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Maman les ptits bateaux qui vont sur l'eau, ont ils des jambes?

Devant l'église d'une petite ville de South Blue

-Reste bien cachée An, ça m'étonnerais que les bonnes soeurs soient contente de te voir...

J'ouvris ma redingote pour qu'An puisse complètement se cacher en dessous, avant de la refermer. Oui, il y avait peu de chance que les gens de cette église apprécie que quelqu'un débarque avec un serpent. En fait, je ne connaissais pas vraiment d'endroit où les gens étaient content qu'un serpent vienne leur rendre visite, à part peut être une animalerie, et encore.... C'est pour cela qu'en temps normal, je ne me préoccupais pas vraiment de l'avis des autres, et je me contentais de rentrer, de faire ce que j'avais à faire, puis de repartir, mais la, je ne pouvais pas me permettre de me faire remarqué. En effet, j'avais reçu un appel me disant que ma prochaine mission allait m'être communiquée dans cette église. Halala, sacré supérieurs, ils étaient toujours très inventifs quand il s'agissait de faire passer une information.
Pénétrant dans le bâtiment, je ne pus m'empêcher de jouer les touristes, et de prendre le temps de regarder chaque petit coin, chaque vitrail, chaque sculpture et chaque tableau de l'endroit. C'étais la première fois que je mettais les pieds dans une si belle église après tout. En fait, à bien y réfléchir, c'était la première fois que je mettais les pieds dans une église tout court. Oui, jusqu'à présent j'avais évité de mettre les pieds dans ce genre de bâtiment. Il faut dire que j'avais un avis un peu particulier sur la foi.... Bon, je vous l'accorde, j'ai un avis un peu particulier sur plein de chose, mais comprenez moi: j'ai grandis dans des conditions qui font qu'il y a plein de chose que j'ai découvert d'une façon bizarre. Et la foi en fait partie.

En fait, la première fois que j'ai entendu parler de la foi (admirez la rime), c'était sur Inferno, et je ne me rappelle pas de tout les détails. La seul chose que j'ai vraiment retenu, c'est qu'apparemment, tout le monde à son dieu, et ils sont parfois bien différents, du genre à dire à leurs fidèles de sacrifier ceux qui ont des yeux vairons..... Brrr, ça, j'aurais préféré ne pas m'en souvenir..... Enfin, bref, chacun à son dieu apparemment, mais moi, je suis bien loti, puisque j'ai le bon dieu, le vrai, celui des survivants: Dame Fortune. Qu'importe les prière et les messes pour devenir "bon", tout ce qui compte, c'est d'avoir le destin et la chance de son coté. Voila pourquoi je ne voulais pas m'approcher des églises: ceux qui y vont n'ont pas la même vision des choses que moi, et je n'ai rien à tirer d'eux. Mais la, il s'agissait de parler travail, alors bon, j'devais mettre certains de mes principes de coté momentanément, ça n'allait pas me tuer.... Enfin, j'espère. Il y avait intérêt. Et si en fait cet autre dieu c'était arrangé pour que je vienne dans son antre afin de faire tomber une poutre sur ma gueule pour ne pas avoir cru en lui? Raaah, non, je n'avai spas le temps de penser à ça, j'étais la pour le boulot, le boulot et rien d'autre, pas question de me laisser déconcentrer.

Selon les indications que j'avais reçu, je devrais rencontrer mon informateur dans ce qui s’appelait un "confessionnal", un truc décrit comme une grande cabine dans les romans que j'avais lu. Cherchant quelque chose de similaire dans l'église, je finis par apercevoir ce qui ressemblant effectivement à une cabine, avec deux entrée. En m'en approchant, j'entendis une voix sortir de l'une des deux entrées et me dire de prendre l'autre. Je commençai à pénétrer à l'intérieur quand ma tête butta contre le plafond. Grrrr, encore un truc trop petit pour moi. Ça à beau avoir ses avantages d'être grands, ça devient rapidement chiant quand il s'agit de rentrer dans des pièces de taille "moyenne" pour les gens "normaux". Et mon haut de forme n'arrangeaient rien. Je fus obligé de le retirer pour gagner quelques centimètres (mais pas beaucoup, après tout, mon chapeau cachait deux grandes cornes qui elles non plus n'étaient pas toujours très pratiques). Après être rentré difficilement dans la cabine, je réalisai qu'elle était plus spacieuse qu'elle ne paraissait de l'extérieur. Malgré tout, elle était quand même trop basse pour moi, et je me trouvais obligé de me contorsionner un peu pour pouvoir tenir à l'intérieur. Après avoir vérifié que mon chapeau n'avait rien (c'était un haut de forme tout neuf, que j'avais acheté après que l'ancien ait été à moitié carbonisé. 2000 Berrys. Pas étonnant que j'y fasse attention.), je me mis à regarder en face de moi. Juste une grille, et une silhouette que je pouvais apercevoir derrière. Impossible de distinguer le moindre visage par contre. La personne dans l'autre cabine s'adressa à moi.


-Mon fils, parle, qu'à tu à me confesser?

Malgré le ton très solennelle qu'elle avait, je n'eus aucun mal à reconnaître cette voix. C'était celle de mon informateur habituel, un de mes supérieurs, avec qui je n'avais communiqué que par escargophone.... enfin, jusqu'à aujourd'hui. Je me sentais presque ému de l'avoir (en quelque sorte) en face de moi.

-Mon père, j'ai essayé de noyer un homme poisson...

Visiblement, je ne m'étais pas trompé de mot de passe, car en dessous de la grille, un petit espace s'ouvrit et une enveloppe en sortie. Le ton de mon interlocuteur devint beaucoup plus sérieux d'un coup. C'était avec ce ton qu'il avait l'habitude de me parler. Pas de toute, c'était bien lui.

-Bien, agent Hisachi, je vous avais reconnu depuis un moment, mais bon, on est jamais trop prudent. Heureux de vous voir en pleine forme. J'ai entendu dire que vous avez été sérieusement blessé lors d'un abordage. Vous êtes complètement guéris?

-Ma jambe me fait un petit peu mal quand je force trop dessus mais ça va beaucoup mieux, merci.

-Parfait! Il aurait été dommage qu'une blessure mette en péril votre prochaine mission. Ah, au fait, laissez sortir votre serpent de la dessous, il va étouffer sinon.

Il n'y a pas à dire, ce type me connaissait bien... Trop bien. Il y avait toutes chances qu'il ait eu pour mission de me surveiller depuis mon intégration au Cp, j'en étais parfaitement conscient. Mais, ça ne me dérangeait pas pour autant. J'avais l'impression d'être en présence de quelqu'un qui me connaissait et qui s'inquiétait vraiment pour moi.... Même si le ton froid de mon informateur me faisait très rapidement redescendre sur terre. Ouvrant ma redingote pour laisser sortir Anko, j'en profitai pour récupérer l'enveloppe qui pendouillait devant moi. Elle était plutôt bien remplie.

-Dans cette enveloppe vous trouverez le dossier de Lilou Bennett Jacob, une nouvelle recrue de la brigade scientifique de la marine. Elle a eu l'occasion de travailler avec pas mal de personnalité de la marine, notamment les Ghost Dogs, vous comprenez que ce n'est pas pour rien. Elle est très doué pour la mécanique, et son talent, couplé à ses contacts, font qu'on lui a attribué une mission de la plus haute importance: la fouille et l'analyse d'un ancien laboratoire ayant été découvert sur l'île de Kikai No Shima. Selon les informations reçues, il se pourrait que ce labo ait été celui du premier Vegapunk. Vous saisissez l'importance de sa mission?

-Bien sur monsieur. Et quel rôle j'aurais à jouer dans tout ça?

-Toujours aussi impatient agent Hisachi, je vous ais déjà dis de modérer cela. Mais bon, j'arrivais justement à votre objectif. Voyez vous, la demoiselle va devoir traverser Grand Line pour pouvoir atteindre Kikai, et pas en passant par la voie la plus paisible de l'océan. De puis, il se trouve qu'elle est très fragile physiquement, il faudra donc que quelqu'un soit la pour s'assurer que rien ne lui arrive en cours de route, et qu'elle pourra accomplir sa mission sans problème. Mais ce n'est pas tout. C'est une personne encore jeune, naïve et pleine d'ambition, et il se peut qu'une trop grosse découverte lui monte à la tête rapidement. Vous devrez donc vous assurez qu'elle transmettra tout le contenu de ses recherches à ses supérieurs. Si jamais elle essaie de cacher quelque chose, essayer de la faire changer d'avis sans la brusquer, ça serait bête de perdre un élément avec autant de potentiel....

En d'autre thermes, ça voulait dire "Ne la torture qu'en dernier recours". Le gouvernement doit vraiment tenir à ses découvertes pour qu'elle ait droit à un tel traitement. En temps normal, ils ne s’embêtent pas avec ce genre de détail et c'est "ils parlent ou ils crèvent". Ce qui signifiait aussi que vraiment rien ne devait arriver à la miss. Il faut dire qu'affecter un agent du Cp9 à cette mission parlait de lui même: je pouvais tuer tout ce qui se montrait un peu trop dangereux pour la dite Lilou. De toute évidence, ça n'allait pas être de tout repos.

-Et quel déguisement je dois emprunter pour approcher la demoiselle?

-Officiellement, vous serrez un marine d'élite sensé se rendre lui aussi sur Kikai pour une autre mission, et on vous a demandé d'en profiter pour l'accompagner. Un ordre de mission factice se trouve dans l'enveloppe, assurez vous de l'avoir toujours avec vous pou calmer les curieux. Une autorisation spéciale se trouve aussi dans cette enveloppe, vous vous en servirez au QG de la marine le plus proche pour récupérer des uniformes à votre taille. Vous êtes autorisé à utiliser votre vrai nom pour cette mission, il n’apparaît de toute façon dans aucun dossier officiel de la marine, vous n'aurez donc pas à craindre les représailles. Ah, et il va sans dire, agent Hisachi, que votre couverture doit tenir le plus longremps possible.

Traduction: si elle découvre que t'es un Cp, on te passe des impact dials sur les testicules, c'est noté! Grrr, je savais maintenir une fausse identité, mais sur une longue durée, c'était beaucoup plus compliqué... Roh, je devais arrêter de chercher la petite bête: avec cette mission, j'avais l'occasion de visiter Grand Line, et ça, c'était une bonne chose. Ouais, je devais la prendre du bon coté, cette mission!

-Et où dois-je rencontrer la cible?

-Hé bien elle est déjà en route pour Grand Line, plus précisément pour Innocent Island. C'est la bas que vous devrez la rencontrer. Afin de pouvoir la rejoindre le plus vite possible, nous avons obtenu l'autorisation d'utiliser le système de propulsion de la marine. Donc, dans quatre jours, vous devrez prendre un bateau de fonction au QG de la Marine d'East Blue qui vous conduira à Calm Belt. C'est depuis ce point que vous serrez envoyé à Innocent Island.

Un système de propulsion? Ooooh, ça m'a l'air intéressant tout ça, j'ai hâte d'y êt..... une petite minute, il venait bien de dire "Calm Belt"?

-....Monsieur? Vous avez bien dit que je devais me rendre sur Calm Belt? Cam Belt, Calm Belt comme dans "Calm Belt la zone de l'océan remplie de monstres marins énormes et affamés et de ses saloperies de Rois des mers?

-Oui agent Hisachi, vous avez bien entendu....

-Hum, monsieur, loin de moi l'idée de vouloir paraître grossier, mais, il se peut que vous ayez mal lu mon dossier. Parce que, dès mon arrivé, j'ai bien précisé que je DÉTESTAIS LES MONSTRES MARINS! SURTOUT LES ROIS DES MERS!

-Calmez vous agent Hisachi! Oui, je suis au courant, ça aurait été difficile de le rater vu que vous l'avez écris vingt-quatre fois sur votre feuille d'embauche. De plus, vous me le rappelez régulièrement. Mais voila, ça ne sera que l'espace de quelques jours, et les progrès fait en navigation font que nos navires sont complètement indétectable par les créatures marines se trouvant à Calm Belt. Vous ne risquerez rien, je vous l'assure.

-Indétectable? J'ai pas l'impression que vous réalisez à quel point c'est fourbe un monstre marin (surtout un connard de Roi des mers). Ils vous ont fait croire toutes ces années qu'ils ne vous voyaient pas, c'était pour vous mettre en confiance. Ils attendent juste le bon moment pour frapper et je suis sur que c'est bientôt! En fait, à bien y réfléchir, c'est moi qu'ils doivent attendre! Ils savent que je viennent, ils veulent ma peau, ils vous ont entubé pour ça, ils...

-IL SUFFIT HISACHI!

Je me tus immédiatement. C'était très rare de voir mon supérieur perdre son calme, et les gens calmes sont très dangereux une fois mit en colère, ce qui constituait une raison suffisante de ne pas risquer de l'énerver encore plus.

-Malgré le fait que nous étions au courant pour votre phobie et pour un possible passage sur Calm Belt, nous vous avons choisi pour accomplir cette mission de la plus haute importance. Je vous ai personnellement recommandé auprès d'autre supérieurs, beaucoup de gens étaient contre, mais pourtant j'ai insisté, alors faite preuve de professionnalisme et prouvez moi que je n'ai pas fait une bêtise en agissant de la sorte. Tous les autres détails en rapport avec la mission se trouvent dans l'enveloppe, c'est à vous de jouer maintenant. Cet entretien est terminé.

Il n'était pas content.... Il n'était pas content du tout.... Pour que mon supérieur, qui me cachait absolument tout, me révèle quelque chose comme ça, c'est que j'avais du vraiment le décevoir. Grrrrrrr, je n'ai jamais eu pour habitude d'agir en fonction des autres, mais si jamais je choppais une mauvaise réputation auprès de mes supérieurs, j'étais fichu. la survie allait devenir beaucoup plus rude pour ma pomme. Et hors de question que ça arrive. Glissant l'enveloppe dans ma redingote, et re-cachant Anko,, je sorti du confessionnal et m’apprêtai à quitter l'église quand j'entendis la voix de mon informateur.

-Ah, et pensez à bien suivre votre traitement............... Ça serait dommage qu'un débordement du même genre fiche en l'air votre mission.

J'étais incapable de dire s'il avait dit ça parce qu'il s'inquiétait pour moi ou pour la mission. Dans tous les cas, ça ne changeait rien au fait que je devais aller naviguer au dessus des démons des océans..... Cet autre dieu avait vraiment décidé de punir ceux ne croyant pas en lui d'une façon bien cruelle....


Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Jeu 11 Oct 2012 - 1:20, édité 4 fois
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Et voila que je devais enchaîner les voyages. Tout d'abord, je du ramasser toutes mes affaires et me trimbaler le tout jusqu'au QG de South Blue, pour récupérer ma tenue de marin. Je n'avais pas eu trop de soucis au départ: du à la grande diversité de taille chez les marines, je n'eu aucun mal à me trouver des vêtements assez grand. Je pus aussi récupérer un large manteau, généralement utilisé par les hauts gradés, afin de pouvoir cacher An par dessous. J'avais l'impression de porter ma bonne vieille redingote, mais en plus blanc. Au moins, je me sentais pas dépaysé sur le plan vestimentaire. Je m'étais habitué à ces grandes fringues sous lesquelles on pouvait planquer plein de truc. Mais forcément, je finis par rencontrer un problème: mes cornes. À cause de leur position sur mon crane, il m'était impossible de porter un béret sans devoir trouver celui ci. Je pouvais tout simplement ne pas en mettre, mais le béret était un élément indispensable à la tenue du bon marine, et je ne voulais pas passer pour quelqu'un ne respectant pas les codes. Et puis surtout, je n'aimais pas me promener avec mes cornes à l'air, c'était un peu mon arme secrète, alors bon.... Heureusement, je fini par trouver une alternative: utiliser un haut-de-forme tout blanc, sur lequel j'avais brodé (avec plus ou moins de succès) le symbole de la marine. Conclusion: de nouvelles fringues pour moi, un nouveau chapeau, et 2000 berrys en moins dans le porte monnaie. Cette mission commençait déjà à me faire perdre de l'argent, super!

Bref, une fois mon relooking fait, je pris la direction du QG d'East Blue pour prendre le bateau qui devait m'emmener vers une mort longue et douloureuse. Très franchement, sans la présence apaisante d'An, j'aurais déjà pris la fuite. Je ne voulais pas me rendre au pays du monstre marin. Mais vraiment pas. J'avais grandis sur une île entourée de ses bestioles, et elles nous avaient mené la vie dure, très dure. L'enfer, c'était l'enfer, mais j'y avais survécu, et se n'était pas pour me faire au final bouffer par un poisson géant. Leurs soi-disant méthodes infaillibles pour traverser Calm Belt sans danger puaient l'arnaque. Ces marins ne savent pas à quel point les monstres de l'océan sont fourbes! Moi je sais! Moi je peux le dire: ces bestiaux sont démoniaques! Et calculateurs! Ils finiront par avoir leur peau. Et surtout, notre peau, à moi et An. Non, vraiment, je le sentais pas du tout ce voyage. Et la journée passée à attendre l'arrivée de mon corbillard ne changea pas mon avis sur la question. J'ai essayé de lire, mais impossible de rester concentré; j'ai essayé de faire du sport, mais je fus très vite pris par l''envie de m'enfuir, et ma raison me rappela que devenir un fugitifs pour le gouvernement était aussi dangereux que Calm Belt; j'ai même essayé de me saouler, mais j'étais tellement stressé que l'alcool n'eu aucun effet sur moi. Au final, il n'y avait qu'une chose que j'étais capable de faire même stressé à mort: manger. Manger, encore et encore. Et lorsque mon corbillard arriva au QG en fendant les flots, tout le monde se mis à pleurer: moi, terrorisé à l'idée de partir me jeter dans la gueule de l'hydre, Anko, qui partageait ma peine, et tous les marins du QG, parce que j'avais vidé leurs réserves de nourritures pour les trois prochain mois.


Une fois à bord, je me contentai de lâcher mes bagages dans la cabine que l'on m'avait attribuée, avant de me jeter sur mon lit et de serrer très fort An. J'espérais de tout coeur que l'équipages débarque dans ma chambre en hurlant "POISSON D'AVRIL!". Mais ça n'allait pas arriver, ce n'était pas une blague, c'était juste une histoire d'un très mauvais goût. Un récit où j'avais toutes les chances de mourir à la fin. Et je ne voulais pas que ça arrive.... Je passai les jours suivant à réfléchir à un moyen de ne pas arriver à destination, mais aucune idée potable ne germa dans mon esprit. Saboter le bateau? Au final on se retrouverait bloqué au milieu de l'océan, avec de grande chances de se faire bouffer par une grosse poiscaille passant par la, ce qui revenait au final à la même chose. Tuer tout le monde à bord et prendre la fuite? C'était une solution, mais dans ce cas la, je serais traqué par le gouvernement, et j'peux vous dire que c'est un destin qui n'a rien d'enviable.... J'sais de quoi je parle, je bosse au Cp9! Sauter à la mer et tenter d'atteindre une île à la nage? Aucune chance, j'étais un piètre nageur, et Anko n'aurait jamais la force de me traîner sur plusieurs kilomètres. Prétendre que j'étais inapte à accomplir ce genre de mission? Non, l'information finirait par atterrir dans l'oreille de l'un de ses vieux cons de psychologue du QG des Cipher Pol, et ils n'attendent que ça pour me faire interner. Leur révéler que je suis un Cp en mission et laisser sous entendre que je suis la pour éliminer un traître à bord, puis semer la zizanie pour qu'ils s’entre-tuent tous et ainsi faire annuler la mission? Non, parce que mes supérieurs sauront que c'est moi le responsable de tout ce bordel et ils me passeront les testicules à l'impact dials pour avoir foutue en l'air ma couverture.... J'étais piégé, juste piégé. Je devais accepter mon sort.... Qui sais, après tout, peut être que le voyage se passera bien? Peut être que j'arriverais à Innocent Island sans la moindre égratignure?

.....


Non, la version de l'histoire où je me fais bouffer par un monstre marin me semblais bien plus crédible.

Le temps passait et mes nerfs me lâchaient petit à petit. Encore une fois, ce fut grâce à la présente d'Anko que je pus évité de sombrer dans la folie..... Et grâce aux calmants compris dans mon traitement aussi, ça avait du jouer. Au final, je passai tout le voyage à rester enfermé dans ma chambre et à aller piquer de la nourriture dans les cuisines du bateau. Les membres de l'équipages, se faisant du mouron pour moi (et craignant que leurs vivres ne subissent le même sort que celles du QG d'East Blue), tentèrent de me rassurer, de me faire penser à autre chose. J'eu droit d'ailleurs à une visite guidé de la salle des machines et à des explications bien détaillées sur le système de propulsion. En temps normal, j'aurais été fou de joie de découvrir tout cela, mais vu l'état dans lequel je me trouvais, mon esprit était incapable de se concentrer sur les paroles des matelots. M'empêcher de sauter par le moindre hublot que j’apercevais lui demandait déjà suffisamment de travail. Au moins, je ne pouvais pas tomber plus bas que je ne l'étais déjà. C'est ce que je me dis à ce moment, et encore une fois, Dame Fortune me prouva que j'aurai mieux fais de fermer ma gueule. Car, quand les mots:


-ANNONCE À TOUT L’ÉQUIPAGE: NOUS SOMMES ARRIVÉ A CALM BELT. JE RÉPÈTE: NOUS SOMMES ARRIVÉ À CALM BELT!

se mirent à résonner dans tout le navire, ils furent suivit d'un grand BAAAAM. C'est à dire moi m’évanouissant, et m'étalant comme une grosse loque sur le plancher. Durant mon inconscience, je me sentis bien, très bien, calme, relaxé... En fait, je commençais à croire que tout cela n'était vraiment q'un mauvais rêve. Mais les quelques claques administrées à ma figure par un marin pour me réveiller, et sa tentative de me rassurer en disant:

-Mec ça va? T'inquiète, maintenant on est arrivé à Calm Belt, t'as plus à t'en faire.

me firent me souvenir de la cruelle réalité.... et ma seule réaction fut: BAAAAM.
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Calm Belt, une zone de l'océan qui devait son nom à deux chose: la première, c'était sa forme de longue ligne qui parcourait la Terre, justifiant le "Belt". Quand au "Calm", cela venait du fait que l'endroit était considéré comme la zone la plus calme de toute les mers, principalement à cause d'une chose: l'absence totale de vent. Aucune brise ou aucune alizé ne passait par la, en faisant ainsi un véritable calvaire pour les navigateurs. Et pourtant, il y avait, dans les parages, un bateau dont l'une des voiles était gonflée. En effet, quelque chose sur ce navire générait une quantité de vent suffisante pour permettre à l'embarcation de se déplacer de quelques mètres: bibi. Oui, depuis que j'avais repris conscience, j'étais rentré dans un état d'hyperventilation, inspirant et expirant à toute vitesse, ressemblant plus à pompe à air qu'autre chose. Ces crétins de matelots, voyant que je n'étais plus vraiment maître de moi même, avaient trouvés drôle de me placer derrière la grand voile du bateau, et la, ils s'amusaient à parier jusqu'à quelle distance je pourrais faire avancer le navire de cette façon. Profiter ainsi de la faiblesse des autres, les ordures..... J'ai retenu leurs visages, et dès que j'irais mieux, j'leur ferais passer un sale quart d'heure..... Sauf si on se fait bouffer par un monstre marin avant..... Et merde, pourquoi j'ai pensé à ça moi? Ma respiration accéléra encore plus, et je pouvais entendre les abrutis m'applaudir et m'encourager. La seule personne encore gentille avec moi était An, mon adorable An. Enroulée à coté de moi, elle épongeait la sueur s’échappant de mon corps, avec un regard plein d'inquiétude. Elle s'inquiétait pour moi, elle voulait m'aider, mais elle ne savait pas comment faire. Il y avait pourtant une méthode simple pour améliorer mon état: FOUTRE LE CAMP DE CET ENDROIT!

Deux jours..... Deux putains de jours..... Nous devions rester deux putains de jours à naviguer sur cet antre à monstruosités abyssales avant de pouvoir se propulser jusqu'à Innocent Island.... Pourquoi ne pas lancer le catapultage dès maintenant, hein? Bon, si j'avais écouté les explications des matelots, j'aurais su, mais j'étais trop occupé à ne pas me jeter par le hublot pour ça. Par contre, maintenant, hors de question de foutre un pied hors de ce bateau, alors ils pouvaient les envoyer les explications, j'étais tout ouïe. J'étais sur qu'en fait, ils nous faisaient volontairement poiroté ici juste pour essayer de me rendre fou. Juste pour jouer avec mes nerfs. Juste pour être sur que je me fasse bel et bien bouffer. Ouais, c'était ça, ils voulaient me faire la peau ces enculés. Mais je n'allais pas me laisser faire, je me battrais jusqu'au bout, ils pouvaient venir, j'les atteAAAAAAAAAAAAÏEUH! Une douleur, je venais de ressentir une douleur sur mon visage. C'était les monstres marins, ils attaquaient, ils allaient me bouffer! Au secours! En regardant rapidement de tous les cotés pour voir d'où venait l'assaut, je réalisai qu'il s'agissait juste d'Anko qui venait de me frapper. Oui, elle m'avait collée une claque avec sa queue. Visiblement, j'avais commencé à réagir bizarrement, et c'était la seule solution qu'elle avait trouvé pour me faire redescendre sur terre. Il n'y avait pas d'attaque de monstres marins, je m'étais encore fait des films. Cherchant à retrouver mon calme, je réussi à reprendre une respiration normale (et je pus entendre les cris de déceptions de l'équipage, derrière). Oui, je devais positiver, arrêter de me laisser submerger par mes émotions et positiver. Nous ne devions pas rester ENCORE deux jours sur cette mer infernale: non, il ne nous restait QUE deux jours avant de quitter cette mer infernale. Oui, c'est ça, QUE deux jours...... Ouais mais deux jours, c'est long.

Ainsi, bien décidé à ne pas laisser mon esprit se briser, j'entrepris de me relaxer de la meilleurs façon qui soit: manger. En lisant un livre avec An. mais surtout manger! Bien sur, cette décision ne fit pas particulièrement plaisir aux membres chargés de la cuisine, mais après leur avoir calmement expliqué que c'était leurs organes que j'allais dévorer s'ils ne me fichaient pas la paix, tout en accompagnant mon geste d'un fracassage de table, ils acceptèrent de me laisser tranquille pour cette fois. J'étais "légèrement" sur les nerfs, vous l'aviez compris depuis longtemps, mais visiblement ce n'était pas clair pour tout le monde. Ouais, légèrement sur les nerfs, et bien sur, je n'avais rien pour me défouler. Tabasser l'équipage était une mauvaise idée (enfin, pour l'instant), et bien sur, aucun navire pirate n'eu la bonne idée de passer par la. Maudits pirates, ils ne veulent jamais rendre service. J'demandais pas la lune moi, juste utiliser leurs os comme balle antistress. Un os ça repousse quoi, ils auraient pu faire un effort. Saletés d'égoïstes.... Et donc, j'étais obligé de me défouler avec mes dents sur les vivres du navire. J'avais pas mal mangé depuis le début de cette histoire, et pourtant, je n'avais pas vraiment grossis. Il faut dire que je devais évacuer toute la graisse superflue à travers ma sueur. J'en lâchais tellement que j'aurais pu remplir une piscine. M'enfin, en tout cas, manger marchait: je me sentais un peu mieux. Et pour m'occuper, je m'amusais à faire des sculpture avec les restes. De nos jours, les gens oublient que tout est réutilisable, d'une façon ou d'une autre. Tenez, l'os d'un jambon par exemple, vous pouvez le tailler pour obtenir un poignard, ou un outil. Ce genre de petit truc m'avais déjà sauver la vie plusieurs fois. Et donc, avant même que je ne le réalise, je me mis à tailler en pointe les os de ce que je venais de manger. Et visiblement, ça inquiétait les cuisiniers, qui se faisaient déjà pas mal de mauvais sang pour leurs réserves. Après que tout l'équipage vint me supplier de quitter les cuisines et de laisser quelque chose pour eux, je décidai de retourner dans ma chambre, trop content d'avoir retrouver un peu mon calme pour refuser. Le reste de la journée se passa normalement, je réussi à me concentrer assez pour lire un bouquin, et pour jouer avec An. J'eu même le coeur à relire le rapport sur Lilou B. Jacob. Bref, à la fin de la journée, il ne restait qu'un peu moins de vingt-quatre heures avant le départ et j'étais dans un état relativement stable. Tout aurait pu bien se passer si, le le demain matin, je n'avais pas vu un Roi des mers sortir sa tête de l'eau et bousculer le navire.

BAAAAAM

Ouais, j'étais encore tombé dans les pommes. Et à mon réveil, tous les progrès que j'avais fait avaient disparus. Après toutes ces années, je venais de revoir un Roi des mers. Un putain de Roi des mers. Et il avait essayé de nous buter. De ME buter. Je n'avais pas rêvé, tout le monde avait assister à la scène, personne ne pouvait plus dire que c'est moi qui délirait la! Alors certes, il avait juste donné un léger coup au navire pour s'amuser avant l'attaque finale, ou en fait, à bien y réfléchir, c'est les vague qu'il avait provoqué en plongeant qui étaient à l'origine des secousses, mais qu'importe, ça faisait parti de son plan pour me tuer. Il n'y avait plus qu'une chose à faire: partir maintenant! Fonçant vers la cabine du capitaine, je le suppliai d'avancer l'heure du départ, mais il refusa. Il me sorti une excuse à la con comme quoi on était pas encore arrivé au bon endroit pour se propulser, et que si on partait maintenant, on risquait d’atterrir n'importe ou, mais c'était un mensonge. En tout cas, ça devait en être un. Il était probablement de mèche avec le Roi des mers. En fait, à bien y réfléchir, il sentait le poisson, si ça c'était pas une preuve! Tous des vendus, tous de mèche, tous à comploter contre moi... Je devais partir, je devais partir, vite. Fonçant dans ma cabine, je commençai à rassembler mes affaires, en prévision d'une évasion, quand je sentis quelque chose tirer ma jambe. C'était An, qui affichait un air terriblement triste. Immédiatement, je la pris dans mes bras, la posa sur mon lit et je commençai à l'inspecter. Pas de blessure, rien de différent sur elle. Je ne comprenais pas ce qui la rendais si malheureuse.


-An, mon bébé, qu'est ce qui t'arrive? Tu as mal? On t'as fait des misères? Explique à papa le souci mon chou. Et vite, parce qu'on dois se casser d'ici fissa!

Tout en sifflant tristement, elle me pointa de la queue, puis elle indiqua mes bagages, le hublot, et de nouveau moi. Sauf que cette fois ci, elle désigna mon visage et fit des moulinets avec sa queue. Il me fallut un petit moment pour comprendre, essayant de centrer toute mon attention sur l'autre chose la plus importante de ma vie (après ma vie justement). Mais après m'être repassé ses gestes en boucle dans ma tête, je saisi tout: elle trouvait que je devenais fou. N'importe qui d'autre m'aurais dit ça, je lui aurais coller une grande claque en gueulant "Et ma main dans ta gueule, elle est folle elle?", mais la, il s'agissait d'Anko, et son avis avait une importance capitale à mes yeux. Oui, elle trouvait que ce qu'il y avait dans la mer me rendait fou. Peut être avait elle raison? Peut être que j'étais vraiment en train de sombrer? Ce..... j'avais du mal à l'admettre, mais il semblerait qu'encore une fois, j'avais réfléchis un peu trop loin. Mais je n'y pouvait rien! J'avais peur des monstres marins, je les détestaient! Alors c'était normal pour moi de m'imaginer qu'ils voulaient me tuer vu que c'était le cas, pas besoin qu'ils se montrent, leur simple existence avait toujours suffit à me faire souffrir, et......une petite minute....

J'eu une sorte de déclic. J'avais peur des monstres marins, à cause de tout ce qu'ils m'avaient fait subir par le passée. Je les haïssais pour les même raisons..... Oui, c'était ça la solution: j'en avais peur, mais je les détestais aussi. Hors, jusqu'à présent, c'est ma peur de ces créatures qui avait influé mon comportement. Et de toute évidence, ça ne donnait pas grand chose de bon. Je devais laisser parler cette autre partie de moi. Je devais laisser sortir ces autres sentiments enfouies ton au fond de mon âme. Je ne devais plus avoir peur d'eux: je devais les haïr! Les haïr de tout mon être. La peur me faisait reculer et agir n'importe comment, mais la haine, elle, me pousserait à toujours aller de l'avant, à ne jamais m'arrêter, tant que ces saloperies abyssales ne se trouveraient pas au bout d'une pique. Il ne restait que quelques heures avant le départ, et je les utilisais non pas pour me lamenter, ou pour essayer de m'enfuir, mais pour bien me faire rentrer dans la tête cette idée: je devais haïr les créatures marines! Et quand le moment attendu de tous arriva, et que l'annonce du catapultage imminent résonna à travers les couloirs du vaisseau, je sorti de ma cabine, un air déterminé sur le passage et Anko fermement enroulée contre moi. Je me dirigeai vers le pont, ignorant les regards des marines se demandant probablement quel était encore mon problème. Une fois à l'extérieur, je m'accrochai à l'un des points d'attache auxquels il fallait se fixer pour éviter tout accident lors de la propulsion. Et, alors que le compte à rebours approchait de zéro, alors que nous nous apprêtâmes à décoller, le Roi des mers apparu plus tôt dans la journée sorti sa tête de l'eau, et commença à nous fixer. Je le regardai droit dans les yeux, et même si mes mots furent étouffé par le grand bruit sourd provoqué par la propulsion, mon regard parlait pour moi: Roi des mers, prévient tous tes copains: vous m'avez tourmentez durant des années, mais aujourd'hui c'est terminé! Aujourd'hui, j'ai bien l'intention de vous faire ravaler votre fierté. La prochaine fois qu'on se rencontrera, je serais le chasseur, et vous, vous jouerez les proies!

SBAAAAAAAAAAAAAAAAM

Et je me pris un tonneau en plein sur le front, parce que quelqu'un avait oublié de l'attacher correctement. Mais avant que ma vision ne s'estompe complètement, je pus lire la réponse du Rois des mers dans son regard:

"Pari tenu, crevette!".


Ou alors c'est encore moi qui me fait des films.... Nan parce qu'avec le coup sur la tête et les médocs....




Faim FIN.
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