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[Liberty Island] Le bon, la brute et le truand... Et en guest : le méchant petit requin

Posté Mer 25 Avr 2012 - 17:26 par Valentino De La Rose

Le bon, la brute et le truand... Et en guest : le méchant petit requin

Valentino De La Rose, Oswald Jenkins, Stark Lazar & Seido D. Noroma

Cela faisait environ un mois que Shark avait trouvé une petite île paisible : Liberty Island. Cette île n’avait qu’une ville, mais on y trouvait tout ce dont l’on avait besoin, c'est-à-dire : bonne bouffe et (bonnes) femmes. Il arriva un jour très ensoleillé. Quand il fit ses premiers pas sur le sol dur de cette île, il avait envie de retourner le plus vite possible dans son élément naturel mais bon, les découvertes ne se font pas toutes seules, alors il continua à s'aventurer sur cette terre nouvelle. Après quelque temps de marche, il découvrit une ville. Il n'en pouvait plus, ses pieds lui faisait mal alors il chercha un endroit où se reposer paisiblement. Cependant, les habitants de l'île ne le laissèrent pas seul et l'accueillir à bras ouvert. Ensuite, ils lui ont offert le couvert et un toit. Après une semaine de ce régime, les habitants lui demandèrent de payer les frais, car le premier jour c’était gratuit, mais il ne fallait pas abuser non plus. Seulement, Val’ n’était pas de cet avis et il le fit vite comprendre aux habitants. Il avait décidé de s’établir ici et de profiter de ses faiblards. Alors, pour virer cet homme-poisson, les habitants allèrent chercher un marin. Shark alla donc à la rencontre de cet individu. Puis après quelques minutes de discussion, l’affaire était réglée. Revenant avec le sourire, il venait de faire un petit arrangement avec le marin. *Shahaha ! De toute façon, c’est tous des pourris ! « Défenseurs des citoyens » ? Mon cul ! On leur tend une petite liasse de billet et c’est fini, on ne les entend plus du tout ! Quelle bande d’hypocrites !*

Les habitants se demandant pourquoi il affichait ce sourire et allèrent voir le marin qui les envoya paître. Ils se savaient maintenant abandonné par leur « défenseur », ils décidèrent donc de s’en occuper eux-mêmes. Venant avec des fourches, des sabres et même des pistolets, ils tentèrent de supprimer le requin seulement, il n’eut pas de mal à se débarrasser de ses mauviettes.

Maintenant que l’autorité de l’île était corrompue et que la population s’était résignée à subir son sort en silence, il pouvait maintenant faire ce qu’il voulait. Il alla donc au bar en attrapant une minette dans ses bras. Pour déguster son whisky de la victoire. Ses journées étaient à peu de choses près, toutes les mêmes. Le matin, il extorquait de l’argent à tous les citoyens et pour que cela aille plus vite, ils devaient tous se mettre en ligne devant chaque chef de famille et lui refiler le flouz. Et si une famille n’avait pas la tune qu’il demandait, il tuait un membre de celle-ci (ouais, il était trop gentil). Ensuite, il envoyait Mushu (sa petite tortue) apporter l’argent au « marin ». Puis, il trouvait une nymphette et il buvait comme un trou au bar avec elle puis la violait dans la chambre qu’il avait réquisitionnée.

Seulement voilà, après un mois avec ce train de vie, deux hommes arrivèrent en ville. L’un d’eux était un marin, il avait l’air chétif, mais semblait être une personne pure, qui voulait une justice forte. Et l’autre, c’était un chasseur de primes (il n’était pas là pour le requin, car il n’était même pas primé) qui paraissait vraiment fort, bien plus fort que Shark. Il se dit alors que s’il ne voulait pas se faire remarquer par les deux hommes, il fallait qu’il se tienne dorénavant de façon exemplaire ou alors qu’il profite sans se faire attraper. Il avait bien songé à déguerpir, mais les habitants auraient vendu la mèche et il aurait peut-être été primé (on ne sait jamais) et Val’ ne le voulait pas encore.

Dernière édition par Valentino De La Rose le Ven 15 Juin 2012 - 21:47, édité 3 fois

Posté Ven 27 Avr 2012 - 7:01 par Oswald Jenkins

"J'aime pas c'chasseur de primes...mais il t'assure un bon poste pour l'instant alors aussi bien endurer j'imagine."
-C'est endroit est pourri, j'espère être réaffecté bientôt. Le problème réglé on n'devrait plus avoir besoin de moi dans l'coin.

J'embouchai une sucrerie placé dans un pot près de moi sur le bureau où j'avais avachie mes pieds. À moitié couché dans un fauteuil je me laissais caresser par la brise humide produite par le ventilateur près de moi. Devant moi, assis, le visage couvert par son large manteau, Soroma D Seido attendait patiemment, le regard rivé vers l'escargophone placé à ma gauche. Depuis mon dernier échec de capture du cyborg Shimeru Den Pa sur l'île de SunaLand, on m'avait réaffecté sur Liberty Island, le trou du cul de South Blue, pour m'occuper d'un autre brigand chiant et qui devait encore profiter des déboires de not' société pourrie.

"Faut dire que sans ce mec, même la petite brigade de vingt hommes à tes côtés ne serait peut-être même pas suffisante pour *ton petit brigand pourri*"

-Ça va ça va...de toute façon c'est le QG de South Blue qui le paye alors autant pour moi...

En effet, on m'avait foutu aux basques une bande de sans grades qui ne servaient qu'à avoir l'air dangereux, armés de flingues et de sabres rouillés. Depuis le débarquement en la seule ville de l'île, je ne les avais plus vu, pour la plupart partit picoler ou -pour les meilleurs - partit patrouiller les environs. Pour ma part, j'avais investi le bureau de régence de la place et attendait qu'on me confirme la présence du trouble-fête dans les alentours.
Là était l'explication de la présence d'un escargophone sur le bureau, moi et le chasseur nous attendions un signal pour entrer en action. En fait aussi bien préciser "pour qu'il" entre en action sous "ma" supervision, je n'allais certainement pas salir mes mains pour un criminel perdu dans les fins fonds de South Blue. J'enlevai mon manteau, brisant quelques secondes le silence assommant du bureau, je l'accrochai sur le rebord de ma chaise gardant les yeux rivés vers l'escargophone endormie par l'inactivité continue de l'endroit.
Ma chaise grinçante fendit le silence à nouveau, alors que mon poids se répartissait de nouveau en position avachie. Je gobai une nouvelle gâterie, gâterie qui amorça un nouveau silence de plus de vingt minutes.
DRING DRING DRING

Je m'élançai sur le téléphone:
-Oui bonjour, Sergent Jenkins à l'écoute.

-Oui bonjour Sergent, on l'a trouvé, il est au deuxième d'une auberge dans le sud d'la ville m'sieur, il est avec une meuf m'sieur.

Je posai un regard bref mais instructif vers Noroma, celui-ci pris son sabre puis ensuite la porte. Ne laissant comme au revoir qu'un simple claquement de bottes. Quand à moi, j'attachai à mon poignet mon pistolet caché, y enfonçai de la poudre ainsi que la cartouche, puis enfilai mon manteau que j'avais accroché une demi heure plus tôt. Interceptant deux hommes dans le couloir, j'arrivai devant l'auberge flanqué de ces derniers.
Le bâtiment au toit de tôles et au mur de lattes avait été vidé de toutes activités, maintenant, c'était à la marine d'agir. Noroma entra sur le pas de la porte, je fis encercler l'édifice et m'adossai sur un logement adjacent, attendant que la besogne du chasseur de têtes soit faite et prévenant de même toute fuite.

Posté Lun 30 Avr 2012 - 1:40 par Stark Lazar

Dans la vie, il y a ceux qui profitent des gens et ceux qui subissent leur faiblesse. Moi, je me classe dans la partie de ceux qui profitent des pauvres faibles. On pourrait me qualifier d'ordure ou encore de pourriture, cela ne me fait ni chaud ni froid, c'est normal. Maintenant, vous me demanderez pourquoi j'en arrive à aborder ce sujet ? Tout simplement en raison de certains événements se déroulant actuellement sur une île paisible de South Blue. Des événements venant troubler le calme de cette île, voir traumatisant complètement les habitants. Je ne saurais vous dresser un bilan exacte de la situation, je n'y suis pas en personne. Oh non, j'ai bien trop à faire au Quartier Général pour me déplacer jusqu'à c'coin merdique. Mon unité Bloody s'y trouve, du moins, l'un de ses membres. Vous le connaissez peut-être ? Crusty Bat, le Clown. Un mec bien tout à fait capable de gérer de telles magouilles. Car oui, il s'agit bien d'affaires pas nettes se tramant sur Liberty Island. C'est tellement facile de profiter de la faiblesse des gens... l'on peut faire ce que l'on veut d'eux, ils n'ont pas la force de se rebeller ! Niark Niark Niark Niark ! Qu'est-ce que j'manigance en détails ? J'y viens...

Pour une fois, l'aubaine m'était tombée dessus brusquement, comme cela, sans prévenir. Crusty, l'un de mes hommes de main de confiance, s'était rendu sur Liberty Island à ma demande, afin de vérifier une chose. Sa mission ne devait durer que quelques jours, tout au plus, avant qu'il ne fasse son rapport et balance le tout sous forme de lettre. Là-dessus, après consultation du rapport, il aurait mon autorisation pour rentrer au QG ou non. Eh bien figurez-vous qu'au moment de consulter ce fameux rapport, je fus surpris par son contenu qui n'avait rien à voir avec la mission. Crusty me racontait être tombé sur un coup énorme, du genre s'enrichir sans avoir à fournir d'effort et sans trop se mouiller. Comment ? Un jour, en fin de journée, alors qu'il rentrait à son hôtel, un groupe de villageois en colère vint le voir. La raison, ils demandaient son aide, lui qui était de la Marine, donc censé faire respecter la loi, pour se débarrasser d'un hors-la-loi profitant de la gentillesse de la populace. Un homme-poisson ressemblant à un requin, s'imaginant vivre sur l'île sans avoir à payer le coût nécessaire. Seulement, avant qu'un quelconque accord soit passé avec eux, le fameux homme-poisson rencontra à son tour mon employé.

Il ne fallut pas plus d'une dizaine de minutes pour que l'affaire soit réglée. Crusty, en bonne ordure, se rangea du côté de l'homme-poisson, percevant une bonne occasion d'me faire plaisir et de nous enrichir. Les pauvres natifs de l'île, lorsqu'ils voulurent obtenir des explications quant à tout ceci, n'eurent rien d'autre en réponse qu'un '' Votre sort ne m'intéresse pas, il n'y a que les berrys qui captivent mon attention. Maintenant, dégagez ! '' C'est direct, c'est cruel, mais c'est ainsi que fonctionne la vie. Ne rate pas ta chance lorsque celle-ci s'offre à toi. Voilà comment nous prenions en quelque sorte le contrôle d'une île mineure de South Blue, par l'intermédiaire d'un brigand que nous n'hésiterions pas à supprimer s'il devenait trop gênant. Pour le moment, il nous était d'une aide précieuse. Quant à moi, ma couverture était parfaite, aucune chance que l'on remonte jusqu'à moi, même si Crusty se faisait attraper. Il ne parlerait pas, j'en étais certain. Et si jamais les choses devenaient trop dangereuses avec lui également, il me suffisait de nier en boucle toute accusation contre ma personne. Avec mon rang, je ne devrais pas avoir trop de mal à prouver mon innocence, niah-ah-ah-ah !

Attention, à partir de maintenant, je joue mon PNJ Crusty.

Le patron, c'est juste quelqu'un de trop fort ! Il ne manque jamais de m'étonner avec ses plans machiavéliques. Une fois de plus, j'ai bien fait de lui parler de cette affaire en or ! Avec son intelligence, il a réussi à mettre en place une situation des plus avantageuses pour nous. D'quoi gagner un paquet de Berrys en laissant l'autre requin faire le sale boulot ! J'vais quand même vérifier ce qu'il fait de temps en temps, histoire d'éviter de bêtement se faire coincer. Ce serait con que d'autres officiers d'la Marine débarquent et m'arrêtent, j'finirai sans aucun doute ma vie en taule. Clairement, c'est mort ! D'après ce que j'sais d'lui, le requin a l'habitude de venir dans un bar pour boire et s'amuser avec une nana. J'suis donc allé dans c'bar en question, finement baptisé '' Ivresse et jouissance '', ouai ils ont fait très fort pour l'nom ! Une fois sur les lieux, j'me suis installé à une table en fond de pièce et j'ai observé l'autre malin faire son numéro. J'avais pour ordre d'le supprimer au moindre faux pas de cet enfoiré. Une petite bombe dans la tronche devrait parfaitement faire l'affaire, j'espère quand même pas devoir en arriver là. J'tiens à préserver cette petite affaire moi.

Spoiler:

Posté Jeu 3 Mai 2012 - 15:28 par Seido D. Noroma

*Ah, mais pourquoi j'ai accepté ce boulot moi ?*

Voilà ce qu'on y gagnait à se faire connaître de la marine. Notre chasseur de prime, Noroma D. Seido, après avoir attrapé un petit criminel qui eut la malchance de croiser sa route, récupéra sa petite récompense au QG de South Blue. Quelques berrys étaient toujours les bienvenus, il fallait bien manger. Mais voilà, un gradé vint l'aborder, en lui demandant de régler une affaire sur une petite île, nommé Liberty Island, avec des marines. Seido refusa d'abord, il devait se rendre à un concours, ne précisant pas que cela concernait des bikinis. Pas de chance pour lui, le mec semblait bénéficier d'une certaine notoriété et il en profita pour obliger le chasseur de prime, à l'aide d'une série de menaces. Ainsi, en compagnie du chef de l'opération, Oswald Jenkins, et de ses hommes, le chasseur de prime se rendit sur les lieux, le coeur lourd. L'idée de gagner de l'argent ne lui remontait même pas le moral.

*Merde quoi, pourquoi il ne déplace pas son cul au lieu d'ennuyer les honnêtes gens ? N'importe quoi ...*

Privé de la vision angélique de femmes en bikini, le chasseur se montra de très mauvaise humeur durant tout le voyage. Privé un homme de ses envies, c'était l'une des causes des suicides. Pour passer le temps, Seido se rendait sur le pont, afin d'observer le mouvement des vagues, surtout pour se calmer. Cependant, cela fut de courte durée, vu que des marines venaient constamment l'ennuyer sur le debriefing de la mission. Ils ne pouvaient même pas imaginer à quel point il pouvait n'en avoir rien à faire ! Aller sur une île, capturer le bandit, et c'était bon, basta, pas besoin d'établir un plan, bien qu'en temps normal, le jeune homme se serait montré un peu plus coopératif.

Sa mauvaise humeur s'atténua une fois arriva à destination, voyant la bonne humeur des gens de l'île et les demoiselles qui y habitaient. Sans lui laisser le temps de mener une reconnaissance, histoire de tâter le terrain pour sa prochaine chasse à la gazelle, on l’emmena jusqu'au poste de la marine de l'île, un petit bâtiment. Le chasseur y passa une bonne demi-heure, en compagnie d'Oswald, dans le silence. Les deux hommes n'avaient pas grand-chose à se dire, mais ils semblaient tous les deux vouloir être ailleurs. L'escargophone que Seido regardait inlassablement finit par sonner. L'heure était venue. Échangeant un bref regard avec son "chef", il se dirigea vers le lieu indiqué, seul. Les autres auraient suivit bientôt, sans doute. Guère coopératif le mec, devait-on se dire.

L'édifice n'avait rien de particulier, fissuré à plusieurs endroits sur la façade. Remarquant que personne ne semblait vouloir entrer, Seido le fit, d'un pas assuré. Son revolver était prêt à l'emploi, tout comme son katana. Le fait que le marine, son pseudo chef, ne participait pas à l'action l’agaçait, encore un mec qui profitait du boulot des autres pour monter en grade ! Scandaleux. Pas étonnant qu'il soit affecté à une si petite île, ça montrait ses compétences. Le mec avait peut-être fait une bêtise et se retrouver là en punition ? C'était une possibilité à ne pas oublier, on ne jugeait pas un livre uniquement sur sa couverture.

Maintenant à l'intérieur, Seido prit un peu de temps pour examiner les lieux. La pièce était relativement grande, offrant un espace idéal pour la détente avec les fauteuils et la cheminée. Alors que le lieu devait avoir été évacué, on y trouvait encore deux personnes, à part l'aubergiste qui se tenant derrière le bar. Une intervention discrète avait été réalisée, pour ne rien laisser remarquer à la cible, un homme-poisson, facilement reconnaissable, disait-on. Seido n'en avait encore jamais vu, et devait donc se fier à ça. Ne voyant que des humains, il décida de se rendre à l'étage, afin de vérifier si la personne s'y trouvait, mais fut bientôt interpellé par le maître des lieux, un homme un peu grassouillet au visage sympathique et souriant.

«- Je peux vous aider jeune homme ?»

«- Non, ça ira, je vous remercie. Je vais rejoindre l'un des mes amis, qui séjourne ici. Oh, si cela ne vous dérange pas, voudriez-vous me préparer un verre de Tequila, je reviens le chercher d'ici peu.»

Seido ne pensait pas pouvoir en finir rapidement avec le recherché, mais il se devait de se montrer à l'aise pour tenir l'aubergiste à l'écart, sait-on jamais. Une fois arrivé au deuxième, sans la moindre idée de la chambre à inspecter ayant oublié de demander à un marine, son attention se dirigea vers une phrase entendue, de manière audible :"Oh mon dieu, les hommes-poissons sont si puissant !". Sans gêne, Seido ouvrit la porte, et pointa son revolver sur le gars, qui était dans une position fort bizarre ...

«- Rends-toi, tu es ... Mais qu'est-ce que vous fichez ?»

Dernière édition par Seido D. Noroma le Mer 27 Aoû 2014 - 15:26, édité 2 fois

Posté Mar 8 Mai 2012 - 18:00 par Valentino De La Rose

Toujours au bar, Shark s’amusait avec la nouvelle nana qu’il venait de trouver. Ils étaient seuls dans le bar. Enfin, sans compter le barman, quoi. Encaissant bouteille sur bouteille, il semblait n’avoir aucune limite sur la quantité ingurgitée par son organisme. Le barman commençait même à le surnommé le tonneau des Danaïdes. Puis, après de nombreuses autres bouteilles, un homme rentra dans le bar ce qui cassa l’ambiance. En plus, c’était cette raclure de marin corrompu. Il observait tous les faits et gestes du requin comme s’il attendait un faux pas de sa part.

L’entrée de ce marin avait gâché le goût de sa boisson alors, il ne voulait qu’une chose, et c’était profiter du visage de fée assit à côté de lui. Alors, ils montèrent tous les deux. Enfin seul dans sa chambre réservée, il pouvait s’en donner à cœur joie. Puis, en plein ébat sexuel, Shark se rappela que Mushu allait bientôt revenir de sa mission. Alors il rapprocha un objet à sa portée afin de lui balancer à la figure pour l’envoyer « chier » s’il décidait de rentrer dans la pièce. La seule chose potable qu’il trouva, fut un sachet de farine (qu’est-ce qu’il foutait la on en sait rien !). *De toute façon, ça fera l’affaire !*

Quelques minutes après, réussissant enfin à faire crier de plaisir la femme, Shark fut enfin dérangé par l’évènement attendu, l’ouverture de la porte. Seulement, à la place de trouver la petite frimousse de la tortue, il vu un cowboy pointant son flingue dans la direction du requin. Surpris par cette venue inattendue, il put cependant observer Mushu aux pieds de l’inconnu.

Le mec fut lui aussi surprit. Mais lui, par la position adoptée par l’homme-poisson. Il lui dit :

« Rend toi, tu es ... Mais qu'est-ce que vous fichez ? »

*T'as jamais vu la posture de l’arc-en-ciel ou quoi ?! Et pourquoi ce « rends-toi » ? Faut que j’me casse et en vitesse !*

Prenant le sac de farine destiné à la tortue, Shark l’envoya en pleine dans sa face. Le sachet éclata et la farine créa un écran de fumée, puis, l'homme trébucha à cause de la tortue devant ses pieds. Le terrain libre, le requin balança la femme qui était sur lui et chercha quelque chose à se mettre. Val’ ne trouva qu’une serviette alors il se l’enroula autour de la taille puis prit ses jambes à son cou. Maintenant en bas et n’étant pas poursuivit par le cowboy, le requin croyait s’en être sorti. Seulement, il vu à l’entrée du bar, un groupe de marins avec tous la main à la ceinture prêt à dégainer. Croyant en avoir fini avec sa vie de malfaiteur débutant, il ne s’attendait qu’à une seule chose, se faire trouer la peau de toute part. Donc, après une sorte de signal d’un des marins, semblant un peu plus intelligent que les autres, ils dégainèrent tous ! Et là, ce fut la surprise ! Arme à la main, ils pointaient tous une banane en ma direction. Puis Shark vu sa petite tortue éclater de rire (le rire qui fait comprendre que son coup à marché). Heureux du petit tour de sa tortue (décidément elle l’avait bien aidé aujourd’hui, c’est une première !), Val’ n’avait maintenant plus rien à craindre de ces hommes. Alors, virant ces abrutis de son chemin l’homme-poisson sorti en courant du bar.

Dernière édition par Valentino De La Rose le Mer 13 Juin 2012 - 15:32, édité 1 fois

Posté Jeu 10 Mai 2012 - 15:06 par Stark Lazar

PNJ Crusty

Non mais genre ! 'Foiré de dieu de merde ! S'pèce de sale type ! Tu te crois marrant en me faisant des coups pareils hein ? Avoue, j'suis sûr t'es mort de rire en observant la situation, raclure ! Non mais sérieux, me faire cela à moi ? C'est juste trop dégueulasse quoi ! Moi qui pensait v'nir dans c'bar tranquille, boire mon verre, observer c'foutu poiscaille faire son affaire puis repartir, bah c'foutu dieu me la collait bien en travers. Je ne me souviens pas avoir demandé que l'on envoie un mec fringué comme un cow-boy rendre une petite visite au type à dents de requin. J'pense pas non plus que ce dernier soit assez stupide pour s'foutre dans la merde volontairement. Y'a donc deux solutions. Soit, il est vraiment malade et voulait se détendre en frappant quelqu'un après avoir profité de sa conquête. Soit il n'y est pour rien non plus et c'est bel et bien la faute à pas de chance qu'un mec s'prenant pour un héros débarque dans cette île aujourd'hui. Il vient littéralement de bousiller ma journée là. Je l'ai mauvaise, 'va falloir que j'passe mes nerfs sur quelqu'un. Et puisque qu'un aventurier solitaire semble vouloir tenir le rôle de punching-ball, j'sais déjà qui sera ma cible.

Je l'avais repéré dès son entrée dans l'établissement cette enflure. L'gars était venu commander un verre de tequila, mais s'imaginait monter à l'étage supérieur pour rendre visite à un pote avant de redescendre chercher sa commande. Y'avait rien de bon chez c'gars qui ressortait pour m'inspirer confiance. Ou plutôt, il sentait la même odeur nauséabonde que dégagent tous les grands hommes s'battant pour le respect d'la loi, ou une connerie du genre. Bref, j'me faisais pas d'illusion, il était pas venu seulement pour boire un verre et dire coucou à un ami. L'air de rien, j'avais tranquillement attendu à ma place d'voir ce qui se déroulerait en haut. Eh bah j'avais pas tort ! C'foutu cow-boy venait bien pour foutre la merde ! Comment que je le sais ? J'ai entendu jusqu'ici les cris apeurés d'la jolie demoiselle s'tenant entre les bras de l'homme-poisson il y a peu. Visiblement, quelqu'un était venu les déranger. Forcément, j'devais me déplacer pour régler le problème. Montant à mon tour au second étage, me dirigeant vers la chambre empruntée par le requin, j'y découvrais un joyeux bordel. Mon associé s'en sortait mieux que prévu, un bon point pour nos affaires.

Il fallait tout de même que j'rajoute mon grain de sel dans cette histoire. Une bombe dans la chambre fera parfaitement l'affaire. En plus de donner de l'avance au shark, y'avait des chances pour que son agresseur perde la vie. On ne sait jamais les dégâts qu'une bombe peut provoquer. Le temps d'sortir mon projectile, d'en allumer la mèche avec mon briquet, de faire rouler le tout jusqu'à l'intérieur d'la pièce et... BOUM ! Une joyeuse explosion ébranla l'intégralité de l'édifice ! Les murs tremblèrent, la poussière des plafonds retomba au sol, les lustres fixés au sol s'agitèrent. Tandis que dans l'couloir où j'me trouvais, bien sagement caché à l'angle de ce dernier, j'observais une quantité de poussière et de gravas dû à la déflagration envahir ce qu'il restait de la piaule. Quel spectacle grandiose ! Le clown Crusty frappe à nouveau avec un tout nouveau numéro intitulé " Reste pas dans la piaule ma pauvre, cela va faire BOUM ! " Gniark Gniark, énorme. Du grand art. Par contre, j'ai bien peu que la donzelle ne soit plus qu'un vieux souvenir à présent. J'doute qu'elle ait échappée à une telle explosion. Pas que j'sois inquiet, je m'en tamponne, mais elle était mignonne quoi.

- J'aime le son d'une douce explosion par une si belle journée, gniark gniark. Allons voir comment s'en sort l'autre abruti de poiscaille maintenant. J'espère pour lui qu'il ne sait pas fait coincer.

Redescendant en vitesse à l'étage inférieur, avant que l'on finisse par envahir l'bâtiment, j'remarque que plus personne n'est resté à l'intérieur, si ce n'est le propriétaire des lieux. Miracle ! L'verre plein de tequila de l'autre clochard est encore là, n'attendant qu'une chose, que j'le vide ! Ni une, ni deux, je m'en saisis. L'barman semble vouloir dire quelque chose.

- Ce verre n'est pas pour vous, n'y touchez pas ! Et puis d'abord, que s'est-il passé en haut ?
- Mon pauvre, ce qu'il vient d'arriver juste au-dessus, c'est un terrible accident... Alors que je montais également rejoindre un ami, j'ai entendu des insultes fuser entre l'homme au chapeau et le vilain poisson. Il semblait se disputer l'argent qu'amasse depuis un certain temps le shark. Ensuite, j'sais pas trop comment, mais y'a eu une explosion. J'ai pris peur, j'suis vite descendu de peur qu'un des deux méchants ne me fasse la peau. J'tiens trop à ma vie moi ! Puis j'ai vu c'verre, j'ai voulu l'boire pour me remettre du traumatisme tout récent...
- Oh... c'est une bien vilaine histoire... mais ces sales types l'ont bien cherché ! Un bout de temps qu'ils terrorisent Liberty Island ! Buvez mon garçon, ensuite, filez-vous cacher à l'arrière, vous y serez à l'abri et aurez de quoi fuir si l'truand vous trouve.
- C'est trop aimable... je... je... je vous remercie monsieur !

Et me v'là en train de fuir par la porte désignée par l'vieux gérant du bar, juste derrière le comptoir qu'elle se trouve la pièce. C'est parfait, tout marche pour le mieux. J'ai même une issue de secours, comme annoncé. Vidant l'contenu du verre, j'apprécie un instant le breuvage avant de tendre l'oreille, guettant l'moindre bruit suspect. Que va-t-il se passer désormais ?

Posté Mer 16 Mai 2012 - 1:12 par Oswald Jenkins

"C'est à croire que parfois même la meilleure des situations peu se retourner contre toi Os'!"
-Merci d'me l'faire remarquer...imbécile, mais pourquoi ça n'arrive qu'à moi ces trucs d'merde!
"Faut dire que la personne qui a réussi l'coup ç'du grand art c'quelle à fait..."
-J'te l'fais pas dire, mais maintenant y a qu'moi qui puisse stopper le Shark non?
"Exact...héhé bonne chance!"
-J't'emmerde Dark, j't'emmerde

Ne perdant plus une seconde je sortis le flingue toujours attaché à mon poignet, bien caché dans ma manche, un flingue que même le meilleur saboteur de c'monde n'aurait pu cassouiller.
Premier déclic, j'incère la poudre ainsi que cinq cartouches, le max' que peut contenir mon flingue. Le Shark passe la porte d'l'auberge le cul à l'air, mes marines sont aussi émoustillés que des femmelettes à la vue d'leur pistolet-bananes.
Second déclic, l'flingue est prêt à flinguer. L'homme-requin sort d'l'auberge, j'le tiens en mire automatiquement, ne le lâchant plus d'un œil. Il a sûrement dû remarquer mon pistolet dressé vers lui, car le pirate stoppa sa course, tenant d'une main sa serviette jaune à poireaux mauves.
-Tu bouges un peu plus et j'te trou la peau c'est clai...
Une déflagration à la proportion impressionnante me fit lever les yeux. Une chambre à l'étage de l'auberge venait d'exploser, projetant de la poussière, des lattes ainsi que des draps brûlés partout autour d'l'endroit.
-Putain mais qu'est-ce que c'foutu chasseur de prime est en train de foutre?!
La seconde d'après, le Shark avait disparu. Un cri rageur m'emporta à sa poursuite dans les rues de Liberty Island, bousculant tout le monde au passage, étalages comme jeunes femmes. Je perdais rapidement le requin de vue à travers la foule et l'activité du village, il me fallait au plus vite trouver un moyen de bloquer la fuite au criminel. J'avisai sur ma droite une échelle montant sur le toit des bâtiments était appuyée sur une étale de pastèques. Sans plus attendre j'attrapai un barreau et m'élançai en hauteur vers le toit de l'endroit. Je passai à quelques reprises devant des fenêtres où les gens hurlèrent à ma vue, eh ouaip, c'est pas tout les jours qu'on voit un mec bicolore et affreux à souhait passer devant la f'nêtre d'sa chambre. Mais ce genre d'réaction là, j'avais appris à passer par dessus, fallait pas se fier aux réactions des autres, en aucun cas moi et Dark on d'vait s'laisser ralentir par des jugements extérieurs.
"On s'reconcentre sur la mission mon grand pas le temps de niaiser ici!"
Une fois sur les toits, je continuai ma course, apercevant désormais Shark qui prenais une rue sur ma gauche, j'allais pouvoir le coincer. Je sautai de toits en toits, manquant de glisser à plusieurs reprises sur les tuiles et les lauzes peu solides qui parfois brisaient sous mon poids.
La rue sur laquelle De la Rose avait tourné avait scellé son destin, dès mon arrivée je pu facilement distinguer plusieurs voix aisément blocables. Le mec avait malheureusement tourné sur une rue en construction, un vrai chantier quoi. Sans perdre une seconde, je fis feu sur une jambe d'un des nombreux échafauds qui parsemaient le chantier. Ce dernier s'effondra dans un fracas de tout les diables, bloquant une fuite du pirate homme-poisson. C'était terminé mes troupes allaient ramener leur popotins d'ici quelques minutes et c'mec irait se chauffer les fesses au QG de South Blue.
-C'finis mon gars, tes bloqué, tu s'ras vite encerclé. J'te proposerais donc de lever les mains en l'air tout gentiment et d'arrêter de foutre le bordel dans Liberty Island!
Le flingue braqué sur l'homme-poisson, j'attendais un semblant de réaction de sa part, sa tête ne d'vait pas valoir mieux qu'la mienne. Lui aussi faisait peur à croquer, dans tout les cas j'espérais de tout cœur qu'il garderait sa serviette autour de sa taille.

Posté Mer 23 Mai 2012 - 9:28 par Seido D. Noroma

Sa cible bougea dès que Seido finit de parler, une réactivité étonnante. Instinctivement, le chasseur pointa son revolver sur l'homme-poisson, alors que celui-ci lui envoyait de la farine pour faire diversion. Immédiatement, de la fumée s'interposa entre le chasseur d'un côté, et l'homme-poisson, ainsi que sa compagne, de l'autre. Ne voulant pas risquer de blesser la donzelle, Seido préféra ne pas tirer, quitte à laisser échapper le criminel. Une balle pouvait vitre être perdue, et pouvait avoir de bien triste conséquence. Il avait réussi, jusqu'à présent, à éviter le pire, et il comptait bien continuer comme ça, fidèle à sa ligne de conduite et son code moral.

Avancer était la seule chance que Seido pouvait faire, la visibilité était aussi réduite pour l'autre, il ne risquait pas une attaque sournoise, ou il y avait peu de chance. Cependant, sur sa route, son pied rencontra un obstacle, qui le fit chuter en arrière, atterrissant sur ses fesses. Voilà qu'une satanée tortue se mettait sur sa route, pour protéger son ami, ce que Seido ignorait. Le malfaiteur profita de cet accrochage pour prendre les jambes à son cou. Le chasseur se releva finalement, et se dirigea vers la femme à moitié nue. Oui, il voulait l'aider, et non pas se rincer l'oeil...Même si il profita de l'occasion pour le faire, soyons honnête. Un homme restait un homme.

«-Vous allez bien ?»

Seido n'écouta même pas la réponse de la jeune et jolie jeune femme, se rendant compte de quelque chose. Une drôle d'odeur capta toute son attention, une senteur qui ne lui était pas inconnu, une émanation de poudre, caractéristique des armes à feu et des explosifs. À peine vit-il une mèche allumée, roulant sur le sol, qu'il saisit instantanément le drap et la jeune femme, se dirigea vers le balcon et sauta, sans penser aux conséquences. Le dieu de la mort était proche, très proche, mais il n'était pas encore temps pour lui de venir saluer Seido.

La puissance de l'explosion les propulsa jusqu'à un abreuvoir rempli d'eau. Fort heureusement pour eux, à part les mouiller, l'eau ralenti leur chute, leur évitant des blessures graves. En posant la femme inconsciente au sol, vérifiant brièvement son état, Seido poussa un soupir de soulagement : elle n'avait rien, comparé à lui. En effet, son bras droit lui faisait atrocement mal, l'obligeant à n'user que le gauche en attendant de pouvoir bénéficier des premiers soins adéquates. Voilà ce qui arrivait quand on se servait de son bras durant atterrissage. L'os n'était pas là où il devrait l'être, et si on voulait éviter un problème, il fallait le remettre en place et ne pas l'user de manière abusive. Après avoir poussé un long soupir, d'un geste rapide, il déplaça l'os jusqu’à sa position initiale, retenant un cri de douleur. Cependant, la douleur fût tel qu'il frappa l'abreuvoir à l'aide d'un coups de pied, se faisant mal au pied. Un geste pas très malin. Le chasseur se dirigea ensuite vers l'auberge, avec la ferme intention de trouver celui qui lui avait causé du tort.

Alors qu'il arrivait via une rue annexe, Seido remarqua un homme qui sortait par la porte de derrière. Pourquoi passait-il par là ? Le gars cherchait à fuir sans attirer l'attention de la marine sur lui, sans aucun doute. En effet, une personne normale se serait tout de suite dirigé vers eux. Pourquoi ? Peut-être un complice de l'homme-poisson ? On avait émis l'hypothèse que le type n’agissait pas seul. De plus, c'était sans doute un complice qui avait lancé la bombe vu que l'autre était déjà parti, sans hésiter à blesser son pote. Pourquoi ? C'était encore en mystère. Seido rattrapa bien assez vite le mec à un carrefour, qui affichait un sourire satisfait, et lui pointa directement son revolver au niveau de la poitrine, prêt à tirer.

«-Si tu lèves les mains sans faire d'histoire, il ne t'arrivera rien.»

Dernière édition par Seido D. Noroma le Mer 27 Aoû 2014 - 15:52, édité 3 fois

Posté Dim 10 Juin 2012 - 20:56 par Stark Lazar

PNJ Crusty

Tout était parfait. Absolument parfait, sans que personne ne vienne soupçonner quoique ce soit. Enfin, c'est ce que je m'imaginais, tranquillement planqué dans ma cachette... Ce dont j'étais pas au courant en réalité, mais que j'me doutais quelque peu, c'est que l'autre poiscaille allait se faire coincer comme une merde. Avec le nombre de chiens du Gouvernement l'attendant dehors, c'est clair qu'il ne faut pas s'attendre à le voir fuir bien loin. C'est pourquoi je sors de ma pièce, par la porte de derrière, incognito, afin d'activer le plan récupération du colis. Le colis étant l'ami à la peau bleue avec lequel j'ai passé un accord pour escroquer les habitants de cette île minable. En quoi consiste le plan ? Retourner à ma propre planque afin d'utiliser le Den Den Mushi et contacter le patron. J'en ai un qui m'attend sagement au chaud, l'patron me l'a filé au cas où je devrais le joindre pour ma mission première. En cas d'urgence quoi. J'crois pouvoir dire qu'on est en cas d'urgence, étant sur le point de me faire arrêter également. 'Foiré de Marines...

Mon abri n'est plus bien loin désormais, j'cours aussi vite que possible afin d'être certain de laisser le temps au boss et à l'unité Bloody de débarquer. Malheureusement... bah une couille n'arrive jamais seule... Quand t'en as une qui se pointe, 'faut s'attendre à ce que ses sœurs rappliquent aussi. Là, c'est le cas. L'espèce de cow-boy que j'ai joyeusement fait exploser auparavant, bah ce crevard est de retour ! 'Tain mais le lourd quoi, tu peux plus te faire la belle sans qu'on vienne te poursuivres maintenant, île de merde... J'sens son revolver pointer dangereusement ma poitrine. Il semblerait bien que je ne puisse pas aller plus loin. 'Va falloir ruser pour parvenir à le semer ce tocard. C'est quand même chiant, il me suffisait de prendre la prochaine à droite, de continuer sur une centaine de mètres et j'y étais ! 'Foiré de héros à la con... J'tente d'arborer une expression du visage sereine, légèrement intriguée, un air innocent quoi. Première étape, faire semblant de rien. Je ne sais pas depuis combien de temps il me suit, mais j'peux le tromper.

- Wow wow wow ! Baisse ton flingue l'ami, j'ai pas échappé à l'explosion là-bas pour finir troué par les balles ! Puis d'abord, j'peux savoir ce que tu me veux ?! Si c'est le sale type à la tronche de poisson dégueulasse que tu cherches, il est parti dans la direction opposée mon vieux !

En l'induisant en erreur de la sorte, il penserait que je n'étais qu'une simple victime du précédent attentat, donc innocent dans l'affaire. S'il n'est pas trop con pour avoir encore des soupçons après ce p'tit numéro. J'pense pas qu'il me retienne plus longtemps tout de même, j'ai quelques dons dans l'art de jouer la comédie, 'faut bien cela quand on est un clown. Tromper les enfants, les mettre en confiance, les faire rire avant de les amener dans un coin de la ruelle et de les... AHEUM, c'pas le moment de s'emballer Crusty, garde ton calme ! Les mains bien en évidence, j'espère être assez convaincant pour que le cow-boy dégage d'ici au plus vite, j'ai un patron à appeler moi. Y'en a qui bosse ici !

Posté Mer 13 Juin 2012 - 14:10 par Valentino De La Rose

Pendant sa fuite, Val’ se sentit visé alors du coin de l’œil, il observa derrière lui. Son intuition était bonne, le gars qui semblait tout à l’heure être le leader des marins, était sur le point de lui faire un petit trou dans le crâne, ou je ne sais où, mais en tout cas, il aurait un deuxième trou de balle (bal) s’il ne s’arrêtait pas sur-le-champ. De plus, il comprenait maintenant pourquoi c’était ce « monstre » le chef : il était plus futé que le marin de base, car il avait un deuxième flingue caché sur lui. Ensuite, vous vous demandez pourquoi l’utilisation de : « monstre » ? Tout simplement parce que ce gars faisait vraiment peur à voir ! Il était de deux couleurs différentes. On aurait dit qu’il s’était fait cramer que la moitié du corps… Et si c’était une nouvelle mode, le résultat n’était pas vraiment réussit ! Shahaha ! En attendant, le marin avait l’avantage. *il n’est juste armé que d’un petit flingue, seulement moi, je ne suis vêtu que d’une serviette et c’est pas du tout évident pour une fuite délicate* Se résignant à coopérer, il s’arrêta et chercha une excuse pour se sortir de ce pétrin.

Le marin lui dit alors : « Tu bouges un peu plus et j'te trou la peau c'est clai... »

Il n’eu pas le temps de finir sa phrase qu’une grosse déflagration se fit entendre à l’endroit où il menait ses petites activités. Alors, profitant de l’inattention du monstre, Shark fonça le plus vite possible vers la foule pour être le plus camouflé possible. Il avança ensuite, tout en réfléchissant à ce qu’il venait de se passer précédemment.

*Tout d’abord, il y a eu l’arrivée fracassante de deux mecs plutôt balèzes qui voulaient me coffrer. Puis, une bombe qui éclate à l’endroit où je devais me trouver. C’était clair ! Soit, c’est ce bâtard de marin « corrompu » qui s’est joué de moi, en me faisant croire qu’il allait me laisser faire joujoux dans cette ville sans rien faire, pendant qu’il appelait des renforts, car il était trop faible pour se débarrasser seul de moi. Soit, se sont ces enfoirés d’habitants qui ont prévenu des autorités supérieures pour se débarrasser de nous. J’espère me retrouver dans le deuxième cas de figure, comme ça je pourrais, si j’me fais chopper, remettre la faute sur ce rat de marin corrompu. Shahaha ! Ça c’est de l’idée !*

Seulement, plongé dans ses pensées, le requin courait sans penser à un bon itinéraire pour fuir. Il se retrouvait maintenant dans une rue en construction. C’était pas le meilleur chemin, mais normalement, encore deux minutes de course, et il atteindrait le bout de la ville ! Il avait maintenant le sourire aux lèvres en pensant à ces petites semaines passés à terroriser et à profiter de la ville et de ses habitants.

Cependant, son sourire s’effaça vite de son visage lorsqu’il entendit un coup de feu près de lui. Et après quelques secondes, de nombreux échafaudages lui barrèrent la route. Avec habilité, il aurait pu très rapidement escalader ces débris, mais cela l’amènerait à tourner le dos au marine derrière lui qui n’hésiterais pas à le descendre froidement. Alors, il s’arrêta une nouvelle fois devant cet homme. Puis le marin lui demanda de lever les mains. *Il est homo ou quoi ?!* Se sachant prit au piège, il dit discrètement à sa tortue de se cacher dans les décombres et de venir l’aider plus tard.

Ensuite il avoua au marin : « Cette serviette est un peu petite si tu vois ce que je veux dire, et si je fais ce que tu demande, et bin je pense que tu vas faire des cauchemars toutes ta vie et tu vas te sentir vraiment ridicule à côté de moi. »

Là, le requin ne put s’empêcher de sourire de toutes ses dents. Ça faisait vraiment peur à voir ! Après cette petite blague pour détendre l’atmosphère, le requin dit à l’homme en face de lui, qu’il n’avait rien fait (de toute façon, quand quelqu’un se fait arrêter, il n’a jamais rien fait ! Shahaha). Puis il enchaîna en expliquant que c’était le marin en charge de cette île qui l’avait manipulé pour qu’il se déchaîne sur l’île grâce à un chantage. Est-ce que cette excuse allait marcher ?

Posté Jeu 14 Juin 2012 - 0:14 par Seido D. Noroma

Pendant que l'homme parlait, Seido ne cessa de pointer son arme sur lui. Même si ces propos semblaient cohérents, quelques choses ne collaient pas. L'instinct du chasseur de prime lui criait de ne pas lui faire confiance. La réponse en elle-même était bizarre, mais quoi ? Il était vrai qu'on fuyait parfois sans réfléchir dans la panique, et ça ne se lisait pas trop sur le visage du mec, en fait. Pire, il affichait un air innocent, le genre de truc que faisait les coupables pour ne pas laisser voir qu'ils le sont ! Pas de chance pour le gars, le chasseur de prime n'était pas un amateur, et usa d'un stratagème. Lui aussi, pouvait jouer à ce petit jeu.

«- Désolé, je n'avais pas l'intention de te faire peur ! Le coin n'est pas sûr, faut bien avoir une arme pour se défendre !»

Le gars était au courant pour l'homme-poisson, il avait donc un lien avec l'histoire. Seido devait le garder près de lui, même si c'était une piste morte. En le regardant mieux, un déclic se fit dans sa tête : le chasseur se rappelait l'avoir vu en entrant dans la taverne. Ce type était l'une de rares personnes à se trouver à l'auberge. Continuant son petit jeu, Seido baissa son arme. Décidément, attitude sereine du mec était trop suspicieuse, ça cachait quelque chose. Même lui, qui avait l'habitude de ce genre de truc, si une explosion avait lieu là où il dégustait tranquillement son petit verre, il serait un peu paniqué ! Bon, ça ne durait pas longtemps, mais voilà, tout cela était fort suspect. Seido se demandait comment vérifier son hypothèse, sans alarmer son interlocuteur.

«- Eh bien, tout de même mon gars, tu ne devrais pas partir comme ça. En plus, il y a plein de pirate dans le coin. Allez, viens, je vais te conduire en lieu sûr.»

Seido ne savait pas s'il y avait vraiment d'autres pirates, seul l'homme-poisson et son compagnon le savait. Cette astuce était simple, mais pouvait être très efficace. Le jeune homme attendit la réponse de son interlocuteur, examinant avec attention son attitude. Bien sûr, le chasseur prendrait un chemin qui mènerait à ses allés marines, devant l'auberge.

*J'espère que l'autre a réussi à rattraper le pirate...*

Dernière édition par Seido D. Noroma le Mer 27 Aoû 2014 - 16:10, édité 2 fois

Posté Sam 30 Juin 2012 - 20:52 par Oswald Jenkins

« …Bon, il a l’air d’un sale con c’te poisson, non? »
-Surtout d’un mec qui ne sait plus trop quoi dire quand il fait face à la mort.
« J’imagine que tu vas quand même le flinguer non? »
-Si les ordres de mission changent, certainement. Mais pour l’instant j’vais me contenter d’aller lui foutre une raclée…
« Tant qu’c’est possible de s’défouler un peu… »
-Tu veux te défouler? Alors tu vas être servi!

Tout en gardant un œil rivé sur l’homme-poisson, je sautai du toit pour me réceptionner lourdement sur le sol. L’endroit me semblait parfait, j’avais eu une certaine dose de chance pour me retrouver dans pareil quartier. En effet, la destruction du chantier bloquait le seul chemin menant vers l’extérieur de la place publique de forme circulaire. À l’exception du chemin devant lequel je m’étais campé, aucune échappatoire ne s’offrait donc au requin.
Je gardai mon flingue braqué sur le monstre qui déblatérait des insanités tout en m’avançant calmement vers lui. J’arrêtai ma marche à environ cinq mètres du cruel homme poisson, le flingue toujours pointé sur ma proie.

-T’as aucun endroit où t’enfuir, et j’me sens obliger de te dire que j’me fous autant d’la population d’cette île que j’me fous d’la taille de ton engin d’vivipare. C’clair? Bref, c’que tu m’expliques en c’moment va pas changer ta destination : les cachots du QG d’South Blue. Tes trucs de corruption et de marine impliqué, tu les garderas pour les interrogatoires. Venons-en maintenant au sujet principal, j’ai pas couru la moitié de Liberty Island pour te tôler si facilement, j’ai bien l’droit d’me défouler.

Sur cette phrase je m’approchai et saisi le futur prisonnier par la tête pour l’enfoncer dans le pavé de la place publique.

-Y t’reste une chance de t’enfuir, et j’te l’offre maintenant! Tu gagnes avant l’arrivée de mes marines et t’as ta liberté, tu perds et j’te traîne par les couilles jusqu’au bateau!
« Ahahahah! J’adore quand tu t’y mets sérieusement! Ça me rappelle la belle époque sur North Blue! »
-Y a pas à dire j’vais t’faire plaisir cette fois Dark.
Le soleil tapait fort sur nos têtes, maintenant il ne refléterait pas que la peau luisante du requin mais bientôt son sang qui coulerait sur les pavés. Les informations qu’il avait désespérément filtrées me mettaient cependant dans une drôle de situation. Un marine de South Blue serait en train de drainer l’économie de Liberty Island? Indirectement, ça c’en était sûr. Mais l’aurait-il fait sur d’autres îles de la mer du Sud? Je me voyais maintenant plongé dans des évènements qui allaient bien au dessus de ma mission, et ce pour le pire…

Posté Dim 8 Juil 2012 - 13:12 par Stark Lazar

PNJ Crusty

Héhéhéhé, l'idiot semblait me croire. Lui qui n'avait vraiment pas la gueule d'un homme du gouvernement, mais qui pourtant vivait pour faire régner l'ordre, il acceptait de me mener en lieu sûr. Qu'entendait-il par un endroit sécurisé ? Pas au milieu du tas de Marines entourant l'auberge précédemment j’espère, je ne m'imagine pas garder mon calme au milieu d'autant de gars bien. Déjà que la vue d'un canon de pistolet braqué sur mon bide ne me plaît vraiment pas, imagine avec tout un tas de fusils m'visant la tronche... 'Fait chier, j'aurais dû faire gaffe à mes arrières ! 'Va falloir rattraper le coup maintenant. Continuer de jouer le gentil civil apeuré en espérant que le poiscaille se tire. Contraint de devoir suivre le cow-boy des bacs à sables, j'passe devant, les mains toujours en évidence, l'autre me suivant de près. S'il baisse sa vigilance trente secondes, j'lui fais sauter la tronche. J'ai encore des bombes sur moi, assez pour l'enterrer sur place.

- Où est-ce qu'on va alors ? Le plus loin possible de cette île de dingues j'espère ! J'suis que de passage, j'devais donner un numéro comique pour les enfants, voyez dans quelle merde j'ai atterri... Je voudrais rentrer chez moi...

Ouai, je la jouais pauvre victime maintenant, c'est important d'lui faire comprendre que j'aime pas la situation dans laquelle je suis plongée. La mine attristée, j'essuie une larme perlant le long de ma joue. Tout ce cinéma est nécessaire pour berner celui qui me retient prisonnier en quelque sorte. Enfin, ce n'est pas pour autant qu'il s'arrête me demander si tout va bien ou qu'il irait me payer à boire. On continue d'avancer vers je ne sais où, j'suis pas non plus certain qu'il sache vraiment où il va, toujours est-il qu'on marche. Et pendant qu'on s'bouge, on croise d'la populace réfugiée à l'intérieur des habitats, tous me jettent des regards noirs de reproches, de dégoûts. Ils sont furax, il y a de quoi, ils ont été trahis. J'en aurais presque pleuré si je me souciais de leur sort. J'préfère me concentrer sur le mien et prier pour que le justicier quasi-masqué ne remarque pas ce débordement d'amour à mon égard. Au cas ou, j'vais jusqu'à détourner son attention au maximum.

- Dites-moi monsieur, vous ne vous êtes pas encore présenté, je me trompe ? J'peux savoir comment se nomme mon protecteur ? Je n'aime pas rester dans le flou, là c'est le cas. Moi c'est Jon Barton, enchanté.

Et je me retourne brusquement, la main tendue dans sa direction, un faux sourire amical aux lèvres. Observateur, mon attitude a deux buts bien précis. L'premier, voir s'il me croit vraiment innocent et qu'il est prêt à me garder en vie. L'second, tester ses réflexes, déterminer s'il a la gâchette facile ou pas. Qu'il serre ou non cette main tendue ne me blessera ni me réjouira pas, au final. Je reprends déjà ma route, m’engouffrant dans une ultime ruelle, débouchant sur une zone en construction, des travaux sont exécutes par ici, j'étais pas au courant... Route bloquée, fin d'la balade donc. Je jete un coup d’œil aux alentours, ce que je découvre me fait regretter le fait d'avoir une bonne vue. 'Vaudrait mieux être aveugle que confronter à une scène pareille. Putain de poiscaille, il s'est fait coincer lui aussi... par la Marine en plus... Bah on est dans une belle merde là.

Heureusement, il est seul avec l'dirigeant de l'unité de Marines, les bruits de voix non loin se rapprochant me font comprendre que les larbins ne sont plus très loin. Je ris faiblement en observant de plus près la dégaine du chien du gouvernement. On se croirait dans mon ancienne vie... un véritable cirque... Déjà, il n'est pas bien grand, ça m'amuse. Mais ce qui frappe le plus, c'est son visage quoi, black and white les mecs, sérieux ? Y'a un autre barge dans la marine qui abuse un peu trop du maquillage ? Et les cheveux quoi... c'est pas un humain celui-ci, c'est un monstre ! Moi il me fout la frousse, y'a une espèce d'aura pas rassurante qui émane de lui, de quoi apeuré les gars ne se sentant pas à la hauteur, j'suis un de ceux-là ! Changement de plan, j'laisse tomber l'autre gland, j'vais me ranger du côté de la Marine. Sans prévenir, j'ouvre grand la bouche pour attirer l'attention d'la chose.

Elle est armée en plus, gaffe à mes fesses.

- Enfin ! Enfin un homme compétent se présente à moi ! Vous ! Oui vous l'homme à la double face, j'ai besoin de vous ! Aidez-moi ! Je ne veux pas finir en prison ni même entre quatre planches ! J'suis qu'un simple clown venu apporter de la joie sur cette île ! Emmenez-moi avec vous, par pitié !

À cet instant, alors que je m'étais avancé de quelques bons mètres, à genoux devant le Marine, le désespoir se lisait sur mon visage, j'étais désespéré. Du moins, c'est ce qu'ils devaient s'imaginer. Pas un regard ne fut accordé à l'homme-poisson, pour moi, il n'était qu'un salopard dont il fallait me protéger.

Posté Dim 15 Juil 2012 - 17:29 par Valentino De La Rose

« T’as aucun endroit où t’enfuir, et j’me sens obliger de te dire que j’me fous autant d’la population d’cette île que j’me fous d’la taille de ton engin d’vivipare. C’clair? Bref, c’que tu m’expliques en c’moment va pas changer ta destination : les cachots du QG d’South Blue. Tes trucs de corruption et de marine impliqué, tu les garderas pour les interrogatoires. Venons-en maintenant au sujet principal, j’ai pas couru la moitié de Liberty Island pour te tôler si facilement, j’ai bien l’droit d’me défouler. »

Après le petit aparté du chien du gouvernement, Val’ rétorqua : « Shahaha ! Tu veux me frapper ?! Donc si je riposte ça sera de la défense, non ?! »

Double face ne prit même pas la peine de lui répondre et s’approcha du requin. Il lui chopa la tête, cependant c’était assez comique vu qu’il dû étendre son bras au maximum pour l’atteindre. Puis lui dit encore :

« Y t’reste une chance de t’enfuir, et j’te l’offre maintenant! Tu gagnes avant l’arrivée de mes marines et t’as ta liberté, tu perds et j’te traîne par les couilles jusqu’au bateau! »

*Il me propose de le défoncer ou quoi ?! Shahaha ! C’est un marine intéressant ! Au moins il a des couilles !*

Puis, le requin entendit une voix différente de celle du marin mais provenant bien de son corps ! *c’est quoi cette merde ! Il s'prend pour un ventriloque !?*

« Ahahahah! J’adore quand tu t’y mets sérieusement! Ça me rappelle la belle époque sur North Blue!
-Y a pas à dire j’vais t’faire plaisir cette fois Dark. »

*Chelou ! Il se faisait un dialogue tout seul ! J’suis tombé sur un gros schizophrène ! Y a que moi pour tomber sur des bêtes de foire pareil !*

Dans l’esprit de Shark, le gonze devant lui était passé de gros marine super cool à grand malade mental ! Néanmoins, son instinct de pirate se réveilla et il se demanda combien une créature aussi bizarre que cet énergumène pouvait se vendre. Shahaha ! Mais ses pensés idylliques disparurent bien vite lorsqu’il vu l’autre enfoiré de marin corrompu ! Même pire, son petit rêve s’était transformé en cauchemar au moment où ce rat a commencé à se défiler !

*Putin d’enfoiré ! Il essai de me faire porter le chapeau ! Faut vite que je fasse comme lui, sinon je serais mort dans quelques minutes !*

Le clown voulait rouler le requin ! Il va apprendre qu’on ne roule pas un homme-poisson sans payer ! Shahaha ! Les larmes aux yeux et avec une voix de victimes, il désigna l’homme maquillé et cria au marine en face de lui :

« C’est lui ! C’est le type dont je vous ai parlé ! Le type qui m’a forcé à martyriser ces pauvres villageois ! Il m’a dit qu’il retenait ma mère en otage ! Aidezzzzzz-moi ! S’il vous plait ! »

Moby Dick espérait que son cinéma marcherait, parce que si c’était le contraire, il se retrouverait face à trois gars prêt à lui éclater la cervelle sans compter que d’autres putin de marins sont en train de se la ramener ! Avec ça en face de lui, les seuls endroits qui l’attendaient étaient la terre (voire la mer) ou la prison !

Posté Jeu 2 Aoû 2012 - 2:37 par Seido D. Noroma

Le mec suspect se mit en marche, passant devant le chasseur de prime, qui le rejoignit bien assez tôt, avançant à sa hauteur. L'homme avançait sans rien dire, avec la même expression. Seido s'était attendu à voir une autre réaction de sa part, qui lui permettrait de vérifier son hypothèse, mais non. Avant que le chasseur n'ait le temps de parler, son interlocuteur le devança. Ce dernier était un artiste, un comédien, un homme qui savait jouer un rôle, donc. Un élément fort intéressant. En quelques instants, l'homme passa d'un profil neutre, innocent, à celui d'un mec attristé par les circonstances, essuyant même une larme. Les soupçons augmentèrent d'un cran.

Seido le guida à travers les rues de la ville, sans aller directement au lieu qu'il avait convenu au départ. En effet, maintenant, le chasseur voulait en savoir plus sur lui, sa curiosité était piquée à vif. Les habitants semblaient s'être tous réfugiés dans leur maison, sans doute à cause du bruit causée par la bombe à l'auberge. Une réaction assez normal, rien d'alarmant, ils s'étaient parfaitement en droit d'être effrayé, et son rôle n'était pas celui de les réconforter, ce qu'on lui avait déjà demandé de faire durant une autre mission, ce qui d'ailleurs ne lui avait pas vraiment plu.

La ballade à travers les ruelles de la ville n'était pas désagréable. En effet, il faisait assez bon, mais surtout calme, peut-être un peu trop. Le décor laissait un peu à désirer, dommage. Le maçon de ce quartier ne s'était assurément pas casser le dos à la tâche. Même si les maisons étaient abimées par le temps, elles ne devaient pas être bien belle au départ, durant leur splendeur d'antan. Le jugement de Seido était un peu dure, mais honnêtement, ce quartier avait sérieusement besoin d'une remise en état, voir d'être refait complètement. Cela prendrait du temps, couterait de l'argent, mais ça valait le coup ! L'homme ramena un peu Seido hors de son expertise de l'environnement.

«- Moi c'est Jon Barton, enchanté.»

«- Et moi c'est Noroma, Noroma D. Seido, enchanté.»

Un nom pouvait enfin être donné à ce visage. Seido se présenta également, par politesse. C'est alors que le mec se tourna soudainement vers le chasseur. Par réflexe, Seido braqua son arme sur lui, au niveau de son bas ventre, cible facile et pouvant causer des dégâts à cette distance. Voyant que Jon ne voulait que lui tendre la main, le doc en fit de même, toujours par politesse. Son geste n'avait pas effrayé l'homme plus que ça, ce qui ne promettait rien de bon. Jon était vif, et l'impossibilité de lire ses émotions le rendait dangereux. Son manteau lui offrait ce même avantage. C'était aussi pratique pour éviter d'attraper froid, mais ça devenait gênant lorsqu'il faisait assez chaud.

Dans tous les cas, le revolver resta braqué discrètement sur l'homme, le chasseur préférant ne pas risquer une mauvaise surprise. Trop occupé à chercher d'éventuel signe de mauvaise foi chez son compagnon de marche, Seido perdit son orientation, arrivant dans une une rue en travaux, ce qui allait laisser des tâches sur son manteau. Les choses devenaient cependant intéressantes. Le hasard faisait bien les choses.

Le marine était là, et il avait choppé le pirate fugitif, presque nu. Seido n'eut même pas le temps d'intervenir que Jon, le comédien, commença à parler. Pourquoi diable pensait-il qu'il allait finir en prison, tout d'un coup ? Et voilà que l'homme-poisson l'accusait d'être le cerveau de l'histoire, à ne rien y comprendre. Au moins, la réaction des deux types montraient clairement qu'ils se connaissaient et qu'ils étaient bien les coupables. Les malfrats avaient souvent pour habitude d'accuser leur complice de tout, c'était bien connu.

*Mais si c'est deux-là sont complices, alors, l'homme qui a balancé la bombe, c'est ...*

Les événements paraissaient plus clair à présent. La bombe ne visait pas Seido, mais l'homme-poisson, pour le faire taire. Un gars mort ne pouvait pas dénoncer ses complices. Maintenant, même si le gars affichait son air désespéré, digne d'un bon comédien, les éventuelles bombes qu'il pouvait encore avoir sur lui étaient un facteur à prendre en compte. Pendant qu'il pensait, le marin corrompu s'avança vers le "bon" marin, se mettant même à genoux. Que pouvait-il bien avoir en tête ? Dégainant son épée, le chasseur avança et s'arrêta à côté du soi-disant comédien. Seido regarda un bref instant son "coéquipier" et pointa sur revolver sur la tête du gars à genoux.

«- Les mains au dessus de la tête, bien en vue. On en a marre de vos histoires. Show time.»

«- Ah oui, et redonne donc ton nom, Monsieur le Comédien.»

Dernière édition par Seido D. Noroma le Mer 27 Aoû 2014 - 16:30, édité 2 fois

Posté Ven 3 Aoû 2012 - 5:51 par Oswald Jenkins

J’allais enfin pouvoir me faire plaisir dans cette affaire qui tournait plus ou moins rondement. Le requin à ma merci, je pouvais désormais passer tous mes besoins de violence sur ce taré. Je brandis calmement mon poing dans les airs alors qu’un sourire carnassier s’affichait sur mon visage. Autrefois prédateur des villageois de Liberty Island, l’homme-poisson résultait aujourd’hui à être lui-même la proie de la marine. Il méritait bien la raclée que j’allais lui foutre pour ne pas même dire qu’il l’avait cherché en terrorisant la population. Les tissus de mon poing se tendirent, puis je décochai mon coup. Enclenchant une descente vertigineusement rapide vers la boîte crânienne, si telle était-elle chez la poiscaille. C’est par surprise que je retins mon coup à temps avec l’arrivée inattendue du chasseur de primes employé accompagné par un drôle de personnage.

Littéralement vêtu tel un clown, l’homme semblait stressé et mécontent de se retrouver dans une situation impliquant les représentants de l’ordre. J’eu la puce à l’oreille quand les deux protagonistes se lancèrent dans des explications brouillées et fumeuses, chacun reportant la faute de l’un sur l’autre ainsi que leur propre délit sur le personnage nouvellement rencontré.

« Wow, ils cachent bien leur jeu les deux guignols. C’est compréhensible que leur affaire n’ait pas durant longtemps… »

Dark, tout comme moi et probablement aussi le chasseur de primes en était arrivé à la même conclusion. Ces deux hommes étaient des acolytes, paniqués, stressés mais surtout aculés au pied du mur. Et dans ce genre de situation, quoi de mieux que de se défiler à l’aide d’une bonne vieille double faute. Personnellement, c’est quand le requin se mit à déblatérer à grandes larmes de crocodile les menaces que l’espèce de clown lui avait fait pour qu’il abuse ainsi de la population de l’île. Presque crédible…si on a cinq ans.

-Non mais! T’en est encore à t’occuper de ta mère à ton âge! Mais t’es qu’un vieux puceau sale requin à la con! Arrête de m’emmerder avec tes histoires qui tiennent pas bon sang! …putain sa mère…c’est quoi ta mère une murène?

Noroma avait compris lui aussi et mis rapidement un terme aux paroles des deux criminels.
-Maintenant y reste plus qu’à attendre que les marines se pointent et la main est dans le sac.
« Baisse pas ta garde surtout hein! »

- Z’êtes deux pauvres idiots pour vous être laissé avoir hein les gars! Drôle de duo tout de même, un clown à l’arrache et un homme-requin puant faut le faire! Bref, vous aurez tout le temps qu’il vous faudra pour penser à un plan plus brillant quand on vous aura coffré et qu’on vous enverra pourrir à la prison d’Prevention Wonderland…et c’pas des jojos là bas. Ça non.

Posté Ven 14 Sep 2012 - 19:33 par Valentino De La Rose

Quand l’homme l’insulta de puceau, le requin cessa d’écouter les paroles de cet enfoiré et son sang commença à bouillonner !

*Puceau !! Puceau ?? Il veut que j’lui déglingue la tête lui ou quoi ?!*

Cependant, pour le massacrer, il devait trouver un plan s’il ne voulait pas se faire trouer la peau, mais comme il était ultra véner il n’arrivait même pas à penser. Quelques secondes après, il vu arriver au bout de la rue tous les marines précédemment désarmés. Voilà ! C’était fini ! Il se retrouvait pris au piège et il ne pouvait plus rien faire pour se sortir de là ! Du moins, c’est ce qu’il pensait à ce moment-là.

C’est alors que des débris d’échafaud commencèrent à leur tomber dessus. Alors, les deux hommes surveillants les faits et gestes du requin et de son « acolyte » se retournèrent alertés par le bruit. Voyant là un miracle, le requin leva les yeux au ciel comme pour le remercier de ce cadeau et fut choqué de voir sa tortue. Alors qu’elle devait être dans le tas de débris derrière lui, elle était sur un immeuble, juste au dessus de l’endroit où étaient tombés les nouveaux débris ! C’était rare qu’elle aide le requin, mais là, elle l’avait fait deux fois d’affilé ! Il lui devait une fière chandelle, mais avant tout, il devait se tirer de ce guêpier ! Il se retourna et escalada le tas derrière lui le plus rapidement possible. S’il réussissait à faire cela sans se faire repérer, il serait enfin libre, car de l’autre côté, après quelques mètres, il y avait un virage. Il serait donc hors de leurs champs de vision et pourra atteindre la mer sans trop se fouler.

Avec chance, il ne retournèrent pas pendant sa fuite, car ils étaient trop occupés à aider les leurs. Alors une fois de l’autre côté, l’insulte du marin (« puceau ») revint dans la mémoire de l’homme-poisson. Et il lui cria :

« Ho le schizo’ ! J’ai un compte à régler avec toi ! Retrouve-moi ce soir au vieux port ! Tu viendras tout seul si t’as des couilles ! Shahaha ! En attendant moi j’me casse ! »

Heureux de sa liberté, il avait quand même une énorme envie de dérouiller ce marine. Et c’est cette nuit qu’il va pouvoir vraiment s’amuser. Seulement, après son ptit combat contre le gonze chelou, il devra se barrer en vitesse de cette île à cause du cowboy flippant. C’est pour cela qu’il devait rassembler ses affaires. Il se jeta dans l’eau et attendu avec impatience que la nuit tombe pour remettre les pieds sur l’île. Il retrouva l’endroit où il logeait et vu avec peine que les marins s’en étaient donnés à cœur joie pour tout saccager ! Encore plus en colère, il avala plusieurs gorgées de son élixir magique et se dirigea en direction du vieux port.

Posté Dim 25 Nov 2012 - 19:45 par Oswald Jenkins

Je posai un lourd regard sur mon adversaire, planté au milieu d’une rue près du port de Liberty Island. Ce dernier arborait toujours ce stupide sourire à la fois narquois et carnassier, incroyable qu’un idiot comme lui ait pu nous faire jouer selon ses conditions. J’avais décidé d’affronter seul le requin, laissant mes marines former un périmètre de sécurité aux alentours du quartier du port où l’homme-poisson avait choisit que nous nous ferions face.
En fait, j’avais préféré jouer selon les conditions du monstre pour une seule et simple raison, raison que je ne pouvais me cacher à moi-même et que personne ne pouvait contredire. Je voulais me mesurer à lui à nouveau, ce monstre s’était retrouver face à mon arme à feu et n’avait rien pu faire dernièrement, mais malin comme il était, je me doutais bien qu’il devait savoir se défendre efficacement. Ainsi voulais-je combattre le requin pour à la fois me débarrasser de lui mais aussi lui foutre une bonne correction.

« Héhéhé, j’adore quand tu fais des choix éclairés Os’.»
-Heureux de l’apprendre Dark.

La lune de minuit pointait, sa lmuière faible rafraîchissant le sol sablonneux de la rue et venant caresser ma peau comme celle de l’homme-poisson. Un silence se faisait entendre partout dans le quartier, seule une vingtaine de marines se trouvaient disposés en cercle à une cinquantaine de mètres du lieu de notre combat, couvrant complètement la zone et ne laissant presque aucune chance d’échappatoire au monstre. Le chasseur de prime avait été mis de côté pour cette partie de la mission, l’absence de tout exploit durant la première partie de l’arrestation l’ayant recalé dans mon estime, faisant de lui une carte plus ou moins utile pour le combat à venir. Désormais, le combat devait s’enclencher, ainsi m’adressais-je au requin.

-Le contrat tiens toujours, affrontons-nous et que l’issue d’ce combat décide de si tu fous le camp ou si tu viens gentiment en tôle sans chichi. C’est parti?

Bien entendu, n’en avais-je rien à faire d’un quelconque signal de départ provenant de mon adversaire, si bien que j’enclenchai le combat d’une bien singulière façon. Mes pieds s’encrèrent solidement dans le sol, raidissant l’entièreté de mon corps dans un vigoureux soubresaut. Mes muscles se tendirent alors que mon bras droit prenait un considérable élan vers l’arrière de mon épaule, exultant déjà avec force l’étendue des dégâts à venir par mon attaque. Je plissai les yeux pour ne pas me laisser emmerder par l’astre lunaire qui faisait reluire le cuir bleuté du requin.

MIDNIGHT BLAST

Mes pieds ayant recueillis suffisamment de puissance me propulsèrent avec véhémence sur l’homme-poisson, mon poing quant à lui, fendit l’air pour se diriger à une vitesse vertigineuse vers le visage tatoué du criminel. La virulente friction entre l’air et la force concentrée dans mon poing firent jaillir des dizaines d’étincelles qui virevoltèrent autour de mon bras devenu brûlant qui dévorait la faible distance le séparant toujours du pirate.

Round 2, que le meilleur gagne.

Posté Sam 8 Déc 2012 - 23:12 par Seido D. Noroma

*Et dire que je pourrais être dans mon lit…*

Dire que la situation était sous contrôle quelques instants avant... et non, voilà que le suspect nu s'échappait en prenant littéralement le large, usant d'une diversion, alors que les renforts étaient là ! La marine était vraiment efficace, en fait. Seido ne se plaignait pas, c'était ce qui lui donnait un travail relativement bien payé. Pour compenser, le chasseur de prime avait appris une chose intéressante, voir deux, sur les hommes-poissons, et comptait bien être présent lors du défi. Un jour, peut-être, cela allait lui servir, s'il se décidait à aller sur Grand Line. Il y avait un peu plus d'hommes-poissons là-bas, sans doute.

Seido n’avait pas trop la manière de parler de son coéquipier, un langage dur, rustre, comme celui usé par les malfrats, la plupart du temps. Mais bon, il ne devait plus le supporter pour longtemps, et avec un peu de chances, il allait recevoir une ou deux mandales de la part du pirate ! Bon, honnêtement, Seido ne l'espérait pas vraiment, mais ça ne l'empêchait pas de sourire à l'idée. Le mec semblait avoir un certain sens de l'honneur, et ne doutait pas qu'en cas de défaite, il laisserait partir le fugitif. Mais voilà, il n'y avait pas que lui dans l'histoire ! Dans ce cas-là, Seido ne toucherait pas sa récompense, déjà qu'il avait loupé un magnifique évènement ...

Le pauvre chasseur devait, pour le moment, se tenir aussi à l’écart, sous l’ordre du marine, car il était le soi-disant chef de l’opération... Comme s’il allait se laisser commander par ce mec présomptueux ! Le chasseur s’assura d’abord de mettre en cellule le comédien, qui avait perdu l’usage de la parole depuis son arrestation. Par mesure de sécurité, il n'hésita pas à placer un gars comme garde, afin d'éviter une évasion, et ça lui permettait d'aller dormir la conscience tranquille. Quoi que, non, il voulait voir le combat, pour vérifier les compétences des deux gars, et
pour ne pas avoir la mort de ce débile de marine sur la conscience. Ainsi, le chasseur alla aussi sur le lieu de rendez-vous, bien qu'il ne pouvait pas.

Le jeune chasseur eut un peu de mal à se frayer un chemin sans attirer l’attention des hommes postés dans la zone, les marines avaient déjà commencé à sécuriser le périmètre. Afin d’atteindre sa destination, Seido provoqua quelques diversions. Il était étonnant de voir que la vieille astuce du caillou fonctionnait toujours. Seido se fraya ainsi un chemin jusqu’au lieu du rendez-vous, prenant garde à ne pas tomber sur l’un des duellistes. Le chasseur s’installa en hauteur, dans un coin sombre, caché du croissant de Lune qui éclairait les environs. Le combat allait commencer, sans retenue de coup ni fair-play. Un marine contre un pirate, une querelle ne datant pas d'hier. On oubliait souvent les chasseurs de prime, et pourtant, ils sont là, eux aussi.

*Bon, allez les filles …*

Dernière édition par Seido D. Noroma le Mer 27 Aoû 2014 - 16:47, édité 1 fois

Posté Jeu 20 Déc 2012 - 0:39 par Stark Lazar

PNJ Crusty

Je me trouvais plutôt convainquant dans le rôle du pauvre clown mélangé à cette histoire par hasard, alors que je ne cherchais que faire rire les habitants de cette île. Je me trouvais vraiment convainquant ouai, 'faut croire que je l'étais pas vraiment. En même temps, y'a rien pour me faciliter la tâche tout autour de moi. Un flingue braqué en ma direction, un marine immonde et un poiscaille pas foutu d'assumer d'être une raclure ! Ce petit con m'imitait, jouant lui aussi la comédie, mentant ouvertement. Il tentait de tout me refoutre sur le dos ! Pas moyen que j'parte en taule ! Mais j'dois avouer que j'flipe en cet instant, 'suffit qu'on croit l'homme-poisson et j'suis foutu. J'panique. J'suis pas comme le boss, un rien suffit à me faire transpirer moi. J'dois trouver une solution et vite. Putain ! C'est l'boss qui élabore les plans d'habitude, moi j'exécute ! Raaah ! J'ai bien quelques bombes sur moi, mais j'doute qu'on me laisse le temps de les balancer...

Et l'autre cow-boy qui ne me facilite pas l'affaire ! Que j'lève les mains ? Et ta mère elle va les lever ses mains connard ? Tu pointe une foutue arme sur ma tronche j'te ferai remarquer ! Excuse-moi d'garder mes mains sur mes si précieuses bombes hein ! Panique et énervement, mauvais mélange. J'le sais, j'le sens, j'vais devoir passer à l'acte. Me faut seulement attendre le bon moment. J'vais commencer par lui refilait mon nom à ce blaireau. Comment que j'avais dis déjà ? Un truc en J, Joe ? Nan. Putain ! Josh ? Bwarf. JON !

- Jon Barton, par pitié sortez-moi de là !

Continuer de jouer la comédie en attendant d'avoir mieux. En fait, le seul danger pour moi c'est Seido. Avec son flingue et son épée, il m'fout pas vraiment en confiance. J'vois pas ses mouvements vu qu'il reste dans mon dos. J'écoutais les paroles de l'autre à double visage, la prison d'Prevention machin quoi ? Jamais entendu parler, mais aucune chance que l'boss vienne me sortir d'une prison si j'y atterris. La situation tournait vraiment mal là... Le reste de la troupe de Marines pointait le bout de son nez, armés et désireux de nous coincer. Comment s'en sortir autrement qu'en pleurent inutilement ? Si j'étais doué pour élaborer des plans, l'boss m'aurait filé une autre place. Tout cela craint vraiment trop. Et l'autre qui veut pas me foutre la paix. M'forçant à lever les mains bien l'air. Ce que je finis par faire, un sourire s'affichant sur mes lèvres.

Dans l'une de mes mains se trouvait une bombe. Une belle bombe prête à exploser. A tous nous exploser ! Gniark-ark-ark ! Si je dois finir en taule, autant m'offrir une belle mort bien explosive !

- Et l'affreux, tu comptes faire quoi avec un bombe dont la mèche n'est pas allumée ?
- …

J'suis juste trop con. Et ces marines juste trop fort. Boum, coup de crosse dans la nuque, j'perds connaissance. J'me réveille que dans la nuit, installé dans une cellule avec un marine qui poireaute devant pour surveiller que j'me tire pas d'là. J'suis dégoûté... D'autant que j'vois pas l'autre connard qui a du s'échapper pendant la chute des débris. Putain de merde !

Spoiler:

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