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Il faut qu'on parle...

Rappel du premier message :


Ryuuku faisait bien son travail. Lui en tant que cap, Pingouin muet en tant que gouvernail, la petite barque avançait à la force des bras de Rachel. Bien sûr. Allez demander à un pingouin de ramer. Au moins cette fois-ci n'avait-elle pas le risque de se faire dévorer par un léviathor sauvage. Et puis elle avait une barque et pas un dos de roi des mers écailleux. Et pas de putain de nuage qui la suivait.

Non, en clair, cette fois-ci, tout allait pour le mieux. Elle avait même une petite gourde, non d'eau, mais de la liqueur de fruit noir qui n'en finissait de l'étonner par son goût et sa douceur. Alors elle chantait, notre lieutenant. Elle chantait, accompagnée par le pingouin dont les pieds palmés sonnaient comme les basses sur les planches du canot.


-...On ira pendre des révos sur la Grande Vergue... ~

Pas vraiment le genre de chansons qui la touchaient, mais la seule qu'elle connaissait -du moins partiellement- pour l'avoir tant entendue ces derniers temps avec les Sea Wolves. Sûre que les paroles n'était pas du grand art ni même la méthode d'action qu'elle-même préconisait pour mater des révolutionnaires, mais le rythme était entraînant et le Pingouin savait magistralement ajouter quelques nuances à l'arrière.

Chanter la détendait étrangement. Pourtant, elle avait toujours du mal à dire du mal des révolutionnaires, même en chanson. Alors après l'avoir chantée trois ou quatre fois en boucle, elle commença à en changer les paroles par excès de conscience. Et la voilà qui pendait allègrement des pirates sur la grande vergue. Parce qu'il ne faut pas déconner non plus, tous les Révos n'étaient pas non plus de la crevure de chiottes ou de la raclure d'escargot anémique. Sûr qu'il devait en exister de bons bougres. Alors que les pirates... enfin, c'était une race à part et même si certains se disaient enfants de la liberté, se jouer ainsi des lois et les détourner à son propre profit avec des actions peu recommandables et des délits plus ou moins grave suffisait à la classer automatiquement dans la catégories des monstres de foire à abattre ou tout au moins à enfermer à double tour à Impel Down.

Alors que les révos. Des communistes. Des rouges. Qui, ne supportant pas la suprématie du gouvernement mondial, on délaissé les tracts et la propagande pour les armes et la guerre. De grands enfants capricieux qu'il fallait juste corriger une bonne fois pour toute pour qu'enfin ils acceptent l'autorité. Ce genre de bougre seraient capables de ne pas être d'accord sur quel chef écouter une fois le gouvernement renversé et de Monarchie, basculer dans l'Anarchie. Un monde dans lequel les pirates seraient les plus heureux. Pas question de les laisser faire, certes, mais de là à les pendre sans tenter de comprendre ou de les raisonner...


-...On ira pend' des pirat's sur la Grand' Vergue... ~

Finalement, c'est vers l'heure du déjeuner que le Fenrir fut en vue. Au grand soulagement de Rachel. Car si le Pingouin avait pêché un petit poisson rouge à tête humaine pour le second petit déjeuner, notre faucheuse, en plus d'être tout simplement éreintée par de tels efforts -comprenez qu'elle n'était pas Jack Baueur- n'avait rien eu d'autre que sa gourde de liqueur à se mettre au fond du gosier. Autant vous dire que le ventre vide de l'alcool, même à très faible teneur en degrés, restait de l'alcool. Et puis il y avait le soleil qui commençait à la brûler sérieusement. C'était décidé, en rentrant elle demanderait de la crème de marron. Ah, et de la biafine contre les brûlures de soleil.


-... Et il paraît que l'Amiral est fier de nous... ~

Je l'avais bien dit, une connaissance toute relative des paroles de la chanson...

Elle se rapprochait de plus en plus et pouvait voir l'agitation à bord. Une étrange agitation d'ailleurs. Tous avaient dû la voir arriver maintenant, surtout la vigie et surtout voir Ryuuku qui venait de se poser à bord. Et comme il s'ébouriffait les plumes, se re transforma en homme sous l’œil intriguée de Rachel. Elle réprima un frisson. Cette époque où elle avait peur des fruits du Démon était révolue. Et puis, avec trois à bord, il aurait été dur d'en avoir peur longtemps encore.
Au bastingage, presque tous les matelots, tous les loups, venaient s'y pencher à tour de rôle pour l'accueillir. Ils semblaient heureux ou... elle se faisait des idées ?
Une échelle de cordes lui fut envoyée avant même qu'elle ne se soit arrimée au navire. Le Pingouin la dépassa et saisissant le sac de toile (qui contenait tout ce dont Lin aurait besoin pour recouvrir la coque du Fenrir) et se le nouant autour du cou, Rachel, telle une mère Noël toute de noire vêtue, sa hôte gigantesque sur l'épaule, fit irruption sur le navire. Et l'accueil chaleureux des loups la surprit d'autant plus que Toji était absent. Relation de cause à effet ? En tout cas, à peine pied sur le pont qu'ils se sont dépêchés de lui confisquer son sac de toile et de remonter le canot. Un de plus, on ne va pas cracher dessus, si ? Certains s'extasient de la qualité de la soie qu'elle porte. Non loin, Ryuuku regarde la scène et elle le salua d'un signe de tête à prendre comme un remerciement. Le Pingouin, lui, est allé rejoindre Red, sûrement pour lui raconter ses deux derniers jours.

Puis, Xan s'approcha. Si un sourire éclaira fugacement son visage, il l'effaça sitôt le salut effectué. Pour lui annoncer que Toji l'attendait dans ses quartiers. Le bureau du capitaine. De mémoire, elle n'y avait jamais mis les pieds. Son regard se perdit dans cette direction et avec un sourire qu'elle voulait rassurant, autant pour elle que pour lui, elle lui confia ses affaires. Lin saurait en faire bon usage. Inspirant profondément, elle mit le cap vers la salle des cartes. Là où le Capitaine l'attendait. Et sans se départir de sa faux, elle avala la distance qui la séparait de la salle en quelques secondes. Et devant la porte, elle prit une minute pour en admirer le bois et les nœuds. Elle soupira. Que pouvait-il bien lui vouloir ? Elle avait fait son travail, et la raison principale de sa punition était maintenant loin. Il faudrait juste affronter la leçon de morale. Très bien. Elle inspira profondément et frappa à la porte. Et quand on l'autorisa à entrer, Elle le fit sans crainte. Appréhension, peut-être, mais crainte, nulle.

-Mission accomplie, Amiral !
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SCHLACK !


Tranchant net dans le boucan ambiant, la gifle claque tel un coup de fouet. Coupé, c’est aussi le cas du souffle et probablement du cerveau de la jeune Sea wolf hystérique, dont les anglaises n’en finissent pas de jouet les pendules.

Jolie joue qui s’empourpre sous l’effet du sang qui monte en elle, contrastant d’autant plus avec le teint blafard de la jeune fille que ne l’ferait un accidenté d’la route maritime encastré dans un magasin d’porcelaine. Ma main redescend lentement… mes doigts se détendent… Mais mon visage lui n’a rien perdu de la tension qui semble l’habiter depuis peu. Pourtant, chose inhabituelle, nulle trace de haki dans un poing qui se veut le plus souvent fermé, là où à l’heure actuelle il s’agissait plus d’une main tendue. Certes, on a connu des mains tendues plus amicales, quoi que… Autre détail digne d’intérêt, la tête de Rachel se trouve toujours sur ses épaules, ce qui mérite d’être noté au journal de bord.

Et pourtant j’peux pas dire que j’me sois retenu, bien au contraire ! Elle est partie comme ça la paluche, en mode autonome mais pour une fois non-guidée par les instincts meurtriers d’une Bête qui en veut toujours plus. Non là c’est… autre chose qui a agit. Une autre part de moi et dont j’ai du mal à définir la nature ou encore l’origine… C’est chaud, ça m’tord le bide… j’me sens mal, faible… et pourtant capable de tant d’énergie à la fois. Bordel j’aime pas ça.



En tous cas, la vitesse de la détente et tous ces sentiments étranges et flous que j’ai pu mettre dans cette paume tendre ont eut leur effet. Et si la Gothica-wolf en reste bouche béa, moi j’exulte et j’enchaîne. Car non ce n’est pas tout ! Non je ne suis pas que violence et carnage ! Non une bonne fois pour toute Non NOn et NON !

- Putain mais tu vas m’écouter à la fin !

La prunelle emplie d’une émotion tentant tant bien que mal d’y faire naître un soupçon d’humidité, je lance mes deux mains en avant qui attrapent aussitôt les épaules fines de ma nakama avant de les serrer sans le moindre signe de violence ! Plutôt de… Raaah j’aime pas ça… Petite gouttelette…


- J’AURAIS DU TE TUER !

Cri d’un cœur dont la Bête tente d’en reprendre le contrôle, en vain ; et qui se débat devant cet afflux d’émotions contradictoires sans trop savoir si c’est ce qu’il souhaite vraiment ! Résister ?  Se laisser aller ?

- Tu comprends ça ? J’aurais du te buter Rachel !
Bordel de merde tu n’comprends pas ?! Je SAIS pour les Allods ; je sais tout ! Et tout mon être me hurle que je devrais te buter pour ce que tu as osé nous faire ! Pour cette … "trahison" !


Le mot est craché plus qu’articulé, comme si mon être entier le vomissait face à l’horreur de la situation.

- Et pourtant j’y arrive pas nom d’une bite en… raaah et merde ! Je ne le VEUX pas !
Tout ça m’bouffe l’estomac plus vite encore que toute une armée d’parasites gastriques depuis c’putain d’moment où Red m’a lâché l’morceau. Putain j’en ai flingué pour moins qu’ça tu l’sais bien ; j’vais pas t’apprendre qui j’suis. Et pourtant toi j’en ai pas l’cœur. Putain j’en ai pas envie quoi merde…



Rafale de harengs surgelés qui passent en trombe entre nous pour se planter en vibrant contre une menuiserie proche, sans pour autant que j’y prête la moindre attention. Mon regard et plus que jamais vibrant de sincérité, et mes mains enserrent alors d’autant plus la poupée de porcelaine comme de peur qu’elle ne leur échappe et prolonge encore un peu plus cet instant de… de… faiblesse.


- Et depuis c’moment j’me dis qu’il faut qu’on parle ; qu’il faut que
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-COUREZ !

Et poursuivi par une volée de harengs meurtriers qui se fichent dans le sol juste derriére lui, Red traverse la pièce en courant, immédiatement suivi par une douzaine de gardes hurlant qui passent tous au milieu de la scéne sans lui accorder un seul regard. Ni percevoir quoi que ce soit de la tension ambiante.

Pas Red évidemment, quand on est un vétéran du Cipher Pol on est entrainé a saisir instantanément tous les aspects d'une situation, tellement entrainé que c'est quasiment automatique, au point qu'il suffit a un agent de jeter un bref coup d’œil dans une salle pour s'y retrouver aussi à l'aise qu'un humain normal qui l'aurait exploré pendant des heures...

Ce qui fait qu'au lieu de continuer de fuir, le lieutenant se sent obligé de revenir désamorcer la situation avec l'a propos et l'efficacité qui le caractérise. Pilant entre les deux duellistes pour leur expliquer la situation qui a l'aire de leur échapper complétement.

-Il faut qu'on s'en aille, genre maintenant ! Pingui a pété un câble, il est devenu énorme et il veut nous buter ! Allez action ! GO GO GO !

Et joignant le geste à la parole le lieutenant charge Rachel sur l'épaule et repart en courant suivre les gardes qui ne se sont arrêtés que trois couloirs plus loin, en cercle, et armes braqués sur une silhouette familière. Noire et blanche, avec un bandeau rouge de ninja, et qui regarde les troufions avec une consternation mêlée de méfiance.

-On le tient ! Chopez le !

Et reconnaissant une forme d'autorité crédible et disposant enfin d'un ordre clair, toute l'escouade saute gaiement sur le volatile ninja pour le capturer...
    Il ne faisait pas bon être un pingouin dans les environs à cette heure. Heureusement que Pingui était à moitié ninja, car lorsque la horde de gardes à six membres lui tomba dessus, il n'attrapèrent qu'un pan de leurs borderies qui tapissaient certains murs sans comprendre où l'animal à poil ou à plumes -je sais plus mais c'est l'un des deux- avait bien pu disparaître. Et comme même Red le chercha du regard, derrière lui, c'est à dire derrière Toji qui le suivait malgré tout, tout un pan du mur s'écroula et surgit les quatre mètres de cuirassé, canon pointé droit sur Toji à l'arrière de la file.

    -Tiens ? On dirait le canard de Lilou...

    Rachel s'étonna de cette remarque mais n'y fit pas attention. De toute façon, elle avait toujours les yeux qui jouaient au pachinko depuis la baffe de Toji. Elle avait fait trois tours dans sa culotte sans en toucher les bords, alors il lui fallait un peu de temps pour rebrancher tous les câbles. Tout ce qui la surprit fut ce sol qui ondulait bizarrement devant ses yeux, et ses jambes qui fouettaient l'air frénétiquement sans jamais que ses talons ne heurtent le sol en pierre. Et devant elle, Toji qui suivait le mouvement et se faisait canarder -pardon, pingouiner- par la boite de harengs fumé géante. Elle était sur... une épaule ? Encore ? Allons bon. Elle allait finir par se coller un post-it « sac à patates » sur le front à ce rythme.

    -Vous voulez pas, juste, me laisser me servir de mes jambes ?

    Oui, parce que ce n'était pas forcément désagréable, mais l'impression d'être une incapable lui pesait lourd sur l'hémisphère droit. Et puis le gauche ressassait toutes les infos que lui avait balancé le capitaine, sur sa trahison, le fait qu'il aurait du la tuer, tout ça tout ça, alors autant dire qu'il était aussi encombré. Alors autant libérer la moitié d'un cerveau.
    Red la posa à terre. Elle le remercia et au lieu de fuir, elle fit face au Pingouista. Parce que bon, faut pas déconner non plus, elle n'allait pas fuir devant des boulons et un manque d'huile. Même s'il avait un congélateur intégré. Hum. Faudrait voir s'ils ne pourraient pas s'en emparer de ce frigo.

    -Il faut l'attirer avec des rats. Il mangeait des rats sur les Allods...

    Et tandis qu'elle disait ça, on pouvait admirer dans ses mains trois rongeurs tenus par la queue.

    -Mais d'où tu sors ces rats !?!? hurlèrent les gardes.

    Dans un dérapage digne de Fast and Furious, la machine géante s'arrêta près de Rachel et huma les boules de poils avec un intérêt non feint, se dit notre lieutenant d'élite.

    -Vous voyez ? Il aime ça.

    Son bras canon se changea en palme géante soudainement sous le regard étrange de tous les protagonistes. Il avait été fait à partir du pingouin. Tout à fait normal qu'il aime les rates de toute façon, non ? Enfin, pour Rachel, il s'agissait de Pingui. C'était d'ores et déjà bien plus logique à son esprit.
    Le Pingouista se saisit des rats avec ses espèces de mains de pingouin, un truc à mi-chemin entre des nageoires et des pattes sans doigts, et s'apprêta les manger. Mais soudain, son regard se durcit, il jeta au loin les rats comme pris d'une soudaine colère ou de frustration. Et sous le regard médusé de Rachel, il la balaya d'un revers de main avec un cri de colère.

    -Il a pas de bouche !!!!

    Merci les fourmis.
    Et alors que Rachel devenait une décoration incrustée dans le mur du couloir, le Pingouista libéra sur les spectateurs une salve continue en mode automatique des bordées de harengs congelés et de glaçons de la taille d'un poing. Plus de munitions ?

    Mais merci Rachel. Utile ton aide.
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    Nan mais qu'est c'qu'il faut faire dans ce putain d'monde pour pouvoir enfin parler en paix ?!  Sans déc' y a un moment où faudrait qu'on parle là ! Marre d'être interrompu à tout bout d'champ par des hormones de la chitine ou des plumes ! Merde flutte zut et morte burne ! Voilà c'est dit ! D'autant que pour le coup j'en connais une qui s'est faite tarter la trogne pour pas bézef'... J'espère juste ne pas avoir à répéter l'opération la prochaine fois que j'arriverai à me r'trouver avec la Rachou entre quatre yeux.

    Fin bref'. Plus sur les nerfs par cette interruption inopportune qu'inquiété par le danger de la situation ou encore ses répercutions ; je poursuis le groupe dans sa cavalcade effrénée, quoique seule la gothique soit réellement la raison de mon entêtement à vouloir utiliser mes jambes plutôt qu'mes poings.

    D'autant que force est de constater une chose : mes hommes sont les dernières des buses.
    Mais d'où vous voyez que c'est Pingui vous ?! Z'avez du guano dans les hublots ou quoi ? C'est pas un palmipède mais un foutu robot qu'on a là ! Bordel de couille en fonte ! Raaah j'vous jure... Manquerez plus que..*/  ATTENTION !


    Tache jaune dans un coin d'mon champ d'vision ; et voilà que sans réfléchir j'me jette devant tandis qu'une volée digne de l'ère de glace fond ainsi sur moi  ! Je tends alors les bras et les jambes autant que j'peux, faisant ainsi office de bouclier Fishien contre la masse de stalagmites à écailles qui ricochent dans tous les sens en déchirant mon superbe uniforme ! Tekk-aïe...  Le Pingouista insiste, et moi au lieu de logiquement me pousser et riposter de toutes mes forces je reste planté là à serrer des dents. Acuponcture du grand nord, de quoi vous anesthésier un golem de lave.
    Et tout ça pour quoi j'vous l'demande ? Pour une foutue reine des abeilles qui avait rien trouvé d'plus malin que d'aller voir l'action d'un peu plus près ! J'vous jure les mômes ! Mais bouge de là nom de diou ! BOUGE ! Faut croire qu'entre la vision du Robot géant, le bruit des glaçons qui ricochent sur mon blindage et la vision en gros plan de mon corps parfaitement mis en valeur par un costume "survivant" en plein exercice de ses fonctions, la pauvre p'tiote en reste paralysée.


    Mais d'ailleurs... attendez... Depuis quand j'suis du genre à m'foutre en danger pour sauver autre chose qu'un d'mes loups moi ? Spontanément qui plus est, sans intérêt ni manipulation d'prévue. C'est toi la bête qui m'a fait faire ça ? Wouf ? Non... bon alors qui ? Bordel me dites pas qu'c'est ces conn'ries qu'm'a mis dans la tête ce fichu Red ? Toutes ces histoires de gonzesses et d'politesse qui faut...*/ J'passe au travers d'un mur !...

    ...Comme propulsé par le terrible recul que m'offrent les impacts ininterrompus des harengs sur mon dos endolorie ! Humph ! Normalem'ent mon "Océan steamroller" aurait du m'laisser sur place, mais faut croire qu'ces conn'ries ont perturbé ma concentration ou mes chakras. Bref, mur qui part en miette et moi qui m'retrouve dans la poussière et les moellons d'pierre. Pièce noire jusque là fermée, où seule pénètre la lumière de la pièce d'où je suis venu et une étrange silhouette.

    Je tache de me relever avec peine, tandis que l'individu se décroche du contre jour d'où il est né, m'offrant ainsi son identité. Petit -pas plus d'un mètre- noir et blanc, couvert de plumes et orné d'un bandeau rouge, sa nature est alors une évidence. Le pingouin me tend lentement une de ses nageoires tout en se hissant sur un débris...

    - Piou (ça va aller patron ?)
    - Maudit robot, si tu crois que j'vais m'laisser faire !
    Que j'hurle sans l'entendre !

    D'un bond je me relève alors, empli d'une hargne dévastatrice que je m’apprête à déverser sur cette mécanique de malheur, casseur de bonbons et briseur d'intimité. Mon "Tyrant's claws" déchire donc l'espace, dévastant la pièce devant moi et balayant débris meubles et tapisseries ! Crève sale ferraille !



    Pff... Heureus'ment que j'suis là pour faire le taff.


    Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 1 Sep 2013 - 0:58, édité 1 fois
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    -Tous avec Pingui les gars, sauvons le capitaine !

    Et suivant le pingouin cyborg qui, probablement poussé par un instinct millénaire, a changé de cible pour s'occuper de l'homme poisson en premier, Red et les gardes se ruent dans la brèche laissés par le capitaine. Ou plutôt Red fait mine de se ruer pour lancer le mouvement avant de ralentir en mimant habilement une course le temps que la troupe le dépasse.

    Parce qu'il ne faudrait pas oublier quand même qu'il est d'abord le toubib en poste de l'équipage, et que la...

    -Rachel ? Rachel tu m'entends ? Si tu m'entends cligne des yeux...

    Réaction néant. Incrusté en mode déco gothique dans un mur, Rachel ne bouge pas. Et même les quelques baffes tests que lui colle prudemment Red ne suffisent pas à la tirer du coaltar.

    -Bizarre...
    -Piou (Oui, pourtant elle a de belles joues bien rouges...)
    -Tiens t'es la toi? T'étais pas allé aider Toji ? Faut faire gaffe, y'a un pingouin monstrueux qui rode dans le coin !
    -Piou (Je suis vaguement au courant oui...)
    -Tu peux m'aider, faudrait tirer ici pour la sortir de la.
    -Piou (Pendant qu'on a deux minutes. Tu as déjà croisé d'autres pingouin ? )
    -Euh.. Non jamais. Juste toi en fait. Mais je suppose que vous vous ressemblez tous un peu non ? Enfin, sauf pour le bandeau.
    -Piou (Oui, évidemment, j'aurais du m'en douter... )
    -Rachel ? Voila ouvre les yeux, suis mon doigt, trés bien. Hé mais !
    -Piou ?
    -Mais si c'est pas toi qui est parti aider Toji. Alors, ça veut dire que...
    -Piou ! (Bravo !)
    -Merde...

    Dans la tête de Red une série de scènes défilent, une série de scènes avec un Toji pas vraiment content d'avoir été abandonné en pâture à la bête !

    -Je dois y aller, elle va bien, finit de la réveiller et venez en renfort. ET VITE !
      -Je crois que tu es la seule à t'amuser Maya.
      -Mais non, Werber a l'air de s'éclater ! ^^

      Des voix. Si si, c'était des voix. La dernière était celle de Red. Mais quand son doigt avait disparu de devant ses yeux, Rachel s'était rendormie.

      -Elle est simplement dans son élément.
      -Piou.
      -Mais non, les fourmis craignent rien, elles n'ont pas de squelette. Ce sont pas des guerrières pour rien.

      Arachnée ? Pingui ?

      -Vous pouvez pas dire que c'est pas drôle ! Les marins qui font peur ils savent pas faire la différence entre un robot et un pingouin. ^^
      -Merci de le rappeler.

      Rachel remua doucement la tête pour faire tomber la cire de ses oreilles. Oui, les murs sont visiblement construits en cire d'abeille. Pourquoi s'en étonner ? Sur cette île, les camions de nettoyage sont de grosses limaces. Alors des murs en cire d'abeille. Oui. Rachel acceptait. D'autant plus qu'il y avait un pingouin cyborg de plus quatre mètres dans le palais et qui détruisait tout sur son passage. BOUM. Oui, tout.

      -Ils reviennent ! ^^

      Une garnison entière de fourmis les dépassa en courant, suivie par une Werber remontée comme une horloge.

      -Je suis d'avis de la laisser faire, elle gère très bien.
      -J'y retourne, moi. Tant que j'ai pingui pas loin, je peux pas me tromper, si ?
      -Piou ? (On parie ?)

      Dans un dernier effort, Rachel quitta sa fonction décorative pour s'affaler sur le sol. A ses côtés, Maya jouait aux cubes et Arachnée tenait en équilibre sur sa fameuse chaise à trois pieds.

      -Si vous n'avez pas mis fin au vacarme d'ici dix minutes, je n'aurai d'autres choix que de faire sauter le bâtiment.
      -Vous êtes toujours si expéditive ?
      -C'est la dernière solution.
      -Ce sera bien ! Comme un gros feu d'artifice ! ^^
      -Piou. (elles sont folles.)
      -Je suis d'accord.
      -Piou ? (Tu me comprends maintenant ?)
      -Pas le moins du monde.
      -Pardon ?
      -Non rien. J'y vais. À plus tard.

      Et Rachel disparut à l'angle du couloir.

      Pour tomber sur une pile de fourmis, mais vraiment une montagne, qui ensevelissait le Pingouin géant. Et à peine en retrait, Red qui donnait des ordres et repérait où la formation faiblissait et là où il fallait la renforcer. Mais de Toji, nulle trace. Ne lui dîtes pas qu'il était là-dessous lui aussi ? De la fourmilière improvisée, pleine de pattes, de lances et des casques dépareillés , surgit soudain la tête du pingouin mécanique. Et son faux bec qui ne pouvait pas s'ouvrir poussa une plainte visiblement irritée.

      -Bah vous vous en sortez très bien...
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      […] Et son faux bec qui ne pouvait pas s'ouvrir poussa une plainte visiblement irritée.
      Avant qu’une grosse main jaune ne s’extirpe de la montagne de chitine et ne lui saisisse le haut de son crâne métallique, visiblement en recherche d’une prise à laquelle s’agripper. C’est donc tout naturellement que sous la poussée d’un homme poisson en recherche d’air pur que le Pingouista re-disparut dans la masse de fourmi, tandis que pour ma part je m’extrais de la fourmilière comme un mort de terre dans la plus mauvaise des séries escargo-Z.  Je roule alors en bas de la pile, avant de me relever en m’époussetant et en reprenant mon souffle autant que possible.

      Pfiuuu… bon ben bravo les bestioles, joli taff que vous nous avez fait là. N’avait on pas dit « à l’attaque » qu’un véritable flot m’avait embarqué dans l’assaut, qui s’il manquait à première vue de visibilité n’en est pas moins resté on ne peut plus efficace. J’en sais quelqu’chose, j’y étais. Cigare qui s’allume donc, comme si sa fumée m’aidait à refaire le plein d’air pur. HumphAaaaah c’que c’est bon un peu d‘tranquillité… En tous cas merci pour les renforts Red, heureusement que j’suis pas neuneu au point d’confondre un Monstre de métal avec notre mascotte. Pas comme certains et certaines que je ne nommerais pas hein.

      Puis tandis que je reporte à nouveau mon regard sur la montagne de pattes et de lances qui luttent dans une cacophonie impressionnante, voilà que la tête de notre machine de malheur crève à nouveau la surface, cette fois-ci vite suivie d’un de ses bras. La bestiole semble me reconnaître, et telle une vengeance mesquine pointe sa main qui une fois de plus se déplient dans le but avouer une nouvelle fois de nous faire profiter des soldes sur les rayons surgelés. Merci, mais là encore j’ai eu ma dose.
      C’est donc tout naturellement que je tends un doigt vif comme l’éclair, qui va se coincer dans le tube glacial du canon alors même que celui-ci fait feu. Harengs surgelés contre doigt au haki, les paris sont vite faits et ne livreront aucune surprise. Blang ! La main complète du cyborg éclate dans une pluie de rouages et de glaçons, sous le regard et les grincements plaintifs de l’oiseau de fer qui visiblement trouve tout ça bien injuste…

      -Aller les fourmis, mettez moi donc ça à terre. Marre de ces conn’ries.

      La nuée d’insecte s’organise alors avec une coordination absolument démentielle, finissant de se déployer et de ligoter dans un vrombissement de pattes le Pingouista qui ne prend même plus la peine de se défendre et ne cesse d’observer ses restes de main avec un regard qui pourrait presque vous arracher une larme de pitié. L’a l’air toute malheureuse la pôv’ bête.


      -Tiens rach’, ça roule pour toi ? Tu t’sens d’aider Red à l’mettre hors d’état de n* ATTENTION UN AUTRE ! LA !

      Ma poignard king size vole alors par réflexe, frôle une anglaise de la gothique puis se plante jusqu’à la garde dans l’épais mur de pierre derrière elle ! Le plus surpris restera encore le pauvre Pingui qui ne devra sa survie qu’à une esquive de tête miraculeuse, mais qui le laissera toutefois prisonnier du mur et du poignard, une bande de son ruban rouge épinglée par la lame.

      Maudits cyborgs, il y en avait donc plus d’un !
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      -Et il a hypnotisé Rachel !

      Forcément, elle n'a pas pu trahir, c'est donc l'explication la plus logique. Salaud de pingouin cyborg ! Ses options n'ont donc aucunes limites ?

      Suivant le doigt pointé du lieutenant la poignée de gardes encore à l'écart de la superbe formation en tas qui s'occupe du pingouin cyborg numéro 1 tourne la tête vers la Sea wolf et son air mi interrogateur mi sceptique. Rachel recule d'un pas. Les gardes avancent...

      -Neutralisez la  !

      Et toute la bande lui saute immédiatement dessus... Moins nombreux certes, mais tout aussi disciplinés que leurs collègues, les locaux n'ont aucun mal a coller au sol une Rachel qui comme le pingouin un instant plus tot, a un peu de mal a réaliser que tout ça n'est pas juste une vaste blague mais un truc qui lui arrive vraiment..

      -Mais attention hein, sans lui faire mal !

      Deux pas vers le tas secondaire, pause. Qu'est ce que ce bourdonnement sourd qui émane soudain du premier tas ? Red se retourne, le pingouin ne couine plus mais il a toujours l'air fâché, et il bourdonne. Il bourdonne très fort. Assez pour que les types qui le tiennent au chaud commencent a se poser des questions.

      -Euh, c'est quoi ce bruit ?
      -Je crois que c'est lui.
      -Mince. ça sent pas bon...

      Et comme s'il n'attendait que ça le pingouin cyborg utilise soudain son arme secrète. Ouvrant de multiples compartiments un peu partout sur sa carapace il déclenche son freezer et relâche dans la salle une vague de froid accompagné d'un torrent de glaçons. Les gardes les plus proches sont quasiment congelés sur place, les autres sont repoussés au loin, permettant à la bête de se redresser d'un coup en mugissant comme un millier de canards. Avant de sauter en défonçant le plafond pour s'enfuir...

      -Hey... Les gars, je crois qu'on l'a eu ! Bon, ou est l'autre ?
      -Abruti !
      -Piou ! (*)

      *(Insulte pingouin indiquant que le concerné est si bête qu'il serait probablement incapable de trouver un hareng fumée dans une conserverie en marche même si on le collait devant la chaine de production )
        -Je ne sais pas bien si je trouve cette situation extrêmement affligeante ou excessivement comique...
        -Dans le doute, cogne d'abord.
        -Arrêtez ! Ils sont trop drôles ! ^^
        -En temps de guerre, drôle est le dernier des adjectif adéquat.
        -Comme tu y vas... !
        -Oui je dis guerre et le mot n'est pas trop fort !
        -Y'avait juste un pingouin géant qui jetait des harengs gelés ! Fiouuuuuu !!!
        -Ouais, enfin juste un... à les regarder faire, y'en avait une armée.

        -...
        -...
        -... ^^

        -Vous pensez qu'ils veulent l'étouffer ?
        -Je peux leur demander d'arrêter la formation « Tous sur un et Un sur tous » si tu veux.
        -...Non.
        -Comme tu veux.
        -Il est parti où le robot ? Il était drôle. ^^
        -Piou (je suis pas vraiment de cet avis.)
        -Tiens, t'es là toi. T'étais pas sous les fourmis ?
        -Piou.
        -Oh ! Il est tout doux !
        -Bas les pattes maya ! On ne sait pas dans quel bourbier cette bête à trainée.
        -Elle a côtoyé les Sea Wolves, ça devrait suffire à la rendre répugnante.
        -Piou... (comme vous y allez...)
        -Pourquoi ils sont venus ici, à la base, eux, d'ailleurs ?
        -Ils voulaient nous rencontrer a dit la gothique. ^^
        -...
        -Tu crois vraiment n'importe quoi.
        -...
        -Quoi ?
        -Je crois que c'était vraiment leurs intentions...
        -Hihi. ^^

        -... ^^
        -...
        -...

        -On va vraiment devoir les supporter ?
        -Je peux les bouter hors de nos murs si tu veux.
        -Et risquer l'incident diplomatique ?
        -Je disais ça comme ça...
        -Moi je les aime bien ! ^^
        -Tu aimes même les limaces, Maya...
        -Et alors ? Tu aimes bien les chevaliers sur les grandes fourmis qui te tournent autour, toi !
        -Que...que...quoi ? Mais... non ! Je les aime après la reproduction, juste !
        -Hihi. ^^
        -Oh ! Attendez. Ils viennent vers nous !
        -Ils ont libéré la gothique... pourquoi l'homme tout bleu il la porte sous le bras ?
        -Je crois qu'ils lui font pas confiance...
        -Il ne ferait pas confiance à sa mère, cet Arashibourei.
        -Je suis déçue...
        -Pourquoi ?
        -Je voulais qu'ils n'y arrivent pas, moi.
        -Qu'est-ce que tu dis encore. Regarde, ils reviennent, victorieux et viennent bomber le torse, faire les fiers devant nous comme les mâles qu'ils sont pour nous prouver qu'ils sont les plus forts et qu'ils nous ont sauvé d'une menace que j'aurais mieux endiguée seule.
        -Moi je l'aurais vraiment endiguée seule, la menace.
        -Moi j'aurais préféré qu'ils échouent simplement.
        -Moi j'aurais voulu voir le feu d’artifice !!! éè

        -...
        -...
        -... éè
        -Piou (...)

        -Je leur dit quoi ?
        -Merci et au revoir, ça devrait suffire.
        -Ouais, mais s'ils le prennent mal ?
        -Ils l'ont déjà mal pris et on s'en est très bien tirées.
        -Grâce à un pingouin et à leur manque de jugeote...
        -Tu veux leur offrir tes meilleurs soieries peut-être ?
        -...
        -Alors ?
        -Ok. Je leur dit merci et tu les décores comme tu le fais d'ordinaire. Sauveurs de la nation bla bla et qu'ils se barrent. On ne voulait pas d'eux sur l'île jusqu'à maintenant, on va pas les garder pour l'apéro juste parce qu'ils se sont débarrassés des problèmes qu'ils ont amenés avec eux jusque chez nous comme des rats la peste !
        -J'aime tes comparaisons.
        -Chuuut ! Ils arrivent.

        -Vous voulez rester pour le goûter ? ^^
        -QUOI ?
        -QUOI ?
        -PIOU ?
        • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
        • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700

        Vache de fan'd''chichoune ! Pour nous avoir cloué sur place elle nous a même empalé la p'tiotte ! Version papillon au fond d'une boite à épingle qu'elle nous a  tous mis. Bravo gamine, t'as la palme de la surprise, avec félicitation du jury qui plus est. Comme quoi quand on dit que l'innocence est une arme redoutable, ça n'a pas que du faux. Balèze... Pour le coup on en oublie même qu'il y pas deux minutes on se frittait contre une horde de pingouin robot ou pas tant que ça.

        Alors bon évidemment devant tant d'puissance niaiseuse j'déroge pas à la règle et j'en fait presque tomber mon cigare, qui se retient à un bout d'lèvre avec l’énergie et la fumée du désespoire. En un mot comme un sept-cent-quatre vingt-dix-sept : j'en reste con. Et si j'm'exclame pas un "Quoi ?" retentissant, c'est uniquement parce que d'autres l'ont déjà fait avant moi et que d'instinct j'supporte pas jouer les moutons. Faute à la laine, j'dois y être allergique.

        Qui plus est, lorsque j'vois les deux autres couronnées tirer leurs gueules de six palmes de long, mon cerveau braque violemment du volant et prend direct un raccourcit dans la jungle de la mesquinerie, écrasant fougères insectes et villages d'autochtones sous ses grosses roues boueuses. Grand sourire éclatant qui s'referme donc sur un cigare alors rassuré de son vertige ; et deux petites étoiles brillantes qui illuminent mes prunelles. Du tact au tac je coupe alors L'araignée et la fourmi avant qu'elles n'aient le temps de réagir !

        -C'est avec un plaisir certain que j'accepte au nom de la marine et de l'autorité qu'elle représente votre invitation officielle à ce... goûter.

        On pourrait polir du cuivre avec la mine rayonnante que j'affiche alors à l'adresse des deux dames dont la chitine vire à des tons improbables. Héhéhé Incruste de niveau mondiale, on signera les autographes à la sortie. Seule Maya semble ne pas saisir la tension pourtant capable de faire péter un tensiomètre de vétérinaire, battant joyeusement des mains dans de petits rires ingénues. Aussi sec je fais donc signe à mes subordonnés d'appeler le reste des Sea Wolves encore à bord du Fenrir et qui ne sont pas de quart afin qu'ils profitent eux aussi de la fête, pour le plus grand bonheur des miss bien entendu. Huhuhu, plus on est de fous.


        Puis avec le flair du prédateur qui a sentit une faille dans la défense du troupeau, j'exploite sans vergogne mais surtout sans même y réfléchir le maillon" faible" qu'est Maya ; et que bien que fort sympathique pour je ne sais qu'elle raison va me servir à emmerder encore un peu plus ses deux consœurs.

        -Cela étant dit, j'ai toujours rêvé de visiter le célèbre palais de la reine Arachnée... Vous me feriez visiter chère enfant ?

        Le ton est mielleux, le visage radieux, les yeux pleins d'une malice bien innocente...

        -Oh ouiiii ! Cela va être si amusant, suivez moi !

        Et hop bras dessus bras dessous je m'en vais à travers gardes et reines d'une démarche désinvolte mais au combien provocatrice aux côtés de ma nouvelle meilleur amie du moment. Amie que soit dit en passant je trouve au final fort sympatoche, faute à son côté chien dans un jeu d'quille. Puis va savoir pourquoi j'éprouve une sorte de curiosité morbide pour ce concentré de "vraie" innocence... L'un dans l'autre... ça m'fait du bien. Presque envie d'être gentil moi aussi pour le coup...



        -Vous avez déjà vu ses appartement privé ?
        -Bien sûuuur ! Je vais vous montrer, venez !
        -Héhé. Toi, faut qu'on parle.


        Bon après j'ai un naturel qui a depuis longtemps dépassé le stade du retour au galop pour celui de la charge ordonnée ; mais que voulez-vous. Huhuhu.
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
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