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Un homme à la mer

Depuis combien de temps j’étais dans cette cellules. Depuis combien de temps j’avais perdu conscience tout simplement. Des heures, des jours, des semaines. Je ne pouvais pas le dire, dans cette cale sombre, obscure et humide, je réfléchissais à un moyen de sortir de là. Mais sans matériel pour crocheter la serrure, les solutions étaient bien minces. J’étais presque sûr que cela faisait plusieurs jours que je voyageais en mer. J’avais le droit à un repas par jours qui était un pain rassis accompagné d’un verre d’eau des plus douteux. Je voyais mon sabre à quelques mètres de moi et j’avais l’impression qu’il m’appelait au secours... Comme s’il cherchait la liberté lui aussi. La faim me gagnais, mais aussi la rage qui se faisait de plus en plus grande. Encore une fois j’étais en cage, j’étais comme un esclave... Je devais sortir d’ici et vite avant de devenir fou. Par chance j’avais réussi à cacher le collier que je portais en l’avalant quelques instant avant de perdre connaissance, mais si je restais là je risquais de devoir l’expulser d’une façon ou d’un autre. Je n’avais rien mangé depuis que j’étais fait prisonnier, je pouvais donc me retenir pendant un bon moment, mais pas indéfiniment.

Enfin bref, après ses derniers mots peu ragoutants, j’avais fini par trouver la solution. Un souvenir d’une histoire qu’on m’avait raconté sur les barreaux des cellules. On m’avait dit qu’il était possible de les faire céder en utilisant un t-shirt humide. Le truc était assez simple en mouillant le tissu celui-ci devient beaucoup plus résistant. Il fallait ensuite enrouler le tissu entre deux barreaux et l’attacher avec un bout de bois. Il suffisait ensuite de le faire tourner de tous ses forces pour faire en sorte que les barreaux ensuite se plie et offre un passage assez grand pour que je puisse me libère. Si c’était une vraie prison comme celle de la marine cela aurait été plus difficile car leurs barreaux sont plus solides et plus étroit. Mais ici, les choses étaient différentes. Toujours est-il qu’il me manquait quand même un détail important. Je pouvais arracher un morceau de bois de sous mes pieds, certains planche semble être un peu pourrie et offrais des espaces assez grand pour trouver et arracher un morceau de bois convenable. Mais l’eau c’était un problème. Ce n’était pas le petit verre d’eau qui allait m’aider à mouiller assez mon vêtement... Mais la chance était peut-être avec moi pour changer un peu. En effet, un peu plus loin, je voyais un seau replis d’eau ou de quelques choses de similaire. Il était temps pour moi de joue au pêcheur.

J’avais attaché le bout de bois à mon t-shirt et je l’envoyais vers le seau pour qu’il puisse le faire tomber et que l’eau coule vers moi. Apres une série incalculable d’essai, j’avais enfin réussi à attraper le seau et à le faire tomber... Ensuite, il ne me restait plus qu’à exécuter mon plan. Si j’étais croyant j’aurais sans doute prié pour que cela marche. Mais au lieu de perdre mon temps pour ses bêtises, je testais mon plan sur la pratique... En théorie cela semblait facile, mais dans la pratique cela était vraiment difficile. Mais finalement j’avais réussi, j’avais fait plier les barreaux de ma cellule suffisamment pour que je puisse enfin regagner la liberté... Enfin, liberté c’était vite dit, je devais avant tout quitter le navire... La seule chose que j’espérais c’était qu’on ne soit pas sur Grand-line. J’avais entendu dire que les mers là-bas étaient féroces et donc je savais que j’avais très peu de chance de m’en sortir si je tentais de m’échapper à la nage. Car oui, mes intentions était de fuir en sautant par-dessus bord...

De la folie ? Sans doute, mais je n’avais pas le choix je n’avais pas réussi à les battre une fois et je n’allais pas y arriver cette fois alors que j’étais plutôt diminuer physiquement. Enfin bref, après m’être libère, je devais faire deux choses avant de plonger à l’eau. Récupère ma pierre précieuse et mon sabre. Chose assez facile à faire... Même si la première n’était pas des plus agréables à faire. Mais une fois cela fait, il ne me restait plus qu’à rejoindre le pont discrètement et sauter du bateau. Rapidement celui-ci fini par disparaitre de ma vue. J’étais donc libre, mais pas tirer d’affaire pour autant. J’étais dans l’eau glace de la mer à flotter un peu au hasard... Si je ne pouvais pas combien de temps j’étais resté dans ma cellule. Je savais que j’étais resté 3 jours à errer en mer ... Juste avant de trouver un morceau de bois sur lequel m’agripper et perdre conscience quelques heures plus tard...

Ensuite la seule chose dont je pouvais me souvenir c’était une image plutôt floue une main qui me tire et quelques mots de réconfort... Mais sans savoir si c’était un rêve ou pas. Finalement je me réveillais dans un lit mais j’étais encore totalement étourdit. Mon premier réflexe était alors de tenter de fuir sans savoir par qui ni comment j’étais venu ici... Ni même que la personne était présente... la seule chose que je dis, c’était :

Merde... Je suis ou moi ?
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Un homme à la mer ♪ 1 !




Naoko Idoka & Yumi Matsu

Ce jour était de ces jours où le vent frisait tes cheveux et où le froid gelait l'eau. Ces jours où même le plus casse-cou des petits enfants ne voulait pas sortir de sa chambre, ces jours où la plus sage des petites fille se cachait sous sa couette pour dorloter ses peluches au chocolat chaud. C'était aussi de ses jours où les plus petits poissons rouges comme moi se réjouissait d'être de simple animaux de compagnie. Quoi de plus beau qu'un bocal chauffé dans les bras de sa maîtresse ? Il n'y a rien pour concurrencer, évidement.

Ces journées là, toi non plus, tu ne sortais pas. Il faut dire que tu ne sortais pas souvent, en ce moment. Entre le déplacement du cirque qui obligeait de longue heure de trajet et le temps maussade, le bout de ton nez ne pointait pas plus loin que ça, beau temps ou temps de chien.

Voilà un bon bout de temps que votre ligne de roulottes, toujours à la queue leu-leu, longe le long des îles et des villes de North Blue. La mer, agitée par les vents, était dictée par les vagues qui tapaient le longs des digues. Au bout d'une heure de trajet, les vitres des roulottes étaient trempées comme s'il avait plu des cordes.

Lors des courtes pauses que vous faisiez, il n'était pas rare de recevoir des éclaboussures d'eau glaciale dans la figure et, même si ce qui va suivre est une remarque idiote, ce n'était vraiment pas un temps à se baigner. Pourtant, il semblait qu'un homme cultivait une toute autre idée de la chose. Pendant la pause déjeuner, alors qu'un acrobate et toi regardiez l'horizon, assis sur une digue, une drôle de forme était apparue dans l'eau. Un baigneur ? Non, impossible. Il fallait soit être un suicidaire noyé, soit un cadavre jeté par dessus bord pour plonger dans une eau si froide.


« Un homme à la mer !  »

S'était écrié l'acrobate, aux valeurs humaines fortes, en retirant son haut pour sauter dans l'eau gelée et nager le crawl en direction de la silhouette. Il était bien plus courageux que toi, qui te contentais juste de descendre au bord des rochers, pour t'enfoncer dans l'eau jusqu'aux hanches et aider le jeune homme à tirer le noyé hors de la mer. Il était bleu, glacé, un véritable mort.
Sauf qu'il ne l'était pas. Pas encore.
Ton ami, né d'un père médecin, plaça ton pouce sur son cou et te fit entendre le faible pouls du rescapé. L’aventurier avait beau être sur la terre, s'il restait dans cette fraîcheur, il risquait de perdre vraiment la vie. Aussitôt, des mains fortes arrivèrent pour le transporter à l'intérieur, près du réchaud, posé sur ton lit.

La femme du directeur, alertée par le cris de ton ami, était arrivée et remontait les couvertures sur son corps congelé. Un bol de soupe chaude était posé sur une table, à côté. Sans hésiter, elle confia cet homme perdu à tes mains réconfortantes. Alors, un chiffon dans la main, tu épongeais l'eau provenant de la glace fondue qui coulait sur son visage et le long de ses bras, murmurant quelques mots à son égard, jusqu'à ce que la directrice se décide à passer le pas de la porte. Un peu inquiète, tu l’interpelles avant qu'elle ne referme cette dernière.


« Madame... Vous pensez qu'il est un pirate ? »

« Pirate ou non, on doit le secourir. Et s'il en est un, nous ne le dénoncerons pas. N'oublie pas que nous nous sommes liés à certains. »


C'est sur ces sages paroles qu'elle s'en alla, juste avant que tu ne sentes la tête de l'étranger bouger, puis que ses yeux ne s'ouvrent. Il avait l'air perdu, affaibli par cette baignade désagréable.


« Merde... Je suis ou moi ? »

« Je n'en sais pas plus que vous. Plus à la mer, en tout cas... Calmez vous, vous êtes entre de bonnes mains, je vous assure, nous n'avons rien contre vous. »


Dis-tu, un petit sourire aux coins des lèvres. Ces piètres informations ne lui suffisaient sûrement pas, mais il était vrai que tu n'avais pratiquement aucune idée de l'endroit où vous vous situez, si ce n'est le nom de la Blue. Tanuki se faisait discrète, ce jour-ci.


« Je travaille dans un cirque, et nous voyageons actuellement sur les côtes de North Blue. Je vous en pris, ne faite rien, vous êtes épuisé. L'effort risquerait de vous tuez monsieur... Le ''voyageur''. »


© Never-Utopia




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Mes premiers mots qui suivait mon réveil était plutôt logique, mais en même temps un peu hors de propos actuellement... L’endroit était après tout bien secondaire quand on y réfléchissait. Quoi qu’il en soit, j’étais totalement déboussoler, faible et perdu. Difficile de faire plus pathétique. Mais en même temps c’était normale, des jours sans manger, sans boire, essayant de garder la tête hors de l’eau. Alors que je me réveillais je ne faisais pas vraiment attention à la jeune demoiselle qui était là. Mes premiers pas étaient des pas de fuite, je voulais comme le voleur que je suis, quitter cet endroit avant d’avoir des problèmes. Mais sans aucune énergie, le premier pas ne pouvait me conduire que la tête devant le sol. C’était seulement qu’après ce moment des plus gênants que je remarquais vraiment la jeune demoiselle qui se trouvait à côté de moi... Par contre, les premières paroles qu’elle me donnait ne me réconfortaient guère. Je pouvais très bien être dans une infirmerie en prison... Même si la tenue de la jeune femme n’était pas vraiment adaptée pour ça.

Je tentais alors de me lever, je refusais l’aide éventuelle car je n’aimais pas être aidé ou devoir quelques choses à quelqu’un. En tout cas, ce qu’elle me disait ensuite était déjà plus réconfortant. J’étais donc dans un cirque, c’était plutôt une bonne nouvelle car les forains sont des gens bien équipés en tout genre vu qu’ils sont plutôt nomades et donc il était fort probable que mon arrivée sur cette d’ile de North blue ait été plutôt discrète. Sans compté qu’il n’était pas rare que d’ancien criminel devient forain pour mieux se cacher. Voyageant dans le monde, déguise de la tête au pied, a moins d’être un les grand empereurs on a de bonne chance de ne jamais être reconnu... Enfin, c’était mon idée que je me faisais de ce monde. Quoi qu’il en soit, j’arrivais enfin à tenu sur mes jambes même si elle tremblait de toute part, je pensais être prêt à partir.

Je ne suis pas du genre à crever pour ça et je déteste devoir quelques choses à quelqu’un...

Mais rien que le fait de me lever était une épreuve de force, alors faire un pas, c’était la goutte de trop. Je retombais en perdant connaissance à nouveau. J’étais trop jeune et trop têtu pour connaitre mes limites et accepter l’aide ou les conseils des gens qui me tendaient la main. C’était sans doute à cause de mon manque de confiance... Cela m’avait déjà couté cher cette obstination et encore cette fois j’avais pris gros.

Je me réveillais à nouveau un peu plus tard dans le même lit avec la même personne pour le surveiller. Cette fois c’était à peine si je savais bouger mon corps. Les efforts que j’avais fournis un peu plus tôt m’avaient enlevé le peu de force qui me restait. C’était dur pour moi, mais je devais me rendre à l’évidence, j’étais coincé ici et l’aide de ses gens m’était devenu indispensable pour le moment... Bien qu’éveiller je ne prononçais pas un seul mot pendant plusieurs minutes. Je voulais remettre un peu ma tête à l’endroit. Je ne pouvais pas parler à cette jeune demoiselle comme quand je suis seule dans les quartiers sale... Une fois tout remit en place dans ma tête, je me décidais enfin à lui parler.

... Désolé... Je suis Matsu Yumi... Vous... Vous n’auriez pas de la bouffe ?

Je sais... J’aurais pu dire au moins s’il te plait, mais je venais déjà de m’excuser, il faudrait ne pas trop me demander d’un coup. Quoi qu’il en soit, cloué au lit je ne pouvais pas vérifier deux choses aussi qui était pour moi très importante. Je ne savais pas où était ma pierre précieuse et mon sabre, deux objets de grande valeur pour moi. Une valeur non seulement financière, mais aussi sentimentale... Sans compte que j’étais aussi peut-être tout nu et que je ne l’avais pas encore remarqué... Apres tout, mes vêtements devaient être trempés et si on veut réchauffer quelqu’un ce n’est pas avec des vêtements mouillés qu’on pourrait y arriver. Enfin bref, j’essayais de relever ma tête pour lui dire :

Ou avez-vous mis mes affaires ? Mon sabre et ma pierre que j’avais au cou, ils sont ou ?

J’essayais d’être doux dans mes paroles, mais même à l’article de la mort je pouvais tuer pour les récupéré... Même si ses gens m’avaient sauver la vie, pour moi cette pierre était plus précieuse que tout au monde.... Mais finalement tout se passait pour le mieux. Mon sabre et ma pierre était récupéré, mon sabre était juste à l’autre bout de la pièce et ma pierre... Bien je me suis rappeler que je devais la récupéré moi-même en allant faire... Enfin bref, C’était dans un soupir de soulagement que je me relâchais un peu. Je profitais donc de l’occasion pour le reposer une bonne semaine...

Sur cette semaine je passais seulement la première journée à me reposer vraiment. J’étais trop fatiguer pour faire le moindre mouvement de toute façon. Mais c’était bien le seule luxe que je m’offrais vraiment. Je comprenais que j’étais trop faible pour me déplacer vraiment, mais surtout si je voulais continuer mon travail habituelle de voleur... Je profitais donc de l’hospitalité de ses forains pour me refaire une santé sans pour autant oublier le devoir de l’entrainement. Je trouvais que c’était une bonne chose de se reposer, mais rester totalement statique était trop dure, même pour moi.

Enfin une semaine de repos c'était vite dis... Une journée était passé que je commençais déjà à m’entrainer... Je n’arrivais pas à faire la moitié de ce que je fessais avant, mais de jour en jour je récupérais mon énergie au grand désespoir de ses gens qui n’arrivait pas à faire en sorte que je rester une journée entier à me reposer. Apres quelques jours ils étaient d’ailleurs comme désarmées, certains avait même abandonné l’idée de me faire rester alité. Je n’avais pas l’intention de changer et ce n’était pas ses gens aussi gentils ils pouvaient être qui allaient y arrivé.

Sur cette semaine passée je passais surtout mon temps à dormir et manger. Mais une fois récupéré, c’est comme un voleur... Ce que je suis... que je partais sans dire un mot. Je ne voulais pas me lié d’amitié avec eux... Et puis les adieux, c’est pas mon truc...
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