui reçoit qu'est content.
Une gorgée de flotte, un coup sec sur la cuisse. Viens te briser contre moi mon mignon, après on ira tranquillement au ciné voir un gamin et une douzaine de nains se foutre sur la gueule. On pourra dire sans frémir qu'à côté de nous, Gandalf c'est quand même une sacrée tarlouze.
C'est à partir de maintenant que notre match plonge dans le grandiose. On nage dans la potion magique et on y boit la tasse. Plutôt deux fois qu'une. On goûte l'élixir, on y cherche le précieux, on prend les échanges cul-sec, comme ils viennent.
Le coco a du mal à cavaler, nous on a une sale ampoule qui se réveille main droite. Chacun son handicap. Mais on est plus à ça près. J'ai souvenir d'une lointaine légende qu'on se transmet de génération en génération dans le métier, et comme vous nous êtes sympathiques, on va vous en donner le détail; ça racontait l'histoire d'un gars qui jouait malgré des yeux totalement ravagés par une infection. Un match indoor comme on en aura pas vu souvent. A l'aveuglette, en Rambo. Alors, nous à côté, on peut pas chouiner pour trois muscles qui tirent ou un doigt enflé.
19/18. Gros service. Balle assurée, sur le joueur, le temps qu'il se décale, je cherche la ligne.
19/19. Service out. Seconde balle, j'suis agressé, trop douce.
19/20. Il sert pour le match, la crampe le rattrape, il assure mal sa première balle. L'échange marathon s'installe. Celui de 34 coups distribués, en mode Open d'Australie, avec des retournements de situation à t'en faire faire des looping à un aviateur. Et le net me sauve.
Pas pour longtemps, le retour de bâton me revient en pleine face. Deuxième balle de match à sauver. Tout va se jouer sur un coup de dés. Littéralement. Ping.
Le coco a du mal à cavaler, nous on a une sale ampoule qui se réveille main droite. Chacun son handicap. Mais on est plus à ça près. J'ai souvenir d'une lointaine légende qu'on se transmet de génération en génération dans le métier, et comme vous nous êtes sympathiques, on va vous en donner le détail; ça racontait l'histoire d'un gars qui jouait malgré des yeux totalement ravagés par une infection. Un match indoor comme on en aura pas vu souvent. A l'aveuglette, en Rambo. Alors, nous à côté, on peut pas chouiner pour trois muscles qui tirent ou un doigt enflé.
19/18. Gros service. Balle assurée, sur le joueur, le temps qu'il se décale, je cherche la ligne.
19/19. Service out. Seconde balle, j'suis agressé, trop douce.
19/20. Il sert pour le match, la crampe le rattrape, il assure mal sa première balle. L'échange marathon s'installe. Celui de 34 coups distribués, en mode Open d'Australie, avec des retournements de situation à t'en faire faire des looping à un aviateur. Et le net me sauve.
Pas pour longtemps, le retour de bâton me revient en pleine face. Deuxième balle de match à sauver. Tout va se jouer sur un coup de dés. Littéralement. Ping.
Filet! Ce putain de filet! Quand il s'agit de le jeter sur des gonzesses pour les appâter et leur faire faire des bêtises qu'elles imaginent pas d'ordinaire, ça me pose aucun souci. Mais là, là, Lady la Chance vient juste de foutre son cul sur ma couenne. Première fois que j'peux dire qu'on m'a pété SUR la gueule.
Ouais Jean chie sans effort devant son téléviseur pendant que j'en chie très fort à pas ajuster le viseur.
Je sens plus mes jambes, on pourrait presque me piquer avec des objets contondants que je lancerais un "Teuh Teuh teuh" sonore en ouvrant grand les yeux.
Ouais mais faut tenir, y'a eu pire, y'a toujours eu pire. C'est pas comme si j'étais parti pour un footing de trente minutes avec un pote et qu'on avait triplé la distance en se gourant de route. Les quinze kilomètres j'les ai pas encore avalés, y sont bien conservés dans ma boîte à malice.
Nouvelle balle de match. Gros retour, j'ose, je fonce à la volée. Revers timide, volée croisée bien appuyée...mais pas assez. Il sort un lob impossible, m'obligeant à smasher en reculant. Derrière, passing-shot en mode ta mère est encore mieux gaulée que toi. 21-21. Monde de merde.
Encore un service pour lui, ouais ouais je compte bien. Deuxième balle flottante, ma crampe m'aguiche, mes tempes suintent comme mon anus qui m'sert de gouttière. Je saute en avant, Monfils est vraiment con de faire ça tout le temps, pas étonnant qu'il envisage d'arrêter sa carrière que j'pense alors que le monde ralentit autour de moi. J'la rattrape, elle accroche la ligne, 22-21. Dieu m'a donné une chance. Enfin je dis Dieu, je crois pas en lui, mais lui croit sacrément en nous en ce moment.
Prends moi ce premier service, il a encore plus de classe qu'une bière que t'ouvres avec une boîte de maïs que même les poules elles en veulent pas. Pong.
Ouais Jean chie sans effort devant son téléviseur pendant que j'en chie très fort à pas ajuster le viseur.
Je sens plus mes jambes, on pourrait presque me piquer avec des objets contondants que je lancerais un "Teuh Teuh teuh" sonore en ouvrant grand les yeux.
Ouais mais faut tenir, y'a eu pire, y'a toujours eu pire. C'est pas comme si j'étais parti pour un footing de trente minutes avec un pote et qu'on avait triplé la distance en se gourant de route. Les quinze kilomètres j'les ai pas encore avalés, y sont bien conservés dans ma boîte à malice.
Nouvelle balle de match. Gros retour, j'ose, je fonce à la volée. Revers timide, volée croisée bien appuyée...mais pas assez. Il sort un lob impossible, m'obligeant à smasher en reculant. Derrière, passing-shot en mode ta mère est encore mieux gaulée que toi. 21-21. Monde de merde.
Encore un service pour lui, ouais ouais je compte bien. Deuxième balle flottante, ma crampe m'aguiche, mes tempes suintent comme mon anus qui m'sert de gouttière. Je saute en avant, Monfils est vraiment con de faire ça tout le temps, pas étonnant qu'il envisage d'arrêter sa carrière que j'pense alors que le monde ralentit autour de moi. J'la rattrape, elle accroche la ligne, 22-21. Dieu m'a donné une chance. Enfin je dis Dieu, je crois pas en lui, mais lui croit sacrément en nous en ce moment.
Prends moi ce premier service, il a encore plus de classe qu'une bière que t'ouvres avec une boîte de maïs que même les poules elles en veulent pas. Pong.
Deuxième balle de match. Encore sur son service. Là, ça commence à vaguement sentir le gaz les enfants. On sait pas où est la fuite, mais on sait qu'il va pas falloir s'amuser à craquer une allumette devant la kitchenette. M'enfin, 'videmment, on le fera pas. Déjà, parce que ça serait super con, si t'as besoin du gaz tu peux l'allumer normalement, et en prime, plus personne n'utilise d'allumette de nos jours, le briquet c'est mieux. Il parait. Enfin, moi, j'trouve pas ça plus noble mais sous prétexte que ça peut se voler hyper facilement en soirée, c'est mieux. Parce que oui, Blondin, un grand sage m'a dit un jour - et je le cite : le monde se divise en deux catégories. Ceux qui arrivent en soirée avec un briquet, et ceux qui repartent totalement saouls avec ces mêmes briquets.
Service Chabal. Hmm, Chabal. La petite balle jaune appelle à l'aide, implore les Dieux de l'indoor de ne pas trop se faire maltraiter, ou à défaut, d'avoir une mort douce et rapide. Genre 225km/h sur le T, un rebond sec et un atterrissage dans les bâches juste à côté de la tête du juge de ligne du fond qui commence à sévèrement en avoir marre de ce troisième set à rallonge et qui attend après le massage de fin de rencontre comme le richard après son glaçon. De vous à nous, ça serait la deuxième option la plus probable qu'ça serait pas étonnant.
C'est parti. La foule retient son souffle. Un dernier flash de photographe, prêt à immortaliser le dernier service de ce match. Et Bang. Elle fond sur moi. Genre 225 km/h sur le T, un reb... niéh, y'a de l'effet papillon dans l'air là. Tant mieux, j'ai pris le rapport minoritaire. Celui où je m'étends de tout mon long pour un revers deux mains improbables. Celui où je n'imprime aucune force à mon mouvement, où je m'appuie juste sur la puissance de la première balle. Celui où la petite sphère vient mourir court croisé en prenant à contrepied l'autre gusse en face. C'est bien. C'est beau. C'est BOSH. Hm ? Pas de pub autorisée ? Ah, au temps pour moi. Votez aux Top-Sites, on a encore le droit de le dire ou bien ? Ouais ? Bon, alors, à défaut.
Votez aux TOP SITES ! qu'on gueule sans que personne comprenne rien, poing serré, en montant au filet pour défier l'autre du regard. Le public est un peu mitigé, mais au bout de deux-trois secondes la clameur rugit. C'est décidé. Pour 2 barres par clic, ils veulent même bien voter écolo.
22/22. C'est encore parti pour durer. Il faut assurer le point. Arrêter de se foutre continuellement dans la panade. Mais non. Dans la bouze, on y est au chaud. 'fin, sauf en ce moment, on se pèle un peu avec le retour des températures hivernales. Mais tu vois l'idée. C'est un peu la force de l'habitude. Le genre d'enchainement fourrière, carte grise périmée, carte verte perdue, assurance plus aux normes. En gros. Alors on envoie ping-uer la première balle sur une ramasseuse de balle qui était montée grâce à son animateur BAFA à Roland pour la première fois de sa vie, et qui au lieu de lui filer son numéro de tél quand il le lui demandera, devra retrouver celui de sa carte vitale. Ah moche, moche. Deuxième service. Bien senti. L'effet qu'il faut, dans la zone qu'il faut. Mais gros retour. Jeu de jambes, on se replace, le duel s'engage sur la ligne coup droit. Aucun ne veut baisser son futal devant l'autre. Seul hic, mon cordage est usé jusqu'à la ... la corde. Oui, bon. PHM. Heu, PMF. Pas très bien touché ce jeu de mots, j'vous le concède. Pas très bien touchée non plus, cette amortie. Hé merde. Elle prend le filet. 22/23. Et on est reparti.
Balle de match sur son service.
Aah, monde de merde.
Service Chabal. Hmm, Chabal. La petite balle jaune appelle à l'aide, implore les Dieux de l'indoor de ne pas trop se faire maltraiter, ou à défaut, d'avoir une mort douce et rapide. Genre 225km/h sur le T, un rebond sec et un atterrissage dans les bâches juste à côté de la tête du juge de ligne du fond qui commence à sévèrement en avoir marre de ce troisième set à rallonge et qui attend après le massage de fin de rencontre comme le richard après son glaçon. De vous à nous, ça serait la deuxième option la plus probable qu'ça serait pas étonnant.
C'est parti. La foule retient son souffle. Un dernier flash de photographe, prêt à immortaliser le dernier service de ce match. Et Bang. Elle fond sur moi. Genre 225 km/h sur le T, un reb... niéh, y'a de l'effet papillon dans l'air là. Tant mieux, j'ai pris le rapport minoritaire. Celui où je m'étends de tout mon long pour un revers deux mains improbables. Celui où je n'imprime aucune force à mon mouvement, où je m'appuie juste sur la puissance de la première balle. Celui où la petite sphère vient mourir court croisé en prenant à contrepied l'autre gusse en face. C'est bien. C'est beau. C'est BOSH. Hm ? Pas de pub autorisée ? Ah, au temps pour moi. Votez aux Top-Sites, on a encore le droit de le dire ou bien ? Ouais ? Bon, alors, à défaut.
Votez aux TOP SITES ! qu'on gueule sans que personne comprenne rien, poing serré, en montant au filet pour défier l'autre du regard. Le public est un peu mitigé, mais au bout de deux-trois secondes la clameur rugit. C'est décidé. Pour 2 barres par clic, ils veulent même bien voter écolo.
22/22. C'est encore parti pour durer. Il faut assurer le point. Arrêter de se foutre continuellement dans la panade. Mais non. Dans la bouze, on y est au chaud. 'fin, sauf en ce moment, on se pèle un peu avec le retour des températures hivernales. Mais tu vois l'idée. C'est un peu la force de l'habitude. Le genre d'enchainement fourrière, carte grise périmée, carte verte perdue, assurance plus aux normes. En gros. Alors on envoie ping-uer la première balle sur une ramasseuse de balle qui était montée grâce à son animateur BAFA à Roland pour la première fois de sa vie, et qui au lieu de lui filer son numéro de tél quand il le lui demandera, devra retrouver celui de sa carte vitale. Ah moche, moche. Deuxième service. Bien senti. L'effet qu'il faut, dans la zone qu'il faut. Mais gros retour. Jeu de jambes, on se replace, le duel s'engage sur la ligne coup droit. Aucun ne veut baisser son futal devant l'autre. Seul hic, mon cordage est usé jusqu'à la ... la corde. Oui, bon. PHM. Heu, PMF. Pas très bien touché ce jeu de mots, j'vous le concède. Pas très bien touchée non plus, cette amortie. Hé merde. Elle prend le filet. 22/23. Et on est reparti.
Balle de match sur son service.
Aah, monde de merde.
A défaut d'être original ...pong 
Avant toute chose, il est juste nécessaire, au moins, de faire le point sur la situation.
On a quand même un match qui dure depuis maintenant XxX jours, le triple porno précédent ne désignant pas un nombre obscur de dorikis mais plutôt une flemme totale de chercher un chiffre exact.
La plupart des gens dans le public ont loué des tentes, et franchement les gradins ressemblent plus à des repaires d'adeptes de férias plutôt que d'admirateurs d'la balle orangée. La terre battue est pas bleue mais le ciel qui surplombe l'ensemble et regarde un match dantesque d'un coin de nuage compense largement en teintant d'azur et d'asmar le contexte grandiloquent. Ouais la phrase est longue, en même temps pour une fin de match j'allais pas gerber sur mon clavier et sortir une ou deux répliques de merde pour me débarrasser du machin. Non, c'te rencontre mérite une fin digne, une fin qu'on en voit que dans les bons gros films à la miller's crossing ou dans les bons rps comme The Expendables sur Fushia (Certes inachevé mais le début est déjà très ambitieux).
Le voilà donc, mon service à 23-22. J'l'avoue, j'ai hâte que ça se termine. Non pas que j'en ai marre bien sûr, mais déjà j'suis fatigué, à toi lecteur de savoir si c'est le personnage ou le lecteur qui parle, et au delà de ça le sentiment d'inachevé qui me reste sur les commissures d'mes lèvres m'irrite un tantinet.
Le service est fort. Style balle de match de demi finale d'un tournoi majeur où un grand Gol D. Roger se prend un retour improbable d'un acharné Novak D. Jokovic. Sauf que là, en ce moment même, l'est hors de question de refaire le même scénar.
Y me la renvoie pas trop mal cela dit, croisé long sur mon revers et je me décale pour la prendre mieux.
Boum.
Coup de fusil sur son côté droit. Y s'tend et le remet en slice, l'enfoiré, c'est pas fini. Une nouvelle fois je sens mes jambes qui couinent sous mes nerfs saillants. S'ensuit un échange marathon, ouais, ce que l'auteur a prévu de faire en octobre de cette année maudite. Et je sens que j'arrive au bout.
Deux courses de plus et mon cœur explose dans ma poitrine, deux courses de plus et je tombe sur le sol sans pouvoir me relever, deux courses de plus et tout ce que je viens de subir n'aura servi strictement à rien.
MON CUL!
Je l'ai crié sans doute bien fort mais l'effervescente effervescence a couvert le son graveleux de ma voix rauque. Je parlais depuis belle lurette d'un coup spécial. Bien sûr que non je l'avais pas oublié, il a un nom d'ailleurs! C'est la technique de la Chatta Ultima.
Alors que je suis en bout de course, je change brusquement ma prise pour choper le cordage avec mes doigts. C'qui va taper dans la baballe ce sera le manche. Impossible de prévoir la trajectoire, faudrait une chance de cocu pour que ça fonctionne, mais en même temps je prends exemple sur beaucoup de crevards et sans doute beaucoup de salopes alors je me dis que j'ai plus que ça à faire.
PING
Le son est caoutchouteux, l'impact est irascible, les mots sont bien assemblés. La balle tournoie en une trajectoire invraisemblable et je m'écrase sur la terre qui en demandait pas tant.
" Ce coup impossible se dirige vers le couloir mais OH MON DIEU chers auditeurs la courbe est trompeuse, voilà la balle qui revient, elle revient, elle reviennnnnnnnnnnnnt!!!"
Lionel Camoulox et Arnaud Boche n'en peuvent plus. Elle est in bon dieu, elle est in.
Je lève les bras au ciel une dernière fois, victoire, victoire pour le peuple! Et alors qu'on applaudit à tout rompre, des indépendantistes iroquois présents dans les couloirs du stade se rendent compte qu'ils sont ruinés. Les voilà qui déboulent armés de fusils haute technologie et qui commencent à mitrailler la foule. Chahut, cohue malvenue, tout le monde veut sortir mais les portes sont fermées. Normal, les iroquois sont pas si cons.
Allez, ouvrez là c'te porte, pour se faire il faut la pousser, de toutes ses forces. Poussez, poussez!
Des terroristes (sans doute islamistes, contexte oblige) se joignent à la fête et un carnage se profile dans ce qui devait rester une scène de liesse et un triomphe pour un challenger ambitieux, moi quoi.
Allez, dépêchez vous, il faut pousser, pousser. Toi aussi Riki, même si t'as perdu, faut pousser plus fort, pousssssss...
" MAIS ENFIN LAYR RÉVEILLE TOI T'ES EN TRAIN DE TE CHIER DESSUS!!"
Une chute, ça se travaille.
On a quand même un match qui dure depuis maintenant XxX jours, le triple porno précédent ne désignant pas un nombre obscur de dorikis mais plutôt une flemme totale de chercher un chiffre exact.
La plupart des gens dans le public ont loué des tentes, et franchement les gradins ressemblent plus à des repaires d'adeptes de férias plutôt que d'admirateurs d'la balle orangée. La terre battue est pas bleue mais le ciel qui surplombe l'ensemble et regarde un match dantesque d'un coin de nuage compense largement en teintant d'azur et d'asmar le contexte grandiloquent. Ouais la phrase est longue, en même temps pour une fin de match j'allais pas gerber sur mon clavier et sortir une ou deux répliques de merde pour me débarrasser du machin. Non, c'te rencontre mérite une fin digne, une fin qu'on en voit que dans les bons gros films à la miller's crossing ou dans les bons rps comme The Expendables sur Fushia (Certes inachevé mais le début est déjà très ambitieux).
Le voilà donc, mon service à 23-22. J'l'avoue, j'ai hâte que ça se termine. Non pas que j'en ai marre bien sûr, mais déjà j'suis fatigué, à toi lecteur de savoir si c'est le personnage ou le lecteur qui parle, et au delà de ça le sentiment d'inachevé qui me reste sur les commissures d'mes lèvres m'irrite un tantinet.
Le service est fort. Style balle de match de demi finale d'un tournoi majeur où un grand Gol D. Roger se prend un retour improbable d'un acharné Novak D. Jokovic. Sauf que là, en ce moment même, l'est hors de question de refaire le même scénar.
Y me la renvoie pas trop mal cela dit, croisé long sur mon revers et je me décale pour la prendre mieux.
Boum.
Coup de fusil sur son côté droit. Y s'tend et le remet en slice, l'enfoiré, c'est pas fini. Une nouvelle fois je sens mes jambes qui couinent sous mes nerfs saillants. S'ensuit un échange marathon, ouais, ce que l'auteur a prévu de faire en octobre de cette année maudite. Et je sens que j'arrive au bout.
Deux courses de plus et mon cœur explose dans ma poitrine, deux courses de plus et je tombe sur le sol sans pouvoir me relever, deux courses de plus et tout ce que je viens de subir n'aura servi strictement à rien.
MON CUL!
Je l'ai crié sans doute bien fort mais l'effervescente effervescence a couvert le son graveleux de ma voix rauque. Je parlais depuis belle lurette d'un coup spécial. Bien sûr que non je l'avais pas oublié, il a un nom d'ailleurs! C'est la technique de la Chatta Ultima.
Alors que je suis en bout de course, je change brusquement ma prise pour choper le cordage avec mes doigts. C'qui va taper dans la baballe ce sera le manche. Impossible de prévoir la trajectoire, faudrait une chance de cocu pour que ça fonctionne, mais en même temps je prends exemple sur beaucoup de crevards et sans doute beaucoup de salopes alors je me dis que j'ai plus que ça à faire.
PING
Le son est caoutchouteux, l'impact est irascible, les mots sont bien assemblés. La balle tournoie en une trajectoire invraisemblable et je m'écrase sur la terre qui en demandait pas tant.
" Ce coup impossible se dirige vers le couloir mais OH MON DIEU chers auditeurs la courbe est trompeuse, voilà la balle qui revient, elle revient, elle reviennnnnnnnnnnnnt!!!"
Lionel Camoulox et Arnaud Boche n'en peuvent plus. Elle est in bon dieu, elle est in.
Je lève les bras au ciel une dernière fois, victoire, victoire pour le peuple! Et alors qu'on applaudit à tout rompre, des indépendantistes iroquois présents dans les couloirs du stade se rendent compte qu'ils sont ruinés. Les voilà qui déboulent armés de fusils haute technologie et qui commencent à mitrailler la foule. Chahut, cohue malvenue, tout le monde veut sortir mais les portes sont fermées. Normal, les iroquois sont pas si cons.
Allez, ouvrez là c'te porte, pour se faire il faut la pousser, de toutes ses forces. Poussez, poussez!
Des terroristes (sans doute islamistes, contexte oblige) se joignent à la fête et un carnage se profile dans ce qui devait rester une scène de liesse et un triomphe pour un challenger ambitieux, moi quoi.
Allez, dépêchez vous, il faut pousser, pousser. Toi aussi Riki, même si t'as perdu, faut pousser plus fort, pousssssss...
" MAIS ENFIN LAYR RÉVEILLE TOI T'ES EN TRAIN DE TE CHIER DESSUS!!"
Une chute, ça se travaille.
Voilà, c'est fini. J'étais fatigué alors j'ai bu un Yop de Danone, actif à l'intérieur et ça se voit à l'extérieur pour aller mieux.
C'était un match épique ce soir, ça a envoyé du rêve en pac de douze, parce que c'était un bon terrain, parce que c'était un bon délire, parce que c'était nous. Je tiens à remercier tout particulièrement le forum One Piece Requiem sans lequel tout cela n'aurait pas été possible, même si jouer sur fond d'écran bleu, on ne le répètera jamais assez, c'est pas pratique. Rien ne vaut la surface ocre et les pistaches braisées. Merci aussi au staff technique, aux ra-masseuses de balles et d'autre chose, à nos sponsors à cause desquels on a dû se fringuer en sous marque pakistanaise alors que tout le monde sait que la spécialité du Pakistan, c'est les ballons de foot. Merci aussi, mon père, ma mère, mes frères et les deux sœurs qui ont rendu un autre de mes rêves possible. Merci également à Louise, qui a permis cette IRL même si ça n'a aucun rapport, et que j'ai bien les boules d'avoir oublié la moutarde aux fruits. Et puis, merci à tous ceux que j'oublie parce qu'ils sont quand même moins intéressants quoi qu'on en dise.
Aujou'd'hui, tout a été accroché de bout en bout. Le ratio rire gagnant / post indirect révèlera que je suis le plus beau, alors je peux au moins céder la victoire à mon adversaire que je félicite. Il a su tout lâcher au moment propice, ça s'est joué sur un coup de dé et c'est dommage que l'on n'ait pas joué ça au meilleur des cinq manches mais quoi qu'il en soit, au final il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur.
J'ai une pensée émue pour mon chien, décédé dans un tragique accident de jokari. C'est la quarante huitième fois qu'il meurt, et que je fais cette blague, et je la trouve toujours aussi drôle. Il aurait été fier de ce que j'ai fait aujourd'hui et même s'il n'est plus là, comme j'ai mangé son cœur après sa mort pour que nos âmes communient, il y a une petite partie de lui en moi, pas loin de l'intestin grêle.
J'en profite aussi pour dire que c'est très sympa de s'être retrouvé pour la grande finale face au bon Layr, la dernière fois qu'on a pris part à une compétition ensemble, on a fini derniers ex-aequo et on est partis se faire un Poker au bout de 2 minutes de jeu. Comme quoi y'a une justice dans ce monde, et le fait qu'on n'ait été que deux engagés sur ce Tournoi n'entache en rien notre performance.
Je précise enfin que, même si Layr s'est réveillé de son rêve, moi pas, je fais la grasse mat' parce que m'en fous d'aller à l'école; ça rend parfaitement légitime ce débriefing d'après-match, qui touche d'ailleurs à sa fin. Je vous donne rendez-vous très bientôt du côté des Expendables - très bientôt, ça dépend de si James retrouve l'internet ou pas mais dans l'idée, oui - pour de nouvelles et rocambolesques aventures; oui c'est de la Pub mais nous vivons dans une infâme société capitaliste, alors autant en tirer profit.
Je vais vous laisser maintenant, y'a une redif de Julie Lescaut sur TF1 et je veux rater ça sous aucun prétexte.
Une dernière blague pour finir. C'est un mec qui rentre dans un café. Plouf.
Voilà.
C'était un match épique ce soir, ça a envoyé du rêve en pac de douze, parce que c'était un bon terrain, parce que c'était un bon délire, parce que c'était nous. Je tiens à remercier tout particulièrement le forum One Piece Requiem sans lequel tout cela n'aurait pas été possible, même si jouer sur fond d'écran bleu, on ne le répètera jamais assez, c'est pas pratique. Rien ne vaut la surface ocre et les pistaches braisées. Merci aussi au staff technique, aux ra-masseuses de balles et d'autre chose, à nos sponsors à cause desquels on a dû se fringuer en sous marque pakistanaise alors que tout le monde sait que la spécialité du Pakistan, c'est les ballons de foot. Merci aussi, mon père, ma mère, mes frères et les deux sœurs qui ont rendu un autre de mes rêves possible. Merci également à Louise, qui a permis cette IRL même si ça n'a aucun rapport, et que j'ai bien les boules d'avoir oublié la moutarde aux fruits. Et puis, merci à tous ceux que j'oublie parce qu'ils sont quand même moins intéressants quoi qu'on en dise.
Aujou'd'hui, tout a été accroché de bout en bout. Le ratio rire gagnant / post indirect révèlera que je suis le plus beau, alors je peux au moins céder la victoire à mon adversaire que je félicite. Il a su tout lâcher au moment propice, ça s'est joué sur un coup de dé et c'est dommage que l'on n'ait pas joué ça au meilleur des cinq manches mais quoi qu'il en soit, au final il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur.
J'ai une pensée émue pour mon chien, décédé dans un tragique accident de jokari. C'est la quarante huitième fois qu'il meurt, et que je fais cette blague, et je la trouve toujours aussi drôle. Il aurait été fier de ce que j'ai fait aujourd'hui et même s'il n'est plus là, comme j'ai mangé son cœur après sa mort pour que nos âmes communient, il y a une petite partie de lui en moi, pas loin de l'intestin grêle.
J'en profite aussi pour dire que c'est très sympa de s'être retrouvé pour la grande finale face au bon Layr, la dernière fois qu'on a pris part à une compétition ensemble, on a fini derniers ex-aequo et on est partis se faire un Poker au bout de 2 minutes de jeu. Comme quoi y'a une justice dans ce monde, et le fait qu'on n'ait été que deux engagés sur ce Tournoi n'entache en rien notre performance.
Je précise enfin que, même si Layr s'est réveillé de son rêve, moi pas, je fais la grasse mat' parce que m'en fous d'aller à l'école; ça rend parfaitement légitime ce débriefing d'après-match, qui touche d'ailleurs à sa fin. Je vous donne rendez-vous très bientôt du côté des Expendables - très bientôt, ça dépend de si James retrouve l'internet ou pas mais dans l'idée, oui - pour de nouvelles et rocambolesques aventures; oui c'est de la Pub mais nous vivons dans une infâme société capitaliste, alors autant en tirer profit.
Je vais vous laisser maintenant, y'a une redif de Julie Lescaut sur TF1 et je veux rater ça sous aucun prétexte.
Une dernière blague pour finir. C'est un mec qui rentre dans un café. Plouf.
Voilà.
Le CP9, cette institution ténébreuse ne laissant aucune place aux novices. Depuis plusieurs années, le bâtiment vertigineux à la grandeur démesurée accueillait en son centre l'objet de toutes les convoitises, cet instrument rare et précieux dont la valeur et le prestige égalaient les mystérieux ponéglyphes et les fameuses légendes qui les entouraient.
Longtemps auparavant, l'outil avait servi à matérialiser la rencontre de deux élus, deux opposants aux corps athlétiques dont la force n'égalait que le courage. Des maîtres dans l'art de renvoyer des balles s'étaient alternés de chaque côté de l'ustensile et avaient combattu dignement, reposant leurs armes au moment de s'avouer vaincus.
Partie à la recherche de la vérité qui se cachait derrière le mythe, j'avais fini par atterrir dans cette salle obscur et poussiéreuse, bien que vaste, qui gisait inhabitée en plein centre du bâtiment. Grandiose, de la circonférence d'un gymnase peut-être, l'endroit pouvait facilement accueillir des dizaines de spectateurs sur ses gradins disposés autour d'une zone centrale vide, où venait se dresser uniquement ce qui semblait être une table en pierre, unique, légendaire. Plaçant mon doigt sur un interrupteur ne demandant qu'à être actionné vers le bas pour illuminer l'endroit d'une lumière aussi soudaine que bienvenue, je restais hébétée devant l'arme antique déployée devant mes yeux éberlués.
Décidant finalement de m'avancer jusqu'à la surface plate et grise de poussière de l'objet, j'en viens alors à saisir la raquette en bois dans laquelle se cogne maladroitement ma main droite, avant de me saisir de la balle en plastique sur laquelle celle-ci reposait jusqu'à présent.
Et puis, surgissant de nul part, un homme étrange semble lui aussi apparaître comme par magie devant moi, le regard assuré, les épaules rentrées vers l'intérieur, attendant que je donne le coup d'envoi. Sans être certaine, je reconnais le gaillard : c'est une légende, une pointure dans le milieu. Wang Pong. L'un des célèbres jumeaux de la légende, bientôt rejoint par son frère qui se positionne entre lui et moi, les yeux rivés dans les miens, avant de finalement annoncer.
- Qu'attends-tu... pour commencer le combat ?
Ping.
Longtemps auparavant, l'outil avait servi à matérialiser la rencontre de deux élus, deux opposants aux corps athlétiques dont la force n'égalait que le courage. Des maîtres dans l'art de renvoyer des balles s'étaient alternés de chaque côté de l'ustensile et avaient combattu dignement, reposant leurs armes au moment de s'avouer vaincus.
Partie à la recherche de la vérité qui se cachait derrière le mythe, j'avais fini par atterrir dans cette salle obscur et poussiéreuse, bien que vaste, qui gisait inhabitée en plein centre du bâtiment. Grandiose, de la circonférence d'un gymnase peut-être, l'endroit pouvait facilement accueillir des dizaines de spectateurs sur ses gradins disposés autour d'une zone centrale vide, où venait se dresser uniquement ce qui semblait être une table en pierre, unique, légendaire. Plaçant mon doigt sur un interrupteur ne demandant qu'à être actionné vers le bas pour illuminer l'endroit d'une lumière aussi soudaine que bienvenue, je restais hébétée devant l'arme antique déployée devant mes yeux éberlués.
Décidant finalement de m'avancer jusqu'à la surface plate et grise de poussière de l'objet, j'en viens alors à saisir la raquette en bois dans laquelle se cogne maladroitement ma main droite, avant de me saisir de la balle en plastique sur laquelle celle-ci reposait jusqu'à présent.
Et puis, surgissant de nul part, un homme étrange semble lui aussi apparaître comme par magie devant moi, le regard assuré, les épaules rentrées vers l'intérieur, attendant que je donne le coup d'envoi. Sans être certaine, je reconnais le gaillard : c'est une légende, une pointure dans le milieu. Wang Pong. L'un des célèbres jumeaux de la légende, bientôt rejoint par son frère qui se positionne entre lui et moi, les yeux rivés dans les miens, avant de finalement annoncer.
- Qu'attends-tu... pour commencer le combat ?
Ping.
Méli-mélo ! Simplement, un Pong !
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEETTTTTTTT
Ping
Ping
Pong sans le gras
Ping !
Pong ( besoin de 5 messages)
Ping (tu me déçois Ian ...)
Putain c'est quoi ce sujet sérieux xD? On aura tout vu. Nawak. Gamais vu de truc pareil.
Pong alors.
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