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[RP Équipage] Une nouvelle ère



INFORMATIONS HORS RPS


Rappel des couleurs des dialogues



    Selena. Black
    Shiro Wakuri. Crimson
    Kusanagi. Red
    Hathor. Darkred
    Porco. Brown
    Tao. Darkviolet
    Muchacho. Deeppink
    Natacha. Palevioletred
    Nakano. Sandybrown
    Yumi. Darkkhaki
    Ichimaru. Yellowgreen
    Ulcky. Blue
    Léténa. Royalblue

    Isis: Corbeau d'Aoi


Geôlier n°01, Bastien. Lightseagreen
Geôlier n°02. Mediumspringgreen
Geôlier n°03. Slateblue
L'agent du Cipher Pol, Davy "Dernier Debout" Douglas. Darkblue
Commandant du cuirassé, Von Berg. Grey


Dernière édition par Hathor le Mar 8 Oct 2013 - 11:59, édité 11 fois
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En cellule


Voilà maintenant quelques jours que la maudite Team Rocket nous avait livré à des Marines. Mon équipage croupissait dans une cellule, tandis que d'autres personnes répondant aux noms de Léténa et de Selena moisissaient dans celle d'en face. Entre nos deux "cages" il y avait comme un couloir où quatre gus jouaient aux cartes. Deux pour nous surveiller et deux autres pour Léténa et Selena. Au moins, ici c'était plus confortable vis-à-vis de la cale des chasseurs de primes. Cela dit, chacun de nous était toujours menotté par les mains contre la paroi et ne pouvait donc rien faire. Les mouvements étaient très limités. Les deux ouvertures sur le mur nous apportaient un peu d'air frais et de lumière. Un des gardes semblait être déstabilisé par mon attitude. Une attitude sereine et à la fois qui gênait le dit-garde. Je n'arrêtais pas de le fixer depuis un moment et il n'en pouvait plus, ça l'empêchait de jouer convenablement.


    Merde, je sais plus quoi mettre, là.
    Fais pas chier, Bastien. Au pire, si tu sais pas quoi jouer, poses le sept de cœur.
    Ouais, c'est ça. Tu crois vraiment que je vais te donner des points? N'importe quoi.
    Alors, qu'est-ce que tu fous? Abrège!
    Mais c'est cette femme, là...
    Quoi cette femme? Celle-là??
    Elle n'arrête pas de me regarder depuis une heure! Ça m'agace.
    Pff, si ce n'est que ça. Tu ferais mieux de l'oublier.
    Peut-être qu'elle te trouve à son goût?
    Aahahahah!!!
    Très drôle...


C'était marrant à les entendre parler comme ça. Limite s'ils s’engueulaient. Intérieurement, je ne pouvais pas m'empêcher de rire. Le quatrième clampin fit revenir le calme en expliquant qu'ils étaient de toute façon là pour nous surveiller. C'était lui le plus sérieux de toute la bande.

Au fond de notre cellule, à part voir qui devait venir veiller les prisonniers à chaque roulement, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et les visites inhabituelles étaient rares. En parlant de cela, l'homme encore inconnu qui séjournait sur ce vaisseau, arriva dans la salle.

    Bonsoir messieurs. Rien à signaler?


Je croyais que ce type allait venir pour moi, mais ce fut une surprise lorsqu'il réclama qu'on sorte Léténa pour une affaire personnelle. Avec mon esprit plus pervers je pouvais penser qu'il voulait la violer secrètement dans son quartier. L'homme que je n'arrivais toujours pas à identifier comme Marine ou membre du Cipher Pol ne m'adressa même pas un mot ni même un simple regard. Ainsi, la petite pleurnicharde partait pieds et poings liés avec son drôle accompagnateur. Pendant ce temps-là, ça remuait chez les Ombres du Chaos. Certain d'entre eux énervés à force d'attendre dans cette cale, notamment Natacha et Muchacho qui s'exclamèrent.

    Et nous bande de con? J'vois pas pourquoi celle-là pourrait sortir et pas nous!
    Si jamais on sort, je te fais la peau!!


Un Marine réclama le silence. Aussitôt, plus personne n'osa émettre le moindre son. Du coup, personne ne su où cet étrange personnage emmenait la gamine. Ni pour quelle raison, d'ailleurs. Moi, je m'en foutais, car de toute manière, ce n'était pas notre tour. Il fallait savoir être patient. Et cela, mes nakamas avaient encore du mal à saisir. De plus, ils ne comprenaient pas encore pourquoi j'étais si calme et non inquiète de notre sort. Limite, ça les frustraient.

    Écoutez-donc les Ombres, vous tous, qui formez un avenir prometteur, une destinée. N'ayez pas peur du futur. Rappelez-vous que c'est vous qui inspirez la peur. La peur est un excellent moteur. Alors, n'oubliez pas pourquoi vous nous suiviez.
    Silence! On veut jouer tranquillement.
    Vous avez franchis Reverse Moutaine, vous êtes sur Grande Line, maintenant. La mer pour les élus, les élites de ce monde. Il s'agit, nos Ombres, d'un nouveau lieu pour vous, mais aussi un commencement. Oui, nous entrons tous ensemble dans une nouvelle ère. Les Ombres du Chaos jamais ne meurt, mais dominera à jamais!
    J'ai dit "silence", bordel!!
    Alors, n'ayez crainte et attendez sagement. Bientôt, nous vous offrirons sur un plateau la clé de votre salut et de votre gloire.
    Vous allez la fermer, maintenant??!!!!


Perplexe, Natacha osa me chuchoter à l'oreille.

    Comment comptes-tu nous sortir d'là? Déjà que l'autre fois où tu m'as délivré c'n'était pas une vraie réussite. C'est une aide extérieure qu'il nous faut. Là, j'vois pas où ce que t'veux en v'nir. Tiendras-tu seulement tes promesses? C'est bien joli tout ça, mais encore faut-il rester dans la réalité. L'équipage doute de tes capacités et de tes ambitions. Tu nous inquiète. Tu es libres de croire qu't'es une Déesse, mais certain d'entre nous à d'mal à t'suivre dans cette folie.
    Prétends-tu que nous ne sommes pas capable d'accomplir notre destiné? Si ces personnes doutent autant, ils ne sont pas obligés de me suivre. Seulement, il ne faudra pas revenir nous réclamer, car nous fermerons les yeux.
    Moi, j'crois en toi. Je ne t'fais aucun reproche. Juste remonter quelques échos... Ça doit être l'impatience. Depuis le temps qu'on traîne dans la même geôle... J'veux juste comprendre comment on va faire pour continuer notre voie. En parlant d'voie, j'espère que mon Pose ne s'est pas déréglé si ces Marines nous emmènent j'ne sais où...


Je regardais mes nakamas et même de l'autre côté, voir si Selena et compagnie m'écoutaient. Tôt au tard, ce que j'annoncerais arrivera. Il faut juste savoir quand agir. Soudain, j'entendis un bruit venant de la mer, un son qui m'était familier. Seulement, je ne pouvais pas jeter un œil.

~~ Page 1 ~~

D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
©odage by Hathor




Dernière édition par Hathor le Dim 16 Juin 2013 - 3:21, édité 5 fois
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La patience est une vertu. Cette phrase lui avait été enseignée directement par son mentor il y a très longtemps. La réplique venait d'une période lointaine et continuait à démontrer son plein potentiel encore aujourd'hui. Dans un monde aussi actif, intense, pleins d'aventures et de tragédies, l'impulsivité régnait en maître incontesté. Cela a contribué à l'échec cuisant de bien des combattants encore inexpérimenté avec des rêves pleins la tête. Mais surtout, une situation où on était enchaîné pour des jours devenait la pire des tortures morales. L'équipage pirate des Ombres était retenu captif depuis une bonne période de temps. Si le silence dominait leurs "habitations", la frustration de l'isolement en incommodait plus d'un.

Selena elle-même se surprenait à ne pas perdre son calme. En dehors de son attitude rigide et sans grande vie physique, son cerveau n'avait jamais cessé de fonctionner à bon régime. Dès l'instant que tout le monde fut à bord du navire militaire, elle avait songé au plan d'évasion. Le seul imprévu aura été le délai. Elle se croyait libre en moins de 24 heures au plus. C'était frustrant, bien que d'un autre côté, les voilà très loin des chasseurs de primes. De manière très discrète, elle avait scruté le comportement des soldats et capté certaines de leurs conversations pour obtenir un portrait moral en général. Par contre, ces informations elle les gardait pour soi.

Parmi le groupe qui occupait toute la cale, deux femmes se distinguaient. Non pas que les hommes étaient inintéressants, juste que Selena était intéressée par l’une et attentive à une autre. La première était sa compagne de cellule. L’albinos fidèle à son épée prenait mal ces quelques jours encore loin de son héritage. D’une part, la brune se sentit coupable de ne pas encore respecter sa parole d’honneur. Après tout, elles partageaient ce respect propre aux épéistes envers leur arme de prédilection. Autre que son analyse des geôliers, la femme-chevalier était là pour supporter cette jeune et sympathique demoiselle. Toutefois, un homme mystérieux arriva à la cale. D’abord là pour vérifier l’ambiance, il vint tout spécialement pour la fille albinos. Que lui voulait-elle après tout ce temps ? À moins de choisir au hasard une fille à violer, personne ne pouvait le deviner. Quoi que soit la réponse, Selena fronça les sourcils de mécontentement. L’attente avait trop duré.

Avant d’agir, elle se fit interrompre par la seconde femme dans sa liste d’intérêt. En réponse aux jeunes qui levaient le ton, elle lança son discours pour l’équipage, preuve indiscutable que c’était bien le capitaine. Elle parla de leur prouesse actuelle, de l’image de terreur et de gloire que représentera l’équipage. Selena respecta le discours en tant qu’encouragement. Mais, elle doutait encore du reste de la vision de la femme, surtout après une défaite aux mains de chasseurs au caractère de porc. Dans l’immédiat, il fallait suivre pour espérer seulement rester libre. Son regard se posa sur le capitaine, avec intensité.


- Dites-moi, pouvez-vous garantir la sécurité de tous ces gens qui vous suivront ? Êtes-vous vraiment des esclavagistes ? Être un pirate est une chose, mais avoir des vertus est différent. Et vous avez intérêt à me répondre.
    L'homme à la moustache n'avait pipé mot, il s'était retrouvé enchaîné dans la cale de ces maudits chasseurs de primes et écoutait la conversation aux alentours, il songea au fait que ces pleutres étaient dépendants des pirates pour survivre, un choix bien pitoyable et incertain, sans la piraterie, ils ne seraient que de bien triste forbans du dimanche, des bandits à la sauvette, cette seule pensé réjouit Nakano malgré sa défaite pathétique.

    Rapidement ils furent livrés à la marine. Désormais dans une cage comune en fond de cale, les ombres faisaient peine à voir. Et notre mécano, pourtant bavard au demeurant, ne parlait toujours pas. Les gardes semblaient distraits, avant l'arrivé d'un mec badass plutôt costaud qui resserra rapidement les écrous de ces gardes tires-au-flanc. Il emmena d'ailleurs la demoiselle émotionnellement instable qui se trouvait dans la cage à part. La capitaine parla, comme souvent, mais cette fois ci c'était pour nous insuffler sa hargne. L'homme de petite taille afficha un rictus nerveux, il aurait pu adresser aux geôliers le sempiternel " J'suis innocent!" Mais non, il laissa plutôt s'échapper un éclat de rire puissant en repensant à toutes ces émotions fortes vécu pour célébrer l'année qui venait d'arriver.


    "Ouuuuh ouuuuuuuuhhhh, finalement c'était plutôt marrant n'est ce pas ?"

    Mots emprunts de résignation ou bien craquage nerveux pour notre anti-héros moustachu ? Difficile à cerner, la situation se prêtant correctement aux deux propositions. Il regardait ses camarades d'un oeil distrait, tout semblait lointain aux yeux du mécano, les murs semblaient revêtir un vêtement de vivant, tandis qu'il se voyait déjà la corde au cou.

    * Désarmé ainsi, je suis peut être le plus fort de cette cage en terme de combat.* fut étrangement la seule pensé qui lui traversa l'esprit

    Après une défaite éclaire face à un vieil homme peureux, il y avait probablement de quoi se remettre en question, l'autre demoiselle enfermé à l'écart s'adressa directement à notre patronne. Une fois n'est pas coutume, Nakano serra la mâchoire et lâcha dans un murmure grinçant plein de colère:

    -Mis aux fers dans un bateau de la marine et on est encore là à causer de vertus et de valeurs...?! Les gens faibles se plient à ceux qui sont meilleurs qu'eux, c'est une réaction naturelle de ceux qui n'ont pas la volonté d'évoluer...

    L'homme recouvra immédiatement son sourire paternel, la colère et la frustration qu'il avait laissé s'échapper à l'instant l'avaient revigorées. Joignant ses mains liées, il déclara haut et fort:

    Bien dit patronne! Bon c'est quand qu'on décolle mon émoote et mes jumelles doivent être terrifiés, puis je me sens d'attaque pour réduire des gens en charpie."


    Dernière édition par Nakano le Jeu 30 Mai 2013 - 5:38, édité 2 fois
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    Décidément notre entrée en scène sur la route de tous les périls, restait à désirer. En effet, à peine avions-nous fait un pas vers la porte des enfers que nos rêves ainsi que notre ambition à diriger le monde semblait être mort à travers notre malheureusement capture. Etais-ce vraiment la fin ? Etions-nous destinés à finir de la sorte tel de misérable cyrano à quatre pattes ? Ou allions nous tout simplement renaitre de nos cendres et retourner à la conquête du monde ? Notre capitaine semblait opter pour cette dernière option, même si le destin était pour l'instant contre nous.
    Adossé au mur de notre cellule, les yeux rivés vers le plafond, j'étais perdu dans mes esprits en repensant à la conversation que j'avais eue avec Soren quand soudain une voix qui venait de l'autre cellule voisine attira mon attention :


    - Dites-moi, pouvez-vous garantir la sécurité de tous ces gens qui vous suivront ? Êtes-vous vraiment des esclavagistes ? Être un pirate est une chose, mais avoir des vertus est différent. Et vous avez intérêt à me répondre.


    Mes yeux étaient braqués vers cette jeune fille en essayant en vain de me rappeler d'elle et de savoir si je l'avais déjà vu dans l'équipage. Mais non, elle et sa compagne de cellule m'étaient vraiment inconnues.


    [RP Équipage] Une nouvelle ère 263a3e10
    - On est pas des saints, on est des enfoirés de pirates. Mais saches que dans cet équipage on se défend mutuellement telle une famille et quiconque osera se lever contre nous, devra subir la colère des Ombres du Chaos.... Qui es-tu donc, étrangère?


    Dis-je en répondant avant que le capitaine ne puisse le faire et en essayant de savoir à qui on avait l'honneur. Il fallait souligner qu'à ce moment précis, je n'étais pas encore au courant que mon interlocuteur était le bon-samaritain qui m'avait aidé à rester en vie lors de la bataille sur le cap des jumeaux.


    Dernière édition par Kusanagi le Mer 29 Mai 2013 - 16:23, édité 1 fois
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    On m’avait infligé un sacrée coup à la tête sur le bateau des chasseurs de primes. Un coup assez violent pour m’avoir assommé de très longues heures… Je n’avais pas vu et vécu le passage par la cale de ces nouveaux ennemis et je n’avais pas subi de réveil jusqu’au transfert dans ce bateau de la marine. Je transpirais beaucoup et une fièvre est montée pendant cette période. J’avais de temps à autre des mots qui sortaient de ma bouche, des mots incompréhensibles, ou plutôt qui ne semblaient pas avoir de sens… Par Ailleurs, je n’avais pas entendu le discours de notre capitaine aux dents longues et à la bavarde inconnue.
    Ulcky Yuan : YUAN !


    Un rêve… J’avais rêvé pendant tout ce temps… Non, un souvenir plutôt… Un souvenir si lointain et pourtant si important. Je me rappelais de tout à présent. Ma respiration haletante se calmait peu à peu et le regard de mes compagnons s’était jeté sur moi. Certains par surprise, d’autres par inquiétude.
    Garde : Tu vas la fermer ! Sinon tu vas encore manger !


    Les mots du garde étaient clairs et je devais redevenir discret. Mais le souvenir de ce cauchemar restait ancré dans ma mémoire… Je ne pouvais pas rester dans cet état d’esprit pour le moment. Nous avions mieux à faire et surtout une évasion à préparer… J’étais attaché au poignet par de lourdes chaînes, qui malgré mes tentatives de casse, ne cédaient pas. Mes compagnons étaient eux aussi dans une situation difficile et pourtant le visage de chacun semblait encore optimiste. Avaient-ils eu une brillante idée ? De leur part, cela ne devait pas être le cas, mais une occasion allait bien se présenter tôt ou tard.
    Autour de nous, le bois du bateau nous entourait et vu la forme nous devions être au plus bas de la cale. J’étais soulagé de voir Porco encore vivant et pas étonnée de constater que la plupart d’entre nous allait bien… Juste la plupart hélas, il en manquait quelqu’un. Par ailleurs, une inconnue qui faisait grise mine de sa peau caillée et de sa tenue de haut gradé accusait le poids du temps. Surtout de la saleté omniprésente, dans ce qui était notre zone de détention, semblait être au centre des interrogations.
    Ulcky Yuan : T’es qui toi ?


    Et des miennes… C’est la première chose que je me suis demandé et j’ai encore essuyé un revers d’engueulade de la part de nos gardes qui semblaient perdre patience devant notre manque d’obéissance… Après tout, nous étions des pirates et quand des pirates se plient à la marine c’est qu’ils sont perdus. Et sans aucun doute, nous étions loin d’être abattus devant cette situation plus que délicate !
    Nous attentions tous une réponse plus ou moins claire de la nouvelle. Pour le coup, je me suis demandé si elle allait finir otage de Nakano, pour ses propres désirs ou si elle allait mettre en colère notre boucher. Pour ma part, elle pouvait bien pourrir ici, c’était loin d’être ma priorité.


    Dernière édition par Ulcky Yuan le Sam 1 Juin 2013 - 12:54, édité 2 fois
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      Nous venions tout juste d’embarquer sur le navire de la marine. Embarquer était un bien grand mot. Nous allions une fois de plus gouter au confort des cales, avec leurs entraves qui vous arrachaient la peau, leurs chaines qui cliquetaient à chacun de vos mouvements et l'odeur de moisissure qui envahissait généralement l'atmosphère. La Louve, rebelle, indomptable, allait une nouvelle fois être enfermée, privée de son héritage... Emprisonnée comme une vulgaire pirate, soumise au même régime que ces forbans, la Louve devrait une nouvelle fois courber l'échine en attendant de recouvrer sa liberté et de pouvoir à nouveau endosser la douloureuse charge de sa malédiction. Le Sandai Kitetsu n'avait qu'une seule et unique propriétaire...

      On me poussa sans ménagement à l'intérieur d'une des cages de la cale, accompagnée de la jeune fille qui avait été ma voisine lors de ma précédente incarcération. Je humai l'air vicié, alors que l'on me clouai à la paroi de la cage. De nouvelles menottes prirent place à mes poignets et vinrent se fixer au-dessus de ma tête L'atmosphère empestait l'humidité et la moisissure. Sans jeter un regard, ni adresser un seul mot à ma voisine dont j'ignorais encore le nom, je sombrai dans un profond sommeil, aussi soudain qu'inattendu... (Technique Inutile à Deux Berrys : Le sommeil du loup)

      Quelques jours s'écoulèrent...

      La journée se déroulait comme toutes les autres. Les gardes jouaient aux cartes, sans se soucier une seule seconde des prisonniers qu'ils devaient surveiller, trop absorbés par l'issue de la partie. La capitaine pirate était emprisonnée non loin de nous, dans une cage voisine séparée par un petit couloir. Cette dernière s'amusait à déstabiliser un gardien en le fixant de son regard froid et impitoyable...

      La partie s'anima lorsque le gardien en question se trouva obligé de se justifier devant ses collègues, pour la lenteur de jeu. Ces derniers discutèrent un moment, avant que le plus sérieux d'entre eux abrège le débat en réaffirmant leur rôle de surveillance et la nécessité de supporter les désagréments qu'il engageait. Le calme revenu, un homme fit irruption dans la cale. Je pu reconnaitre sa voix lorsqu'il s'adressa aux gardiens, qui mimèrent un garde à vous à peu près correct.

      " Bonsoir messieurs. Rien à signaler?"

      Le meneur du groupe fit son rapport succinctement en avalant plusieurs fois sa salive. Qu'importe qui était cet homme, il inspirait la crainte auprès des marins de ce navire et même de son commandant.

      " Amenez moi la jeune fille à la peau de loup."

      Sans attendre une seule justification, les marins s'exécutèrent et me propulsèrent hors de ma cellule sans ménagement. D'une main ferme, l'homme m'empoigna et me guida jusqu'à la porte de la cale. Je ne pus que jeter un dernier regard à ma voisine de cellule, me demandant bien ce que j'allais devenir aux mains de cet individu. Des protestations jaillirent, alors que la porte de la cale se referma. Nous marchâmes quelques minutes avant de nous stopper devant une porte, gardée par deux marins. Ces derniers me débarrassèrent de mes entraves et me poussèrent à l'intérieur de la pièce, à la suite de l'homme mystérieux. Ce dernier alla directement s'asseoir derrière son bureau. Incapable de bouger, je restais planter au milieu de la pièce. L'individu me fit signe de m'asseoir. Je m'exécutai, prenant place sur le fauteuil orné. L'homme plongea son regard dans le mien et me glaça le sang.

      " Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je veux savoir ou tu as récupéré cette lame."

      L'homme sorti mon katana de derrière son bureau et le posa en équilibre dessus. Respirant un bon coup, je pris la parole :

      " Il m'a été légué... par ma famille... monsieur."

      L'homme fronça les sourcils.

      " Il t'a été légué...vraiment ?"

      J’acquiesçai.

      " Ce n'est pas la première fois que je croise cette lame. J'ai bien croisé une de ses sœurs il y a quelques années, mais celle-ci est la première que je croise deux fois. Son dernier propriétaire est mort dans d'atroces souffrances et l'on a pas retrouver cette lame sur lui. C'est donc à toi qu'il l'a confié."

      Mes mains tremblaient. Ce mystérieux individu était en train de parler de l'ancien propriétaire de cette lame... mon père...

      " Comment t'appelle-tu ?"

      "Léténa D. Vilkas monsieur. Héritière du nom Vilkas. Je suis une civile. J'ai échoué dans la cale de ces chasseurs de primes malgré mes justifications et ma résistance. Je..."

      " Silence !!! Je ne suis pas dupe. Tu te trouvais avec des pirates. Que tu l'ai été de ton plein gré ou non, cela ne change rien. Tu seras jugée comme il se doit."

      Les larmes me montèrent aux yeux. Qu'allais-je devenir ? Une idée me vint afin de prouver ma bonne foi.

      " Permettez moi monsieur de me disculper. Je dois ce qui m'arrive à ces pirates. Amenez moi à l'un d'eux et je le découperai sans une once d'hésitation. Je refuse de payer pour les crimes de ces forbans. Ils méritent la potence."

      L'homme fit mine de réfléchir. J'avais peut-être fait mouche. Il se leva, saisit mon katana et me le jeta en affichant un sourire cruel. Je l'attrapai sans vraiment y croire. Mon précieux Sandai venait de rejoindre mes mains. Je dégainais légèrement sa lame avant de la remettre au fourreau.

      " Dépêchons. Je suis impatient de te voir découper ta voisine de cellule. Si tu esquisse le moindre geste, la moindre hésitation, ton jugement aura lieu sur le champs et le verdict sera sans appel: "La mort"."

      Nous sortîmes du bureau. Les marins m'entravèrent à nouveau les mains, alors que mon précieux katana y demeura bien sagement. L'homme ferma la marche derrière moi et nous partîmes en direction de la cale. J'allais devoir découper ma voisine de cellule pour me disculper et espérer échapper à la potence... Ma voisine de cellule... Cette jeune fille si gentille, avec qui j'avais eu de longues discussions au cours des derniers jours, avec qui j'avais partagé mon pain rassis, avec qui j'avais attendu que s'écoulent chaque seconde, chaque minute, chaque heure de notre captivité. J'allais flancher avant de passer à l'acte, j'en étais persuadée. Je ne pouvais me résoudre à tuer une innocente... Seul un miracle pouvait me sortir de là...


      En cellule


        Dites-moi, pouvez-vous garantir la sécurité de tous ces gens qui vous suivront? Êtes-vous vraiment des esclavagistes? Être un pirate est une chose, mais avoir des vertus est différent. Et vous avez intérêt à me répondre.
        Mis aux fers dans un bateau de la marine et on est encore là à causer de vertus et de valeurs...?! Les gens faibles se plient à ceux qui sont meilleurs qu'eux, c'est une réaction naturelle de ceux qui n'ont pas la volonté d'évoluer...
        On est pas des saints, on est des enfoirés de pirates. Mais saches que dans cet équipage on se défend mutuellement telle une famille et quiconque osera se lever contre nous, devra subir la colère des Ombres du Chaos.... Qui es-tu donc, étrangère?


      Jamais j'en placerais une? Toutefois, cela irritait encore davantage les deux trois gus. Un peu de bruit et les voilà déconcentrés? Non, cela venait sûrement de bien plus profond. Depuis notre arrivé en fond de cale, j'avais bien analysé le comportement de chaque Marine présent ici. Et c'était toujours ces quatre même cons qui s'occupaient du sale boulot à cette heure-ci. Cela se voyait comme le nez au milieu du visage que nous surveiller était pas la joie. En fait, la situation du fameux Bastien qui gueulait sans arrêt contre nous, reflétait un personnage particulier. Bien particulier, d'ailleurs. J'avais deux ou trois conclusions dans ma tête pour que Bastien agissait comme ça. Dans son cas, c'était un type pas très habile, délaissé par ses paires, voir par très intelligent. Il s'était vu cantonné à un degré inférieur de la hiérarchie militaire, malgré ses états de service pourtant pas si mauvais. Bref, ce qui faisait de lui, pour peu qu'il le vivait mal, un frustré. Oui, et les frustrés rabattaient toujours sa frustration sur les autres. Bien sûr, de préférence sur les plus faibles ou ceux qui étaient soumis. Comme dans notre en cas, en fait. Dans tout les cas, j'avais eu ce que je voulais. Du trouble dans les rangs. Un petit manque de self-contrôle qui pouvait tôt ou tard tourner à notre avantage.

      Pourquoi gaspiller sa salive quand tout était dit par mes nakamas? Kusanagi résumait plutôt bien les choses. Je fixais toujours le même soldat pendant que je parlais.

        Et que ferais-tu si nous décidons de ne pas te répondre? Toutefois, si nous le faisions, c'est pour une toute autre raison. Nous ne sommes pas la capitaine pour rien si nous ne sommes pas capable de protéger de l'adversité les membres de notre équipage. Nous te rappelons que tu t'adresses à une Déesse...
        Et elle remet ça... Tu ne comprendras donc jamais, pirate?! Ta vie est finie. Et tu ferais mieux de te la fermer avant que Bastien perd sa patience. Ce que je crains être déjà le cas. coupa un des gardes, mais je continuais à l'ignorer. Je poursuivais donc.
        Esclavagiste? Bien sûr, il faut que le monde se plie devant nous. Qu'il reconnaissent leur Déesse. Si les peuples entiers ne nous louent pas, alors ils auront fait leur choix d'être nos esclaves à jam...
        C'en est assez! Je ne peux plus l'écouter dire des conneries, les gars.
        Bien dit patronne! Bon, c'est quand qu'on décolle mon émoote et mes jumelles doivent être terrifiés, puis, je me sens d'attaque pour réduire des gens en charpie.


      Les deux soldats entrèrent dans la cage des Ombres du Chaos sous un excès de colère. Ils désiraient mettre un bâillon à tout le monde, car ils ne pouvaient plus supporter le remue-ménage qu'on faisait. De l'autre côté, c'était le même tarif. Et dire qu'ils ne voulaient que terminer leur stupide partie de cartes. Dommage pour eux.

        Sufure netsuretsuna!!


      Au moment où le type qui voulait me faire taire avec son tissu arriva près de moi, j'utilisais ma technique de charme pour le maîtriser. Les personnes qui rentraient dans mon piège venait vite amoureux de moi au point de ne voir que moi. Cette discrétion laissait assez de temps pour l'évasion. De mon coté, j'avais le garde tellement près de moi que je pouvais prendre le jeu de clés d'une main. Et du côté de Kusanagi, avec ses pieds, le sabreur pouvait tirer l'épée du garde qui voulait le bâillonner. Je comptais beaucoup sur les réactions des geôliers. Les pousser à bout avec rien. Il suffisait juste d'être patient. Ainsi, mon plan se déroula sans problème. Tout se passa en quelques secondes, juste assez pour que les gus en uniforme reprennent leur esprit. Seulement, moi je venais de déverrouiller mes menottes et Kusa' couper les siens. À partir de là, on pouvait sortir de cette cage.

        Qu'est-ce?!
        C'est quoi ce bordel?!!


      Voyant notre libération soudaine, mes nakamas ne pouvaient que sauter de joie. Aidée par l'épéiste, je pouvais sortir mes compagnons de là. Je fis trébucher le garde qui était sur moi. Quant à Kusanagi, il s'occupait du sien. Le soldat à terre ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Après une petite lutte acharné, je parvenais à tuer mon adversaire avec sa propre lame. Je brisais donc les chaînes de mon équipage. Je sortais alors dans l'allée et je fixais la nouvelle.

        Tu disais quoi tout à l'heure? Tu ferais mieux d'être avec nous si tu veux survivre.


      Natacha me prit légèrement à part.

        J'te demande pardon, cap'tain. Quelle est la suite de ton plan?
        Il va s'en dire qu'on récupère ce qui est à nous. Ce navire sera sous notre commandement. Pour commencer, il faut à tout pris de la discrétion. Il nous faut trois volontaires pour enfiler leur uniforme.


      Je me déshabillais. La pudeur n'était pas un problème pour moi. J'enfilais aussitôt la tenue d'un garde. J'avais gagné un sabre. Il ne pouvait y avoir que quatre personne avec une épée. Moi et Kusanagi à coup sûr. Le reste, à voir. Je leur expliquais que je voulais qu'on reste tous ensemble, car c'était inutile que certains restent ici et que d'autres s'enfoncent dans le navire.

      ~~ Page 2 ~~

      D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
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      Dernière édition par Hathor le Dim 2 Juin 2013 - 23:51, édité 2 fois
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      Bougre de faux jetons à la sauce tartare, la situation avait en un clin d'oeil changée. En effet, à l'aide d'une parade du capitaine, les soldats qui étaient entrés dans la cellule furent soudainement comme envoûtés par sa beauté. Je profitais de cette ouverture pour prendre tant bien que mal avec mes pieds, la lame de l'un des soldats assez près de ma position. Après une longue fraction de seconde, ma tentative fut un franc succès avant que je ne puisse me voir libérer de mes liens.

      A peine venais-je de me mettre sur mes pieds que voilà que le soldat avait reprit ses esprits.

      - C'est quoi ce bordel?!


      Il posa les mains sur le fourreau près de la poche de son pantalon, mais malheureusement pour lui, la lame qu'il recherchait n'y était plus. Il écarquilla grandement la bouche et les yeux d'étonnement avec une expression sur son visage qui traduisait une petite frayeur avant d'effectuer comme réflexe un coup de poing vers ma mâchoire. Je fis propulser en avant la paume de ma main droite pour chasser l'avant bras du soldat et le contraindre à se tourner. Je fis un pas en avant avec le pied postérieur de mon adversaire, puis je lui donnai un violent coup de la paume sur son épaule gauche afin de l'amener à tourner le dos. Après avoir avancé du pied droit, je lui administrai un puissant coup de poing sous son oreille gauche qui eu comme conséquence de l'amener à me tourner temporairement le dos et de ne pas pouvoir riposter. J'enchaînais ensuite avec un violent coup de sabot sur sa rotule qui amena le bougre à s'agenouiller et d'un geste vif "CrAack" je lui brisais le cou avant de le regarder s'affaisser au sol, les yeux vide de toute trace de vie... Il était mort.

      - Huun !

      Fis-je avec dégout en crachant sur le corps sans vie du pauvre soldat avant de finir par sortir de la cellule avec la lame du défunt en ma possession. Le capitaine se mit à faire son débriefing quand soudain deux personnes surgirent de l'autre côté du couloir, ce n'étaient personne d'autre que le mystérieux homme de tout à l'heure en compagnie de la louve et cette dernière était munie d'un katana.

      - Comment ? Décidément, ces soldats sont des incapables. Tsss ! même pas capable de venir à bout de ces misérables insectes.


      Dis le mystérieux homme, debout derrière la louve comme pour se protéger. Je levai la pointe de la lame vers sa direction puis en m'avançant vers eux, je dis sur un ton intimidant et ferme :

      - Toi !... Où est mon foutu meitou ?


      Le bonhomme se positionnant toujours derrière la louve, posa ses deux mains sur ses épaules puis il lui chuchota à l'oreille avec grand sourire pervers, les mots suivants :

      - Là, voilà ta chance. Charcute moi ce type et alors tu m'auras prouvée ton innocence et tu auras par la même occasion, la vie sauve. Ton avenir en dépend, petite. Alors n'hésite pas et choisit de vivre.

      Sur ce, il s'éloigna rapidement des lieux avec la louve qui semblait assurer ses arrières .


      - STOP !

      Criais-je en essayant de le poursuivre avant d'être soudainement attaqué par la jeune fille. Nos lames se rencontrèrent en entrechoquant dans un violent fracas métallique. Punaise, qu'est-ce qu'elle foutait cette idiote ? Je croyais qu'elle aussi était captive.

      [RP Équipage] Une nouvelle ère Bad5ae11
      - Je te préviens, je n'hésiterais pas une seconde à te trancher la gorge. Alors dégage de mon chemin, fillette.
      L'avertis-je en le fixant de mes yeux de psychopathe, les sourcils froncés, prêt à aller contre quiconque qui osait se mettre entre moi et ma précieuse lame.


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      Les idées qui traversaient l'esprit du demi-Homme se télescopaient dans un tumulte incessant et chaotique, il restait amer quant à sa situation et sa défaite récente, la frustration engendré par cette situation faisait bouillonné en lui une envie de meutre assez inhabituelle, car Nakano ne prenait jamais de plaisir à tuer un être vivant, non. Mais cette fois ci, l'idée de sentir les os craqués sous ses petits poings rompus aux arts martiaux le faisait exulté.

      Il élaborait plan sur plan à une vitesse hallucinante pour songer à une évasion possible. Bien évidemment il était incapable de les mettre à execution et c'était d'avantage histoire de passer le temps. La capitaine repartie dans une tirade pour faire enrager les gardes. Et bah ces cons là dis, c'était prévisible remarquez avec des PNJ, v'là qu'ils se précipitent dans la cellule ! Nakano reconnait le petit sourire de la déesse et connait la suite des événements...


      *Sufure netsuretsuna* Anticipa Nakano, au moment ou Hathor usait de son charme légendaire pour hypnotiser ces pigeons. Finalement c'était peut être bien une déesse ! Ce charme avait marché sur tellement de gusses que l'on pouvait être tenter d'y croire. Ou alors c'est que les Pnj sont des cons. Au choix.

      L'instant d'après, Kusa était libéré et les gardes mis hors d'état de servir. Un triste sort. Nakano aboya en direction de Kusanagi avec une impatience non dissimulée:



      " Coupe ces liens coupes ces liens nom d'un chien!

      Et les liens retenant le mécano furent rompus. Il s'en alla foutre pathétiquement plein de coups de pieds rageurs dans les cotes d'un des gardes morts. C'est fou comme c'est résistant un cadavre. L'homme ne s'arrêta que pour observer sa capitaine se changer publiquement.

      Encore le coup du déguisement patronne ?! ça n'avait pas fonctionné du tonnerre la dernière fois ahah! Puis même déguisé j'passe pas inaperçu, donc je m'abstiendrai perso.

      - Ne t'avise pas de la regarder espèce de déchets! Cela vaut aussi pour vous autres hein ?!" Gronda Natacha.

      Nulle réponse, l'homme préfère aller vers la demoiselle qui fait grise mine, dans l'autre cage. Elle, visiblement bien éduquée et pleine de valeurs, dans sa cage, et eux les forbans puant et dégénérés à l’extérieur. J'vous le dis y'a pas de justice. La capitaine lui adresse quelque mots mais Nakano ne les entends pas, il prend un jeu de clé et commence à ouvrir la cellule de la demoiselle. Puis déclare à voix basse en essayant de pas se faire entendre des autres:

      " Tu m'as l'air d'être quelqu'un de bon. Ma réputation me précède souvent, mais j'aime à penser que je le suis aussi. Nous pourrions discuter de ce qui se trouve être du bien ou du mal, mais d'abord sortons. Aucun discours sur la morale ne t'aidera ici, ni avec les marines, ni avec nous. Je ne peux décemment pas te laisser dans cette cage, après tout, tu as été prise dans le même filet que nous. Avec nous, immondes forbans, tu vies, avec eux, serviteurs de la justice, tu meurs. Fais ton choix jeune femme, mais si tu trahies ma confiance je t'écrase sans aucune pitié. Oh et t'attire pas les foudres de la patronne."

      Le cliquetis suivant signifie que le verrous n'est plus fermé, la voix de l'homme est claire et monocorde. La jeune femme est plutôt jolie, si on passe son expression sévère. Et les jolies femmes ont toujours fait flanchées Nakano. Il prend la décision de libérer la demoiselle sans même consulter ses nakamas, prouvant si besoin est, que les pirates ont leurs libre arbitre. Deux choix s'offrent à la femme. Les deux convenant parfaitement au nabot, avoir le soutient d'une femme valeureuse et intrépide, ou bien ravager son beau visage à coups de poings sont deux options qui lui plaisent.

      "- STOP !"

      A quelques mètres de là, c'est Kusanagi qui ordonne à quelqu'un de s'arrêter. Bien entendu les bruits caractéristiques de lames s'entrechoquant suivent de prêt l'ordre donné! Nakano suit l'action d'une oreille attentive ,mais ne lâche pas son vis-à-vis des yeux. Ne faisant que reculer pour lui laisser l'espace de sortir de sa cage ,désormais ouverte, quand bon lui semblera.


      Dernière édition par Nakano le Ven 31 Mai 2013 - 7:34, édité 1 fois
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      En voilà une surprise. Sa question un peu inappropriée envers l’équipage des pirates a provoqué plus d’une seule réaction. Et le capitaine n’avait encore rien dit. C’était certainement rassurant de voir que les membres n’étaient des têtes vides laissant leur seul chef tout décider. Ou du moins, se poser des questions envers une parfaite inconnue qui leur lançait un bref interrogatoire d’une seule question. Le premier homme était de toute apparence un combattant au corps-à-corps par sa physiologie robuste et musclée. Il ne lança que la question à 1 million de Berrys : Qui est cette femme avec le plastron ? Selena réagit d’un sourire discret. Elle répondra, mais pas encore, pas tant que son être soit libéré de la cage. C’était surtout vrai lorsque le jeune homme prit ensuite la parole. Ce sabreur revenait de loin, des portes de la mort. Sans la présence de Selena, il ne serait pas là. Le plus surprenant de sa part était sa réponse à la question de la noble demoiselle. Jamais elle n’avait espéré entendre une version toute blanche de leur part. Loin de là, elle était assez perspicace pour accepter leur facette farouche. Toutefois, Kusanagi révéla leur plus grande valeur, celle d’une famille unie. Sa pensée alla immédiatement vers sa propre famille. Une famille de haute classe à l’avarice dégoûtante contre une bande de pirates aux comportements « particuliers » mais avec au cœur le sens véritable de la famille… la comparaison la choqua. Sa tête se rabaissa, en pleine réflexion. Certes, elle entendit son refus de répondre et son insinuation d’être une Déesse, mais sa volonté à défendre ses compagnons la convainquit de leur bonne vertu dans la vie. Il fallait être très ouvert d’esprit, noble, ou tout simplement tête légère, pour accepter les deux facettes de la même pièce.

      Inéluctablement, les gardes en fonction perdirent patience avec toutes les discussions entre l’équipage et la nouvelle arrivante. Le capitaine fut la première à recevoir le bâillon. Mais, elle réagit vite et neutralisa les gardes. Si ce n’était de la femme, Selena aurait fait de même en attirant un d’eux dans sa cellule, le neutralisant et lui prenant les clés. Bref, c’était le début de la libération. Un homme d’un âge mature prit les clés et vint libérer de lui-même la femme-chevalier. Ses mots furent pleins de bon sens, d’une grande sagesse pour un pirate aussi vieux et se considérant toujours comme un forban puant. Elle ferma les yeux, hochant la tête. Nul besoin de la menacer à ce stade.


      - Je n’ai qu’une parole, ainsi qu’une seule voie claire sur mon chemin. Ayez l’esprit tranquille, vieil homme.

      Elle se caresse les poignets libres. Après des jours de captivité, des jours sans grande activité, son corps eut un élan de grand soulagement. Dieu merci, deux sabres étaient disponibles pour qui voulait en prendre un. Elle agrippa l’arme et endurcie son regard, passage de la noble femme en mode combat. Son attention se porta sur les militaires venus peut-être en renfort. Un homme se tenait au centre avec devant lui la jeune Albinos armé d’une épée de qualité supérieure. Ensuite, Kusanagi menaça de représailles celle qui croyait être du côté de l’ennemi. Mauvais jugement. Selena s’élança aussi vite que possible pour venir parer l’épée de Vilkas. Fers croisés, elle redirigea les pointes vers le sol pour rendre tout coup sérieux inopérant.

      - Jeune homme, je suis celle qui t’a sauvé la vie sur cet autre bateau. Et ne te méprend pas, cette fille est avec nous. Laisse-là moi et occupe-toi de ce vilain*.

      Très rapidement, elle repoussa Vilkas. Laissant Kusanagi avec ce vil personnage, elle sentit la présence d’un soldat la prenant pour cible. Aussi humble soit-elle, ses muscles réclamaient un certain défoulement. Selena employa un coup d’estoc pour pénétrer le soldat. Puis de son pied l’envoya valser contre la ligne de compatriotes. Elle se retourna vers sa camarade de cellule d’un regard lourd mais avec un brin de sourire discret sur le coin des lèvres.

      - Tu as donc retrouvé ton trésor ? Tu m’en vois très heureuse. Et maintenant, que vas-tu faire ? Si tu veux lever cette épée contre moi, mets-toi en garde ! Ou bien dit-moi le mot et on passe à l’action.

      (* Un terme employé à l'époque de Shakespeare pour désigner des hommes malfaisants.)
        Bon, libre, nous sommes libres ! Enfin... Il en restait un encore attaché comme un petit goret... Devinez qui... Ma nature aurait voulu que je gueule encore après tout le monde. Mais vu la situation, il fallait rester discret. Un simple regard, qui ne se voyait pas, fit comprendre à qui le voulait bien mon envie de liberté. Une fois détachée, os craqué et muscle décontracté, j'étais enfin tous sourire. J'ai mis quelques secondes à prendre mon équilibre, les flots devaient être déchainés dehors ! Il parait que sur cette route, la mer est plus que maitresse, elle est déesse...
        Bon je vous passe tous les détails précédents, le fait est que nous devions réutiliser le stratagème du déguisement. La dernière fois, cela avait été drôle, j'avais beaucoup apprécié. Être un garde du corps c'était fun, mais devenir Marine c'est une étape au-dessus ! Je n'ai pas demandé mon reste en attrapant le dernier uniforme. De taille un poil trop grand pour moi, j'étais malgré tout le seul à pouvoir l'enfiler.
        Porco me cria dessus pour avoir aussi sa liberté. C'est vrai que pour le coup, je l'avais un peu oublié.
        Porco : Aller petit, dépêche toi, j'ai envie de me dégourdir les pattes.

        Ulcky Yuan : Alors, toi normalement, tu t'annonces comme esclave d'habitude... Bon bah un esclave reste attaché. Hihi ! Au moins si ça tourne mal on ne te rattachera pas à nous ! Hihi !


        C'est avec les yeux écarquillés que le gros Porco me regarda partir en direction de l'animation. Il resta complètement impuissant et ne pû qu'attendre et espérer notre réussite. Ah oui autre détail, il ne fallait pas qu'on l'oublie non plus...
        Bref, l'animation. Kusanagi qui se faisait prendre par derrière par l'autre timbré inconnu et en prise avec qui ? Avec ... Mais, je la connaissais elle... La petite toute trouée. C'était quand même grâce à moi si elle était encore debout ! Bon un peu aussi grâce à la dame de fer de l'équipage des Etrangers, mais surtout grâce à mes mains qui avaient plongé en elle...
        Je ne voulais pas vraiment casser ces moments de détente, mais faire un ramdam du tonnerre alors qu'on venait de se libérer... Il ne fallait pas être très malin. Et si on laissait ça comme ça Kusa allait faire un trou dans la coque de colère. Mais en même temps, je ne voulais pas trop m'introduire encore plus dans ce délire... Au mieux elles allaient s'entretuer et cela allait faire deux personnes en moins à gérer.
        Je me suis accoutré de mon nouveau costume d'homme de la justice ! J'avais fiere allure, même si c'était un poil trop grand au niveau des épaules. Pour parfaire mon rôle, j'ai commencé à marcher à la militaire. Droite ! Gauche ! Un ! Deux ! Oui j'étais celui qui allait rendre cette opération possible.
        Ulcky Yuan : Chef, je suis prêt !
        Je me suis tournée vers Kusa qui semblait assez énervé.
        Ulcky Yuan : Aller viens t'habiller mon lapin. Tu sais, tu ne peut pas toujours faire couler le sang... D'ailleurs je me demande si on peux t'aider sur ce point, car vraiment là tu...
        Et j'ai commencé à saoulé notre boucher. Allait-til oublier les deux donzelles et s'en prendre à moi, ou bien répondre à ses instincts primaires... Là était la question.
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        [RP Équipage] Une nouvelle ère Gang_domination___thug_by_atomhawk-d5cye73
        Davy "Dernier Debout" Douglas, 4500 dorikis

        Les lunettes de soleil relevées sur le haut du front, l'agent Davy « Dernier Debout » Douglas mâchait sa chique. Certains l'appelaient « agent 4D », mais Douglas n'avait aucun sens de l'humour. Et aucun second degré. Ni même une once de bon sens, en fait, ce qui le faisait prendre pas mal de choses pour des provocations ou des insultes mortelles.

        Sauf que personne ne savait vraiment si ce qui dominait l'agent 4D, c'était de la bêtise couplée à une propension naturelle à la violence ou au contraire, une intelligence perverse qui se dissimulait sous un masque de brute épaisse.

        Il cracha, souriant jusqu'à dévoiler les canines pointues dont il était si fier. Oui, il aimait inspirer la terreur. Non seulement chez ses subordonnés, mais aussi chez ses cibles, sa famille, ses amis (qu'il choisissait, et qu'il désignait comme tels; mais eux ne faisaient que subir sa présence), tout le règne animal. Sa frustration se résumait à une unique chose : être incapable de faire naître la même peur dans les rangs des arbres et des pierres. Contempler leur tranquillité le rendait parfois instable jusqu'à la folie, et alors, plus rien ne pouvait l'empêcher d'accomplir ses missions.

        Et sa mission, ce jour là, il n'en avait pas vraiment. Pas dans l'immédiat. Il avait pris place dans ce navire marine pour se rendre à sa prochaine destination. Et il avait soumis l'équipage entier et son commandant, Von Berg. On le craignait, on se battait presque pour lui obéir.

        Nouveau morceau de chique, tandis qu'il avançait dans les couloirs qui menaient aux geôles de bord. Oui, cette fille, Léténa, il savait bien qu'elle disait vrai. Mais son désir de dominer avait été plus fort qu'une vague idée de justice qu'il conservait plus ou moins, vestige lointain de sa formation en qualité d'agent du CP5. Et c'était tellement bon de la pousser au crime, juste pour la voir ensuite le supplier de lui rendre son sabre, et la liberté !
        La survie de l'autre, non-primée, probablement civile aussi, lui importait peu. Trop farouche à son goût, vraiment trop. Il aurait été obligé de faire sur elle comme sur ses hommes. Utiliser son atout secret. Mais il répugnait à user de ce genre de pratiques sur les femmes. Il se plaisait trop à croire qu'il pouvait avoir raison de leur résistance par des moyens plus simples. La ruse, le charme, la menace, la promesse, le mensonge. Les bons vieux pots dans lesquels l'on faisait de si bonnes confitures.

        Mâchant toujours son bout de tabac, il fit sonner ses bottes sur le bois des cales. Et ce qu'il vit le remplit d'un mélange indescriptible de jouissance et de colère.

        Colère de constater la nullité de ses hommes, auxquels sa personne était inextricablement associée. Mais jouissance de voir le combat qui se profilait, et en marge de ce combat, les personnalités dominantes qu'il y aurait à écraser.


        -Hm.

        D'un côté, il y avait le plus jeune qui s'opposait à Léténa. Comme quoi, il avait vu juste une fois de plus : l'autre ne devait pas être aussi droite et innocente qu'elle prétendait l'être. Sans quoi quelqu'un d'aussi sanguinaire de réputation ne serait jamais allé la protéger... quant aux autres, ils avaient mérité leur châtiment, celui qu'il brûlait de leur administrer depuis leurs premières minutes à bord.

        La défaite rapide, humiliante, celle qui ravale l'autre à l'état de larve. Qui tue son orgueil. Qui en fait une enveloppe vide, seulement portée par les vents de la peur, servile.

        Le regard de l'agent Douglas s'alluma d'un feu mauvais. Et ce regard, il le braqua comme le canon d'un revolver en direction du petit moustachu qui ne put retenir un cri plaintif, bien peu viril, avant de tomber à genoux. Mais 4D n'insista pas. Il détourna les yeux, ses pupilles reprirent leur éclat glacé. Et il cracha sa chique en dégainant les deux poignards qu'il portait à la ceinture. Enduits de poison.


        -Je précise que vous pouvez aussi abandonner tout de suite. Le résultat sera le même...

        Sûr de lui, il ne donna pas l'alerte et n'appela aucun renfort. On ne l'appelait pas « Dernier Debout » pour rien. Et pour être sûr d'être le dernier, le plus simple était encore de commencer sans allié...


          En cellule


          Bon, oublions tout ce que j'avais prévue. Tout le programme que j'attendais depuis le début où on s'était fait capturé tombait à l'eau. Et je n'aimais absolument pas qu'on contrecarre mes projets. Si je décidais que telle chose devait se dérouler dans un sens, il n'en devait pas être autrement. Seulement, voilà, ce type qui était revenu avec Léténa n'arrangea pas la situation. Et vu que j'avais déjà fait trop d'erreurs dans le passé, négligé certain détail, être trop sûr de soi, je ne voulais absolument pas refaire tout ça. Oui, cette nuit il en sera autrement.

          Je me fichais de ce qu'il passait avec Selena et Léténa, ce n'était pas mon affaire. J'avais besoin de Kusanagi pour ce coup-là. Ça me faisait mal de travailler en équipe, mais là, si je voulais que mon équipage s'en sorte, c'était un sacrifice nécessaire pour mon ego. Je ne voulais pas reproduire le même schémas où j'avais sauvé Natacha. Maintenant, j'étais presque sûre de qui on avait affaire. Pour avoir travaillé un peu pour le Gouvernement Mondial à Logue Town, je devinais qui se présentait face à mes Ombres. Il était rare que je reconnaisse une véritable menace, alors je me ménageais pour garder ma prudence.

            Je précise que vous pouvez aussi abandonner tout de suite. Le résultat sera le même...


          Je réfléchissais rapidement qui pouvait de mon équipage lutter avec moi. Car il fallait absolument tout donner pour être à la hauteur. Ça me faisait mal de le reconnaître, mais j'avais bien peur que ce fourbe soit plus fort que moi. Et dire que j'avais pour rôle de protéger mes membres, de montrer ma supériorité, je ne pouvais que m'abstenir et de ne pas faire la conne. Trop d'Ombres étaient morts lors de la traversée de Reverse Moutaine, je ne pouvais pas laisser d'autres morts dans mon camp, cela me donnerait une mauvaise image de moi. Ce ne serait pas digne d'être une Déesse.

            Tu es peut-être plus fort que nous tous réunis, mais certainement pas le plus rusé, membre du Cipher Pol.


          Je souriais. J'observais sa réaction, juste pour voir s'il confirmait mes soupçons sur son identité. Dommage que je n'avais pas mes armes personnelles. Je devais me contenter d'un vulgaire sabre. Autrement dit d'une lame de mauvaise qualitée. Heureusement qu'on pouvait se mettre à plusieurs. Toujours en fixant l'individu que venait de dégainer deux dagues, je dictais les nouveaux ordres à mes nakamas.

            Natacha et Kusanagi, restez avec nous. Les autres, partez faire ce que vous devez faire. Nakano vous dirigera.


          Au moins, s'ils étaient capables de prendre le navire sans moi, se sera déjà une bonne chose. Maintenant, il fallait à tout prix que mon adversaire reste dans le coin. C'était inévitable, le combat commença. Sans prendre le soin de voir si mes nakamas exécutaient mes ordres, j'affrontais le membre du Chiper Pol à l'aide de mes deux compagnons. Au moins, j'espérais qu'avec eux on allait gagner. Je donnais un premier coup horizontal, mais je fus propulsais en arrière. Natacha répliqua par la suite en tentant de l'aborder par un autre point, mais fut aussi éjecté sur le côté. Je pouvais voir à peu près son niveau. Il était très puissant, voir trop.

            Faites attention! Attendez-vous à tout voir avec lui...


          Je repris mon assaut en même temps que Kusanagi, mais il bloqua encore aisément. Je voyais bien qu'on n'avait pas affaire à un rigolo. Même avec deux misérables dagues, il nous maîtrisait avec une certaine agilité. Moi, je me préparais à toutes éventualités pour éviter les coups sournois. Je me souvenais encore de ce maudit Mogaba qui utilisait des techniques surhumaines pour me frapper et se défendre. Je contenais ma rage. Inutile de gaspiller ses réserves de force dans le vide. J'avais l'impression qu'on ne faisait que brasser l'air tellement que notre adversaire menait la barque. Finalement, l'attaquer de tous côtés ne semblait pas être un véritable problème pour lui. Il fallait l'avoir par la ruse.

          ~~ Page 3 ~~

          D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
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          Mon âme bouillonnait de colère, ne pouvant point accepter la grosse défaite que l'on venait d'essuyer contre la Team Rocket, sans compter notre capture qui nous faisait passer pour de misérables pirates de bas étages. Du sang, encore du sang, plus de sang, telle était le désir que mon égo surdimenssionner exigeait pour pouvoir apaiser la colère destructrice qui grondait à travers mes yeux.

          J'abandonnai la louve avec celle qui m'avait apparemment sauvé la vie durant la bataille précédente puis dans un silence terrifiant je m'avançais lentement vers celui qui allait devenir notre adversaire du jour en rejoignant le capitaine et Natacha. Les remerciement allaient attendre pour plustard.

          [RP Équipage] Une nouvelle ère D5696510
          - SHIRO ! Trouve moi le plus de lames possible sur ce rafiot et apporte les moi... Tout de suite !

          Dis-je à Shiro qui me répondit par un " YOSH !" avant de disparaitre avec le reste du groupe des lieux. Les menaces étaient inutiles de mon point de vue, la seule raison pour laquelle je parlais que peu, c'était parce que j'avais l'intention de laisser toute cette colère se déferlait à travers mes mouvements et mes attaques. La colère pourrait s'avérer être un excellent produit de dopage dans ce genre de situation.

          Bref, le combat débuta. Le capitaine et Natacha ouvrirent le bal en attaquant tant bien que mal l'adversaire qui réussissait toujours à contrer leurs attaques. Moi, j'étais resté pendant une fraction de seconde à l'écart en profitant de ce spectacle pour analyser les failles et les techniques de combats de l'agent du Cypher pole.

          [RP Équipage] Une nouvelle ère 08e45410
          Quand soudain " Flash !" sans crier gare, je fis un sprint vers l'adversaire avant de prendre appui sur le dos de Natacha qui était sur le point de se relever et de faire un grand saut en atterrissant avec la lame prêt à fendre le crane de l'ennemi. Il anticipa l'attaque et de là, commença un échange entre nous deux, dans de violents fracas métalliques qui illustraient tant bien que mal nos puissances respectives.

          A un moment donné, le bougre essaya de me refaire un sourire avec sa dague, mais je me baissai à temps vers l'arrière avant de revenir vers l'avant pour lui administrer un coup de paume au niveau de la poitrine. Ce qui eu comme effet de déstabiliser sa respiration pendant une fraction de seconde et de le contraindre à faire quelques pas en arrière.

          Je profitai de cette ouverture pour effectuer la technique suivante :

          #Tornado slash
          Kusanagi pivote sur lui meme, faisant tournoyer son arme afin d'augmenter la puissance de l'impact, puis il execute un coup puissant du haut vers le bas visant a fendre le crane de l'adversaire. Il oblige l'attaquant a baisser sa garde
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          * Vieil homme ?*

          La voie de la demoiselle libérée est claire et ne faillit pas. Sans s'étendre elle balaye les doutes du mécanicien, il devrait p'têt en prendre de la graine, lui habitué aux monologues interminables. Elle lui décroche un sourire lorsqu'elle le confond avec un ancêtre. Elle sort finalement de sa cage, rapidement suivie par les quelques autres malheureux locataires présent. Les deux jumelles se précipitent vers leur tuteur. Les yeux aux larmes elles s'expriment:"

          Lillie et Julie à l'unisson: Ne nous laissez pas y retourner ! Par pitié.

          - Allons. Tout ira bien, restez juste derrière moi. Jamais plus vous ne serez prisonnières de qui que ce soit." Il affiche un sourire délicieusement pervers des plus sordide."

          Ulcky va mieux. C'est rassurant. Un grand dadet comme lui c'est costaud. Mais c'est toujours cool de plus avoir à s’inquiéter. Il imite la capitaine pirate en se déshabillant à son tour et se parant d'un habit de marine. Puis vas étrangement insister auprès de Kusanagi pour qu'il se dévêtisse à son tour.

          * Avec toutes les demoiselles ici présentes, le seul Nakama à qui il propose de se déguiser est Kusa ?!*

          Nakano a à peine le temps de méditer là dessus que le big boss, comprenez l'agent "4D", montre les crocs, littéralement, la petite passe d'arme entre Kusa et Letena étant avortée, il ne lui reste plus qu'à mettre les mains à la patte pour se divertir. Et la patte en l’occurrence, c'est les pirates.

          La déesse Hathor reconnait l'homme qui leur barre ce qui semble être l'unique passage pour s'extirper de cette salle de détention. Un large couloir qui débouche sur plusieurs salle. L'agent ainsi posté, est comparable à cerbere, refusant la sortie des enfers aux âmes torturées du Styx, toutes canines sorties, il fusille Nakano du regard, les courtes guibolles qui portent le demi-homme se mettent à flancher ! Il tombe à genoux pitoyablement. Cela n'a duré qu'une seconde, qu'est ce que ça pouvait bien signifié ? Où était passée la hargne du fier mécano des Ombres du Chaos. Fière, la capitaine ne semblait plus l'être non plus face à cette brutasse. Elle désigna trois combattants, les autres devraient fuir sous la direction du Nain...


          C'était la chute libre pour l'égo du nain. En un regard il avait perdu, et sa capitaine l'avait désigné comme leader des lâches. La colère et la frustration commençait à s'emparer de son corps, il serrait ses petits poings si forts qu'il en saignait. Il aurait voulu se ruer sur ce chien galeux qui ne respectait pas la grandeur de son génie. Il aurait voulu voir brûler absolument tous ce monde dans un titanesque brasier qu'il observerai en chantonnant une hymne à leur pathétisme chronique. Mais il n'en fut rien.

          " Très bien. Si vous me suivez on va tenter une sortie en force. Si il y a besoin je ferai diversion, même si vous devez enjambez mon corps inerte, faites le."

          Il s'était dis que c'était la meilleure solution, passé en force. Peut-être profiterai ils d'une fenêtre de temps suffisante grâce à leurs trois valeureux Nakamas ? Cela semblait peu probable... Peu-être y avait il une autre voie pour s'enfuir, ou une possibilité d'en créer une, mais Nakano sélectionna celle qui était la plus évidente, mais aussi la plus dangereuse. Il s'élança le premier, ses petites jambes moulinaient rapidement, arrivé à hauteur du gardien des enfers, il eut le sentiment que ça ne passerai pas, pour ses camarades, il se jeta a corps perdu vers l'homme tatoué

          * Fuir... Il faut fuir. Mais j'ai tellement envie de le tuer!*

          Nakano n'avait clairement plus le discernement nécessaire pour faire des choix décents. Son caractère de mâle dominateur prenait le dessus sur toutes formes de logique. Son égo plongé dans les abysses du déshonneur altérait ses capacités d'analyses.


          Dernière édition par Nakano le Ven 7 Juin 2013 - 14:51, édité 1 fois
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            Nous arrivâmes en vue de la cale. L'homme mystérieux fermait toujours la marche, me faisant avancer à grand renfort de coups de pied quand je faisais mine de ralentir. Il mâchait continuellement une pâte noirâtre et faisait résonner ses bottes sur le plancher. Le spectacle qui s'offrit à nous en arrivant à la cale nous pris de court. Les marins, nos geôliers, gisaient à terre inertes. Les prisonniers, les pirates s'étaient libérés et se dirigeaient vers la porte de sortie. Sortie que moi et mon garde du corps nous bouchions.

            L'homme mystérieux ne manqua pas de salir la mémoire des malheureux marins, soulevant leur incompétence. Le bretteur bruyant qui avait longuement discuté avec notre précédent geôlier se porta à notre rencontre. Sans le réaliser véritablement, je me retrouvai les mains libres et propulsée contre le fameux bretteur, sous l'invective et les bras puissants de l'homme mystérieux. Je brandis ma lame et nous croisâmes le fer. Le bretteur me jetait un regard noir. Il devait penser que je protégeais celui dont j'étais il y a encore quelques instants la prisonnière :

            " Je te préviens, je n'hésiterais pas une seconde à te trancher la gorge. Alors dégage de mon chemin, fillette."

            Le discours fut aussi bref qu'hostile. Néanmoins, un terme avait fait mouche. J'étais une Louve. Léténa D. Vilkas, héritière du nom Vilkas et non une petite fillette. Je n'eus pas l'occasion de riposter. Une nouvelle venu et sa lame vinrent remplacer celle de mon opposant. Cette dernière dirigea la pointe de nos katanas vers le sol, afin qu'aucune de nous deux ne puisse attaquer directement. Je reconnu ma voisine de cellule, la bretteuse. Cette dernière me repoussa en relevant sa lame, avant de transpercer un marin qui se relevait. Elle se retourna vers moi et me fixa d'un regard lourd, accompagnée d'une petite sourire en coin.

            " Tu as donc retrouvé ton trésor ? Tu m’en vois très heureuse. Et maintenant, que vas-tu faire ? Si tu veux lever cette épée contre moi, mets-toi en garde ! Ou bien dit-moi le mot et on passe à l’action."

            Elle était prête à en découdre avec moi ou bien à s'allier contre l'homme mystérieux qui s'en prenait à présent à la capitaine et ses "lieutenants". Ma marge de manœuvre était considérablement limitée. Si je choisissais d'affronter l'homme mystérieux, qui était un membre du "Cipher Pol" comme venait de le dire la capitaine, avec l'équipage, je risquais fort vu mon niveau de me voir subir une défaite cuisante et pour ainsi dire, mortelle. Néanmoins, si je choisissais pour le moment d'affronter ma voisine de cellule, je conservais ma crédibilité auprès de "l'agent" et je restais en vie, dans la mesure où mon adversaire disposait du même niveau que moi. C'était un pari risqué, une réflexion hasardeuse, mais c'était la seule solution que la Louve avait trouvé. J'allais donc affronter ma voisine de cellule. Je décidais avant toute chose de faire les présentations. Si duel il devait y avoir, il fallait observer scrupuleusement les règles qui y étaient associées. Relevant la tête et abaissant ma lame, je m'annonçais :

            " Je m'appelle Léténa D. Vilkas. Je serais ton adversaire. Je dois rester en vie et pour se faire, je me dois de combattre l’adversaire le moins menaçant, malgré moi. En garde. "

            Un petit coup d’œil rapide vers l'agent suffit à le désigner à mon adversaire. Elle devait avoir compris pourquoi je préférais l'affronter elle, plutôt que de me retrouver face à cet homme qui tenait en respect l'équipage de pirates et qui ne manquerait pas de me faire payer très cher mon association avec ces forbans. Je le voyais déjà me refaire les veines et s'amuser avec mes entrailles. De cette façon également, je la préservais de cet agent en l'occupant. Si elle était d'un niveau proche du mien, il y avait fort à parier qu'elle ne ferait pas non plus long feu face à lui. Notre alliance pour rester en vie débutait donc par un combat. Sans plus attendre, je m'élançais vers la bretteuse. Je décidais de commencer fort, histoire de jauger le niveau de mon adversaire.

            La morsure du loup s'abattit impitoyablement sur la bretteuse. Nos lames se percutèrent violemment, créant de petites étincelles. Profitant de la surprise et surtout de la puissance mise dans mon coup, je sortis mes griffes de ma main libre et je lacérai d'un geste rapide et précis la tenue de mon adversaire. Une fois ma technique achevée, je reculai en repoussant la bretteuse. Un sourire malicieux s'afficha sur mon visage. Le combat venait bel et bien de commencer.

            Est-il nécessaire de tout résumer ? Non bien entendu. Nous étions dans une mauvaise posture vue le gus devant nous. J’avais complètement délaissé nos deux rebelles ce chamailler et je me suis concentré quelques instants sur notre homme aux dents plus longues que la patronne. J’ai tout d’abords glissé en arrière pour avertir Porco. Le laisser attaché lui permettait de continuer son rôle d’indépendant et d’ancien esclave des ombres. Bonne pioche que de l’avoir laissé attaché plus tôt.
            Notre mécano devait nous sortir de là, ou plutôt nous devions passer au travers de la brute pour prendre le contrôle du bateau. Si notre nouvel ennemi se faisait maitriser et que nous arrivions à faire cet exploit, on aurait tout gagné ! Mais fallait-il encore passer et le plan de Nakano était clair… Vous courez et je me sacrifie ! Non ? Il n’a pas dis ça ? Pas clairement ? Vous êtes sûr ?... Moué, disons plutôt que son plan tenait plutôt d’un coup de bluff pour passer qu’autre chose.
            Notre nain s’est donc élancé vers lui et nous avons emboîté le pas juste derrière. Ca merdait déjà, car il lui a sauté directement dessus le mettant face à une mort certaine. Le gardien gérait trop bien les multiples attaques et je ne pense pas que le suicide de mon pote pouvait nous être utile. J’ai lancé un tabouret, avec une violence rarement donné, que j’avais ramassé, vers notre ennemi. Tao fit de même afin, mais avec un sabre afin d’obliger notre homme à esquiver. Ajoutez à cela les attaques de Kusa et de la madone en parallèle et c’était presque impossible de tout gérer même pour un bougre de cet acabit. La précision de Tao avait été un atout sur cet assaut. Elle réussi à passer derrière lui et à se rendre vers la sortie la première.
            J’ai emboîté le pas et utilisé le terrain à mon avantage. Un plancher plat dans une coque, veut aussi dire qu’avant de percer cette dernière, il y avait une zone vide. J’ai donc brisé le sol par un coup de poing rapide et vif. Le choque avait propulsé des éclats de bois en l’air et quelques coups de poings supplémentaires on redirigés ses derniers vers notre homme. Malgré sa grimace, il n’a pas eu de difficulté particulière, mais ça m’a permis de me faufiler sous le plancher. Arrivé à sa hauteur, un nouveau trou surprise est apparu par mes soins. L’action m’a permis de récupérer notre afro (et pas affreux ! Je ne vous le permets pas !) mécano par les vêtements. Prêt à en découdre avec lui ? Oh non ! Il y en avait déjà trois pour ça, j’ai esquivé le garde pour courir vers la sortie.
            En plaçant un regard rapide vers lui afin de vérifier mes arrières, mes jambes flanchèrent en croisant son regard. Je n’ai pas été le seul à subir cette merde, il y avait bien un truc derrière ce curieux pouvoir… Un fruit du démon sans doute ! Je ne connaissais que ce genre de miracle qui puisse faire ça. Tout est-il que je me suis éclaté au sol à quelques mètres de lui et mon seul réflexe fut de donner un coup dans le dos à Nakano pour le propulser vers Tao.
            Il voulait nous protéger et moi fuir et nous voici dans une situation inverse…
            Ulcky Yuan : J’arrive les gars !
            C’est ce que j’ai dit tout sourire. Avais-je le temps de me relever et de les rejoindre ou bien notre marine allait accentuer son doux surnom ? J’étais dans une mauvaise posture, mais pas impossible de s’en sortir… Et puis, je savais au fond de moi que Nakano et Tao allaient faire demi-tour pour m’aider dans cette douloureuse situation. Oh oui, ils n’étaient de mauvais bougre au fond. Ils se sont regardés, puis on posés leurs regards sur moi…
            Nakano : Ok à plus alors !
            Avec un signe de main, ils tournèrent leurs talons et disparue…
            J’étais trop en colère contre eux… Si je les trouvais, je les tuais… A coup sûr…
            Mes jambes reprenaient de la vigueur après les avoir griffés jusqu’au sang. La douleur m’avait redonné de la vitalité et le coup d’éclat de mes compères une nouvelle motivation.
            Je commençais à me relever…
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            La situation n’allait pas de bon train. Avec la présence de cet homme étrange dans la cale, le degré de danger s’éleva d’un cran. Déjà par son apparence de mauvais garçon, il dégageait une mauvaise aura. Même que cette aura était lourde, en rapport avec sa force véritable. Bref, cet homme prenait l’équipage en otage, bloquant la prochaine étape de l’évasion. Il suffirait que les pirates parviennent ensemble à le neutraliser avant l’arrivé des renforts. Et tandis que ce boulot leur revenait de droit, Selena se concentra sur son premier « adversaire » de Grandline. Sa camarade de cellule sympathique se tenait face à l’ex-capitaine. Elle la connaissait assez pour réaliser l’illogisme de ce face-à-face. Un dilemme quelconque poussait la belle albinos à ne pas rabaisser son arme et maintenir sa garde ferme et droite. Léténa D. Vilkas. C’était la première fois que son nom lui fut donné. D’une certaine grâce, il avait une force naturelle dans sa simple prononciation. Toutefois, le « D » lui faisait poser des questions sur sa signification, n’ayant jamais entendu cet initial.

            Vilkas prononça une motivation censée pour justifier son bras armé : la survie. Sa vie dépendait de son adversaire le moins dangereux. Selena fronça brièvement les sourcils avant de vite comprendre le sens réel de la phrase. Ce n’était pas son amie qui la sous-estimait, mais pourrait l’aider à ne pas subir de blessures fatales. Le coup d’œil discret vers le type chauve et menaçant lui donna l’indice pour comprendre le scénario : prétendre la combattre le temps qu’il soit mort ou K.O. Seulement après, cette mise en scène prendrait fin. Selena avait déjà accepté de laisser les pirates se charger du cas. De son côté, elle devra convertir un duel sérieux en autre chose de moins létale.


            - Je m’appelle Starfire Selena, ex-capitaine d’une garde royale. Ce sera un honneur de me mesurer à toi, Léténa D. Vilkas. En garde.

            Une sensation éveilla son rythme cardiaque. Elle se sentit étrange sur le coup mais sans lâcher sa concentration. Sa main armée se resserra sur la poignée du sabre avec force. Puis, elle para aussitôt et avec vivacité le premier élan de Vilkas. Le choc des lames créa des étincelles qui éclairaient le regard des combattantes. Mais, ce sabre régulier dérangeait Selena bien habituée avec la lame droite et robuste de son épée argenté. Tout de suite après, la demoiselle sortit des griffes à la palce des ongles. La femme chevalier fit un pas en arrière à temps pour que les griffes se frottent contre son plastron. Elle jeta un regard sur son armure, puis vers Vilkas. Ce serait donc ça, cette excitation qui la tressaillit de l’intérieur. Ayant toujours eu que des hommes comme opposants depuis sa jeunesse, voilà qu’elle tomba sur une femme tout aussi jeune et capable de lui tenir tête. Son sourire devenait plein de satisfaction avant de revenir à sa neutre nature.

            - Stroke !!!

            Selena descendit sa lame au niveau de sa cuisse. À son tour, elle s’élança vivement contre l’albinos. Contrairement à des étincelles, la nouvelle rencontre provoqua une onde de choc. L’instant d’après, elle poussa sur le Meitou de Vilkas afin de la faire reculer de force. Du moins, elle essayait. Puis, dans un cri bref, elle la repoussa littéralement contre la paroi de la cale.
              Pareil à un danseur, Douglas sautait et virevoltait au milieu de ses adversaires ; et chacune de ses attaques étaient porteuses de mort. Il avait cessé de jouer, lorsque le plus jeune avait manqué le surprendre en lui coupant le souffle d'un seul coup bien placé. Mais il avait payé son audace aussitôt. Un simple coup d'œil avec le haki activé, et il avait lâché son arme pour se recroqueviller sur lui-même. Bien évidemment, l'agent était bon prince. Il n'avait pas insisté. La véritable domination était celle qui se réalisait au corps à corps, en utilisant ses atouts le moins possible. En face, ça devait peu à peu réaliser à quel point c'était inférieur. Ne jamais se donner à fond au début, se laisser atteindre pour tout donner lors du bouquet final. Et regarder les égos se briser comme du verre, les ultimes insultes franchir les lèvres blanchies par la crainte. Ne pas même tuer. Renchaîner, en laissant même une nouvelle possibilité d'échappatoire... toujours laisser croire que c'était possible. Pour mieux casser, démolir, détruire. En éteignant, un peu plus à chaque nouvelle tentative d'évasion, la flamme de l'espoir. Les plus rustres pouvaient devenir les plus dociles.

              C'était là toute la science de Dernier Debout.

              Les deux gamines se battaient. Bien, peut-être étaient-elles trop mortes de peur pour révéler leur attachement aux forbans. Aucune gloire, aucun honneur. C'était comme l'histoire des deux frères qui préférèrent s'entre-tuer que d'aller subir ensemble une nuit de tortures. Des lâches, des fanfarons qui jouaient les grands cœurs et qui, le moment venu, étaient bien pires que des chiens.

              Il y eut quelques tentatives surprenantes. Un regain d'énergie de la part du bretteur et de sa capitaine, qui permit à Tao, Nakano et Ulcky de fuir. Mais l'agent souriait de plus belle. Ils allaient avoir une belle surprise, une fois sortis...

              En attendant, il ne lui restait plus que deux adversaires. Les plus forts, certainement, mais Kusanagi portait encore les stigmates de son dernier combat. Hathor s'était un peu mieux économisée, et elle avait des ressources. C'était ses coups qui étaient les plus durs à parer, et, même s'il n'en montrait rien, Douglas arborait déjà quelques mauvaises plaies, plus ou moins profondes. Il saignait, mais ça se confondait bien trop avec le sang de ses opposants pour que les choses soient claires. Et puis, il ne lâchait rien. Ses coups pleuvaient dru, de plus en plus rapides. Ses lames, il en usait avec la précision d'un maître joaillier, et la force d'un ours. Si son esprit était malade, l'empire qu'il avait sur son corps était irréprochable.

              Il esquiva un coup croisé, roula au milieu de ses adversaires, et jeta ses poignards dans leur direction. Mais l'esquive était aisée, et il le savait. Ses deux index se tendirent brutalement, pour s'enfoncer dans les deux estomac qui lui faisaient face, à une vitesse prodigieuse.


              -Shigan !

              Et il enchaîna dans la foulée sur un Ran Kyaku lancé d'un coup de pied latéral en direction des fuyards. Pas le temps d'admirer le résultat. Il dut esquiver le retour de flamme des deux pirates d'un salto arrière. Il haletait, serrant les poings à s'en rompre les phalanges. Il était invincible. Ce n'était pas le moment de se laisser aller au doute.

              * * *

              Pendant ce temps là, sur le pont, ça s'activait. Les cris et les bruits du combat en avaient alerté plus d'un. Y compris le commandant Von Berg, originaire de Kage Berg. Seulement, voilà, il hésitait. Il savait que s'il venait interrompre Dernier Debout en pleine expression artistique, il risquait d'en subir les frais. Et la dernière fois... ça avait été horrible. Coincé dans sa propre cabine face à ce regard dominant et assassin, il avait perdu toute dignité. Douglas ne l'avait lâché qu'après s'être bien assuré qu'il était le véritable maître à bord. Von Berg frissonna. Non, il ne descendrait pas tant qu'il resterait à l'agent la moindre possibilité de lui faire de nouveau subir quoi que ce fût. Il observa ses hommes, et murmura à l'oreille de son meilleur caporal :

              -Ce soir, l'agent 4D meurt héroïquement dans l'exercice de ses fonctions. Quoi qu'il advienne...

              Oui, quoi qu'il advienne. Les Ombres, même blessées, pouvaient tenir tête et blesser l'agent. Suffisamment pour le rendre vulnérable. Alors, lui, Von Berg, descendrait avec ses amis les plus fidèles. Il lui banderait les yeux et l'égorgerait. Les pirates ne seraient certainement plus très frais. Toute la gloire lui reviendrait.

              Son sourire perfide étala sa lumière dans le clair de lune.


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