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Des adieux pour un nouveau salut.

Dans la vie faut savoir prendre son envol. Il faut savoir quitter son berceau, l’ile natale. Mais un départ sans rien dire ? Non je veux un départ émouvant, un départ qui restera dans les mémoires. Fini les petits trafics. Aujourd’hui je voie les choses en grand. Créer une peur, non créer l’anarchie. Oui il faut qu’à mon départ les Hommes soient déboussolés, il faut qu’ils sombrent dans la folie et bien sûr le plus important c’est que tout le monde sache que c’est moi qui est causé tout ça.

Pour commencer ce plan, il fallait que je mette en place certaine chose. Depuis quelques mois je vol des tonneaux de poudre à canon. J’ai réussi à enlever cinq civils et deux marines. J’ai aussi une dizaine de tête d’homme, mort bien évidemment. Pour ça je suis simplement allé au cimetière. Puis j’ai pris possession d’une maison proche de la grande place. Elle était habitée par un ivrogne, du gâteau. Maintenant il me faut des esclaves, des hommes qui amèneront tout sur la grande place. Il me faut une dizaine de tête. Pour ça il n’y a pas mieux que le bar. Je m’y rends dans la soirée parce que tout doit être prêt pour l’aube.

L’endroit est rempli, j’ai deux solutions, soie je leur propose un boulot, mais vue les horaires je n’aurais pas beaucoup de monde, soie j’y vais par la force. Pas besoin de réfléchir longtemps sur quel mode opératoire je vais me baser.

-Bon, écouté les fifilles. Quoi j’ai dit fifilles pardon, je voulais dire les être unicellulaires sans cervelle ! Vous comprenez pas bande de déchets ? Je vous pète dessus ! C’est pas parce que vous pratiquez tous un sport de combat que vous êtes fort.

Un homme approche et me donne un coup de poing droit, j’esquive par l’extérieur, saisit le poignet avec ma main droite, puis avec la gauche je donne un grand coup sur le coude, sachant que le bras est tendu.

*Crak*

Le coude est cassée, plutôt facile. L’homme tombe et pas besoin de vous dire à quel point il souffre. J’lui marche sur le visage histoire de montrer que c’est qu’un déchet. Puis d’autres arrivent pour combattre.

-Je sais pas vous mais moi j’ai une petite soif.

Je saute, mon pied droit sur la tête d’un homme, le pied gauche sur la tête d’un autre, puis je bois quelque gorgée de ma gourde en me penchant vers l’arrière. Ils essaient de m’attraper mais je fais un salto arrière, je donne un coup de fesse à la troisième personne qui recule et trébuche sur le corps au bras cassé. Là je suis assis par terre tranquillement, la gourde a la main, les jambes croisées.

-Bon j’vous propose quelque chose. Si je vous bats, vous travaillez pour moi ce soir, j’ai un truc à faire.

Bien sûr les hommes m’insultent, ça me fait ni chaud ni froid, j’ai l’habitude des insultes. Pendant que je prends une nouvelle gorgée, les deux hommes me donnent un coup de pied au torse qui me fait faire une, deux non trois roulades arrière et m’envoi dehors. Aie aie. En plus ça m’a fait renverser tout mon alcool… Quand j’ai soif en plus ! Je me relève et je cours à l’intérieur, je saute et donne un double coup de pied sur le premier sur ma route tel un catcheur. L’homme recul sur quelque mètre et renverse une table. D’autres se lèvent. Presque tout le monde se met contre moi.

-Enfin un peu d’attention, je suis touché.

Un homme m’attrape le bras droit, un autre le bras gauche, puis un troisième vient de face pour me frapper. Je m’accroupis, saisi les bras qui me tienne et fait un salto en m’appuyant sur celui qui est en face de moi. Je déséquilibre ceux qui me tiennent, je fais un second salto arrière et donne un coup de pied sur chaque tête. Puis je continue à combattre en me déplaçant comme un singe tout en faisant des grimaces. Des coups, entre les jambes, d’autre dans les yeux, sans oublier les grandes claques dans les oreilles. Un véritable animal.


Dernière édition par Gold Roger le Ven 1 Mar 2013 - 17:24, édité 1 fois
    Voilà maintenant deux jours que j'ai quitté ce bretteur du nom d'Azraël ou Azael, je ne m'en souviens plus. Je n'ai jamais été très doué avec les prénoms. Quoi qu'il en soit ce bretteur restera sans doute dans mon esprit, non pas à cause de son nom, mais bien à cause de son arme. Ce n'était pas tous les jours qu'une personne pouvait se vanter de se battre avec un sabre plus grand ou du moins tout aussi grand que soit. Mon rival, c'était comme cela que lui et moi nous nous sommes quittés.

    J'ai hâte de le croiser plus tard afin de voir qui de lui ou moi est devenu le meilleur au sabre. Maintenant que j'ai goutter au combat, mon corps me demande qu'une chose, le recroiser afin de le tuer de mes propres mains, mais je dois résister afin d'attendre qu'il soit fort, encore plus fort afin d'avoir un combat digne de ce nom et une excitation maximum qui pourrait faire disparaitre cette envie incessante de combat qui me parcours quand je croise un homme avec un sabre à la ceinture.

    Après avoir vaincu tous les maîtres bretteurs de l'île, du moins ceux ayant accepté de m'affronter, car certaines écoles ayant eu vents de mon périple refusèrent de m'affronter, reconnaissant que leur école n'était pas des écoles qui visent l'apprentissage de l'art du sabre pour se battre et vaincre, mais seulement comme un moyen de self-défense. C'était tout à leur honneur, alors je n'ai pas insister et me rendit, alors dans la ville où se trouvait mon navire et m'apprêtait à partir, mais je décida de rester un soir de plus histoire de partir après un bon repas copieux sur l'île bien que je n'avais plus un berry en poche.

    Alors que la nuit commençait à tomber et que mon ventre commençait à crier dans le but que je réponde à son appel et le remplisse, j'aperçu une ombre filée rapidement. Mon instinct de combattant me mit en garde. J'ai pensé en premier lieu qu'il s'agissait d'une attaque surprise, mais l'ombre disparue très vite au coin d'une rue. Ce n'était pas un bretteur qui était venu venger l'honneur de son maître, mais ma curiosité me força à suivre cette ombre discrètement histoire de savoir ce dont il s'agissait.

    Trop tard l'ombre disparue. N'ayant plus de signe de cette étrange personnes, je me suis rendu dans une auberge, vola discrètement une bourse et l'utilisa afin de me payer un bon repas.

    Le lendemain, avant de partir je décide de me rendre dans une taverne boire une bonne bière. Une matinée des plus ordinaire.

    Wa était-je déjà moi-même ivre ? Matinée. Il est presque 19 heures, peut-être même 20h. J'ai passé la matinée à ronfler et l'après-midi à prendre soin de moi, car je sentais la mort, cet étrange mélange de parfum de sueur résultant de tous mes combats et celle d'un homme qui ne s'était pas brossé les dents. Je suis vraiment décaler, cette île ne me fait pas que du bien visiblement.

    Oublions l'heure et le moment de la journée, je veux simplement boire.

    Ma bouteille à moitié vide, donc à moitié pleine, je m'apprête à partir quand un homme entre dans la taverne et commence à envoyer des pics à toutes les personnes se trouvant en face de lui. Pourquoi cela devait toujours se terminer ainsi à chaque fois que je me trouvais dans une taverne tranquillement à siroter un petit verre. C'était peut-être ma malédiction. Il ne se passait pas un jour sans qu'un combat n'éclate dans les tavernes que je fréquentais. Bon cette fois-ci je n'étais pas en cause, mais ce n'était qu'une question de seconde avant qu'une personne se sente obliger de répondre à cette provocation. Bingo, j'avais raison et voilà un homme assez épais se lever.

    Maintenant que le combat était inévitable pourvu que cet homme réussisse à vaincre cette grande gueule rapidement afin de calmer les esprits. Dix, quinze, vingt secondes passèrent et visiblement le pire arriva. Bon nombre de combattants se levèrent et partirent à la rencontre de celui qui en redemandait toujours plus.

    Fatigué de ce genre d'affrontement, je reste assis à ma table, essayant d'éviter tant bien que mal les vagues de combattant repousser dans ma direction. Afin de ne pas me retrouver la tête au sol, j'ai dû sacrifier ma table. Heureusement j'ai réussi à sauver ma bouteille avant que ce looser ne s'écrase sur la table. C'est qu'ils en font du bruit quand ils se battent.


    "Bon j’vous propose quelque chose. Si je vous bats, vous travaillez pour moi ce soir, j’ai un truc à faire."

    C'était bien la première fois que je voyais une personne combattre tout en demandant à ses victimes de travailler pour lui. Quoi qu'il en soit s'il payait bien, je pourrais peut-être me joindre à lui et repousser mon départ d'une journée. Après tout je n'avais pas un rond en poche et un petit job d'une nuit n'était pas de refus.

    Plutôt que de foncer dans le tas et sauver mon peut-être futur employeur il est préférable pour moi d'attendre la fin des combats et me lever quand il n'y aurait plus de tension dans l'air. Je n'aimerais pas me prendre un coup et devoir éliminer toutes les personnes se trouvant dans cette taverne.


    "Je suis ton homme, si tu arrives à te débarrasser de ces hommes et si tu payes bien."


    Dernière édition par Mantle Shoma le Sam 2 Mar 2013 - 13:20, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1129-mantle-shoma
    Une personne se dit volontaire. Ma technique de recrutement finit par payer ! Je regarde la tête du volontaire, comme un abruti je lui tourne autour tout en esquivant les coups.

    -Oy ! C’est l’argent qui t’intéresse. Ben c’est tout bon alors.


    Je n’avais pas un sou sûr moi, mais je ne comptais pas payer de toutes façons. Je voulais des esclaves, pas des employés. À force de réfléchir en plein combat, on m’attrape et ils font sur moi une véritable mêlée. Je suis complètement bloqué avec tous ces corps sur moi, mais bon je ne reçois pas de coup alors c’est pas grave. Ils finiront par se levé.

    Une fois qu’ils se relèvent, il reste deux personnes sur chacun de membres. Immobilisé je reçois de nombreux coups. Ah, j’suis lamentable. Heureusement que la marine pointe le bout de son nez ce qui calme ces hommes. Leur simple présence calme les hommes et remet de l’ordre, ils font des tours de taverne le soir et il est préférable de s’arrêter à leur arrivée si on ne veut pas se faire détruire. Les bagarres sur l’ile sont aussi fréquent que le simple fait de dire bonjour sur d’autres. Bon je reprends mon chapeau de loubar qui est tombé pendant tout ce grabuge, je l’enfonce bien histoire de me faire discret. Me faire battre et être sauvé par la marine beurk, j’envie de vomir.

    -Bon apparemment j’ai personne d’autre pour le boulot. T’es partant ?

    Je m’installe à sa table, complètement avachi sur ma chaise. Je commande à boire. Je saigne un peu de partout, mais bon c’est pas grand-chose. Je m’essuie sur mes bandages aux mains. J’dois avoir une tête pas très joli joli. Alors que l’homme en face de moi est niquel. Il n’a absolument pas paniqué pendant le combat c’est d’ailleurs à cause de ça que je me suis fait avoir, trop intéressait pas sa réaction… Pff j’suis nul.

    -Bon ils m’ont eu, mais c’est un coup de chance, j’ai était distrait par ton calme. Alors on y va ? Si t’aime le spectacle tu seras pas déçu.

    Après avoir vidé un verre et rempli ma gourde je commence à partir, en espérant qu’il m’accompagne. Je vole une bourse et la jette sur le comptoir sans me retourné. Partir sans payer c’est risqué, j’aurais des hommes aux trousses et je serais limité pour mes actions.
      Je me suis porté volontaire et visiblement je suis le seul dans cette taverne à avoir répondu positivement à cette annonce au combien originale. S'il n'avait pas fait preuve d'autant d'arrogance et avait modéré ses paroles, peut-être que d'autre personne dans cette taverne aurait accepté de le suivre, après tout sur une île comme celle-ci la plupart des habitants sont à la recherche de challenge afin de prouver qu'ils sont plus fort, résistant, rapide que les autres. Il suffisait de savoir comment amadouer cette bande de brute pour réussir à les manipuler facilement, mais visiblement ce n'était pas le cas de mon nouveau patron temporaire.

      "Combien tu.. Attention!"

      Trop tard, je n'ai pas réussi à le prévenir du danger qui planait sur lui et voilà toutes ses victimes lui sautèrent dessus. Conséquence direct de son arrogance, lui qui donnait les coups se retrouvait au sol à récupérer ce qu'il avait donné. On récolte ce que l'on sème. Maintenant il n'allait peut-être plus pouvoir me payer. Que faire, je me lève et l'aide ? Ou je reste assis à le regarder se faire exterminer par cette bande de guerrier avide de revanche.

      *Bon, je vais devoir l'aider*

      Finalement il vaut mieux pour moi et ma récompense qu'il reste en vie. Une intervention en force était la meilleure option. Tenter de négocier avec ces types est une action perdue d'avance et en me mettant en avant dans le but de lui venir en aide ils penseraient sans doute que je suis un de ses amis, ce qui n'est absolument pas le cas. Bon, plus le temps de réfléchir je dois faire vite. Plus il prend des coups et plus il se rapproche du monde des morts.


      "Je vous ordonne de vous stopper"

      Alors que j'allais me lever et combattre cette bande de looser la marine pointa le bout de son nez. C'est bien la première fois que je suis content de voir des soldats. D'habitude ils me donnent envie de combattre, d'attraper leur tête et les enfoncer dans le mur tant ils me dégoûtent, mais aujourd'hui, franchement j'apprécie leur intervention. Plus besoins de combattre, pas besoin de quitte mon siège. Le timing parfait.

      "-Bon apparemment j’ai personne d’autre pour le boulot. T’es partant ?"

      "Toujours"

      "Go! Je te suis."


      Entre ma première et seconde réponse, mon nouveau patron m'expliqua qu'il ne se serait jamais fait battre à mort et expliquait ses blessures par la chance qui souriait à ses adversaires. Qu'importe, je ne lui répondis dit, c'était mieux. Autant ne pas le charrier, car contrairement à ses adversaires s'il prononçait une seule insulte à mon égard il y a peu de chances que je ferme les yeux et sois aussi indulgent que ces minables. Pourquoi penser cela, il est mon patron autant commencer son plan avec joie et bonne humeur, rien ne sert de penser négativement quand il n'y a pas lieu d'être.

      Plus vite je termine ma mission et plus vite je récupère ma récompense, c'était mon plan, mon objectif, mais quand celui qui devait me payer vola discrètement une bourse pour régler son addition, je me suis rendu compte que peut-être ce plan n'était qu'une arnaque, du moins la récompense qu'il devait me donner. Plutôt que de le juger sur une maigre bourse volée, je décide de le suivre, en espérant pour lui qu'il ne tentera pas de m'arnaquer, car il le regrettera.

      Alors que je passe le portique de la taverne, je sens d'innombrable regards me tomber dessus. Je me retourne et vois que les adversaires de mon patron ne sont pas très heureux de cette nouvelle collaboration. Ils me lancent des regards comme pour me dire que cet épisode est loin d'être terminé. Ne voulant pas perdre de vue mon objectif, je tourne le talon et suis mon chef. La nuit risque d'être longue, très longue.


      "En quoi consiste ton plan au juste?"
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1129-mantle-shoma
      C’est donc avec un seul homme que je sors. Ma technique de recrutement n’est pas au point, j’aurais peut-être dû négocier avant de passé à l’action. Enfin.. Allé direction la vieille baraque. Faut qu’on mette tout en place rapidement sinon, on risque de pas pouvoir terminer, et avec la réputation que j’ai sur cette île, ils m’enverront directement des gros bras. L’autre veut savoir ce que je prépare. Je lui dis ou pas ? Bon, de toutes façons il verra les corps est tout.

      -Attends, j’te dis après Coolboy.

      J’aime bien donner des surnoms aux gens, parfois il apprécie dé-fois non. Peu m’importe je fais ce que je veux. Je marche rapidement, le chapeau bien enfoncé histoire d’être discret. Nous arrivons sur la grande place, deux hommes sont visibles. Ils montent la garde parce qu’il est déjà arrivé qu’un petit rigolo endommage l’estrade avant une finale. Nous continuons notre route et entrons dans une vieille maison. Une fois à l’intérieur, une odeur répugnante se dégage. Dans la pièce commune des têtes humaines sont enfoncé dans des lances. Il y a aussi sept personnes, sept cadavres plutôt. Les fenêtres sont barricadées histoire que personne ne peut voir ce qui se trame ici. Elle l’était déjà avant et c’est pour cela que j’ai choisi cette demeure comme base. Je prends une chaise et je m’installe. Je me balance et pose mes pieds sur une table. Une table qui contient des restes de nourriture. Ben oui j'ai mangé pendant que je réfléchissais à mon plan !

      -Bon voilà, le plan. Entre deux heures et cinq heures, nous devons mettre en place certaine chose. Au centre de la place, il y a une petite estrade qui accueillera la finale d’un tournoi, demain matin. Sous cette estrade, nous allons mettre toute la poudre à canon que j’ai volée, elles sont entreposées dans la seconde pièce. On va ensuite barricader avec des planches tous les trous qui permettent d’aller sous l’estrade ou de voir ce qu’il y a. N’oublions pas les corps, et les têtes, ils doivent être sous l’estrade aussi. On laissera un petit chemin de poudre pour pouvoir allumer de l’extérieur. Cela restera subtil, caché derrière une planche que l’on aura cloué qu’à moitié. Au final j’allumerais, Boum ! Les deux combattants vont s’envoler, des cadavres sortiront du sol et des têtes aussi. Sur les têtes, j’ai mis une lettre de mon prénom par front. Comme ça ils seront qui a fait ça. Ça va créer l’anarchie. Mais je voulais pas faire ça au début, j’voulais pas que les sept personne meurent. Je jouais avec eux. Je disais des trucs plus ou moins drôle, enfin drôle pour moi. Puis ils sont mort un par un. En plus je leur donnais à manger. Enfin… Pour la suite je sais pas si je peux te faire confiance. Je voulais des gars plus faibles que moi, au moins je suis sûr que je risque rien, mais là. Je ne connais même pas ta force ni ton camp.

      Je parle avec des yeux grands ouverts et tout excité, je finis par tomber. Je suis un véritable gamin en réalité… J’ai dévoilé la phase une de mon plan, je n’avais pas trop le choix. Maintenant je vais voir ce qu’il en pense, ce qu’il va dire. Il a une arme à la hanche, je déteste les hommes incapables de se battre à mains nues, comme ce foutu Scar. Ce marine ! Si je pouvais le supprimer, j’aurais jamais eux tous ces problèmes.

      -Bon je me charge des deux gardes tu peux m’accompagner si tu veux.

      Je pars en sifflant, les mains derrière la tête. Je vais bientôt quitter cette île ça va être marrant. Une fois dehors, je fait silence. Place à la discrétion. Je change de posture et me prend pour un véritable espion en fessant des roulades plutôt inutile mais sa m'amuse alors je le fais! Je passe par des ruelles pour me rapprocher des deux sentinelles s’en me faire voir. Puis pendant que les deux discutent je m’approche par derrière sans bruit.

      *Déplacement de félin.*

      Le sourire aux lèvres, je suis tout proche d’eux, allé je me lance. Je touche brusquement les deux têtes tout en prenant une voix qui fait peur.

      -BOUHOUHAHA !

      Les deux sursautent ! L’un qui était en train d’allumer son cigare le fait tombé, l’autre est carrément passé derrière son collègue. Leur tête est trop drôle, tellement drôle que je peux pas m’empêcher de rire. Je rigole je m’arrête pas, mes abdos n’ont jamais travaillé autant de leur vie je croie, je tombe par terre et me tiens le ventre. J’me roule par terre même, puis je tape le sol du poing et continue à rire.
        Les deux hommes s'enfoncèrent dans la ville. Leur destination était inconnue pour Shoma, il ne faisait que suivre son patron qui lui avait demandé d'attendre. Bon il était déjà là, il le suivait, alors soit, il allait faire comme il le veut, après tout c'était son coup. Il avait intérêt à ce que son plan soit quand même assez audacieux et intrépides. Avec tant de mystère derrière son plan et le mal qu'il s'était donné, Shoma espérait quelque chose de grand, quelque chose d'important, quelque chose assez fort pour marquer les esprits et faire de son patron temporaire une personne craint où du moins rechercher, car quand lui met la main à la patte ce n'est pas pour des broutilles et il en espérait de même pour l'homme qu'il suivait.

        Après plusieurs minutes à marcher, minute qui semblait être aussi longue que des heures tant Shoma se demandait à quoi il allait servir, mais surtout qu'il élaborait lui-même quelques plans assez délicats afin de lui aussi se mettre en valeur dans cette histoire. Ils finirent par arriver au quartier général du mec qui l'avait recruté. Plus crade et glauque que la maison où ils entrèrent tu meurs. Heureusement rester planquer ne faisait pas parti du plan, sinon il aurait abandonné la mission plus tôt que prévu. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur de cette maison remplie de cadavre, de tête décapité, que le jeune homme expliqua au pirate son plan.

        En écoutant attentivement le plan que lui exposa Roger, Shoma se posa des questions. C'était la pluie après le beau temps. Il comprenait qu'il s'était embarqué dans un plan bancale et dont il ne tirerait aucune gloire, d'ailleurs son acolyte non plus, car ce qu'il comptait réaliser n'avait pas de sens, enfin une partie de son plan était selon le capitaine pirate inutile, mais bon ce n'était pas à lui de juger, bien qu'il se serait passé d'une telle perte de temps si on lui avait exposé bien avant le but de l'opération.

        *Bon, bon, bon, va falloir que je pimente un peu ce plan archaïque*

        Il fallait appeler un chat, un chat et un plan sans piment, un plan bidon et c'était bien là ce que lui avait proposé cet homme, bien que sa quête de l'anarchie plaisait beaucoup à Shoma. Roger avait de bonnes intentions, mais n'avait peut-être pas assez de moyen pour sombrer cette île sous la terreur et marquer les esprits comme un grand criminel, un grand fou, car dans le fond il en était un, peut-être encore un peu tendre, mais avec l'expérience il arriverait à faire ressortir sa folie.


        "Tu n'as pas besoin de savoir qui je suis, ni quel son mes ambitions, rêves, etc. Concentrons-nous sur le plan et l'argent que tu me donneras une fois ton plan terminé."

        Après un moment passé dans la cabane morbide, les deux hommes se dirigèrent vers l'estrade où se trouvaient deux hommes. Comme un gamin, Roger s'y rendit et plutôt que de profiter de l'effet de surprise qu'il avait sur les deux hommes préféra leur faire une blague et leur faire peur. Une réaction typique d'un enfant, car aussitôt son coup réussi il tomba à terre et se pliait de rire, tandis que Shoma l'observait tapis dans le noir. En le regardant, Shoma eu la confirmation de ses doutes. L'homme qu'il suivait n'était pas à fond dans ce qu'il faisait, mais soit il était là lui, il allait donc faire en sorte de faire passer ce plan à l'échelle supérieure.

        Plutôt que de participer à cette petite farce, Shoma quitta l'ombre où il se tapissait et contourna l'estrade afin d'arriver derrière les deux hommes. Tandis que son compagnon était toujours au sol, pris dans son moment d'euphorie et que les deux hommes se demandaient quoi faire de lui, le capitaine pirate utilisa son ombre afin de perce un trou dans la tête du premier et attraper le second par le cou et lui tourner la tête dans l'autre sens, histoire de ne pas le faire souffrir plus qu'il n'en soit nécessaire.

        Maintenant qu'il n'y avait plus qu'eux, Shoma expliqua à son patron avec une âme d'enfant qu'ils devaient se dépêcher, car même s'ils avaient du temps devant eux, personne n'est à l'abri d'un contre-temps fâcheux pouvant mètre à mal leur plan.

        Après ces quelques mots les deux hommes se mirent au travail comme l'avait demander Shoma. Pour préparer tout ce qu'ils avaient prévu, ils allaient avoir besoin d'une bonne partie de la nuit, sans compter les quelques modifications prévu par le capitaine pirate qui avait trouvé quelque chose d'encore plus éblouissant que le plan de Roger.

        L'estrade se trouvait au milieu de plusieurs habitations. En faisant exploser où en incendiant en même temps toutes ses maisons, cela bloquerait toute tentative de fuite possible de la part des spectateurs qui tenteraient de fuir la place de l'estrade. Le vent puissant qui souffle la journée sur la ville alimentant le feu cela ferait une fournaise infernal qui brûlera vivant plus de 300 personnes. Une mort lente et douloureuse, voilà ce que Shoma allait mettre en place comme bouquet final, au moins après cela Roger sera connu plutôt que des têtes qui volent dans tous les sens.

        Mais bon, ça il le gardait pour lui et ne le dirait pas à Roger, c'est son cadeau.
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        Honnêtement j’ai bien rigolé. J’enlève les larmes que j’ai à l’œil puis je voie que les deux gugusses sont morts. C’est l’autre qu’a fait ça ? Je l’ai même pas vu faire. Il doit être trooop fort ! Je le regarde comme pour dire aller montre-moi comment t’as fait.

        -Allez montre-moi comment t’as fait.

        J’attends la réponse tout excité. Finalement il me rappelle qu’on doit se mettre au boulot. A croire que c’est lui qui dirige les opérations. Enfin, on se met au travail, un long travail pas très agréable. Enfin, l’essentiel c’est le résultat. Donc je suis obligé de bosser. Je voulais des esclaves qui bosse à ma place, mais bon a deux, pas trop le choix.

        Le jour arrive, on finit juste à t’en. Des passants nous ont demandé ce qu’on faisait à l’estrade lorsqu’on mettait les dernières planches. La réponse était simple, on renforçait la structure vue le combat colossal qui allait se produire. Enfin, pour la fin, Shoma m’a laissé faire tout seul. Je sais pas ce qu’il lui a pris d’un coup. Bon, il reste plus qu’à attendre l’heure du combat.

        Tranquillement assis sur un toit en balançant mes jambes, je regarde le monde qui arrive. Je grignote un gâteau au chocolat. Délicieux, avec des morceaux de poires dedans. Bon faut que je lance la phase deux. Je regard mon camarade. Lorsqu’il va me regarder je détourne le regard. Puis je le re-regarde, et je fais la même chose. Finalement j’me dis que je peux bien lui raconter.

        -Waa ! Y'a du monde hein! Eh eh eh, t’aime bien ma marine ? Parce que moi j’les aime pas. Ils font qu’emprisonner les gens qui s’amusent. Alors voilà ce que j’ai pensé. Quand ça pète, on crie haut et fort nos noms pour que tout le monde sache qui a fait ça. Ensuite on va mettre le feu à la base, parce qu’ils seront paniqués à cause de ce qu’il s’est passé ici. Puis j’ai deux costumes de marine, donc on passera inaperçu. *Siffle*. Alors c’est bien hein ?!

        Je le regard pour voir si l’idée lui plait. De toute façon je compte bien faire ce que j’ai prévu même s’il ne m’accompagne pas. Ça va être marrant. Hihihi

          Trêve de bavardage. Les deux hommes se mirent au travail. Pour commencer, ils devaient démonter l'estrade où allait se dérouler le combat. Planche par planche, ils retirèrent les clous et continuèrent l'exercice durant une bonne demi-heure. Après avoir soustrait de l'édifice une bonne trentaine de planches, suffisamment pour pouvoir se glisser à l'intérieur, ils placèrent les cadavres, les têtes et tout ce qu'avait prévu Roger pour que son plan ait un certain impact, mais surtout que son nom soit encré dans les esprits des habitants de cette île.

          Pour son plan, Roger avait pensé que mettre toute la poudre au même endroit aurait un certain impact sur l'explosion, mais en y réfléchissant deux fois à ce plan, Shoma en avait conclu que s'il ne modifierait rien, alors l'explosion ferait disparaitre aussi les corps, du moins les gravures du nom du responsable de cela, voilà pourquoi au lieu de mettre la totalité de la poudre, Shoma scia presque tous les pieds et supports en bois de celle-ci afin de la fragilisé, puis plaça les charges en quantité moindre, le but était bien que les spectateurs soient brûlés vifs comme dans un four, comme en enfer.

          Tout était fin prêt de son côté, Shoma laissa le reste du travail à Roger et le quitta sans lui dire un mot. Une surprise est une surprise. Quittant l'estrade, le capitaine pirate gagna de la hauteur afin de regarder un peu la physionomie des lieux. Avec ce qui lui restait de poudre, il devait trouver le meilleur moyen pour l'utiliser tout en augmentant l'efficacité du plan de son camarade, visiblement encore novice dans son domaine.

          *Hum, je pense que ce sera bon.*

          Depuis sa position, Shoma venait de trouver la manière dont il allait s'y prendre afin de piéger quiconque survivrai à la fournaise. L'estrade se trouvait entourer de maison et s'il piégeait certaine d'entre elle, la réaction en chaîne que cela provoquerait serait la cerise sur le gâteau. Ainsi une fois son travail sous l'estrade fini, Shoma s'introduit dans une première maison. Celle-ci était habitée par un homme qui vivait seul, ce qui facilita le travail du pirate qui mit un terme à son existence avant de préparer son plan.

          Shoma plaça un peu de poudre dans la salle principale et y regroupa toutes les matières inflammables de manières à recouvrir la totalité de l'espace. Poudre, oreillers, draps, nappes, alcools, papiers, livres etc. Au bout d'une bonne demi-heure de travail, Shoma avait transformé cette maison en véritable piège, il ne manquait plus qu'un peu de feu pour allumer cette maison et la faire prendre feu aussi rapidement qu'allumer un feu de forêt en période de sécheresse. La première maison prête, Shoma recommença une fois, deux fois, trois fois.. jusqu'à former un demi "u". Le nombre de victime emporter cette nuit par le pirate était de vingt, mais ce chiffre était dérisoire par rapport au nombre de victime le lendemain.

          *Je pense qu'avec ça, ça ira.*

          Après de longues heures de travail, les deux hommes finirent enfin ce qu'ils avaient entrepris. Roger ne se doutait pas du plus que Shoma lui réservait, enfin peut-être que si, sait-on jamais. Quoi qu'il en soit, les deux hommes pouvaient être fier d'eux et n'avaient plus qu'à attendre que le tournoi commence afin de voir le fruit de leur travail se réaliser.

          Tandis que les minutes et les heures passaient, les deux complices se trouvaient sur le toit d'un bâtiment et attendaient le moment M, quand Roger se mit à lui parler, brisant par la même occasion le silence d'or qui s'était établi et que Shoma ne voulait pas briser.


          "Cri ton nom si tu le souhaites, c'est ton plan après tout, je souhaite simplement l'argent. Je ne pense pas que nous aurions le temps d'aller à la base même avec un plan aussi bien réaliser."

          Bien qu'aller mettre aussi le feu à une base de la marine semblait être un bon plan, il n'était pas réalisable, la base se trouvait de l'autre côté du "u", ce qui signifiait qu'ils allaient devoir passer par la zone en feu où réaliser un important détour et étant donné que les hommes de la marine eux-mêmes ne pourront pas franchir ce mur, cela forcerait les deux criminels à affronter toutes les troupes de la marine et quant bien même ils y arriveraient, à quoi bon servirait encore de mettre le feu à une base sans aucun résident.

          Une fois son opinion donnée, Shoma resta muet jusqu'au début du tournoi. C'était le moment tant attendu par les deux hommes, le moment où Roger allait faire parler de lui. Le détonateur de leur plan allait être l'ombre du pirate qui se trouvait sous l'estrade avec de quoi allumer la mèche quand l'excitation des spectateurs serait à son summum.
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          Le combat commence, la foule est en délire ! Les deux adversaires effectuent un beau combat à l’arme blanche. L’un possède deux lames, l’autre une qui semble légère pour faciliter la vitesse et les déplacements. J’peux plus attendre, je bouge tout en regardant Shoma pour lui dire allé on le fait, allé on explose tout ! Mais lui semble profiter du spectacle de bretteur, après tout c’est son art qui est sous nos yeux. Je m’apprête à partir mettre le feu mais il me signale qu’il a tout prévu et qu’il faut simplement attendre. J’en ai marre d’attendre ! Puis j’ai même pas de gâteau ni d’alcool pour m’occuper. Le moment est arrivé. L’excitation est à son maximum ! Je peux pas attendre l’explosion !

          -JE SUIS GOLD ROGER ! G-O-L-D R-O-G-E-R JE SUIS REVENU DES ENFERS POUR DETRUIRE CE MONDE !

          *BOUM*


          Timing parfait, juste avant que ça saute, tout le monde sait qui a fait ça hé hé hé. Les cadavres volent dans les airs avec des bouts de chair qui s’éparpille, beurk dégeu. Les deux combattants sont éjectés par chance ils ne sont pas brûlés lors de l’explosion, par contre tous les hommes proches de l’estrade ont reçu une bonne claque flamboyante. Mais … Les maisons des alentours prennent feu à leur tour. Comment ça se fait ? Pas grave, j’ai pas envie de réfléchir c’est trop bien. Ils sont encerclés par le feu.

          -T’as vu ! LE FEU ! Le feu, le feu, trop bien. Enfaite tu voulais de l’argent non ? Mais malheureusement j’en ai pas sûr moi. Alors t’as deux solutions, soit tu m’accompagnes pour mettre le feu à la base, dans ce cas je te passerais l’argent de leur salle des coffres, soit tu m’attends au port et je t’apporterais l’argent, en échange tu m’emmènes avec toi sur une autre île.

          Je sors les deux habits des marines de mon sac. Je les ai pris des marines que j’avais capturé. Je pose l’habit. Puis finalement je pense que la meilleure chose à faire c’est qu’il m’attend au port. J’ai pas très envie d’avoir un homme à mes côtés lorsque je joue les infiltrer. Il risque de nous faire repérer.

          -Finalement attend moi au port je viendrais avec ton argent.

          *Déplacement du félin*


          Je profite qu’il regarde le spectacle pour m’enfuir en toute discrétion. Je ne fais aucun bruit et disparait rapidement. Il est possible qu’il pense que je veux le doublé, ne pas lui apporter son argent. Mais bon de toutes façons, il ne peut probablement pas me suivre. Je continue mon chemin discrètement sans faire de bruit. Sur la place, c’est une vraie fournaise, les gens crient. Ils exagèrent, moi quand je me brûle je crie pas. Je continue donc à contournais les flammes dans mes habits de marines. Je croise finalement des soldats qui tentent d’éteindre le feu. Je continue ma route.

          J’arrive dans la petite base. J’entre avec ma casquette de marine bien enfoncé. Je marche comme si j’suis des leurs. Un m’interpelle.

          -Hep ! Où vas-tu ? Ils ont besoin d’aide pour éteindre le feu sur la place, va vite les aider.

          Je me mets au garde à vous.

          -Oui chef.

          Je fais demi-tour et cherche une nouvelle entrée. Je trouve finalement une fenêtre entrouverte. J’en profite et infiltre les lieux. J’avance tranquillement, alors que je croise des soldats qui courent de partout. Je continue ma petite promenade et trouve la cave. Elle est verrouillée… Logique sinon tout le monde passerait son temps à vider les bouteilles. Je regarde à droite, gauche. Personne dans les environs je crochète la serrure avec mes petits outils. J’ouvre la porte et je trouve le garde-manger. J’entends du bruit. Un soldat fonce vers moi.

          -T’as réussi à ouvrir, hé hé hé bien joué. Moi qui n’ai jamais réussi à crocheter cette serrure. Allé vite entre.

          Je me retrouve seul avec ce marine. Il profite pour manger boire tranquillement. Il se pose comme un roi. Étrange gars. Enfin, je remplis ma gourde, casse les étagères qui comportent toute la nourriture. L’autre exprime son mécontentement. Alors je m’occupe de son cas. Je prends une bouteille et lui casse sur la tête. ça l’assomme et je peux continuer mes affaires tranquillement. Ah… Merde. J’aurais dû lui demander où est la salle des coffres. Enfin. Je vide l’alcool sur les planches, je mets le bordel et sors mon briquet. J’allume le tout et quitte le lieu.

          Bon maintenant il faut que je trouve l’argent pour payer mon voyage. Je marche dans les couloirs. De la fumé commence à sortir du lieu.

          -Au feu, au feu ! Un pyromane est présent dans ces lieux ! C’est GOLD ROGER !

          J’interpelle quelques marines. Je leur dis que j’ai reçu des ordres et qu’il faut que nous inspections la salle des coffres en cas où le pyromane fait une diversion pour tout volé. Finalement nous arrivons devant la salle, je crochète la serrure.

          -Tu fais quoi ?

          -On n’a pas le temps de chercher les clefs, des fois il est déjà là !


          Ils gobent tout ce que je dis. On entre et je ferme la porte derrière moi. Infiltration facile. Les marines ne savent qu’obéir aux ordres. Je devrais m’infiltrer plus souvent. Je m’approche d’un soldat et lui remet son col en place, puis…

          Vertige.

          Je tape les deux oreilles avec mes deux mains. Il tombe, j’lui ai explosé les tympans. Le pauvre au sol souffre, alors que le deuxième ne comprend pas ce qui se passe, il prend de la distance. Je m’approche de lui et donne de nombreux coups. Ce n’est qu’un matelot, il n’est absolument pas de taille le pauvre.

          Bon je remplis mon sac de lias de berry, puis je mets le feu au reste hé hé hé. Je sors tranquillement de la salle.

          -Hé toi !

          Content de ce que je viens de faire j’ignore l’appel et avance dans un couloir et sort du champ de vision de l’homme qui me court après. Je me mets à courir aussi. Une course poursuite a lieu dans le bâtiment, je finis par le semé grâce à mon déplacement de félin. Je sors du bâtiment et me mets en route pour le port.
            Le plan allait bientôt commencer, les spectateurs entraient et prenaient place, puis quand toutes les places fut remplie, un homme entra en scène et présenta l'évènement, avant que les combattants n'entrent en scène. C'était le moment tant attendu par les deux hommes. Cinq, puis dix minutes après le début de l'évènement et la présentation des deux combattants, Shoma indiqua à son partenaire que c'était le moment afin de crier son nom comme il l'avait voulu. Surpris de cela, bon nombre de spectateur se trouvant derrière se tournèrent rapidement afin de voir de quoi il en retournait, mais voyant qu'il ne s'agissait que d'un simple fou qui criait, ils tournèrent de nouveau la tête, mais c'est à ce moment que l'ombre du pirate entra en action.

            L'ombre de Shoma mit feu à la poudre ce qui provoque une explosion sous l'estrade et les tribunes. Comme prévu par l'artificier, les corps remontèrent à la surface, l'estrade s'écroula, puis ce fut au tour des tribunes qui, fragilisé par le travail de la nuit ne put soutenir l'ensemble du poids des personnes, alors que le feu commençait à la ronger. Petit à petit, puis d'un coup et avec violence, le feu se propagea à travers tout le peu d'édifice qu'il restait.

            Pris de panique, les spectateurs et les organisateurs de l'évènement tentèrent de fuir par tous les moyens possibles. Ils se marchaient les uns sur les autres, se poussaient sans cesse dans les flammes, tentaient d'atteindre les sorties les plus proches, mais la fumée obstruaient leur vision et diminuait leur champ de vision sans compter la chaleur qui entravaient leur mouvement. C'était ça la vrai panique, l'angoisse de la mort, les frissons, les brûlures continuelles, le tourment de l'enfer.

            *Et ça ne fait que commencer.*

            L'explosion de l'estrade avait envoyé des débris enflammé dans les maisons se trouvant à côté ce qui activa la seconde partie du plan du pirate. Le feu se propagea directement dans les maisons transformant la place en fou à ciel ouvert, privant toutes les personnes se trouvant à l'intérieur de toute fuite. Depuis sa position, Shoma observait son travail et se sentait fier de lui, maison après maison, le feu ravageait tout sur son passage, augmentant la peur des survivants de l'arène. En quittant le four, ils se pensaient déjà hors de danger, alors imaginer leur surprise en voyant que cela n'était qu'un début.

            Avec cela, le travail de Shoma était fini, il ne lui restait plus qu'à recevoir ce pourquoi il avait fait tant d'effort. Roger avait eu ce qu'il voulait, il devait maintenant passer à la caisse et récompenser Shoma grassement pour ses efforts. Comme par hasard, Shoma savait que l'homme avait qui il avait fait le coup n'avait pas un berry sur lui, mais il n'était pas pressé, il allait lui faire une fleur, il allait lui donner un certain délai pour le payer. Le tuer de suite ne lui serait pas favorable, autant faire preuve d'un peu d'indulgence. Quand le pyromane lui dit qu'il allait chercher de quoi le payer, Shoma se sentit déjà plus en confiance bien qu'il ne dit pas un mot, ne montre aucune expression, que ce soit de frustration, d'énervement où de colère.

            Préférant ne pas regarder l'homme qu'il allait peut-être tuer, Shoma opta pour continuer à regarder son spectacle, laissant à son partenaire le temps de s'échapper où du moins se rendre là où selon lui il trouverait de quoi le payer grassement. Il avait bien raison d'aller chercher de l'argent, car de la somme qu'il lui donnerait dépendrait sa vie. Quoi qu'il en soit une fois l'autre parti, Shoma quitta sa position et se dirigea vers le port, lieu où il attendrait sa récompense, mais aussi où il trouverait un navire afin de mettre les voiles vers une autre île, car il ne devait pas oublier son objectif, trouver des nakama capable de prendre la mer avec lui.

            Comme il l'avait pensé, la marine et bon nombre d'habitant tentaient de venir à bout des flammes, tandis qu'une autre partie tentaient de fuir les flammes de peur de se retrouver au milieu de ce brasier qui prenait de plus en plus d'importance. Capuché sous un manteau blanc qu'il venait de voler, Shoma se dissimula dans la foule qui tentait d'échapper aux flammes et gagna le port sans attirer l'attention sur lui et se posa sur une maison.
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            Avant d’arriver au lieu de rendez-vous, je me change. La petite chemise rose rouge ouverte avec le chapeau de loubard. Oué j’ai la classe comme ça ! Je peux maintenant chercher où se trouve l’autre. Honnêtement je pourrais partir sans le payer, mais j’ai jamais mis un pied hors de l’ile. Je préfère être accompagné. Nagé c’est ok pour moi, par contre naviguer… Pas trop envie de me perdre dans la mer. Je regarde à gauche, à droite, en haut. Trouvé ! Il m’attend tranquillement sur une maison. Je m’approche tout en restant en bas, oué j’ai la flemme de montée.

            -YO ! J’ai ton blé. Alors tu m’emmènes sur une autre île ?

            J’ouvre bien le sac histoire qu’il voie l’argent. Je prends les liasses lui jette.

            -Reflexe ! Tout attrapé ! Bien joué ha ha ha.

            L’argent semble lui faire plaisir. Sa sert à rien l’argent… Mais bon si lui aime ça. Maintenant il descend et on peut partir sur une autre île ! La mer est plutôt calme ce qui me rassure. On prend une barque… J’veux un gros navire moi ! Mais bon j’ai fait assez de dégâts pour aujourd’hui. Les mouettes font du bruit comme pour me souhaiter adieux. Je me retourne et regarde l’ile s’éloigner petit à petit. Toute ma vie a était effectué en ces lieux. J’ai la larme à l’œil tellement que c’est émouvant. J’enlève mon chapeau et le mets sur mon cœur.

            -Ma petite île à moi. Lorsque j’aurais conquis le monde, je reviendrais te voir et nous nous amuserons comme avant.

            Les cheveux dans le vent, l’odeur de la mer, la sensation d’être libre. Ça fait un bien fou. Je remets mon chapeau en place et pars devant la barque, le pied sur le bord, le doigt pointé vers l’horizon.

            -Regarde Shoma, tout qui a dans ce monde ne m’intéresse pas. Je veux juste faire ce qu’il me plait.