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Deus ex Anima


Dans sa cabine Red se réveille en sursaut. Dégainant machinalement la lame qu'il planque toujours à portée de la main avant même de se réveiller complétement. Puis il s'immobilise. Rien ne semble présager de danger immédiat, la cabine est sombre et silencieuse et il n'y perçoit ni mouvement ni respiration autre que la sienne. Maintenant tout à fait aux aguets Red reste immobile, quelque chose l'a réveillé et il suffit d'attendre pour voir de quoi il s'agit.

Toc...

Un bruit étouffé. un truc qui heurte un truc en provenance du coffre de l'agent. Et qui recommence. Red effleure le lumi dial qu'il a récupéré aux Allods et illumine la cabine avant de jeter un œil à la pendule. Deux heures du matin. Le couteau disparait aussi vite qu'il est apparu et Red se glisse jusqu'au coffre qu'il ouvre.

Toc...

A l'intérieur un rangement complexe à mi chemin entre la caisse à outils et la boite à secret. Des compartiments fermés qui coulissent et pivotent d'une certaine façon pour révéler d'autres compartiments, des zones qu'on ne peut atteindre qu'en suivant un cheminement bien précis...

Toc...

Red vide le coffre, empilant les affaires autour de lui pendant qu'il descend vers les strates les plus anciennes de son rangement, les objets qu'il stocke et qu'il ne sort jamais sans pour autant se décider à se débarrasser. Et il arrive à la boite qui fait toc toc. La boite qu'il a piqué dans un vieux labo du premier Vegapunk à l'époque lointaine ou il était un jeune agent en formation toujours partant pour des paris à la cons.

Red ouvre le compartiment et regarde. A l'intérieur un carnet noir dont les pages sont couvertes d'une écriture dont l'agent n'a jamais réussi à trouver le sens. Et un curieux mécanisme, une sort de boussole extrêmement complexe et que l'agent Red n'a jamais vu bouger. Mais qui bouge. Et dont l'une des aiguilles vient heurter la paroi qui l’empêche d'aller plus loin... Toc... Toc...

Red attrape l'appareil et le lève à hauteur des yeux, laissant l'aiguille se choisir une direction et pointer vers une zone quelque part en direction de la cote. Red retourne au hamac, déplaçant l'appareil de quelques mètres et l'aiguille se remet à bouger. Indiquant par conséquent un quelque chose de suffisamment proche pour que quelques pas à peine suffisent à l'orienter différemment.

Un quelque chose auquel Végapunk à un jour accordé de l'importance...

Pas besoin de plus pour le lieutenant Red. L'aube est encore loin et la pleine lune dans le ciel dégagé laisse largement le temps pour une petit ballade nocturne. Le lieutenant s'habille rapidement et sort discrètement sur le pont. Le Fenrir est amarré au large du port. Une précaution de Toji. Ancré a quelques encablures d'un jolie plage de sable. Red prend le temps d'allumer une clope pour que la sentinelle le repère et ne s'alarme pas. Puis n'ayant pas envie de ramer il s'élance d'un Geppou dans les airs. Survolant les flots blafards comme une vilaine chauve souris rouge sombre filant vers sa proie. Une nuit de pleine lune, y'a de quoi faire flipper un max.

Heureusement que la plage n'est pas très loin...


Dernière édition par Red le Jeu 17 Juil 2014 - 9:40, édité 4 fois
    Heureusement que la plage n'est pas très loin...


    Lentement, le silhouette traverse le ciel par à-coups, déployant pour l'effet théatral sa cape dans la nuit, telles de grandes ailes de cuir. L'effet théatral, c'est important. Peu importe que quelqu'un puisse le voir, dans le doute, on l'assure. Surtout que dans le cas présent, un spectateur observait effectivement l'étrange envolée.

    Passant au dessus de lui, l'observateur eu tout loisir d'observer le marine se détacher de la lune, la marquant quelques secondes de sa sombre silhouette. Le fait que quelques nuages argentés encadraient à ce moment là la scène ne faisait que renforcer l'aspect mystérieux et irréél de l'épopée. Contre-lune, constellations étincellantes, nuages éclatant sous la lumière onirique... Le marine savait gérer ses effets, nul doute là-dessus. Son spectateur le regarda donc quelques instants, immobile, avant de prendre une décision. Quelques battement de jambes plus tard, il se mettait ainsi en chasse.

    Et tandis que Red posait enfin pied sur le sable de la plage, une sombre silhouette laissait apparaitre à quelques dizaines de mètres de là le haut de son crâne, perçant juste assez la pillule de la surface pour faire poindre ses deux yeux acérés. Dans la nuit, la mer couleur encre cachait encore parfaitement le peu qu'on aurait pu en voir. En silence, camouflé par le roulis des vagues sur le sable blanc, la silhouette se rapprocha lentement, suivant de loin le marine qui s'effonçait alors dans les terres. Finalement, elle arriva à son tour sur le sable, sortant des flots tout en prudence. Sans un bruit, elle se fondit aussitôt dans la nuit et le décor, tel un prédateur alerte. Choisissant un itinéraire parrallèle à celui du lieutenant d'élite, elle semblait apparement vouloir minimiser les risques de se faire repérer, tout en gardant le contrôle de la traque...
      Ahh la nuit, rien de plus agréable que de dormir un bon coup. Sauf quand à côté de votre cabine se trouve celle de Gringo, l'homme au banjo. Il joue jour et nuit, et personne n'arrive jamais à l'arrêter. Ryuuku se lève, la tête dans l'c*l, littéralement, et décide d'aller parler à ce Gringo et tenter de le convaincre. Mais tout seul, il n'y arrivera jamais. Ping! Une idée vient de germer dans la tête de Ryu, très simple, mais qui sera assez efficace. Notre Lieutenant s'habille calmement, petite chemise, normal, comme s'il allait sortir en plein air. Il prend un petit bout de papier et grignote quelques petites choses dessus. Ensuite, il prend dans son coffre un petit pétard avec de quoi l'allumer.

      Sortant de sa cabine, Ryuuku arbore un grand sourire. Il voit une ombre passer, mais ce n'est pas le moment de penser à autre chose. Le lieutenant d'élite se dirige sans bruit vers la cabine de Lin. Il glisse le petit mot sous la porte, allume le pétard, et le lance à son tour sous la porte. Le voyeur s'encourt à toute vitesse et décide d'aller sur le pont, et faire comme si de rien n'était. Dans sa course, il entend le petit Pacpacpac ! du pétard, et ensuite, pas mal de bruit. Le plan de Ryuuku ? Sur la petite feuille, il est écrit "De la part de Gringo", tout simplement. Lin et Gringo ne se sont jamais bien entendus, et là, elle va croire qu'il a fait ça en pleine nuit. En plus là, il est réveillé, donc, il va sûrement passer un sale quart d'heure.

      Finalement, quelques minutes plus tard, Gakuen commence à s'assoupir sur la bastingage du bateau. Dans la pénombre de ce deux heures du matin, il fait extrêmement sombre. Mais les yeux de l'aigle aperçoivent une silhouette s'en aller au loin. Ça ne peut être que Red qui s'en va à cette heure ci, en Gepou. Le sommeil ne venant pas vraiment, Ryuuku décide de le suivre. Il prend son envol, et commence à s'approcher de la plage, quand soudain, une silhouette très impressionnante passe devant la pleine lune. Ça ne peut être que Red pense Ryuuku. Il se trompe, lamentablement, mais ne le sait pas.

      Quand enfin la plage est à portée de vue, l'ombre se fond immédiatement dans le décor. Même avec des bons yeux, dans une pénombre pareille il est difficile de repérer ce que l'on cherche. Sûrement Red a décidé de vouloir faire son bout de chemin tout seul. Bah, de toute façon, on m'a dit que y'avait des trucs à découvrir ici, donc autant aller faire mon p'tit bout de ch'min, et peut-être que je vais croiser Red, qui sait.

      Ryuuku se pose sur le sable à son tour. Il avance de quelques pas quand soudain un petit bruit se fait entendre, un petit "Clac". Ecartant le sable de l'endroit où le bruit s'est fait entendre, une petite trappe. Soulevant la petite trappe, le voyeur découvre une sorte de mécanisme, sûrement faudrait-il un code pour l'ouvrir. Et peut-être que Red le connait, mais pas question de l'appeler, l'ambiance sur la plage est très tendue, les dangers y ont l'air nombreux. Mais comment peut bien marcher cette trappe ? Ryuuku essaye d'ouvrir la trappe, sans grand succès, jusqu'à ce qu'il s'asseye sur le sol. Quelque chose de pointu venant de toucher ses fesses. Oh... pense alors Ryuuku.

      Un simple bouton était posé la. Se relevant, le rapace appuye sur le bouton, et d'un coup, de nombreux mécanismes s'enclenchent. De nombreuses lumières s'enclenchent à leur tour jusque dans les profondeurs, une échelle qui s'étend jusqu'à perte de vue. Ryuuk s'engage dans la cavité, et referme au-dessus de lui la trappe. Clac. Bon, ben la trappe est fermée. Plus qu'une seule direction, vers le bas...

      -C'est partit... marmonna le marin en commençant à descendre les échelons de l'échelle.
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      Le sommeil, quelle chose merveilleuse n'est-il pas ? Notre rouquine dormait, dans son lit en toute impunité après une journée à peaufiner son bronzage ainsi qu'à perdre son argent au casino, une journée de repos comme on aimerais en avoir plus souvent ! Le calme serein de la cabine, dans les autres chambres, soit l'on dormait soit l'on ne faisait pas de bruit, sachant très bien que la commandante aime pas qu'on la réveille en pleine nuit. Quel calme, quelle belle nuit, quelle sérénité... quel....


      BAMBAMBAMBAM

      - GNIIIIHHHH !

      Lin se redressa d'un coup tel un mécanisme d'auto défense, qui a osé faire du bruit ?! Elle regarda les poings serrés, le regard mauvais dans sa chambre et constata le cadavre de pétards et un petit mot. Elle s'approcha doucement et le lut.

      - Gringo.... entend-on résonner dans sa chambre telle une voie venue d'outre tombe.

      Elle part alors vers la cabine de ce foutu mec au banjo, il n'a jamais apprécié Lin et Lin ne l'a jamais appréciée non plus, mais là ça allait trop loin ! D'un coup le silence fut brisé par la rouquine qui d'un coup de pied enfonça la porte de ce pseudo mexicain.

      - OY GRINGO ! TU VEUX JOUER AU PLUS CON ALORS ?!

      - Mah ? Qué ? N-nan nan ! NAAAAAOONNNNNNNNNNNNNNNNN !

      Le cri de désespoir de l'homme en banjo disparait alors faiblement dans les tréfonds du Fenrir. Quelques minutes plus tard, alors que Lin était en train de se venger en dépossédant Gringo de quelques rations ce dernier arriva enfin à parler malgré sa gueule fortement endommagée.

      - Yé t'en prie lin, Yé n'ai rien fait moi ! Yé souis sûr que c'est Ruuku, il n'aime pas qué yé youe du banyo à cette heure-ci.... il à dû vouloir se venyé !

      Une théorie pas si fumeuse si l'on considère le tempérament de ce volatile.

      - Très bien Gringo tu vas m'emmener à Ryuuku et on vas tous en parler HEIN ?!

      - oui oui.....

      Gringo sortie donc, suivit de Lin, direction le pont. Une fois sur celui-ci elle vit l'oiseau de malheur s'envoler en direction de la plage.

      - Ah non ! Gringo on prend un canot tu m'enmene sur le plage ET TU DISCUTE PAS !

      Il s'exécuta, ils prirent un canot de sauvetage et se dirigèrent vers la plage. Une fois sur place Lin demanda à Banjo-man de patienter ici le temps qu'elle revienne, elle suivit les traces encore présentes de Ryu. Puis elles s'arrêtèrent, devant un monticule de sable trop suspect pour être naturelle.

      - Et puis quoi encore ?

      Elle piétina dans le sable et appuya par mégarde sur le bouton qui actionna la trape.

      - Ah ouai....

      Tiens tiens tiens un passage secret ! Sans attendre ou se méfier une seconde elle entra, se disant que Ryuuku devait être là dedans.


      Dernière édition par Ayzami Lin le Lun 28 Jan 2013 - 17:05, édité 1 fois
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        Le couloir plutôt étroit ou s'engouffrent les deux marines est curieusement bien entretenu. Et il ressemble à n'importe quoi sauf à un tout à l'égout en direction de la mer.
        Parois visiblement métalliques, éclairage diffus venant de nulle part juste suffisant pour qu'on puisse s'y balader sans se cogner la gueule. Et une légère pente douce. Le couloir, qui file tout droit sur une bonne centaine de mètres à même l'air de s'élargir doucement un peu plus loin.

        Ryuuku ayant une confortable avance sur la tigresse, c'est lui qui entend en premier les voix en provenance du croisement à quatre entrées qui se profile un peu plus loin sur sa route. Au moins cinq personnes à l'oreille, du genre qui tentent de chuchoter sans se rendre compte que dans des tunnels la voix porte vachement loin.

        -Enfin c'est idiot, ça peut pas être un égout, on a pas trouvé les déchets.
        -Mais qu'est ce que tu veux que ce soit d'autre ? C'est souterrain et ça va vers la mer. Moi je dis que c'est un égout. C'est juste qu'on est dans le tunnel du personnel. Il faut continuer a descendre et trouver l'endroit ou ils polluent l'océan. Dés qu'on aura des preuves on pourra enfin se faire entendre.
        -Ouais sauvons les baleines !
        -Et les crustacés !
        -Et toutes les autres espèces marines sans discriminations !
        -Euh ouais pardon...
        -Mais ça ne sent même pas mauvais. Un égout ça sent mauvais non? Et puis franchement. On doit la dedans depuis une heure et on a rien trouvé. Quand est ce qu'ils auraient construit tout ça ? Je veux bien qu'on nous mente mais la ça fait beaucoup non ?
        -Bon sur ce point la t'as pas tort, mais ça veut dire qu'on tient quelque chose d'encore plus énorme. Je suis sur que c'est un égout secret ou on déverse des produits encore plus toxiques que ce qu'on pensait. Peut être même un projet secret du gouvernement !
        -Euh ouais enfin, restons rationnel quand même, entre un égout et un projet top secret, y'a de la place pour pas mal de choses. Déjà, est ce qu'on ferait pas mieux de commencer par chercher la sortie plutôt que le bout hein ?
        -Non, notre mission avant tout, on doit continuer !
        -Ouais sauvons les baleines !
        -Et les crustacés !
        -Et toutes les autres espèces marines sans discriminations !
        -Euh ouais pardon...
        -Hé, j'ai entendu un bruit, juste la !


        Et la seconde suivante, cinq têtes surgissent de leur coin de couloir pour se retrouver nez à nez à avec Ryuuku. Cinq têtes enrubannés de la tenue couvrante classique du ninja (avec option cache bouche amovible pour pouvoir parler) mais dont la couleur verte jure horriblement sur les murs gris. Surement des ninjas débutants...

        -Un marines !
        -Sauve qui peut !
        -sauvons les baleines !
        -Et les crustacés !
        -Vos gueules courez !

        Et sans prendre le temps de sympathiser, la quintette tourne les talons et file à toute jambes dans un des couloirs...

        Détails du complexe:

          Parfaitement ignorant de tout ce bordel, Red de son coté a continué dans la direction que lui indique l'appareil. Marchant le long de la plage déserte jusqu’à se retrouver devant une avancée rocheuse qui la coupe en deux. Une barrière minérale, prolongement massif de la montagne d'à coté et qui plonge droit dans la mer.

          D'un bond Red s’élève dans les airs, se juchant sur les rochers avant de franchir d'un saut la largeur de la coulée de pierre pour retomber sur la suite de la plage de l'autre coté. Rien de plus en vue...

          Le lieutenant reste un instant songeur, inspectant les lieux alentours à la recherche d'une imperfection du décor qui pourrait justifier qu'un type ait un jour créé un moyen de se retrouver dans le coin. Un coup d’œil à la boussole, la flèche vient de pivoter de cent quatre vingt degrés. Indiquant à nouveau le mur rocheux, mais dans le dos de Red cette fois...

          Red revient à la caillasse... L'inspecte. Fait quelques pas à gauche puis à droite histoire d'essayer de localiser un point précis que situerait la pointe. Il tapote sans conviction le bout de falaise à la recherche d'un éventuel passage secret, d'un levier ou d'un de ces trucs dont les ingénieurs de structure planqués sont friands, et ne trouvant rien il passe à l'approche bourrine. Celle qui remue les meubles...

          Il choisit une zone d'impacte, l’époussette, prend un pas d'élan, arme la paume, et balance dans la caillasse un coup suffisamment fort pour démanteler sur place un cuirassé de la marine.
          Et quand la poussière retombe en face d'un Red enseveli sous un tas de graviers la falaise est percé d'une énorme empreinte en forme de main de géant. Et au milieu de l'empreinte se distingue nettement les contours d'une cavité plus grande, un tunnel manifestement construit de la main de l'homme au centre de l'éperon rocheux...

          Le temps de se débarrasser de la poussière et Red est à l'intérieur, lumi dial en main pour lutter contre l'obscurité. Le tunnel est un bel ouvrage. Suffisamment large pour laisser passer cinq hommes de front et assez haut pour qu'on ne s'y cogne pas le crane même en sautant, il est parfaitement lisse, rectiligne, et file d'un coté vers les montagnes et de l'autre vers la mer. On pourrait presque croire que la roche qui l'entoure a été ajouté pour abriter le tunnel plutôt que le contraire.

          Red lève sa lampe et choisit à l'instinct la descente vers la mer. Dans le doute, mieux vaut suivre la gravité c'est toujours plus facile...



        Dernière édition par Red le Jeu 31 Jan 2013 - 15:17, édité 1 fois
          Dans le doute, mieux vaut suivre la gravité c'est toujours plus facile...

          Fouineuse autant que prudente, la silhouette a suivi sans mal le lieutenant Red dans sa ballade norcturne, ne le lachant du regard qu'à de rares occasions. Le voir s'interesser à des roches perdues dans la foret avait de quoi surprendre un éventuel témoin, qui ne s'en serait retrouvait que d'autant plus curieux. Grand boum pour un petit trou donc, dans lequel s'engoufre l'aventurier au chapeau rouge. La silouhette qui est restée dehors attend quelques minutes... avant de se glisser telle une ombre à sa poursuite. Nul bruit de pas sur son passage... nul signe extérieur d'humanité... car seules les ténèbres sont assez folles pour suivre l'agent Rossignol Edouard Désiré.

          Mais la folie n’engageant qu'elle même, lorsque l'inquiétant couloir se sépare en deux, l'ombre décide pour sa part de quitter les traces de sa cible pour s'engouffrer vers les hauteurs. Suivre un ancien membre du Cipher Pole à l'aveuglette est le meilleur moyen de tomber dans un de ses pièges, et ça la silhouette obscure le sait pertinemment. C'est donc sans la moindre hésitation et avec assurance qu'elle s'élance de son côté... comme si elle savait que le destin remettrait bientôt l'agent Red sur son chemin... ou bien comme si elle se sentait chez elle.
            En descendant l'échelle, Ryuuku entend des voix... Des voix qui viennent de son esprit, comme si elles étaient surnaturelles, spéciales,... Mais qu'est-ce donc ? Que cela peut-il bien être ? Tant de questions dans la tête du voyeur ! Tant de questions qu'il ne s'entend plus réfléchir... Il décide de se calmer, mais se rend vite compte que...

            Ah non, elles viennent d'en bas.

            Se rendant compte que y'a des gens en-bas, Ryuuku décide de descendre jusqu'au bout car de toute façon, sans savoir ce qu'il y a plus bas, y'a pas moyen de savoir quoi que ce soit. Quelques barreaux plus tard, le marin est enfin arrivé en-bas. Il n'y a personne. Et l'écho des voix n'aide pas à situer d'où viennent les voix. Mais Ryuuku entend quelques bribes, quelques mots, tels que "crustacé", "discrimination". Croyant avoir mal entendu et se tromper sur ce qu'il a entendu, le voyeur décide d'aller voir de plus près d'où viennent ces voix. Quelques pas plus tard, en tournant un dernier coup et en arrivant à un carrefour, le marin voit 5 hommes, et entend une phrase.

            -Hé, j'ai entendu un bruit, juste la !

            Et quelques secondes plus tard, le commandant d'élite se trouve nez à nez avec les cinq gars. L'expression sur leur visage montre qu'ils sont d'abord surpris, ensuite un peu effrayés. On dirait des... ninjas tout moches ? Bah peu importe. a le temps de penser Gakuen. Car quelques secondes après, les cinq s'enfuient en courant. Apparemment, ils ne sont pas ici au bon endroit. Et apparemment, c'est le fait que ce soit un marine qui les effraye. Je vais pouvoir utiliser ça... C'est vrai, c'est comme la fois où... Se perdant dans ses pensées, ses proies gagnent du terrain. Sortant de ses pensées...

            - C'est vrai qu'il faudrait une carte pour rentrer tout ça.

            Merde, encore cette nouvelle manie de penser et de conclure à voix haute ! Bon, faut que je les rattrape. Ryuuku se transforme en aigle. Plume par plume, il se transforme. Des serres, un bec, des ailes. Il y a peu d'espace, mais heureusement, dans un égout il y a la place pour voler à une vitesse respectable. Le problème maintenant, les trouver. Aller tout droit ne servirait à rien... Comment faire... Se concentrant, Ryuuku a l'impression d'entendre des voix, des voix qui le guident. Il semble qu'il sait, qu'il sait au plus profond de lui où se trouvent les cinq hommes. Un itinéraire se fait dans sa tête...

            Bah, autant le suivre, c'est le seule piste que j'ai.
            Et le rapace est lancé, le rapace attaque sa proie.

            Quelques couloirs et minutes plus tard, la rapidité du rapace fait qu'il rattrape ses "musaraignes". Le dernier des cinq se retournant, il tombe sur trois des autres et tous maintenant à terre sont effrayés par le grand aigle posé devant eux. Mais cela à l'air de les calmer... Le premier quant à lui, ne regarde même pas derrière lui et continue à courir, disparaissant très vite dans l'ombre... Profitant de la stupéfaction des quatres hommes par terre, Gakuen se détransforme et leur parle.

            - Bon les gars. Je sais très bien qui vous êtes et pourquoi vous êtes ici. La carte du bluff. Je vais vous dire, je suis peut-être marine, mais j'ai les mêmes idéaux que vous. Alors je ne sais pas bien, mais je sens que y'a quelque chose d'autre ici à trouver. Quel est votre plan ? Je parie que y'a quelque chose en-dessous de nous. Regardez. Et en frappant sur le sol, on entend comme une résonance.

            Le plus courageux d'entre eux s'approche, prenant son courage à deux mains.

            - Que... Bon ok, mais vous suivez nos règles si vous venez avec vous ? Vous pensez que y'a quelque chose en bas ? Je me rappelle avoir vu un truc qui pointait vers le sol tantôt, j'pensais juste que c'était un truc pour les égouts, mais peut-être qu'en fait c'est ce que vous cherchez. Ça vous va les gars si on va voir ça ?
            - De toute façon on a rien d'autre. Et Jhonny nous retrouvera bien. Allez, allons-y. Et marchez devant monsieur, vous comprenez qu'on a pas totalement confiance.
            - Comme vous voudrez.

            Quelques minutes, quelques détours et quelques cul-de-sacs plus tard, nos hommes arrivent enfin à ce qui semble ressembler à une bouche d'égout qui se trouve... dans un égout ? Suspect.

            - J'm'occupe d'ouvrir ça.

            Et un des 4 s'avance, les trois autres le suivant, pour regarder ce qu'il peut bien se cacher là-dessous. Le premier met ses mains sur le verrou, et essaye d'ouvrir, mais ça bloque. Il essaye de forcer. Un petit son se fait entendre, comme un sifflement. Par réflexe, le voyeur se met à terre. Ça explose.

            BOUUUUUUUM

            Le bruit a du se faire entendre partout dans les galeries. Les quatres semblent morts, carbonisés. Ryuuku se relève, ses oreilles sifflent, mais il n'a rien. Il décide d'aller voir, c'est ouvert. L'explosion a ouvert le truc. Bizarre comme système pour ouvrir une trappe. Vraiment bizarre. Mais peu importe, Ryuuku décide d'avancer. Une salle en-dessous de lui, éclairée. Un saut, et Ryuuku se trouve au milieu d'une salle éclairée... Cette salle est... spéciale.
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            Lentement, tandis que le marine poursuit son chemin sans un regard en arrière, les quatre ninjas écolo amateurs arrêtent dans une synchronisation parfaire de fumer. Jouer les carbonisés peut bien aider, mais c'est vite lassant lorsqu'on est étendu en tas sur le sol dur et froid. Un ninja peut tout endurer, mais il faut croire que nos quatre encagoulés sont plus écologistes que guerriers de l'ombre. Les voilà donc qui ouvrent un œil timide, avant de se relever en s'époussetant.

            -Pfiuuu, on a eu chaud.
            -T'as vu ça, il s'est même pas inquiété pour nous.
            -Ouais, je savais bien que ce type était aussi louche qu'une vache carnivore.
            -Carrément. Brillante idée le coup du faux explosif pour faire croire à un piège. Pourtant tout le monde sait qu'il n'y a pas de piège dans ce complexe...
            -Ouais en même temps une bouche d'égout dans un corridor ce n'est pas très logique non plus... y a de quoi s'y perdre avouez...


            Hochements de tête communs, le groupe s'en repart alors de son côté. Bien que leurs prix ait fait un sacré trou dans le budget de l'association, acheter ces costumes de ninja à la marque SW avait été plus que rentable. Le modèle "ignifugé / J'ai eu chaud" faisait visiblement des merveilles. Les voilà donc libre de la présence inopportune du marine, afin de poursuivre leur sacro-sainte mission.

            Cependant, tandis que le petit groupe s'en va, ils ne peuvent s’empêcher un coup d’œil en arrière, vers le passage où est parti leur mystérieux poursuivant. Dans leurs yeux, on peut voir du regret... Gravement, ils se regardent... Puis décident à l'unisson de poursuivre le marine. C'est pas tous les jours qu'ils ont la chance d'approcher d'aussi près un spécimen de Aquila Chrysaetos, surtout de cette taille là. Si jamais l'homme aigle venait à mourir, ce serait un coup dur pour cette espèce en voie de disparition. Et ça, malgré toute leur méfiance envers cet homme ambiguë, ce n'était pas quelque chose que pouvait tolérer nos ninjas verts.

            -Sauvons les baleines !
            -Et les crustacés !
            -Et toutes les autres espèces marines sans discriminations !
            -Et aériennes !
            Susurrera le quatuor avant de s'élancer dans le noir.
              La rouquine était descendue en bas, totalement paumée, pensant simplement que Ryuuku était dans le coin, tout ça pour une blague et des pétards... bref, quitte à être dans cet endroit étrange autant avancer. Elle passa par de nombreux couloirs alambiqués, ne sachant foutrement pas où elle allait, malgré l'aspect artificiel donc crée de la main de l'homme, on pouvait penser que la nature marine commençait à reprendre ses droits, que ce soit par l'odeur ou même les quelques minis crustacés qui se baladaient par moment par terre. Au bout d'un moment la commandante en eu clairement marre et s'exclama à voix haute.

              - OH PUIS MERDE !

              Elle tenta de revenir sur ses pas, mais sans succès, le couloir d'où elle venait s'était transformé en cul-de-sac, pile le genre de connerie que la jeune femme déteste. Par dépit et surtout n'ayant pas le choix elle décida de continuer, avançant toujours plus loin, au bout de moment elle aperçue une plume au sol, signe que Ryuuku était effectivement par là.


              *Héhé, tu m'échapperas pas...*

              Et elle continua de marcher... à la recherche de Ryuuku à travers des galerie de plus en plus longue.

              - Il est long ce couloir...

              Et au long loin du long couloir cake batie aux anneaux de vitres et rail lissé d'entre-deux portes closes.
              La ligne d'un iris ceinture-de-feux, le tien, irradie le tapis rouge où mes pas tentent d'inscrire mon chemin.
              Explosion...

              Oui en effet c'est une explosion que Lin entendit un peu plus loin, c'était pas à côté, mais le faible volume des couloirs rendait les sons très faciles à entendre de loin. Sans perdre une seconde elle court en direction du bruit espérant enfin rattrapa ce fichu marins.


              Dernière édition par Ayzami Lin le Lun 28 Jan 2013 - 17:11, édité 1 fois
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                Dans les profondeurs du laboratoire, bien a l'abri dans les niveaux les plus profonds, une série de rouages se mettent à tourner. Activés par les plaques de pression dissimulés dans les couloirs d'accès du niveau zéro ils enclenchent à leur tour d'autres rouages plus complexes qui se mettent à débiter de longues bandes perforées, langage de machine à machine qui indiquent les informations notés par les capteurs. Une proie vivante, puis quatre, puis à nouveau une...

                Les plaques perforées délivrent leurs informations à des machines plus complexes et plus aptes à trouver et à déclencher la réaction appropriée.

                Information: Proies vivantes dans la zone du collecteur de nourriture.
                Réaction 1: Activation du système d'alimentation rapide.
                Réaction 2: Fermeture des zones d’accès au laboratoire.
                Réaction 3: Ouverture des zones de confinement.
                Réaction 4: Libération des sujets.

                Et avec toute la rigueur d'un système autonome bien rodé, le laboratoire met immédiatement à exécution les procédures prévues.

                Sous les pieds de Lin et des quatre apprentis ninjas le sol du couloir disparait soudain dans un claquement sec. Envoyant tout le monde bouler dans un tunnel circulaire plus glissant qu'un toboggan géant. Dix mètres plus loin les tunnels se rassemblent et la tigresse vient se mélanger à toute vitesse avec les quatre autres touristes. Puis le toboggan touche à sa fin et tout le lot est projeté pèle mêle dans les airs, avant de retomber droit sur un Ryuuku complétement surpris.


                La salle ou vous venez tous d’atterrir est surmonté d'un vaste dôme qui laisse à penser qu'elle doit être immense. Difficile de se rendre compte précisément de ses dimensions depuis votre position vu qu'a quelques mètres à peine du pied du mur ou vous vous trouvez commence une jungle épaisse qui semble avoir jailli littéralement du sol pour envahir tout l'espace disponible. Derrière vous le mur s'incurve légèrement à droite et à gauche, confirmant que la salle est probablement ronde. Et à une vingtaine de mètre de votre position se trouvent deux vaste portes fermées...

                Il règne dans la salle une chaleur moite et humide très désagréable et contrairement aux jungles que vous avez peut être déjà côtoyé, vous n'entendez pas le moindre bruit animal dans le coin. Bizarre...

                Vous avez tout juste le temps de vous relever qu'une réaction se produit déjà à votre arrivée. Derrière Ryuuku un épais volet métallique bloque le passage qui l'a amené ici pendant que les deux autres portes s’ouvrent lentement. Plus loin dans la salle le bruit se reproduit, indiquant que tout autour de la salle se trouvent probablement d'autres portes semblables....

                Et de l'une d'elles s'échappe un long hurlement de bête fauve et furieuse. Comme si un fauve gigantesque venait de se réveiller.


                Infos hors jeu:


                  Du coté du lieutenant Red, astucieusement passé par la porte d'entrée principale plutôt que par le passe plat, c'est nettement plus tranquille.

                  Gardant néanmoins un souvenir mitigé de sa derniére visite d'un labo du même genre il avance prudemment dans un couloir qui n'a visiblement pas été foulé de pied d'homme depuis un sacré paquet de temps. Mais la aussi il sait que les apparences sont parfois trompeuses. Sa derniére exploration remonte à des années mais il se souvient encore de la bande de Pacifista de concours encore en état de marche et chargés de jouer les vigiles. Alors méfiance.

                  Le lieutenant marche quelques centaines de mètres dans le couloir, juste assez pour être certain d'avoir dépassé depuis longtemps la limite de la plage. Le laboratoire est clairement construit sous les flots, sacré boulot.
                  La progression s’arrête comme de juste sur la seule chose qu'on puisse mettre au bout du couloir, une porte. Relativement solide et probablement conçue pour empêcher l’accès à tout ce qui n'est pas le lieutenant Red. En un mot insuffisant.
                  Et un coup de tête gonflé au Tekkai plus tard, Red est dans la place. Et retrouve les éléments presque familier d'un labo qui semble la copie exacte de celui qu'il a exploré à Marijoa. Le couloir circulaire faiblement éclairés par une lumière venue de nulle par, les parois métalliques... Et en fait non, pas une copie exacte. La ou les murs du labo 01 étaient entièrement peints d'une couleur unie et vive, ici on n'a qu'un beige reposant. Et la ou celui de Marijoa jouissait d'un entretien impeccable, la couche de poussière est ici aussi épaisse qu'a l'extérieur.

                  Suspicieux, Red prend le temps de passer la main sur le sol. Chaud, chaud comme s'il y avait une source de chaleur à l'étage en bas. Ou une grande salle chauffée. Bizarre...

                  Haussant les épaules Red part à droite. De toute façon, si le complexe est identique à celui qu'il connait alors il se compose d'une série de zones circulaires concentriques, reliés l’une à l’autre par deux couloirs placé de façon polaire et décalé d'un demi tour à chaque nouveau cercle. Probablement histoire d'éviter un accès direct au centre... Du coup, partir d'un coté ou de l'autre n'a guère d’importance..

                  Dans le lointain un cri de bête fauve... Mais bien trop étouffé pour que le lieutenant l'entende et s'en inquiète...

                  Bon, y'a bien cette voix dans sa tête qui lui dit que tout ça est dangereux et qu'elle a un mauvais pressentiment. Mais dans un labo surement piégé, ce genre d'indications c'est un peu comme les panneaux attention glissade dans une patinoire...




                Dernière édition par Red le Jeu 31 Jan 2013 - 15:32, édité 1 fois
                  Seule à nouveau dans le noir, La silhouette se glisse plus qu'elle n'avance, se fondant dans le décor sombre d'une base à l'abandon. Elle se faufile dans les couloirs, traverse salles après salles, avant de s'arrêter finalement devant une porte massive. Sa main chasse la poussière du panneau indicatif qui y est attaché, lui permettant de confirmer ce qu'elle renferme. Sans plus d'hésitation, l'étrange inconnu déverrouille le sas et s'y engouffre sans un bruit. La porte se referme derrière lui dans un claquement sinistre.

                  Dans le lointain un cri de bête fauve... Mais bien trop étouffé pour que la silhouette l'entende et s'en inquiète...

                  A l'intérieur de la pièce, elle marque une pose, comme si elle prenait le temps d'étudier les environs à la recherche de son but... Ses yeux scrutent le moindre recoin d'ombre que les ampoules rouges accrochent aux tuyaux, valve et panneau de contrôle. Finalement, son regard s’arrête sur le gigantesque écran éteint du panneau principal. Un sourire satisfait s'affiche alors sur son visage, apparaissant dans les ténèbres. Un geste du doigt plus tard, et l'écran s'allume, illuminant la pièce malgré l'épaisse couche de poussière qui le recouvre. Sans plus attendre, le mystérieux poursuivant s'affaire sur les boutons de contrôle. Les bips et les images défilent... puis, au bout de quelques recherche, l'image parasitée du lieutenant Red apparait en gros plan sur l'écran. L'inconnu s'immobilise, semble reflechir quelques instants... avant de se remettre à pianoter frénétiquement. Rapidement, la réponse du complexe ne se fait pas attendre :

                  "Alerte ! Alerte ! Intrus détecté en secteur B-007 ! Activation des systèmes de sécurité."

                  Aussitôt, de gros girofards rouges jaillissent du sol, balayant tous les couloirs du complexe de leur stroboscope menaçant. Semblant encore insatisfait, l'inconnu pianote avec d'autant plus de fougue sur le panneau. Là encore, le complexe réagit instantanément.

                  "Lancement du programme de défense maximal ! Ouverture de tous les panneaux de contrôle !"

                  L'inconnu s’arrête alors, croisant les bras d'un air pensif tout en ne lâchant pas l'écran où l'ex agent Red prend la mesure de la nouvelle situation. Plusieurs panneaux en hauteurs viennent de s'ouvrir dans un bruit de rouille brisée, libérant un bourdonnement inquiétant. Et bien que depuis son poste de contrôle il ne puisse pas l'entendre, n'importe qui sentirait que ça n'augure rien de bon. Le grondement enfle... jusqu'à en devenir assourdissant. Puis c'est une nuée gigantesque de gros scarabées argentés qui jaillit en vrombissant des trappes. Plus de 100 000 scarabées à moitié cybernétiques de ruent sur le marine, avide d'y trouver un substitue d'énergie pour regonfler leurs batteries presque à vides. L'esprit commun de l'essaim se focalise sur sa proie, avant d'envahir tout le couloir tout en préparant ses meilleurs stratégies de prédation face à cette drôle de proie rouge. La déferlante métallique se rue en masse, labourant tout sur son passage dans un hurlement d'acier.
                    - AAAAAH
                    - AAAAAH
                    - AAAAAH

                    Oh, c'est joli, mais ça vient d'...!
                    Soudainement, quelques personnes tombent sur le voyeur, qui n'a pas eu le temps de prévoir, et qui les reçoit dans ses bras. Mais cinq personnes, c'est trop pour lui. Il s'écroule complétement avec tout ces gens étalés sur ou à côté d'eux. La salle est maintenant mieux visible couché sur le sol. Une sorte de dôme énorme. Se relevant, Ryuuku voit qu'en fait c'est une immense jungle qui se trouve devant eux. Tiens, un grognement qui ressemble à celui de Lin. Tiens...

                    - Moooar
                    - Criiiiiek

                    Ça, c'est pas bon. Des portes fermées pas loin, des bruits de portes, et une porte qui se ferme derrière le petit groupe. Trop compliqué pour être géré. Il va falloir d'abord aller voir ce que sont ces bruits, et c'est sûrement pas des enfants de cœur. Dans cette salle, il fait humide, chaud, collant... Vraiment toutes ces sensations désagréables, qui vous font coller vos vêtements à votre peau, et qui vous démangent. Prendre de l'altitude pour Ryuuku serait une bonne idée, cela lui permettrait de voir un peu l'étendue des lieux. Mais avant ça, il parle à Lin qui se trouve mystérieusement à côté de lui, sûrement tombée elle aussi...

                    - Salut Lin, j'ai entendu des bruits dans la salle. J'vais faire un tour en hauteur et chacun s'occupe de son côté, si on a besoin d'aide, on crie.

                    Et sans lui laisser le temps de répondre ou répliquer, Gakuen se transforme en rapace, ses habits se déchirent sous la transformation. La forme de l'Aigle est très imposante par rapport à la forme humaine. Il est vraiment impressionnant comme ça, et il le sait. Il s'envole, d'un coup d'aile puissant, qui fait s'envoler les poussières au sol. Aah, voler, quel sentiment agréable pour le marine. Pouvoir s'élever peu à peu par rapport aux autres, c'est vraiment quelque chose d'agréable, de puissant. Mais là, comme la chaleur monte, il fait encore plus chaud peu à peu que Ryuuku se rapproche du toit. Il entend des sortes de sirènes au-dessus de lui, mais n'a pas le temps de s'en charger.

                    Il regarde en-dessous tout en essayant de rester le plus stable, le plus discret possible. On ne voit pas grand chose dans cette jungle, mais une dizaine de silhouettes se font voir. Gakuen regarde tout en stationnant, quand soudain ce mec cri, à la fois aigu et rageur. Un animal de la même taille ou un peu moins grand fonce sur l'Aigle qui n'arrive qu'à l'esquiver par un coup d'aile rapide. Il y a donc un autre animal volant ici... Oui, en face de lui se trouve maintenant un toucan. Cet animal...

                    Cet animal, qui sait régulariser sa température, est vraiment fait pour vivre dans ce genre de lieu. Lui, n'est pas du tout affaibli par la chaleur à cette hauteur. Et ça se voit, il est frais, énervé, et à envie de se dégourdir les ailes et d'en profiter pour avoir un peu de chair fraîche. Ce toucan... Sa seule force est son bec, immense. Il pourrait renverser Ryuuku et le faire tomber. C'est sûrement l'ennemi principal du Rapace ici, car les autres ne seront que des proies à aller chercher au sol. Ici se trouve l'autre animal volant de la salle, et l'ennemi direct du Voyeur.

                    Le combat se lance sans attendre, les deux chargent chacun à leur tour, mais sont trop "timides" pour blesser l'autre. Le premier à être vraiment blessé perdra, et ils le savent tous les deux. Quelques charges encore, mais l'Aigle commence à fatiguer, tandis que le Toucan a encore toute sa force. Il va falloir trouver autre chose... Oui... Ça devrait le faire... Gakuen commence à piquer vers le sol, comme s'il avait une proie au sol. Le toucan le suit... Il n'est pas très malin... L'Aigle gagne en rapidité, très proche du sol, il remonte directement, seul lui sait le faire, il faut des ailes énormes pour planer de cette façon à remonter et à faire une sorte de cumulet. C'est maintenant le Rapace qui se trouve derrière le Toucan.

                    On a changé de proie. Le nouveau prédateur se rapproche et donne un coup de bec, puis avec ses serres prend les ailes du Toucan. Il les lacère et remonte avec le toucan. Quelques mètres plus haut encore, il le lâche, et c'est dans un bruit à la fois sec par le corps qui tombe sur le sol et le cri aigu du toucan, que ce dernier meurt sur le sol.

                    Bon, et de un, mais comment s'en sort Lin en ce moment...
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                      Ben vla au' chose...

                      Pas besoin d'avoir lu les procédures en vigueur dans le coin pour deviner que les lampes rouges ne sont pas la pour souhaiter la bienvenue aux touristes. La sécurité vient de s'activer, soit de façon autonome, après tout, Végapunk était un génie, soit piloté par un type quelque part dans ce complexe...

                      Mais avant de le trouver, gérer l'imprévu...

                      Bien que parfaitement dépourvu d'expérience dans le domaine de la liquidation d'insectes, Red n'est pas du genre s'en laisser compter, même par des mécas bestioles surgissant par surprise... Et les quinze premières à atteindre le plancher sont immédiatement liquidés à coup de négligentes pichenettes dans l'air, aussi dangereuse pour des bestioles de cette taille que si un type avec marteau a deux mains avait décidé de les prendre pour cible pour un tape taupe...

                      Et puis le flot d'insecte se met à ressembler à une avalanche et le coin de cerveau chargé de l’évaluation de la menace arrive instantanément à un constat déplaisant. Le NKIS du lieutenant Red (Nombre de Kills d'Insectes/Secondes) n'est absolument pas assez élevé pour interrompre l'assaut en cours...

                      Ce qui veut dire qu'il faut trouver une autre solution, et que vu la façon menaçante dont cliquettent les bestioles, il faut la trouver maintenant... Règle numéro cent soixante deux du Cipher Pol, dans le doute, le plus sur est de fuir. Red accorde une demi seconde aux bestioles pour qu'elles comprennent qu'elles sont en train de faire une erreur et partent dans l'autre sens. Puis voyant que ça ne marche pas il tourne les talons et part en courant dans le couloir, le mécanuage aux trousses, a la recherche d'une solution... De l'eau? Une porte qui ferme ? Un insecticide ? Bref, n'importe quoi...

                      Constatant avec plaisir qu'il court nettement plus vite que la mécaclique, Red s'empresse de filer à toutes jambes vers le cœur du labo. Un demi cercle un couloir vers le centre, un autre cercle et... Surprise...

                      Soit les bestioles ne sont pas un seul troupeau, soit elles ont des passages plus court que celui de Red pour passer d'un cercle à l'autre. En tout cas elles sont la et lui barrent la route pendant que derrière lui, le bruit de milliers de pattes qui s'agitent confirme que le reste de la meute ne semble pas prêt de se décourager...

                      Et pourtant... Les insectes ont laissé un échappatoire. Curieux ça...

                      Ignorant l'instinct qui lui hurle de ne pas y aller, Red recule devant les bestioles qui si elles avaient des yeux le regarderait surement très méchamment. Et au pas suivant il comprend la blague que les sales bêtes lui ont joués. Elles ont découpés le sol façon pointillés pour y préparer une jolie trappe vers le niveau inférieur... Saloperie d'intelligence de groupe...

                      -Non mais la... Non...

                      Et sur ces bonnes paroles, Red chute dans la jungle...


                    Dernière édition par Red le Jeu 31 Jan 2013 - 15:36, édité 1 fois
                      Sur l'écran en surbrillance du centre de contrôle, l'ex-agent Red court et court encore. On le voit filer au travers des passerelles et salles du complexe en précédant l'essaim glouton, traversant les uns après les autres les champs de visions des innombrables escargo-camera de surveillance. La silhouette reste quant à elle bien immobile dans le noir, se contenant d'observer avec une certain circonspection cette retraite stratégique. Puis, Red s'immobilise soudainement, avant d'être happé dans les profondeurs d'un métal en prédécoupé. C'est taquin un scarabée... surtout quand il a faim.

                      Du coup, le silhouette sort subitement de son immobilité pour pianoter farouchement sur la console, à la recherche d'une image potable sur la situation du marine. Finalement, il le trouve en pleine chute libre, avec quelques palmiers luxuriants pour seuls points d'arrivée, et une marée argentée sur les talons. Ou au niveau de la tête, ou encore des mains... ça dépend dans quel sens tournoie le marine. Mais visiblement il en faut plus pour venir à bout du sang froid de l'ancien Cipher Pole qui en a vu d'autre... Nouveau pianotement précipité : plusieurs rampes d'accès se déplient dans tous les sens sur son chemin, anciens restes des passerelles permettant aux ingénieurs de travailler sur l'intérieur de la coupole. Le fait qu'au passage les systèmes de sécurité anti-aérien se soient mis en marche n'est surement que pure coïncidence. C'est donc un ensemble d'obstacles métalliques, de scies circulaires et de lance-pieu à répétition qui se dressent sur le chemin du marine. Sans oublier les scarabées. C'est têtu aussi un scarabée programmé pour tuer.

                      Heureusement, dans les méandres d'obstacles plus ou moins mortels, apparait finalement une sorte de rampe en demi cercle mal finie, qui pour le coup ressemble fort à un toboggan géant pendu dans les airs. Et bien que loopings, tonneaux et multiples vrilles soient au programme ; si l'on suit son trajet tout cela devrait éloigner l'agent Red du danger. Chance et malchance se dispute la partie, avec quelques coups de pouce du destin pour faire pencher la balance de temps en temps. En tous cas, la destination semble être une petite trappe sur le côté de l'immense salle, qui repart tout droit dans le reste du complexe. A condition de parvenir jusque là évidemment.

                        "La vie est semblable à une feuille de saule qui tournoie dans le vent du destin."

                        L'air de rien, cette citation avait surement un sens philosophique extrêmement développé. Du genre qui vous permet d'atteindre une transcendance du corps et de l'esprit, permettant de surpasser les limites de sa propre mortalité. Dommage que Maitre Piou soit mort avant d'avoir pu l'expliquer au jeune piou lors de son initiation, victime d'un empoisonnement aux moustaches de tigre marin. Maudits soient les Kiowa et leurs ruses fourbes ! Pour le coup, Le pingouin ninja avait perdu un mentor, la toute puissance, et probablement l'immortalité si l'on en croyait le vieux maitre. Étrange, vu que lui qui connaissait le secret était bel et bien mort cela-dit... Les voies du ninjutsu sont décidément bien étrange, en plus d'être opaque pour le dernier survivant des Pingua. Cette nuit là, il était donc une fois de plus en équilibre sur le haut de la mature, méditant face un rouleau de parchemin antique et au combien obscure. Rien à faire, l'éternité ne semblait pas vouloir lui ouvrir ses portes une fois de plus.

                        Flap flap... Et comme un ninja frustré est d'autant plus sur le qui vive, voir son partenaire le lieutenant Red s'envoler dans la nuit ne lui passe pas inaperçue. Ayant de toute façon gagné une insomnie dans l'affaire, le ninja décide de céder à l'appel de la curiosité. Le voilà donc qui plonge sans un bruit dans l'eau glacée, avant prendre en filature son camarade de bord. Sait on jamais, un ange gardien est toujours le bienvenue, même si on ignore qu'il est là. Quoique pour les grandes ailes majestueuses on repassera... le voilà donc en filature, épiant Red et surtout les multiples dangers qui risquent de lui tomber sur le dos.

                        En parlant de danger, le temps lui donne vite raison. Une silhouette... en filature elle aussi... Trop prudente pour être honnête... Ni une ni deux le pingouin la prend en chasse, s’enfonçant prudemment dans le complexe sur ses talons. Reste tout d'abords à déterminer son identité et ses intentions... l'action viendra ensuite.


                        (...)


                        Déformée par le l'amplification grossière et fissurée de son optique, la silhouette majestueuse de l'aigle géant tourbillonne dans les airs. Pourtant, pas une seule fois elle n'a quitté la petite croix finement taillée au centre de la lentille. Le programme "Abattage en plein vol d'une cible à plume V2.5" y veille. Lentement, Hunter 412b ajuste son tir malgré le grincement de ses vieilles articulations rouillées... puis il presse la détente du piston, qui projette aussitôt de l'air dans la sarbacane à lunette V1.6.

                        - Ftu !

                        La fléchette vole dans la pièce, avant de s'enfoncer avec une précision toute robotique dans le cou du Marine. Instantanément, le somnifère opère, plongeant en quelques secondes l'aigle dans l'inconscience. C'est donc dans une vrille toute chaotique que l'oiseau s'abat dans les frondaisons, avant d'être rejoint par le Robot garde chasse. En silence et avec un zèle stoïque dont seuls sont capables les machines à l’œuvre, celui-ci emballe le marine dans un filet, avant de le trainer hors de la jungle. Ce que le chasseur n'a pas prévu par contre, c'est la bande d'écolo-ninja qui n'a pas perdu miette de la scène, ni de sa motivation à sauver les espèces rares.

                        -Sauvons les baleines !
                        -Et les crustacés !
                        -Et toutes les autres espèces marines sans discriminations !
                        -Et aériennes !
                        -Chuuut !

                        Susurrera le quatuor horrifié avant poursuivre prudemment le robot.




                        infos hors jeu:

                        Garde chasse mécanique : "Hunter 412b":

                          Aïe aïe aïe... Pourquoi pense-t-on, pourquoi dit-on "aïe" quand on a mal ? Pourquoi ce réflex bête, qui n'a aucun rapport avec la douleur ? Sûrement une habitude de langage... Peu importe en fait, pourquoi je pense à ça moi ? Et pourquoi je n'arrive pas à bouger... Se tortillant dans tous les sens, Ryuuku se rend compte qu'il est bloqué, presque en boule, dans une sorte de cuve ronde. Difficile de dire ce que c'est, difficile de dire ce qu'il s'est passé. Ce dont il se souvient, c'est le fait qu'il ait ressentit un léger picotement au niveau de l'aile droite, et que maintenant, il se retrouve en forme humaine coincé là, avec un mal de crâne énorme.


                          Etant coincé là, le Voyeur ne sait pas très bien quoi faire... Il attend... Attend... Un petit temps se passe. Soudain, des bruits. Des sortes de bruit d'erreurs, de sons dans tous les sens. Qui donneraient presque une musique. Une symphonie de sons d'erreurs en fait. Et par-delà tous ces sons, on peut entendre quelques voix "On va te sauver t'inquiète" "On est là aiglion, on va t'sauver!" ... Ce sont les écolo-ninjas, ils sont là, ils essayent d'aider Gakuen. Mais l'aider de quoi? Et les nombreux sons ne sont pas très rassurants. Tout d'un coup, le marine se sent aspiré, tout d'abord comme si c'était son esprit, lui-même, puis d'une façon plus physique, par un tube s'étant ouvert en-dessous de lui...

                          - On arrive coupain ! crient à l'unisson les "sauveurs"...

                          Les mains liées, le Voyeur se sent très vide. Il n'a plus de force, plus la force qu'il avait il y a quelques secondes, il s'évanouit. Pendant ce temps-là, les verts arrivent et tentent de sauver le marine de bras mécaniques, ces derniers qui tentent de mettre des pièces en fer, de piquer, de tourner dans tous les sens, de tuer le bleu. La machine essaye de le transformer en une machine, en un cyborg. Mais les écolos sont contre, ils veulent sauver le Voyeur. Et c'est au prix de nombreux efforts contre la machine, qu'ils arrivent à extirper Gakuen de la machine, ce dernier toujours évanoui.

                          - On fait quoi avec lui maintenant ?

                          Un son se fait entendre pas loin... Un bruit de machine...

                          - Je sais pas, mais vu qu'on a touché à tout, je resterais pas ici moi.

                          Un son qui se rapproche...

                          - Putain les gars, j'aime pas ça, on bouge d'ici ?!

                          - Bip bip, Hunter 412b. Mise en place de la commande, pourchasse d'individus non-autorisés. Mode offensif.

                          Et c'est une poursuite effrénée qui commence alors, avec un groupe d'écolos portant un marine évanouit, et une machine qui les poursuit, lançant de temps en temps des tirs. Et tout ça dans un énorme bruit, dans tous les sens. Espérons que ce bruit, ne réveille pas trop de machines dans le genre... arrive à penser le Voyeur, feignant l'évanouissement, ne sachant pas trop quoi faire.
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                          À peine eu-t'elle le temps de retrouver Ryuuku qu'une trappe s'ouvrait sous leurs pieds, ainsi le piaf, la tigresse et les ninja-écolo tombèrent dans une nouvelle salle, finis les couloirs longs et humides... dites bonjours à la jungle. Une fois debout et remis de leurs chutes Ryuuku et Lin constatent le nouvel environnement et constatent surtout les bruits sortants de cette jungle.

                          *Dans quoi je me suis embarquée ?*

                          Ni une ni deux le volatile prit son envol, saluant brievement Lin, quel lâche ! Laisser une pauvre femme toute seule entourée d'ennemis inconnus !

                          - Espèce de...

                          Pas le temps de l'insulter, les grognements se firent plus forts autours de la rouquine, sentant les ombres autours d'elle se mouvoirs et surtout sentant l'envie de tuer de ces dernières. La commandante inspira un grand coup et là.

                          - Criiiieekkk !

                          Un monstre aux allures de crustacé bondit sur Lin, qui esquiva d'un bond, profitant de ce dernier pour prendre sa forme hybride. Une fois l'action passée elle constata son premier adversaire, était-ce... un zoan ? Le crustacé était plutôt énorme et se tenait dans une posture humanoïde mais... il avait l'air totalement ailleurs comme si son esprit l'avait quitté. Malheureusement, pas le temps de se poser trop de questions, l'instant d'après c'est une sorte de primate qui sort de la jungle pour essayer d'attaquer Lin, qui esquive de justesse celui-ci cette fois-ci. Si chaque ennemi se voulait plus fort que l'autre ici la rouquine avait vite intérêt à se débarrasser des premiers pour ne pas se laisser submergée.

                          - Alors c'est comme ça hein ?

                          Elle inspira et se mit à hurler.

                          - C'EST MOI L'PRÉDATEUR ICI !

                          S'en suivit un grognement félin et le premier assaut de Lin sur le crustacé, il subit le choc, mais sa carapace tenait le coup, le primate attrapa Lin, qui d'un coup de pied magistrale dans la gueule du grand singe se libéra de son emprise. Autour d'elle les ombres s'agitaient, une d'elle sortie des fourrés vers le ciel, ce volatile semblait en vouloir à Ryuuku.

                          *Mais c'est un véritable zoo ici.*

                          La pince du crustacé vint à son tour menacée Lin, d'un mouvement du buste elle esquiva en se baissant, après quoi elle se propulsa à l'aide de ses bras sur le singe lui assénant un puissant coup de genou au foie, elle enchaîna sur un crochet du droit dans sa sale gueule de primate. Ce simple enchainement suffit à le faire tomber K.O, comme quoi le crustacé était peut-être plus fort finalement, Lin se mit face à ce dernier. La tigresse chargea, mais en pleins dans son attaque, le fruit de mer sur pattes fut expulsé du terrain par une autre créature, bien plus imposante, une sorte de félin tacheté, un guépard, léopard ou que sais-je d'autre, il n'empêchait que celui-ci était sans conteste plus dangereux, assez dangereux pour que Lin renforce sa garde, la rapprochant du corps. En face d'elle, le félin n'avait pas de garde, seulement une position de prédateur qui allait de paire avec son attitude corporel et à son opposée Lin avait sa garde, signe de sa présence d'esprit, c'était l'esprit animal contre la logique humaine ce combat.
                          Un premier échange eu lieux, les deux se chargèrent mutuellement, Lin esquiva les crocs, mais pas le premier coup de griffes de la bête qui vint la blesser au bras. La marine n'avait pas l'habitude de ce genre d'adversaire, aussi devait-elle être plus sérieuse.

                          *Approche...*

                          Le félin tacheté bondit alors dans la jungle, disparaissant totalement aux yeux de Lin et se mêlant à la végétation, tournant autour de sa proie.

                          *Il se comporte comme une bête féroce et ne répond à aucune logique humaine, je ne peut pas me baser sur les mêmes erreurs qu'un humain fairait.*

                          Elle inspira et ferma les yeux, prétant attention aux sons autours d'elle. Quelques secondes plus tard son adversaire surgit, fondant sur elle, la Sea Wolves se retourna alors bloquant la morsure de son bras gauche et attrapant la main griffue de l'ennemis de son bras droit.

                          - Ça fait mal mais.....

                          D'un mouvement sec elle retourna de son bras droit la main du félin, la brisant, surpris par l'action et la douleur la créature lâche le bras gauche de Lin par la même occasion. Sans attendre plus notre héroïne faucha la créature, une fois au sol elle se laissa tombée sur lui, coude en avant dans le but de lui faire très mal au foie. Le rugissement de la créature retenti alors que la redoutable Sea Wolves le faisait taire une bonne fois pour toute d'un coup de pied marteau sur son front.

                          - Bordel...

                          Elle souffla un coup, mais ne pouvait pas reprendre forme humaine de suite, elle savait qu'elle était encore entourée d'ennemies et ne savait foutrement pas comment sortir d'ici. Pendant ce temps Ryuuku avait disparu du plafond, emportée sans que la rouquine le sache par une sentinelle locale.


                          Dernière édition par Ayzami Lin le Lun 28 Jan 2013 - 17:17, édité 1 fois
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                          -Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu !
                          -Arrête de prier et accélère plutôt !
                          -Pas ma faute j'ai ma cagoule qui m’empêche de humph respirer !
                          -Râle pas, c'est pas toi qui porte l'autre gars là.
                          -Pose pose ! J'ai une crampe !
                          -Raaaaah...

                          Profitant qu'une palissade se soit miraculeusement abattue juste derrière eux, le quatuor fluo reprend péniblement son souffle, tout en se maudissant intérieurement de n'avoir manger que quelques minuscules boulettes à base de soja bio avant de partir explorer le complexe à la recherche de produits nuisible à la reproduction de beaucoup de chose, entre autre.

                          C'est à peu près à ce moment là que l'un d'entre eux -probablement le moins fatigué du lot- reposa les yeux sur le corps inconscient de Ryukku.

                          -Dites les gars... Il avait pas des plumes avant ce type ?
                          -Ben ouais. C'est pour ça qu'on est aller le chercher non ?
                          -Ben alors pourquoi il les a plus ?
                          -Attend t'es en train de me dire qu'on est poursuivit par un robot tueur et hors norme sanitaire pour sauver un type même pas en voie d’extinction ?
                          -Ben ouais apparemment.

                          Silence éloquent tandis que les quatre pseudo ninjas contemplent le corps haut combien banal du marine affalé. Des comme lui il y en a des milliards sur les mers. Et il appartient à une espèce nuisible qui plus est.

                          -On se tire ?
                          -Ouais.
                          -Ouaip.
                          -Ouais.

                          Et sans un regard en arrière, les quatre écolo se sauvent la queue entre les jambes, laissant là celui qui peut de temps était le centre de toutes leurs attention. Ryuuku reste ainsi seul, isolé, à la merci de tous. A moins que les écolo soient finalement pas de si mauvais ninja que ça... une ruse ?



                          (...)



                          Le cercle d'animaux féroces entoure la tigresse... Ils sont des dizaines, se rassemblant minutes après minutes. Et tous la regarde, elle est la carcasse immobile à ses pieds. Loi de la jungle... loi du plus fort... et dans leurs cervelles à moitié fondues par un abus tout ce qu'il y a de plus abusé de cybernétique, une part d'instinct s'éveille tant bien que mal. Ils grognent, feule, sifflent et hurle en fonction de leur dominance naturelle, mais sans réussir à passer la barrière que vient inconsciemment de poser la marine.

                          C'est alors que le cercle d'animal s'écarte, laissant passer le lion le plus massif et le plus ténébreux que la terre ai jamais porté. Un Lion noir de Karshup, de trois bon mètres de haut. Un crinière ou s’entremêle des fils de fers barbelés et probablement électrifié... un rayon laser à courte portée à la place de chaque oeil... Le Roi de la Jungle métallique est là, pret à défendre son territoire face à l’intrus à rayure. Et sous les regards des modèles inférieurs, le terrible cyborg passe à l'attaque dans un rugissement traduit en près de huit langues pour que tout intru puisse comprendre !

                          - ROOOOOAR ! Tu vas mourir ! كنت ستموت ! Vas a morir ! Du wirst sterben ! Вы собираетесь умирать ! Vai a morire ! Você vai morrer ! אתה הולך למות !


                          (...)


                          Lentement mais surement, le pingouin s'enfonce dans le complexe, suivant aisément à la trace celui ou celle qui semble avoir pris en chasse le lieutenant Red. Petit à petit, la distance séparant le palmipède de sa cible diminue, jusqu'à ce que finalement, celle-ci ne compte plus qu'une unique porte métallique que l'étranger semble avoir refermé derrière lui. Mais ce n'est pas ça qui risque d’arrêter un maitre de l'infiltration comme le pingouin ninja. Quelques bons adroits lui permettent d'atteindre sans effort un conduit bien trop étroit pour un humain, mais ou son corps glissant passe sans mal. Il se faufile, pénètre sans un bruit dans la pièce... Et devant lui la silhouette à contre jour de l'inconnu, se détachant nettement de l'énorme écran ou on peut voir le lieutenant Red virevolter dans tous les sens, l'essaim toujours sur ses talons. Le pingouin sort un kunai de nul part, et se rapproche lentement.
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