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[PV] Super grand-père modèle "encore plus vieux" est là !

Nouvelle mer, nouvelle ville ! C’est incroyable de voir à quel point Uriko peut voyager vite, le voilà déjà sur South Blue… Ce n’était pas bon du tout ! Les bateaux du gouvernement allaient n’importe où n’importe comment ! Ce n’est pas agréable de voyager sans prendre la peine de visiter quelques villes ! A cause de cela il va devoir faire marche arrière si il veut séjourner sur d’autres villes ! Et par conséquent, devoir patienter de longs moments en mer ! D’ailleurs en parlant de la mer, comment cela se faisait-il qu’il n’avait rencontré aucuns monstres marins prêt à faire chavirer le navire, ou même des conditions climatiques extrêmes à surmonter ! Naviguer dans de bonnes conditions est tout simplement ennuyeux ! Cela ne le serait peut-être pas si il avait des camarades avec lui… Mais les marines sont tellement sérieux et occupés, ils ne veulent même pas jouer et socialiser avec Uriko. En plus certains ne sont pas très amicaux… Bon, c’est vrai qu’en tant qu’invité, le jeune garçon doit se faire discret… Maiiis…

Enfin oublions tout cela ! Le voyage s’est terminé et maintenant qu’il est sur de nouvelles terres, l’enfant se sent de nouveau en pleine forme, prêt à découvrir ce que ce royaume a de mieux à lui offrir, il veut goûter aux spécialités locales, les bonbons et acheter pleins de souvenirs ! Et il risque d’en avoir pour un certain moment, de toutes les îles qu’il avait observées jusqu’ici, c’était la plus grande ville qui lui ait été donné de voir. En sachant cela, Uriko savait bien qu’il pourrait aussi trouver des méchants à attraper ! Par expérience, plus une ville est grande, plus il y a de méchants ! Et malgré ce raisonnement bien simpliste, le jeune garçon n’a pas complètement tort.
Le problème de ce genre de royaume, c’était que les villes étaient tellement grandes qu’il était difficile pour un petit comme lui de se repérer convenablement… Il se dirigerait en premier lieu dans un bar, il y a toujours des gens gentils dans les bars, on trouve toujours ce que l’on veut, en plus, grâce à Grand-papa Demitri, Uriko est devenu un pro de la récolte d’information ! Et puis il aimerait bien boire quelque chose aussi… Le garçon entama donc sa marche à travers la ville… Et c’est ainsi qu’il se rendit compte que les rues dans lesquelles il marchait étaient…Pauvres… Par rapport aux autres villes qu’il avait visitées, les rues et magasins n’étaient pas aussi propres, les bâtiments paraissaient vieillot… Cela mettait Uriko un peu mal à l’aise… Pour des citadins, les conditions semblaient même pires que ceux des villageois de Kawai à Shimotsuki pourtant beaucoup plus petit en taille… Le gamin avait toujours eu une vision chic de la vie citadine et des grandes villes, il aurait toujours pensé de cette manière s’il n’avait pas quitté son village d’ailleurs…

Cet environnement rendait notre petit héros tout de suite plus calme et moins excité qu’habituellement, mais ce n’est pas pour autant qu’il doit abandonner sa bonne humeur ! L’argent ne fait pas le bonheur après tout, si les gens sont heureux et se satisfont de ces conditions alors il ne devrait pas se sentir mal pour eux ! Mais… Sans argent on peut pas acheter de bonbons… Vu sous cet angle… C’est plutôt triste quand même… Ah ne nous égarons pas ! Un jour, il installera une boutique de bonbons pas chers ici et tous seront contents !

Et avant même qu’il ne s’en rende compte, notre aventurier arriva devant le bar… Celui-ci passa les portes et une fois de plus, il était étonné de voir l’atmosphère ô combien différente quand on passe d’un côté à un autre. Ici, l’ambiance était bruyante, virile et avec une bouffée d’air chaud qui venait lui souffler sur le visage. Uriko s’approcha du Barman et l’interpella :

« M’sieur j’pourrais avoir du Cola s’il vous plaît ? »
« Oh oh, voyez vous cela, ce n’est pas tous les jours qu’un jeune de ton âge s’arrête ici. Je te prépare ça. »
« Merci ! ♪»

Uriko s’installa et observa autour de lui, il cherchait dans un premier temps à identifier toutes personnes louches, qui pourraient être susceptible d’être pirates ou bandits… Le problème, c’était qu’ils avaient tous l’air louche… Oh mince, cette ville est remplie de criminel en tout genre alors ?! Voilà qu’Uriko commençait à se faire son film… Heureusement, le gentil Barman lui posa son verre de Cola en face de lui, ce qui le sortit de ses pensées. Et tout en buvant sa délicieuse boisson, il en profita pour poser quelques questions au Barman.

« Dîtes m’sieur, vous savez ou je peux trouver un guide pour me faire visiter la ville ? Est-ce que y a des boutiques de bonbons dans le coin ? Ou même de gâteaux ? Oh mais une boutique avec les spécialités locales c’pas grave non plus ! Est-ce que y a des endroits où les gens sont plus riches ? Vous savez ou est la base marine la plus proche ? Y a beaucoup de criminels dans le coin ? Vous savez où en trouver le plus ? Ah je veux voir des boutiques de souvenirs aussi ! Au fait c’est combien le cola ? Tenez m’sieur, je vous donne un bonbon, c’est des bonbons de Manshon ! Ils sont suuuper bon ! Mais je préfère ceux que je mange quand même… »

Heureusement qu’on à préciser « Quelques questions », Uriko pouvait être tellement bavard quelques fois, il ne peut s’empêcher de parler de tout et n’importe quoi de même que sa manie de poser des questions à tout vent… Finalement, le monsieur lui précisa qu’il serait mieux qu’il visite la ville de lui-même, faute de pouvoir répondre concrètement à toutes ses questions. Uriko paya donc pour sa consommation et sorti du bar un peu déçu… Encore une fois il n’avait pas réussi à dégoter grand-chose… Comment qu’il faisait Grand Papa Demitri d’abord ?
Uriko réfléchissait à la manière dont procédait son mentor de l’information pour obtenir ce qu’il voulait… Il aimerait bien pouvoir obtenir des informations aussi facilement que lui dans ces moments-là, il aimerait pas perdre de temps à chercher en long et en large toute la ville pour trouver des boutiques ou des criminels ! Le temps c’est précieux ! Le temps c’est de l’argent ! L’argent on l’obtient en attrapant des méchants ! Donc les méchants c'est de l'argent. Par conséquent, selon le théorème de Pythagore, Le temps c’est des méchants ! Hein ? C’est pas ça ?
Mais alors que notre Uriko était pris en pleine réflexion intense, une idée lui illumina à l’esprit, idée inspirée par quelque chose… Ou plutôt quelqu’un… Une grande personne, pleine d’expérience, âgé, ridée… Et un peu laide il fallait l’avouer. Bref, un vieil homme qui venait de passer. Uriko couru après lui pour le rattraper par la manche.

« Monsieuuur ! Bonjour ! Moi c’est Uriko ! Dîtes m’sieur ! Comme vous aussi z’êtes une grande personne âgée pleine d’expérience et de sagesse, est-ce que vous pouvez me dire comment Grand- Papa Demitri il obtient ce qu’il veut ? Parce que y a que les Grand-Papa qui peuvent savoir comment font les autres Grand-papa parce que les Grand-papa ils savent tout et en plus ils connaissent pleiiins d’histoires ! S’il vous plaîîîîîît ! »

Il n y avait rien d’autres à ajouter, Uriko, toujours fidèle à lui-même… Ah si… Il avait activé le « super regard de merlans frits ».


Dernière édition par Uriko le Mar 8 Mai 2012 - 13:21, édité 2 fois
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Tchh Tchhh… Un. Deux. Un deux. Vous me recevez ? Le château appelle la troupe. Vous me recevez ? Les carottes sont cuites dans les toilettes et le chat aboie. Je répète. Les carottes sont cuites dans les toilettes et le chat aboie.

Deux types passaient à côté de Pludbus, les yeux comme des soucoupes à thé. L’Ex-Amiral en chef les regarda avec un air de dire « quoi ? j’ai une saloperie sur le visage ». Les deux gusses s’étaient arrêtés en plein milieu de la rue et ne semblaient pas vouloir bouger. Pludbus haussa les épaules et revient à son escargophone. Celui-ci faisait peur à voir. Comme si, à l’autre bout du fil, un pauvre type se trouvait dans un endroit fort peu accueillant et assez malodorant.

On vous reçoit, adjudant-chef.

Pludbus toussota. Plus qu’une vilaine, c’était une remontrance envers le marine qui venait de faire une gaffe. Le genre de gaffe que Pludbus n’aimait pas beaucoup. Certes, il était vraiment Adjudant-chef, mais ce rang faisait insulte à la carrière brillante et fabuleuse de la légende de la marine. Pour tout le monde, il était l’adjudant-chef Céldéborde, le sous-fifre du commandant Trovatruc des Ghost Dogs. Un poste très peu glorieux comparé à ses états de service. Hélas. Mais avec les hommes, avec ses hommes, il était autre chose !

Désolé. Capitaine Céldéborde.

C’était mieux ! Le vieillard adopta une attitude plus coulante. Il avait eu son instant lèche-botte, il était satisfait. Pour les dix prochaines minutes. Quand même !

Capitaine ? Vous êtes sûr que c’est habitable ?

Vous doutez de mon corps, soldat ?
Non… Enfin… C’est sombre et humide quand même.
Z’êtes content ou je vous assigne à la vessie !
Oh… Pardon Capitaine. Je ne voulais pas vous offenser.
Ouai…
Vous êtes le valeureux Pludbus Céldéborde. La gloire de la marine. Je ne saurais remettre en cause vos propos.

C’était bien trop gros. Il n’allait pas tomber dedans, hein ?


Aaaah ! Vous êtes un chic type soldat. Je vous pardonne. Recontactez moi quand vous avez quelques d’utiles à dire.

Pludbus mit un terme à la discussion et rangea le petit escargophone dans une de ses poches. Les deux gusses le regardaient toujours. Plud’ exhiba son grade et son flingue avec un regard outré. Cela suffit à faire partir les deux zigotos.
Qu'est-ce que foutez Plud’ ici ? Le passeur faisait une brève escale, histoire de refaire des stocks et de donner un peu d’air aux membres du célèbre d’équipages. C’était aussi l’occasion de récupérer, du matériel pour Pludbus et quel matériel ! Une trentaine d’hommes, des canons et de l’équipement de base. C’était le début d’une très grande forteresse, assurément. Bientôt, des milliers d’hommes allaient fourmilier dans le corps de Pludbus offrant une puissance de feu qui ferait pâlir les plus terribles des pirates ! ça sera le jour de son grand retour. Il sera de nouveau au sommet de l’évolution. Le marine Ultime ! Non… Il sera l’éternel Pludbus Céldéborde.

Certes, il y a de la marge avant d’en arriver là. L’intérieur de Pludbus n’était pas très reluisant : obscur, humide et malodorant. Il y avait beaucoup de travail, mais, pour le capitaine Plud’, le destin était en marche ! Il manquait plus qu’être immortel, enfin, ça, c’était pour bientôt… Assurément. Obliger quoi !

Le vieillard reprit sa route. À l’intérieur, les marines ne ressentaient même pas le déplacement. C’était quand même magique comme pouvoir. Un fruit du démon quoi. Pludbus n’accordait aucune attention à ce qui l’entourait. Il avait envie de se reposer. Quand il a récupéré les hommes, il a aussi récupéré nombre d’équipements. Ils ont mis trois heures à tout transporter à l’intérieur. Pendant trois heures, il n’a pas bougé. Certes, Pludbus a l’habitude de poser pour qu’on peigne sa gloire et qu’on puisse l’admirer dans toute sa splendeur, mais, là, aucune donzelle n’avait eu l’occasion d’admirer la forteresse Pludienne en construction. Si seulement il pouvait leur faire une visite approfondie… Ah ! Il balaya cette idée d’un revers de main. Il aura tout le temps quand il sera de nouveau un héros. Quelques instants plus tard, on finit par l’appréhender. Sa surprise fut encore plus grande quand il découvrit que c’était un gosse. Il n’avait même pas à trop lever la tête pour le voir. C’était cool, ça. Le gamin semblait très heureux d’être là. La joie incarnée. Ça se comprenait : il avait vu Plud’. Quelle plus grande joie peut-il exister en ce monde ? Le gosse se lança dans une tirade aussi longue que la patience de Plud’. Du coup, quand il en eut fini, le marine faillit lui répliquer un truc pas sympa et reprendre son chemin. Sauf que le petit personnage avait fait deux choses capitales. D’abord, il avait pris sa mine d’enfant trop choupi Kawai et ça, Plud’ a du mal à y résister. L’autre truc, c’est qu’il l’avait traité de sage et de respectable. Ça, Pludbus ne pouvait pas y résister !

Il posa sa main sur la tête du garçonnet et l’ébouriffa gentiment.


Ah ah ! T’es un bon, toi ! Je sais pas qui est ton Grand Papa Dimitri, mais il t’a enseigné des bonnes choses ! Ouaip ! Les Grand Papa savent beaucoup de choses ! Et c’est moi qui sais le plus de choses dans le monde entier ! Tu sais pourquoi ? Non ? Parce que je suis Pludbus Céldéborde ! La légende de la marine ! J’ai été Amiral en chef et j’ai parcouru toutes les mers et j’ai combattu dans de nombreuses contrées, risquant ma vie pour protéger les innocents des infâmes révolutionnaires et des terribles pirates !

Pludbus doit vraiment retourner au passeur… Et puis zut. Il pouvait bien prendre une heure ou deux, non ?

Si tu veux, mon gaillard, Papy Plud’ va te dire tout ce que tes grandes oreilles seront capables d’entendre. Une occasion comme cela là, t’en auras pas deux pareils ! Tu peux devenir un sacré héros si tu suis mes conseils ! Ouaip ! On criera ton nom comment on criera le mien ! Pour sûr !

Viens un peu par là. J’vais te trouver un bar ou on sera tranquille pour blablater. Pose moi toutes les questions en chemin, veux tu. T’as Papy Plud’ pour toi tout seul ! Soit en honoré !


Il allait rentrer plus tard que prévu.


Dernière édition par Pludbus Céldèborde le Mar 5 Juin 2012 - 16:40, édité 2 fois
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En tant que Grand-papa il avait LE geste typique que tout bons Grands-pères se devait de posséder ! Le geste de la main qui vous passe sur la tête ! Les grands frères aussi ont ce geste d’ailleurs… Et les parents aussi. Mais alors c’est une marque d’affection typiquement familiale dans ce cas ! Ah… Mais il a des amis qui lui font ça aussi… Donc tout le monde peut ébouriffer les cheveux ou tapoter la tête d’Uriko ? En y réfléchissant davantage il en vint à une conclusion… Ce sont que les personnes de grandes tailles qui font ça ! Mais ouiiii, ça explique touuut ! Euh… On parlait de quoi déjà ?

Ah oui ! Donc, le Grand-papa faisait ce geste typique de toutes personnes étant de plus grande taille que l’enfant, signe que c’est un bon Grand-papa quand même, parce que Uriko, il aime bien quand les gens lui portent cette attention. Le jeunot apprit finalement que ce vieil homme n’était autre qu’un membre de la marine ! Comme son frère ! Peut-être qu’il le connaît ? Il a de la chance encore une fois ! Parce que les gens de la Marine ils sont gentils aussi, ils aident les gens et ils capturent les méchants ! Mais des fois ils sont un peu égoïste parce qu’ils attrapent tout plein de méchants mais ils en laissent même pas pour lui…
Et les surprises ne s’arrêtaient pas à cela, en effet, notre petit homme découvrit que sous ces airs de gentils papis et un peu laid il faut l’avouer (Oui on répète…), il était aussi une vraie légende, un amiral en chef qui a vécu de grandes aventures dans les mers du globe. Ce grand-Papa aurait donc plus d’histoires que son propre grand-Papa à lui donc ? C’était tout bonnement inimaginable pour notre enfant, personne n’avait jamais battu son Grand-papa en termes d’histoire auparavant ! Pas même Mamie Gâto de la boulangerie d’à côté de chez lui !

Et c’est sans plus tarder que le jeune garçon pu découvrir la bonté de cœur dont disposait cet homme, aucun doute, il ne mentait pas, un véritable héros ! Lui proposant avant même qu’il n’ait pu le lui demander de répondre à ses questions, écouter ses histoires et l’aider à devenir un héros ! Pour qu’une personne aussi importante accepte de prendre du temps avec un simple chasseur de prime comme lui, il n’y avait plus aucun doute, il était véritablement un héros de la marine. Uriko avait déniché une perle rare, ses yeux s’illuminèrent de petites étoiles.

« Wouuuuaaaaaah ! Trop cooool ! C’est vrai ?! Je veux devenir un héros moi aussi ! Je veux écouter les histoires de Papy Plud aussi ! Je veux ! Je veux ! »

Uriko frémissait d’impatience, sautillant légèrement autour du vieil homme. Et sans réfléchir se mit à le suivre, même s’il avait déjà fait un tour au bar précédemment. Profitant de l’occasion, il put lui poser tout un tas de questions. Lui qui d’habitude était bavard et extravertie, il pourrait s’exprimer à cœur ouvert !

« Dis dis ! T’as vraiment fait touuuutes les mers ? Est-ce que c’est vrai que y a une Center Blue ? Parce que mon ami il m’a dit que y en avait une ! Et pis et pis combien de pirates est-ce que t’as attrapé ? Et des révolutionnaires ? Qu’est-ce que c’est ? Mais c’est des méchants non ? Donc t’as attrapé beauuucoup de méchants différents aussi ? Amiral en chef, c’est un graaaand grade plus haut que mon frère aussi non ? Est-ce que Papy Plud il a pu faire plein de manèges ? Et pis Papy Plud il peut avoir mangé touuuus pleins de bonbons différents aussi non ? Et pis Papy Plud il est super fort aussi alors ! Moi aussi je veux devenir comme toi ! Comment que je peux devenir un héros moi aussi ? Est-ce que je peux voir un super coup de Papy Plud ? »

Pause time ! Uriko aurait presque battu le record de paroles débitées à la seconde. Là encore, Uriko s’était arrêté dans son élan car il avait posé une question qui nécessitait une action de la part du vieil homme. Celui-ci pouvait-il lui faire une démonstration de sa puissance légendaire ? De toute manière il en fallait peu pour que notre gamin soit satisfait, il pouvait lui faire un tour de magie qui consisterait à faire apparaître de l’argent de derrière ses oreilles qu’il serait stupéfait. De toute manière, le temps de discuter, ils avaient finis par arriver devant un bar. Uriko oubliant ses questions l’espace d’un instant se précipita à l’intérieur avec son nouveau Grand-papa. S’avançant près d’une table, il tira la chaise pour que le Papi s’installe sans faire le moindre effort. Non pas parce qu’il se sentait inférieur devant tant d’importance et de prestance, mais simplement parce que à la maison, sa mère lui avait enseigné de se comporter ainsi quand son propre Grand-père ou sa Grand-mère venait ou toutes autres personnes âgées d’ailleurs. Etre aux petits soins pour ces pauvres personnes dont la mobilité pouvait être plus réduite que la sienne.

« Voilà ! Papy Plud il peut s’asseoir ! »

Ceci de fait, il parti s’asseoir également, regardant toujours avec des yeux pétillants ce grand-Papa avec admiration malgré qu’il était un peu laid quand même, il fallait l’avouer. Enchaînant directement une nouvelle question par la même occasion. Après tout, maintenant qu’ils étaient installés au bar, il fallait profiter de cette occasion pour lui demander quelque chose d’une importance vitale dans le futur de notre bon enfant.

« Dis dis Papy Plud ! Qu’est-ce qu’il faut boire pour être comme toi ? Je suis grand d’abord ! Donc je veux boire une boisson d’homme ! »

Il avait déjà tenté l’expérience avec le café de ses parents, malheureusement, il n’avait pas été convaincu, la boisson n’était pas du tout au goût du garçon, beaucoup trop amer. Il n’était pas non plus un grand fan de thé d’ailleurs. Concernant l’alcool…. Veuillez immédiatement oublier cela, les conséquences pourraient être désastreuses sur le chasseur de primes… D’autant plus qu’il est encore mineur.
Dans cette ambiance parfaitement paisible, Uriko ne se rendait absolument pas compte que deux grands yeux fixaient la table du Senior et de son poulain….


Dernière édition par Uriko le Dim 3 Juin 2012 - 0:28, édité 1 fois
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Voir la lueur de l'admiration dans le regard des jeunes, ça n'a pas de prix. Se sentir aimé et adoré, Plud' adorait ça. La star, c'était lui. On devait le regarder, le fixer, le mettre au centre de l'attention. C'est ce qui se passait ; Plud' avait toutes les raisons d'être heureux. Son escargophone sonna, mais il le rangea dans une poche sans décrocher. Il ne voulait pas qu'on interrompe ces moments de satisfactions. Quelque part, au milieu de ses boyaux, un groupe de marine affrontait l'oppression de l'obscurité d'un couloir humide et malodorant et cela sans le soutien de leur supérieur hiérarchique. Ça promettait...
Plud' avait un gamin avec les yeux pleins d'espoir devant lui, il ne pouvait l'abandonner au profil d'une bande de chiffe molle de marines. Tous des lopettes, ceux-là. Le gosse n'allait pas être comme eux, oh que non ! Son avenir allait être brillant après être passé dans ses mains ! Foi de Pludbus ! Le petit se mit à poser un tas de questions et Plud' aurait bien voulu y répondre une par une, mais il ne pouvait placer un mot. Il retint les questions les plus importantes afin d'y répondre plus tard quand il lui laisserait parler. Sauf que quand la situation se présenta, il dût faire une petite démonstration de sa puissance surhumaine. Soit. Il accepta de bon coeur. Il s'arrêta un instant de marcher, arqua les jambes et s'apprêta à lancer un coup de poing à une cible imaginaire. À deux doigts de le faire, il sentit une faille de son système digestif ; il allait lâcher un gaz, et pas un petit. C'était trop tard pour corriger le tir, il gueula comme un guerrier en même temps qu'il péta ; le bruit fut couvert par son cri. Il exécuta son coup de poing, puis avança de plusieurs pas, emportant le gamin dans sa suite et l'éloignant du nuage toxique localisé. Pludbus repartit en vitesse, histoire d'éviter un problème quelconque.

Le lendemain, le journal de la ville relaterait un fait divers étrange ou un chien aurait été retrouvé mort asphyxié dans une ruelle. L'enquête n'aboutira jamais.

Il voulut l'ouvrir une nouvelle fois, mais il était arrivé là ou il pensait boire un verre. Juste le temps de sortir une phrase ; vu son débit de parole, il valait mieux les placer quand il en avait l 'occasion.


Ahah. J'ai fait toutes les mers ! Toutes les iles ! Tous les bars ! Il n'y a pas un endroit sur cette terre où je suis pas allé. J'suis même allé sur Rough Tell, mais chute, faut pas le dire, c'est secret. T'sais garder les secrets, mon gars ? Biiieen.


C'est pas bien de mentir, mais ça ne pouvait lui faire du mal. Il se sentirait fier de connaître en personne un être aussi unique que lui. Ils entrèrent. Le gosse était sacrément motivé. Il s'approcha de la table et tira la chaise comme on le fait pour une personne âgée. Plud' tiqua un instant. Il n’aimait pas qu'on le considère comme un vieux. Il le répétait trop souvent aux bleusailles et au civil irrespectueux. Sauf qu’il aimait quand même bien jouer le rôle de Papy Plud'. Papy obligé, c'est être vieux. Du coup, il ne pouvait véritablement en vouloir au gosse. Mieux ! Il avait de bonnes réactions pour quelqu'un de son âge. Un enfant bien élevé et disposé à écouter de tout son saoul l'ancêtre. C'est un bonheur à ne pas détruire pour si peu. Ça a du bon, de temps en temps, de faire Papy Plud' !

Plud' passa une main paternaliste dans les cheveux d'Uriko avant de s'assoir. L'autre en fit autant. Avec sa faible taille, il ne dépassait qu'à partir du coup. C'était mignon. Ses grands yeux pleins d'innocence ne cessaient de le fixer avec admiration. Pludbus se sentait fondre. Il était trop difficile de résister à des enfants si kawai. C'était pour eux qu'il avait protégé le monde. Il pouvait être fier de ce qu'il avait fait. Il tenta pour la deuxième fois de répondre aux questions, mais le garçon tenta de parler. Pludbus voulut continuer à parler, mais il fit un échec critique en conviction ; vraiment trop kawai. Une question courte. Heureusement. La boisson ; un domaine que Plud' appréciait beaucoup. Comme beaucoup d'hommes.


Aaaah ! La boisson des grands, c'est très important. C'est ce qui permet de te faire des amis, des contacts, des soutiens. On n’avance pas dans ce monde sans des soutiens. Le jus de fruit, c'est bon, mais c'est pas convivial. Le mieux, c'est l'alcool, mais pas n'importe lequel à n'importe quel moment ! Faut distinguer deux types. La bière et les alcools forts. La bière, c'pour boire beaucoup. C'est léger et rafraichissant et c'est parfait pour parler. On va donc en prendre ! Les alcools forts, c'est plus des petites quantités pour apprécier et réfléchir. C'est une boisson plus pour les trucs sérieux. Si on en boit plus, c'est pour faire la grande fête ! Mais le lendemain, ça fait pas du bien. Ça fera donc deux bières !


Pludbus leva la main pour signaler sa commande au barman qui approuva de la tête. Le vieil homme en profita pour répondre aux questions posées précédemment.


Je ne compte plus le nombre de pirates que j'ai capturé. Beaucoup ! Mais ça ne sera jamais assez ! Le monde a bien besoin de gens comme toi, intrépide et courageux pour le protéger de ces méchants ! Pareil pour les révolutionnaires. Eux, ils sont différents des pirates, mais ils sont quand même méchants. Ils disent que toi et moi, on est méchant et essaie de convaincre les gens que c'est vrai ! En fait, ils veulent mettre le chaos un peu partout et c'est pas bien ça ! Pour que tu deviennes plus fort, il y a de nombreuses choses à savoir et à apprendre ! Les mers sont parcourues par des gens ayant des pouvoirs étranges ! Tu veux en savoir plus, hein ? Il y a aussi des organisations secrètes et des forces que peu de gens connaissent ! La vision que tu as du monde est très différente de la réalité ! Il faut que tu en prennes conscience pour être fort et ainsi avoir un temps d'avance sur tout le monde !


Le barman arriva et déposa les bières. Plud' en poussa une chopine vers Uriko. Il prit la sienne et en but une longue gorgée avant d'exprimer toute sa satisfaction par un « aaaaaah » sans équivoque. Il attendit que Uriko boive dans la sienne avant de continuer.


Dit moi, mon petit Uriko. Tu fais quoi sinon, pour protéger le monde ? Tu fais quoi de tes journées ? Tu es d'ici ? Tu vas à l'école ? Tes parents vont bien ?
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C’est sûr que c’est plus facile de discuter assis… même si niveau confort, les chaises en bois présentes dans cette taverne n’était pas vraiment au top… Mais comme un bon enfant qu’il est, il ne va pas se plaindre. Après tout, il avait en face de lui une vraie légende vivante… Même si un peu plus et elle ne serait plus vraiment vivante…
Maintenant que les questions étaient posées, Uriko n’avait plus qu’à écouter tranquillement les récits de ce cher doyen qui était, il fallait l’avouer, un peu laid quand même… Et l’enfant ne se lassait tout simplement pas d’écouter et imaginer les péripéties des ancêtres, ils avaient toujours quelque chose à raconter. Il ne sait pas vraiment ce qu’est Rough Tell, mais si c’est un secret c’est que c’est important ! Papy Plud a bien fait de lui confier ce secret à lui ! Il est muet comme une carpe ! Oui bon c’est pas vraiment crédible, en réalité, tant qu’on ne l’interroge pas dessus, Uriko ne dévoilera pas le secret, il suffit de l’observer deux minutes pour voir qu’il ne s’arrête pas de parler…

Et c’est avec étonnement que le gamin vit que son ainé était en fait presque aussi bavard que lui. Il parlait beaucoup, bien que plus lentement, il était content, cela voulait dire que le vieil homme était attentif malgré tout, à ce qu’il disait, car bien souvent, les gens ont tendances à sauter voir éviter de répondre aux questions du jeune garçon. Ainsi, les réponses développées de Plud’ lui permettaient d’apprendre un tas de choses. L’alcool et la bière… Uriko sait que son père boit beaucoup le saké et que c’est un alcool… Mais en même temps il lui avait dit que c’était pas pour les enfants… De ce fait, lorsque le serveur lui apporta une bonne bière, l’enfant hésita à la boire… Mais Papy Plud’ a dit que c’est bon et que c’est une boisson de grand ! Aucune raison qu’Uriko refuse donc ! En plus ça avait une joli couleur ! Ca ressemblait à du cola jaune. Un jus de pomme gazeux ? Ca à l’air bon quand même. Il était en fait tellement concentré sur ce liquide étrange qu’il en avait perdu son écoute. Qu’est-ce qu’il disait Papy Plud’ ? Il retenait juste qu’il avait attrapé beaucoup de méchants et que les révolutionnaires, c’est des méchants aussi… Le reste il a pas écouté… C’pas bien, si maître Chun était là, il aurait reproché au petit homme son manque d’attention…

« Oui d’accord ! »

Réponse passe-partout pour faire croire qu’on a tout écouté alors qu’en fait c’est pas le cas… En tout cas ça marchait bien avec sa mère et Maître Chun. Mais maintenant il fallait passer aux choses sérieuses, cette bière, est-ce qu’il peut commencer à boire ? Hmm… Il y en a beaucoup quand même, il a bu un cola tout à l’heure, il a pas vraiment soif… Mais si c’est bon il pourra bien le finir de toute manière. Le môme prit donc sa chopine de bière à deux mains avant de boire lentement, pour goûter dans un premier temps… La réaction ne se fit pas attendre.

*Gnn… C’est pas… J’aime pas…*

Uriko cacha son dégoût à travers un faux sourire, c’est Papy Plud qui lui avait offert en plus, il ne pouvait pas refuser par pure politesse. A choisir entre le café et ça, il ne sait pas c’est quoi le pire… Quoi que… Le café c’est tout petit… Mais ça y en a vraiment beaucoup ! Ca avait une jolie couleur pourtant… Le jeune enfant pointa de nouveau son regard vers son nouveau Grand-papa un peu laid quand même, il fallait l’avouer. Uriko n’arborait plus cette expression enthousiaste comme au début, mais cachait une gêne, il n’osait pas lui dire qu’il n’aimait pas la bière… Un peu comme quand il ne veut pas dire que la nourriture de son père est infecte…

« Gnein ? Ah ! Moi pour protéger le monde j’attrape des méchants ! Chuis un chasseur de primes ! J’ai même les papiers ! D’habitude je voyage beaucoup en bateau avec les M’sieurs de la marine, mais je m’ennuie sur le bateau… Les gens ils sont occupés et ils peuvent pas jouer avec moi… Mais quand j’arrive dans des villes et tout chuis content ! Et j’achète pleiiiins de souvenirs, bonbons et à manger ! Mais j’ai pas beaucoup d’argent… Alors je me sens un peu sale et je dors pas bien des fois… Donc c’pour ça que quand chuis sur un bateau de la Marine c’est pas si nul quand même ! Donc j’économise mon argent de poche un peu plus maintenant. C’est ma Maman qui m’a donné de l’argent de poche quand chuis parti du village ! Mon village c’est le plus beau d’abord ! Ca s’appelle Kawai ! C’est à Shimotsuki ! Tu connais ? Ah mais oui que tu connais parce que Papy Plud’ il a vu touuuutes les mers ! »

Uriko espérait pouvoir continuer un peu plus la conversation pour éviter de boire le breuvage infect qui se tenait devant ses yeux… Mais il était temps pour lui de s’en débarrasser, il n’aurait qu’à le boire d’une traite, comme un médicament. Comme ça il n y pensera plus et cela nous permettra d’éviter de refaire un paragraphe entier sur de la bière. Et justement, le garçon sortit une petite poche de bonbons qu’il posa sur la table, il s’en servirait pour faire passer le goût horrible de la bière.

« Papy Plud’ il veut un bonbon ? »

Et tandis qu’Uriko venait de proposer une douceur au vieil homme, que l’être qui observait depuis le début les deux personnes, tapis dans l’ombre, se mit à bondir devant l’enfant, lui dérobant sa précieuse poche de sucreries avec une agilité étonnante avant de se faire la malle… La surprise du jeune homme ne se fit pas attendre, celui-ci poussa un petit cri de stupeur, mais le pire venait de se produire… On lui avait volé un de ses biens les plus précieux… Uriko se leva de table affolé… Il avait eu le temps d'observer le coupable... Petit et blanc...

« Aaaaah ! Papy Plud’ ! Y a… Y a… Y a un chien voleur super rapide mangeur de bonbons incroyablement mignon qui vient de me piquer mes bonbons ! Mes bonbooooooons ! »

Le jeunot se mit à fixer le Grand-papa avec des yeux larmoyants, comme pour le supplier de faire quelque chose et d’attraper le canidé qui avait presque prévu le coup depuis le début… L’avantage au moins… C’est que sous le coup, il avait l’occasion d’échapper à la bière et surtout aux effets de l’alcool… Réellement… Mieux ne valait pas voir Uriko ingérer de l’alcool…
Heureusement pour lui, il a en face de lui, un héros, une légende vivante ! Ce n’est pas un simple chien, super mignon au passage, il fallait l’avouer, qui allait échapper a un Marine de cette grandeur ! Dans le pire des cas, Uriko irait récupérer sa poche de bonbons tout seul comme un grand !


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Mister chien
[PV] Super grand-père modèle "encore plus vieux" est là ! Boxmenchi
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Le gosse semblait réjoui de boire de la bière. Ah. Ça c'était un homme ! Un homme boit de la bière ! C'est dans l'ordre des choses ! Plus tard, il allait devenir quelqu'un de grand, c'était une certitude. Testé et approuvé. Pludbus but une nouvelle rasade et enchaina sur un rot retentissant. Vraiment pas mal cette bière. Ça ne valait pas le breuvage brun d'Urea ni même la boisson géante d'Elbaf, mais c'était quand même un poil mieux que le cocktail maison du Strong World et de la bibine réglementaire des officiers supérieurs du Quartier Général. Elle valait bien un sept points trente-deux. Exactement. Pas plus, pas moins. Une bière de plus dans le catalogue des saveurs de l'ancêtre. Le seul qu'il fait. Le seul qui est utile de faire. Tous les soufflards, ou, plutôt, tous les hommes de la terre seraient d'accord avec lui. Et même certaines femmes. Ils formaient tous la communauté de la bière. Groupe inexistant où chaque membre est relié par son plaisir pour la bière et qui est amené à faire de grande chose. Uriko venait de rejoindre cette célèbre confrérie inconnue.

Un chasseur de primes ?!

Waouh ! Pludbus était 'hachement surpris. Un gosse haut comme trois pommes pouvait chasser les pirates ? Il pouvait les battre ! Mais Dedieu, c'était extraordinaire. Tellement incroyable que Plud' avait plus que des billes à la place des yeux. Ce gosse était tout simplement génialissime, comment pouvait-il en être autrement ? Même pas encore adulte, il parcourait les mers dans le but chevaleresque de laver le monde du chaos et du mal. Il était comme lui ! Ils étaient de la même trempe ! Fait du même bois ! Aussi intrépide ! Aussi courageux ! Plud' eut une petite larme à l'oeil. C'était pas souvent qu'il avait en face de lui un Pludbus en devenir. La dernière fois, c'était Alheirï. Et encore, il avait déjà de l'expérience et le physique que Plud' avait pendant ses jeunes années. Mais lui, ce n'était qu'un gosse. Non. C'est un héros en devenir ! L'avenir du monde ! À côté, le Fenyang, c'est substitut en attendant l'avènement du véritable seigneur du monde ! Il en bavait presque. Il devait l'aider à grandir ! Il devait l'élever dans le culte de la Justice et du bienfait ! Il devait être un guide spirituel pour lui. Son protecteur. Il n'y avait pas plus grand honneur que de participer à l'élévation d'un grand héros.

Il devait faire quelque chose. Il l'avouait lui-même. Difficile de joindre les deux bouts quand on est jeune. Plud' le savait d'expérience, et ça, c'était pas parce qu'il était mou au lit. Non. C'était à cause d'autre chose. Enfin. Pour devenir un brillant héros, il faut de l'argent. Évidemment. Savoir que ce garçon au fort potentiel ne roulait pas sur l'or était un crime abominable. On cherchait à enlever au monde son sauveur divin ! Si le monde cherchait à le briser, lui, Pludbus Céldéborde, il le protégerait ! C'était son devoir et comme chaque devoir, il ne faillera pas !


Shimotsuki ? Ah. Oui, c'est sympathique, par contre, Kawai, je sais plus si j'y suis allé.

Il le savait. Il y était jamais. Les bleds pourris, ça allait bien deux minutes, mais il était une légende de la marine et les jeunes admiratrices en fleurs, ça poussait plus dans les villes que dans les villages. Hélas, les grands héros, fallait toujours que ça vive dans des hameaux pareils, naissant dans les endroits les plus improbables, dans la baignoire, sur la table ou dans une mangeoire. Le pédigrée du héros, oh ça oui. Pludbus, il est surement né comme ça, mais il s'en souvenait plus. Ce n’était pas important. Il lui offrait un bonbon. Ah ! Quelle gentillesse ! Même sans beaucoup d'argent, il offrait quelque chose à Pludbus. Autant de bonté dans un seul être, ça en était impossible. Il allait accepter. Évidemment. Il aurait été très pas bien du tout de refuser une telle offre. Sauf que les forces du chaos veillaient sur le tendre enfant et ils envoyèrent leur cerbère lui voler son précieux trésor. L'abominable bête blanche et mignonne fila vers la sortie, enlevant le précieux trésor. Pludbus se leva d'un bon.


Beetlejuice !

Il jeta un regard au jeune héros. Gniah. Trop triste. Impossible de ne pas faire quelque chose. Lui aussi était un valeureux héros. C'était son rôle, de protéger le futur héros. Il allait ramener le trésor. C'était son devoir.

Ne t'inquiète pas ! Plud' le grand va les récupérer ! Suis-moi ! Sus à l'ennemi !

D'un bond, Plud' partit en chasse de la créature. Il se fit une élongation et faillit se casser la figure. Il s'emmêla les pattes sur plusieurs pas avant d'arriver à la porte et de se retenir par l'un des montants. Il jeta un regard circulaire. Il était parti vers la droite dans une rue à moitié bondée, filant entre les jambes. Le marine reprit sa course vers lui à un rythme de sprinteur nonagénaire. Il décrocha son escargophone.


Soldats ? Z'êtes là ?! Vous avez deux secondes pour sortir … euh … pas tous … cinq six. Et vous me récupérez le chien ! C'est un ordre !

Ils allaient discuter ses ordres, les fourbes. C'était pas le moment ! Il allait disparaître. Foutu chien démoniaque, il court à la vitesse des agents du chaos ! Le justicier qu'il était ne pouvait pas suivre. Le futur héros se débrouillait mieux, mais il était jeune. Et triste. Impossible de le rattraper. C'est alors que le pont-levis se baissa et plusieurs marines sortirent du château. Une fois redevenus grands, ils virent le chien et se dépêchèrent de lui sauter dessus. Ils étaient bien contents de sortir, les gaillards. Le chien n'avait aucune chance et bientôt, il fut acculé dans une ruelle. Plud' mit deux bonnes minutes pour les rejoindre, les marines, le chien et le gosse. Essoufflé, presque sur le point de crever, il fit signe à Uriko d'y aller.

Vas-y, mon grand. Réclame ton dû. Et applique ta sentence pour ce vol !
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Est-ce qu’un homme aussi bon que Papy Plud existait sur cette terre ? Toujours prêt à aider autrui, il savait bien qu’un héros de sa trempe l’aiderait immédiatement. Subjugué par cette image de héros et de légende que le papi lui avait fait croire, Uriko ne réfléchissait pas de manière rationnelle pour penser que presque n’importe quelle personne dotée d’un minimum de bon cœur aurait volontiers aidé le jeune enfant et pas seulement Papy Plud…
Mais il ne fallait pas perdre de temps, ce chien était très rapide, il fallait le prendre en chasse au plus vite afin d’éviter qu’il ne soit perdu de vue. Le gamin voyant son idole se mettre à la poursuite de la bête voleuse, voulue immédiatement entamer la course de son côté également… En revanche, malgré la course contre- la-montre qui venait de s’engager, en une fraction de seconde, l’esprit de l’enfant se mit en marche. Le cerveau d’Uriko s’était mis en route, et en quelques secondes seulement, tout un scénario se projetait dans la tête du petit. En effet, avant de partir, Uriko avait fixé une dernière fois la pinte de bière posée sur la table. Il savait bien qu’il avait réussi à échapper à la bière… Mais en même temps, certaines mœurs étaient profondément ancrées en lui… Mœurs inculquées par ses parents.
En effet, le garçon venait de se rendre compte d’un élément crucial… Ils n’ont pas encore payés pour ce qu’ils ont consommés (Sérieusement ?) ! De ce fait, ils vont obligatoirement devoir revenir régler la note et le jeunot sera donc bien obligé de finir cette boisson atroce… Hors de question ! Et, voyant son ainé se précipiter à la poursuite du chien, Uriko profita qu’il ait le dos tournée pour renverser sa pinte de bière ni vu ni connu. Il sait que c’est pas bien… Mettons cela sur le dos de cette phase sombre que représente l’adolescence et la crise de puberté qui vient avec.

« J’arrive ! »

Uriko suivit ainsi les ordres de l’ex-amiral, pourchassant ainsi le voleur à quatre pattes, personne ne volait les bonbons d’Uriko, pas même un chien tout mimi ! Il avait qu’à demander, d’abord. D’ailleurs… Bien que Papy Plud soit parti en premier, le gamin s’était rendu compte qu’il avait rattrapé plutôt vite le vieil homme. Après tout, héros ou pas, Papy Plud reste une personne âgée, mais c’est pas grave, car même si il a une mobilité réduite, Uriko est sûr que sa puissance, elle, n’est pas à démontrer. Cela fut d’ailleurs vite confirmé, puisque venus de nulle part, plusieurs marines étaient littéralement sortis du nonagénaire. Le garçon resta malgré tout concentré, la surprise le fit malgré tout tousser. C’était la première fois qu’il rencontrait un utilisateur de fruit du démon, sachant qu’il ne connaissait pas l’existence de ceux-ci. Son grand-père lui avait bien conté une histoire il y a fort longtemps sur l’existence de ces fruits magiques… Histoire que l’enfant avait oublié…
C’était donc ça le pouvoir d’un héros… Et grâce à cette aide supplémentaire, il ne fallut que peu de temps pour acculé le mignon mais méchant petit chien !

« Te voilà cerné petit chien ! Tu n’as nulle part où fuir ! Ah… Mais on dirait que c’est moi le méchant là… »

Suite à cette réflexion non nécessaire, le petit s’approcha lentement de l’animal. En le regardant de plus près, les joues de l’enfant rougirent légèrement, il est vraiment mignon… L’enfant craque devant les animaux. Quant au chien, celui-ci fixait le groupe mais ne semblait pas pour autant sur ses gardes… Et lorsque le gamin était suffisamment proche du chien, il bondit sur sa cible qu’il attrapa par la taille… Le tout s’était déroulé beaucoup plus facilement qu’il le pensait… Enfin ! Il pouvait réclamer son dû. Et c’est sans difficulté que le petit pu prendre la poche de sucreries de la gueule du chien… Heureusement, la sacoche empêchait que la bave du chien ne contamine le contenu. L’enfant aurait pensé que le chien aurait opposé plus de résistance…

Au contraire, il semblait très calme, et en plus d’être mignon, il était tout doux, c’est vraiment injuste, il se sent pas l’envie de le punir… Mais tandis qu’il observait cette petite bouille, il put constater que le chien avait un collier autour du cou… Il s’était perdu… Ou alors… Ce chien aurait été entrainé pour voler les bonbons de pauvres petits enfants innocents et ramener le butin à son maître vouant un véritable appétit pour les sucreries en tout genre ! Et comme on sait que cela est peu probable, il devait sans doute s’agir d’un animal perdu cherchant à se nourrir… Uriko se retourna vers son génialissime Grand-papa.

« Papy Pluuuud ! Ptet que M’sieur le chien il est perdu, il a un collier ! Et pis il doit avoir faim… Pauvre m’sieur chien… J’vais lui donner des bonbons en fait ! »

Le petit posa le chien à terre ainsi que trois quatre boules de bonbons… Evidemment personne ne s’attendait réellement à ce qu’il mange des sucreries faites pour les humains à la base… Et pourtant… Le chien commença lentement à les déguster un à un. Et en attendant, le jeune garçon tour à tout de chacun des marines.

« B’jour ! Moi c’est Uriko ! Merci beauuuucoup tout plein de m’avoir aidé ! »

Puis s’approchant enfin de son ami l’ancêtre, celui-ci lui fit un grand sourire, les yeux remplis d’étoiles, évidemment, pour lui, c’était cette légende vivante vieille et un peu laide aussi, il faut l’avouer, qui avait permis de piéger la bête !

« Wouaaah ! Papy Pluud c’est le meilleur ! Comment que t’as fait pour faire apparaître des m’sieur Marines ? Ils sont tous à toi ? Wouaaah la chanceuh ! Bouuh Chuis jaloux ! Papy plud il a des pouvoirs magiques ? Est-ce que quand je serais grand je pourrais aussi faire ça ? Ah ! J’ai failli oublier ! Faut pas oublier d’aller payer au bar ! Ah et pis est-ce que Papy Plud il veut bien m’aider à retrouver le maître du m’sieur chien ? S’vous plaîîîît ! Ah… Ptet qu’on pourra avoir une récompense avec ! A Kawai, quand les gens ils perdent leurs chiens, ils collent des affiches avec une récompense ! Papy Plud il veut m’aider ? »

Comment ne pas être impressionné lorsque l’on voit pour la première fois des pouvoirs mystérieux conférés par un fruit du démon. Cependant, l’enfant avait dû faire court, après tout, maintenant il fallait s’occuper de m’sieur chien…

« Ouaf ! J’vais t’appeler Ouaf ! En attendant qu’on retrouve ton maître, sinon, j’te prends avec moi… j’ai toujours voulu un chien mais Papa et Maman ils voulaient pas… Dis dis Papy Plud, j’peux le prendre hein ? Dis dis ! S’teu plaîîîît ! Promis j’m’en occuperais bien ! »

A en croire ses paroles on aurait pensé qu’il souhaitait prendre le chien plutôt que de lui retrouver son maître… Mais pourquoi demandait-il la permission au Vieil Homme ?
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Plud' observa, calmement, son petit protégé appliquer sa juste sentence à ce petit chien. Derrière lui, ces hommes formaient une barrière pour pallier à une éventuelle fuite du chien. Beaucoup se demandaient ce qu'ils faisaient là. Suivre un chien, c'était déjà un truc, mais alors protéger l'endroit comme s'ils risquaient la fuite d'un dangereux criminel, c'était quand même assez cocasse. Enfin, personne n'émettait de commentaire. Ça serait vraiment la plus grosse connerie à faire. Si quelqu'un l'ouvrait, Sa Seigneurie Plud' lui ordonnerait de retourner fissa dans le château humide afin de l'explorer avec les autres glandus qui n’ont pas été assez rapides pour répondre à l'appel du capitaine Plud'. Ils étaient nombreux à vouloir échanger leur place avec les types de dehors et ces derniers ne voulaient pas entrer. Du coup, on fermait sa gueule et on attendait les ordres. Bon, ils faisaient la gueule, mais l'ex-amiral en chef ne les regardait pas. Son attention était entièrement portée sur le gosse. Il faisait un peu peur. Pour un peu, on aurait pu croire qu'il allait se jeter dessus. Enfin, il n'est pas comme ça, le Plud'. Il ne vient pas de Bhelghiq Island. Pourquoi cette ile en particulier ? Une histoire de jeunesse, rien d'important.

Il le regardait ; qu'allait-il faire ? Le tuer ? Mmmh. Il semblait tellement gentil. En bon prince, il devrait le laisser indemne. Il faut être bon prince. C'est bon pour l'image et ça fait rêver les filles. Une petite réprimande du tout moins. Oh et puis merde. Il en savait rien. C'était un gosse ; peut être que les bonbons étaient tellement importants pour lui qu'il ne laisserait rien passer ! 'sont comme ça, parfois, les gosses ! Uriko se retourna. Il semblait triste. Plus triste que le chien. La possibilité d'un meurtre semblait assez loin. Mieux ! Il révéla par quelques mots qu'elle serait le sort du petit chien. Ah ! Quelle gentillesse ! Quel sens du sacrifice ! Il avait la bonté de le pardonner. Il avait même la folie de lui donner des bonbons. Cette enfant est un roi, un seigneur, un héros ! Forcément ! Il ne pouvait en être autrement ! Plud' en avait déjà croisé, des gosses. Ils tenaient plus des sales gosses que des jeunes enfants purs et innocents comme Uriko. Non. Il était vraiment au dessus du lot. Plud' ne put s'empêcher de verser une petite larme. Il n'y a que lui qui pouvait découvrir des talents aussi inexploités. Il était vraiment un homme bon de pouvoir ainsi découvrir les futurs protecteurs de l'humanité.

Uriko se mit à faire la tournée des marines. Chacun répondait par un bref mouvement de tête. Que devaient-ils faire ? Ils ne savaient pas. C'était assez spécial quand même. Du coup, ils ne disaient rien. Pas de connerie seraient dit et personne ne retournerait dans le château. Tout le monde était content ; c'était le principal. Plud' prit plaisir à écouter les mots du petit pour lui. Ah. Quel grand garçon. Il eut envie de l'aider dans sa quête. Tiens, c'était le bon mot ça, pour un héros. Il devait se montrer héroïque en accomplissant des quêtes dantesques pour s'affirmer comme un sauveur. Et puis, il ajoutait quelques compliments qui n'allaient pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Plud était en content.


Ahah. T'es un bon gars. C'pas un pouvoir magique. 'fin, c'pas naturel. C'est vrai. J'ai mangé un fruit du démon et j'ai gagné des pouvoirs spéciaux. Je suis un château. Les gens peuvent entrer et sortir de mon corps. À l'intérieur, c'est comme un château. C'est grand, y a des vieilles pierres. Tout ça. C'est très bien !

Attends une seconde. Hé, toi !


Il s'adressait à un marine.

Tiens, prends ça. Tu vas aller payer au bar et revenir illico. Ah. Aussi, prends-moi une bonne bière aussi. Non ! Deux ! T'aimes ça mon p'tit Uriko ? Tu verras, c'pas la même saveur à la bouteille, mais c'est pas mal. On en boit beaucoup comme ça ,tenant la bouteille par le goulot, discutant comme de vieux amis. 'fin, en famille, ça se fait aussi, hein, mon petit !


Il fila de l'argent au marine qui s'éloigna plus ou moins rapidement. Plus il était loin, moins il pouvait revenir dans le château. C'était un bon calcul. Les autres l'enviaient. Enfin, s'ils mettaient du temps à revenir, c'était pas trop bon non plus. Cruel dilemme que voilà. L'avenir le lui dira.

Voilààà. Ou j'en étais ? Ah. Oui, je fruit du démon. Bah, t'en auras surement un ! Tu es promis à un très grand destin ! Tu auras peut-être d'autres pouvoirs comme le haki ! Tu sais ce que c'est le haki ? C'est géant ! Tu peux deviner les actions de tes adversaires et frapper plus fort que les autres ! Les grands de ce monde l'ont ! Tu l'auras surement ! Moi aussi je l'ai. Enfin, il est un peu rouillé. Mais j'avais le Rokushiki à l'époque. C'est tout aussi bien et … Hein ? Le chien ? Ah oui. Tu peux le garder. Papy Plud' est d'accord. On dit quoi à Papy Plud' ? Là Voiiilààààà. J'suis sûr que tu t'en occuperas bien. Pendant qu'on cherche son propriétaire. Pas vrai les gars ? Vous allez faire ça ?!

Il s'adressaient aux marines, évidemment. Certains sursautèrent, croyant le moment de retourner à l'intérieur arriver. Ils finirent par acquiescer mollement.


Allez, les gars ! Retrouvez-moi le propriétaire ! C'est votre mission ! Allez ! Au troc ! Vous voulez peut-être retourner explorer le château ?

Au début, ils partaient plutôt lentement, mais la fin suffit à les faire déguerpir. Certes, faire du porte-à-porte pour retrouver le propriétaire d'un chien n'était pas forcément très valorisant, mais explorer un château magique l'était encore moins. Le choix était vite fait. Ah. Ils étaient beaux ces jeunes hommes partant si volontaire vers leur glorieuse mission. Pludbus les appréciait. Enfin, il avait quand même mieux à faire ; il devait s'occuper du gosse.

Ils vont nous le trouver. Tu viens avec moi ? Tu pourras le rendre directement. Il sera très heureux, c'est sûr ! Tu seras un héros ! Soit digne de … Ouaf jusqu'à ce moment !


J'suis un bon papy, nan ? T'aurais aimé avoir un papy comme moi ? Un vrai. J'veux dire.


En tout cas, Plud' serait vachement content d'avoir un fifils comme lui. Question de prestige.
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Papy Plud avait beau être gentil, cette bonté allait mener Uriko à sa perte, il n’avait pas prévu cela… Demander à un subordonné d’aller payer et ramener de la bière à emporter… Le jeune garçon aurait bien dû se douter qu’un Ex-amiral de la marine serait au moins aussi intelligent… Ceci prouve que notre chasseur de primes à encore un long chemin à parcourir. Tout de même… Il est bien chanceux le Papy plud d’avoir des hommes à tout faire… Il pourra lui en prêter un ? Quoi qu’il en soit, l’heure n’était pas à la jalousie ! Les deux personnages étaient chargés d’une nouvelle mission ! Trouver la maison de ce pauvre petit chien mangeur de bonbons ! Enfin, si le petit homme était motivé à la base, il avait fallu que le vieux monsieur s’en mêle, le distrayant avec des histoires qui ne pouvaient qu’intéresser l’enfant.

« Fruit du démon ? C’comme un fruit magique alors ! Papy plud il est moitié-homme moitié-château alors ?! Ouaaah trooop coool ! J’veux visiter aussiiiii ! Y a une salle à manger, une salle de bain et un donjon dedans ? Y a toujours des donjons dans un château ! Merci Papyyyyy ! J’m’occuperais bien de Ouaf ! Promis ! »

Quelle autorité ce papy, commander autant de marines… L’enfant n’espère qu’une chose, c’est que son frère en fait autant… Il était sûr qu’avec autant de personnes à la recherche du maître de ce chien, ils allaient vite fait retrouver celle-ci ! Du coup, inutile de s’investir trop dans la tâche, les deux pouvaient reprendre leur discussion tranquillement ! Tout de même, il savait s y prendre le vieux, trouver les mots qui faisaient tilt dans la tête du petit bonhomme. Qui le regardait à chaque fois avec des yeux de plus en plus pétillants.

« C’vrai ? J’pourrais vraiment devenir un héros ? Ouaaaiiiis ! Papy Plud c’est vraiment le meilleur papi d’abord ! Je pense que touuut le monde entier bah il voudrait avoir un Papi aussi chouette que toi ! Après tout, Papy Plud c’est un héros ! »

Même si il y avait des choses qu’il ne comprenait pas dans ce que disait le vieil homme… Le Haki ? Le Roc à chichi ? Il ne voit pas vraiment de quoi il parle, mais vu ce qu’il en disait ce devait être d’autres pouvoirs magiques encore plus incroyable ! Uriko aussi veut les apprendre pour devenir encore plus fort !
Mais tandis que la conversation entre les deux personnes se déroulait tranquillement, Ouaf, plutôt sage au début commençait à s’agiter de plus en plus dans les bras de notre garçon. Ce qui eut pour effet de ramener directement le gamin à la réalité, c’est vrai, il avait pour mission de ramener cette pauvre bête à son propriétaire ! Et là encore, les choses se déroulaient plus facilement que prévu, ils avaient à peine marché que le chien se mit à aboyer dans une direction. La chose étant assez claire, il semblerait que le chien avait repérer son maître. La tête de la bestiole se dirigeait à leurs gauche, dans une petite ruelle.

« Papy Pluuud ! Ouaf il a remarqué quelque chose peut-être ! Viens ! »

Le petiot se dirigea donc en courant vers cette ruelle, et très vite, l’expression de l’enfant changea du tout au tout. C’était abasourdie que le duo tomba nez à nez avec…. Une petite confiserie artisanale ! Un proverbe dit, les meilleurs magasins sont ceux les plus cachés. Qui a dit ça ? Aucune idée. Mais pour Uriko ce ne pouvait être que vrai. Aussi, l’enfant entra dans la boutique faisant signe à son ainé de le suivre, peut-être que le chien appartenait au propriétaire de la boutique, si cela était vrai, cela serait une véritable aubaine ! Et à peine avaient-ils posés un pied à terre qu’il vit un autre enfant installé sur une chaise, plus jeune que lui, moins de la dizaine, en train de laisser apparaître un grand sourire.

« C’est George ! Il est revenu ! »

Le chien se libéra des bras du chasseur de primes pour venir sauter dans les bras de l’enfant qui se tenait devant eux. Visiblement ils avaient bel et bien retrouvé le propriétaire… Plutôt vite d’ailleurs. Même pas besoin de Marines en fin de compte… A moins… Que Papy Plud dispose aussi d’une chance légendaire ? Décidément, il n’arrêtera jamais de l’impressionner…
Mais revenons-en au maître de Ouaf… Enfin… George… C’est… Pas beau comme nom pour un chien ! Pauvre bête, il pouvait pas l’appeler Oscar, Snoopy ou Biscotte comme tout le monde ? Au final, le jeune chasseur n’avait pas eu le temps de beaucoup profiter du chien…

« Bonjouuur ! Moi c’est Uriko, chuis un brave chasseur de primes ! Et lui c’est Papy Plud ! C’est nous qu’avons retrouvé Oua… Euh… George ! Même s’il a volé mes bonbons… Mais c’pas grave parce que nous on est gentils ! Papy Plud c’est même un héros ! Il a même été Amiral de la Marine et pis il a touuut plein de soldats à ses ordres ! »

Et tandis qu’il continuait avec les éloges de son idole, Uriko aperçut alors le véritable propriétaire de la boutique, un homme tout ce qu’il y avait de plus simple, sans doute le père de l’enfant… Et bien sûr… Autre que cet homme, c’était surtout les bonbons autour qui attirait son regard, il en a l’eau à la bouche. Il espérait qu’au moins il pourrait avoir une récompense en confiserie…
Cependant, les choses semblaient plus compliquées, le propriétaire du magasin sortit de son comptoir pour se diriger vers l’ancien amiral.

« Vraiment ? Un héros ? Vous pouvez peut-être nous aider alors, s’il vous plaît ! Depuis peu, il y a un groupe de chiens qui ne cessent de voler les bonbons de nos clients, du coup les affaires marchent mal ces temps-ci. Et nous n’avons pas encore eu le temps de nous occuper d’eux…»
« On m’a même volé mes bonbons ! Et George est parti en essayant de les récupérer ! Merci de l’avoir retrouvé ! Vous allez nous aider monsieur le héros pas vrai ? »

Uriko le savait ! Il y avait donc bel et bien des chiens entraînés pour voler les bonbons de pauvres personnes innocentes ! Qui aurait cru que le scénario imaginé par l’enfant puisse un jour devenir vrai ? Et qui s’attendaient à une quête aussi ridicule d’ailleurs ? Des voleurs de bonbons en séries ? Des chiens qui plus est ? On aurait presque dit une quête faites pour Uriko.

« Papy Plud ! C’est horrible ! On doit faire quelque chose ! Chuis sûr que derrière ces chiens y a un cerveau… Ah non c’pas la bonne expression… Euh… Quelqu’un derrière tout… ça ? Oui voilà ! Pour ce genre de crime doit sûrement y avoir une prime sur le méchant ! Papy plud, j’pourrais devenir un héros comme ça non ? »

C’était maintenant trois personnes qui regardaient avec des yeux pleins d’espoir le vieil homme qui était, un peu laid, il fallait l’avouer. Pour Uriko, c’était parfait, si ils étaient occupés, ils n’auraient pas le temps de boire de bière… Et peut-être même oublier la chose… Encore fallait-il que l’ex amiral accepte… Mais jusque-là, une série de compliments avaient toujours réussi fait craquer le senior.
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Il y a un moment où l’excès de compliment devient lassant. À ce moment-là, les chevilles sont tellement grosses qu’elles ne peuvent plus grossir. Mais ce n’est pas le cas de Plud’. Le monde pourrait le complimenter pendant des heures, il se porterait toujours aussi bien, fringuant comme un jeune homme, saluant ses fans telle une idole. On peut même dire que les compliments lui permettent d’être plus fort qu’en temps normal. Ça lui fait extrêmement plaisir et question plaisir de Plud’, il faut pas s’en approcher de trop près.

Le vieillard flatta à plusieurs reprises la tête du garçon d’une main affectueuse. Il lui était totalement acquis dorénavant. Comment ne pas fondre ? Impossible. Il se sentait réellement en compagnie d’un de ses petits enfants qu’il n’avait pas. Il n’avait même pas d’enfant de toute façon. Parmi tous les compliments, le meilleur était certainement de l’appeler Papy. Depuis le temps que le Céldèborde rêvait de fonder une famille, se savoir considéré par certains comme un ancêtre adoré, ça faisait chaud au cœur. D’abord animé par une folle envie de révéler à Uriko les secrets de ce monde, Pludbus s’enfonçait maintenant dans un silence apaisé. Plongé dans ses pensées, il pensait à la situation présente. Ça lui faisait extrêmement plaisir, mais ce n’était que pour un temps. Demain, ils seraient surement séparés et il n’aurait plus cette joyeuse petite tête pour l’appeler Papy. Les gamins comme Uriko était rares et il savait d’expérience qu’il n’en trouverait pas d’autres des comme ça avant un certain temps. Que pouvait-il faire ? L’enfant semblait avoir une famille. Il ne pourrait jamais les remplacer et former une relation papy/fifils que Plud’ attendait depuis si longtemps. Il ne pouvait rien faire à part le laisser partir une fois leur rencontre menée à son terme. Ça allait être un déchirement, mais il ne pouvait pas se l’accaparer. Il était promis à un grand destin ; ça, c’était toujours vrai. Et puis, kidnapper et séquestrer un jeune garçon, de quoi aurait-il l’air ?


Non, il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait que profiter jusqu’à ce que le destin les sépare. C’est comme ça. La vie est cruelle.

Il fut tiré de sa rêverie par Uriko courant dans une ruelle. Il se mit à le suivre, inquiet par ce brusque changement de comportement, mais il comprit vite la situation en déboulant devant cette boutique de confiserie. Mais il comprit de travers. Il tilta vraiment quand le gosse de la boutique vint reprendre un Ouaf visiblement ravi. Pas besoin de marines, finalement. Il appela à des bleus qui avaient suivi et lui ordonna de rameuter tout le monde le plus rapidement possible. Évidemment. Les marines n’allaient pas retourner au château de plein gré, mais ils devaient obéir ; la dure loi de la marine. Pendant ce temps, Uriko faisait ami-ami avec l’autre gosse et ce qui semblait être le père de ce dernier. Celui-ci vint lui parler d’une sombre histoire de voleurs de bonbon ; des chiens en plus. Plud’ comprenait rien ; il avait manqué plusieurs secondes de dialogues et avec Uriko, quelques secondes, c’est énooooorme. Il tenta de trouver une explication chez Uriko qui le regardait avec cette ferveur contre laquelle il ne pouvait résister. Il ne savait pas ce qu’il se passait, mais c’était décidé.


Bien sûr que je vais vous aider ! Il n’y a aucun crime que Pludbus Céldèborde ne peut laisser impuni ! Je trouverais les malfaiteurs et je les trainerais devant la justice ! Les monstres ! Oser élever des chiens à voler, n’est ce pas monstrueux ?

Ils hochèrent tous de la tête, totalement convaincue par ses mots. Il était sur le bon ton au moins. Plud’ prit la peine de réfléchir à un plan. Cinq secondes. Puis il eut une idée. Pas un plan complet, plutôt une idée, mais il fit croire le contraire.


J’ai un super plan. Par contre, j’vais avoir besoin de ton aide, Uriko ? Tu veux bien. J’vais aussi avoir besoin de votre aide, monsieur. Vous pouvez me filer un kilo de vos meilleurs bonbons ?

***

Une heure plus tard.
Pludbus était caché derrière un tas de poubelles. Trois marines étaient derrière lui et se demandaient encore ce qu’ils faisaient là. Le vieillard avait insisté pour qu’ils se déguisent en détritus afin de se fondre dans le paysage. Celui avec les peaux de banane sur le visage demanda pour une énième fois.


Pourquoi vous êtes pas déguisé, vous ?

Parce que je suis une légende ! Je sais me fondre dans le paysage !

Pour la énième fois, l’homme douta de la réponse du vieillard. Ça murmurait tout bas dans son dos, mais il n’en avait cure. Ses yeux étaient entièrement braqués sur Uriko, en plein milieu de la rue, qui attendait, bien sagement. Personne n’avait encore mordu à l’appât. Pourtant, avec un kilo de bonbons dans les bras, Uriko devait être comme le nez en plein milieu du visage ; voyant ! Certes, il avait déjà tapé dans la réserve ; pourtant, Pludbus le lui avait interdit, mais, face à un visage de chien battu joué de main de maitre, nul ignore que Pludbus ne peut y résister. Il fallait espérer que les chiens ne veuillent pas le manger avec tous les bonbons qu’il devait avoir dans l’estomac. D’autres marines étaient planquées dans les environs, personne ne pouvait leur échapper.

Mais le temps commençait à se faire long. Quand est-ce qu’ils arrivaient ?

Maintenant !


Capitaine, ils arrivent !!

Je l’avais dit !


Dernière édition par Pludbus Céldèborde le Jeu 26 Juil 2012 - 11:23, édité 1 fois
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Il était sûr qu’il allait l’aider, après tout Papy c’est le plus gentil de tous ! A force, Uriko va croire qu’il peut lui demander presque n’importe quoi. Et en y réfléchissant bien, c’était peut-être pas une si mauvaise idée, il pourrait peut-être avoir des réductions sur les bonbons en profitant de son nom… Ah nan, c’pas bien, il commence à avoir de mauvaises pensées ! Non ! Uriko il sera un grand héros comme son nouveau Papy fraîchement rencontré !

Mais parlons du plan qu’avait concocté notre senior, un moyen d’attirer les méchants chiens. Et après quelques préparations, voilà le gamin, en plein milieu de la rue, les bras chargés de magnifiques et succulents bonbons. Si l’idée pouvait paraître un peu simple au premier abord, elle convenait malgré tout au gamin. Un kilo de bonbons pour lui tout seul ! Mais… Un kilo… C’est suuuper lourd ! Il fallait bien diminuer la masse, et pour éviter de faire des allers-retours dans la boutique, Uriko avait trouvé une solution plus économique ! Grignoter quelques-unes de ces petites sucreries ! Ah… Mais… Papy le lui avait dit de pas en manger… Maiiiiis…. C’est presque une torture ! Et puis… Sur tout ce paquet… Cinq…. Dix… Vingt bonbons, c’était rieeeen !

« Papyyy… C’est pas grave si j’en prend juste un peu… Un touuut petit peu, nan ? »

Petite voix, yeux de chiens battus, vous connaissez la suite, le garçon faisait de nouveau son petit numéro. Problème… Comment on peut manger alors que les mains sont déjà prises ? Hmm.. C’est pas le plus propre mais tant pis, Uriko plongea la tête dans la montagne de bonbons ! Dégustant les bonbons un par un ! Faut pas se piffrer après tout, c’est sale et en plus il risque d’en faire tomber par terre, d’abord.
L’attente quant à elle, commençait à se faire plutôt longue… Uriko il aimerait bien s’asseoir quand même… Et si ça continuait il risquerait de plus y avoir de bonbons…. Et pourtant, Uriko il mange lentement !
Et finalement le moment était venu ! Un marine donna le signal comme quoi les méchants toutous étaient arrivés ! Et subitement, Uriko qui était jusque là parfaitement serein commençait progressivement à ressentir la peur remonter… Et tout particulièrement lorsqu’il vit 5 chiens presque aussi gros qu’Uriko courir vers le jeunot, la bave aux lèvres et le regard agressif. Le gamin devait absolument défendre ses bonbons !

« AAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! Tout mais pas mes bonboooooooons ! »

Les enfants d’abord et les femmes ensuite comme on dit. Qu’est ce qu’un pauvre petit garçon sans défense pouvait faire face à une horde de chiens enragés mais mignons malgré tout ! Alors maintenant, il allait laisser les grands gentils marines le protéger lui et ses bonbons. Néanmoins, la tentative d’escapade du petiot était entravé par un élément extérieur…

« Wouaaah une peau de banane ! »

Les peaux de bananes, le pire cauchemar d’Uriko déjà depuis un incident passé il y a de cela un moment… Uriko glissa donc sur ce détritus avant de tomber en arrière, entraînant dans sa chute le kilo de bonbons qui lui tomba pleinement dessus. Le jeunot qui avait tendance à souvent tomber s’était donc comme à son habitude fait mal… En plus c’est la faute au Marine qui avait utilisé les peaux de bananes comme camouflage, si il utilisait des cartons comme tout le monde ça serait pas arrivé ! Mais il allait pas pleurer ! Pas devant papy, en plus, un héro ça pleure pas, d’abord ! Le problème était qu’il s’était transformé en homme-bonbon sur le coup, et les chiens continuaient leurs courses… Et avec du sucre partout sur le corps et un peu de chocolat aussi, Uriko allait sûrement devenir le casse-croûte de 16 h…

« Ugh….. J’ai tombé… Les bonbons aussi ont tombés… Gnion… Aaaah ! M’sieur les marines ! A l’attaque ! A l’aideuuh ! Mais faut pas faire de mal aux animaux quand même ! »

C’était leurs rôles après tout, Uriko avait donc pris la liberté de réquisitionner leur aide. Ainsi plusieurs marines s’étaient mis à courir afin de bloquer les chiens dans leur course. On pouvait donc assister à une véritable petite bagarre enflammée. Ils sont drôlement courageux ces marines, il a de la chance papy plud d’avoir des subordonnés aussi loyaux…
Uriko se sentant de nouveau en sécurité suite à l’intervention encourageait vaillamment les Marines tout en mangeant les sucreries qui étaient sur lui. C’était vachement divertissant comme scène ! Il est où papy d’ailleurs ? Faut pas qu’il rate ça ! Ah peut-être qu’il prépare la suite du plan ?

« Ouaiiiis ! Allez m’sieur les marines ! Attrape-lui la queue ! Attention derrière ! Aaah ! Aieuh… J’aurais pas aimé être à sa place… »

Mais tandis qu’Uriko était tranquillement installé au sol à admirer le spectacle en face de lui, un chien avait réussi à se faufiler, et se jeta sur le pactole sucré… Pour finir par attraper Uriko par le dos de ses vêtements avant de le trainer au sol et l’emporter avec lui… Le canidé avait en effet jeté son dévolu sur le plus gros des bonbons présent… Un Uriko sucré avec pleins de bonbons les mains…

« Aaaaaah ! Je me fais enlever par un chieeeen ! Au secouuuurs Papyyyy ! »

Les marines qui étaient occupés à se faire mordre par les chiens n’avaient hélas, pas eu suffisamment de réactivité pour empêcher la fuite du kidnappeur sur pattes…
Quant au gosse… Celui-ci souffrait qu’on le traine à même le sol... Ca fait suuuuper mal mine de rien ! Et alors que la course du séquestreur prit fin, Uriko tourna la tête afin d’observer où il était… L’enfant n’avait pas eu l’impression d’avoir parcouru une longue distance. Il put en revanche observer devant lui une petite maison dans une rue du même genre que la précédente… Enfin une silhouette sortit du bâtiment en question… Le chien ne lâchait pas son emprise malgré tout, ce qui faisait qu’Uriko était de dos et ne pouvait pas distinguer clairement la personne qui sortait… En revanche, aucun doute possible, c’était THE méchant, il avait fait son rire diabolique comme tout bon méchant qui se respecte…

« Ha ha ha ha ! Que nous ramènes-tu Romain ? »
« Romain ?! Mais ils sont nuls vos noms de chien ! »
« Quoi ?! De quoi je me mêle ! J’ai mis un temps fou à le trouver ! Attend… t’es qui toi ? »

L’individu s’était un peu emporté et on aurait presque pu l'imaginer les yeux froncés sans pupille et avec des dents de scie l'espace d'un moment mais semblait s’être calmé, aussi s’était il dirigé vers son animal afin d’observer le « butin » que celui-ci avait ramené.

« Bah… C’est pas ce que j’avais demandé… »
« Ah ? Mais t’es qu’un gosse… »
« T’es un gosse aussi j’te signale ! »
« Moi c’est Uriko ! Chuis un chasseur de primes et j’ai 13 ans et toiii ? »
« Moi c’est Hector, mon père est le propriétaire de cette confiserie et j’ai 15.... Hé c’est moi qui pose les questions! »
« Mais Hector c’est un chouette nom pour un chien aussi ! Faut inverser ! »
« Critique pas mon nom ! »

Visiblement, Uriko n’était pas en danger immédiat… Mais qu’en était-il pour Papy plud ? Qui est ce gamin ? Quelle est cette confiserie ? Où se trouvait donc Uriko ? Comment les Marines s’en sortaient-ils face aux chiens ? Les bonbons de cette confiserie sont-elles meilleures que l’autre ? Quelqu’un a-t-il jeté la peau de banane qui traînait ? La tartine retombe t-elle toujours du côté beurré ? Est-ce que Bryan est in the kitchen ? Toutes les réponses dans les prochains post !
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Il y a des plans qui peuvent rapidement tourner au cauchemar à cause d’une mauvaise préparation. C’est un fait. Pludbus n’étant pas le meilleur stratège de l’univers, mais quand même pas le plus mauvais, il était parti de base sur l’idée que les chiens devaient faire la taille de Georges, ou Ouaf. Le nom ne changeait pas grand-chose quant au gros problème qui venait de s’abattre sur les marines et un chasseur de primes juvéniles. Gros problèmes en fait. Pludbus lorgnait avec effroi les espèces de monstrueux dogues qui courraient à perdre haleine en direction d’Uriko, encore plus vite que des pédobears. Ça sentait pas bon, pas bon du tout, et les odeurs de pourriture provenant de ces larbins-détritus n’y étaient pour rien. Les images affreuses de chiens dévorant ce petit être si fragile et mignon défilaient devant les yeux de Pludbus comme s’il pouvait voir l’avenir. Il l’avait conduit à sa perte ! C’était fini... Il aurait pu se dire cela. Oui. Mais Pludbus n’est pas n’importe qui. C’est un ex-amiral en chef de la marine. C’est une légende ; un Héros ! Il pourfend les ennemis du monde et protège les veuves, les orphelins, les femmes, les filles, les demoiselles, les fifilles et bien d’autres encore ! Allait-il rester là sans rien faire ? Était-ce digne d’un homme de sa trempe ? Bien sûr que non ! Pludbus se releva d’un coup ; son regard était devenu dur et déterminé. Ces hommes le regardaient avec stupeur. Était-ce là le vrai Pludbus ? Celui qui se faisait dessus ? Il semblait transcendé. On le sentait prêt à bondir. Ses yeux ne cessaient de fixer Uriko qui venait à l’instant de glisser sur une peau de banane. Peau de banane qui avait été jetée par un marine. Plud‘ s’en souvenait. Le sagouin ! Il allait subir une correction mémorable ! Osez mettre en danger davantage le petit Uriko, le crime était abominable.


À l’attaque, marines ! À l’attaque !


C’était dit. Pludbus chargea et ses hommes lui emboitèrent le pas. Les chiens étaient presque sur Uriko. Le vieillard mettait toute son énergie à traverser les quelques mètres qui le séparaient de la trajectoire des clébards. Il ne vit pas ses hommes se décaler sur sa droite afin d’encercler les chiens comme dans un piège. Toute son attention était portée sur le dogue de tête. Celui qui allait sauter en premier sur Uriko. Mais il n’allait pouvoir réussir son odieux geste. Car Pludbus était là. Il veille sur son protégé. Il s’imaginait déjà la scène. Lui apparaissant dans le champ de vision d’Uriko alors qu’il aurait senti son heure arriver. Son regard allait être plein d’admiration quand il verrait Pludbus chasser l’agresseur et se redresser solennellement, adressant un sourire paternaliste à son fan numéro un. Ça aurait dû se passer comme ça, mais, comme dit précédemment, les plans peuvent rapidement tourner au cauchemar. Ou être légèrement chiant, question de point de vue. En l’occurrence, alors que Plud‘ allait entrer dans le champ de vision d’Uriko, celui-ci détourna la tête comme pour ne pas voir le chien qui allait lui sauter dessus. Pludbus le vit du coin de l’oeil et faillit se casser la figure en s’emmêlant les guiboles tellement il était déçu. Comment pouvait-il prouver son héroïsme sans qu’on le voie en action ? Impossible ! Enfin, les héros restent parfois inconnus et agissent dans l’ombre pour le bonheur des innocents. C’est moins glorieux, mais tout aussi classe. Il n’allait pas le laisser se faire bouffer de toute façon.

Miraculeusement, il avait bien calculé son coup, ou, plutôt, il l’avait mal calculé de base, mais comme il avait échoué dans son mauvais calcul, il en avait fait un bon. Facile, non ? Du coup, Pludbus sauta et intercepta le chien en plein vol, chien qui n’avais sans nul doute jamais vécu une interception pareil dans sa vie. Du grand art. Le temps semblait s’être arrêté un instant avant que l’homme et le chien retombassent au sol avant de réaliser un rouler-boulet jusqu’au mur. Malchance pour le canin, c’est lui qui se le prit dans la tête, permettant à Pludbus de s’en sortir sans trop de dommage excepté quelques bosses du plus bel effet. Les échos de la bataille entre chiens et marines lui parvinrent, mais seule comptait la bonne santé d’Uriko. Pludbus se remit dans le bon sens et vit que le gamin se portait bien et regardait le combat avec passion. Une fugace pensée du devoir accompli traversa son esprit. Encore une vie sauver par le valeureux marine. Une parmi des milliards, sans nul doute. On pouvait raisonnablement estimé que son passage en tant qu’Amiral en chef lui avait donner la possibilité de sauver le monde entier, voir même les générations suivantes. Ça en faisait beaucoup de gens. Ses marines avaient eux aussi besoin d’aides, mais il pouvait aller se brosser. Pludbus n’avait pas envie. Il observa le combat avec un intérêt mitigé de ceux qui en ont vu des tas. Son regard vagabonda donc ailleurs et s’arrêta sur un détail... effrayant. Une dizaine de mètres derrière les marines et les chiens, il vit quatre yeux globuleux. Pludbus eut un instant de frayeur sauvage qu’il n’aurait jamais cru avoir. La première paire d’yeux appartenait à une vieille femme bossue avec un énorme nez difforme. Elle se soutenait avec une canne en argent tandis que, de l’autre main, elle semblait tenir en laisse un gros chat noir ayant ses yeux jaunes fixés sur Pludbus comme s’il allait le manger. Qui était-ce ? La vieille femme sourit. Le marine se demandait sérieusement ce qu’il se passait ; il se retourna pour demander à Uriko ce qu’il en pensait, mais celui-ci avait disparu ! Plus loin, il vit un gros chien le tirer à même le sol. C’était celui qu’il avait intercepté ! Complètement rêveur, Plud‘ n’avait pas fait gaffe à son réveil ! Il se retourna brusquement vers la vieille dame et son gros chat, mais celle-ci avait disparu.

Que faire ? Partir sauver Uriko pardi ! Sans même un mot pour ses hommes qui parvenaient tant bien que mal à capturer les animaux, il partit dans la direction du kidnappeur qui venait de tourner à un angle. Le marine tenta de le rattraper, mais sans succès ; c’est à peine s'il réussit à garder la même distance. Un moment, il les perdit de vue, mais il finit par tomber nez à nez avec un de ces dogues qui grattaient frénétiquement à une porte. Une brève pensée pour les marines qui ne font pas correctement leur travail et Plud s’approcha de l’animal qui sentit sa présence. Il se retourna et se mit à grogner. Pludbus n’était pas dupe ; il tremblait. Car c’est naturel de trembler devant la toute-puissance de Pludbus l’invincible. Il avait peur. Il sentait qu’il ne pourrait lutter. Et Pludbus s’approchait, toujours, le regard déterminé de ceux qui n’ont rien à perdre, si ce n’est tout. Une bataille psychologique s’engagea. Qui va défaillir en premier ? C’était la question du moment. Qui du chien et de l’homme saurait résister à la peur qui s’emparer d’eux ? Le chien. Évidemment. Mais c’est celui-ci qui s’écroula en premier, évanoui de peur. Pourquoi ce résultat ? Car Pludbus n’est pas un homme. C’est un surhomme ! Une légende ! Un Héros !

Il écarta la bête gentiment du passage. L’animal grattait à cette porte. C’était peut-être l’antre de l’ennemi. Il lui fallait l’explorer. Peut-être allait-il pouvoir y retrouver Uriko ! Il le sauverait alors héroïquement et le gamin lui en serait éternellement reconnaissant. Le rêve. C’était son destin. Forcément. Il ouvrit la porte qui n’était pas fermée ; bizarrement. Si ça avait été le cas, il l’aurait surement enfoncé à l’aide de ses épaules de déménageur, même si la perspective de devoir abimer du mobilier n’était pas des plus joyeuse. L’exploration des lieux débuta. La première chose qu’il remarqua, c’est la forte odeur de sucre à l’intérieur. Ça ne pouvait signifier que deux choses. Soit, c’était encore une fabrique de bonbons. Soit Uriko était passé dans le coin tellement il était imbibé de sucre. Pas de solution préférée ; Plud continua l’exploration. L’intérieur des lieux était des plus banals. La première pièce semblait être une cuisine. Il y avait un cellier et Pludbus s’approchait d’un couloir. Autre détail important ; un grand nombre de gamelle et de nourriture pour chien dans le cellier. La thèse du grand méchant semblait se confirmer.

Un bruit le fit sursauter. Il était alors dans une espèce de salon où une brise légère rafraichissait l’intérieur au travers d’une fenêtre grand ouverte. Une forte odeur de sucre était portée par ce vent. Les échos d’une conversation aussi. Uriko ? Il était là ? C’est alors qu’une forme massive apparut dans le coin du regard du marine. Un homme gigantesque et large d’épaules s’avança en grondant.


Alors, t’es revenu, vieille sorcière ! Tu vas voir ce que ça se fait de venir me chercher des noises !

Hein ? Sorcière ? Il faisait peut-être sombre, mais pas de quoi le confondre avec une femme ! Pludbus transpirait la virilité et la testostérone ; comment pouvait-on se tromper ? Pludbus voulut aimablement interpeller l’homme quant à sa nature tout à fait masculine, mais l’homme l’attrapa au col et au pantalon. Il fit plusieurs mouvements de balancier en visant, puis il le propulsa au travers de la fenêtre dans une trajectoire parabolique parfaite. Une fois à l’air libre, Pludbus vit Uriko qui discutait avec un autre gosse sur sa gauche. Ils le regardèrent passer, un poil surpris. Pludbus leur fit coucou avant de se rendre compte que comme toute trajectoire parabolique qui se respecte, il y a la montée, mais aussi la descente. Il finit par l'amorcer. Sa destination était simple ; la benne à ordure. Chouette. Le pif en premier, il tomba dedans sans avoir pu émettre le moindre commentaire héroïque. Heureusement, il en sortit rapidement grâce à un rebond du plus bel effet. Il monta aussi haut que le mur apposé à la benne et là, tel le sportif qu’il est, il passa le mur en fosbury. La réception fut plus douloureuse, car il tomba nez à nez avec une vieille dame assez moche et un chat noir gère accueillant. On dit quoi à Papy Plud‘ qui vient vers vous, une peau banane sur le visage ? Décidément, les bananes sont nombreuses dans ce rp.
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« Mais si j’te dis ! Les fraises bagadas sont plus populaires que les marambars ! »
« Bah les marambars au caramel existent depuis plus longtemps donc logiquement ça devrait être plus populaire ! »

Comme Papy Plud il était un peu lent pour secourir Uriko, quoi de plus normal que de faire passer le temps en discutant un peu ? Quant au sujet de la conversation quelque peu…. Douteux, ne demandez pas comment les deux enfants ont fait pour en arriver à cette discussion… D’ailleurs, n’était-il pas plus pertinent pour l’enfant de continuer à poser quelques questions plutôt que de parler de choses plus ou moins…. Inutile ? On ne le changera pas décidément… Cela équivaut aussi pour le nouveau garçon qui semblait ne plus se soucier du pourquoi ni du comment Uriko avait atterri ici…
Le duo d’enfant continuait malgré tout leurs débats sur les nouvelles tendances sucreries du mois quand soudainement, une tête familière et un peu laide il fallait l’avouer était soudainement apparu, survolant littéralement les deux garçons ! C’est une plume ? C’est un oiseau ? Non ! C’est Super Plud !

« Coucou Papy ! Au revoir Papy ! »

Oui car aussitôt était-il apparu qu’il était déjà parti… Mais Uriko savait bien que Papy Plud allait venir le secourir ! Même si en fait il n’était pas vraiment en danger… Ce vol plané n’avait pas vraiment surpris Uriko sur le moment d’ailleurs mais l’autre gamin lui était encore sous le choc… C’est qu’un papy volant avait de quoi étonner c’est vrai… A moins qu’il ne soit resté scotché devant tant de prestance ? Quoi que non, un papy volant, c’est vraiment surprenant. Maintenant que notre chasseur de primes savait où se trouvait son idole, il pouvait désormais aller le rejoindre, maintenant qu’il avait reçu pleins d’informations de la part d’Hector. Le jeune garçon allait pouvoir faire son rapport au vieil homme, qui, sans l’ombre d’un doute allait résoudre le puzzle et le machin chouette et trouver le coupable et tout et tout, la tâche la plus ingrate pour faire court.
L’enfant partit donc retrouver son grand-père de cœur, et une fois qu’il avait rejoint les ordures, il put observer que le senior n’était pas tout seul ! Une nouvelle personne inconnue avait fait son apparition. Et un détail n’échappa pas à notre apprenti héros, en effet, Papy Plud avait une étoile de mer jaune sur la tête ! Ah non… En y regardant de plus près, cela ressemblait à une banane… Est-ce qu’il avait réussi à dompter le détritus fruité ? Incroyable, parfaitement ce que l’on pouvait attendre de notre cher ex-amiral ! Plus sérieusement, Uriko fixa l’étrange vieille dame qui faisait soudainement son apparition, à ses côtés, un chat noir qui était troooop mignon (Tous les animaux sont mignons pour Uriko…). Mais bien vite, Uriko remarqua quelque chose qui allait être important pour la suite de l’aventure, cette dame avait un air hautement familier…

« Ma….Mamy Plud ?! »

Ces rides parsemés sur son visage, cet air souriant fier de soi, et il fallait avouer qu’elle était un peu laide étaient presque une preuve comme quoi celle-ci avait tout de Mamy Plud ! Alors même les héros sont mariés ?! Oui… Logique après tout…. Non pas qu’il ait quelque chose contre ça… Juste… Ca le perturbe un peu… Mais il fallait avouer, la ressemblance était frappante :

[PV] Super grand-père modèle "encore plus vieux" est là ! 14nhe2d

Uriko encore perturbé par cette nouvelle tout droit sorti de son imagination revint sur terre lorsque Hector ainsi qu’un homme plutôt imposant, celui qui avait lancé notre Papy préféré auparavant, arrivèrent sur place. Uriko paniqua légèrement, encore une nouvelle personne ? Qui était-il ? En tout cas celui-ci était effrayant visuellement…

« Attention Hector ! Il y a un gros méchant derrière toiiii ! »
« Hein ? Qui ça lui ? Non, ça c’est mon père ! C’est elle la méchante ! »
« Elle ? Mais nan, c’est Mamy Plud…. »
« Tu nous as causé bien des problèmes… Tu ne t’en tireras pas si facilement vieille sorcière ! »
« Hé… Un peu de respect pour les ainés… C’est pas très poli… »
« C’est pas le problème ! »

Décidément, ce qu’ils pouvaient bien s’entendre ces deux gosses... Uriko ayant fait un tour à Imagination Land avait un raisonnement complètement faussé, cependant, cela n’allait pas s’arrêter là, car en effet, la femme qui était aussi vieille que Plud se mit à rire brusquement… un vrai rire diabolique ! Encore plus diabolique que celui d’Hector, alors c’était vraiment elle la méchante ? Ce seul signe avait suffit à notre enfant pour qu’Uriko redescende sur terre… Trop d’informations venaient perturber notre jeune enfant, il fallait trier le vrai du faux… Et c’était un exercice vraiment compliqué pour Uriko dont l’esprit est toujours perturbé par ses propres fausses pensées…
Attention, le paragraphe qui va suivre peut entraîner de graves lésions cérébrales, aussi nous vous invitons à sauter les pensées qui vont suivre pour lire directement le résumé qui va suivre directement après quoi.

*Euh… Récapitulons, Hector est un gentil méchant pas méchant donc un faux méchant pis y a son papa qui à l’air méchant qu’est pas méchant mais que j’ai pris pour un vrai méchant alors que c’est un faux méchant donc c’est un vrai faux méchant aussi. Les chiens sont méchants car ils volent des bonbons donc c’est des vrais méchants mais c’est les chiens des faux méchants donc les gentils méchants sont donc des vrais méchants méchamment méchant. Mais d’après eux, Mamy Plud est une vraie méchante donc mamie serait la fausse méchante puisque c’est la méchante des vrais faux gentils méchants. Mais les chiens méchants sont ils vraiment méchants ? Car sinon les vrais méchants sont en fait de faux méchant mais c’est leurs chiens les méchants méchamment méchant et leurs maîtres resteraient de gentils faux méchants. Sauf si ils mentent à Uriko donc là ce seraient de vrais méchants pas gentil du tout. D’ailleurs… Si mamy Plud est la vraie méchante ça veut dire que Papy est un méchant ou c’est un faux méchant ? Sauf s’il reste méchamment gentil ce qui ferait de lui un vrai faux méchant et pis…*

POC !

« C’toi la vraie méchante alors ?! »

Ne vous inquiétez pas pour ce petit bruit, ce n’est que le cerveau d’Uriko qui a explosé… Il faut dire qu’il ne fait pas dans la facilité, c’est qu’il pense beaucoup malgré les apparences… Oui car le tout s’était déroulé en réalité pas plus de 5 secondes. Et, n’ayant pas trouvé de logique par rapport à d’habitude (Parce qu’en plus il le fait souvent…), celui-ci préféra donc demander directement à la personne concernée. Mais malgré tout, si on se concentrait bien, ses pensées avaient tout de même du sens (Ou comment remplir un Rp à partir de rien…).

« Hu hu, mais ce vieil homme est à croquer ! Alors comme ça vous êtes de la marine ? Hu hu, un petit interrogatoire en tête- à-tête ne me dérangerait pas. ♥ »

Alors Uriko avait raison ! Il s’agissait bien d’une Mamy Plud ! Aucune autre personne n’aurait fait autant de charme à son Papy si ce n’était sa femme ! Il était temps que l’ex amiral mette son grain de sel dans l’histoire et en profiter pour tirer les vers du nez de cette bonne femme et de ses intentions !

"Papy Plud... On fait quoi ?"
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On avait pas précisé dans quelles circonstances l'ancêtre s'était véritablement réceptionné sur le duo aussi improbable que suspect. Il avait suffi d'un saut de côté pour que le chat échappe à une mort par écrasement ; Plud' n'est pas si lourd, mais c'est quand même un beau bébé. Le chat avait bondi dans les jambes de sa maitresse qui avait rugi de surprises. Sa jambe avait exécuté un pas en avant afin de ne pas perdre l'équilibre. Le pied accolé à ladite jambe était venu s'écraser sur le visage ridé de Pludbus qui, l'espace d'un instant, s'était estimé heureux de ne pas avoir rencontré le sol, visage en premier. L'incident ne fut pas très douloureux, mais un grognement étouffer parvint aux oreilles de tous, signe que le vieillard appréciait que modérément de se voir servir de paillasson. Le duo s'était éloigné de quelques pas avant de voir surgir deux gosses et un chien. Le père de l'un d’eux n'était pas très loin. Le héros finit par se relever, une marque de chaussure lui traversant le visage, ce qui lui donnait une allure assez ridicule ; cela ne changeait pas de l'ordinaire, donc. Malgré cette atteinte à son superbe visage, Pludbus jubilait. Son esprit acéré et son flair de fin limier lui disaient qu'il touchait au but. Le fin mot de cette étrange histoire trouverait son issu entre les vilaines pattes de ce chat, ou de cette vieille. L'heure était proche où il recevrait, une énième fois, les honneurs de la victoire de la Justice sur l'obscurantisme. Ou bien contre le nihilisme... Enfin, seuls comptaient les honneurs pour l'ancêtre. Puis ce fut un deuxième coup de couteau dans le poitrail de la part de la plus innocente des personnes.

Mamy Plud ?!

Non. Cela ne pouvait être possible. Deux personnes ne pouvaient pas se tromper en si peu de temps sur sa nature masculine. Et cette affirmation venait de la part du jeune Uriko ! Cruel destin ! Celui-ci s'acharnait-il donc contre ce bon Pludbus en lui faisant de pareilles crasses ? L'homme se sentait blesser dans son orgueil, il se serait presque décidé à vérifier sa condition d'hommes s'il n'avait pas été en public. En plus, il y avait des gosses. Non, il ne pouvait pas décemment leur exposer neuf décennies de bonification de son attribut masculin. Eh oui, il ne pouvait douter de son changement de genre. Il était quand même Pludbus ! Il ne pouvait être femme ! Pourquoi vérifier alors ? C'est toujours un plaisir de descendre le pantalon. C'est souvent annonciateur de moments intimes tant rechercher par le nonagénaire endurci.
Enfin, passons.

Tout le monde semblait dans l'expectative. Le père de l'autre gosse semblait hésiter sur celui qu'il devait taper. Les deux gamins le regardaient, le vieillard, attendant une réaction digne du célèbre personnage qu'il était. La vieille le regardait comme une pulpeuse blonde prête à sauter sur un sportif exposant ses biceps. Le chat grognait contre le chien. Comme le font les chats. Sauf que le chien semblait incertain comme s'il ne savait pas que son rôle dans cette scène était d'aboyer contre le chat comme tout chien qui se respecte. Que faire ? Pludbus décida d'employer la méthode douce.


Je suis Pludbus Céldéborde ! Et je vous arrête pour d'odieux crimes !

Son doigt fut tendu vers la vieille dame qui resta abasourdie. Un sourire s'étala sur la face de Pludbus, voyant la criminelle complètement désarçonner par le fait d'être démasquer aussi rapidement. Hé ! On ne peut tromper aussi longtemps la sage vigilance de l'ancêtre. Sa bouche se mit à murmurer quelque chose de complètement inaudible. Puis, elle répéta plus fort.


Pluplu ? C'est toi ?

L'interpellé fut tout aussi abasourdi que la vieille. Ce surnom… Il faisait écho à un souvenir vieux de soixante ans. On pouvait se demander comment un tel souvenir avait pu subsister dans la cervelle du papy, mais vaut mieux ne pas trop s'approcher de la cervelle en question. Il vaut mieux pour tout le monde. La femme secoua la tête comme si elle venait de se réveiller d'un mauvais rêve. Le chat feula plus fort, mais elle ne s'en occupa guère. Les autres intervenants estimaient sans doute que leur présence n'était guère utile pour le moment. Ils se contentèrent d'attendre la bouche fermée, faute de pop-corn à portée de main.

Tu te souviens de moi ?! Milerva Octiput ! Ça fait si longtemps !

Oh oui, il se souvenait. Elle fut l'une de ses soupirantes alors qu'il n'était encore qu'un jeune officier de la marine complètement engoncer dans sa volonté de servir l'institution sans laisser de place à une vie privée et sentimentale. Il se souvenait bien d'elle. Belle et élancée, elle respirait la jeunesse et la fraicheur du printemps. Elle aimait danser et chanter, sa voix étant aussi merveilleuse qu'un choeur de merles. Elle avait tenté à de nombreuses reprises de toucher son coeur de pierre, mais, comme chacun peut le deviner, elle avait lamentablement échoué, malgré sa plastique qui faisait tourner les têtes de tous les garçons du coin. Si le vieillard l'avait revu lors de ses tendres jeunes années, il lui aurait sauté dessus et la suite n'aurait pas pu être écrite afin de respecter la pudeur et la morale de chacun. En l'occurrence, le récit peut être continué puisque Milerva croulait, comme Pludbus, sous le poids des années.

Oh ! Oui ! Je me souviens ! … mais… qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi embêter ces honnêtes fabricants ?

Tiens, il ne voulait pas ressasser le bon vieux temps. Elle n'était plus si attirante ; cela expliquait tout. Les honneurs pouvaient lui apporter bien davantage que se rappeler les bouquets de fleurs amoureusement apportés et lâchement jeter par la fenêtre. Ah. La saison des amours est toujours riche de souvenirs embarrassants.


Ah ?! Mais… Je ne sais pas… Tout est trouble dans ma tête... Je pensais… non… Tiens, à qui est donc ce chat ? Je crois… l'avoir déjà vu.


L'animal en question s'arrêta de couiner en direction du chien qui, en l'espace d'un instant, sembla s'apaiser, comme de nouveau libre de ses mouvements. Étrange comparaison, vous ne trouvez pas ? Le félin bondit et voulut griffer Milerva au visage, mais Pludbus, héroïquement, s'interposa et l'animal ne déchira que des lambeaux de vêtements. Retombant sur ses pattes, l'animal feula une dernière fois avant de se carapater dans la direction opposée.


Il ne doit pas s'échapper !


Poussé par un instinct aussi incroyable que stupide, Pludbus attrapa Uriko sous les aisselles et le fit s'assoir sur le chien qui accusa le coup sans pour autant finir le ventre par terre.

Hu ! Hu ! Pourchasse-le ! Capture-le ! C'est la terrible chevauchée d'Uriko le pourfendeur !

Et d'un coup bien placé de son pied dans le postérieur du chien, il le fit bondir en avant, pourchassant la mystérieuse créature. L'autre enfant et son père se mirent à leur tour à la poursuite des animaux ; peut-être ne voulaient-ils pas perdre à nouveau l'un de leurs animaux de compagnie. Pludbus les regarda s'éloigner, les mains sur les hanches. Il ne comprenait pas toute l'histoire, mais Milerva semblait en dehors du coup, ou, tout du moins, pas responsable. En parlant d'elle, Pludbus s'aperçut qu'elle se tenait solidement à son bras en murmurant tendrement.

Mon héros... Tu m'as protégé… Tu m'aimes ! Vivons ensemble pour l'éternité ! Prends-moi !

Pludbus fit les gros yeux. Il ne s'attendait pas du tout à cette situation et il ne la souhaitait pas.


Euuuh… Milerva ? Z'êtes pas mon genre.
Ah... non... Je ne te lâcherais plus. Tu es à moi !

Quelques instants auparavant, Pludbus s'était senti heureux ne pas faire le marathon à la poursuite de l'animal. Il regrettait dorénavant. Une seule issue s'offrait à lui ; la fuite. Il bouscula Milerva afin de s'extirper de ses bras et se mit à courir. Sa douce et tendre lui emboita le pas, lui promettant mille plaisirs qui sonnaient comme autant de tourment aux oreilles de Pludbus. Il ne pouvait pas se faire rattraper. Il ne devait pas !

Et c'est ainsi qu'une nouvelle course-poursuite s'engagea.
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Uriko crut l’espace d’un instant que finalement, il avait eu la réponse à ses questions, et que la mamie en question… Bah c’était pas Mamy Plud sinon Papy Plud aurait jamais tenter de l’arrêter. Alors, c’était elle la responsable de toutes ces embrouilles ! Uriko était déterminé à mettre fin à ses agissements… Sa détermination s’envola cependant bien rapidement. Car au même moment, Papy Plud s’était mis à faire la conversation avec la petite vieille… Donc ils se connaissaient après tout ? Et donc… C’est elle la méchante ou non ? Roh la la ça devient compliqué tout ça… Le jeune garçon fixa son ami Hector, essayant de savoir quoi faire… Celui-ci lui répondit d’un haussement d’épaules… Ils n’avaient plus qu’à regarder et observer alors… Uriko préférait pour une fois ne pas se faire de films sur la relation entre ces deux vieux, ça lui faisait froid dans le dos rien que d y penser…

Finalement, l’ex-amiral posa enfin la question importante ! « Pourquoi ? », eh pour être franc cela surprit hautement notre jeune garçon, alors c’est vraiment elle la méchante ? Faudrait savoir quand même…
Face à cette question, la bonne femme du nom de Milerva d’après Papy Plud… commençait à agir bizarrement, alors même elle, n’était pas sûre de savoir si c’était bien elle la coupable ? C’est pourtant pas une question philosophique, elle est même très simple, du moins, suffisamment simple pour que même un enfant comme Uriko comprenne cela. A la place, encore plus de questions, ce chat n’était pas à elle ? Il va quand même pas devoir retrouver son propriétaire à lui aussi ? A moins que… Sa mère lui en avait déjà parlé une fois… Qu’est-ce que c’était ? Les vieux ils ont parfois du mal à se souvenir, comme le grand-père du voisin à son village… Hmm.. Alzhi… Hammer… Alzeimar ? Bref, une maladie de ce genre qui cause de l’amnésie !

Visiblement, le chat en question n’avait pas beaucoup aimé que sa maîtresse ne se souvienne pas de lui, puisqu’il lui bondit dessus violemment, prêt à la griffer... Ou ptet que c’était pour lui faire un câlin ? Cette dernière pensée plutôt optimiste se révéla fausse puisque Papy Plud se mit dans la trajectoire du chat et le repousser, l’animal avait laissé sa trace sur les vêtements du nonagénaire. Voilà un geste digne d’un ex-amiral de la marine, décidément, Papy Plud l’étonnera toujours !
Mais maintenant, il y avait un chat méchant en liberté dans la nature, Uriko aurait bien voulu lui courir après, sauf que le vieux Plud se mit à le soulever avant de le mettre sur Romain… Non vraiment c’est plus possible, c’est pas un nom fait pour un chien, faut le changer !
Sans prévenir, Papy Plud donna un bon petit coup sur le chien qui se mit dès lors à courir, sans doute apeuré par le coup… Emmenant le jeune chasseur de primes au passage. Sur le coup, il fallait avouer que c’était plutôt effrayant… Mais après une minute, c’était drôlement amusant, c’est pas aussi rapide qu’un cheval mais ça reste malgré tout bien rapide, comme quoi, ça a des avantages d’être petit et léger !

« Ouaiiiiiis ! Vas-y Chien-Chien, après Monsieur Chat ! Je suis Uriko le pourfendeuuuur ! C’quoi un pourfendeur au fait ? »

Uriko prit sa tâche très à cœur, Papy Plud lui avait confié la lourde tâche de rattraper ce matou ! Ainsi, le jeune garçon guetta la moindre petites bestioles autour de lui. C’est de cette manière qu’il avait remarqué qu’Hector et son père l’avait suivi. Mais ça c’était pas important, la petite troupe était passé devant la première confiserie ! Mais si souvenez-vous, la confiserie du père du maître de Ouaf ! Alors cette confiserie était juste voisine à celle d’Hector…. Faudra qu’il en prenne note… Et justement, concernant cette confiserie :

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« Qu’est-ce qu’il y a Papa ? »
« Bah… J’me demande juste si j’ai bien fais de leurs faire confiance… Quand j’ai entendu Marine, je me suis emballé… Mais à bien y réfléchir… C’est qu’un gosse et un vieil homme… Et puis… Un kilo de bonbons quand même… »
« Eh Papa ! Regarde, c’est pas Uriko là à la fenêtre ? »
« Sur un chien… J’ai ptet fait une erreur en leur demandant un service… »
« Eh Papa ! Regarde, c’est pas le vieux monsieur de tout à l’heure là ? Il est… Poursuivi ? »
« C’était sans doute une erreur oui… »
« Eh Papa ! Regarde y a un marine qui court avec des bières dans les mains là-bas ! »

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C’était la minute inintéressante du jour ! Revenons à nos moutons. Toujours sur son fidèle destrier, Uriko pourchassait le chat… Sans succès hélas. Le problème étant que Plud n’avait fait que lui donner un coup de pied au derrière sans recevoir aucun ordres de ses maîtres légitimes. Du coup, le chien allait dans n’importe quelles directions et le chat avait déjà pu se faire la malle… Mince, s’ils avaient pris plus de temps pour réfléchir, il est sûr qu’avec un bout de bois, un fil de pêche et un joli n’onos attaché au bout, il aurait eu un meilleur résultat…
Tant pis… Le chien étant fatigué de courir et de supporter le poids du petiot, il arrêta sa course, l’enfant ne tarda pas à sortir de son dos, attendant ensuite qu’Hector et son père ne le rattrape, essoufflé par la course.

« Hmm… On fait quoi maintenant ? »
« J’en ai… euf euf… Aucune idée… Tiens c’est pas ton grand-père là-bas ? »

Uriko regarda la direction dans laquelle pointait son ami… Et en effet la vision fut des plus… Dérangeante, au loin Papy courait, poursuivi par sa chère et tendre. Illuminés par les doux rayons du soleil qui se reflétait sur la mer, semblable à des paillettes illuminant l’atmosphère. Le tout dans une ambiance joyeuse, se souriant et se regardant mutuellement.

« Attraaape-moiii si tu le peuuux ! ♪ »
« Kyaah ! Atteeend-moi mon Plupluud ! ♥ »

Étaient-ils sans doute en train de se dire… Brr… Voilà pourquoi Uriko préférait ne pas se faire de film… Il aime bien son Papy… Mais il préférait éviter de découvrir tous ce qui touchait à sa vie sentimentale pour l’instant et puis il est un peu laid, faut l'avouer… En tout cas, pour le moment il allait laisser son Papy jouer encore un peu avec Mamie. Du coup… Uriko va continuer encore un peu seul… Et il savait quoi faire ! Après tout, ils n’avaient toujours pas identifié le « méchant » de l’histoire ! Direction, la première confiserie ! Le jeunot demanda à Hector ainsi que son père de le suivre.
Avant d’entrer, le duo de la seconde confiserie semblait plutôt hésitant à entrer dans cette autre boutique… Mais finalement, ils se laissèrent embarquer par le chasseur de primes.

« Ah ?! »

La réaction du gérant de la boutique ne se fit pas attendre. Peut-être était ce dû à sa seconde apparition alors qu’il n’est qu’un PNJ secondaire ? A moins que ce ne soit le fait qu’il ait osé croire à l’arrivée de clients ? Ou tout simplement parce qu’il ne s’attendait pas à voir ces trois personnes débarquer ensemble… Ce qui était sans doute la solution la plus probable.

« Re-Bonjouuur ! Dîtes, j’ai touuuut plein de questions à poser pour résoudre une super enquête ! »

Le gérant ne put qu’acquiescer d’un hochement de tête, et tandis que tous les acteurs s’installaient autour de la table. Le petit garçon fit de son mieux pour détailler tous les éléments qu’il avait réuni et donner par la même occasion les détails manquant aux deux confiseurs, ceux-ci ne connaissant pas tout le déroulement de son enquête. Georges (Ou Ouaf) qui vole les bonbons d’Uriko, la première confiserie, les autres chiens voleurs de sucreries, la seconde confiserie, Mervila et son chat… Et enfin, les deux confiseries voisines….

« ….Et donc… Voilà… Donc… J’vais maintenant faire part de mes déductions ! D’abord ! D’abord…. »

Petit moment de silence… et Uriko fixa son compagnon d’âge, Hector pour lui donner un ptit coup de main… Celui-ci soupira, évidemment, Uriko ne savait pas vraiment quoi dire, car pour lui, tous ces éléments n’avaient ni queue ni tête et que parmi tous ceux présent dans la pièce, c’était lui qui ne connaissait rien au contexte des évènements qui en savait donc le moins…

« En fait Uriko… Cette confiserie et la nôtre… Somme en concurrence depuis très longtemps, et pour être franc je n’espérais pas y poser les pieds un jour. »
« Ah ? Mais c’bien nan ? Y a deux fois plus de bonbons et deux fois plus de choix pour tous les enfants comme ça ! »
« La concurrence ne nous dérange pas… Mais je n’accepte pas tous ce qui est déloyal, comme faire voler les bonbons des clients avec vos chiens ! »
« Ah non ! Georges n’a jamais volé les bonbons de qui que ce soit ! Et puis c’est VOUS qui volez les bonbons de nos clients avec VOS chiens ! »
« Ah mais Oua…Euh Georges, à voler mes bonbons pourtant… Alors… C’est les deux confiseries les méchants ?! »
« Ni Romain ni mes autres chiens n’ont jamais volé de bonbons ! »

La tension était électrique ! C’était le moment des révélations… et Uriko avait un peu de mal à suivre… Mais malgré tout… Il s’en sortait plutôt bien pour faire ressortir des informations… Bien que cela ne soit inconsciemment. Cependant, malgré ces déclarations, il y avait un lien logique qui manquait entre ces éléments…

« Et donc… Mamy Plu… Euh… La vieille dame, Milerva… C’est qui en fait ? »

Il y eut un court moment de blanc… C’est vrai qu’elle était apparue soudainement… Cependant, le père d’Hector qui était semblerait-il le plus apte à répondre à cette question n’apporta pas davantage d’informations plus importantes… Pour lui, il ne s’agissait qu’une d’une vieille sénile qui entrait souvent par effraction dans leurs confiseries, la soupçonnant d’être une voleuse ou une espionne de la confiserie voisine… Et bien vite, le maître de Georges répondit qu’il ne savait rien de l’existence de cette vieille dame… Cependant… Il fallait rajouter un élément important à cette chaîne d’informations…

« Papy Plud ! »

Il était la clé qui allait peut-être permettre de résoudre l’énigme… Il semblait la connaître donc, il devrait avoir des informations la concernant… Et s’il pouvait même l’amener pour l’interroger directement ce serait encore mieux ! Uriko fit signe à toutes les personnes de rester ici, il allait chercher son fameux Papy ! Le gosse sortit du bâtiment et se mit à la recherche de son grand-père de cœur, criant à haute voix pour le localiser.

« Papyyy Pluuud ! Faut veniiiir ! »


Dernière édition par Uriko le Jeu 6 Sep 2012 - 11:10, édité 1 fois
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Pludbus frôlait les murs tel l'espion qu'il n'a jamais été, mais dont il avait copié les techniques, tellement il était fort à une certaine époque. La truffe en avant, il humait l'air qui s'échapper d'une ruelle. Cette odeur d'insalubrité. Pas de danger. Ah ! Si ! Un résidu d'odeur fut détecté. Un accent de camomille qui avait tout du parfum de vieille dame. Pludbus ne put que sauter en arrière avant de voir débouler Milerva de ladite ruelle, humant l'air comme l'ancêtre, une seconde auparavant. Il y avait là un air de famille qui ne pouvait tromper personne et lui faire la remarque aurait provoqué une réaction aussi violente que rare. Elle tourna la tête comme si c'était un animal pourchassant une proie de bon goût. Son regard finit par s'arrêter sur le pauvre Pludbus qui, les fesses aux sols, sentit que l'avenir s'apprêtait à devenir bien sombre. Il ne voulait pas ça ! Lui qui voulait résoudre cette enquête de haut vol, il avait prié toutes les déités possibles pour qu'un truc vienne s'interposer entre Milerva et lui. Elles ne l'avaient pas chassé, c'était lui qui s'était cassé la figure à plusieurs occasions, échappant miraculeusement à l'étreinte passionner par quelques artifices dignes de Pludbus. Pour ce énième danger, ses intestins étaient définitivement purgés de gaz. Ça sentait très mauvais alors que, pour une fois, ça ne venait pas de lui.

Milerva darda un regard avide en direction de Plud' et tourna tout autour de sa victime, savourant sa victoire et imaginant ce qui allait suivre dans un débordement de petit soupir extatique lourd de signification. Il fallait une solution. Pludbus venait d'en obtenir une, mais il ne pouvait s'y résoudre. S'y résoudre n'était pas Pludbus. Milerva amorça son sprint final, ses lèvres dressées en avant dans un baiser passionner qui se voulait ultime.


Pluuuuuuuuuuuupluuuuuuuuuuu !

Entre son honneur et sa vie, mieux valait choisir la vie.


Pardon… mais je préfère les garçons.


Comme si une masse s'était abattue depuis le ciel, Milerva s'écrasa au sol. Elle releva la tête et son visage n'exprimait qu'une incompréhension effrayer. Puis elle sembla comprendre quelque chose. Elle faisait une drôle de tête, surement parce que le souvenir remontait à une époque aujourd'hui révolu.

Non… Alors… C'est pour ça que tu m'as jeté la dernière fois ? Car tu préférais sauver ce petit garçon plutôt que de t'offrir à moi et à toutes mes copines ?


Pludbus se rappela brièvement ce souvenir. La vue de ce groupe demoiselles en fleur provoqua en lui un électrochoc qui le fit frissonner de la tête au pied. Quel idiot il avait été ! S'il avait accepté à cette époque, il aurait surement atteint le ciel. Même avec un seule du groupe, ça aurait été le cas. Le vieillard se força à ne plus y passer, histoire d'éviter d'un peu trop réagir à ce souvenir et de donner de fausse idée à Milerva ; il avait réussi à détourner la lubricité de la vieille avec un franc succès. Il était plutôt content de lui.

Ouai ! C'est ça !
Tu préfères les petits garçons… Tu es donc… un pédobear !

Ah, ça partait un peu en sucette, puisque, le thème principal, c'est quand même les bonbons.

Tu me dégouttes !


Elle fit volt-face et voulut s'enfuir, mais Pludbus l'attrapa subitement par le bras. Elle se retourna, les larmes aux yeux. Si Pludbus avait été charmé par Milerva en cet instant, il lui aurait sorti un truc vachement kitsch du genre « oui, mais je regrette maintenant. Tu m'as ouvert les yeux. C'est toi que je t'aime dorénavant ». Mais ce ne fut pas le cas. Le raisonnement du marine était simple. Il ne fallait pas qu'elle raconte à n'importe qui des rumeurs scandaleuses à son compte. De toute façon, de mémoire de Pludbus, pour toutes les rares occasions, ils avaient été consentants.

Halte-là ! Tu n'vas pas t'en tirer comme ça ! T'es la suspecte pour c't'affaire de bonbons ! J't'arrête !

Ce qui était faux. Pludbus savait déjà qui était le coupable et ce n'était pas Milerva ; il aurait aimé que ce soit le contraire, histoire de l'envoyer à l'ombre pour qu'elle propage ses rumeurs à des murs sans oreilles, mais son sens de la justice aigu lui interdisait de commettre une erreur judiciaire. Elle se débattit et Pludbus eut bien du mal à la tenir. Fort heureusement, des marines finirent par le retrouver ; ils n'étaient pas forcément heureux. Le fait de retrouver Pludbus pouvait signifier un retour dans le château. Il est à noter que Pludbus avait oublié que des hommes étaient encore dans son château ; ces derniers ne s'étaient guère manifesté, car perdu dans des galeries obscures et humides. Ainsi, les bleusailles encadrèrent la vieille ; celle-ci protesta, car les soldats étaient recouverts de saletés et de sucres. Certains avaient des bonbons dans la bouche. Comme quoi, même les adultes pouvaient aimer ça. Après leur avoir fait la morale sur les méfaits du sucre pour les dents, Pludbus prit la direction du quartier des confiseurs afin de retrouver Uriko et les autres. S'ils devaient être quelque part, ça ne pouvait être que là. Les marines et Milerva suivirent.

Au cours du déplacement, il se passa une chose bizarre. Pludbus pointa du doigt une chose devant lui, extrêmement surpris de la trouver devant lui, mais les marines et Milerva continuèrent d'avancer sans réagir. Le vieillard faillit leur gueuler dessus, mais il se retint. Les choses s'imbriquaient dorénavant parfaitement dans son esprit. Il laissa donc l'être les suivre discrètement, sachant ce qui allait se passer. Toute l'histoire s'était révéler à ses yeux.

Les cris d'Uriko parvinrent finalement aux oreilles de Pludbus qui put enfin se guider. Il le retrouva devant la première confiserie. Pludbus vint auprès de lui, tout sourire.


Fait gaffe mon petit ! C'est un péd....

Silence ! Muselez-la !

Les marines s'exécutèrent et la vieille femme ne put proférer ses insinuations outrancières. Elle fit les gros yeux lorsque Pludbus passa une main paternaliste dans les cheveux d'Uriko alors qu'il l'invitait à entrer. Il trouva tous les acteurs du crime dans la bâtisse, réuni autour d'une table. On fit installer Milerva à la table qui ne pouvait rien dire à cause d'un bâillon bien serré. Deux soldats vinrent se placer à l'autre bout de la pièce tandis que les autres restaient dehors. Tout le monde le regardait. Comme un acteur de pièce de théâtre, Pludbus commença à déclamer d'une voix mystérieuse.

Vous êtes tous réuni pour enfin savoir le fin mot de cette histoire.

Reprenons les faits. La boutique une se plaint de vol de la boutique deux. Cette dernière fait de même pour la boutique une. Les chiens en seraient la cause. Il y a aussi le cas de Milerva qui fouine dans les boutiques comme une voleuse en compagnie d'un chat… Nous verrons plus tard.


La porte couina, mais personne ne bougea ; tout le monde observait Pludbus tellement il était formidable. Il se mit à faire les cent pas devant eux.

Qui est le coupable ? Vaste question. On pourrait dire que c'est ceux de la boutique une. Mais calmons-nous ! Car ce n'est pas le cas ! En effet, on parle d'une meute de chiens et, quand je vois leur animal à eux, il est très différent de ceux que nous avons pu croiser. Bien trop petit et fragile. Il n'a pas le gabarit des dogs qui font la chasse au bonbon. On peut supposer qu'il s'agit d'une mauvaise habitude prise par un chien très fidèle à ses maitres.

Ceux de la boutique une soufflèrent, blanchis, puis leur regard vinrent se poser sur ceux de la boutique Deux qui ne faisaient pas les fiers.


La culpabilité se repose donc sur ceux de la boutique Deux, mais ce ne sont pas eux non plus les responsables ! Lorsque je suis entré chez eux, j'ai pu voir quelques photos posées sur les tables. Elle montrait cette brave famille avec un seul chien. Et quand on voit comment ils prennent soin de leur animal, même si celui-ci est assez impressionnant, on ne peut pas croire qu'ils délaissent autant les autres pour un seul chien. Dans l'esprit canin, les autres feraient vivre l'enfer à l'autre. Ce qui n'est pas le cas. Du coup, les autres chiens ne leur appartiennent pas !

Autre soupir de soulagement d'une partie des témoins.

Évidemment, on pourrait envisager qu'ils les contrôlent. Mais comment ? Je vous rappelle que, lors du précédent affrontement, un seul chien est revenu à la boutique deux. Le leur ! Pas les autres ! Ce n'est pas eux qui peuvent les contrôler, c'est OBLIGE !
Si ce n'est pas eux, qui c'est ?

Tous les regards se braquèrent sur Milerva qui ne dit rien ; elle était toujours bâillonnée.

Elle se balade avec un chat qu'elle ne connait pas. Elle cambriole des boutiques sans raison apparente. Milerva, quelles sont vos excuses ?

On la débâillonna.

Faites attention les enfants, Plud est AIE !

Pludbus avait fait vite, prévoyant le coup arriver. Sa main avait frappé le haut de la tête de Milerva. Son ton se fit dur.

Silence ! Nous voulons votre version des faits !

Elle bougonna un instant.

Mmmh. Bah, je sais pas qu'est-ce c'est, ce chat. J'ai bien des souvenirs de ce que les autres affirment, mais j'vois pas pourquoi je faisais ça... C'est flou. Et puis, j'aime pas les chiens.


Merci ! Rebaillonnez la !

Mais !

Merci encore.
Bien, je peux confirmer qu'elle n'a jamais aimé les chiens. Ils la fuyaient comme la peste. Elle ne peut donc pas avoir contrôlé cette meute de chiens pour chasser les bonbons. Pourtant, son témoignage est assez flou. Cela nous mène vers la seule explication possible. On l'a drogué ! On l'a conduite à faire des choses qu'elle ne voulait pas ! On a utilisé je-ne-sais pas quoi pour cela !

Oui ! Tu peux bien être effrayé Milerva, c'est l'affreuse vérité. Mais la dernière question qui se pose est : qui a fait cela ? Et pourquoi ? Je vais vous le dire tout de suite, le responsable, c'est ce chat, là !


Pludbus pointa son doigt sur sa droite, à un mètre de lui. Les gens n'avaient même pas à détourner la tête, mais c'est comme si un chat apparut à leurs yeux. Le gros matou qui accompagnait Milerva tout à l'heure. L'animal feula en direction de Pludbus, mais celui-ci souriait, victorieux.

Vous ne l'aviez pas vu ? Hein ? J'ai découvert cela par hasard. Vos bonbons ont des effets étranges sur leur consommateur. Vous ne pouvez voir ce chat quand on n’est pas concentré dessus ! Quand il reste discret, c'est comme s'il n'existait pas !


Le concerné miaula. Son poil se hérissa.

Ahah ! J'ai raison ! Tout le monde ici a mangé des bonbons. Les confiseurs. Les enfants, et même Uriko ! Vous êtes drogués par ces bonbons ! Quand Milerva cambriolait, le chat était présent, mais vous ne pouviez le voir ! Un animal de cette taille, il terrorise les chiens ! Ce bestiau contrôle les chiens du secteur ! Mais pas celui de la boutique un ; il est trop chétif pour l'intéresser ! Mais comment un chat peut contrôler tout ça !

Je vous le dis, il n'est pas normal. Il doit posséder des pouvoirs spéciaux ! Il a pris le contrôle de Milerva pour pouvoir se déplacer librement. Qui iraient chercher des problèmes à une vieille dame se promenant avec son chat ? Tout le monde irait chercher la marine pour traquer un animal pareil en liberté totale !

Tout ce plan est de son fait !
Pourquoi vous me direz vous ? Il doit détester les enfants, forcément ! Il a lancé les chiens sur Uriko sans une once de regret ! Pourquoi ? Et bien, souvenez-vous du pouvoir des bonbons. Il a dû croiser des enfants dans sa jeunesse qui n'ont pas voulu le voir alors qu'il aurait tant aimé avoir une famille ! C'est la vengeance qui le motive ! Et Milerva a facilement été contrôlé, car elle n'aime pas les enfants pour des raisons qui lui sont… propres.


Tout s'imbrique ! Avoue tes méfaits ! Chat !

Miaaaouuuuu !


Tes excuses ne valent rien ! Attrapez-le !

Pludbus bondit et le manqua de beaucoup. Il se cassa la figure contre le plancher. Tout le monde se leva pour attraper l'animal, mais celui-ci était agile. L'intérieur devint rapidement le foutoir. Les marines, alertés par le bruit, entrèrent, foutant encore plus de boxons à l'intérieur qui n'étaient déjà pas grands. Dans ces conditions, le coupable allait s'enfuir. Heureusement, Pludbus pouvait compter sur un allier de poids !
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Gentil Papy, en un rien de temps, il était venu et en plus… Il avait capturé Milerva ! Ils jouaient pas aux amoureux alors ? Tant mieux d’une certaine manière… C’est plus facile d’imaginer Milerva comme la possible méchante plutôt que l’amoureuse de l’ex-amiral. Sans s’attarder davantage, les trois personnes étaient déjà parties retrouver les autres partis en présence au sein de la confiserie. Tous ici attendaient les réponses qui pourraient résoudre l’enquête ! En tout cas il serait sûrement un meilleur détective qu’Uriko… Enfin logiquement…

L’enfant écoutait de manière attentive tout ce que pouvait sortir le nonagénaire, tournant la tête dans la même direction que pointaient les accusations de son grand-papa préféré. Et tour à tour, la confiserie une et la confiserie deux furent innocentées. Il ne restait logiquement plus qu’une seule coupable… Mamy Plud autrement connue sous le nom de Milerva ! Par élimination il ne restait qu’elle… Mais bien vite, Papy plud affirma le contraire… Voyant l’affaire sans fin, son ami Hector voulu prendre la parole :

« Un instant. »

Mais sans même que le Marine ne puisse lui laisser la parole, le vieil homme poursuivit l’enquête et son raisonnement, Hector fut donc bien obligé de le laisser poursuivre… Et si jusque-là, la logique de Pludbus tenait la route… Il fallait avouer que la suite de son raisonnement était quelques peu… Etrange… Chose que les témoins eurent vite fait de remarquer… Mais n’osant pas interrompre le discours auquel le vieil homme croyait dur comme fer, ils se contentèrent juste de parler à voix basse, tels des élèves dans le cours de leur professeur. Ainsi lorsque l’ex-amiral pointa le chat, tous suivirent la direction pointée par le marine, mais sans réellement croire ce qu’avançait le vieux détective. Hector était bien tenté de crier "objection" à ce moment là... Bien sûr, Uriko était subjugué par les qualités intellectuelles de son idole, ce qui faisait qu’il devait être le seul à y croire dur comme fer.

« Uriko… Je suis pas sûr de ce qu’il avance… »
« Ah bon ? »
« C’est qu’un chat… Forcément on s’attarde pas sur un chat tu vois… »

Mais la goutte d’eau qui faisait déborder le vase était l’hypothèse que les bonbons des confiseurs avaient un genre d’effet secondaire, assimiler les productions des artisans à un genre de drogue était considéré comme une insulte aux deux propriétaires. S’en était trop, ils devaient se lever, ignorant le passage sur le coupable (A savoir, le chat), les deux gérants se levèrent en même temps, prêt à attraper l’ex-amiral pour lui faire retirer ses paroles…
D’une manière parfaitement synchronisé, les deux propriétaires se mirent à bondir sur leur cible… Ce qu’ils n’avaient pas prévu en revanche, c’est qu’au même moment, la cible en question s’était mise elle-même à sauter sur le chat en tentant de l’attraper. Le chat en s’enfuyant s’était mis dans la trajectoire des deux pères, donnant l’illusion qu’ils s’étaient levés afin d’attraper la bestiole.
Cette action en avait entraîné d’autres, en voyant le chat s’enfuir, par réflexe, les deux chiens présents, se mirent à le poursuivre au sein de la maison. Afin de calmer son fidèle George, son maître se mit lui-même à se lever essayant de l’attraper. En fin de compte, les deux parents laissèrent tomber leur cible initiale, se concentrant à attraper les deux chiens dans leurs chasses.
Cette agitation avait causé un tel bruit dans la boutique, que les fidèles troupes de Papy Plud avaient vite fait de s’inviter dans la confiserie, causant encore un plus grand bazar… Au final il ne restait plus qu’Hector et Uriko qui n’avaient pas encore bougés… Ah, et Milerva aussi, mais ce ne fut que de courte durée car dans le feu de l’action, la mémé avait réussi à se défaire de ses liens et semblait pleine de bonnes ou mauvaises intentions à l’égard d’un homme du même âge qu’elle. Mais un détail n’échappa pas aux deux enfants, le chat avait profité de la melee générale pour s’enfuir à l’étage.

« Suis-moi Uriko ! »
« Ah ? Papy Plud ! »

Uriko n’eut le temps que de l’appeler puisqu’il avait déjà été embarqué par son camarade. L’étage ne comportait que l’atelier de création des confiseries, arborant plusieurs machines ici et là. La bête était vraisemblablement en train de se cacher…
Cependant, Hector semblait voulait exprimer quelque chose.

« L’hypothèse de ton grand-père n’est basée que de suppositions… Mais son raisonnement et les informations sur cette vieille dame m’a permis de mieux comprendre… Le véritable problème vient du fait que les chiens volent les bonbons n’est-ce pas ? Ce n’est pas de notre fait ni celui de cette confiserie… »

Uriko était quelque part étonné que son ami aient aussi un côté un peu « cool ». C’est vrai que lui ne pourrait pas réfléchir de cette manière… Il ne savait pas s’il devait croire Hector ou son Papy, mais pour l’instant il écouterait son ami.

« Cette théorie comme quoi le chat est coupable… Je n y crois pas vraiment, en même temps, les deux vieux en bas sont un peu… bizarres… »

Le chasseur de primes ne pouvait nier l’évidence, même si son Papy était quelqu’un pour qui il avait gagné une forte estime… Fallait avouer qu’il était un peu laid aussi….

« Avec tous les éléments qu’il a récolté en revanche, je pense savoir le fin mot de l’histoire, Uriko, attrape le chat pour moi. »

Tandis qu’il chargea l’enfant d’attraper l’animal, le jeune détective en profita pour activer une des machines et en sortir un bonbon. Du côté du chasseur de primes, la tâche était plus fastidieuse, la pièce était petite, il n’eut donc aucun mal à repérer la bête, en revanche, celle-ci était caché sous une machine. Ce dont redoutait le garçon était que celle-ci ne se mette à le griffer… Mais plus d’hésitation, Uriko attrapa la bête, qui voulut s’enfuir de nouveau, mais le jeunot avait eu le réflexe de l’attraper par la queue et saisir la bête avant de l’immobiliser dans ses bras… Le chat s’agitait manquant de griffer le gosse à plusieurs reprises, heureusement, Uriko avait réussi à calmer la bête par des mots doux et en le caressant. C’est qu’il est assez doué avec les animaux le gamin !
Ceci de fait, les deux pouvaient de nouveau descendre dans la pièce, leur passage à l’étage avait été de très courte durée. Il ne fallait donc pas s’étonner qu’en bas, les gens étaient encore en pleine bataille. Il fallait faire stopper tout cela.

« SILENCE ! »

Ce n’est pas très efficace. La voix d’Hector n’était pas suffisante pour percer à travers tout ce raffut, il pouvait cependant compter sur un allié de poids… Enfin pas vraiment, mais un allié avec une forte portée vocale.

« Laisse-moi essayer ! AAAAAAAAAAAAHHHHHH AU SECOUUUUUUURS !!!! AU VIOOOOL !! »
« Quoi ?! Ou est Plud ?! Je le savais ! C’est un Pedob… »

Milerva ne put en revanche pas finir sa phrase car un Marine l’avait bousculé lors de l’immobilisation de la bataille… Cependant, on peut constater que notre jeune garçon sait attirer l’attention, c’est sa mère qui lui a appris à crier comme cela si jamais il avait besoin d’aide en cas de danger, Uriko n’atteint le potentiel de sa voix que lorsqu’il cite cette phrase SOS.

« Bien maintenant que j’ai votre attention, j’aimerais vous faire part de MA déduction. Comme l’a dit le vieil homme ici présent, les coupables ne peuvent être nos chiens. Cependant, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un chat ayant des pouvoirs… Pour moi il ne s’agit que d’un chat parfaitement normal ! »
« Il est lourd quand même… C’est un bon gros chat… »
« Ahem… Tout ça pour dire que je pense avoir résolu l’enquête ! Cette ville à de nombreux chiens errants qui traînent… Mais ce n’est que depuis peu qu’ils ont commencés à voler les bonbons des enfants… Cependant dîtes moi… Pourquoi les chiens volent-ils les bonbons ? Est-ce réellement dans le but de nuire aux enfants ou à nos affaires ? Uriko, quand George t’a dérobé tes bonbons, qu’as-tu pensé ? »
« Ah ? Euh… Hmm… Bah qu’un chien super mignon mangeur de bonbons m’a volé mes bonbons ! »
« Tout à fait ! Et qu’as-tu fait ensuite ? »
« Bah comme il était gentil en fait, j’lui ai donné mes bonbons qu’il a touuut miamer ! Ah ? J’ai compriiis ! Alors les chiens ils volent juste pour se nourrir c’est ça ? »

Le père d’Hector haussa un sourcil, seul lui avait réagi à cette remarque qui semblait pourtant tout à fait naturelle pour les autres… Cependant, celui-ci n’en dit pas plus, laissant le loisir à son fils de s’exprimer.

« Peux-tu ensuite me rappeler ce que tu m’as dit lorsque mon chien t’as ramené dans notre confiserie ? »
« Ah oui ! Que les fraises bagadas c’était plus populaire que les marambars ! »
« Certes… Mais remonte un petit peu plus loin… »
« Plus loin ? Hmm… »

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« Wouah, il fait un peu peur mais il est quand même mignon ton chieeen ! J’peux lui donner des bonbons ? »
« Hein ? »
« Ah… Mais… Pourquoi il mange pas ? »
*Est-ce qu’il est stupide ?*

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Le petit venait de percuter ! Il fallait dire qu’Hector avait des explications plutôt simples à comprendre même pour quelqu’un comme Uriko ! Ce n’est pas que le môme était stupide, mais plutôt que son imagination et le manque d’éléments influent fortement sur sa capacité à raisonner de manière logique.

« Ouiii ! A ce moment-là, le chien il mangeait pas les bonbooons ! Pourtant George oui ! »
« Exactement ! A ce moment, Uriko disposait de sa propre poche de bonbons ! Regardez maintenant, voici deux bonbons parfaitement ordinaires. »

Hector s’approcha des deux chiens, déposant un bonbon en face de chacun d’eux… Romain s’était approché de son bonbon, le reniflant… Mais n y touchant cependant pas… tandis que le second chien avait déjà vite fait de le gober, remuant joyeusement la queue.

« Vous l’aurez remarqué, seul George a mangé le bonbon que je lui ai donné… »
« Eh attends une minute ! Ca ne veut pas dire que nous sommes les coupables, juste parce que notre chien mange et peut se nourrir de bonbons ! Et que je sache, tu as d’autres chiens non ?! »
« J y arrive, cependant je tiens à dire pour ma défense, que mes autres chiens tout comme Romain mangent de la nourriture pour chiens, je suppose que le grand-père d’Uriko peut en témoigner, mon père l’a surpris dans le cellier… où se trouvent un bon nombre de gamelles et nourriture pour chiens. Ensuite, vous concernant, je ne dis pas que votre chien est coupable, je pense… qu’il s’agit de votre testeur ! »
« Ou…Oui et alors ?! Ce n’est pas un mal si ? »
« Oh non… Cependant si Uriko et son grand-père n’ont pas pu résoudre l’affaire c’était parce qu’ils manquaient d’éléments… En effet… Il y a un mois de cela, là où les vols ont commencé… Nos deux boutiques se sont livrées concurrence par la sortie d’un nouveau bonbon ! Que voici, je l’ai pris à l’étage. Regardez ! »

Hector approcha les fameux bonbons vers son chien, qu’il renifla… Avant de le manger, celui-ci était jusque-là plutôt calme se mit à se lever en remuant joyeusement la queue, en demandant plus. Devant cela, les personnes présentes se mirent à comprendre petit à petit. Réagissant avec plus ou moins de surprise.

« Ces nouveaux bonbons faits par votre boutique ont bien sûr étés testé par George, votre chien, et je suppose que sa réaction était très positive… Vous avez créé un délicieux bonbon apprécié des enfants mais surtout…. DES CHIENS ! »
« Aaaah ! Je me souviens maintenant ! Y en avait dans le kilo de bonbons qu’ils m’ont donné ! C’est pourquoi ça a attiré les chiens ! »
« Vous n’étiez pas au courant que ces bonbons attiraient à ce point les chiens errants mais pouvait aussi attirer les chiens domestique comme mon chien, qui est pourquoi il a attrapé Uriko par accident. De plus, tout a commencé lorsque George a volé la poche de bonbons d’Uriko… Pourquoi a-t-il fait cela ? »
« Eh bien… On m’a volé mes bonbons et il essayait de les récupérer… Mais oui ! J’avais justement de ces bonbons-là ! »
« Voilà le fin mot de l’histoire ! Il n y a pas de réel coupable ! Ce sont ces nouveaux bonbons la cause de tout cela ! Un bonbon enivrant pour les canins ! »
« Mais vous ? Les chiens errants volent bien aussi vos clients non ? »
« Ah ça je sais ! ♪ Je sais la réponse ! ♪ Parce que z’avez pas les mêmes bonbons ! Donc moi j’achète les bonbons des deux boutiques comme elles sont à côté en plus ! »
« Tout à fait. »

Surprise général de la part des confiseurs, ils ne s’attendaient pas à un tel verdict… Uriko était épaté, Hector, bah il est vachement cool en fait ! Celui-ci applaudissait des deux mains ! Il était content car c’est quand même son Papy et lui qui ont permis d’avoir le fin mot de l’histoire ! Sans eux, il n y aurait eu aucune réelle investigation après tout ! Mais… Il y avait pas quelque chose qui manquait ?

« Mais… euh… Et mamy plu… Euh Milerva et le chat dans tout ça ? »
« La grand-mère ? Je pense que c’est juste une vieille sénile qui était là à ce moment là… Le chat ? Ptet en manque d’affection… »
« Je sais plus… C’est un peu trouble dans ma tête… Juste j’aime pas les chiens… »
« Oh… Euh… Papy pluuud ! T’as vu ! On a réussi ! On a résolu l’affaire ! »

Uriko s’empressa d’aller voir son grand-père de cœur, tout fier et content d’avoir résolu une énigme ! Tout s’était bien fini, les membres de la première confiserie allaient arrêter la production de ce bonbon attire-chien tandis qu’ils pouvaient enfin se livrer une bonne concurrence l’un à l’autre ! Celui-ci fixa son Papy dans les yeux.

« Dis Papy ! Maintenant on peut retourner jouer et tu pourras me raconter touuut plein d’histoires ? S’il te plaiiit ! Ah et est-ce que je suis devenu un héros maintenant ? »


Dernière édition par Uriko le Lun 24 Sep 2012 - 16:13, édité 1 fois
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Cet allier de poids, c'était évidemment son sens aiguisé de la gestion des batailles en milieu clos et sa profonde connaissance de la psyché pour pouvoir les contrôler aisément. Et il fallait bien ça pour empêcher le principal suspect dans cette affaire de s'enfuir. L'animal courrait un peu partout, passant entre les jambes de tout ce beau petit monde composé de confiseurs violents et de marines dépassés par les évènements. Il ne fallait surtout pas qu'il sorte par la porte. De cela, les marines ne s'en préoccupaient guère. Ils voyaient bien que la rudesse des confiseurs n'était absolument pas dirigée vers le félidé, mais vers le vieillard bon à jeter. Certains subissaient même un conflit d'intérêts en leur for intérieur ; si Pludbus se faisait casser la gueule, ils seraient peut-être changés d'affectation ? Mais au vu de la condition de Plud', il risquait de se faire tuer et cette mort pourrait leur retomber sur la figure. C'était plutôt craignos comme on dit dans certains milieux. Finalement, les jeunes soldats de la justice étaient plutôt du bord à ne pas conduire un vieillard à la mort ; peut-être à l'hôpital, et encore.

L'intéressé s'était complètement désintéressé des gosses et d'Uriko. Ils savaient ce qu'ils allaient faire. Ils allaient conclure héroïquement sur cette affaire. C'était obligatoire. Un héros en devenir comme Uriko ne pouvait pas rester immobile au milieu de ce dénouement de haute volée. Il sera là pour le clou du spectacle. Car il était l'élève de Pludbus. Normal. Ainsi, on en revient au but initial ; empêcher la fuite du chat. Au final, ce fut plutôt simple. Il se plaça dans l'entrée et activa le pouvoir de sa forteresse. Malheureusement, avec le chaos de la bataille de chiffonnier qui se déroulait dans cette petite pièce, la moitié des objets et des gens fut rapetissée au cours des secondes qui s'en suivirent. Les premiers finirent en morceaux tandis que les deuxièmes furent assez fortement atteints psychologiquement : on ne devient pas petit sans s'en rendre compte tout en restant saint d'esprit. La peur de se prendre un Pludbus version XXL sur le coin de la figure avait effleuré l'esprit de tout le monde et dans ces conditions, on faisait moins le fier avec l'impotent en chef. Pour la principale cible de ce dernier ; le chat donc, Il ne fit même pas son apparition, surement terroriser et cacher derrière un meuble. Le marine en tira une grande fierté : il terrorisait même les méchants chats. Sa réputation avait vraiment percé tous les milieux du monde animal. C'est lorsqu'un chien tenta de lui mordre la jambe qu'il constata que cette réputation n'était pas répandue parfaitement. Il allait foutre un sacré coup au derrière de l'agresseur quand les gosses revinrent et réclamèrent le silence. Il s'était passé combien de temps ? Aucune idée. Le chaos ambiant aurait pu se dérouler pendant une heure, personne ne s’en serait rendu compte.

Tout le monde s'était arrêté et écoutait bien sagement le petit discours, même les chiens ! Le chat apparut avec les enfants et Plud' crut un instant à une prise d'otage, mais il semblait devenu inoffensif. Alors que l'argumentation était exposée, Pludbus vit toute sa précédente théorie se faire démonter avec une facilité déconcertante, mais il garda le sourire. En son for intérieur, il riait. L'heure était proche de se couvrir de gloire et de récolter les fruits qu'il n'avait pas semés, mais, l'important, c'est de se convaincre soi-même de les avoir plantés. Sa satisfaction ne put s'étaler sur toute la durée de l'argumentaire, car Pludbus dut faire avec une Milerva encombrante. Amour ou Haine ? Impossible à dire avec les femmes. C'est souvent la même chose ; ces créatures sont encore plus étranges que les chats télépathes apôtre de l'armageddon par les bonbons. Elle tenta de l'embrasser goulument, mais son étreinte ressembler davantage à une tentative d'assassinat bien peu subtile. Hélas, elle n'avait plus assez de force dans les bras et elle ne put continuer bien longtemps, une brève ruade poussant au loin la mémé. Personne ne vit la chose, tous étaient intéressés par la fin de l'exposé des gosses. Milerva tenta une ultime charge, mais celle-ci se termina bien odieusement. Elle entra dans Pludbus, ou plutôt, devrait-on dire, dans sa forteresse. Au final, ce fut une bonne décision. Il n'y avait pas meilleur endroit pour empêcher cette folle de propager de vilaines rumeurs à son sujet.

Il se retourna vers Uriko à l'instant où celui-ci accourait vers lui, heureux de sa victoire contre le mystère et le crime. Au niveau des adultes, on discutait entre eux comme après un spectacle, allant de son petit commentaire et de sa petite blague. Pludbus se mit alors à rire. À rire très fort. Le genre de rire très démonstratif qui sonnait aux trois quarts faux comme pour se rattraper d'avoir fait une grosse gaffe en pensant avoir raison. Ce qui n'était pas du tout la situation, n'est-ce pas ?


Ah ! Uriko ! Je suis fier de toi ! Mon plan s'est déroulé comme prévu ! J'ai tout fait pour que tu découvres la vérité et mon analyse n'avait pour but que de te mettre sur la voie ! Avoue que, sans moi, tu n'aurais jamais pu comprendre le fin mot de problème. Ah ah ! Je suis un génie ! Et tu es bien un Héros ! Ah ah !

Il préféra quitter la confiserie rapidement afin d'éviter d'éventuels quolibets des probables jaloux de son talent qui allaient forcément nier l'existence de sa stratégie depuis les débuts de cette aventure. Le monde est parfois affreux ; tant de méchanceté contre le talent si brut qu'est Pludbus. Ça le désolait. Les marines finirent par le suivre, car c'était bien là leur rôle, de suivre leur chef. Ce dernier avança dans les rues avec Uriko à ses côtés et bientôt ils disparurent de la vision des confiseurs.

Encore une mission réussit pour Pludbus. La crise des bonbons était terminée. Le chat avait surement fui quelque part. Milerva était au fond du trou, ou presque. Tout était bien qui finit bien. Pludbus allait pouvoir continuer à enseigner Uriko sur ce qu'il devait savoir pour attendre le destin qui l'attendait. La conversation débuta à nouveau, entrecouper d'arrêt pour retrouver des marines disperser un peu partout ; ils s'étaient beaucoup dispersés dans la course poursuite ! Et au milieu de tous ces jeunes hommes, il en fallut un pour rappeler une chose affreuse qui méritait, hélas, d'être dite.



Capitaine Pludbus ? Il faudrait aller au passeur. Ils doivent nous attendre.

Tout le monde approuva. Pludbus aussi. Il avait raison, ce petit bonhomme. Pour sa peine, il permit à Pludbus de se rappeler que leur légitime place était dans la forteresse. Ils y entrèrent sous la contrainte et le responsable allait surement très mal le vivre. Il est dit plus tard qu'ils tombèrent sur une Milerva à moitié folle au détour d'un couloir, mais l'histoire de cette pauvre femme relève maintenant d'un autre sujet. Pludbus regarda Uriko et ce fut le visage grave et triste qu'il s'apprêtait à lui faire ses adieux. Il passa sa main sur sa tête en geste d'affectation. Le jeune Uriko était triste, évidemment. Il réclamait l'ancêtre, mais celui-ci était appelé à sauver le monde et ce genre de raison était bien supérieur au fait d'accompagner un petit garçon sur son brillant chemin auréoler de gloire et de paix.

Allons, mon p'tit Uriko. On va pas se séparer à vie. Si tu veux, on pourra s'écrire. C'bien aussi. Je te donnerais des leçons et des conseils et tu pourras me demander toute l'aide que tu veux. J'essaierais de faire mon possible, d'accord ?

Papy Plud' a une mission très importante. Mais je sais que tu vas faire de grande chose, on se reverra surement, c'est pas une bonne chose, ça ?!


Évidemment que s'en ai une. Pludbus lui donna de quoi pouvoir le contacter afin qu'il puisse recevoir son courrier n'importe ou sur cette planète. Il allait tourner le dos quand un marine accourra dans leur direction. Il tenait dans sa main deux chopes de bières. Il semblait extrêmement fatigué comme s'il avait traversé la ville en long et en large pour trouver des gens. Miraculeusement, les bières étaient intactes, ce qui démontrait une sévère expérience en tant que garçon de café. L'homme en avait eu marre de ce métier et s'était décidé à rejoindre la marine pour quitter cette routine. Le destin en avait brièvement décider autrement. Pludbus ne put s'empêcher de lâcher un petit soupire de contentement.

Enfin ! C'pas trop tôt ! Une bonne bière, c'est toujours bien avant de partir, n'est ce pas Uriko ?! Santé !

Uriko semblait ravi de l'arrivée de la boisson. Pludbus but d'une traite la bière malgré sa légère tiédeur. Il aurait bien voulu rester encore un peu, mais il était attendu. Il se détourna alors bien vite d'Uriko, lui faisant un dernier signe tout en s'éloignant au loin.


Pas de bêtise Uriko ! Deviens le héros que t'es censé devenir !
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Incroyable ! Papy Plud était vraiment un modèle à suivre, jamais dans sa vie il n’avait vu une personne autant s’investir dans le bien-être des autres. Celui-ci voulait délibérément laisser Hector et lui-même résoudre l’affaire d’eux-mêmes et récolter les louanges et la gloire pour eux. Uriko comprit pourquoi le Marine avait agi comme cela, il était vieux, donc plus sage qu’eux, sa fausse déduction n’était qu’un moyen pour les jeunes de prendre la relève et de se montrer capable même s’il a malgré tout contribué à donner certaines informations essentielles. Respectant au passage sa promesse de faire d’Uriko un héros… Mais il ne fallait pas nier l’évidence, s’il y avait bel et bien un héros, il ne s’agissait nul autre que de Papy Plud ! Il n’était peut-être pas considéré comme le héros d’aujourd’hui, mais c’est bien lui qui possède le cœur d’un véritable héros ! Maintenant que tout était fini, ils pouvaient enfin prendre un peu de temps pour eux ! Le jeunot s’approcha des habitants de la première confiserie leurs souhaitant au revoir sans oublier bien sûr Georges… Même si ce nom ne lui va vraiment pas du tout. Ceci de fait, il s’approcha d’Hector :

« On s’est trop bien amusé aujourd’hui ! Tu voudras jouer encore un peu demain ? »
« Demain ? Tu restes ? »
« Ouiii ! Alors est-ce que peut-être euh… Je pourrais dormir chez toi ce soir ? »
« Hé hé, ouais pas de problème ! »

Uriko avait trouvé son lieu de logement pour ce soir ! Tant mieux car il est vraiment à court d’argent ces derniers temps, aussi pour lui montrer sa reconnaissance, le petit lui fit un gros câlin affectif accompagné par un cri de joie. Mais maintenant il allait accompagner Papy Plud et ses fidèles subordonnés pour le reste de la journée ! La conversation reprit calmement par un jeu de cache-cache avec les marines dispersés un peu partout ! Il a de la chance d’avoir autant de compagnie quand même… Et malheureusement, lui, allait se retrouver tout seul, l’ex-amiral devait s’en aller… Bien sûr Uriko était triste… Il a pas eu le temps d’écouter toutes les merveilleuses histoires de son Grand-papa de cœur, sa seule réaction fut de baisser la tête afin de lui montrer sa peine et peut-être l’empêcher de partir en l’attendrissant… Papy Plud essayait quand même de lui remonter le moral… Ca lui rappelle sa séparation avec Grougrou… Qu’il espère revoir un jour, la seule chose que souhaitait Uriko était qu’il puisse le revoir dans pas trop de temps. Et puis il ne doit pas être égoïste, beaucoup de gens ont besoin des services de ce héros ! Le vieil homme devait sûrement être très demandé et quitte à partir autant le faire dans la joie et la bonne humeur ! Uriko répondit ainsi à son Papy par un hochement de tête en souriant !

Et Uriko pensait que tout allait bien finir… Mais hélas… Le marine aux bières était revenu ! Mince, il l’avait oublié celui-là… Par politesse, le garçon ne put qu’accepter ce présent… Elle devait sûrement être encore moins bonne que la première, même plus de mousse… Et tiède par-dessus le marché, mais il ne pouvait pas laisser son Papy sur une mauvaise note, aussi lui fit-il son plus beau faux sourire en levant sa chopine. Mais le vieil homme était un rapide, finissant sa bière en un instant, Uriko put ainsi feinter en ne trempant que ses lèvres sur le liquide jaune… Et il fallait avouer que même en ne faisant que cela… C’était infect ! Finalement, le départ du vieux Marine avait un côté positif… Le petit homme pouvait jeter sa bière aussitôt que celui-ci était parti… Uriko observait son Papy s’éloigner tout en agissant son bras comme un dernier signe… A cause de la bière, il n’avait pas pu lui faire de câlin d’au revoir… Dommage… Mais tant pis, il était temps pour lui de rentrer voir son ami Hector, il passera la journée avec lui et ses chiens à la place ! Ce qui n’est pas si mal, en plus il aurait ptet même droit à des bonbons gratuits ! Géniaaal !

Et c’est sans tarder que le chasseur de primes partit en courant retrouver son nouvel ami. Et, s’immobilisant une dernière fois, il regarda derrière lui, jetant une dernière pensée à ce personnage qu’il venait de rencontrer et qui, il l’espère, va pouvoir le retrouver plus tard dans son voyage.

« Au revoir Papy. Papy c’est le plus grand des héros, d’abord. Même s’il est un peu laid. »

Il l’a enfin dit !
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