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Family soul [2/3]

Tout seul, lors d'une nouvelle nuit au Susanoo sans que je puisse dormir, je me reposais de nouveau des questions sur ce qui m'était arrivé ... Cette technique, pourquoi était-elle blanche, brumeuse et de mon côté lors de sa première utilisation et bleue, enflammée et démoniaque lors de la deuxième ? Il semblerait que quelque chose en moi ait changé entre les deux périodes d'utilisation de cette attaque ... Mais cela, j'en avais déjà la réponse ! Bien qu'approximatif, l'explication était que dorénavant, je savais que mes parents veillaient toujours sur moi, depuis l'intérieur de mes katanas. C'est une explication bizarre, certes, mais c'est la seule chose que je vois, car j'ai bien gagné de la puissance lors de ce combat contre les brigands, je n'en ai surement pas gagné assez pour modifier l'aspect d'une technique ! Mais il me restait encore quelque chose d'inexplicable à éclaircir : le fait que mon attaque prenne entièrement le contrôle de moi ! Et j'ai bien l'intention d'y remédier ... Pas plus tard que maintenant !

Je descendis donc de mon perchoir, je pris mes sabres et je partis sur la petite île sur laquelle nous étions accostée et sur laquelle j'avais remarqué un petit bois. Au moins, là-dedans, je ne risquais pas de blesser quelqu'un ! Il faisait encore nuit noire lorsque je suis descendu du bateau, cela dit, la lune éclairait tellement que je n'avais pas besoin de torche pour y voir quelque chose. Lorsque j'entrais dans la forêt, un frisson me parcourra l'échine. C'était lugubre et angoissant, là-dedans ... Après tout, la nuit dans la forêt ... Enfin bref, je continuais à avancer jusqu'à arriver au cœur même de la forêt, là où personne n'oserait s'aventurer. La nuit du moins. Ici, les arbres formaient des visages attristés, au bord du suicide dans les troncs creux et pourris. On pouvait s'imaginer des lamentations avec les bruits que faisait le bois qui grinçait sous les soufflements du vent. Je restais un petit bout de temps sans bouger, angoissé par tous ces bruits, puis je repris ce pourquoi j'étais venu.

Je sortis donc mes sabres et commença à découper les troncs les uns après les autres avec une cadence effrénée pour que je puisse m'épuiser. Je fis cela pendant un petit quart d'heure puis, lorsque je finis par être bien essoufflé, je fermais les yeux et je repensais à tous les actes qui touchaient à ce phénomène plus qu'étrange. Les images venaient les unes après les autres : les brigands ... Une personne blessée ... Un démon de feu ... Et tout ça me remmena au même point : le souvenir de mes parents ! Je repensais donc difficilement à ce qui s'était passé ce malheureux soir ... Mais rien n'arriva ! Je me remis donc à mon boulot de bucheron tout en gardant en tête l'image de mes parents. Je tranchais et tranchais encore sans résultat. Ma sueur dégoulinait de toutes parts de mon corps ! Mes sabres glissaient dans mes mains jusqu'à ce que l'un d'entre eux tombe à terre. À ce moment-là, je me mis à genoux et je me mis à crier vers le ciel :


-Mais qu'est-ce qu'il me manque pour réussir, hein ?! Explique-moi ! Tout ce que je veux c'est réussir à refaire cette putain de technique sans qu'il y ait quelqu'un d'impliqué ! Est-ce impossible ?!

Je me mis ensuite à quatre pattes, le souffle coupé. Et quelque chose attira mon attention. Une lueur bleue-blanche éclairait derrière moi. Je me retournais et fus vraiment étonné ! Un autre moi se tenait debout plus loin. Il avait le même physique que moi, mais avait des dents et des oreilles plus longues. Il avait aussi deux petites flammes bleues de posées sur le front, telle deux cornes. Au bout d'un moment, il finit par parler.


-Tu veux réussir à me maitriser ? Y arriveras-tu seulement ?

Après ces mots, il tira deux sabres enflammés et se dirigea vers moi à une vitesse affriolante ! Par réflexe, je levais mes sabres afin de parer les siens et, par pur hasard, j'avais réussi ! Je ne savais pas si j'étais en train de rêver ou pas ! J'étais en train de m'affronter moi-même ! Il enchaîna avec un enchainement de coup plus rapide les uns que les autres. Mais il ne cherchait pas les ouvertures, il voulait juste frapper, car j'avais mes sabres en position de garde et il continuait à frapper dessus, ce qui me faisait reculer. Mais cela dit, nous étions dans une forêt ! Arriva donc un arbre sur lequel je buttais avant de tomber à terre. L'autre moi en profita pour m'entailler le torse. Une énorme coupure apparut et ce qui semblait être mon côté obscure fut aspirer par cette ouverture dans mon abdomen.

Suite à quoi, l'événement se reproduisit : je reperdis le contrôle de mon corps, de nouveaux de gigantesques flammes commencèrent à embraser la forêt depuis son cœur. Je poussais un grand cri et commença à tailler avec force tout ce qui me passais sous la main.
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La vie dans un navire aussi peuplé que le Susanoo était parfois bien emmerdante. Entre les deux jumeaux qui étaient constamment dans ses pattes. L'autre abruti de Grey qui ouvrait sa grande gueule bien trop souvent à son gout, le navigateur et le toubib presque totalement ahuris, le charpentier à moitié muet et un capitaine qui tenait plus d'un sale gosse pourri gâté que d'un commandant. Il y avait de quoi vouloir un peu de solitude de temps en temps.

Ce soir là était parfait pour une virée en solitaire. Les autres dormaient et les rayons de la pleine lune perçaient sans aucun problème l'obscurité ambiante. Vêtu de son long manteau noir à tête de mort, les poches remplies de cigarette et de son fidèle briquet, il quitta sa cabine. L'air était frais ce soir là, une légère brise marine vint quelque peu soulever ces cheveux, il adorait cette sensation, il ressentait ce vent comme une caresse de la mer elle même. Caresse pleine de joie, de liberté et de souvenir. Il sourit. Combien ça faisait de temps maintenant qu'il avait quitté Goa ? Qu'il avait senti pour la première fois ce vent de liberté courir sur son visage ? Il était bien incapable de savoir. Il ignorait bien quel âge il pouvait avoir, on ne lui avait jamais dit. Il se savait le plus vieux sur le navire mais ignorer bien de combien d'année. C'était bien sans importance, il était en vie et en pleine santé, il menait la vie qu'il souhaitait mener depuis toujours. Une vie de fête, d'alcool, de compagnons et de combat. Mais il lui manquait une chose, une chose qu'on ne pourrait jamais lui donner ... Dyrian ... son père adoptif. Ah bah voilà qu'il recommençait à déprimer c'était mauvais ça. Il alluma sa première cigarette de la soirée. Le gout du tabac lui emplit la bouche. Dire que Maka avait osé lui dire d’arrêter, non mais elle était complètement malade cette petite ... "C'est mauvais pour la santé" qu'elle répétait sans cesse, comme si il entendait pas son lot de connerie quotidien lorsque Drogo venait lui faire des suggestions pour le repas du soir.

Quelques cigarettes plus tard, ses pas l'avait mené devant un bois. Sans plus de précaution il y pénétra cigarette au bec, un vacarme anormal dans une forêt comme celle-ci l'alerta, qu'est ce que c'était que ce bordel ? Il marcha rapidement jusqu'à l'origine du bruit. Malgré la clarté de la nuit, la forêt était sombre, et il chuta à plusieurs reprises sur quelques racines noueuses qui dépassaient du sol, lui arrachant un paquet de juron. Il n'avait jamais aimé les bois, il s'y passait toujours des trucs emmerdant, il y avait des bestioles en tout genre de la saloperie d’insecte venimeux à l'ours géant, des sauvages ou des bûcherons avec des hideuses chemises à carreaux qui constituaient la pire des horreurs forestières. Malgré cette mésaventure et son aversion pour le milieu forestier , il continuait de marcher jusqu'à débouler sur une clairière. Qu'est ce qui causait ce boucan ? Un combat de grizzli boxeur , le banquet annuel des bûcherons à chemises rouges, ou alors un sacrifices à une divinité barbare ? !ce qu'il vit le surpris au sens négatif du terme en effet il faillit s'étouffer en voyant le toubib. Qu'est ce que cet idiot foutait à jouer au bûcheron à une heure pareille ? A l'ombre des arbres il regarda la scène, son collègue était en train de couper des arbres comme un dératé. Un truc le chiffonnait c’était quoi ces flammes bleues qui l'entouraient ?

Il lui semblait avoir entendu cette histoire de flammes quelque part sur le navire pendant le repas ... ah oui il y avait cet imbécile de Grey dedans. Oh et bien alors cette histoire ne méritait même pas qu'il se fatigue à se la remémorer. Il sortit de l'abris des arbres cigarette au bec. Le médecin, n'avait pas remarqué sa présence. Le borgne s'approcha un peu plus à ce moment précis, Zarachi, Zorochi impossible de se souvenir du nom ( il en était resté à l'appellation toubib qui lui convenait bien) ... enfin peu importe son nom se retourna. Et avant que le borgne ai le temps de faire quoi que se soit les deux sabres filèrent vers le borgne. Il ne bloqua le coup in extremis qu'avec son crochet. Non mais qu'est ce qu'il voulait lui à lui sauter dessus comme ça ... Il n'était certes pas très bon copain, mais de là à tender de lui trancher la gorge directement. Il allait lui mettre une ou deux mandales dans la tronche ça lui remettrait les idées bien en place. Puis de toute façon ce type ne lui avait jamais été sympathique dont le maraver la gueule ne lui poserais pas de problème de conscience. Si on partait du principe que le borgne en avait une.

Le borgne bondit en arrière mais à peine avait il eu le temps de reprendre son souffle, que l'hystérique enflammé lui fonça dessus.
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Puis, quelque chose que je redoutais arriva ... Je vis Galowyr, le cuisto, sortir de derrière en arbre, la tête en point d'interrogation. Mon double-moi ne mit pas longtemps à le repérer ! Dès qu'il fut dans le champ de vision, celui-ci se jeta immédiatement sur le cuisinier de l'équipage, qui bloqua tant bien que mal le coup de sabre avec son crochet. Il recula ensuite d'un pas, mais le diable enflammé que j'étais retourna à l'assaut directement derrière sa précédente attaque. Il enchaînait coup de sabres sur coup de sabres, coups de pieds sur coups de pieds. Quelque chose attira mon attention : il semblerait que le possesseur de mon corps avait amélioré sa technique ! Il n'utilisait jamais les pieds avant ! Il allait falloir que je trouve le moyen de prévenir Galo' !

Cela dit, il semblerait que mon démon ait une mémoire ... J'essayais de reprendre le contrôle de mon corps comme je l'avais fait quelques jours plus tôt avec Grey, mais je n'y arrivais pas ! Cela devenait de plus en plus dur de lutter contre cette abomination. Tandis que j'étais plongé dans mes réflexions, j'attaquais toujours le pauvre Galowyr qui n'avait rien demandé à personne. Son crochet semblait un poil dépassé par mes deux sabres, mais je restais quand même bouche bée devant le fait qu'il arrivait à parer quasiment tous mes coups ! Il faut dire que je n'avais pas beaucoup de lien entre lui et moi, à part avec l'Octo Beer Festival, on ne se parlait pas souvent et par conséquent, on n'était pas très liés, mais avec ce combat, je commençais à vraiment découvrir notre cuisto !

Je découvris donc que Galo avait plus d'un tour dans son sac. Après l'une de mes rafales d'attaque, celui-ci fit un pas en arrière et donna un léger coup de poignet dans le vide, suite à quoi son crochet se décrocha, pendu par une chaine en ferraille. Je ne bougeais pas suite à cet acte, puis le cuisto m'envoya son crochet-chaine au niveau de la cheville, autour de laquelle il s'enroula. Il tira ensuite un grand coup qui me mit au sol en un quart de seconde. Il se jeta ensuite sur moi et me donna un énorme coup de poing à l'estomac qui me fit cracher du sang. Mais il en fallait plus que ça pour terrasser la créature que j'étais devenue !

Je me suis donc relevé dans un grognement. J'étais dorénavant à quatre pattes devant mon adversaire, en train de montrer mes crocs particulièrement grand, comme le ferais un tigre lors d'un combat pour intimider son adversaire. Tient ! En parlant de tigre, mon autre moi enchaîna directement sa pose avec le « tiger assault ». Un « tiger assault » assez puissant je dois dire, car avant de frapper, il courra autour de Galo, s'appuyant sur les arbres, sur les racines ou encore sur les souches avant de s'élancer, tout crocs dehors vers le cuisiner des Bloody Sorrow !
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Le borgne avait quand même un peu de mal à comprendre ce qui se passait … Non mais à la limite que le toubib s’amuse à descendre du bateau la nuit pour couper des arbres dans la forêt, bon c’était un peu étrange mais il pouvait éventuellement comprendre. Après tout ça devait défouler de faire ça, en plus lui qui n’aimait pas les forêts, ça serait genre une revanche sur ces putains de plantes. Mais là, c’est comme si l’autre ahuri était totalement revenu à l’état de bête. D’un point de vue purement intellectuel ça avait toujours était un peu le cas, non parce que bon pour se faire presque bouffer un monstre marin faut pas bien être malin, sans parler de son niveau de conversation … Non là c’était même physique, il avait l’impression d’affronter une bête féroce un peu surexcitée, du genre tigre des montagnes venimeux à dent de sabres d’acier inoxydable. Quoi qu’il doutait un peu de l’existence d’une telle espèce … Voilà qu’il se mettait à courir dans tous les sens cet idiot, tactique classique, le médecin cherchait à frapper dans son angle mort, du côté de son œil en moins. Ça ne serait pas le premier, et surement pas le dernier il le connaissait par cœur ce coup. Mais alors par cœur. Sauf que pas de bol, ce n’était pas ça. L’hystérique attaqua frontalement, et bondit sur lui tel un fauve. Avant que le borgne ne puisse réagir, les sabres du médecin tranchèrent deux sillons sanglants sur son torse.

Toutes ces conneries ça lui rappelait l’autre idiot de chapeauté là … Seido D. Noroma. Il l’avait salement amoché à l’époque. Le borgne n’aimait pas les sabreurs, cette bande de snobinards qui payent des millions de berrys de simple bout de métal et qui s’imaginent faire partie de l’élite combattante parce qu’ils beuglent des noms de techniques avec des « Tiger » ou des « Dragon ». Enfin là pour le coup il ne nommait même pas ces techniques celui là. Il se contentait de hurler et de grogner comme une bestiole enragée. Enfin nommée ou pas, elle l’avait salement amoché cette attaque. Voilà que son beau manteau avait de nouveau était abimé. Maka le recourait mais il fallait vraiment qu’il arrête de le mettre pour se battre. Mettant un peu de distances entre lui et l’enflammé, il enleva son long manteau.

Maintenant tu vas voir.

Il avait jamais été du genre à ce retenir en combat, mais là contre un type qui lui balançait des coups sabres, il y avait pas à réfléchir. Il allait se battre à fond, puis si le médecin n’y survivait pas bah … Il en trouverait bien un autre pour remplacer, ce n’est pas si qui manquait ça des toubibs, des aussi économiques par contre il en doutait. La bête humaine fonça sur lui, prêt à réitérer son attaque. Là pareil c’était connu qu’une même attaque ne fonctionne pas deux fois, ça c’est même plus du classique c’est presque réglementaire. Il activa de nouveau son crochet, un clic lui indiqua que la chaine était prête à se déployer. Tout en reculant d’un pas, il exécuta une rotation sur lui-même. C'était son tour de beuglait.


Galo … Tornado !

La chaine reliée au crochet se déploya tout en suivant le mouvement de rotation, comme un serpent s’enroulant autour de sa proie. La chaine vint fouetter Zarechi au visage. Une fois son mouvement de rotation terminé, le borgne d’un geste ferme du poignet fit se soulever de nouveau la chaine. Celle-ci se mit à onduler, le crochet vint griffer le sabreur au flanc une première fois avant de heurter le sol un peu plus loin pendant que l’adversaire avait repris sa charge. D’un geste expert, le borgne appuya sur le bouton pour rembobiner la chaine, pendant son voyage de retour la chaine vint de nouveau griffer le médecin à la jambe. C’est que ça marchait plutôt bien cette connerie. C’était la première fois qu’il utilisait sa chaine sérieusement sans craindre que Drogo ou Grey la voie. Il y avait bien eu cette fois avec le colonel, mais ils étaient bien trop agonissant ce jour-là pour s’en souvenir. Cette arme était un petit bijoux, elle avait une portée fantastique et présentait des tonnes de possibilité, griffer, fouetter, agripper. Et au corps à corps elle marchait aussi bien que son vieux crochet. Alors qu’il se réjouissait des capacités de son arme, Zarechi avait réduit considérablement la distance qui les séparait et s’apprêtait à contre attaquer.

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Galowyr était intelligent ... Il m'empêchait de m'approcher à l'aide de son crochet lié avec sa chaîne. Mon double-moi tenta par deux fois de s'approcher, mais deux fois il se fit tailler le torse par cette fameuse arme ! Mais il fit une erreur, suite à cette succession d'actes victorieux, le cuisto détourna son regard de moi pour se réjouir des capacités de cette arme que je n'avais jamais vue auparavant. Mon démon en profita donc pour réduire considérablement l'écart qu'il y avait entre les deux personnages afin que la chaine ne soit plus d'aucune utilité. Il finit donc par arriver à proximité du borgne, devant lequel il s'arrêta. Il le regarda droit dans les yeux, attendant un mouvement de son adversaire.

Comment je le savais ? Et bien c'est simple, par habitude de flotter à l'intérieur de mon propre corps, j'avais réussi à faire comme si j'étais relié à mon cerveau, sans pouvoir l'utiliser. Donc tout ce dont à quoi pense mon démon, je le savais. Seul inconvénient, il se peut que cela marche dans l'autre sans et dans ce cas ... Il me sera compliqué de reprendre le contrôle de moi-même ! Il attendait donc que Galowyr fit un mouvement pour contre-attaquer. Ce mouvement, se fut un magnifique crochet du gauche que le cuisto m'envoya en plein dans la mâchoire ! Du moins, qui devait aller jusqu'à ma mâchoire, car entre temps, mon double-moi se baissa pour esquiver ce coup, retourna son tamashii maria afin que la paume soit devant et l'envoya en plein dans le foie !

À moins que je ne me trompe, Galowyr était un bon buveur, son foie devrait donc être endommagé par la boisson, ce qui en fait un beau point faible ! Et c'est avec ceci que je compris que ma nouvelle victoire face à mon possesseur n'en était pas totalement une, car il venait de piocher dans mes souvenirs ! Il allait falloir que je passe à la marche suivante et vite ! Car si mon double-moi possède mes souvenirs, il se pourrait qu'il se souvienne où était placé le bateau et s'il arrive à terrasser Galowyr, il risque d'aller y faire un tour.

Puis une question m'effleura l'esprit. Une question que j'aurais due me poser depuis le début : « D'où vient cette créature qui prend le contrôle de mon corps ? » Venait-elle d'un souvenir ? Est-elle vraiment réelle ? Je trifouillais au fond de ma mémoire afin de chercher comment il avait fait pour apparaitre. La première fois qu'il s'était manifesté, c'était dans la douleur. Grey m'avait fait un enchaînement qui m'avait fait particulièrement mal ! Je pensais en même temps à mes parents, mais je ne voyais pas le rapport entre la douleur physique et la mort de mes parents ! Cela aurait été une douleur morale, j'aurais pu comprendre, mais une douleur physique ... Mmmh ... Mais, était-ce ... Le sang ? La présence de sang et le souvenir de mes parents aurait été ce qui avait déclenché tout cela ? C'était le seul lien que je voyais.

Il n'y avait qu'un seul moyen de la savoir : que Galowyr me saigne pour que je puisse voir la flaque de sang et penser à mes parents !
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Le coup de manche, lui fit affreusement mal, pire que ne l’aurait été un coup de massue au visage, il tomba à genoux.

En … foiré … Je vais te tuer.

Le borgne posa la main sur son flanc endolori. Ca faisait mal, très mal. Qu’est ce qui pouvait bien y avoir à cet endroit-là pour que la douleur soit si forte. Il lui semblait bien que le point faible de tout individu mâle correctement constitué se trouvait plus bas que ça. D’ailleurs aussi loin qu’il s’en souvenait il n’avait jamais vraiment eu mal à cet endroit-là … Bon ok, il y avait bien les bons coups de poings viriles dans l’estomac, mais c’était loin de la douleur que le coup avait pu lui donner. Il commençait à véritablement s’énerver. Une furieuse envie de piétiner la petite tronche d’ahuri fini de l’autre abruti lui vint à l’esprit Mais en attendant, s’il voulait garder sa tête sur les épaules fallait qu’il se sorte très vite de cette situation. L’autre sale type avait levé ses sabres, histoire de finir le travail. Le crochet du borgne stoppa in extremis la course des sabres. Les deux adversaires restèrent un instant immobile, l’œil froid du borgne fixa le médecin d’un regard assassin. Bandant les muscles de son bras crocheté, il repoussa les sabres de son opposant qui se vu obligé de reculer d’un pas. Il n’avait jamais eu de maitre d’arme, ou de type pour lui apprendre à se battre mais il se souvenait des proverbes que son père lui sortait lorsqu’il l’obligeait à se battre, l’un d’eux disait : « qui fait un pas en arrière, se fait botter le derrière ».

Tournant sur lui-même pour gagner de la vitesse, il enchaina d’un coup de crochet latéral que le toubib dû parer des deux sabres. Voyant une ouverture, le borgne lui expédia un magnifique coup de tête au visage. Le coup sonna Zarechi, le borgne en profita pour mettre de la distance entre lui et l’enflammé, la distance l’avantageait grandement et il le savait. La chaine se déploya de nouveau avec grâce, la douce lumière de la lune se reflétant dans tous les maillons de la chaîne donnait l’impression que celle-ci n’était pas faite de fer mais bien d’argent. Quoi que si on avait demandé son avis au borgne, il en aurait sans doute voulu une dorée. Levant son bras, il fit tournoyer la chaine au-dessus de sa tête, tels les fameux cowboys de l’ile de Far sur West Blue. Le mouvement rapide de la chaine faisait siffler l’air, et les cheveux de Galowyr se soulevèrent légèrement. Puis, le borgne abaissa brusquement le bras, la chaîne s’abattit avec violence sur l’épaule de Zarechi, qui avait commencé à charger sur son opposant, en fouettant l’air. Après avoir rembobiné la chaine rapidement, le borgne la lança de nouveau. Mais cette fois ci, le borgne manqua son coup la chaîne passa largement au-dessus de Zarechi avant d’aller s’enrouler autour d’une branche d’un immense chêne qui avait survécu au massacre forestier du médecin. Le borgne tira sur la chaîne mais impossible de la faire revenir.

Il n’avait pas le choix sur ce coup-là … Fallait qu’il la teste maintenant cette foutue technique. Après tout pourquoi pas, si on ne teste pas ses coups sur les hystériques enflammées qui se prennent pour des bêtes sauvages le soir en pleine forêt sur qui on les teste me dirait vous ?En parlant de bête sauvage, celle qu’affrontait Galowyr n’était plus qu’à quelques pas. C’était le moment, le vice capitaine bondit en avant, tête la première, puis d’un geste il activa le dernier bouton du crochet. La chaine commença à se rembobiner, attirant le borgne vers l’extrémité du crochet fixé dans l’arbre, le projetant à pleine vitesse.

Galowyr …

Zarechi se trouvait entre le point de départ de Galowyr et l’arbre, en plein sur le trajet du borgne qui était trainé à pleine vitesse tête en avant. Le choc fut violent. La tête chevelu du borgne percuta celle de Zarechi, lui explosant l’arcade et le poussant au sol, le visage ensanglanté.

Canon !

Jusque-là la technique n’était pas compliquée. C’était là que ça devenait dangereux … Il fallait réussir à s’arrêter. Et comme prévu avec les nouvelles attaques … bah ça rate. Le borgne heurta la branche où était attaché le crochet, la brisant net, avant d’aller s’écraser au sol complétement sonné et avec une jolie bosse sur le crâne
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Le cuisto était vraiment remonté contre moi ! Il n'avait vraiment pas aimé le dernier coup que mon côté obscure lui avait infligé ! Se relevant avec douleur, il m'envoya son crochet en pleine tête que je parai avec mes deux katanas tellement la puissance était importante ! Mais ce n'était qu'une diversion ! Car quelques secondes plus tard, Galowyr vint à mon encontre afin de me mettre un coup de boule mémorable qui me fit reculer de quelques pas et me sonna ! Pendant que je me remettais de mes émotions, le cuisto en profita pour mettre de la distance entre nous deux.

Suite à cela, il redéploya son crochet et le fit tournoyer au-dessus de sa tête pour le balancer, au final, bien au-dessus de ma tête ! Volontaire ou non ? Lui seul le savait ... Du moins, avec la vision que j'avais, il m'était impossible de définir si oui ou non il l'avait fait exprès et encore moins ce qu'il allait faire prochainement ! Cela dit, je ne mis pas longtemps à comprendre ses intentions. Le voilà dorénavant qui avançait à grande vitesse vers moi ! Au passage, il me donna un énorme coup de boule qui me fit décrocher du sol pour atterrir quelques mètres loin, la tête ensanglantée.

Moi qui étais sonné, moi voilà alors dans un nouveau monde composé d'objets flous bougeant tout seul ! Je tentai de me relever, mais je n'y arrivais pas, trop déséquilibré ! Voilà que le sang venait à me couler sur les yeux et me gâchait la vue... J'aurais pu remédier à ça facilement avec ma trousse de premiers soins, mais je n'avais pas le contrôle de mon corps et mon démon était trop rustre pour penser à se soigner en plein combat ! Une erreur qui pourrait être fatale contre un ennemi aussi imprévisible que Galowyr !

Je finis donc par me relever et à refaire face au cuisto. Une expression de colère s'affichait sur mon visage suivi d'un intense cri et d'un grognement sourd. Contrôlé par la fureur, je m'élançais sur mon ennemi à quatre pattes. Ma vitesse s'accélérait au fur-et-à-mesure que la distance entre lui et moi réduisait ! J'arrivais finalement à proximité de mon ennemi. Je commençais à approcher mes sabres de son torse, mais le cuisto se décala et me donna un nouveau coup de pied au visage qui m'ouvrit la tête à un nouvel endroit. J'avais dorénavant la tête couverte de sang !

Lorsque j'atterris sur le dos, je peinais à bouger. Je me relevai donc à quatre pattes et laissa le sang couler à terre afin de récupérer un peu. Puis, je flashai sur cette flaque ! Elle grossissait et grossissait encore ! C'était le moment idéal pour essayer d'extraire ce monstre de mon corps. Je fermais mes yeux, du moins, je me forçais à les fermer et je repensai à mes parents : le massacre, le sang, les cris, la douleur ... La douleur ... Tout à coup, une immense douleur me parcourra le corps, une douleur de brûlure ! La même que lorsque je reprenais le contrôle de mon corps !

Je sentais la douleur se déplacer, pour au final disparaitre comme par enchantement. Mais quelque chose, du moins quelqu'un me fit lever la tête. Quelqu'un qui disait :

-Enfoiré ! Tu as fini par réellement me faire sortir de toi !

J'avais réussi à faire sortir mon démon de mon corps, mais lorsque je relevais la tête, celui-ci n'avait aucune blessure, il m'avait tout laissé, le fourbe ! Je commençais donc à me soigner rapidement la tête avant qu'il ne commence à m'attaquer !
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Encore étourdi par le choc contre l'arbre le borgne se frotta la tête, il avait écopé d’une jolie bosse sur le coin de la tête. Il lui restait tout de même la satisfaction de voir son Galowyr Canon s’améliorait, le coup n’était pas encore décisif mais il parvenait à mieux gérer l’accélération. Le borgne se sentait devenir de plus en plus fort au fur et à mesure de son voyage avec les Bloody, bientôt il défierait de nouveau Drogo et prendrait sa revanche. En attendant de botter le cul à ce stupide gamin, il fallait déjà qu’il calme les ardeurs du toubib.

Par contre, il y avait quelque chose d’encore plus étrange que les flammes bleues dorénavant, le vice capitaine se retrouvait face à deux Zarechi. Il crut pendant un instant que le choc reçu sur sa caboche l’avait fait voir double, puis réflexion faite, l’un était recouvert de sang, tandis que l’autre ne portait aucune marque de blessure. La situation devenait de plus en plus compliqué et ça commençait à lui donner mal à la tête, beaucoup trop même et ça n’avait absolument rien à voir avec les bouteilles qu’il s’était descendu tout seul dans sa cabine … Parmi paquet de règles implicites que le borgne appliquait à la lettre, il y en avait une qu’il respectait à la perfection : « lorsqu’on ne comprend pas tout de suite, on ne se fatigue pas à essayer de comprendre ». Il allait donc se farcir, les deux clones en même temps si il le fallait. C’était comme cette fois où il avait affronté un schizophrène bicolore dans une arène souterraine, et qu’il avait dû se battre successivement contre les deux personnalités du bonhomme, que de souvenir …

Le manchot se mit à courir dans la direction des deux jumeaux, lequel fallait-il frapper en premier, en temps normal il tapait toujours sur le plus faible c’est plus facile et ça fait toujours un adversaire de moins, mais le blessé semblait hors d’état de nuire pour le moment, puis là il y avait pas à s’en faire, le médecin ne faisait pas le poids, il y aurait pu en avoir une dizaine que ça n’aurait rien changé. En une poignée de seconde il se retrouva presque au contact de son adversaire. D’une impulsion du pied droit, il bondit dans les airs. Profitant de la vitesse que le bond lui avait offerte, il balança un furieux coup de crochet, que le médecin toujours aussi bestial, esquiva en poussant un hurlement digne d’un fauve en colère. Comme si le borgne venait là de se mettre en lui et son déjeuner. Le borgne venait d’oublier totalement le second Zarechi, il était bien trop occupé à parer les coups de sabre de son adversaire, ce dernier lui semblait plus rapide, et les coups qu’il portait étaient sans aucun doute plus puissants. Ces observations faites, le comportement du borgne ne changea pas d’un poil. Il se battait déjà à fond, cet abruti avait osé le frapper, il allait lui faire amèrement regretter son geste.

Le crochet dansait à la lueur de la lune dans un ballet ininterrompu avec les deux sabres du médecin, le borgne tentait là de jauger la nouvelle force de son antagoniste. Il ne cessait de parer ou d’esquiver les coups brutaux et sauvages que lui lançait son adversaire, puis quelques passes d’armes plus tard, le borgne ralentit, provoquant volontairement une faille au niveau de l’angle mort provoqué par son œil manquant. Faille dans laquelle son adversaire trop primaire pour détecter un piège s’enfonça tête baissée. Au moment où les sabres du médecin s’élancèrent pour trancher son flanc, le borgne pivota dans la direction opposée à leur trajectoire, si bien que ce fut le flanc du toubib qui se retrouva à découvert. Le vice capitaine sauta sur place, et décocha un magnifique coup de pied acrobatique, envoyant s’écraser le sabreur dans les feuilles mortes. Un sourire teinté d’arrogance se dessina sur le visage balafré du borgne.


C’est donc tout ce dont tu es capable … pathétique.
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Au sol, dans une mare de sang, je regardais le drôle de spectacle qui était en train de se dérouler. Galowyr était en train de se battre contre mon double ! Je peinais à bouger, mes membres ne répondaient plus. Du moins j'avais juste assez de force pour extirper des herbes médicinales de mon sac ainsi que des bandages afin de me soigner et de pouvoir me battre aux côtés du cuisto. M'enroulant les membres afin de ressembler à une momie, je m'appliquais en même temps les herbes antidouleur et je me relevai, sabres en main. J'avais pris un bon bout de temps à me bander le corps ainsi, galo' avait déjà engagé le combat depuis un bon moment !

Je me suis donc relevé, paré à m'engager dans le combat. J'attendis que le cuisto ait donné un énorme coup de pied ayant balancé mon double enflammé au sol afin de lui sauter dessus, sabres en avant. Contre la douleur encore présente, j'assénai un double coup de sabre en visant le torse de mon ennemi, mais il les para tous les deux. Étant au sol et moi debout au-dessus de lui, je fis glisser un de mes katanas en dessous les sien avec vitesse afin de lui ouvrir le torse.

Cela dit, quelque chose d'inattendu se produisit. Je m'attendais à me prendre une giclée de sang dans la tête, mais au contraire, j'esquivai de justesse une vague de flamme qui me brûla et m'immobilisa le bras droit ! Mon démon se releva et cria un grand coup, augmentant la taille, la densité et le nombre de flammes autour de lui. La forêt entière était en train de brûler, la chaleur devenait presque plus insoutenable que les multiples douleurs parsemant mon corps.

Une fois que mon double eut finis de crier, il se jeta sur moi, croc en avant et sabre en main. Durant son chemin, il me cria que je n'étais pas de taille face à lui. Je montai ma garde gauche, seulement et je parai ses sabres sans trop de difficultés. Cela m'avait paru assez bizarre, compte rendu de notre différence de puissance. Mais je compris vite, lorsqu'il élança sa tête afin de me mordre l'épaule. La douleur s'empara dans mon bras jusque dans son cou ... Et il ne sembla pas vouloir lâcher …
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Non mais là ... ça devenait vraiment incompréhensible. Alors qu'il s'attendait à voir les deux jumeaux se battre ensemble contre lui, voilà qu'il se tapait dessus. En somme ils l'ignoraient. C'était quand même plutôt vexant. Très vexant même, pour ne pas dire énervant.
Le borgne hésita un instant sur l'attitude à adopter. Il avait bien envie de regarder les deux débiles s'écharpaient en fumant une petite cigarette. Cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas eu de spectacle marrant à se mettre sous la dent et là voir deux Zarechi se taper dessus ça promettait d'être amusant.

Mais alors que le borgne s'était tranquillement allumé une cigarette, une gerbe de flamme bleue jaillit de nulle part. Le Zarechi format bête féroce enflammée, s'entourait d'un manteau de flammes bleues de plus en plus denses. Si bien que le borgne commençait presque, à avoir chaud. Mais c'est lorsque les flammes commencèrent à se répandre et à dévorer la forêt que le borgne prit vraiment conscience du danger de la situation. Si ces deux abrutis continuaient comme ça, la forêt allait être réduite en cendre et lui avec. Et il n'avait aucune envie de finir en méchoui.

Bon et bien il n'avait plus trop le choix là. Il s'élança en direction des deux jumeaux qui se battaient encore. Puis d'un coup, la Bête sauta à la gorge de l'Humain, comme l'aurait fait un fauve pour tuer sa proie. Les deux combattants s’écrasèrent au sol, la Bête ayant toujours ses crocs plantés dans l'épaule de sa proie. Galowyr bondit, c'était le moment de ressortir ces bons vieux coups qu'on lui avait appris quand il se battait dans l'arène. Il se laissa retomber sur les deux Zarechi, coude en avant.

Elbow Drop !

Le coude vint heurter le dos de l'enflammé. La puissance du coup, lui fit relâcher sa prise sur son frère jumeau, se remettant sur ses jambes, le borgne l'attrapa par à la gorge avant de le balancer au loin. La chaleur des flammes lui brûla la main. La douleur le fit serrer des dents. Instinctivement ses yeux se portèrent sur sa main, elle était certes rougie mais rien de bien grave. Tant mieux, il lui en restait qu'une et fallait mieux pas qu'elle soit abîmée.
Son regard redescendit vers le Zarechi normal, quoiqu'il doutait que ce type n’est jamais été normal. Le regard qu'il posa sur le médecin était glaciale, l'unique œil gris du vice capitaine ne reflétait qu'un seul sentiment le mépris. Voyant que le médecin tentait péniblement de se relever, il lui décrocha un coup de pied dans le flanc droit.

Reste au sol. C'est la place des minables dans ton genre. Te faire martyriser comme ça par un type pareil. Tu me fais pitié gamin.


S’il y avait bien un truc que le borgne méprisait c'était la faiblesse, que ce soit chez les autres ou lui-même. Enfin c'était surtout sa propre faiblesse qu'il haïssait mais mépriser celle des autres l'aidait à surmonter la sienne. Un hurlement dans son dos, lui rappela qu'il y avait toujours une bête sauvage dans son dos. Le borgne se retourna. Au milieu d'un brasier bleu, le Zarechi bestial hurlait comme l'aurait fait une bête en colère. Les flammes bleues dansaient en même temps que les ombres qu'elles provoquaient donnant à la scène une allure de cauchemar.

Puis la bête s'élança sabres en main. En une fraction de seconde les deux adversaires se retrouvèrent au corps à corps. Ce fut là que le borgne se rendit compte de la différence de niveau qu'il y avait entre cet adversaire, et celui qu'il avait affronté au tout début. Ce n'était plus des sabres que son opposant maniait mais une partie de lui-même, ses propres griffes en quelques sortes. Il faisait de ses sabres tout ce qu'il voulait. Le crochet ne parvenait plus que difficilement à suivre la course des deux sabres. Le corps du borgne ne tarda pas à se retrouver couvert de coupures. Il allait devoir sortir le grand jeu maintenant.

Il continua d'esquiver comme il pouvait les coups de sabre sauvages de son adversaire puis il vit une ouverture. Son poing vint percuter l'adversaire au ventre. Les flammes lui léchèrent de nouveau la main. Fallait vraiment qu'il arrête de frapper avec sa main, sinon ça allait mal finir. Voyons ce que ça donnait avec ses jambes. Exerçant une rotation sur lui-même, il décrocha un premier coup de pied dans les côtes de la bête. A peine eu-t-il décoché le premier coup de pied, que prenant appui sur la jambe qui venait de frapper, il pivota de nouveau pour frapper le fauve d'un second coup de pied. Il recommença ce petit jeu une demi-douzaine de fois. Donnant à tout ça une apparence de danse, sa danse, il pivotait encore et encore, son adversaire à peine remis d'un coup en recevait un deuxième. Et lorsque vint l'heure de lui asséner un neuvième coup de pied ce fut le croché qui vint tracer un sillon sanglant sur le torse de l’enflammé.

Scarnaval !




Dernière édition par Galowyr Dyrian le Mer 28 Nov 2012 - 12:51, édité 1 fois
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-Reste au sol. C'est la place des minables dans ton genre. Te faire martyriser comme ça par un type pareil. Tu me fais pitié gamin.

Il est borgné comme une mule celui-là ! Moi ? Rester au sol, car j'étais un minable ? ... Bon d'accord, je suis peut-être faible, mais ce n'est qu'une question de temps pour que je devienne suffisamment puissant pour vaincre n'importe qui ! Mon bras gauche était maintenant inutilisable, de plus, ma trousse de soin était restée au bateau ! D'un côté ... Quel idiot je fais d'avoir été m'entraîner sans ma trousse de premier secours, moi qui, en temps normal, ne sortait jamais sans !

Bref, je me relevai tant bien que mal et me mis debout, les jambes assez écartées, la main sur la morsure encore sanglante et le teint commençant à devenir pâle.


-Tient-le un petit moment, le cuisto ... Et j'te montrerai que je suis pas un minable !

Ni une ni deux, j'enlevai ma veste et la déchira afin de me faire un garrot isolant mon épaule afin d'éviter l'hémorragie. Ensuite, je déchirai les manches du reste de la veste, les noua ensemble et me fis une écharpe primitive avec laquelle je me suis attaché le bras afin qu'il ne me gène pas. Je repris ensuite mon sabre, le regarda pendant un moment et le plaça dans ma bouche. Je pris mon autre sabre normalement et dit :

-J'ai l'impression de faire revivre une légende ... Attends moi, Galo !


Maintenant déguisé en Roronoa Zoro à qui on aurait enlevé un bras, je retournai en direction du combat afin d'aider Galowyr qui était en train qu'exécuter une technique qui ressemblait plus à une danse qu'à une attaque. Le regardant, j'attendis le moment où le crochet du cuisinier vint déchirer le torse de démon de flammes pour m'élancer. En même temps, je réfléchissais à un moyen d'utiliser au maximum le sabre que je tenais en ma bouche, mais le temps de réflexion était trop court, je m'avisai donc d'utiliser ce katana comme je le pouvais.

Une fois arrivé à proximité de ma cible, je fis un léger saut grâce auquel je donnai mon premier coup au torse de l'homme, coup qui vint dessiner une croix additionné au coup de Galo'. Mon deuxième coup a été fait avec le sabre que je tenais entre mes dents, je donnais un grand coup de tête qui vint donner un coup imprécis sur le bras droit de mon ennemi. Le troisième coup, que je donnais sans le vouloir, a été porté au cou du démon. En fait, lorsque j'ai donné mon coup de tête, cela m'a donné une impulsion qui a relancé mon premier coup de sabre afin de donner un autre coup. Suite à cet acte, je me suis retrouvé face à mon ennemi, sabres en main et en bouche, à ne pas savoir faire.

Mais cela ne dura pas longtemps, car après cet acte, le sang qui coulait de chacune des blessures de l'homme commença à s'enflammer tandis que le personnage ne bougeait toujours pas, les yeux écarquillés, la bouche légèrement ouverte, puis soudain, il tourna la tête et me regarda. Suite à cela il s'enflamma entièrement dans une grosse onde de choc qui me fit tomber au sol et bien sûr ... Sur mon bras endoloris !

Alors qu’il brûlait entièrement, il se souleva de quelques centimètres et pris une vitesse considérable avant de me foncer droit dans le torse ! Le choc me poussa sur plusieurs mètres avant que je ne finisse dans un arbre, mais cela, je m’en fichais ! Dorénavant, c’était moi qui étais en flamme, mais je me contrôlais ! Voyant que Galowyr se remettais sur ses gardes. Je fermais les yeux et imaginais les flammes se rétractant avant qu’elles ne disparaissent totalement. Lorsque je rouvris les yeux, toutes les flammes étaient éteintes et seul restaient quelques braises et de la fumée. Je regardai le cuisto droit dans les yeux et lui dit avec les sourcils froncés et un large sourire en le pointant avec mon sabre:


-Alors, suis-je toujours aussi minable ?
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Ah bah on en avait enfin fini avec ces conneries de flammes bleues, de schizophrénie animalière, de jumeaux maléfiques, et d’incendies de forêt. Ce n’était pas trop tôt ça commençait vraiment à devenir beaucoup mais alors beaucoup trop compliqué pour lui. On lui avait appris à lire et à écrire pas à trop réfléchir. Non mais et puis regardez le l’autre là, déguisé en Zoro manchot. Il vient fanfaronner. Bon d’accord il vient de mater son jumeau bestiale enflammé maléfique ce qui est en effet une belle performance. Enfin de là à se la jouer en sortant de jolie réplique. Puis il serait capable de maîtriser ce qui se passe dans sa tête, ils n’auraient pas eu tous ces problèmes et notre ami cuistot aurait pu faire sa balade du soir bien tranquillement. Quelle bande de clown dans ce foutu équipage. Mais fallait l’avouer, des clowns qui lui paraissaient de plus en plus sympathique. Bon ça en bon râleur solitaire, il ne l’avouerait jamais mais il se plaisait dans cet équipage. Même le petit toubib n’était pas si détestable. Il avait dans son regard quelque chose, enfin autre chose que l’expression niaiseuse qu’il dégageait continuellement, non il se lisait dans ses yeux une détermination, une volonté de devenir plus fort. Au fond, ils étaient tous pareils sur ce rafiot. Alors oui, en ce moment ce gosse était plus faible que lui, mais qui disait que cela durerait. Il allait devoir se mettre sérieusement à l’entrainement pour ne pas être totalement dépassé.

Affichant un sourire qui ne lui était pas familier, Galowyr lui répondit amusé.

En tout cas, t’es un minable qui ne fait plus tout cramer autour de lui gamin. C’est dommage ça aurait été pratique si jamais je perdais mon briquet. Enfin je ferais avec.

Entre temps, le borgne s’était rapproché de Zarechi. Suffisamment pour pouvoir lui recracher la fumée de sa cigarette à la figure. Enfin il avait plus de cigarette au bec mais c'est sans importance.

Oh oui par contre petit détail. Vraiment minuscule. T’as encore un dernier truc à apprendre ce soir. Personne ne me tape dessus sans y être invité qu’il soit possédé ou non par un alter égo maléfique. Du coup, tu m’excuseras mais va falloir que je me passe les nerfs … Sur toi !

Et là hop, un jolie crochet. Le coup de poing hein ! Pas la prothèse attention à la confusion. Envoyant valdingué au sol le toubib prit par surprise.

Viens donc me prouver que tu n’es pas si minable gamin ! Puis je serais fair-play j’utiliserais que ma main crocheté.

Le médecin sembla accepter le défi, et fonça sur lui. Toutefois le guérisseur ne semblait quand même pas très à l’aise avec cette épée dans la bouche. Faut dire que c’était totalement stupide, comment on pouvait fumer en faisant cela. Puis je ne te parle même pas du mal que ça doit faire à la dent. Non si Roronoa Zoro avait existé impossible qu’il ait pratiqué un style de combat aussi stupide. Ça devait tenir de la légende. Bref, tout ça pour dire que les coups n’étaient pas d’une dextérité incroyable. Toutefois le borgne commençait à fatigué et ses mouvements se faisaient plus lent et moins fluides. Bref fallait pas continuer trop longtemps son corps commençait à ne plus trop tenir la distance. Les échanges de coup paradoxalement avec la fatigue des combattants s’accéléraient. Le crochet venait perpétuellement bloquer la route des sabres. Zarechi attaquait avec envie, à droite, à gauche, d’estoc ou de taille. Par un habile mouvement du cou, le médecin parvient à couper superficiellement le borgne au bras. A ce niveau là … une entorse de plus ou de moins, aucune différence me direz-vous. Et pourtant si. C’était le coup de trop. Le cuistot en avait vraiment assez de jouer. Il frappa du poing en plein dans le bras en écharpe du médecin. La douleur stoppa net les mouvements de Zarechi.

Ça c’est pour le coup dans le bide de tout à l’heure.

Puis il frappa de nouveau du poing en plein dans l’estomac.

Et ça c’est pour que tu te souviennes d’une seconde leçon, je tiens jamais mes promesses. J’en ai assez vu pour ce soir. Je me tire.

Le borgne se détourna ensuite du médecin. C’était assez pour ce soir. Il commença à s’éloigner, tout en allumant une énième cigarette. Le gout du tabac lui emplit de nouveau la bouche. Bon Dieu que c’était bon. Puis alors qu’il s’éloignait tranquillement, il se ravisa en se retourna vers Zarechi.

Si jamais tu as besoin de moi pour t’entrainer gamin ou pour calmer un autre de tes jumeaux maléfiques tu sais où me trouver. Continues donc à progresser comme ça et tu pourrais bien devenir un sacré combattant.

Merde pourquoi il avait dit ça lui. Quel con. Comme honteux d’avoir fait preuve d’une gentillesse inhabituelle, il s’enfonça dans les bois pour ne pas entendre la réponse. Ah décidément cet équipage c’était vraiment n’importe quoi.
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