[BLUES-Saint Uréa] Orfèvrerie Reniets

L’orfèvrerie Reniets est un atelier confectionnant des matrices de sceaux et ses dérivés. Article administratif devenu véritable pièce de luxe, le scel, est un bon moyen d'apposer un cachet de cire faisant office de signature mais est aussi un garant de confidentialité. Chaque pièce est unique et réalisée sur mesure selon les besoins de l'acheteur. Rapidement l'orfèvrerie Reniets, compte tenu de la qualité de ses créations, fut contactée par les grands royaumes et les plus riches habitants du monde. L'article jusqu'alors administratif et dénué de toute originalité s'est complexifié de telle sorte que les matrices de sceaux furent montés sur des manches sculptés ou ornés de métaux précieux. Depuis l'orfèvrerie a donc fait appel à un expert joaillier afin de proposer un choix plus décoratif, plus beau et indubitablement plus onéreux. Mais le phénomène commence à prendre de l'ampleur avec les bagues Reniets, bijou permettant également de poser sa marque quelque soit l'endroit ! Devenu phénomène de mode tous, de la haute société jusqu'à la piraterie, s'arrachent ces pièces hors du commun.

Fournisseur officiel de nombreux royaume, l'orfèvrerie Reniets œuvre également pour les particuliers et grâce à de solides partenariats offre la possibilité de livraisons rapides et sures.

L'orfèvrerie est un atelier banal disposant d'une façade propre mais sans artifice particulier. Situé dans le quartier inférieur de Saint-Urea non loin de la place de l'obélisque, l'atelier bénéficie d'une bonne visibilité. L'intérieur respire le professionnalisme, on y trouve à peu près tout ce qui peut faire rêver un orfèvre et un ciseleur : des établis dans tous les coins et des murs entiers d'outils. Une odeur entêtante de cire règne toujours dans la place et s'échappe parfois jusque dans la rue adjacente. Manipulant des métaux précieux et des pierres de qualités, une partie de l'atelier a été équipé d'un coffre solide et scellé au mur. Eric siège à l'entrée de l'atelier derrière un comptoir de bois massif sculpté probablement par Harrington tant il recèle de détails et de finesse. L'on y distingue ainsi un ange affrontant un serpent des mers. Le client peut tout voir de l'atelier dès son entrée ce qui donne souvent bonne impression, surtout qu'Eric Padding n'est jamais très loin pour enjoliver davantage la situation...

Rydd Steiner finance l'atelier dans son ensemble. Il a rencontré Bromir lors de ces périples dans Saint Urea et l'a convaincu, non sans mal, de travailler pour lui. Le revêche artisan a accepté à condition de travailler où et comment il l'entendait et avec un matériel de premier choix. Harrington et Eric sont des connaissances de Bromir et non pas de Rydd qui a laissé la gestion à Douarf. Franck Montague est quant à lui une connaissance de Steiner et, parait il, est en contact avec des grands noms du Royaume. Eric Padding conserve méticuleusement les noms de tous les clients de l'atelier afin de les transmettre à Rydd qui affectionne tout particulièrement gonfler son carnet d'adresse afin d'obtenir des soutiens dans d'éventuels plans de grande envergure. Évidemment les recettes tombent dans l'escarcelle du tigre rouge qui ne peut que s'en réjouir.

Bromir est l'auteur de toutes les gravures des matrices de sceau. Il est aussi laid qu'il est compétent, et sa laideur n'a pas d'égale dans tout Saint Urea et est loué sur tout South Blue. Il peaufine son art depuis plusieurs décennies et est considéré par ses pairs comme le meilleur. Surnommé "le roi" par de nombreux concurrents, il s'est aisément imposé sur le marché de telle sorte que la majorité des royaumes et des grands noms font appel à lui. Son travail fait la réputation de l'orfèvrerie Reniets et lui donne une véritable légitimité dans le milieu. Revers de la médaille Bromir est un homme bourru qui n'aime pas la conversation, il a donc dû faire appel à un commercial pour être la façade de l’orfèvrerie et éviter de faire fuir de nombreux clients. En dehors de cela il s'entend plutôt bien avec les autres membres de l'orfèvrerie ou plutôt les autres s’accommodent de ses excentricités, après tout c'est un peu lui qui fait tourner la boutique...

Harrington Salazer est le second spécialiste de l'orfèvrerie. Incompétent dans la création de sceau il se révèle être un bijoutier génial. C'est à lui qu'incombe la lourde tâche d'embellir les sceaux de Bromir. En effet, Douarf n'entend rien au concept de "beauté extérieure", pour lui le travail est bien fait lorsqu'il a ciselé parfaitement le sceau. Mais les clients ne souhaitent pas tous repartir avec un scel monté sur un manche de bois et c'est là qu'intervient Harrington. Joaillier/bijoutier, il peut embellir toutes les créations de Bromir. Créer des manches sertis de pierres précieuses, d'or ou sculpté dans différents métaux des visages, animaux ou toute fantaisie de la clientèle. Sans sa présence au sein de l'orfèvrerie le chiffre d'affaire de celle-ci serait bien moins important. Au sein de l'atelier c'est un travailleur acharné et silencieux, enfermé dans son cocon il peut passer des heures sans parler.

Grand excentrique, fumeur invétéré, charmeur implacable, Eric Padding a beaucoup de qualité. Mais c'est avant tout un beau parleur et un commercial hors pair. Il est là pour représenter l'orfèvrerie aux yeux du monde. Et c'est plutôt une bonne chose quand on compare son visage de jeune premier à celui de Bromir ou d'Harrington ! Toujours à la recherche de nouveaux clients riches il cherche à asseoir la suprématie de l'atelier en terme de vente. Disposant d'un bon carnet d'adresses il peut trouver des acheteurs potentiels là où l'on n'aurait pas même imaginé cela possible. De surcroit il a un talent particulier pour dénicher des acheteurs de premier ordre qui n'hésite pas à commander les bijoux les plus chers pour des sommes extravagantes. La rumeur veut que même Bromir à déjà félicité Eric pour certaines de ses ventes, mais cela reste une rumeur évidemment...

Franck Montague est l'homme chargé de la sécurité de l'atelier. Il a été choisi selon deux critères, sa capacité à foutre des raclées monumentales et son gout prononcé pour les vêtements raffinés. Il peut donc accompagner Eric dans ses opérations de démarchages sans dénoter et est même parfois un atout supplémentaire tant il est charismatique. Ne quittant jamais son costume trois pièces et son chapeau melon, Franck excelle dans le combat à la canne, une canne rehaussée d'or et d'argent par Harrington lui même. L'on dit en conséquence que Montague délivre les coups de canne les plus chers de tout le Royaume de Saint Urea. Lorsqu'il est à l'atelier Franck se contente de siéger devant la façade et de lancer des regards tantôt charmeurs, tantôt terrifiants selon les passants ; un bon moyen d'affirmer sa présence sans faire fuir les clients potentiels.

Le sceau de base de l'orfèvrerie, aucune fioriture, la matrice de sceau est montée sur un bête manche en bois. La qualité de la ciselure n'est en rien différente des versions plus onéreuses. La différence majeure réside dans le fait que Bromir exclusivement travaille sur ces articles, Harringtion n'y touche pas du tout. En conséquence l'on est clairement dans une optique d'efficacité et non d'esthétique. La matrice n'est pas retravaillé en son bord ce qui fait couler la cire et donne des bords baveux, de plus aucune décoration n'est possible. L'article est livré avec trois cires de base à savoir : rouge, jaune et vert. Les gravures sont à la demande du client.

Article très apprécié des collectionneurs, la matrice de sceau est cette fois montée sur un manche ouvragé. Il peut s'agir d'une sculpture sur commande comme d'un manche orné de quelques pierreries et plaqué d'un métal précieux. Harrington intervient donc à la fois sur la confection du sceau en tant que décoration mais se permet également, selon les envies de la clientèle, de perfectionner le sceau en lui même. Il précise les bords de la matrice (tâche jugée inutile selon Bromir) ce qui permet d'obtenir des sceaux nets et sans bavures. L'article est livré avec trois cires de base à savoir : rouge, jaune et vert. Les gravures sont à la demande du client et peut obtenir jusqu'à deux couleurs de cire supplémentaires de son choix.

L'article favori des clients qui affectionnent porter sur eux leur sceau plutôt que de le voir siéger fièrement sur un bureau ou sur une étagère. La difficulté de la création réside dans le fait que les sieurs Douarf et Salazer doivent travailler de paire dans la mesure où la matrice de sceau doit être partie intégrante de la bague. Une fois n'est pas coutume c'est Salazer qui commence donc l'ouvrage en confectionnant la bague aux mesures et selon les envies du client. Une fois la tâche accomplie Douarf s’attellera à ciseler la bague afin de la transformer en un sceau. Comme d'accoutumée il ne jugera pas bon de ciselé les bords rendant les cachets baveux, en conséquence c'est le joaillier qui repassera derrière le bougon Bromir afin de finaliser cette pièce d'exception qui trônera fièrement au doigt du client. L'article est livré avec trois cires de base à savoir : rouge, jaune et vert. Les gravures sont à la demande du client et peut obtenir jusqu'à trois couleurs de cire supplémentaires de son choix.