Musique d'Ambiance - Before the Tempest
Merde.
C'est tout ce que pensait Dylaï en remontant d'un pas vif le passage qui menait au pont du Leviathan. Merde. MERDE. Il tenait dans sa main le coffre qu'il possédait depuis pas mal de temps, déjà, qu'il avait gardé auprès de lui pendant si longtemps... et qui maintenant était ouvert. Vide.
Il n'avait plus le Suna Suna no Mi.
Lorsqu'il s'en était aperçu, Dylaï avait sentit son coeur se briser, comme si un magma brûlant l'avait inondé, ne voulant que déborder de ses veines, de ses muscles, de son coeur. Il était toujours stoïque, mais d'un stoïcisme beaucoup plus déroutant que d'habitude. N'importe qui aurait pu lire dans ses yeux une rage qui ne voulait que se défouler sur le premier venu. Il était devenu une bombe prêt à exploser dans une fureur impossible à calmer.
Suzuka l'avait poignardé dans le dos.
Il avait pris le fruit du démon, l'héritage précieux de Cortez, un cadeau de son ami. Il l'avait volé. Il s'était joué de Dylaï. L'avait trahi. Etait-il impossible de faire confiance aux gens ? L'espèce humaine était-elle condamnée à être constituée de menteurs hypocrites et sans aucune once d'honneur ? Et si Ryuuku faisait aussi partie de ce genre de personnes ? Avaient-ils montés un piège subtil pour briser le doute du combattant et lui voler le fruit ? Rien n'était à exclure. Surtout pas dans une telle situation.
Dylaï marchait sous la pluie vers l'intérieur du mastodonte mécanique. Il ouvra la porte d'un grand geste et se faufilait maintenant dans les couloirs. Ce cyborg, Zero, comme Suzuka étaient parti semblerait... qui était cet homme-machine d'ailleurs ? Il se posait toujours plein de question à son sujet... visiblement, il avait un lien profond avec le criminel. Mais lequel ? Il ne se souvenait nulle part d'un tel individu. Peut-être que lui et le contre-amiral étaient en fait des alliés ? Cela en fait était logique. Zero voulait qu'il s'énerve, qu'il laisse sa rage exploser... le vol du Fruit du Démon était sans doute un déclencheur ?
Mais il avait voulu détruire le fruit sous ses yeux... il y avait tant de choses qui collait pas.
Qu'importe. Le plus important était de savoir où se trouvait le Contre-Amiral. Il en eut l'occasion en voyant un soldat courir de manière haletante. Il n'avait pas du rejoindre ses compagnons lors des premiers signes de trouble.
Il fut immobilé sans vraiment comprendre ce qui se passait par Dylaï qui le regarda d'un oeil noir. Il lui dit d'une voix trop calme :
"Où est le Contre-Amiral Suzuka ?"
Le marine trembla de toutes ses forces, et se mit à balbutier.
"L-le contre-a-amiral S-suzuka ?"
"Oui."
"J-je ne comprends pas... il n'y a-aucun officier de ce nom sur le navire."
Je quoi.
Ces deux mots sortirent dans la tête de Dylaï. Je quoi. C'était les seuls mots pouvant résumer son incompréhension totale. Se reprenant, il plaqua son poing contre le mur, bouillonnant de rage.
"Qui sont les officiers ici ?"
"Je... les lieutenants-colonel Hiro Shima et Ryuuku Garen. Le colonel Toji... et le capitaine Henry Vargas... laissez-moi, je vous en supplie !"
Le fuyard se contenta de l'assommer et réfléchit plusieurs minutes en observant le marine dormant paisiblement. Ryuuku. Hiro. Toji. Henry. Il doutait sérieusement qu'un soldat ait pu se faire passer pour un contre-amiral, et en conclut que l'imposteur se trouvait ces quatre... il exclut Ryuuku. Il n'aurait pas eu le temps de se changer, de se déguiser, et de faire son cirque. Et puis, quel intérêt ? Il aurait pu simplement mentir sur le fait qu'il avait le fruit.
Restait alors les trois autres... il trouverait celui qui s'était moqué de lui sur tout les points.
Il entendait encore quelques bruits au loin. Il décida qu'au lieu de chercher les marines et de tenter de reconnaître les officiers, il allait les amener à lui. D'un bond, il se mit à courir vers là où se trouvait la soldatesque. Il les combattrait.
Il n'avait pas remarqué qu'au bout du couloir, derrière lui, Zero relevait ses lunettes en souriant de manière malsaine.
"Intéressant... serait-ce enfin le jour ?"
Merde.
C'est tout ce que pensait Dylaï en remontant d'un pas vif le passage qui menait au pont du Leviathan. Merde. MERDE. Il tenait dans sa main le coffre qu'il possédait depuis pas mal de temps, déjà, qu'il avait gardé auprès de lui pendant si longtemps... et qui maintenant était ouvert. Vide.
Il n'avait plus le Suna Suna no Mi.
Lorsqu'il s'en était aperçu, Dylaï avait sentit son coeur se briser, comme si un magma brûlant l'avait inondé, ne voulant que déborder de ses veines, de ses muscles, de son coeur. Il était toujours stoïque, mais d'un stoïcisme beaucoup plus déroutant que d'habitude. N'importe qui aurait pu lire dans ses yeux une rage qui ne voulait que se défouler sur le premier venu. Il était devenu une bombe prêt à exploser dans une fureur impossible à calmer.
Suzuka l'avait poignardé dans le dos.
Il avait pris le fruit du démon, l'héritage précieux de Cortez, un cadeau de son ami. Il l'avait volé. Il s'était joué de Dylaï. L'avait trahi. Etait-il impossible de faire confiance aux gens ? L'espèce humaine était-elle condamnée à être constituée de menteurs hypocrites et sans aucune once d'honneur ? Et si Ryuuku faisait aussi partie de ce genre de personnes ? Avaient-ils montés un piège subtil pour briser le doute du combattant et lui voler le fruit ? Rien n'était à exclure. Surtout pas dans une telle situation.
Dylaï marchait sous la pluie vers l'intérieur du mastodonte mécanique. Il ouvra la porte d'un grand geste et se faufilait maintenant dans les couloirs. Ce cyborg, Zero, comme Suzuka étaient parti semblerait... qui était cet homme-machine d'ailleurs ? Il se posait toujours plein de question à son sujet... visiblement, il avait un lien profond avec le criminel. Mais lequel ? Il ne se souvenait nulle part d'un tel individu. Peut-être que lui et le contre-amiral étaient en fait des alliés ? Cela en fait était logique. Zero voulait qu'il s'énerve, qu'il laisse sa rage exploser... le vol du Fruit du Démon était sans doute un déclencheur ?
Mais il avait voulu détruire le fruit sous ses yeux... il y avait tant de choses qui collait pas.
Qu'importe. Le plus important était de savoir où se trouvait le Contre-Amiral. Il en eut l'occasion en voyant un soldat courir de manière haletante. Il n'avait pas du rejoindre ses compagnons lors des premiers signes de trouble.
Il fut immobilé sans vraiment comprendre ce qui se passait par Dylaï qui le regarda d'un oeil noir. Il lui dit d'une voix trop calme :
"Où est le Contre-Amiral Suzuka ?"
Le marine trembla de toutes ses forces, et se mit à balbutier.
"L-le contre-a-amiral S-suzuka ?"
"Oui."
"J-je ne comprends pas... il n'y a-aucun officier de ce nom sur le navire."
Je quoi.
Ces deux mots sortirent dans la tête de Dylaï. Je quoi. C'était les seuls mots pouvant résumer son incompréhension totale. Se reprenant, il plaqua son poing contre le mur, bouillonnant de rage.
"Qui sont les officiers ici ?"
"Je... les lieutenants-colonel Hiro Shima et Ryuuku Garen. Le colonel Toji... et le capitaine Henry Vargas... laissez-moi, je vous en supplie !"
Le fuyard se contenta de l'assommer et réfléchit plusieurs minutes en observant le marine dormant paisiblement. Ryuuku. Hiro. Toji. Henry. Il doutait sérieusement qu'un soldat ait pu se faire passer pour un contre-amiral, et en conclut que l'imposteur se trouvait ces quatre... il exclut Ryuuku. Il n'aurait pas eu le temps de se changer, de se déguiser, et de faire son cirque. Et puis, quel intérêt ? Il aurait pu simplement mentir sur le fait qu'il avait le fruit.
Restait alors les trois autres... il trouverait celui qui s'était moqué de lui sur tout les points.
Il entendait encore quelques bruits au loin. Il décida qu'au lieu de chercher les marines et de tenter de reconnaître les officiers, il allait les amener à lui. D'un bond, il se mit à courir vers là où se trouvait la soldatesque. Il les combattrait.
Il n'avait pas remarqué qu'au bout du couloir, derrière lui, Zero relevait ses lunettes en souriant de manière malsaine.
"Intéressant... serait-ce enfin le jour ?"