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No Escape [1624]

WAH !

J’ai pas hésité. Y a eu cette voix qui m’a dit "maintenant !" alors j’ai fait. Cette image de tout ce qu’allait se passer si je faisais rien, de tout ce qu’allait se passer si je le faisais, alors putain je l’ai fait. GROBAM, direct. Foncé dans la porte si fort que je l’ai déformée, si fort que je m’en suis déformé je pense bien. Mais je vois pas, la bosse, je sens pas, la douleur un peu partout. Moi, je suis aux aguets. Et dehors, ça loupe pas. Les clefs sont tombées là où elles devaient. Dommage Ducon.

Je l’appelle Ducon, c’est juste pour dire que c’est pas Paul. Paul il aurait jamais perdu ses clefs. Paul, quand il vient dans le couloir, ses clefs il les attache à sa ceinture. Paul, c’est le chef, il est moins con que les autres. Mais lui il est pas chef. Lui il a pas la routine installée en mode de vie. Lui, il est récent recruté. Promu au niveau moins six, hahaha. La lose. Promu au niveau moins six et irrespectueux des consignes de sécurité. La misère. Dommage Ducon.

Je m’arrache la peau des doigts sous le panneau en métal de la porte. Je l’ai pas déformée de beaucoup, mais assez pour que le jour entre le sol et le bas du machin soit assez grand. Je peux passer. Un peu. A un zeste de peau près. Pendant que Ducon se remet de mon cri, pendant qu’il refout son cœur en route, moi je tricote, je cherche avec mes deux mains guindées de granit. C’est pas pratique mais avec toute la certitude du monde je cherche. Sans les yeux je cherche. Et finalement je trouve. Majeur droit, trop loin. Majeur gauche… Haha, je savais que j’en avais un plus long que l’autre. Ou alors c’est ma senestre qu’est moins épaisse que la dextre et qui passe mieux ?

Rien à foutre. Dommage Ducon.

Quand il a constaté son erreur, il est trop tard pour tout. Il lâche son plateau, se rue en arrière vers le sas du couloir mais moi j’ai déjà foutu les clefs dans le trou. Je suis doué pour ça, foutre une clef dans un trou. La force de l’habitude, dans le noir je les vise, les trous. Dans le noir je la tourne, la patte.

Et je suis libre.

Et je suis.

En dehors de ma putain de cage. Ouverte.

La porte gémit encore dans mon dos. Salope de porte, tu t’es ouverte comme les autres et maintenant t’as mal. Et maintenant tu te plains après m’avoir fait languir pendant… pendant tout ce temps ? Insensible à ma cour, aguicheuse mais frigide comme pas deux, et maintenant t’as mal ? Ouais. Assume. Et pour les prochains, pense à leur faire moins de gringue si tu veux pas que ça finisse pareil. Si tu veux pas finir dégondée et béante, si tu veux qu’on soit gentil avec toi.

Le couloir est pas éclairé, on est dans une taule des dieux ou on l’est pas, faut maintenir une ambiance de vieux donjon tout moisi sinon ça fait pas crédible. Mais y a assez de lumière pour me niquer les rétines un petit bout d’instant. Assez pour que j’aie besoin de m’appuyer contre un mur, à moins que ce soit l’action sans limite de juste avant qui m’ait pompé tout le mojo. Pas assez pour pas que je sente Ducon qu’est déjà loin à droite. Je l’entends qu’est déjà au sas. A ma gauche dans les ronds multicolores qui me foirent la vue, je discerne une escaméra me fait un sourire là-bas dans le haut du mur et je sais que tout le monde est déjà au courant partout. Paul, les autres au-dessus.

Paul, les autres au-dessus.

Y a une alarme qui se met à geindre. Encore un putain de den den planqué je sais pas où. A moins que ce soit toi, l’escaméra ? Bouge pas, je viens te massacrer. Bouge pas j’ai dit, cherche pas à fuir c’est useless. Eh ouais, te l’avais dit, c’est l’inconvénient de l’ambiance façon donjon : les plafonds sont pas hauts, les bestioles peuvent pas se barrer bien loin pour survivre.

C’est bon l’escaméra. La coquille craque un peu sous la dent mais comparé au potage de codétenu, ça vaut bien un ragoût préparé par Hope. Hope. Je la sens toujours pas. Je les sens toujours pas, mes gars. Mon radar me dit rien. Z’êtes morts les gars ? C’est le Bishop qui s’est foiré pendant la manip ? Y a un truc avec mon sang qui reste pas dans vos veines ? Ou alors je suis trop profond ? Trop loin ? Trop en dessous ? Ouais ? C’est ça ? Okay. Bougez pas, je vais rétablir la comm bientôt.


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Rétablir la comm.

En finir ici, remonter tout ce qu’il y a de plus tranquillement dans les étages. Dire bonjour aux autres.

Dire bonjour à maman. Bonjour maman. T’es toujours là ?

Non. J’entends plus rien. Le couloir est silencieux. Ducon fait plus un bruit au fond. Il s’est même tiré, je crois. Ils se sont tous tirés. On va m’envoyer la cavalerie et c’était pas eux. Pas les pruneaux pour.

Pas un bruit autour. Mes copains savent, mais disent rien.

Je marche.

Je marche, putain.

Je marche. De là à là.

Eh.

J’ai les jambes qui tremblent. Un peu. Les mains aussi. Dans les menottes un peu lâches.

L’émotion, sans doute.

La fatigue. Sans doute.

Mon corps est plus habitué.

Mon corps a tout donné dans cet instant unique qu’il fallait pas louper et que tout le monde aurait loupé sans leur maman pour leur filer un tuyau sur le bon moment où faire ça.

Manger de l’humain aussi. Paraît que ça file la tremblote à force. Maman ?

Mais non. Pas de maman. Plus un bruit. Mes copains respectent l’instant.

Tant pis.

Je sais que c’était pas elle.

Je suis pas con.

Je me demande si c’est Pride qui m’a refilé son machin.

L’empathie.

Hin.

Je me marre.

Après Tahar le Libérateur, Tahar l’empathique.

On va y venir. Maman. On va y venir.

A Tahar le Vertueux.

Ha.

Haha.

Hahaha.


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Les parois de terre pleine étouffent mon rire qui résonne pas sur dix toises. Faut dire qu’il était pas très fort non plus. Mon rire. Carrément timide, même, on pourrait dire. C’est pas ma faute, je suis plus habitué à autant d’espace. Et même si c’est ma faute, on s’en branle. Y a personne autour. Personne pour me voir reprendre mes marques avec une réalité vachement plus spacieuse que mes trois toises par deux. Personne que des gars encore emprisonnés. Eux. Ah, les cons. Je les charrie.

Ils s’impatientent.

Je les laisse s’impatienter.

Prendre le temps de savourer, c’est important.

Un des croûtons derrière me casse mon trip une nouvelle fois en tendant les mains à travers les barreaux de sa cage et en beuglant, beuglant que je le sorte de là. Quand je me retourne vers lui je m’aperçois combien la perspective est différente, quand t’es dans la position du gardien. Vraiment, je vais être bien avec tout cet espace pour moi autour de moi. Ouais. Je m’approche de la grille, je lui attrape un bras de mes deux mains encore réunies et je tire et je descends. Craquement sale. Sec. Sec comme les siècles que ce vieux tas d’os a dû passer ici. Pauvret.

Il se tait pas, tout le contraire même, évidemment, mais les autres si. Les autres se taisent.

Avant de libérer la meute, je regarde un peu ce que le destin m’offre. Ca promet. Au fond y a une cellule dont je sais qu’elle est habitée mais dont j’ai jamais su ni vu ni entendu quoi que ce soit. Et, même là, le locataire me snobe. Y a une aura qu’en sort, un peu comme la mienne. Je vais pas l’aimer lui. Mais je suis curieux, alors je dis rien à Potem quand je le sors de son antre en lui ouvrant les verrous. Après je lui balance le trousseau et il se démerde.

Il cherche à m’étouffer d’amour fou avec ses bras serrés par ses menottes à lui, et après il se démerde. Après que je lui ai latté le fondement d’un genou un peu moins ankylosé que l’autre.

Ca tinte et ça pleure de joie gamine dans mon dos. Sous-hommes, rien retenu de ce que je leur ai appris. Heureusement qu’il y a aucune gonzesse dans le lot, leur réput pourrait jamais s’en remettre.

Et moi pendant ce temps-là, j’avance vers la sortie.

Vers la sortie d’Impel.

Chaque pas que je fais dans la lumière vacillante, c’est un petit pas pour l’humanité, mais pour moi c’est une marche grosse comme ta sœur. Y a plus de structure dans ce niveau, plus de cloisons, plus de grilles. Plus de cellules. Plus de parties dans mon histoire à moi que j’écris à chaque enjambée, plus de chapitres. Juste mon ombre informe qui monte dans le noir et qui veille et qui donne le frisson là dans le dos tu sais où, près de ta colonne, non un peu plus à gauche, là, voilà.

J’arrive au sas.


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Dernière édition par Tahar Tahgel le Mer 30 Jan 2013 - 18:53, édité 1 fois
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Là aussi y a un den den qui se met à faire bip-bip, mais celui-là court mieux que l’autre, et surtout y a plus de hauteur sous les arches qui soutiennent la pièce. Je le buterai plus tard. Prépare-toi pour le paradis des den den, gars. Prépare-toi, salive à l’idée de toute cette bonne salade qu’on va te filer là-bas. Et profite de ta dernière gueulante surtout.

Gueulante. Ca braille derrière. Ca piaille. On court me rejoindre. On s’étreint. Ils s’étreignent.

Moi, on m’approche pas. Tout au bout du couloir dans le noir j’aperçois la porte ouverte de la dernière cellule qui faisait pas de bruit. Personne en sort encore. Je me demande s’il est cané. Attaché ?

Bah.

Pas le temps de réfléchir encore, y a un gars qui vient de se faire littéralement étêter par un machin à pointes qu’est tombé en plein sur lui alors qu’il regardait dans une conduite qui vu la gueule que ça a doit être un ascenseur. J’ai pris l’ascenseur pour descendre, moi ? Je sais plus. Peut-être.

Un sort similaire attend le gars qui s’est précipité sur les escaliers. Ah, j’ai peut-être pris les escaliers, tiens. Je me souviens avoir été porté par des mastards. C’était peut-être ça. Impression de flottement pendant que le corps du détenu numéro vingt-douze se défait en quatre. La tête, le tronc, les deux jambes. Le tout coupé bien proprement par un mécanisme bizarre à base de scies pas très circulaires mais bien imprimées dans nos esprits à tous maintenant. Et y a une grille qu’est tombée derrière, juste devant l’entrée des marches. Pas par là, les chéris.

On admire la nef. Je dis la nef, ça a une gueule de cathédrale le coin. Une bonne grosse cathédrale comme en ont construit ces monothéistes en certains lieux. Austère mais classieux un peu, comme leur pensée. De la belle ouvrage.

Bravo les mecs, dommage que personne soit censé être au courant de votre boulot.

Moi ça me foutrait les boules si j’étais vous.

Enfin en même temps vous êtes morts alors bon…


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Merde.




Merde.




Merde !




POTEEEEMKIIIIIN !!


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En gueulant j’inhale une bonne partie du gaz qui se met à pleuvoir d’une grosse bouche de ventil qui servait manifestement pas que à remonter nos bonnes effluves de condamnés à mort vers la surface pour nous assurer un renouvellement d’air suffisant. Ca s’est fait soudainement, brusquement, et y a deux-trois faiblards qui se sont effondrés direct. Là, à cracher mes poumons comme je fais sous les effets du machin qui m’arrache les sinus, et qui me force à prendre la tangente direction le couloir pas encore atteint, je confirme : c’est pas un truc d’Okama. Je sais pas ce qu’ils foutent dedans en plus de la moutarde et du sarin mais dans le genre agressif, m’est avis qu’on a pas fait pire depuis Pludbus Céldèborde. Ah, putain, le doute ! Le doute veut m’habiter, je le sens.

Mon complexe cérébro-spinal fait la gueule, j’ai les doigts qui. AAAHH !

Non, c’est trop con, bordel, non !

Mes entraves me font la nique, de leurs deux mâchoires acérées qui me lardent la chair des poignets et me sourient narquoisement. Pétasses, pétasses ! AHH.

Oh.

Merci Poteuhehuhfah. Merci Potem.

Un regard circulaire m’assure que, tous à leur panique, ils ont rien vu non plus. Je félicite le gorille qui vient de faire un lancer en plein dans le mille avec le corps d’un gars qu’était même pas un des quatre morts ni même celui à qui j’ai pété le bras. Du tuyau d’arrivée de gaz, qu’il remplit parfaitement et hermétiquement, on voit ses jambes qui gigotent un peu mais, eh. Pas facile de se défaire d’un encastrage pareil. C’est que… même avec les deux mains liées entre elles, ça tire fort, un singe.

Une cloche sonne comme pour valider son tir et d’un air enthousiaste je lui file un dix sur dix.

Personne a rien vu, et c’est Potem qui monte sur le podium, vive Potem, yeah !

En fait, la cloche, ça doit vouloir dire "CODE SURROUGE". Des escaliers débaroulent une douzaine de couillons fringués pareil que Paul mais avec un masque sur la tête que Paul avait pas de son vivant. Je dis de son vivant, je sais pas s’il est mort. Mais je doute qu’il reprenne du service après un coup pareil. En tout cas, les gars nous toisent de derrière la grille et les scies et les quatre morceaux du type qui a essayé et qui a eu des problèmes. Cela dit, ils sont très rapides.

A peine ils ont réalisé qu’il y avait un problème sur leur canevas, déjà ils sont en train de remonter. Quoi, c’était le coup qu’on soit vivants encore, que vous avez pas prévu ? Ben merde, les mecs, revenez ! Restez ! Mais ils restent pas. Même pas j’arrive à les retenir avec mon haki tout rouillé, qui fait pas beaucoup plus que pshht, faut dire que je tiens pas la grande forme… Mon fluide dédaigne la forme de crâne noir et rouge que je voulais lui filer pour se délasser un peu dans la salle mais sans plus avant de disparaître. Du sous-moi, en somme, heureusement que Pride a pas vu ça et que les autres sont trop infoutus de faire pareil pour être autre chose qu’admiratifs à défaut de titubants.

Bref, nous voilà seuls.

Seul ? Non, derrière moi j’entends enfin le bruit que j’attendais et qui me réveille de mes maux de gorge. Je crachote encore un peu mais deux-trois glaviots plus tard, et c’est bon, je peux le regarder en face sortir de sa cellule. Bon, en fait il était pas attaché. Encore moins cané.

Alors quoi ? Muet ?

No Escape [1624] Goranaljas


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Dernière édition par Tahar Tahgel le Mer 30 Jan 2013 - 18:56, édité 2 fois
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C’est tout ?

Je dois admettre que je suis un peu déçu.

Je m’imaginais un type encore moins tibulaire que moi, mais à part son écharpe d’anar qu’il a réussi à garder je sais pas comment avec sa tenue à rayures, c’est pas un monstre de charisme, vu comme ça. Bon, il est beau gosse, je dis pas, avec son air de faux rebelle tendance "je pense donc vous êtes" bien prononcée, mais je veux dire… J’en ai vu pas mal d’autres, des comme ça, en mon temps. Quand je butais du révo à la pelle sur South Blue notamment, et puis après aussi un peu avec Céléno quand on a commencé à taper la bavette à ceux de Grand Line avant d’être interrompus par l’épisode Crimson Betty. Et là, franchement, y a pas de quoi fouetter un chat. Alors ouais, je suis déçu. Pas mal.

Goran.
Goran Aljas !

C’est un des autres qui m’a expliqué, quoique ça explique pas grand-chose au final. Goran ou Goran Aljas, ça sonne pas masse familier à mes feuilles. Enfin si, un peu… un truc qui vivote dans mes souvenirs, mais je sais pas bien d’où c’est sorti. J’imagine que ça fait un bail, mais vu sa tronche de trentenaire sonné ça date pas non plus d’avant ma venue en ce monde d’infâmie…

Oh, Goran Aljas…

Je bluffe, là. J’ai toujours pas la moinde idée de qui c’est. Mais à tout hasard.

Tahar.
Tahar Tahgel !

Ca c’est Potem qu’a bien retenu ses leçons. Merci Potem, vieux tas de poils. Il se lèche les plaies, le gorille. Dans sa course folle pour lancer avec le plus d’élan monsieur BoucheTrou premier du nom, il s’est pris les pieds dans le tapis juste au moment de tirer et il s’est entaillé la peau du peton. Pauvre lui. Voix jeune encore, rouillée pire que la mienne. Ca fait longtemps qu’il est là à cogiter.

Oh, Tahar Tahgel…

Il joue le jeu, c’est bien. On est deux inconnus qui connaissons nos noms, maintenant. Equitable.

Equitable, ça veut dire un mec avec des manières. Un mec avec des manières, c’est un mec à principes. Un mec à principes, c’est un révolutionnaire. Ouais, ça doit en être un. Je le sonde du regard. Il me sonde du regard. "Putain mais qui c’est ce mec !", on pense tous les deux.

BREULOBREULOM

Bien joué.

Le gars qui a fait la connerie a l’air penaud du mioche qu’a fait tomber l’étagère en voulant prendre son carreau de chocolat. Je le tuerai pas, il se conservera mieux sur pied. Les escaliers, vers lesquels il a réussi à lancer un morceau du type décapité, pour voir les scies en action j’imagine… disparus. Effondrés sur eux-mêmes, et le palier vers l’étage supérieur… comblé. Plein de roches et de gravats bien denses. Mécanisme d’isolement par excellence j’imagine. Et vu la cage de l’ascenseur, c’est même topo de ce côté-là. On est faits comme des rats, je balance un majeur cynique à l’escaméra.

T’as vu Goran Aljas ? On a trouvé notre champion de l’idée brillante…

Mais je le vis bien pour l’instant. Au bilan depuis le réveil, j’ai quand même acquis un étage d’Impel Down pour moi tout seul, à quelques insectes près. Tu parles d’un changement de situation, ils doivent bien se marrer devant leur écran là-haut. Ptet que c’était prévu, tu crois ? Une sorte d’émission pour voir comment se comportent les détenus entre eux en milieu confiné et conditions extrêmes. Ma parano ressort… En tout cas restent ces satanées menottes qui me bourrent le mou mais mon interlocuteur qui m’ignore a l’air d’avoir le même problème avec les siennes. A deux cerveaux brillants on devrait bien réussir à trouver un truc, non ?


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