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This is Art !

Je suis assis au dernier rang de ce magnifique théâtre dans ce royaume de joyeux lurons...Je baille depuis tout à l'heure, jusqu'à ! Jusqu'à cette fameuse scène qui se joue devant mes yeux...

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
OEuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur;
Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur;
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M'as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.

...J'ai la bouche entre ouverte, le souffle coupé. Pis, tout à coup, un morceau de pop-corn vient se glisser brutalement sur mes lèvres. Je regarde à ma droite et j'aperçois le président de mon asso's se marrer. A coté de moi, une dizaine d'orphelins qu'on a recueilli dans notre centre. Nous les avons emmené ici, car tous les autres établissement nous ont refusé l'entrée sauf celui ci, dont le gérant prit d'une empathie envers les gosses, nous a gentiment laissé s'installer.

Je le savais, j'aurai dû leur jouer un morceau avec mes nouveaux talents...ça m'apprendra d'être aussi fainéant. Maintenant, je me tape la honte dans cette salle bondé de nobles, qui se sont retourné, le visage crispé, l'index contre leur bouche avec un chuuuuuuuuut qui n'attendrit par les enfants.

[...]Le rideau se referme pour laisser place à une autre représentation, plus mouvementé où le décor coloré montre la fraicheur de ce qui va être joué. Ils sont plusieurs et se présentent l'un après l'autre...Je dis à Suzuki de retenir les petites têtes brulés, car je vais aller sur la scène, il me demande pour quelle raison...

Aoi D. Naka machin truc chose...Les D. ne sont pas communs des Jack's et John...etc. Il est de mon devoir de me questionner sur cette personne. Vois tu en général, ces gens là foutent le boxon à chacun de leur passage et je doute que la sécurité qui est en place soit efficace.


T'es sûr que c'est pas à cause des gamins ? Me dit-il avec un sourire moqueur...

Je sors donc vers l'arrière et m'agrippe à une poutre à l’abri des regards indiscrets. Cette dernière mène à une chaîne pour accéder à une autre poutre qui se trouve juste à coté du rideau. Bon...En avant !
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Jeu: Aucun, je reste tout simplement moi-même. Donc, je suis Aoi D. Nakajima
This is Art !  Fille-feu-3154904288

Milieu d'année, 1624

20h30
Bon, après les présentations inutiles et le rideau baissé pour installer le décor, me voilà maintenant au milieu de la scène. Le tissu de couleur pourpre s'ouvrit sous une deuxième pluie d’applaudissement. J'étais assise dans un fauteuil, faisant semblant de fumer la pipe et lisant... en parcourant vite fait la feuille qui me servait de journal. Dans cette pièce je jouais une fille de noble qui va devoir se battre à mort contre son fiancé pour venger la mort de son père qu'il a tué en duel pour venger l'honneur du sien. La pièce était commencé.

Ce qui expliquait ma présence dans un tel lieu, était que je devais assassiner un collègue de travail pour le compte d'un inconnu. Visiblement, ma cible faisait partie de la haute et avait une certaine influence dans le marché noir. Comme quoi, je n'étais pas la seule à faire un métier de misère pour notre condition. J'avais acceptée ce petit travail comme je l'ai aime. L'homme pour qui je bossais temporairement, m'avais déjà donné la moitié de la récompense. Normalement, je devrais avoir le reste ce soir. J'avais passé deux petites semaines à répéter et en même temps étudier le terrain. Ahah.

J'avais emportée avec mon mes armes, mais je n'avais seulement sur moi mon apache. Ma gunblade était resté sagement dans son fourreau dans les coulisse. Et la porte était juste derrière. J'avais le temps de courir pour la prendre où cas. Mais ce soir, je sentais que cela allait très bien se passer. J'avais même halte d'être à la fin du spectacle. Bref, tout était tranquille.

Je regardais le public. La salle était bondée. Comme souvent, d’ailleurs. Par contre, je n'avais pas pu m'empêcher de voir une bande de gamin. Certainement une colonie de vacance ou un truc du genre. En tout cas, ils ne se tenaient pas en place. Bref, je pris une bonne respiration et attendis mon frère... enfin, l'acteur qui joue mon frère. Il arriva par la droite et commença à réciter son texte.

Le premier acte passa assez rapidement. Le rideau rouge se referma et on changea à nouveau le décors. J'avais moyennement parlée, car mon rôle n'était pas encore à son apogée. J'en profitai pour boire un peu. Il fallait dire que la suite, j'allais parler un peu plus et ma présence sera un peu plus importante. En même temps, c'était moi qui avais le premier rôle. Normal.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 29 Sep 2012 - 18:23, édité 4 fois
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Precedently

Le fait de rester coincé sur la poutre juste à proximité de la scène, me rappelle mon dernier passage à Marie-Joie où j'ai été coincé dans le bureau d'un honorable agent du gouvernement, qui m'a gentiment proposé de sortir pendant qu'il discutait sérieusement avec une certaine Solète qui a entendu parler de moi en tant que marine...Ah, c'est vrai qu'il y'a quelques mois, j'ai été Colonel de la marine, mais au fur et à mesure de mes rencontres, j'ai découvert des choses qui m'ont répugné. C'est l'une des vrais raisons qui m'ont poussé à rejoindre la brigade des affaires internes...A la mémoire d'un homme que j'ai côtoyé dans le passé du nom de Dylai Ruuken. Je promets de traquer et éliminer chaque vermine de notre système. Un monde avec une Justice meilleur ! Ce sera mon but.

Il s'en ai passé des choses en trois ans dans la marine...J'ai été frappé par une stupide maladie, parce que j'en faisais trop, beaucoup trop. Par chance, on m'a sauvé la vie, mais ça m'a coûté un bras et mon ancien pouvoir.

Bientôt six mois au gouvernement et me voilà quelque peu rétabli des séquelles de mon passé. Je me sens revivre, et c'est grâce à mes orphelins, sans oublier la musique qui m'a été d'un grand soutien. Dereshishishi

Perdu dans mes pensée, je glisse de la poutre et tombe sur la scène. Les spectateurs sont surpris, ils croient que je fais partie de la troupe. Je tombe sur mes jambes et crie...

O ciel ! Pourquoi m'as tu rejeté ? O enfer ! Vas tu me rejeté ?

Je prends la torche d'un acteur et le frappe d'un coup de pied, je brandis la flamme et regarde d'un oeil perçant Aoi...Je m'approche vers elle et lui tends la main, pour baiser la sienne. Je la fixe et chuchote qu'elle va devoir me suivre après la fermeture du rideau. J'ai quelques questions à lui poser...
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- Oui, je vais te rejeter! Vois-tu Jean, tu tombes très mal...

Alors, la foules qui était tout aussi surpris que moi tant tôt, rigola dans un brouhaha assourdissant. Comment une vanne aussi simpliste, voir de bas niveau pouvait-elle être aussi amusante?

Oui, ce type qui tout d'un coup atterrissait sur scène en me glissant discrètement un "Je suis du CP0", je pouvais dire que j’eus un sacré haut-le-cœur. Faire une crise cardiaque en plein milieu de spectacle j'aurais franchement honte. Je ne voulais pas faire comme la célèbre Cindry qui mourra dans une représentation...

Ayant moi-même travaillée au Cipher Pol auparavant, je savais pertinemment que s'il était là, ce n'était pas pour parler autour d'une tasse de thé. C'était du sérieux, et je ne pouvais pas m'en échapper. Si jamais je rentrais dans son jeu, je serais définitivement coincée. Et moi qui n'étais pas encore retournée sur Grande Line? Qu'allait dire mes enfants quand ils apprendront que je serais à Impel Down? Non, je cherchais une solution vite tout en récitant mes textes... Bon, j'allais bluffer. C'était la seule solution qui allait me faire sortir de ce guêpier!

Le rideau allait bientôt se refermer pour passer à l'acte suivant. De cette manière, on pouvait installer le nouveau décore. Je sentais mon heure approcher à grand pas. Comme le public réagirait-il en constatant que l'actrice principale n'était plus là? Non, j'avais trouvée une idée qui pouvait marcher. Mais pour cela, je comptais un peu sur mes collègues...

Et voilà, la grande toile rouge s'abaissa. Je m’empressai de demander à mon camarade de se dépêcher de le ré-ouvrir. Mon ton était assez autoritaire et violent pour qu'il comprenne qu'il se passait des choses très louches. Je faisais toujours face au type du gouvernement. C'était le moment où jamais de sortir mon apache. Je le braquai d'abord sur l'inconnu qui m'en voulais. À partir de là, je pouvais plus ou moins retourner la situation à mon avantage. Il m'était impossible de faire machine arrière, maintenant. Je devais foncée! Alors que le tissue de couleur pourpre remontait, les autres acteurs était sous le choc. Bientôt, ce fut autour du public quand la foule m'entendra profaner des menace.

Seulement, les personnes devaient penser qu'il s'agissait d'un faux. Oui, tant pis pour ce qu'il pouvait se passer par la suite, ma réputation et ma carrière qui désormais se finirait ce soir. De toute manière, j'en avais assez des Blues, il était temps de rejoindre Alabasta!

- Écoutes petit, tu as beau être du CP0, cela ne te donne pas raison pour venir comme un cheveux dans la soupe durant mon spectacle!

Je sentais les spectateurs un peu nerveux. Ils devaient se demander si c'était du lard ou du cochon. Les individu qui connaissait déjà la pièce se disaient bien qu'il y avait un gros problème. Je menaçai alors à leur tour.

- Aucune des personnes ici présentent n'est autorisés à partir. Si l'un d'entre vous oserez quitter leur siège, il aura à faire à moi! Je ne suis pas seule... J'ai juste à donner un ordre pour que mes hommes nettoie la salle de manière clean!!

Je me retourna vers la scène.

- Et c'est valade aussi pour vous, mes chers collègue. Ainsi que toi, mister zéro.

Certain, ne m'avait pas prises au sérieux. Ils commencèrent à se lever. Je tirai alors sur un mec du premier rang qui s’affalait sur son dossier en velours.

- J'ai dit stop!!

Après avoir entendu le bruit de l'arme et surtout après avoir vu le cadavre, les gens qui s'étaient levés, se remirent à leur place immédiatement. L'exemple leur avait suffit pour me croire, enfin. Comme quoi, la peur était un excellent moteur, ahahah!
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Mes doutes sont fondés, cette lady au visage si innocent, au minois attrayant n'est qu'une criminelle de bas étage. Quel coup du destin, j'espère au fond de moi même que mes gamins ne seront pas impliqués par la folie qui consume cet être devant mes yeux. Oh ! J'ai toujours été un cheveux dans la soupe de quelqu'un dans cet misérable vie et personne ne s'en ai plaint à part le cuistot quelques fois, mais bon, faut pas dire des choses méchantes à des gens qu'on ne connait pas...On a pas élevé les cochons ensemble que je sache.

Hmm...Intéressant, voilà qu'elle nous porte un discours assez provocateur. Serait-ce de la haine ou de la peur ? Je fouille discrètement dans ma poche et sort mon escargophone pour ainsi contacter les forces de l'ordre. Qu'il puisse rétablir une justice dans ce lieu de culture.

Mushi Mushi...Agent Hiro Shima, Code Bleu, je répète Code Bleu...Localisation Théâtre Durenard à Saint Urea.


Je vois devant mes yeux la brutalité qu'a fait preuve cette jolie dame...d'un coup de pistolet, elle a tuée un homme de sang froid, je ne suis pas bon pour distinguer ce que pense les gens quand ils passent à l'acte. Je ne vois que de la colère et je sens mes bras émettre une certaine vibration...que dois je faire dans ces moments là ?

Braves gens...Restez assis et rien ne vous arrivera...Je contrôle la situation et je donnerai ma vie pour éliminer cette individu !

Je suis prêt à jouer de mes instruments pour mettre fin à ce grabuge...Mais ? Merde, je remarque que des braises de la torche se sont envolées à cause des vibrations de tout à l'heure et ont touché le rideau...J'aperçois la gourde que j'ai pu commettre de mes yeux écarquillés...

Je n'ai pas le temps d'en découdre, il faut que j'agisse et vite ! D'un pas pressé, je me dirige vers Aoi pour lui asséner un coup du bras gauche et de tenter de la désarmer !

Au vil créature ! Le spectacle touche à sa fin...

Quand soudain, un bruit effroyable me stoppe, ça ressemble à un gros grincement qui vient du ciel, je regarde au dessus de moi et observe la poutre en train de se détacher. J'observe la cause de tout ceci et vois qu'elle est retenu par des cordes qui ont prit feu, derrière moi le rideau s'enflamme et les gens paniquent de plus en plus...

Aller ! Je vais faire Chic Chic Boom

Je transforme ainsi mon torse en tam-tam, et je donne un coup puissant dessus, je crée donc une explosion sur le toit arrière...héhé, une brèche se forme, ainsi les gens pourront s'enfuir. Je regarde mon adversaire stupéfait...et je lui dis :

ça c'est de l'explosif, ma poule !

Je recule en arrière et décroche mon escargophone qui est en train de sonner...

Hiro ! On a retrouvé Picsou et tout le fric qui l'a piqué la dernière fois pour le GALA !

Putain des coco de south blue ! J'arrive ! Clic !
Désolé ma poule, mais je dois filer...une affaire urgente vois tu, mais je t'aurai dans le collimateur ! Enfin si tu réussis à sortir d'ici, il doit y'avoir une centaine de garde à l'extérieur et après l'explosion qu'ils ont surement entendu, ils vont pas tarder. Sur ce, on remet notre affrontement à un autre jour.


On va croire que je suis fou, mais le principal pour moi, maintenant, c'est mes orphelins donc faut pas que je tarde à retrouver ce picsou de malheur...Ah si j'étais toujours marine, je pense que cette dame l'aurait dans le baba, mais son destin est autre...Maintenant, faut que je m'extirpe d'ici !

Et fait gaffe à la poutre ! T'cho !
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- Qu'est-ce que?

Je poussai un petit gloussement malgré moi. Il y avait parfois, des situations qui nous échappaient, des moments où on se disait que c'était pas possible. Et il avait fallut que ce soit à ce moment précis... J'ignorais complètement du temps qui passait pendant ces instants qui me glissaient entre les doigts, mais c'était comme si une seconde durait une éternité. C'était comme si j'étais coupée de l'instant présent.

Je haïssais ces moments. On avait tout le temps d'agir, mais l'effet de surprise faisait qu'on se paralysait pendant un temps beaucoup trop long. Saacerace!

*Je donnerai ma vie pour éliminer cette individue!*

Ces mots raisonnaient avec effrois dans ma tête. Il y avait quelque chose qui sonnait faux.

La fameuse poutre en flamme me tomba dessus. Je l'esquivai, légèrement déboussolée. Le feu, la foule, le membre du Cipher Pol, le trou... Tout cela je n'y comprenais plus rien. Résultat des cours, on m'impliquera pour cette affaire, le meurtre d'un innocent qui l'avait mérité au passage, la destruction d'un lieu de culture assez chic et si ça se trouve une prise d'otage foireuse. Cet inconnu me le payera chère!!

- Je donnerai ma vie pour éliminer cette individue, je donnerai ma vie pour éliminer cette individue! Tu te fais la bel, ouais!! C'est comme ça que tu comptes sauver des gens??! Vive le gouvernement, les mecs!!!

Le public et mes collègues, quant à eux, profitaient de temps où j'étais absente dans mon esprit. La colère me monta vite au nez. Je n'avais pas assez de balle pour tous les tuer. Et de toute façon, c'était chose inutile!

Par chance, je rattrapai ma cible et l'empoigna par son avant-bras. Je le tenais fermement. Il était surprit et en me voyant il se débattit.

- Suis-moi!

- Tu es folle à lier! Jamais!!

Avant que cela ne devienne un fiasco, je devais au moins accomplir mon travailler véritable. Exécuter ma cible. Mais avant de passais à l'acte, il allait me servir d'otage ou cas si je tombe sur des Marines, ce que je pensais être le cas. Tout c'était passé si vite que j'avais peur de perdre mon sang-froid. Chose assez surprenante... Si ça se trouvait, tout était prévu depuis le début.

La foule se tirait en criant et en se bousculant partout où elle pouvait sortir. Moi et l'acteur que je traînée on s'avançait vers les coulisses. On ne pouvait pas rester plus longtemps, car l'opéra commençait vraiment à tomber en ruine. L'incendie faisait rage rapidement.

Je tenais en joue ma cible pendant que je récupérais ma gunblade. Ensuite, on sortit par derrière. J'entendais des hommes se mobiliser. Cela voulait donc dire qu'il était en retard sur l'incident et que rien n'était préparé. J'entendais un alerto den den sonnait de l'autre côté de bâtiment. Ça devait être les pompiers. Seulement, le toit était partit en fumée.

Je traînais donc ma cible pour me protéger ou cas si je tombais sur une patrouille. Je risquais d'en avoir de tout les côtés! Il fallait que je me trouve une voie de sortis. J'avais ma petite idée sur la question, mais il fallait que je puisse retrouver l'entrée. J'allais devoir faire quelques mètres pour atteindre les égouts qui donnait dans une sorte de catacombe. Je ne m'intéressais pas particulièrement à l’histoire, mais je savais que les sous-sols des villes du royaume de Saint Urea pouvaient être troués comme un gruyére par les différentes vagues de peuplement antiques.

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Un peu plus tard, j'avais en face de moi une bouche d'égout verticale avec une grille afin d’évacuer la flotte sale au travers. C'était ma vaine. J'entendais au loin des mouvements dangereux.

- Regardez partout! Cette fois, elle nous n'échappera pas! Aoi D. Nakajima est enfin démasquée. C'est le cas de le dire.

- Oui, mon Lieutenant. Vous deux, allez chercher là-bas. Et vous autres par là-bas.

- Nous avons reçut des informations sûr de la part d'Hiro Shima. Et je ne compte pas rater cette occasion.

Putain de merde! Il était plus proche que je ne le pensais. Il va falloir que je me dégage de là. Les Marines s'étaient déployés en masse juste pour moi. Quoi comme, il n'y avait pas que des civiles pour me voir... Dans cet instant j'en oubliais que j'avais un homme avec qui celui-ci n'oublia pas de m'indiquer ma position au soldat.

- Au secours!! Venez m'aider, par pitié. Elle est folle!

- Meurs! Je t’interdis de souiller ma réputation!!

Je ne voulais pas perdre de temps avec mes armes. J'avais sortis ma gunblade je l'embrocha d'un coup. Son méprisable corps pendait au bout de ma lame. Le sang coulait le long de Senkō kirameku kasai. L'être laissa un petit cri d'étouffement. Son précieux liquide sortait également de sa bouche sous des toussotements saccadés. Il en avait plus pour longtemps. Pour me venger de ce qu'il venait de me faire, je le laissais souffrir dans son pénible agonie. Je pouvais quitter l'endroit tout de suite, sans prendre la peine de tuer ce noble. Je devais économiser les balles et gagner du temps.

Les deux Marines étaient en train de venir en insistant de leur voix pour qu'on me repère plus. Je n'avais plus aucun contrôle. J'avais perdu en plus de cela, mon otage. C'était la poisse!

- Vite, venez tous. Elle va se faire la malle.

- Il nous faut un médecin. Et en vitesse!!

*- Pourquoi secourir un mort, les gars?*

Alors que je poursuivais ma route, à l'abri des balles, je tombai nez à nez avec l'homme qui avait gâché ma vie. Hiro Shima...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 19 Aoû 2012 - 17:31, édité 2 fois
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    Et il n'est pas tout seul. De l'ombre d’où Hiro vient de surgir pour te barrer la route un autre type émerge à son tour. Un grand type maigre en uniforme d'apparat, celui que les officiers de la marine ne sortent que pour les grandes occasions. Comme une belle soirée au théâtre par exemple...
    Difficile de définir son grade avec précision en pleine nuit mais il semble porter suffisamment de décorations pour être classé dans les types importants du coin... Pas de bol.

    Restant en retrait derrière l'agent du Cipher Pol l'officier te toise d'un regard mauvais avant de t'ignorer pour s'adresser sèchement à Hiro Shima.

    -C'est votre incompétence qui a causé ce désastre. Vous êtes un sombre crétin indigne des responsabilités qu'on vous a confié mais je vais vous laisser une chance de vous racheter en arrêtant cette criminelle. Et si vous la laissez s'enfuir je vous jure que je m'occuperais personnellement de vous détruire...

    Visiblement la menace touche juste, et dans ta tête le grade probable de l'officier devient un peu plus important. Il n'y a pas beaucoup de marines qui oseraient parler comme ça à un agent du gouvernement...

    Tu n'as pas le temps de riposter d'un trait d'esprit qu'Hiro passe déjà à l'attaque, utilisant une nouvelle fois cette étrange capacité musicale qu'il t'a montré au théâtre. Passant sa main sur son bras comme s'il maniait un violon il émet un piaulement aigu et criard de lame glissant sur le sol.
    Ce n'est qu'en voyant la volée d'étincelle que produirait une épée frottant sur le pavé foncer sur toi que tu comprends la base de son pouvoir. L'agent est capable de donner vie et réalité aux bruits qu'il produit... Et le bruit d'une épée lui permet de te frapper aussi surement que s'il tenait lui même la lame...

    La nuit va être difficile...
    Je réalisais que même si je n'avais agi sottement, la Marine local avait élaboré un plan pour me coincer. Il pouvait bien y avoir des officiers en civil parmi le public qui était dans l'opéra. Tout était mis en oeuvre et ils étaient tous déterminés à mettre aux fers la pirate que j'étais.

    D'ailleurs, je sentais depuis quelques mois que l’étau se refermait sur moi un peu comme pour payer les horreurs que j'avais commises. C'était comme si on appuyait sauvagement sur ma tête pour en faire sortir le mal en moi par tous mes orifices. Tôt ou tard, le Gouvernement ou la populace allait finir par faire le lien entre l'actrice et la pirate. C'était pour cela que j'avais une réaction de fille, que je partais au quart de tour sans me rendre compte que je m'exposais au danger. Au danger dans le sens où je dévoilais sans le vouloir qui j'étais vraiment. C'était une chose que je ne voulais pas, mais que je ne pouvais plus contrôler. Dans la vie, même en étant un forban, on ne pouvait toujours avoir ce qu'on voulait. Je me laissais presque, maintenant. Je préférais encore jouer des pièces de théâtre à mes Nakamas! Durant plus de 10ans je perdais mon temps à usurper le Gouvernement pour au finale pas grand-chose. L'heure était de dire au revoir à ma carrière. Quand je pense que je n'étais pas si populaire que cela, que je n'avais même pas de mérite de la part des gens qui venaient du même milieu que moi. Des nobles qui ne désiraient que leur intérêt!! J'aurais au moins menée une vie assez paisible. La comédie avait assez durée. Je considérais cela comme positive, car j'étais malgré tout contente d'être enfin libérée de ce carcan de fausses apparences qui ne marchaient guère! À partir de ce jour, je me consacrais qu'uniquement à la piraterie. Je devais repartir à zéro.

    Le dénommé Hiro Shima exécuta les ordres de celui qui semblerait être son supérieur. Si c'était un membre du Cipher Pol, je n'avais peu de chance de m'en tirer. Quoique. Encore, si ce duel n'était qu'un tête-à-tête, j'aurais moins de crainte. Seulement, il y avait toute foule de Marines qui me cherchaient. L'inferno n'était pas à côté et si cela se trouvait, le Gouvernement avait donné l'ordre de l'intercepter, voir le couler. Il fallait que je regagne le port au plus vite. Je ne voyais que la voie des égouts pour gagner du temps, mais je ne devais pas le montrer ce raccourcie... Malheureusement, j'étais obligée de me confronter à ce CP0...

    Je compris assez tardivement le fonctionnement de son étrange pouvoir. Une lame vint pour me tailler en deux au niveau de ma hanche, côté droit. Toujours ma fidèle lame à la main, je la levai comme par réflexe, pour parer le coup. Si et homme pouvait donner vie à toutes ses créations musicales, je risquerais d'être mal au point. Je n'avais pas encore vu une chose pareille, cela me déstabilisa. Et ce n'était pas fini!! Il jouait encore, mais cette fois, c'était pour me cribler par une multitude d'aiguilles! Sur le coup, je ne pouvais pas tout esquiver, je plongeai la tête en première pour ensuite faire une roulade. Je fus touchée à la cuisse et en bas du dos. Je lâchai un petit cri de jeune fille, mais la douleur était supportable. Et les dégâts semblaient être superficielles. Dans mon acrobatie non préparée, je roulai maladroitement sur le côté en direction de mon adversaire pour lui couper les jambes. Je me relevais d'un bond pendant qu'il jouait une autre air. Sa mélodie allait me frapper au corps. J'avais contrée le geste, mais c'était comme si des lames éraflèrent ma peau. Le sang coulait sur l'avant-bras qui tenait ma gunblade. Je n'avais pas prise au sérieux ce bonhomme qui avait l'air d'avoir plus d'un tour dans son sac...
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      Ta contre attaque osée surprend l'agent. Il a visiblement l'habitude que son pouvoir impressionne ses victimes et que celles ci restent sur la défensive plutôt que de se lancer dans une attaque sauvage. Ta lame manque lui couper la jambe pendant qu'il bondit précipitamment à l’arrière pour se mettre à l'abri. Non sans que ton coup lui taillade le mollet et le le tibia...
      Sa musique lui permet peut être pas mal de choses mais il a besoin d'avoir les mains libres pour jouer. Et sans armes, pas de parades...

      Tu te remets en garde en attendant la prochaine attaque sonore, prête à en profiter pour lui foncer à nouveau dessus quand ton cœur manque un battement. Une vive douleur te serre soudain la poitrine, comme si une main glacée venait subitement de se refermer sur ton cœur.

      Ton rythme cardiaque de sportive entrainée s'emballe, la douleur se répand dans ton dos, ta mâchoire, tes épaules et tu as soudain des difficultés à respirer... Tes genoux te lâchent subitement et tu te retrouves à genoux sur le pavé, presque plus choquée par cette trahison de ton corps que par la douleur...

      Et puis ton regard tombe sur la main de l'agent, cette main qu'il a porté à sa propre poitrine et qui y pianote comme sur un tambour, exactement sur le rythme de tes propres battements cardiaques, cette main qui ralentit lentement son rythme pendant que ton cœur cesse lentement de battre...

      Ta vision se couvre de points noirs pendant que l'agent se rapproche, un sourire mauvais et victorieux au lèvres...

      -J'espére que tu aimes ma musique, je l'ai appelé percussions macabres. Il est temps de te rendre à l'évidence, tu es finie Aoi Nakajima, tu ne peux rien contre mon pouvoir...

      Mais tout à sa victoire l'agent s'est rapproché tout prés de toi. Trop prés peut être ?
      Je ne comprenais plus rien. J'avais de plus en plus mal. J'étais étalée sur le pavé, gisant comme une anguille sous la douleur. Non, je ne pouvais pas finir comme ça, maintenant. Non, non, non!! Je n’acceptais pas la défaite. Il fallait que je sorte de ce pétrin et vite. Toutes mes pensées se tournèrent vers mes enfants, ma servante Rose et mon équipage. Je ne pouvais pas les laisser en plan. Et que deviendraient-ils, mes gosses sans leur mère pour les aimer? C'était comme si tout autour de moi le monde s'écroulait. J'avais peur, tellement peur que j'en sue. L'effroi et l'agonie me tordaient en deux. Je plairais. Je sentais des larmes couler. C'était une honte abominable. Mon ego en prenait un sale coup.

      Tous ces malheurs... Tout cela... Cela ne pouvait venir que de l’utilisateur de ce maudit fruit vicieux!! Je le tenais seul pour responsable pour ma représentation interrompu, pour tous ces Marines. Je parvenais à le stopper ou le déstabiliser, j'aurais peut-être la chance de m'en sortir. Alors qu'il voulait m'achever pendant ces instants de faiblesse, je roulai encore une fois, puis je me redressai. Seulement, ce n'était pas si facile qu'avant. La douleur revenait sans cesse. Des hommes plus faibles de ce bas-monde seraient certainement déjà mort à l'heure qu'il était s'ils avaient subi ce que j'endurais...

      Une fois sur pied. Je me dirigeai vers mon adversaire et l’enchaînant de tout ce que je pouvais donner. Il n'avait pas la possibilité de trop se défendre en comptant sur son fruit. Si je pouvais le surprendre, je pourrais alors lui porter le coup fatal... Il fallait dire qu'au corps à corps j'étais meilleure que lui avec une arme. Seulement, il esquivait plutôt bien pour un freluquet de son genre. Il bougeait comme un diable, le bourg!! Plus je m'approchai de lui et plus ce n'était pas gagné. À coup sûr, il allait essayer de se replier pour pourvoir me choper à distance avec ses explosions ou une autre connerie de ce genre...

      J'avais pu stopper ses instruments de malheurs, je ne souffrais plus. De cette manière, il m'étais plus aisé de me battre contre ce foutriquet. Je donnais des coups à droit, des coups à gauche. Par moment je tentais quelques coups d'estoc. Je ne voulais pas encore me servir de mes cartes en réserve. Et je devais utiliser ma poudre d’escampette à bon escient. Je réussi à faire trébucher mon adversaire sur le sol. J'avais pris un peu d'élan et je sautai, l'arme fermement empoigné. Son supérieur semblait être indifférent, il n'avait pas bronché et ne faisait qu'observer la scène. Lui aussi je ne l’aimais pas!
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        Hiro trébuche et s'étale de tout son long sur le pavé pendant que tu lui sautes sauvagement dessus, goutant le début de panique que tu lis dans ses yeux. Ta tactique est visiblement bonne, tant que tu le harcèles et qu'il lutte pour sa survie il semble incapable d'utiliser son maudit pouvoir.

        Tu frappes encore et encore pendant qu'il tente de s'éloigner à reculons sans réussir à prendre suffisamment de distance pour se relever. Il faut quand même lui reconnaitre quelque chose, il a un instinct de survie rien moins qu'impressionnant. Alors qu'il est désarmé et au sol il arrive malgré tout à éviter les coups mortel que tu lui décoches. Mais ce n'est qu'une question de temps. Tu le blesses au flanc, à l'épaules, aux jambes. Jusqu’à ce qu'il bute contre un des murs de la ruelle et qu'il se retrouve enfin à ta merci prêt à se faire épingler comme un vilain papillon dans un album de collectionneur.

        -Vous êtes lamentable Hiro... Regardez vous. Quelle manque de classe... Dire que vous prétendez être un agent du gouvernement et que je vais être obligé de m'occuper de ça moi même...

        Une sensation de danger imminent te pousse à tourner la tête vers l'officier toujours à sa place et qui te regarde en secouant la tête d'un air pincé...

        -Je déplore cette habitude qu'ont les gens de commun de jeter des fruits sur scéne quand la pièce est mauvaise. Mais massacrer Le Cid comme vous l'avez fait est un outrage qui mérite une réparation exemplaire. Je ne vous salue pas Aoi Nakajima !

        Et d'un mouvement fluide, l'officier qui pointe sa canne vers toi et en tourne la poignée d'un coup sec.
        Instinctivement tu plonges sur le coté mais pas assez vite. Le coup est parti... Heureusement pour toi ses armes d'apparats camouflés sont généralement d'assez petit calibre, et comportent rarement plusieurs coups.

        L'inconvénient majeure de cette intervention étant évidemment qu'Hiro ne t'a pas attendu pour se relever. Et que même si sa façon de s'agripper au mur pour ne pas tomber indique que tu l'as salement touché, son regard noir de colère montre clairement qu'il a vu la mort de trop prés pour ne pas jouer à fond pour que ça n'arrive plus...

        De sa main libre il se frappe le torse et une soudaine explosion d'air se produit juste devant toi, un souffle puissant t'envoyer voler en arrière avec un sifflement strident dans les oreilles. Puis c'est les pavés entre vous qui explose, une fois, puis une autre. Les explosions se rapprochent et des débris volent partout dans la rue... L'affaire devient moins discrète que prévue, et nettement plus corsée..

        J'avais les yeux ronds. Les mêmes saloperies d’explosions survinrent d'un coup entre Hiro et moi, me soufflant hors du combat. Un tel évènement indiscret ne pouvait que faire venir les groupes de Marines qui me cherchaient. Je devais donc mettre les voiles! Je n'avais même pas besoin d'utiliser ma poudre d'escampette pour abandonner le duel comme une lâche. Portée pour un souffle d'une explosion, j’atterrissais sur le dos, loin des regards des deux agents du Gouvernement. La chute me fit mal pendant un court instant. Je me relevais sans plus attendre en espérant ne pas rencontrer des gens.

        Je courrais alors dans la direction de la mer pour y atteindre le port le plus rapidement possible. J'avais déjà pris beaucoup sur moi. J'en perdais presque ma respiration. La fumée se dissipait, là où il y avait eut plus tôt le combat. Je longeais les murs, je cherchais à m'éloigner de la place. Je voulais reprendre les égouts. J’empruntais une ruelle sombre, j'évitais les grands axes, même s'ils me permettaient de rejoindre mon équipage plus rapidement.

        L'endroit était complètement lugubre. Je me faufilai en faisant attention aux moindres bruits et gestes. Je veillais sur mes arrières de temps en temps. Sur ma droite il y avait une cage d'escalier rouillé et sur ma gauche des déchets. Je ne voyais pas de trappe ou un endroit pour se cacher. J'avais vraiment peur. Je sentais mon cœur battre à tout allure. Je stressai pour rien. Soudain, un couvercle métallique tomba dans un grincement sonore épouvantable, même d'une sorte de miaulement. En une fraction de seconde, je m'étais retournée en pointant ma gunblade vers la source du vacarme.

        *Crétin de chat!!*

        - Aller. File!

        Sans plus attendre, je regagnai le temps perdu en direction de la sortie que je voulais prendre. J'étais à l'extrémité quand j'entendis des voix venant de l'allée perpendiculaire.

        - Dépêchez-vous, soldats! Il y a eu du grabuge là-bas!

        *Ouff, ils prennent la direction opposée...*

        Je regardais furtivement à droite et à gauche pour savoir si je pouvais y aller. Seulement, j'entendais de partout des troupes qui étaient en mouvement. L'idée de circuler dans les égouts revenait s'en cesse, car j'étais sûre que je pourrais filer sans me faire voir jusqu'au port. Je suais. Je sentais les gouttes sur mon front.

        Je traversai alors le quartier en faisant bien attention à ce que je faisais. J'étais à quelques pâtés de maison avant ma destination. Autrement dit, je n'avais fait que la moité du chemin. Je zigzaguais dans les passages les plus miteuses en espérant ne pas me faire repérer. J'avais tellement forcé tout à l'heure et je puisais beaucoup trop dans mes réserves que j'en avais presque le vertige. J'en pouvais tellement plus qu'à mi-chemin dans une ruelle que je ralentissais ma vitesse au point de m'arrêter complètement. J'étais tellement fatiguée que je m'autorisai une petite pose de dix secondes. Ma main gauche contre un mur et mon autre appuyé sur mon arme. Je m'en étais servie comme une canne. Je soufflais un peu quand soudain je vis des Marines qui passaient par là. Je fis les yeux gros, c'était peine perdue! C'était comme si je voyais la mort en face!! J'hésitais à reprendre le combat.

        - Venez tous!!! Elle est là!!

        - Appelez du renfort!!
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        Même dans mon état, mes techniques que j'utilisais plus souvent pour aborder une personne marchaient.

        - Yowa seru miryoku

        J'arrivais grâce à mon charme à séduire les gens. Cette technique était efficace pour attirer dans un piège un individu ou pour les faire perdre leur concentration. Grâce à ma beauté, les personnes qui étaient pris dans mon piège ne remarquent que moi. Dans ce cas-ci, ces soldats allaient être absorbés par mon sort et deviendront vite amoureux de moi. Ils ne verront pas la lames qui les transpercera, ahaha.

        Les hommes venaient tous vers moi pendant que je m’avançai vers eux. Ma séduction me redonnait courage et je me sentais plus confiante. J'avais repris des forces. Mon arme à la main, je n'hésitais pas à les calmer en les tailler en deux. J'attaquai le premier venu et dans la foulée j'embrochai le suivant. Les autres réalisèrent d'un coup qu'ils se faisaient berner. Le plus proche de moi contra machinalement mon assaut tandis que son camarade d'à côté réalisa un coup vers moi. Je le bloquai en même temps grâce à mon autre bras. Je me retrouvais au milieu de quatre hommes subitement. Alors, je fis une roulade pour sortir en découpant les jambes d'un Marine. Je n'avais pas le temps de m'amuser avec eux. Je gagnai rapidement la grande rue. Moi qui ne voulais pas emprunter les grands axes... Évidemment, une foule de soldats alertés accourraient vers moi en me voyant.

        - Saacerace!!

        Je traversais la rue avant que les soldats ne me capture. Même s'ils ne connaissaient pas vraiment mon visage, mes airs des suspectes facilités la chose. Ils étaient beaucoup trop nombreux et ma botte secrète Michi no ne marchera jamais. Avec ça je pouvais passer inaperçue. Seulement, les gens m'avaient vue avant... Je n'avais plus que la solution de courir. Je repris la direction du port en m'éloignant le plus possible tendis que j'entendais les hommes derrières moi en criant pour indiquer ma position. Je continuais ainsi jusqu'à voir la jeté au loin. J'étais presque!

        - On a besoin de renfort!

        Soudain, une patrouille déboula de la droite par une rue perpendiculaire. J'étais obligée d'ouvrir le feu avec ma gunblade pour qu'ils me laissent passer. Ils étaient en travers de mon chemin.

        PaANnn !! !!!

        PaANnn !! !!!

        PaANnn !! !!!

        Mes feux résonnèrent dans la nuit au milieu du brouhaha que faisaient les pas de course de mes adversaires. Il n'y avait plus de civil à cette heure si tardive. On avait mobilisé beaucoup de monde juste pour m'arrêter. C'était trop d'honneur. J'allais passer par-dessus les cadavres quand les Marines encore vivants se jetèrent sûr moi. Tant pis, je devais me débrouiller pour faire une sorte de pirouette improvisée. Je baissai la tête en levant mon arme vers le ciel. Et dans un mouvement de rotation rapide, je rabaissais Senkō kirameku kasai en diagonale tout en faisant pivoter mon autre bras. J'avais actionnée avec ce dernier ma lame de mon avant-bras. Ainsi, je tranchai les deux soldas qui avaient sauté dans ma direction.

        Laissant loin derrière moi ces pauvres diables, les autres Marines me poursuivaient encore et toujours en criant comme des sagouins. Je venais d'entrer dans le port. Le longeai les quais en direction de mon navire. J'avais presque mon ticket de sortie. C'était trop beau pour être vrai. Je m'attendais à un piège.
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          Un sifflet strident retentit en bout de quai... Celui qui sert de ralliement aux soldats locaux. Immédiatement suivi par d'autres venant d'un peu partout et qui convergent vers toi... On est à tes trousses, et coincée sur les quais comme tu l'es tu as intérêt à embarquer très vite si tu ne veux pas te faire offrir un séjour longue durée dans les cellules locales, ou un nettement plus court au bout d'une corde.

          Mais plus inquiétante encore est la réaction que les coups de sifflet et l’alarme produisent sur le fort qui protège l'entrée du port des attaques de pirates. De la ou tu es tu vois les tours s'allumer une à une. Signalant que dans chacune les hommes de garde se mettent rapidement en alerte. Et font probablement ce qu'on les à entrainer à faire. Ouvrir les postes de tir, armer les canons, et chercher une cible...

          Dans ton bateau tes hommes ont bien compris que le bordel ambiant était de ta faute et que tout ce vacarme était un prélude à un affrontement sanglant. Déjà ils larguent les amarres et t'appellent pour pouvoir mettre les voiles...

          Et depuis les tours des projectiles enflammés sont balancés vers le port, éclairant la rade pour faciliter le tir sur tout pauvre navire qui tenterait d'attaquer ou de fuir la ville.


          La sortie du port va être dure, très dure. Et il n'y a pas de temps à perdre si tu ne veux pas te retrouver transformé en nourriture à poissons. Parce qu'au vacarme ambiant vient de se rajouter aussi le grondement du mécanisme à vapeur qui permet de remonter la chaine qui ferme hermétiquement le port à la navigation...

          Évidemment, il me fallait un comité d’accueil. Une fourmilière de soldat se ruèrent vers moi tel des globules blancs luttant contre l'infection. Tout ce remue-ménage pour capturer une pirate. On pouvait dire que j'en valais la peine. Vu le paquet de soldat, je n'avais pas l'occasion d'utiliser ma technique Michi no, ni de contre-attaquer. J'étais presque à bout de souffle. Je ne pouvais pas gâcher la chance qui s'offrait à moi. Il y avait trop de Marine sur les quais, mais pas encore assez pour m'arrêter. Je bifurquai sur celui où mon navire prenait le large. Mon équipage manoeuvrer déjà pour prendre l'avance, car plus on perdait du temps ici et plus on risquait d'y laisser nos vies. Je ne voulais pas qu'il arrive malheur à mes nakamas. Les soldats qui étaient les proche de moi me sautèrent dessus, mais j'esquivai. Un de mes hommes me balança une corde.

          - Tenez bon capitaine!

          J'arrivais presque au bout du quai. Soit je parvenais à la prendre, soit je la manquais et j'y laisserais ma peau. Je m’agrippai au cordage, les pieds sur le navire. J'entendais Valentina, ma capitaine en second donnait les ordres pour quitter le port le plus rapidement possible. Heureusement que l'Inferno était petit! Les Marines les plus éloignés de ma position tirèrent avec leur fusil vers moi. Les balles ne firent qu'abîmé le bois de petites éraflures.

          Je fois embarquée, je gagnais rapidement le poste de la barre pour reprendre le relais. Toutefois, je laissai à la Valentina le privilège de nous sortir de ce pétrin. Soudain, les tours du fort envoyèrent une slave. Les boulets tombaient à côté dans de grands mouvements d'eau.

          - Aller! Du nerf. On va s'en sortir!! Nous sommes les Ombres du Chaos oui ou non?!

          On était au milieu de la baie. Les projectiles arrivèrent de partout. L'un de nous arriva vers la barre. Je sautai et le tranchai en deux. Les bouts s'éjectèrent dans une autre trajectoire. Éviter les tires, n'était pas le plus dur. On devait arriver de l'autre côté du port avant que la porte ne se ferme!!

          On avait l'avantage au vent. Pendant ce temps-là mes hommes faisaient tout pour garder le rythme. Encore un effort avant d'être enfin libre. Alors qu'on se dirigeait vers notre sortie, un bateau de la marine se lançait à notre poursuite. Le Gouvernement ne voulait pas me lâcher... Il était plus grand, mais plus équipé. Les tourelles du rafiot se mettaient aussi à nous canarder. Si un de leur tire avait le malheur de percuter notre gouvernail on était mort. Un autre boulet arriva dans ma direction je le coupai comme l'autre. Cependant, notre bastingage fut touché sans endommagé le reste du bâtiment. Seul le pont avait subi des dégâts. Vu que ce n'était pas trop grave, je ne préférais pas m'en occuper tout de suite. On ne possédait rien pour contre-attaquer depuis la poupe. C'était agaçant!

          Enfin, on arriva de l'autre côté de la porte qui était sur le point de nous écraser en deux lors de notre passage. Voyant, notre poursuivant, les soldats s'activèrent pour rouvrir la porte avant que leurs camarades ne percutent la porte violemment. Une fois en pleine mer, on pouvait reprendre l'avantage sur la vitesse. Le gymkhana pour esquiver les tires nous avait bien ralenti.
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