Tout seul, lors d'une nouvelle nuit au Susanoo sans que je puisse dormir, je me reposais de nouveau des questions sur ce qui m'était arrivé ... Cette technique, pourquoi était-elle blanche, brumeuse et de mon côté lors de sa première utilisation et bleue, enflammée et démoniaque lors de la deuxième ? Il semblerait que quelque chose en moi ait changé entre les deux périodes d'utilisation de cette attaque ... Mais cela, j'en avais déjà la réponse ! Bien qu'approximatif, l'explication était que dorénavant, je savais que mes parents veillaient toujours sur moi, depuis l'intérieur de mes katanas. C'est une explication bizarre, certes, mais c'est la seule chose que je vois, car j'ai bien gagné de la puissance lors de ce combat contre les brigands, je n'en ai surement pas gagné assez pour modifier l'aspect d'une technique ! Mais il me restait encore quelque chose d'inexplicable à éclaircir : le fait que mon attaque prenne entièrement le contrôle de moi ! Et j'ai bien l'intention d'y remédier ... Pas plus tard que maintenant !
Je descendis donc de mon perchoir, je pris mes sabres et je partis sur la petite île sur laquelle nous étions accostée et sur laquelle j'avais remarqué un petit bois. Au moins, là-dedans, je ne risquais pas de blesser quelqu'un ! Il faisait encore nuit noire lorsque je suis descendu du bateau, cela dit, la lune éclairait tellement que je n'avais pas besoin de torche pour y voir quelque chose. Lorsque j'entrais dans la forêt, un frisson me parcourra l'échine. C'était lugubre et angoissant, là-dedans ... Après tout, la nuit dans la forêt ... Enfin bref, je continuais à avancer jusqu'à arriver au cœur même de la forêt, là où personne n'oserait s'aventurer. La nuit du moins. Ici, les arbres formaient des visages attristés, au bord du suicide dans les troncs creux et pourris. On pouvait s'imaginer des lamentations avec les bruits que faisait le bois qui grinçait sous les soufflements du vent. Je restais un petit bout de temps sans bouger, angoissé par tous ces bruits, puis je repris ce pourquoi j'étais venu.
Je sortis donc mes sabres et commença à découper les troncs les uns après les autres avec une cadence effrénée pour que je puisse m'épuiser. Je fis cela pendant un petit quart d'heure puis, lorsque je finis par être bien essoufflé, je fermais les yeux et je repensais à tous les actes qui touchaient à ce phénomène plus qu'étrange. Les images venaient les unes après les autres : les brigands ... Une personne blessée ... Un démon de feu ... Et tout ça me remmena au même point : le souvenir de mes parents ! Je repensais donc difficilement à ce qui s'était passé ce malheureux soir ... Mais rien n'arriva ! Je me remis donc à mon boulot de bucheron tout en gardant en tête l'image de mes parents. Je tranchais et tranchais encore sans résultat. Ma sueur dégoulinait de toutes parts de mon corps ! Mes sabres glissaient dans mes mains jusqu'à ce que l'un d'entre eux tombe à terre. À ce moment-là, je me mis à genoux et je me mis à crier vers le ciel :
-Mais qu'est-ce qu'il me manque pour réussir, hein ?! Explique-moi ! Tout ce que je veux c'est réussir à refaire cette putain de technique sans qu'il y ait quelqu'un d'impliqué ! Est-ce impossible ?!
Je me mis ensuite à quatre pattes, le souffle coupé. Et quelque chose attira mon attention. Une lueur bleue-blanche éclairait derrière moi. Je me retournais et fus vraiment étonné ! Un autre moi se tenait debout plus loin. Il avait le même physique que moi, mais avait des dents et des oreilles plus longues. Il avait aussi deux petites flammes bleues de posées sur le front, telle deux cornes. Au bout d'un moment, il finit par parler.
-Tu veux réussir à me maitriser ? Y arriveras-tu seulement ?
Après ces mots, il tira deux sabres enflammés et se dirigea vers moi à une vitesse affriolante ! Par réflexe, je levais mes sabres afin de parer les siens et, par pur hasard, j'avais réussi ! Je ne savais pas si j'étais en train de rêver ou pas ! J'étais en train de m'affronter moi-même ! Il enchaîna avec un enchainement de coup plus rapide les uns que les autres. Mais il ne cherchait pas les ouvertures, il voulait juste frapper, car j'avais mes sabres en position de garde et il continuait à frapper dessus, ce qui me faisait reculer. Mais cela dit, nous étions dans une forêt ! Arriva donc un arbre sur lequel je buttais avant de tomber à terre. L'autre moi en profita pour m'entailler le torse. Une énorme coupure apparut et ce qui semblait être mon côté obscure fut aspirer par cette ouverture dans mon abdomen.
Suite à quoi, l'événement se reproduisit : je reperdis le contrôle de mon corps, de nouveaux de gigantesques flammes commencèrent à embraser la forêt depuis son cœur. Je poussais un grand cri et commença à tailler avec force tout ce qui me passais sous la main.
Je descendis donc de mon perchoir, je pris mes sabres et je partis sur la petite île sur laquelle nous étions accostée et sur laquelle j'avais remarqué un petit bois. Au moins, là-dedans, je ne risquais pas de blesser quelqu'un ! Il faisait encore nuit noire lorsque je suis descendu du bateau, cela dit, la lune éclairait tellement que je n'avais pas besoin de torche pour y voir quelque chose. Lorsque j'entrais dans la forêt, un frisson me parcourra l'échine. C'était lugubre et angoissant, là-dedans ... Après tout, la nuit dans la forêt ... Enfin bref, je continuais à avancer jusqu'à arriver au cœur même de la forêt, là où personne n'oserait s'aventurer. La nuit du moins. Ici, les arbres formaient des visages attristés, au bord du suicide dans les troncs creux et pourris. On pouvait s'imaginer des lamentations avec les bruits que faisait le bois qui grinçait sous les soufflements du vent. Je restais un petit bout de temps sans bouger, angoissé par tous ces bruits, puis je repris ce pourquoi j'étais venu.
Je sortis donc mes sabres et commença à découper les troncs les uns après les autres avec une cadence effrénée pour que je puisse m'épuiser. Je fis cela pendant un petit quart d'heure puis, lorsque je finis par être bien essoufflé, je fermais les yeux et je repensais à tous les actes qui touchaient à ce phénomène plus qu'étrange. Les images venaient les unes après les autres : les brigands ... Une personne blessée ... Un démon de feu ... Et tout ça me remmena au même point : le souvenir de mes parents ! Je repensais donc difficilement à ce qui s'était passé ce malheureux soir ... Mais rien n'arriva ! Je me remis donc à mon boulot de bucheron tout en gardant en tête l'image de mes parents. Je tranchais et tranchais encore sans résultat. Ma sueur dégoulinait de toutes parts de mon corps ! Mes sabres glissaient dans mes mains jusqu'à ce que l'un d'entre eux tombe à terre. À ce moment-là, je me mis à genoux et je me mis à crier vers le ciel :
-Mais qu'est-ce qu'il me manque pour réussir, hein ?! Explique-moi ! Tout ce que je veux c'est réussir à refaire cette putain de technique sans qu'il y ait quelqu'un d'impliqué ! Est-ce impossible ?!
Je me mis ensuite à quatre pattes, le souffle coupé. Et quelque chose attira mon attention. Une lueur bleue-blanche éclairait derrière moi. Je me retournais et fus vraiment étonné ! Un autre moi se tenait debout plus loin. Il avait le même physique que moi, mais avait des dents et des oreilles plus longues. Il avait aussi deux petites flammes bleues de posées sur le front, telle deux cornes. Au bout d'un moment, il finit par parler.
-Tu veux réussir à me maitriser ? Y arriveras-tu seulement ?
Après ces mots, il tira deux sabres enflammés et se dirigea vers moi à une vitesse affriolante ! Par réflexe, je levais mes sabres afin de parer les siens et, par pur hasard, j'avais réussi ! Je ne savais pas si j'étais en train de rêver ou pas ! J'étais en train de m'affronter moi-même ! Il enchaîna avec un enchainement de coup plus rapide les uns que les autres. Mais il ne cherchait pas les ouvertures, il voulait juste frapper, car j'avais mes sabres en position de garde et il continuait à frapper dessus, ce qui me faisait reculer. Mais cela dit, nous étions dans une forêt ! Arriva donc un arbre sur lequel je buttais avant de tomber à terre. L'autre moi en profita pour m'entailler le torse. Une énorme coupure apparut et ce qui semblait être mon côté obscure fut aspirer par cette ouverture dans mon abdomen.
Suite à quoi, l'événement se reproduisit : je reperdis le contrôle de mon corps, de nouveaux de gigantesques flammes commencèrent à embraser la forêt depuis son cœur. Je poussais un grand cri et commença à tailler avec force tout ce qui me passais sous la main.