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Mergules





Notre archipel n'a pas toujours ressemblé à ça, vous savez. Avant que tout cela n'arrive, elle prospérait et jouait même un rôle primordial dans le marché du crabe sur South Blue. Les gens n'y étaient pas tous riches, mais il régnait un esprit d'entraide et l'on y vivait heureux sur ces îles tropicales. J'me souviens même que gosse j'allais refiler les restes de mes sandwichs à Troy, le clochard du village. Un homme affable, qu'avait pas grand chose et qui pourtant était toujours prêt à vous le refiler avec son sourire édenté. Je me souviens de ses oreilles poilues, de la morve qui pendait à son nez. Et je me souviens aussi qu'il fut le premier à y passer. Putain de pingouin.


J'arrête pas de me repasser la scène en boucle dans ma tête. Je revois le bec du guillemot lui picorer brutalement le visage tandis que ses potes débarquent de partout. J'ai même pas eu le temps de réaliser ce qui se passait que j'en avais déjà un aux basques. Mon instinct me criait de m'enfuir, et pourtant je n'arrivais pas à prendre à le prendre ce sérieux. Ce n'était qu'un vulgaire pingouin bordel. Mais lorsqu'il bondit et m'éborgna sauvagement d'un coup de patte, je sus qu'il était temps de se mettre à courir. Ce fut dans ma course que la panique commença à s'emparer de moi. Tandis que je me dirigeais vers chez moi, je vis les gens hurler et fuirent comme ils le pouvaient. Certains tentèrent de se battre mais ils étaient trop nombreux et il continuait à en débarquer de partout. De toute façon s'ils étaient arrivés jusqu'au centre de l'île, cela voulait dire qu'ils avaient passé les postes de surveillances côtiers tenus par les marines. Comme je prenais conscience de la gravité de la situation, je pensai à ma famille et mon cœur s'emballa.


Bifurquant à gauche, j'arrivai enfant devant chez moi, mais une de ces maudites bestioles m'y attendait. Pas le temps d'hésiter, il ne faudrait qu'une poignée de secondes pour que d'autres n'arrivent. Je fonçai droit devant et le taclai de toutes mes forces contre le mur de la maison. Il enfonça à plusieurs reprises son bec dans ma nuque mais mon coup fut assez puissant pour que le mur cède et l'animal arrêta de bouger. Je me relevai en hâte, n'entendant plus qu'un bruit sourd et assez strident pour vous rendre fou. Faisant abstraction, je fouillai la maison en quelques secondes. Personne dans le salon. Personne dans la cuisine ni dans le bureau. Et bien que je montai les marches quatre par quatre j'eus le temps de sentir mon estomac se contracter, et mes entrailles brûler. Personne dans la première chambre. Ni dans la seconde. Pas un signe de vie dans la salle de bain et, malgré tout ce que mon sens logique me dictait, j'ouvris la porte de la dernière pièce au ralenti. Personne. Je m'effondrai...


...et entendis un sanglot. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite jusqu'à l'armoire. Il n'y avait que mon fils cadet, complétement terrorisé et qui n'osait regarder ce qui l'avait trouvé, mais la boule logée au creux mon ventre s'évanouit. Je le saisis fermement et décampai aussi rapidement que je le pouvais. En ressortant, je découvris que la situation était passée de merdique à cauchemardesque. Il n'y avait que chaos et désespoir. Je crois que j'aurais moi-même abandonné si je n'avais pas entendu cette voix. Ma tête fit cent quatre vingt degrés et je le vis. Le voisin. Je compris qu'il nous faisait signe de le suivre dans sa cave et je dus le bénir un millier de fois sur les quelques secondes qu'il fallut pour y arriver.


Cela fait déjà une semaine que nous nous sommes barricadés dans le cellier, mon voisin, sa famille, mon fils et moi. Les provisions ne manquent pas et nous avons assez d'eau pour tenir encore plusieurs semaines. Pas une nuit ne passe sans que l'on ne cogne contre les portes renforcées, notre seul rempart contre une mort certaine. Nous avons tous faim. Nous avons tous froid. Et il règne une nauséabonde odeur d'excrément dans notre cellule. Mais je me fous de toute ça. Je m'en fous parce que je sais que ma femme et mon fils ainé sont morts maintenant. Je m'en fous parce que la seule chose qui me donne la force de continuer, l'être que je chéris le plus au monde, mon fils, est gravement malade.


Au moment où j'écris ces lignes, j'ai pris ma décision. Je vais sortir chercher des médicaments. Il n'y a pas ce qu'il faut chez moi et je pense devoir aller jusqu'à l’hôpital, et il me faudrait un miracle pour que j'y parvienne. Mais c'est ça ou voir mon fils mourir. J'en profiterais pour jeter la bouteille contenant ce message dans le fleuve traversant la ville, en espérant qu'il arrive jusqu'à la mer et que quelqu'un le trouve.


Vous qui aurez ce message, je vous demanderais bien de nous sauver et surtout de porter secours à mon fils. Seulement il faudra plusieurs mois avant que la bouteille ne puisse atteindre quelqu'un, des années peut-être mêmes. Et ça m'arrache le cœur de le dire, mais nous serons probablement déjà morts.



L'archipel Rave n'a pas toujours été comme ça. Mais aujourd'hui il n'y reste plus rien qui vaille la peine d'être sauvé.


Alors si vous avez ce message.

Je vous en supplie.

Vengez-nous.




Lorsque Ging émergea de l'eau et fit son premier pas sur la plage de sable blanc qui ceinturait chacune des îles de l'archipel Rave, son pieds fit un drôle de bruit. Il allait amorcer le second quand il sentit quelque chose pénétrer son pied nu. Soulevant son arpion d'un air intrigué, il découvrit un morceau de papier enroulé dans les restes d'une bouteille de verre. Le sourcil arqué en signe d'intérêt il se pencha pour ramasser le parchemin et comme il se redressa pour commencer à le lire ; il vit du coin de l’œil deux silhouettes jaillir de la forêt bordant le littoral. Par réflexe son bras libre se mit à agir tout seul sans que son air distrait ne le quitte. Il trancha les airs à la manière d'un sabre et balaya violemment une première silhouette. Mais avant que le Lion ne puisse bouger, il vit la deuxième créature l'attaquer qu'un coup de patte aux yeux. Reculant sa tête de justesse, le coup ne fit que l'effleurer mais déchira le papier qu'il tenait. Ce fut ensuite à peu près à l'instant où il comprit qu'il avait affaire à un pingouin et où ce dernier allait toucher le sol qu'il décocha une nouvelle manchette dirigée vers le bas cette fois. Ging n'avait pas retenu son coup et quand le tranchant de sa main percuta la tête de l'animal il sentit ses os comme ses vertèbres se briser. La mandale fut telle qu'elle répandit une onde de choc qui vint agiter les feuilles des premiers arbres.  


Le lion, tout sourire, jeta un coup d’œil à la carcasse inanimée du premier volatile qu'il avait corrigé. Il le regarda se faire emporter par la mer quelques instants puis reporta son attention sur les lambeaux de papiers déchiquetés s'éparpillant au vent.


—BWAHAHAHA ! DE TOUTE FAÇON, JE SAIS PAS LIRE !


Son tonitruant rire dut résonner sur toute l'île puisque une légion de cris braillards lui répondirent d'un peu partout.


—JE LA SENS BIEN CETTE ILE MOI !


Et il s'engagea dans la forêt.


Dernière édition par Ging "BAM" Dong le Ven 6 Sep 2013 - 20:54, édité 6 fois
    Au secours! Nous sommes attaqués! Ce sont des p... argh! ils m'ont eu les enfoirés! Ils sont trop nombreux! Ils ont passés nos défenses, l'Archipel Rave est en danger, nous avons besoin d'aide! Vite!

    La dernière transmission du poste de garde de l'archipel Rave ne cessait de tourmenter Jeska. L'ange était certaine qu'il s'agissait de pirates sanguinaires. Ces brutes avaient du s'en prendre aux marines qui avaient pour mission de protéger l'île en premier, puis, ils avaient du s'attaquer aux citoyens, les dépouillant de leurs biens, voire même, de les mettre en esclavage. Qui sait ce qui pouvait traverser ces esprits malades. Elle espérait juste que le nombre de victimes ne serait pas trop grand. En effet, depuis qu'ils avaient eu le signal de détresse, plusieurs jours s'étaient écoules. Et plus les jours passaient, plus les chances de retrouver des survivants s'amenuisaient. Car, elle avait le pressentiment qu'une tragédie horrible s'y était produite.

    Elle était aujourd'hui la seule maitre à bord du Vale Turdo, le navire du Colonel Razor Ramon. Ce dernier avait pris un permission pour aller voir sa famille. Chose des plus étrange au vu du caractère assez particulier du personnage. Enfin, elle donnait des ordres simple et concis aux hommes sous son commandement. Elle essayait de gérer au mieux l'intérim. Mais, elle se montrait vite débordée par toute la paperasse administrative en retard! Surtout du fait qu'elle n'y voyait rien. Quel genre d'abruti pouvait laisser une aveugle remplir des papier? A moins que ça ne signifie que le Colonel ne prêtait aucune espèce d'importance à ces papiers. Oui, ça collait bien à cet homme. Mais, Jeska, en bonne fourmi besogneuse qu'elle était, ne pouvait pas laisser ce travail en suspens. Aidée d'un matelot qui lui lisait les documents, elle apposait le sceau officiel du Colonel sur les documents les plus urgents. Quant aux autres, ils rejoignaient une pile soigneusement rangés par ordres chronologique. Se promettant de tous les lui faire signer à son retour, elle monta sur le pont du Vale Turdo, la caravelle de l'équipage.

    C'est là qu'elle réalisa l'horrible puanteur qu'il y régnait. De suite, elle attribua l'odeur à un laisser-aller des hommes provisoirement sous son commandement.

    Messieurs, je vois que je ne peux pas vous laisser deux minutes sans que vous ne souillez le pont de notre beau navire! Vous devriez avoir honte!

    Mais Lieutenant, vous n'y voyez rien, vous êtes aveugle!

    Un bruit de coup et une bosse fumante sur le crâne de l'insolent plus tard, l'ange se remettait d'aplomb, une veine d'énervement qui palpitait sur sa tempe droite.

    Y-a-t'il un autre volontaire pour faire de l'humour, où vous allez enfin de dire d'où vient cette odeur nauséabonde!

    Jeska du fait de son odorat sur-développé supportait mal cette horrible émanation putride. Elle se couvrit le visage avec un mouchoir avant de défaillir. Elle était plus pâle encore qu'à l'ordinaire. En fait, elle venait de reconnaître cette fragrance si particulière. C'était l'odeur de cadavres en décomposition. Et vu comment elle était forte, il devait y avoir un grand nombre de morts en train de pourrir non loin du Vale Turdo. Elle demanda alors.

    Sommes-nous arrivés?

    Nous sommes en effet arrivé près du poste de garde Madame.

    Messieurs, préparez-vous au pire. Je crains que nous ne trouvions pas de survivants ici. Chargez vous armes, et allez chercher des pelles, hormis une sépulture décente, je ne vois pas ce que nous pourrions offrir à nos camarades qui reposent ici.

    Cette fois-ci, personne n'osa un trait d'humour sur le fait que ce soit une aveugle qui prononce ces mots. La mine grave, les hommes obéirent. Le débarquement se fit dans un silence religieux, comme si, inconsciemment, les vivants ne voulaient pas déranger l'esprit des morts. Lentement, ils procédèrent à l’identification des corps. Le médecin de l'équipage dut se transformer en légiste pour l'occasion permettant ainsi à l'aveugle de comprendre une chose. Les malheureux n'avaient pas péri par la main de pirates. Ils avaient été mordus à mort par des animaux. Or, ce genre de méthode était loin du modus operandi des flibustiers. L'ange ordonna alors à cinq hommes de la suivre tandis qu'elle allait fouiller le village non loin de là. Quant aux autres ils avaient la délicate mission de mettre en terre les vaillants soldats tombés et celle de récupérer toutes les armes disponibles. Mais, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'ils courraient tous un grand danger, alors, elle affecta une petite dizaine d'hommes à la surveillance armée de la base.

    L'ange et cinq marines armés de fusil et de sabres partirent donc explorer le village en quête de survivants. L'odeur de mort y était omniprésente. Rendant inefficace le nez de l'aveugle. Elle ne pouvait se fier ici qu'au son et aux mouvements d'air. Tendue Jeska espérait au moins retrouver un survivant, histoire de ne pas avoir fait le déplacement pour rien. Mais surtout, elle espérait au fond de son cœur que les choses qui avaient attaqué la base (et sans doute le village) soient partis. Sinon, elle était mal!



    Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Ven 17 Mai 2013 - 9:46, édité 1 fois
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      - Nom d'une pipe en terre ! Qu'est-ce qui cloche avec cette ville ?!


    Cela va faire maintenant une heure que j'ai rejoint l'Archipel Rave, pensant y trouver une ville paisible et accueillante, espérant m'y reposer un moment. Foutaises ! Je ne sais pas comment une telle chose a pu se produire, mais il apparaît évident que ces lieux ne sont plus sous le contrôle des humains. Une race d'oiseau particulièrement agressive en a littéralement pris possession, massacrant quiconque oserait s'aventurer dans les rues de la ville ainsi que ses alentours.

    Ceci ressemble à une plaisanterie de mauvais goût, sachez néanmoins que c'est la triste vérité. Moi-même je n'y comprenais rien en arrivant, découvrant par dizaines des corps en décompositions tout le long du chemin. Une répugnante odeur de cadavres parsemant l'air, un silence de plomb régnant en maître. J'ai d'abord cru qu'un équipage pirate avait fait escale avant moi, pillant et saignant les habitants de l'Archipel, avant de me rendre compte de mon erreur lorsque mon regard s'attarda sur cet animal déchiquetant la chair de sa victime.

    Un pingouin. Un pingouin carnivore tiraillé par une faim insatiable. Cette découverte était tellement ahurissante que plusieurs minutes durant, j'observais le volatile malmené le corps de cette défunte fillette. Abasourdi, muet, la ré&action ne vint que lorsque l'animal détourna son attention de sa proie pour poser deux yeux menaçants sur ma personne. Il poussa un cri, avant de bondir jusqu'à mon faciès dans l'espoir d'en arracher un morceau d'un coup de bec.

      - Foutrebleu !


    Par pur réflexe, mon poing vint accueillir l'animal dans son élan, l'envoyant valdinguer plusieurs mètres à ma gauche, le laissant s'écraser sèchement sur les pavés de la route, inconscient. Le rire tonitruant d'un crétin ne se souciant guère de passer inaperçu parvint à mes tympans, tandis que je tentais encore de comprendre la situation. Comment toute une population a-t-elle pu se faire écraser par une bande de piafs débordant d'agressivité ? N'y avait-il que des incapables ?

    Le rire provenait de la forêt, soit un couillon de mon envergure venait de débarquer à son tour, soit il restait des survivants. Une âme charitable aurait porté secours au malheureux, au minimum pour le prévenir du danger qu'il prenait en venant ici. Or, il n'y avait nulle trace d'une âme charitable aux alentours... Il allait devoir se débrouiller seul, en espérant que rire comme un arriéré le sauverait des becs de ces oiseaux de malheur.

      - J'ai faim ! J'espère que ces volatiles m'ont laissé de quoi me rassasier !


    Taverne la plus proche dans la ligne de mire, je m'avance calmement jusqu'à elle tout en gardant à l’œil les mouvements de ces bêtes. Craac, mon pied enfonce la porte de la taverne et mes yeux balaient la pièce en quelques secondes. Juste assez de temps pour voir un projectile vivant et volant lancé comme un missile m'arriver en pleine poire. La force de l'impact me fait valdinguer trois mètres plus loin, le bec d'un pingouin mordillant farouchement mes narines.

      - GIAAAAAAAAAAAAAAAAH ! DEGAGE DE LA SALIGAUD !


    Le coup de bec dirigé sur mon front me fait comprendre qu'il refuse ma proposition. Bien. Très bien ! Je vais le bouffer ! Crac, mes mains lui tordent le cou sans rencontrer de résistance, l'agité cesse tout mouvement. Et me voilà qui me relève triomphant, levant haut dans les airs la dépouille du pingouin, attitrant ainsi l'attention de ses congénères. Si le rire tonitruant de l'autre idiot s'était répercuté sur toute l'île, cette phrase hurlée à tous s'étendrait sur toutes les Blues.

      - JE SUIS BALIOR BLACKNESS ET CROYEZ-MOI QUAND JE VOUS DIS BANDE DE PIAFS CARNIVORES QUE JE VAIS BOTTER VOS FESSES DE DETRAQUES OR DE CETTE VILLE QUI M'APPARTIENT !


    Et cela commence par nettoyer entièrement cette taverne de la vingtaine de pingouins aperçus à l'intérieur. Si toutefois du moins j'arrive à l'atteindre après un tel discours...
      Drôle d'île ... La couleur de la mer était de sang à cause du soleil rouge qui lui tapait dessus. Je descendis donc sur la plage, le doigt dans le nez en m'interrogeant sur ce que j'allais faire ici. L'équipage avait besoin d'une pause, c'est pour cela que nous nous étions arrêtés ici. Mais trêve de bavardage, entrons immédiatement dans le vif du sujet. Après quelques pas, je me retrouvais nez à nez avec ce qui ressemblait à ... Un pingouin ... Ouais, vous savez, ce genre de piaf qui a des ailes, mais qui ne peut pas voler ! L'autre doigt dans l'autre narine, je fixais droit dans les yeux l'animal, qui me regardait aussi en retour. Je penchais la tête à droite, celui-ci fit de même. Je levais la patte gauche, il leva la patte gauche.

      -Mmh ? ...

      -...

      Je lui tournais le dos tout en le regardant et me tapa les fesses. Celui-ci ne mit pas longtemps à réagir et, apparemment mécontent, me mit un joli middle kick dans les côtes.

      -Ite te te !! Ça va pas, espèce de foutu piaf !

      Il me regardait d'un air neutre. Je m'approchais de lui et lui mit une pichenette sur le front. Une veine se gonfla sur sa tempe et il me répondit avec un coup de boule.

      -Coin !!

      -Quoi, coin ! C'est toi qu'a commencé !

      Et je commençais à me battre avec ce foutu pingouin. De l'intérieur, les coups fusaient de partout, mais de l'extérieur, ça devait juste donner une boule de poussière qui bouge d'où ressortaient des poings, une tête de pingouin et une tête de Zarechi ! C'est donc après quelques minutes de baston effrénée que je finis par prendre le dessus sur le piaf. Je le tenais par la patte tandis qu'il se débattait dans tous les sens. Je shootais un grand coup dans le pingouin et l'envoya valdinguer au loin dans la mer.

      -Tiens ! Va saluer Davy Jones de ma part, foutu machin !!

      Il vola très loin. Voilà un machin qui ne me fera plus chier ! Bon, je vais maintenant pouvoir me trimballer avec un peu moins d'emmerde sur cette île au ciel apocalyptique. Je continuais mon chemin et entrais dans une forêt mi-arbre mi-bambou dans laquelle je dû utiliser l'un de mes sabres pour pouvoir avancer. Après cela, j'arrivais dans une ville non pas où la mer était de couleur sang, mais bel et bien où le sang formait une mer ! Voilà donc l'explication de ce ciel rouge et de cette odeur d'hémoglobine dans l'air ... Mais quel genre de pirate pouvait faire un tel carnage ? Je faisais pivoter ma tête sur 180 degrés pour finalement apercevoir un homme, tout de noir vêtu, grosse barbe blanche, yeux menaçants, tricorne diabolique, ... C'est étrange, mais cet homme me faisait vaguement penser à quelqu'un. Le pingouin qu'il tenait dans la main me fit tilt !

      Début flashback


      -Tiens ! Va saluer Davy Jones de ma part, foutu machin !!

      Fin flashback


      -D .... D ... DAVY JOOONES !!! AAAAAAH ! Je ... Je suis désolé si ce pingouin vous est atterri dessus ! Quand je lui ai dit d'aller vous saluer, c'é ... C'était seulement une blague, hein ? Alors, je vous en supplie, ne me maudissez pas !! Lui disais-je à genou.

      Ce ne serait pas étonnant si ça aurait été lui, l'auteur de ce carnage ! Avait-il fait cela dans l'unique but de me retrouver et de me punir pour l'affront que je lui ai fait ?
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      A bien des égards, Ging était un enfant qu'on aurait bourré de sucettes fraise testostérone sans prendre la peine de lui apprendre les bonnes manière. Ca avait commencé de façon anodine, à peine l'oubli d'un merci au service d'un steak ou le glissement sporadique d'une allusion sexuelle à un mariage. Puis, plus vite encore que la propagation d'une grippe chez les lamas, on s'était mis à taper sur le voisin à grand renforts d'excuses jardinières. Pas que le piétinement fictif des roses n'eut été une raison suffisante pour briser des maxillaires, mais il fallait regarder les choses en face ; le jeune Lion n'avait jamais eu un talent pour reconnaître les plantes sinon les visages patibulaires.


      A d'autres encore, il était un faisan. Et le problème avec le piaf c'est que, si par malheur et couille chez Dame Nature, il se met à afficher trois quintaux de bidoches au compteur, la sale bestiole -con comme elle est- en vient rapidement à oublier sa nature de gibier. Dès lors il n'existe plus que deux moyens de s'en sortir, la terrasser ou sortir un objet brillant pour détourner son unique pensée. Manque de pot pour nos amis les mergules, ils n'étaient pas plus calés en diamants qu'en terrasses. Aussi ne fallait-il pas s'étonner qu'une grosse douzaine de ces conneries se soient fait écharper sur le chemin par un Ging rieur. Rieur mais distrait.


      Pour ne rien vous cacher, lorsque le Lion sortait enfin de la forêt recouvert de lianes, de sang, avec deux drageons de lichen qui semblaient pousser sur ses jambes ; c'était pas aux dix cadavres de pingouins laissés derrière lui qu'il pensait. Ni même à la moitié du onzième encore perchée sur son épaule, le regard éteint mais encore vorace. Pas plus qu'au bon tiers du dernier pendouillant dans sa main toutes tripes dehors. En réalité il pensait à une voix. Le genre de timbre melliflue qui le mettait dans tous ses états. Typiquement celle qu'aurait pu avoir un type calibré Davy Jones.


      Par chance, instinct et tendance à se rendre directement à la taverne quant il arrive en ville, Ging ne mit pas longtemps à tomber sur celui qui réclamait l'île comme son dû. Pour tout dire, il l'avait imaginé plus grand. Et moins vieux. En revanche l'expression de rage mâtinée de fierté était parfaite, elle. Puis le bonhomme affichait un certain style, un guillemot dans sa main brandie en signe de provocation. Seulement, ce qui lui donnait réellement de l'allure, c'était le petit gars agenouillé devant lui en train d'implorer sa miséricorde ; cela lui prodiguait une dimension tout autre, plus mystique. Bien que notre héros doutait de la capacité du vieillard à exprimer de la pitié, il avait également appris à ne pas juger un livre à sa couverture mais plutôt au bruit qu'il faisait lorsqu'on l'encastrait dans le pif d'un tiers. C'était résolu mais néanmoins sans une once de malice que Ging se dirigeait vers Barbe Grise dans l'idée de lui coller une mandale pour ensuite juger de sa réaction et pourquoi pas s'en faire un ami fidèle. Oui, pour le coup la notion d'amitié comme le Lion la concevait se rapprochait étonnamment de celle de la faune locale, quelque qui relevait du "t'es mon compagnon tant que je ne tue pas". Faune qui d'ailleurs n'appréciait pas qu'on joue avec les cadavres de ses congénères, plus par orgueil qu'empathie.


      Ging eut à peine le temps de faire un pas que les bestioles se démultiplièrent. Une bonne vingtaine surgirent de la taverne en piaillant un son strident, tandis que d'autres déboulaient des maisons comme de la forêt dans une mer noire et blanche. En quelques secondes l'endroit pullulait de ces créatures et leur tintamarre perçait les tympans. D'après les estimations du Lion, ils étaient douze mille, ce qui correspondait grosso modo à une ou deux centaines. Certain revêtait des cicatrices et autres joyeusetés dues aux rixes témoignant de leur expérience dans le domaine de la boucherie. Beaucoup avaient le bec écumant de rage et étaient gagnés de spasmes colériques. Mais tous dévisageaient Davy Jones et son adorateur à présent encerclés de deux cents morts potentielles. Les pingouins n'eurent même pas un coup d'oeil pour les trois mètres et demie de Ging qui se trouvait pourtant à quelques mètres seulement. Cela témoignait de la prodigieuse capacité de concentration du mergule une fois leur gloriole titillée, mais aussi du sale quart d'heure qu'allaient passer vieux loup de mer et ptit bonhomme.


      —BWAHAHAHA !! J'AI HATE DE VOIR COMMENT VOUS ALLEZ VOUS DEMMERDER !!

      Et comme un seul homme, les têtes se tournèrent toutes vers Ging, un peu gêné. Il écarquilla de gros yeux ronds en comprenant qu'il faisait maintenant lui aussi parti de la danse. L'espace d'un instant trop infime pour devenir une pensée, il se maudit lui et sa propension à faire des choses débiles. Puis, tandis que quelques pattes s'avançaient vers lui, il se mit à rire. Une euphorie qui commença bien grasse mais qui monta dans les aigües. Et quand finalement elle atteint son pique, elle se transforma en cri de guerre.


      —CHARGEZ !!!!


      Alors, il chargea.

        La jeune femme et les soldats avançaient lentement. Par excès de prudence surement. Mais il faut dire que ce que les marines voyaient n'étaient pas pour les inciter à baisser leur garde. De cadavres en décomposition avancée jonchaient le sol. Bien que Jeska ne puisse les voir, les mouches qui s'affairaient autour étaient un bon indicateur de ce qu'il y avait autour d'elle. petit à petit, l'ange s'habitua à l'odeur de putréfaction ambiante. Elle commençait même à distinguer les fragrances des soldats qui étaient autour d'elle. Et, en se focalisant un peu plus sur son odorat, elle arrivait même à sentir des odeurs encore plus lointaines. Dans cet océan de nouvelles toutes aussi mauvaises les unes que les autres, ce fait mettait du baume au cœur de l'ange qui se sentait enfin un peu utile.

        De ce fait, elle sentit une odeur des plus étranges. Celle de la poudre. Normalement, cette fragrance lui aurait à peine fait lever un sourcil, mais dans le contexte actuel, cet fumet était des plus incongru. Toujours dans la plus grande prudence, elle dirigea ses hommes vers le point d'origine de ce parfum. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque les vaillants soldats de la Justice pénétrèrent dans une maison et trouvèrent tout un stock de vielles grenades de la Marine sous le plancher. Il venaient de mettre à jour le butin d'un contrebandier. C'est d'ailleurs ce qui avait alerté Jeska, vu que la base marine n'était pas si loin, il n'y avait pas besoin d'avoir d'armes chez soi. Sauf si, évidemment, on se prêtait à un commerce illégal. Ravie de sa trouvaille, elle ordonna à ses troupe d'en prendre un maximum sur eux. Elle aussi en accrocha une dizaine à sa ceinture. Voilà donc l'escouade munie de dix grenades par tête de pipe.

        Mais, malgré cette trouvaille, il n'y avait toujours pas de survivants. Quand soudain, elle entendit des voix. D'ailleurs, elle n'était pas la seule. Ses hommes aussi les avaient clairement entendues. Dans un premier temps, il devait y avoir le maire de la ville. Balior Blackness. Vu qu'il voulait chasser les volatiles qui avaient envahi sa ville. Puis une seconde voix s'était fait entendre. Mais ce là où elle était, Jeska ne pouvait entendre ce qui avait été dit par le second homme. Enfin, une troisième voix plus audible semblait s'amuser de la situation. Ni une, ni deux, l'aveugle partit en direction des sons. S'il y avait des civils à sauver, il n'y avait pas à hésiter! N'écoutant que son courage, elle arriva donc sur la scène, suivie des cinq soldats.

        La scène y était dramatique, une horde de petite choses furieuses (c'est c de que Jeska déduisait du fait des cris qu'elles poussaient) s'en prenaient à trois personne que Jeska considérait comme des civils. Bien sûr, les soldats qui l'accompagnaient auraient pu lui dire qu'il s'agissaient de pirates. Mais en y réfléchissant bien, comment auraient ils pu? Aucun des trois gaillards n'était encore connu pour fait de piraterie, et hormis Balior, dont la tenue pouvait en effet indiquer une appartenance au milieu des bandits des mers, les deux autres n'avaient pas plus l'air de forbans que ça. Bref, jusqu'à preuve du contraire, c'étaient des innocentes victimes. Il fallait donc les secourir. Enfin habituée à l'odeur de mort qui recouvrait ces lieux comme un linceul, l'aveugle n'hésita pas une seconde et dégoupilla une grenade qu'elle lança au milieu des pingouins sanguinaires. Grâce à la finesse de ses sens, elle savait qu'elle ne risquait pas de blesser les civils. Seulement, il y en avaient encore beaucoup.

        Messieurs, je suis Jeska Kamahlsson de la Marine. Veuillez vous vous autour de nous. Ainsi, on pourra vous protéger plus efficacement!

        En effet, tant qu'ils se battaient séparément, ils était vulnérables aux attaques massives des Mergules. Mais s'ils réussissaient à faire un front commun, ils s'éviteraient des attaques dans leur dos, et de plus ils garantiraient aux grenades encore en leur possession des dégâts bien plus conséquents tout en s'affranchissant du risque de blesser un allié.

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        Davy Jones ? Il ne serait pas un peu amoché du ciboulot le gamin ? Est-ce que je ressemblais sérieusement à ce genre de péquenot ? Je suis Balior Blackness, il ne m'a pas entendu vociférer mon nom ou quoi ? Un regard noir de colère foudroyait le minot tandis que tout autour de nous, les mergules se rassemblaient pour lancer l'assaut. Un instant d'hésitation m'empêcha de décrocher la tête du cou du gamin d'un coup de paluche dont il se serait souvenu jusqu'au restant de ses jours. Ainsi aurait-il appris à respecter les anciens de ce monde, ceux qui ont vécu des dizaines d'années, la faim leur tiraillant l'estomac, le rhum remplaçant le sang coulant dans leur veines.

          - Je ne sais pas qui tu es toi, mais tu vas...
          - BWAHAHAHA !! J'AI HATE DE VOIR COMMENT VOUS ALLEZ VOUS DEMMERDER !!


        Ces paroles vinrent me couper dans mon élan, l'insolent en étant le propriétaire ne prenant pas même la peine de s'en excuser. Oh toi le blanc-bec je vais t'apprendre la politesse !

          - CHARGEZ !!!!
          - …


        Je n'aurais pas su dire sur l'instant si cet homme à la crinière dorée était un véritable attardé ou un simple inconscient, ce qui était certain en revanche, c'est qu'il chargea la centaine de mergules bondissant sur nous. Réagissant immédiatement, j'empoignais d'une main ferme le jeunot à mes pieds, avant de l'envoyer purement et simplement s'encastrer dans la première vague de pingouins menaçant de nous engloutir. Une quinzaine d'entre eux furent balayés par le coup, tandis que le gamin terminerait son envolée je ne sais où. Son sort ne m'intéressait guère. Le mien en revanche, beaucoup plus. Mes poings furent envoyés frapper la carcasse du moindre volatile s'approchant de trop près de mon chapeau.

        Il n'y avait pas besoin de viser, le nombre faisait que la moindre frappe atteignait son but. Mes poings repoussèrent bon nombre de mes assaillants qui s'empilèrent au sol, tout autour de moi, pour certains sans parvenir à se relever. Les cris perçant que ces volatiles poussaient accentuer ma rage qui ne faisait qu'augmenter la force de mes coups, elle-même haussant le nombre de victimes faites de mes mains. Fort malheureusement, ils étaient beaucoup trop pour être aussi simplement repoussé. Fusant tête en avant droit sur mon estomac, trois d'entre eux s'y écrasèrent tels des boulets de canon fracassant le bois d'un rafiot. Le résultat fut similaire sur ma chair.

        Le corps plié en deux, je fus éjecté contre le pan d'une habitation qui manqua de céder, de nombreuses fissures y firent apparition, témoignant qu'il s'en était fallu de peu pour que je le traverse. Pestant un bon coup, injuriant ces oiseaux de malheur, je me relevais, empoignant mes sabres, prêt à exécuter un massacre. La déflagration d'une grenade explosant au beau milieu du tas de mergules cessa instantanément l'affrontement. Chair, plumes et sang fut expédié aux quatre coins des lieux, tandis que les responsables d'une telle intervention divine se présentait à nous. Nom d'un chien ! Il ne manquait plus qu'eux, la Marine ! Les mouettes venant combattre les pingouins !

          - Jeska Kamahlsson de la Marine, hein ? Va chier toi et ton aide, sale pimbêche ! Plutôt me faire arracher les roustons par ces piafs que d'accepter l'aide de Bachibouzouk comme vous !


        Mon sabre vint ôter la tête des trois affreux qui m'avaient mis à terre, relançant que les autres le veuillent ou non, les hostilités avec le reste des oiseaux hargneux. La marine n'était pas ma première préoccupation, botter le petit cul de ces choses or de ma ville était plus préoccupant. Et pour commencer, j'étais bien déterminé à atteindre la taverne. Courant droit devant moi sans même me retourner, j'hurlais comme un diable et tranchait l'air sans interruption de mes sabres. La porte de l'établissement n'était qu'à une centaine de mètres. Et ces foutus mergules lançaient à pleine vitesse venaient s'encastrer sur ma carcasse, tentant de me couper dans mon élan et me faire dévier de ma trajectoire.

        C'était comme recevoir une balle à chaque fois qu'un des becs percutaient mon corps, y laissant une marque aussi grosse que mon poing. Encore quelques mètres...

          - RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !


        Un bond gigantesque vers l'avant pour atteindre la porte en bois, cette dernière qui vole en éclat lorsque je la traverse, emporté par mon élan. Contact un mètre plus loin avec le plancher de la taverne, quelques tonneaux qui se terminent au milieu des tables et des chaises fauchées comme de vulgaires brindilles. Le vacarme assourdissant qui s'échapper de l'entrée du l'établissement ne laisse aucun doute quant à la réussite de ma prise de position. D'mon côté, je me relève lentement, ronchonnant, poussant les débris de tables sur le côté, jetant un œil à la pièce. Elle a pris la poussière depuis que son gérant s'est fait avoir par ces mergules. Heureusement j'ai pas besoin de lui pour me servir un verre.

        Avançant jusqu'au comptoir, je sens qu'un truc est fichu dans ma jambe droite et l'arrache d'un coup sec.

          - Foutrebleu ! T'as le bec solide toi ! Giah-ah-ah-ah !


        J'éclate de rire au nez du pingouin, avant de lui écraser brutalement le crâne sur le comptoir, ce n'est pas le moment de faire chier. Soif.
          -BWAHAHAHA !! J'AI HATE DE VOIR COMMENT VOUS ALLEZ VOUS DEMMERDER !!

          *Gné ? Qu'est-ce qui lui prends de brailler comme ça, lui ?*

          - CHARGEZ !!!!

          -Hein ? Glarg !

          Bon ... Voilà donc que Davy Jones me pris par la gorge pour m'envoyer chier dans les piafs. C'est donc après quatre ou cinq roulades totalement contrôlées (hum hum) que je tendis ma jambe droite et appuya fort sur ma jambe gauche pour effectuer un tour sur moi-même et pouvoir me réceptionner pas trop mal, on va dire !

          -Messieurs, je suis Jeska Kamahlsson de la Marine.

          Wait ... What ?! Pourquoi les mouettes s'étaient ramenées ici ? Comme si j'avais pas assez d'emmerde comme ça ...

          - Jeska Kamahlsson de la Marine, hein ? Va chier toi et ton aide, sale pimbêche ! Plutôt me faire arracher les roustons par ces piafs que d'accepter l'aide de Bachibouzouk comme vous !

          *... Drôle de langage pour un homme censé être le dieu des pirates ... Et si ... Et si c'était un imposteur !*

          Juste après ma réflexion, l'homme tout de noir vêtu vint affirmer mes pensées. Il fonça droit vers la taverne abandonnée agitant son sabre dans tous les sens sans trop savoir où il donnait ses coups. Un homme tel que Davy Jones contrôlerait à 100% ses mouvements afin de ne pas gaspiller inutilement ses forces. Il allait payer pour m'avoir pris pour un débile ! Je dégainais donc mes sabres et trancha d'un seul mouvement circulaire sur un pied les trois mergules me sautant dessus, tout bec dehors. Suite à cela, je suis immédiatement rentré dans la taverne dans laquelle le vieux était en train de dégommer un piaf sur le comptoir.

          -ESPECE DE VIEUX CROUTON ! TU T'ES BIEN FOUTU DE MA GUEULE !

          Je crois bien que c'est la première fois que je fais un vol plané si long ! Sabres au-dessus de ma tête, j'envoyais mon pied droit en plein dans la joue gauche du vieil homme qui valsa jusqu'au mur de la taverne.

          -On est quitte maintenant !

          Suite à cela, la foule de pingouin restant à l'extérieur entra dans la taverne, certainement attiré par le bruit de la boite crânienne du piaf qui était entré en contact avec le comptoir de la taverne. C'est donc un raz-de-marée d'oiseau noir et blanc ... Et rouge qui m'arrivaient dessus. Je plaçais mes sabres de part et d'autre de mon bassin.

          -Eheh ! Amenez-vous, bande de poulet ! J'vous garantis que j'vais vous faire griller, car j'ai vraiment la dalle !

          Un premier mouvement de bras circulaire de bas en haut réussi à envoyer valser le premier assaut de piaf. De même avec l'autre bras suffisait à donner à mes sabre une illusion de scies circulaire découpant tout ce qui leur arrivait dessus. Je fis ce mouvement pendant un petite minute, évitant les quelques pingouins passant au travers, mais leur répondant à l'aide d'un coup de boule ! J'avais fini avec ceux-là, mais un « boum boum » m'attira l'oeil dehors. Un mergule, bien plus gros que ceux qui étaient déjà là s'était pointé. Il devait être deux fois plus gros ses « fils ». Ça commençait à se corser ...
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          Le souffle de l'explosion fit s'agiter la crinière de Ging et pendant quelques instants il arrêta de mordre le guillemot qu'il déchiquetait de ses crocs. La dépouille de l'animal tomba et une bonne gerbe de sang dégoulinait vulgairement de la gueule du pirate sans toutefois qu'il affiche un air psychopathe ou même énervé. Même s'il est vrai que la stupidité et l'incompréhension avaient tellement animé ses traits et modelé son faciès toutes ces années durant, cela restait exclusif au bonhomme que de pouvoir tuer à foison sans aucune malice. Bien sots sont ceux que ça aurait rassuré puisque si le colosse ne se mettait pratiquement jamais en colère, il n'en avait nul besoin pour tuer. De sang froid. Et avec la trogne fendue d'un sourire.


          C'était le genre de chose qui rendait le personnage incohérent voire ineffable lorsqu'il affichait ensuite une mine déconfite devant la présence d'une simple marine. Quand bien même elle était fluette, qu'elle dirigeait cinq hommes qui -selon Ging- auraient facilement pu la maitriser et qu'elle semblait maitriser l'étonnant art de l'explosion à mains nues. Fort heureusement la peur était inversement proportionnelle à la connerie de notre héros et s'il croyait dur comme fer que le petit bout de femme pouvait vraiment faire exploser du pingouin à distance, il ne prenait pas la peine de s'en soucier. Pas plus qu'il ne s'était préoccupé de barbe grise et son compagnon quand ils s'affairèrent dans la taverne. Pour sa défense, décapiter du mergule figurait facilement dans son top dix des activités les plus distrayantes.


          Aussi fut-il peiné de voir les bestioles affluer en masse dans l'échoppe pour en plus se faire violemment trancher la viande par des excités de la lame. Il ne comprenait pas le raisonnement des machins quand il savait que lui au moins leur accorder une mort passionnée. Sa déception ne dura pas longtemps. Les pingouins se mirent à braire plus fort et certains semblèrent même trembler. Puis ils s'écartèrent pour laisser passer papa.


          Bien plus gros mais surement pas moins méchant, l'animal dépassait un humain lambda mais n'arrivait pas à la taille du géant. Ce dernier affichait d'ailleurs une moue en demi-teinte comme frustré de ne pas être plus heureux. Mais tandis que chef guillemot s'approchait, le visage de Ging gagnait en intensité. Cela signifiait qu'il recueillait tout son esprit pour réfléchir ou penser à un truc. Le plus souvent à propos de nourriture. Le reste du temps au moyen le plus ahuri et original pour frôler la mort dans les trente prochaines secondes. Mais pas cette fois. Cette fois, c'était plus fort. Quelque chose chez l'animal criait au lion de s'en méfier, qu'il était différend. Mais pas moyen de mettre la main dessus. Etait-ce son bec ? C'est vrai qu'il en avait un spécial, à l'opposé de ce qui se fait d'habitude dans l'espèce, mais Ging passa sur les narines sans réaliser. Ses yeux alors peut être ? Des quinquets avec paupières, cils et tout le bordel. Traditionnels mais il y régnait une lueur. Un éclat d'intelligence, de lucidité et de malice qui dépassait le simple instinct animal. De la fumée commença à s'échapper des oreilles du pirate tandis qu'il scrutait maintenant sa bouche. Deux rangées de dents blanches symétriques qui se mirent à bouger soudainement.



          —Guigui. Je suis Atmos, maître et souverain des pingouins. Et cette île est notre territoire. Vous n'avez rien à y faire.


          On put voir jusque dans le blanc des yeux du colosse et sa mâchoire tomber par terre. Il réalisa enfin ce qui lui avait échappé jusque là. C'était que la saloperie de bestiole partageait le même corps que ses congénères mais son visage était on ne peut plus humain. Ca avait de quoi vous effrayer que de voir les lèvres pulpeuses de la créature hybride remuer pour produire des sons. Et des sons qui ressemblaient en plus à des phrases. Des phrases que Ging n'aurait même pas été foutu de répéter, faute à un vocabulaire s'arrêtant à "cul" et "steak". Doucement un sourire gagna le visage du géant, effaçant peu à peu les restes d'insatisfaction jusqu'à ce que son interlocuteur comprenne la réponse sans qu'il ait besoin de l'expliciter. Il y eut comme une lueur de déception dans le regard d'Atmos et il alla même jusqu'à soupirer.



          —Bien... Guigui. Alors il ne me reste plus vraiment de choix.


          Il tapa deux fois de la patte sur le sol et les arbres d'en face s'agitèrent. Il en sortit toute une rangée de créatures immenses, affichant plusieurs fois la taille des soldats comme d'Atmos. Cinq ou six, les nombres important peu à Ging, la troupe d'élite bigarrée n'affichait pas deux bestiaux du même tonneau. On pouvait déceler des traces d'héritage mergulesque chez chacun d'eux mais ils avaient tous semblé se diversifier dans une branche animalière personnelle. Résultait une chimère moitié girafe moitié pingouin, un ours blanc et noir avec un bec emprunté aux guillemots, un mixte entre une de ces foutus bestioles et un lion ainsi que...



          —JE CROIS QUE J'AI TROUVE MA PROIE BWAHAHAHA ! plaisanta le lion.


          Mais quand il finit de rire, il affichait une expression bien déterminée.


          —COMME SI LES VRAIS LIONS PARTAGEAIENT LEURS GÈNES AVEC DES TRUCS COMME VOUS. JVAIS VOUS MONTRER CE QUE C'EST, MOI, UN VRAI LION.


            Il y a des gens comme ça. De l'espèce de Balior Blackness. L'homme qui, selon Jeska, était le maire du village. Le genre de type qui veut tout régler de lui même. Le genre de type qui envoie balader la première main charitable tendue en sa direction. La chose aurait profondément offusquée l'ange si l'olibrius en question n'était pas capable de se défendre. Mais vu qu'il semblait capable de débiter du mergule en tranche comme on coupe du saucisson, la soldate pensa simplement qu'il s'agissait d'un bon combattant qui était capable de se défendre seul. Ça lui faisait une personne à ne pas secourir. Ainsi, elle économiserait son énergie pour ceux qui en avaient vraiment besoin. Par contre le langage utilisé à son encontre la froissait. L'envoyer ainsi balader et la traiter avec tant de vulgarité. Ce type devait avoir un contentieux avec les vaillants défenseurs de la Justice. Évidemment, l'ange, un peu cruche sur les bords, n'envisagea pas une seule seconde que le gusse soit un pirate. Et comme, mine de rien, la jeune femme ne se donnait rarement tord, elle considérait sa supposition sur l'identité de Balior Blackness comme vraie. Ainsi, le pirate était, à ses yeux, un maire bourru, bourrin, vulgaire, et qui avait un différent avec la Marine.

            Seulement voilà, le maire partit de son coté, suivi par un gamin. Elle était donc seule avec le dernier individu. Et vu les masses d'air qu'il déplaçait en se mouvant, il devait être d'un fort beau gabarit. En plus, il s'agissait encore d'un type qui n'avait pas besoin de son aide. Elle qui était venu porter secours aux gens, elle réalisait que ces derniers n'avaient pas vraiment besoin d'aide. Cette chose fit "tilt" dans son esprit. Comment des mecs aussi forts avaient-ils pu laisser leur village se faire envahir comme ça. La réponse la traversa comme un éclair dans le brouillard. Ils n'étaient pas de l'île. Ce devaient être des pillards. Ha, les charognes! Ils avaient profité de son handicap pour se faire passer pour ce qui n'étaient pas! Et, ça n'allait pas se passer comme ça! L'aveugle était pas très contente de s'être faite abusée. Tant pis le grand dadais allait en faire les frais.

            Elle pouvait faire d'une pierre deux coups. Les mergules semblaient lui ficher la paix tant qu'elle ne faisait pas de geste hostile en leur direction. Contrairement au type qui les frappait sans relâche. Enfin, la chose dura jusqu'au moment ou un gros piaf parlant. Lui aussi revendiquait l'île. Et paf! Pas de chien, mais d'autres horreurs. Jeska ne les voyait pas, mais elle savait qu'elle ne devaient pas être très belles rien qu'à l'odeur qu'elles dégageaient. Résolue à ses débarrasser de tous ces fauteurs de troubles, elle dégoupilla deux grenades et indiqua à ses hommes d'en faire autant. Deux jolis lancers chacun plus tard, voilà une pluie bien étrange qui tombait sur les monstres et le grand monsieur. A partir de maintenant, elle les considérait tous comme ennemis! Et ça allait barder! Elle ne se fatigua pas à discourir sur ses intentions, les déflagrations des explosifs parlerait pour elle.

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            Son pied heurte ma joue avec une puissance insoupçonnée, le minot cogne plus fort que je l'aurais cru. Décollant du plancher sans plus attendre, ma carcasse va s’encastrer dans le mur de la pièce, le brisant sans difficulté. Je disparais un instant sous une tonne de planchettes, enveloppé d'un nuage de poussière qui s'engouffre également dans la taverne, par le trou fraîchement aménagé. La voix de ce vaurien me parvient aux esgourdes, sifflant et irritant. Nous ne sommes pas quitte mon bonhomme ! Tu es venu importuner Balior Blackness, attends-toi à de furieuses représailles ! J'envoie voler les gravats d'un coup de pied, me relevant dans la foulée, grimaçant. Tudieu ! Je n'aurais pas cru sur l'instant, mais ma blessure à la cuisse suite au mergules qui s'y était fichu me fait mal !

            Et la frappe du jeunot laisse ses traces, j'ai le front ensanglanté et mes sabres sont introuvables, au milieu des décombres. Une vision brouillée par l'intensité du choc ne m'aide pas à chercher, allant même jusqu’à me faire abandonner. Je reviendrais.

            Du regard, je balaie la pièce où s'est déroulé une boucherie. Les pingouins ont tenté de l'envahir, sans succès apparemment. Et cet enfant du putain semble bien être parti pour quitter les lieux ! Oh non ! Pas après m'avoir frappé ! Furieux, la bave s'échappant d'entre mes lèvres, je me jette sur lui, le retenant par l'arrière du col d'une main ferme. Viens par ici que j'te casse les dents ! Le soulevant de quelques centimètres du sol de la main gauche, la droite vint tambouriner sur son visage à plusieurs reprises, dans l'espoir évident de lui apprendre le respect. Inutile de trop s'étendre en palabre avec ce genre de garnement. Et si mes coups n'ont rien donné, alors je trouverai un châtiment plus approprié à son caractère belliqueux ! D'un geste du bras, je balance le jeunot loin derrière moi, qu'il aille embrasser le plancher.

            C'est à cet instant que je pus poser les mirettes sur Papa. En jetant un coup d’œil à l'extérieur pour prendre connaissance de ce qui avait attiré l'attention du gamin. Colossal. Ce mergules était tout bonnement colossal, cela m'en coupa le sifflet de longues secondes durant.

              - Nom d'un chien ! Comment une chose aussi minuscule peut-elle engraisser à ce point ?!


            Tendant une oreille usée par l'âge, seules quelques bribes du conciliabule entre l'humain demeuré et le Papa des piafs me parvinrent. Atmos, maître des pingouins. Cette île, notre territoire. Rien à y faire. Ne me reste plus vraiment le choix. Deux coups de pattes sur le sol plus tard, des bestioles dont je n'aurais jamais crue l'existence sortirent de la forêt, répondant à l'appel d'Atmos. Pas une seule identique à une autre, chacune d'elle était immense et résultait du croisement entre un mergules et un autre animal. De quoi largement accaparer toute l'attention sur eux. Les petits pingouins, jusque-là inefficace, se mettaient à l’abri en hauteur, laissant le soin aux autres bien plus gros et menaçant, d'expédier les intrus à l'autre bout de l'île. Papa ne bougea pas, pas encore décidé de se mêler au combat.

            Simplet à la crinière de Lion, s'enthousiasmant de tout, choisit rapidement son adversaire, laissant le soin aux protagonistes restant d'en faire autant. Du moins, si ces dindonneaux servant la justice en laissait aux autres ! Une nouvelle série de déflagrations eut lieu, soufflant toute la zone, la piégeant dans un torrent de flammes qui aurait dû avoir raison d'eux. C'était sans compter sur la résistance de ces foutus bestiaux, tous ou presque en ressortirent avec le poil roussi, au maximum. Deux chutèrent après l'explosion, certainement les deux éléments faibles du lot. Il en restait toujours quatre, en pleine forme et plus furibond que jamais après cette délicate intervention de la pimbêche et de ses hommes. La démarche sereine, j'avançais jusqu'à eux, un regard noir braqué sur Papa.

            Dans sa déclaration, une chose m'avait fortement déplu. Il m'était crucial de lui faire savoir avant de lui enfoncer ma lame dans sa jugulaire.

              - Atmos, entends-bien ses paroles. Je suis Balior Blackness et ton territoire n'est plus ! Désormais, il m'appartient ! Je vais te déraciner le cœur à mains nues et le savourer lors de mon prochain repas, un godet de rhum à la main !


            A peine ses mots furent prononcés que le sol trembla sous mes pieds, une ombre surgissant face à moi, accompagné d'un long grognement. Levant les yeux vers ceux du mergules-ours me faisant face. Un ours immense dont les bras ne sont plus, remplacés par une paire d'ailes qui n'est pas sans rappeler celle des pingouins. Je lui adresse un sourire carnassier avant d'empoigner mes sabres...

              - Sacrebleu ?! Où sont mes sabres ?!


            Ah, la sénescence... avec elle vient une mémoire défectueuse. Mergules-Ours s'en moque éperdument de savoir où j'ai bien pu les abandonner, son aile droite vient me cueillir au niveau du flanc. Mon corps, plié en deux à l'impact, va lourdement s'encastrer dans une habitation, sous le regard satisfait de Papa, fier de son fils. La réponse à mes mots était offerte...

              Bon ... Et ba il était pas le plus gros de sa bande, il parait ... Après que Blackness m'ait apposé la marque de son poing plusieurs fois au visage et que je me sois retrouvé le cul en l'air en train de renifler la poussière de la taverne, une meute de mergule hybrides géants apparue. Mais peu de temps après, deux d'entre eux furent soufflés par une pluie de grenades incendiaires. Ensuite, le vieux pris l'ours et musclor pris le lion.

              -Aaah ! Les salopiaud ! Je suis le plus petit et ils me laissent le plus grand ! Eh, c'est pas cool, ça ! *pouit* Disais-je en crachant la suie que j'avais léchée.

              En effet, la seule bestiole qui restait était la giragouin ! Ou la Pinguafe, comme vous voulez ... 'Fin bref, n'empêche qu'elle dominait bien les autres de par sa hauteur !

              -Et ba ... Doit y avoir une sacré vue de la-haut ! Allez.

              Et c'est la tête pleine d'images de la vision apocalyptique de l'île ensanglantée que je sortis mes sabres pour grimper sur la tête de cette bestiole ! À peine eus-je mis les pieds dans sa zone d'influence que la girafe commença à vouloir me piétiner. Grâce à mon agilité, je pus effectuer diverses roulades, saltos ou autre cabrioles pour pouvoir éviter ses imposantes pattes. Mais, suite à une esquive un peu courte, je finis par me faire emmener dans l'onde de choc de son coup et me retrouvais cloué au sol avec une palme 10 fois plus grosse que moi au-dessus de la tête ! Ma matière grise bouillonnait ! Il fallait que je trouve un moyen de ne pas finir en bouillie à ramasser à la cuillère ! De toute manière, l'esquive était impossible, il ne me restait qu'une seule option ...

              Je me mettais accroupis, baissais la tête et passait mes sabre sous mes aisselles opposées afin qu'ils ressortent de mon dos tel les épines d'un hérisson. Et comme on dit : "qui s'y frotte, s'y pique ! C'est donc avec deux nouveaux trous dans la palme que la bête retira sa patte d'au-dessus de moi ! Je me relevais, ayant échappé de peu à la mort afin de continuer mon chemin vers l'imposante bestiole. Au pied de son pied, je montais sur sa palme et attendis que celui-ci la lève pour me donner une grande impulsion afin que je puisse sauter jusqu'au niveau de sa hanche dans laquelle je plantais fermement mes deux sabres afin de ne pas redescendre.


              -Wha ! Déjà ici, on a une belle vue, eheh !
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              L'ange était bien embêtée. Son attaque aurait du être aussi efficace que spectaculaire. Malheureusement, des fois, on fait beaucoup de bruit pour rien. Seulement deux de ces choses sur les six qui étaient sorties des bois avaient mordu la poussière malgré les dix grenades lancées sur leur poire. Impressionnant. Et effrayant aussi. La jeune soldate se demandait comment ils allaient s'en sortir. Même s'il battaient les gros bestiaux, il restait tous les petits ainsi que le fameux Atmos. Bref, les soucis étaient nombreux. Et bien que la menace immédiate soit des plus préoccupante, elle ne pouvait pas pour autant négliger les autres dangers qui menaçaient le groupe.

              Puis il y avait aussi ces pirates. Elle les aurait volontiers tous passés au fil de sa lame si elle avait manié le sabre, et surtout si elle n'avait pas tant besoin d'eux. Ils étaient forts. Indéniablement. A l'heure actuelle il semblait donc plus judicieux à l'aveugle de faire front à leur côtés face à l'ennemi commun que de se tirer dans les pattes. Seulement, il était aussi évident que, une fois les mergules vaincus, le rapport de force serait en sa défaveur. La voilà dans une situation bien étrange. Et délicate. Car, si elle comptait planter un couteau dans le dos de ses "alliés" providentiels, le timing devra être parfait.

              Mais, elle fut coupée dans ses réflexions par les arrivées successives des deux autres pirates. Balior Blackness et le petit. Maintenant, elle n'avait plus de doutes sur leur identités respectives. C'étaient des criminels dangereux. A capturer si possible. A abattre le cas échéant. Et puis, maintenant, la configuration était parfaite. Si elle comptait bien, il restait quatre méga-mergules pour trois pirates et une vaillante défenseure de l'ordre et de la justice. Seulement... elle réalisa qu'il manquait un adversaire. Pourtant, elle sentait bien que les trois autres étaient en plein combat. Soudain, elle sentit le sol vibrer. En dessous, son adversaire passait par le sol!

              Écartez vous!

              Eut-elle à peine le temps de crier à ses soldats que son adversaire sortit du sol. Dieu a parfois un étrange sens de l'humour. Coller un mergule-taupe comme adversaire à une aveugle. Mais en fait, la bête paraissait plus intéressée par occire les soldats qui accompagnaient l'ange que par Jeska. Voulant protéger ses hommes, elle se précipita vers le monstre, pensant pouvoir lui porter un coup dans le dos. Quelle ne fut pas alors sa surprise de sentir l'hideuse créature se retourner alors que la soldate était en train de lui bondir dessus. En l'air, pas d'esquive possible. La griffe de la tape lui entailla profondément l'avant bras gauche. La violence du choc envoya la jeune femme rouler quelques mètres plus loin.

              Mais, au moins, elle avait attiré l'attention de son ennemi sur elle. Se relevant péniblement, elle se mit en garde. Les deux adversaires souffraient du même handicap, et tous deux l'avaient compensé de manière identique. Ce qui voulait dire que le premier qui réaliserait la cécité de l'autre aurait pris une option non négligeable sur la victoire.

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              Lorsque notre héros percuta le lion-mergule en plein buffet, il lui vida non seulement les poumons, d'un coup propre, mais il prit également la peine de lui inculquer ce qui faisait le roi des animaux. Des fibres différentes, une autre trempe. Les griffes, les crocs ne restent qu'un résidu d'âme tangible pour marquer la souveraineté de la bête, à coup d'ergot dans la trachée s'il le faut, mais le vrai combat -s'il en est véritablement un- se joue ailleurs, à un autre niveau, là où la volonté n'a plus d'emprise. Le lion ne veut pas être empereur. Il l'est.

              La bestiole fut arrachée du sol sous le tacle de Ging, emportant avec elle plusieurs arbres bordant la forêt, faisant décamper chouettes et rongeurs en panique, le tout sous le vacarme primaire des cris bruts et rauques des animaux enragés. Inutile de vous dire que quand Atmos vit son plus fidèle lieutenant se faire alpaguer par le colosse, comme un lion alpague une chèvre, il eut comme le sentiment qu'une boule de glace se formait parmi ses viscères éteignant ses aspirations et remontant rapidement le long de l'échine pour disparaitre avec le désagréable sentiment de savoir que son rêve part en couilles. Puis à peu près au moment où les vagissements funéraires crevèrent la forêt, portant la dystopie de Ging, Atmos se mis -pour le dire simplement- à chier dans son froc.

              Il parvint néanmoins à garder une certaine contenance lorsque le liongurle obscurcit les rayons du soleil pour venir planter sa carcasse inanimée en plein milieu de la place. A défaut d'être un homme, Atmos demeurait d'une intelligence rare pour un guillemot, le genre à non seulement mettre le triangle dans le réceptacle triangulaire mais également à ourdir un splendide retournement de situation de dernière minute. Il cogitait méchamment comme Ging sortait de la forêt le grand sourire contrastant avec les nombreuses entailles émaillant son corps. Il pissait abondamment de sang de toute part mais semblait en redemander. Son regard plus pétillant que placide scruta rapidement les alentours afin de jauger rapidement la tournure qu'avait pris les évènements depuis les cinq dernières minutes et, tout en s'étirant le cou, il demanda d'un air jovial :

              —J'ESPERE QUE VOUS AVEZ GARDER LE MEILLEUR POUR LA FIN ?!



              C'est pas génial, mais jvoulais plus retarder tout le sujet.
              Encore désolé.

                Si on a gardé le meilleur pour la fin ?! Cornegidouille ! Je ne sais pas si Papa est plus robuste que ces fils, mais celui-là était déjà pas si mal ! Giah-ah-ah-ah-ah-ah !

                Et pour preuve, le désordre qui venait de s’installer en maître tout autour de la zone de combat entre le colosse animal hybride et le vieil homme pirate. Nombre de maisons dont les façades s'étaient écroulées, débris de roches et taches de sang jonchant le sol de la ville. Les petits mergules avaient dû fuir les lieux pour observer le choc de ces deux brutes une cinquantaine de mètres plus loin, à l'abri de leur furie. La route, cassée à plusieurs reprises, bénéficié de cratères plus ou moins gros et les commerces abandonnés étaient entièrement ravagés. Il apparaissait comme évident que tout produit encore à l'intérieur n'était plus à vendre...

                De la rage, en revanche, les deux adversaires en avaient eu à revendre, eux. Et si c'était finalement Balior qui s'était imposé, son état témoignait de la difficulté avec laquelle il y était parvenu. Enfin, pour mieux comprendre la situation présente, à savoir un Balior triomphant, mal en point et qui venait de balancer la dépouille de l'ours-mergule devant lui, alors qu'il répondait à Ging, revenons quelques minutes en arrière. Juste après que notre héros à la barbe grise eut encaissé le terrible premier coup de l'animal...


                ***
                   

                Propulsé contre mon gré, comme un boulet de canon, mes vieux os ont le malheur d'aller s'encastrer sur le pan de ce fichu mur, qui n'eut pas d'autre choix que de céder à l'impact. Chose classique de tout combat, la découverte forcée d'un habitat. Cela n'enlève pour autant rien au fait que c'est toujours aussi désagréable... Là où le coup m'a atteint, le mal se manifeste par vague déferlante qui me font serrer les ratiches. Hors de question de rester à terre ! Mon poing frappe le sol, mon corps amorce la remise sur pied et mes guibolles obéissent sans broncher. Il n'est pas encore né le chiard qui fera mordre la poussière au soixantenaire que je suis !

                Toussotant, crachant le sang par intervalle, me revoilà dehors, inondé par la lumière du jour rapidement dissimulée par l'imposante stature de la bête. Ce grand gaillard ne va pas me laisser le temps de reprendre mon souffle parbleu ! Il hurle. Je vocifère. Nous beuglons. Par la barbe du vieux père Greisson ! Il en a dans le coffre le petit ! Il me plaît bien ! Alors que s'affiche un sourire satisfait sur ma caboche de déterré, mes mirettes ne ratent pas la mise en mouvement du mergule amélioré. Ses deux ailes agissent à l'unisson pour me marteler le crâne et m'envoyer six pieds sous terre ! Fort heureusement pour ma pomme, s'il cogne aussi sec qu'une enclume, il est aussi vif que mon ancêtre !

                J'évite la frappe et lui enfonce ma paluche dans l'estomac, accompagnant le geste d'un cri rageur supposé apporter plus de puissance à mon assaut. Son corps se plie en deux comme une feuille malmenée par le vent, le son qui s'échappe de ses mâchoires me renseigne sur sa souffrance, la gerbe de sang confirme le tout. Il reste tout de même bien encré sur ses pattes. Attends mon gros, j'en ai pas terminé ! De mes bras, j'entoure sa taille et y exerce une pression suffisante pour le tenir en place malgré son agitation. Le salopiaud me lance son museau dans le naseau qui se brise brutalement. L'image se floue, un son strident assaille mes tympans, mon nez cassé pisse le rouge et le tout fait un mal de chien !

                Il me faut une sacré détermination à le détruire pour trouver la force de ne pas le lâcher. Mieux encore, dans son bras qui n'attend que ça, je mords un bon coup. Il en braille de douleur à en faire fuir tous les mergules sur des kilomètres à la ronde.

                Là ! Avec ça, tu vas te tenir tranquille ! Respire un bon coup et pense à Papa qui mire le combat, tu ne voudrais pas le décevoir, si ? Bien ! Alors rentre le bidon et déploie tes ailes mon grand !

                Tu crois que t'auras mal si je t'encastre là-dedans ? Moi, j'ai la légère intuition que oui. En tournant sur moi-même, mon paquet bien en mains, je donne plus de puissance à ce qui va suivre. Comme on le ferait avec un poids, je lance l'oursgule contre le premier obstacle que je relève. Avec ma force et la vitesse à laquelle il fuse droit dessus, il va sacrément déguster. Et j'en éclate de rire, observant la scène. Carafon en avant, la rencontre entre l'oursgule et ce qui était une épicerie est destructrice. Le monstre y fait une percée, arrachant tout sur son passage, traversant d'un bout à l'autre de l'établissement, pour en ressortir de l'autre côté, terminant affalé dans la poussière et les décombres le suivant.

                Pasquedieux ! Il m'aura donné du mal cet emplumé ! Giah-ah-ah-ah-ah-ah !

                ***


                Ainsi s'est déroulé le face à face court, mais intense et violent, entre la bête et le pirate au tricorne. Tricorne qui n'est à ce propos, plus sur les cheveux du vieil homme. Celui-ci ne l'a même pas remarqué, trop occupé à survivre. Comme il ne semble pas se soucier de ses blessures qui commencent à l'handicaper dans ses mouvements. S'il a trouvé le souffle suffisant pour répondre à la tirade du Lion, lui-même dans un état similaire au sien, il va devoir faire attention au dernier affrontement qui les attend. Papa Mergule est tout frais, lui. Inquiet quant à ses chances de victoire certes, mais frais. Se rapprochant de Ging, le Blackness reprend lentement son souffle.

                Ses lèvres remuent, comme s'il tentait d'en placer une, mais qu'il se ravisait à la dernière minute. Il affiche alors une grimace et pose ses deux mains de chaque côté de son nez cassé. Crac-Croc. Voilà qu'il remet ce dernier en place, non sans accentuer sa grimace précédente. Il lance alors un regard au pirate à la crinière de lion et éclate d'un rire gras. Maintenant, ils vont pouvoir aller parler à Atmos !


                Giah-ah-ah-ah ! Atmos ! J'espère que t'as pas oublié mes paroles ! Je viens chercher ton cœur ! Giah-ah-ah-ah-ah-ah !
                  Le combat faisait rage, en bas, mais moi, j'étais toujours en train d'admirer le magnifique spectacle que m'offrait la vue dont j'étais le spectateur. Cette île carbonisée, ensanglantée, ravagée et apocalyptique était vraiment magnifique vue de haut ! Mais le coup de bassin donné par le monstre me ramena à la réalité et après avoir secoué légèrement la tête, je grimpais le long des côtes de l'abomination en plantant successivement mon sabre gauche et droit avec une vitesse effrénée, puis faisant de même sur son cou. Une fois arrivée en haut de sa tête, je donnais une puissante impulsion, m'envoyant en l'air flirter avec les rayons du soleil, avant de redescendre en chute libre et me ralentissant grâce à la friction qu'effectuaient mes sabres contre la chair sanguinolente de la girafe géante. Cela dit, ma chute n'en fut pas plus légère ! Ayant gagné une légère teinte bordeaux sur ma peau et mes vêtements, j'atterris lourdement au sol, soulevant un joli nuage de poussière et de cendre. Nuage renforcé par la chute de la grosse bébête que je venais de vaincre sans trop de difficultés.

                  Une fois au sol, je constatais que seule la représentante de la marine était encore en combat, les autres avaient déjà fini de se battre et avançaient lentement vers Atmos. Quant à moi je rangeais mes sabres et ...


                  -Ah ! Crotte de nez !

                  Je me fourrais l'auriculaire dans la narine droite et chercha, en avançant dans la même direction que les autres, la petite boule m'empêchant de respirer convenablement.

                  -Eh, toi avec le costume de pingouin, il se passe quoi, ici ?

                  -Gui ... Guigui ... Mes bébés ! Vaincus, guigui !

                  -Guigui ? C'est ça, le bruit que fait un pingouin ?

                  -Vous allez me le payer, guigui !

                  Il s'élança vers nous, mais une douce caresse de Blackness le convaincu de ne pas trop bouger d'où il était.

                  -Se faire piétiner par trois emmerdeurs et une emmerdeuse et son armée sur son propre territoire, guigui ... Quel déshonneur ! Mergules, à l'attaque ! Défendez votre maître !

                  Après ces paroles, c'est la joue toute enflée que l'homme se barricada dans le bar précédemment cité, derrière un raz de marée de pingouin en furie. L'heure n'était plus à la rigolade, tous ces animaux était bien comparable à une pluie de pieux aiguisées avec la plus grande finesse qui pourrait bien tous nous transpercer en un millième de seconde ! C'est donc avec un salto arrière étudié que j'esquivais les premiers pingouins qui vinrent se planter dans le sol. Lors de ma chute, je me donnais une puissante impulsion sur les pieds afin de bondir et trancher les mergules plantés dans le sol. Dans le même mouvement, à l'aide d'une rotation sur le pied droit, je pus me donner une force nécessaire à parer les trois mergules m'arrivant dessus à une vitesse hallucinante. Une fois leur trajectoire déviée, je leur dessinais une ligne rouge le long du corps. Mais je ne pouvais toujours pas respirer, car je dus continuer de bouger sans cesse, parant et attaquant quasiment simultanément afin de ne pas devenir un gruyère ! Mais éviter tant d'attaque en même est tout bonnement impossible ! C'est donc après cinq minutes de lutte effrénée que je finis avec une magnifique entaille à la cuisse.

                  Seul problème, les pingouins continuaient d'affluer en nombre, pas moyen de battre en retraite ne serais-ce qu'une seconde pour reprendre son souffle. SI je voulais survivre, il allait falloir que je lutte jusqu'à ce que cet assaut cesse. À moins que ... Je m'accroupis et, en endurant la puissante douleur, je donnais une gigantesque impulsion afin de faire une percée dans le nuage de pingouin à l'aide de mes sabre. Une fois au-dessus de toutes ces bestioles, je constatais qu'Atmos était derrière tous les pingouins, à l'entrée du bar, bras tendus tandis que les créatures sortaient en masse du sol, juste devant ses pieds. Comment était-ce possible qu'autant des mergules sortent du sol ainsi ?
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                  Les deux adversaires semblaient danser. Car, plus que sur des coups portés, cet affrontement était presque uniquement basé sur des esquives. Mais, l'avantage revenait à la bestiole qui, en plus possédait une paire de griffes. Jeska en avait déjà fait l'expérience, et, elle ne mourrait pas d'envie de réessayer. Bien au contraire. Mais, elle, ne possédait pas d'autre arme que sa canne de non-voyante, et elle savait que ça ne lui servirait à rien face à cet adversaire.

                  Mais ce qui la perturbait le plus c'était quand même que la chose esquive ses coups. Même si elle ne possédait pas une très grande force de frappe, le fait qu'elle n'arrive pas à atteindre son adversaire la mettait en rogne. Elle avait l'impression d'affronter un courant d'air. C'est alors qu'elle se souvint ce que lui disait son sergent instructeur à l'académie de la Marine. Il ne cessait de lui répéter que lorsqu'il entrainait l'aveugle, c'était comme de se battre contre du vent. Voilà pourquoi elle n'arrivait pas à frapper son adversaire. Il se combattait comme elle. Il fallait donc réussir à feinter le pingouin-taupe.

                  Le meilleur moyen pour elle était de le forcer à trébucher dans le trou duquel il était sorti il y a peu. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. En effet, elle non plus ne savait plus où se trouvait l'abîme. Heureusement, elle possédait quelque chose que les animaux n'ont pas. Une bonne mémoire. Et même si faire travailler cette dernière en plein combat n'était pas une chose aisée, elle réussit enfin à déterminer la position du trou. Certes, elle avait payé cette information de quelques estafilades sur les bras, mais le jeu en valait la chandelle. Lentement, elle guidait sa proie dans son piège.

                  Pauvre Mergule, lorsque la chose sentit son pied glisser dans l'orifice, elle battit vainement de ses bras griffus, comme pour essayer de retrouver un semblant d'équilibre. Mais c'était trop tard. Jeska profita bien de cette brèche. Seulement, elle aussi buta sur quelque chose avant de frapper. Un sabre sur lequel elle venait de marcher. Et, bien qu'il appartienne à Balior, elle ne se priva pas de l'utiliser afin d'étêter son ennemi.

                  C'était fini. Enfin, pas vraiment, elle savait qu'il restait encore toute une flopée de mini-Mergules qui n'attendaient qu'une chose, l'ordre d'attaquer. Et l'ordre d'Atmos fut des plus clairs. Comme un seul pingouin, les ennemis fondirent sur la petite troupe. D'un geste, Jeska rappela ses hommes autour d'elle. Ils avaient encore des grenades, mais il fallait maximiser leur impact. Ou alors...

                  Elle profita que tous se battaient pour faire d'une pierre deux coups comme on dit couramment. Laissant Balior, Ging et Zarechi se battre chacun de leur côté contre la nuée d'ennemis, Jeska dégoupilla les ogives de mort avant de les lancer sur ses anciens alliés providentiels. Ces pirates avaient bien joué leur rôle, et maintenant, ils ne servaient plus à rien dans les plans de la soldate de la justice. Malgré une situation difficile, elle avait choisi de se débarrasser d'eux en même temps que d'une grande partie des Mergules. Et elle alla même jusqu'à encourager ses hommes à faire de même.

                  Soldats! Utilisez vos dernières grenades, visez les pirates!


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                  Entre deux bouchées de guillemot, Ging avait pris le temps d'observer ses compagnons de fortunes. Pas de mauvais bougres dans l'ensemble jusqu'à ce que le plus petit d'entre eux se mette à dilapider de la grenade au petit bonheur la chance. Et notre héros avait beau ne pas être rancunier, la vue de l'explosif décrivant la parfaite courbe qui reliait à son pif ne lui plaisait guère. Pire, il en faisait une affaire personnelle. Mais avant de pouvoir personnellement lui coller une mandale, il restait à s'arranger pour ne pas attraper la bombe avec les dents. Heureusement Ging n'eut pas le temps de réfléchir -s'évitant ainsi le choix d'une partie de son corps à sacrifier- et il agit instinctivement. Bien sûr pour beaucoup de personnes s'apprêtant à recevoir une grenade sur la tronche, lancer le pingouin qu'on a en main afin de dévier le projectile tient du bon sens. Mais pour Ging, cela relevait du miracle.


                  C'est content d'avoir ses deux bras que le Lion vit l'explosion emporter un groupe de mergules près du bar avant que la pluie de piafs ne vienne à nouveau s'abattre sur lui et mange-cœur Balior qui, au regard du colosse, semblait avoir du mal à contenir son admiration pour sa crinière flamboyante. En contrant un énième pingouin vicelard, Ging vit le deuxième plus petit bondir vers Atmos, tout sabres dehors et bien décidé à en finir. Il ne fallut qu'un instant au jeune pour trancher à la base du cou -ou de ce qui s'en rapprochait le plus chez Atmos- mais il fallut encore moins de temps aux pingouins alentours pour former un mur de protection opaque. Et le temps qu'il s'effondre, Atmos était déjà loin. Mais cela ouvrait une voie jusqu'au bar. Le bras du semi-géant vint soudainement empoigner Balior par le col pour vulgairement le soulever du sol. Le vieil homme tourna alors sur lui même pour découvrir le sourire flamboyant du con qui vient d'avoir une idée.


                  —TU FERAIS MIEUX DE T'ACCROCHER ! qu'il lui dit juste avant de l'expédier en plein vers les portes de la taverne.

                  Chance insolente ou sens du timing, Zarechi tirait à peine la porte de droite que le cul de Balior lui percutait le crâne à une vitesse sonique, propulsant les deux à l'intérieur. Sans compter la singulière position qu'avait adopté mange-cœur pendant son vol, jusque là tout s'était déroulé selon le plan de Ging. Restait plus que l'ultime étape d'un plan aussi ingénieux qu'ingénu. La main du Lion remonta doucement au niveau de son cou et ses yeux s'agrandirent d'un coup. Malheur. Le pirate venait de se rendre compte qu'il n'avait pas de col et que par conséquent il ne pouvait s'auto-expédier pour rejoindre les autres. Incompréhension et désespoir se reflétèrent dans ses quinquets puis ce fut le tour d'une tache noire et blanche.


                  —Cinq degrés sur la droite. Guigui.


                  Ging tourna lentement la tête pour découvrir Atmos toujours entouré ses enfants mais avec la différence notable que cette fois, il était assorti d'un bazooka. Contre tout attente les yeux du Lion purent encore s'agrandir même s'il était difficile d'affirmer si c'était de peur ou de jalousie. Toujours est-il qu'il était préférable d'y réfléchir une fois à l'intérieur. Alors Ging fit quelque chose qu'il fait rarement. Il se mit à courir.


                  Si la situation n'avait pas était aussi dangereusement mortelle, on aurait pu sourire en voyant les trois quintaux de viandes se balancer d'un pied sur l'autre à la manière qu'aurait eut un crabe cul-de-jatte. Le tout sous une pluie constante de bec acéré, et avec Atmos en embuscade pour vous balancer des pingouins à la vitesse du son avec son lance-mergules ou Mergulator comme il l'appelait. Et si le Mergulator prenait de longues secondes à se recharger -les projectiles étant tous lubrifiés pour qu'ils glissent mieux-, il était de notoriété commune que les êtres capables d'en encaisser deux coups se comptaient sur les doigts d'une nageoire. Le bruit du Mergulator qui se recharge, son reconnaissable entre mille, parvint jusqu'aux oreilles félines de Ging qui se trouvaient grosso modo à quelques pas de l'entrée. Tant pis. Plus le temps. Le Lion bondit et Atmos pressa la gâchette. La masse tremblante du pingouin à haute vitesse souleva quelques mèches de cheveux du Lion tandis qu'il se jetait à l'intérieur et que les deux compères refermaient les portes juste derrière pour les barricader sommairement.

                  Ging se releva couvert de sang comme de sueur et même s'il avait du mal à retrouver sa respiration, son indéfectible sourire persistait tandis qu'il passait ses troupes en revue. Bien que le jeune était indéniablement plus frais, les nombreuses ecchymoses et les inspirations sifflantes témoignaient d'une fraicheur flétrie. Alors le Lion, déjà capitaine dans l'âme, s'en alla vers le comptoir et en revint avec les deux plus grosses bouteilles de rhum qu'il avait pu trouver. Il en offrit une à chaque, retourna machinalement de l'autre coté du comptoir et tira d'en dessous un énorme baril.


                  —NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, J'AI UN PLAN.

                  Et il commença à s'enfiler tout le tonneau d'alcool. Lapées par lapées, il en renversait la moitié sur sa tronche et l'autre par terre sans que cela ne paraisse le gêner. Il en était à peu près au tiers quand la fenêtre explosa subitement, crachant un de ces mergules à vitesse éclaire en plein dans l'apéritif du Lion avant de finir sa course vers le jukebox. Sans mot dire, Ging se dirigea vers la bestiole qui se remettait avec peine du choc et lui écrasa subitement son poing dessus. Méchamment. Suffisamment pour l'incruster dans le parquet et faire trembler le jukebox juste comme il faut pour qu'il s'allume.






                  Le visage de Ging se décomposa immédiatement. Tout son corps se mit à trembler et lentement, précautionneusement, il avança son doigt boudiné et tremblant et lança la piste suivante avec méfiance.







                  —BON. CA IRA.


                  Ging se retourna pour faire face à ses deux lieutenants. Une autre fenêtre explosa et le guillemot entailla Ging au front. Il ne bougea pas. Un filin de sang se mit à dégouliner sur son sourcil. Il ne cligna pas. Il se contenta de regarder Zarechi et Balior. Trois gaillards qui avaient menés leur bout de chemin. Trois hommes qui n'hésitaient pas à rappeler pourquoi il était si rare qu'on les fasse chier.

                  Trois pirates.

                  Pris indépendamment, chacun aurait pu faire un massacre.

                  —LE PLAN C'EST : ON Y VA ET ON LEUR DÉFONCE LA GUEULE.

                  Trois sourires.

                  Mais ensemble c'est un génocide qu'ils allaient écrire.


                    Le claquoir qui s'ouvre en grand pour propulser dans les airs un éclat de rire, mon bras retombe et ma paluche fermée rougie par le coup donné vient claquer sur mon pantalon. Atmos peut-être aussi imposant qu'il le veut, cela ne l'a pas empêché de ramasser mon poing sur le carafon. Ce qui m'a beaucoup amusé, c'est de le voir retourner à sa place aussi vite qu'il était venu. A peine le temps de remuer ses grosses quilles et de faire trembler le sol, qu'il s'éloignait de nous. Courageux, mais pas trop le gaillard. Emmerdeur qu'il me nomme. Je grince des chicots. Je t'en foutrais de l'emmerdeur ! Ce n'est plus son territoire, qu'il le comprenne et il quittera cette île vivant. Cette terre appartient désormais à Balior Blackness, c'est annoncé !

                    ET CE N'EST PAS EN LAISSANT LA MARMAILLE FAIRE LA SALE BESOGNE QUE TU EMPECHERAS TON TERRITOIRE DE CHANGER DE MAIN ATMOS !

                    Ces petits oiseaux tout juste plus épais que mon tricorne ne suffiront pas à arrêter les trois forbans que nous sommes. Car je ne suis pas seul. Le bambin se débrouille pas trop mal jusqu'ici, il sait trancher dans le lard quand il le faut et je sais par expérience qu'il en a dans les pieds. Quant à l'énergumène qui beugle lorsqu'il doit l'ouvrir, il fait forte impression depuis le début. Lorsque les mergules s'élancent par dizaines, je n'éprouve aucune peur. Paniquer dans un tel moment ne sert à rien, il faut savoir savourer la difficulté. Enfin, quand personne ne vient écourter la chose... La scène étant la suivante. Ma vieille carcasse entièrement recouverte de piafs en furie, pinçant, mordant, saignant ma peau dans l'espoir d'en faire du gruyère.

                    J'ai une sainte horreur du gruyère. Mais je ne peux rien faire. Si ce n'est broyer la cervelle de ces bestioles les unes après les autres. Vint le moment où notre chère marine oubliée refit son apparition. Comme précédemment, elle crut bon de nous noyer sous les explosions. Rebelote ! Voilà que cela pétarade dans tous les recoins ! Que les déflagrations s'enchaînent et qu'une sombre et funeste fumée enveloppe les lieux. Chienne ! En voilà une de belle attaque en traître ! Maudite fille de joie ! Un coup aussi bas, elle me le paiera ! Cela ne sortira pas de ma caboche de si tôt, qu'elle se le dise ! En attendant, mes vieux os savourent la souffrance du moment. Le nuage se dissipe et l'image revient.

                    Le poil charbonneux, la trogne obscurcie, les esgourdes qui sifflent, donnant l'impression qu'un abordage se joue à l'intérieur de moi, je suis à terre. Cette sale greluche et ses bâtards de petits soldats n'ont pas manqué leur coup. Pourquoi pas le trépas suite à cela ? Je le dois à ces alcidae de malheur ! Qui aurait cru qu'à se coller ainsi à moi, ils me sauveraient la vie en absorbant une partie de l'explosion ? Pas moi ! Et je ris, parce que je suis heureux d'être en vie. Et j'enrage, parce que cette pimbêche a bien failli avoir raison de moi. Tout cela me pousse à forcer sur mes guibolles pour me redresser. L'Affamé est toujours là. Il réclame son territoire. Un regard noir fond sur la femme de la justice, tandis qu'on vient brutalement me décoller du plancher.  

                    Mordieu ?!

                    Oh non... Oh bon dieu que non. Pas ça. Pas cette tête. Dans ma longue vie de flibustier, j'ai connu beaucoup de couillon. J'ai appris à reconnaître un ballot à la binette qu'il se trimbale. Et c'est exactement celle qu'affiche le lion. Celle qui empeste la connerie à plein naseaux. Je n'y manquais pas... De m'accrocher qu'il me dit. Il en a de bonne lui ! M'accrocher à quoi ?! A rien il faut croire. Ah si, à mon tricorne. Inutile de tenter de le dissuader, il avait fait son choix. Et voilà qu'il me propulsa tel un boulet droit sur la taverne. Les doigts se cramponnant solidement aux bordures de mon chapeau, les mirettes closes, genoux recroquevillés vers la panse, je volais.

                    Et sur le trajet qui ne dura qu'une dizaine de secondes en réalité, mais qui parut une éternité pour moi, je maudissais l'âme de ce troufion. Si j'ai senti que j'ai percuté le minot au passage ? Un peu. J'ai beaucoup plus senti en revanche quand on s'est encastré dans la cloison du fond de la salle. Tables et chaises n'étant plus, nous avions tout emporté sur notre passage. Ce lion, quel génie. En parlant du fauve, le voilà qui pointe ses crocs. Et il ramène les ennuis avec lui, c'est trop gentil à lui. On s'empresse de refermer les portes derrière lui alors qu'il s'affale à nos pieds. Si mes reins ne me faisaient pas autant grimacer, je lui aurais bien écrasé le bourrichon avec ma botte, pour le remercier de son initiative.

                    Cela et le fait qu'il trouva comment balayer ma rancœur. Une bonne bouteille de gnôle et on oublie tout ! C'est d'un grand sourire dévoilant deux rangées de dents pourries comme jamais que j'acceptais la bouteille, en déversant le contenu dans la foulée au fond de ma gorge. Boire comme un soiffard est ce que je fais de mieux l'ami. Le rhum coule dans ma barbe, déjà rendue graisseuse et puante par la bectance et la sueur, mais le principal se propage dans le gosier. Et aussi vif qu'un mousse le serait pour son premier jour sur un rafiot, mon cœur fut relancé. Le mergules qui fit irruption par la fenêtre ne sembla pas m'affecter, tout comme la musique que cracha l'appareil.

                    Ce ne fut que lorsque le mastodonte et camarade fit finalement part de son plan, que mon esprit se ralluma également.

                    Trois sourires.

                    Trois pirates qui vont tout fracasser.

                    Un Atmos qui va cracher ses quenottes.

                    Une fille de putain qui va implorer le pardon.

                    Je m'avance le premier vers la sortie. Ramassant une chaise miraculeusement encore entière sur le chemin, avant de pointer le museau à l'extérieur. Je mire droit devant. Atmos est là. Mergulator armé. Il constate l'état déplorable dans lequel je suis. Et cela l'amuse. A moi aussi. Ce qui lui fait perdre l'envie de sourire. A moi aussi. Et tous les deux grognons.

                    Guigui ! Feu !

                    Et le coup part. Le projectile vivant fuse avant d'être violemment frappé de haut en bas, à la diagonale, par la chaise dans mes pognes. Chaise qui explose en mille morceaux à l'impact, ne laissant que deux minuscules morceaux de bois à ma disposition. Un petit cratère se forme à la retombée de la ballemergules, rien qui ne m'empêche d'avancer. Toujours tout droit. Direction Atmos. Le plan est simple. Le marmot et l'idiot déboulent à leur tour et la marine s'active également. Ce n'est qu'une question de secondes avant que cet endroit ne devienne un véritable foutoir. Foutoir auquel je n'aurais pas la force de résister, je le sens. Trop faible. Alors avant de flancher, l'ancêtre crachera une dernière fois à la trogne de la jeunesse.

                    Eh la carogne ! Toi qui aimes jeter les choses au caillou des autres, voilà pour toi !

                    Mon bras se lève pour intercepter un piaf en plein vol, mes gros doigts se resserrant autour du cou de l'animal. Un craquement sinistre plus tard, l'animal repart dans une toute nouvelle direction avec plus d'élan encore. La cible, cette pimbêche, évidemment. Et comme je suis certain que cela ne suffira pas, trois autres des congénères du premier ne tardent pas à fuser droit sur elle. Elle devrait bien en ramasser un avec cela ! Maintenant, Atmos. En constatant de ses petites mirettes de pucelle que nous nous rapprochions vachement vite, il venait de laisser tomber le Mergulator qui ne lui était plus d'aucune utilité. A la place, trônait dans ses ailes, le Mergulhammer. Un marteau entièrement fait à partir des ossements de ses ancêtres.

                    La tête de l'arme étant constituée par quatre crânes massifs de chefs Mergules du même gabarit qu'Atmos, si ce n'est plus. Ainsi équipé, Atmos reprenait toute confiance en ses chances de survie. Ainsi muni, je constatais n'avoir aucune chance contre lui. Il ordonna a ses enfants de se retirer en hauteur avant de nous défier du regard. Il s'occuperait donc de nous tout seul. Mirant un moment mes deux compagnons, j'expulsais un glaviot souillé par le sang avant de sourire.

                    Qu'il en soit ainsi les amis.

                    Mes quilles se mirent en mouvement à l'instant précis ou celles de Papa bougèrent. Deux charges brutales pour un impact coléreux. Rendu à quelques mètres de moi, Papa balança les bras de l'arrière vers l'avant et porta un coup redoutable de Mergulhammer. En opposition ? Le ciboulot. Encore et toujours lui. Une arme indestructible que je dis. Pas suffisante pour gagner pour autant.

                    Si le choc entre mon carafon et les os Mergules souleva un écran de poussière et propulsa une petite onde de choc, le résultat ne laissait planer aucun doute. Ma vieille carcasse ne tint qu'une dizaine de secondes avant d'être rejetée vers l'arrière et de s'écraser dans les décombres d'une boutique.

                    Son et image n'étaient plus.

                    La suite, à la jeunesse.

                    Voilà, c'est terminé pour moi ! Rp très sympa, merci à vous les gars ! Et à une prochaine fois, si l'un de vous est tenté pour un autre rp !
                      Vous savez ce qu'il y a de mieux qu'une entrée fracassante dans un bar bourré de monde ? Une entrée fracassante dans un bar remplis de mergules morts, avec un vieux sur le dos ! Bordel de merde, qu'est-ce que j'étais venu foutre ici, moi, déjà ? Ah, oui ! C'est vrai ! Je sais pas ! 'Fin bref ! C'est donc l'histoire de trois pirates, regardant vers le soleil sanglant, devant un homme et son mergulator ... Rien de plus normal ! Le 1er à partir fut papy Jones, qui éclata un mergule à l'aide d'une chaise avant de balancer moult et moult pingouin sur la dame de la marine. Puis je partis à l'assaut, découpant d'un coup net chaque projectile m'arrivant dessus. Chaque coup était accompagné d'une gerbe de sang sans précédent.

                      -Kyahahah ... Du sang ...

                      Cela dit, au bout de quelques essais, Atmos lâcha son pinzooka pour sortir un putain de marteau en os vraiment trop classe ! Bon ... Marteau qui finit par rencontrer le haut du crâne du vieux, qui l'assomma pour le coup ! Mais c'est à ce moment-là que mon instinct de médecin pris le dessus. Lorsqu'Atmos souleva une nouvelle fois son imposante arme afin de réduire pour toujours papy Jones au silence, je vins m'interposer en bloquant le puissant coup. Coup qui, au passage, me fit mettre un genou à terre, sous la puissance de l'impact. Une telle différence de niveau entre maintenant et tout à l'heure vint à me faire penser qu'Atmos s'était toujours battu avec un marteau et non avec les autres armes farfelues qu'il nous avait montrées jusque là ! Je pris donc le vieux afin de le mettre en lieu sûr après m'être assuré que ses jours n'étaient pas en danger.

                      Bon, c'est l'heure du fight, les copains ! Et boum ! Un nouveau choc frontal entre mes deux sabres et son marteau ! Seule différence : cette fois, je suis dans les airs et j'ai un gigantesque sourire sur mon visage !


                      -Guigui ! Pourquoi souris-tu comme ça, morveux ?

                      -Eheh, je sais pas ! Tout ce que je sais ... C'est que j'ai envie de te découper !!

                      -Prend pas tes rêves pour une réalité, t'as pas assez d'expérience, gamin !

                      -Et bien donnes-en moi !

                      Et RLAN ! Un corps-à-corps déchaîné et mouvementé s'effectue entre moi et mon adversaire ! Malgré l'imposante arme qu'il possédait, il fallait bien avouer que celui-ci maniait assez bien et assez rapidement sa masse. Du moins, suffisamment rapidement pour pouvoir parer mes attaques par un habile jonglage entre le corps et le manche de l'arme en question. Puis, il abaissa un grand coup son marteau que je dus parer en croisant mes sabres au-dessus de ma tête. Mais malgré cette parade, le bougre continuait à appuyer sur son arme, ce qui faisait que peu à peu, je continuais à reculer en laissant de jolies tranchées derrière mon passage ! Mais un quart de tour de mes sabres et une puissante impulsion vers les extérieurs me suffit pour faire jarreter cette imposante masse d'os et son utilisateur sur quelques mètres en laissant deux entailles dans la partie plate du marteau.

                      *Tiens, mais au fait, il fout quoi l'autre gueule de lion ?*
                      • https://www.onepiece-requiem.net/t4378-fiche-de-zarechi-ozuka
                      • https://www.onepiece-requiem.net/t2867-zarechi-ozuka-prez-100-manque-validations
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