Deux jours qu'on navigue et toujours rien. Tu m'diras qu'maintenant j'suis censé être habitué aux longs voyages d'ce style mais c'tout l'contraire. De plus en plus impatient le Bishop. Impatient de découvrir cette première île de Grand Line, impatient d'encore faire des trucs de psycho, impatient d'faire quelque chose qui marquera les esprits et qui sera fait au nom des Saigneurs. Mais pour le moment, c'est glandouille sur le pont d'l'Ecume. Ca fait deux p'tites heures qu'on a terminé l'repas et j'ai rien à faire c't'aprem. Pas de blessé à soigner, pas de médoc à fabriquer, rien d'autre que d'l'attente ou d'la parlotte. Mais j'en ai ma claque de discuter, faut d'l'action. L'point positif quand même c'est qu'aujourd'hui l'soleil brille. M'enfin, ça risque de pas durer très très longtemps. Car à c'qui parait, le climat sur la route de tous les périls c'est aussi changeant qu'l'humeur du Bishop. C'pour te dire.
Puis j'aperçois le beau gosse qu'est lui aussi en train s'emmerder. J'suppose. Le beau gosse c'est Reyson, c'nouveau qu'est presque aussi fort que Jacky. Pour te situer le niveau de la recrue. Un rude gaillard en somme. Autre chose que Schnick, Schnock et compagnie. J'ai pas oublié son fameux coup d'poing d'la fois où on s'est rencontré. Mais j'ai pas encore eu l'occas de m'venger. Disons aussi qu'j'ai pas envie d'le prendre par surprise comme lui a pu l'faire. Comment ça j'ai eu l'temps d'voir le coup arriver ? Ah t'y connais rien toi. Pour moi avoir l'esprit tranquille, i'm'faut un combat à la loyal. Afin d'lui montrer qu'on a l'sens de l'honneur chez les Saigneurs. Uhuh. Mais avant d'l'affronter, j'm'injecte une dose de morphine. Histoire de pas r'sentir la douleur. Car j'me fais pas d'illusions, j'ai peu d'chance de battre un type d'un tel niveau. Mais comme on dit, à cœur vaillant, rien d'impossible. Et donc si ces coups m'font moins mal, j'augmente mes chances - de peu, vraiment très peu certes - de faire un p'tit que'que chose de bien. J'patiente quelques p'tites minutes, pour qu'ça agisse bien dans l'corps et j'me lance.
"Salut l'beau gosse. J'ai toujours pas digéré c'te prune que tu m'as mise en pleine bouche, si tu vois d'quoi j'parle. Du coup j'me suis dit qu'on pourrait essayer de régler ça à l'amiable. Un combat d'homme à homme, rien qu'les poings et les pieds. J'te d'mande pas si t'es d'accord car t'as pas l'choix. Uhuh. Et t'inquiète pas pour ta belle gueule, j'essaierai d'l'épargner au maximum. Uhuh. Let's go."
J'garde mon sérieux sur l'début puis j'souris à ma blague. J'me place plus ou moins au centre du bateau et j'attends. Comme prévu, il relève le challenge. Si on peut appeler ça un challenge pour lui. J'fais même pas figure d'outsider dans c'match. Mais faut pas croire, j'ai un plan. Bien lâche, bien déloyal, bien dans mon style. Uhuh. Mais j'suis pas naïf, j'pense pas qu'il va s'laisser faire, lui aussi doit penser à un coup d'pute. Car c'est vil un pirate. Ou alors c'est pas un pirate. J'suis prêt, j'le sens prêt lui aussi. On y va alors. J'm'élance, poing droit en avant. J'vais y'aller progressivement, pas tout lâcher d'un coup, s'rait trop bête. Attendre que l'plaisir monte, que la morphine m'imprègne encore un peu plus, voir un peu commet il s'la joue. Allez Reyson, montre-moi c'que t'as dans le ventre !
Puis j'aperçois le beau gosse qu'est lui aussi en train s'emmerder. J'suppose. Le beau gosse c'est Reyson, c'nouveau qu'est presque aussi fort que Jacky. Pour te situer le niveau de la recrue. Un rude gaillard en somme. Autre chose que Schnick, Schnock et compagnie. J'ai pas oublié son fameux coup d'poing d'la fois où on s'est rencontré. Mais j'ai pas encore eu l'occas de m'venger. Disons aussi qu'j'ai pas envie d'le prendre par surprise comme lui a pu l'faire. Comment ça j'ai eu l'temps d'voir le coup arriver ? Ah t'y connais rien toi. Pour moi avoir l'esprit tranquille, i'm'faut un combat à la loyal. Afin d'lui montrer qu'on a l'sens de l'honneur chez les Saigneurs. Uhuh. Mais avant d'l'affronter, j'm'injecte une dose de morphine. Histoire de pas r'sentir la douleur. Car j'me fais pas d'illusions, j'ai peu d'chance de battre un type d'un tel niveau. Mais comme on dit, à cœur vaillant, rien d'impossible. Et donc si ces coups m'font moins mal, j'augmente mes chances - de peu, vraiment très peu certes - de faire un p'tit que'que chose de bien. J'patiente quelques p'tites minutes, pour qu'ça agisse bien dans l'corps et j'me lance.
"Salut l'beau gosse. J'ai toujours pas digéré c'te prune que tu m'as mise en pleine bouche, si tu vois d'quoi j'parle. Du coup j'me suis dit qu'on pourrait essayer de régler ça à l'amiable. Un combat d'homme à homme, rien qu'les poings et les pieds. J'te d'mande pas si t'es d'accord car t'as pas l'choix. Uhuh. Et t'inquiète pas pour ta belle gueule, j'essaierai d'l'épargner au maximum. Uhuh. Let's go."
J'garde mon sérieux sur l'début puis j'souris à ma blague. J'me place plus ou moins au centre du bateau et j'attends. Comme prévu, il relève le challenge. Si on peut appeler ça un challenge pour lui. J'fais même pas figure d'outsider dans c'match. Mais faut pas croire, j'ai un plan. Bien lâche, bien déloyal, bien dans mon style. Uhuh. Mais j'suis pas naïf, j'pense pas qu'il va s'laisser faire, lui aussi doit penser à un coup d'pute. Car c'est vil un pirate. Ou alors c'est pas un pirate. J'suis prêt, j'le sens prêt lui aussi. On y va alors. J'm'élance, poing droit en avant. J'vais y'aller progressivement, pas tout lâcher d'un coup, s'rait trop bête. Attendre que l'plaisir monte, que la morphine m'imprègne encore un peu plus, voir un peu commet il s'la joue. Allez Reyson, montre-moi c'que t'as dans le ventre !