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Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ]


13 Mars 1620

Spoiler:
Depuis plusieurs semaines, je passe mes vacances chez mes adorables grands parents à Hinu town, loin de mon cher île natal.
C'était l'après-midi et une canicule de malade régnait dans la ville, donnant presque à tout le monde l'impression de vivre dans un désert aride, même si c'était à peu près le cas. Aujourd'hui comme tous les autres jours, était une journée banale, je traînais au centre-ville en jouant au soldat de la marine et au pirate avec mon meilleur ami, Billy. Il jouait le rôle du pirate tandis que moi, j'étais l'agent de la marine. Ca pourrait probablement paraitre surprenant, mais à l'époque j'étais un gamin doté d'une imagination débordante qui rêvait de devenir un genre de super héros en combattant sans répit l'injustice, par le biais de la marine.

- Halte ! Au nom de la marine, je t'ordonne de t'arrêter.

Dis-je en pointant Billy avec une banane qui faisait office de pistolet imaginaire. Il me tira la langue et me tourna le dos avant de prendre la poudre d'escampette en répondant :

- Tu peux toujours essayer de m'attraper, espece de chouette mal empaillée.

Une  course poursuite débuta aussitôt dans la ville, j'étais derrière le supposé bandit qui prenait largement de l'avance sur moi. Après quelques secondes passées à lui courir derrière, je changeai de trajectoire afin de prendre un raccourci. Je forçais en premier lieu, le passage à travers une clôture en bois qui donnait sur un élevage de volatile comme des coqs et tout ce qui allait avec. Puis après un petit instant à voler dans des plumes et à bousculer tout ce qui se trouvait sur mon passage, je finis par déboucher dans la rue avec de l'avance sur Billy. Ce dernier n'ayant pas remarqué que je me trouvais à quelques distances devant lui, continuait de courir avec un grand sourire de satisfaction jusqu'aux oreilles, en regardant en arrière et en pensant qu'il m'avait échappé. Surpris, fut son expression lorsqu'il tomba nez à nez avec moi, le pistolet imaginaire braqué sur sa personne. Un sourire sournois au coin des lèvres se dessina sur mon visage avant que les mots suivants ne puissent sortir de ma bouche :

- héhé ! Cette fois-ci tu es au pied du mur, Billy le pirate. Rends toi !!

- Jamais ! Plus tôt mourir.  

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] Grand_10
- HEEY ! Bande de voyou, regarder ce que vous avez fait à ma cloture... VENEZ ICI, VOUS ALLEZ VOIR DE QUEL BOIS JE ME CHAUFFE.

A peine avions-nous finis de parler qu'une vieille dame sortit de nulle part vint nous couper la parole et s'avança en hâte avec une démarche raide vers notre direction, balaie à la main, prêt à nous fendre le crane.

- AHHHHHH !

Fis-je avant de fuir le plus vite possible avec Billy, loin de cette vieille sorcière qui voulait nous faire la peau.

Quelques minutes plus tard, essoufflé  et adossé à un mur, on avait pu échapper à la vieille dame qui semblait un peu plus tôt ne pas être décidé à lacher prise. D'ailleurs ses insultes assez choquantes lorsqu'elle nous perdait de vue, résonnaient encore dans ma tête tel un foutu drone. On riait encore de la situation, Billy et moi avant que nos yeux ne puissent être témoins d'une scène assez lamentable. En effet, quatre types mal vêtus avec une allure de voleur s'apprêtait à dépouiller de tous ses biens, une jolie jeune fille.

Humm... Malgré les mises en gardes de Billy, je ne pu m'empêcher d'essayer de voler au secours de cette jeune fille qui, il fallait le dire, était vraiment très jolie. Une beauté si pétrifiante qu'elle aurait facilement pu faire couler de l'ancre.

Tel un super héros qui faisait son entrée, je fis brusquement un bond à quelques distances d'eux, les bras croisés, les sourcils froncés accompagnés d'un regard étincelant de menace :

- Lâche que vous êtes, je vous conseille de vous éloigner de cette jolie demoiselle si vous ne voulez pas subir mon chatiment.

Dis-je d'un ton ferme et intimidant même si au fond je savais que mes chances de battre tous ces brigands, étaient minimes. J'espérais simplement qu'ils allaient être impressionnés par ma prestation avant de s'enfuir loin de ma personne. De plus comment pourrais-je me présenter à la marine pour y être un agent si le fait de sauver une jolie fille en détresse, m'était impossible. Huun ! Tout se jouait dans cet instant.


Dernière édition par Kusanagi le Ven 12 Juil 2013 - 19:49, édité 2 fois
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Va y, fais pas ta radine !

La journée commençait mal.

Décidément, ces derniers temps, j’attirais la poisse. Et les loosers. Les bons loosers. J’avais cette étrange impression d’aimanter tous les gros lourds à des kilomètres à la ronde. Ou alors, je devais avoir la tête d’une touriste, un peu paumée, bref, la bonne tronche qu’il fallait pour rameuter trois loustics habillés bizarrement. Ce que j’entendais par bizarrement ? Casquettes de travers, chaine en or, dents refaites, airs idiots et noms qui allaient avec. A ma droite, Kevin, un mètre soixante-dix, trente kilos tout mouillé et des incisives dignes d’un lapin. A ma gauche, Jean-Jacques, surnommé J-Jack pour le style, le jogging couplé au nœud papillon, qui fait le style aussi. Et enfin, face à moi… Celui que nous nommerons Bob, simplement parce que je n’avais pas très bien saisi son nom entre deux crachats.

Ou nous étions ?

Une rue étroite, à la sortie de mon hôtel alors que je ne faisais que passer le temps d’une convention d’ingénierie à Hinu Town. Bref, autant vous dire que j’avais largement explosé mon quota mauvaise rencontre couplé à mon quota poisse. Je méritais un prix. Un gros. Et Bee, à mes côtés, avait un mal fou à se remettre d’une vilaine indigestion associée à la traversée qui avait été tumultueuse. Niveau défense et protection, je n’assurai pas du tout. Mais je n’allais pas me laisser emmerder par trois zouaves mal assortis.

Non mais… cassez-vous les mecs, sérieusement.
Wesh ! Comment tu nous parles là ! Tu baisses d’un ton ‘vec Kevin sinon, ça va mal aller mad’moiselle !
Tu me menaces ?
Tain, t’as tes règles ou quoi ? Va y, donne juste ton porte-feuille à J-Jack kwah !
Et tu veux ma main dans ta gueule avec ?

Bob se montra tout de suite beaucoup plus entreprenant, m’attrapant par l’épaule pour me pousser contre le mur. Je fis tomber mon sac à dos par terre sans m’en rendre compte. Bee tenta de le repousser, mais J-Jack le repoussa d’un coup de pied dans le bec. Le canard se ressaya, tout de suite moins enclin à se montrer menaçant avec la tête qui tournait. Un soupire m’échappa, tandis que je me passais une main sur le visage. Mon portefeuille ? Il était résolument vide depuis quelques semaines. Si je logeais à l’hôtel, c’était grâce à l’invitation de l’ingénieur qui gérait la convention.

Autant dire que les trois gusses allaient être très déçus.

Aaah, fais pas ta maline ‘vec nous, y’en a asseeeez !

Alors que je serrais le poing, prêt à le coller dans le nez de Bob, une ombre fit irruption entre nous, venant de la rue plus fréquentée. Mes agresseurs reculeurs et admirèrent quelques instants la prestance de notre invité surprise.

Lâche que vous êtes, je vous conseille de vous éloigner de cette jolie demoiselle si vous ne voulez pas subir mon chatiment.

Mais en plissant mieux les yeux, l’allure chétive du héros, ainsi que sa petite taille, me posa plus question que le reste… Un gosse d’à peine dix ans, douze peut-être, venait pour s’interposer entre mes agresseurs et moi en se pensant tout à fait crédible et menaçant. Un soupire désespéré m’échappa. Quelque chose ne tournait pas rond sur cette île… Déjà, pour allier le jogging et le nœud papillon, il ne fallait pas être tranquille !

Mais là…

C’est une blague ? Non mais, y’a le rassemblement annuel des gros beaufs ou quoi ?!

Bob cracha à nouveau par terre, Kevin, lui, fit craquer ses poings avec un aplomb certain. J-Jack, quand à lui, se mit à rigoler bien fort. S’ils avaient été intimidé l’espace d’un instant par le gamin, je ne donnais pas cher de sa peau à présent.

Ouaich cousine, on s’occupe d’abord du gamin et après, on te fait ta fête !
Viens là gamin, ouais, viens là ! Tu vas voir ce que ça fait de s’en prendre aux 2be3 !
Aaaarh !

Un crachat plus tard, les trois zouaves se ruèrent sur le gosse.

C'était décidément pas ma journée...
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Bougres d’extrait de crétins des Alpes, avais-je un peu trop vite réagi ? Cela semblait être le cas, car j'étais sur le point de me faire botter l'arrière train et les pas en arrière que je fis, illustrèrent tant bien que mal ma peur. En l'espace d'une minute, je fus pris dans un foutu guet-apens, encerclé par ces brigands qui souhaitaient me donner une leçon que je n'oublierais pas de sitôt.

- Qu'est ce que tu viens de dire toi ?

- Wesh, qu'est-ce que tu viens de dire ?

Les mots me manquèrent pendant une fraction de seconde, ne sachant point quoi faire dans une situation comme celle-ci. Mais mon regard effleura la jolie demoiselle derrière, celle qui allait se faire agresser, c'était comme ci soudain, des ailes me poussèrent sur le dos. En effet, mon amour propre ne me permettait guère de perdre la face en présence d'une aussi jolie fille et de plus, je venais de lui sauver la vie, alors pourquoi ne pas continuer dans cette voie et l'impressionner encore plus. Hummm.... Ca sonnait bien comme plan, non ?

- De... DE NE PAS TOUCHER A CETTE JEUNE FILLE, silvousplait.

- héhé ! C'est qu'il s'est pris pour la croix rouge, ce petit morveux. Mais tu sais quoi ? Je vais te faire une faveur parce que je t'aime bien toi. Qu'est-ce que tu voudrais que l'on dise à ta famille quand on va leur amener ta dépouille ?


- Que... Quoi ?!?


A peine avais-je le temps de répondre que je fus envoyé au tapis par un coup de poing au niveau de la mâchoire. Impuissant et allongé sur le sol, ils me ruèrent de coup de pied tout en se moquant de ma gueule. Merde, et moi qui croyais bien faire, on dirait bien que j'étais dans la merde jusqu'au cou. Vivement qu'un miracle se produises, car à ce rythme, j'allais probablement y laisser ma peau.
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    Laisser un gamin de trois ans et demi me défendre à ma place, c’était sans doute en plus dérangeant que de ne pas savoir me défendre toute seule. Question d’égo qui en prenait un coup, sans doute. Quoiqu’on puisse en dire, je n’allais pas laisser ce pauvre gosse se faire martyriser par trois zouaves en capuche qui en avaient après moi à la base. Prenant mon courage à deux mains, je m’interposai, avec un Bee sur mes talons qui tentait de reprendre sa contenance pour être vraiment terrifiant.

    J’ai passé l’âge de jouer dans les bacs à sable…
    Wesheuh, t’as dit quoi, là ?!
    Vous allez vous tirer et nous laisser tranquille, j’ai été clair là ?
    Ouais mad’moiselle, tranquille bien ou bien !
    CASSEZ-VOUS !

    D’abord amusés, je me mis à faire craquer mes phalanges sous leurs sourires qui s’étendaient de plus en plus. Mais ils se décomposèrent bien rapidement en voyant les quatre mètres de ferrailles de mon ami s’étendre, même en chancelant. Bouches grandes ouvertes et yeux outrés, les trois zigotos s’arrêtèrent momentanément de respirer pour reprendre en chœur :

    Hiiii !
    Hiiiiiiiii !
    Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

    Et détalant comme des lapins, ils me bousculèrent en s’engouffrant dans la rue passante. Derrière eux, seule la trace de leur passage à travers la fumée et la poussière. Bee retomba immédiatement à terre avant de reprendre sa forme de canard. La langue pendante et encore fiévreux, il se releva tant bien que mal pour s’approcher du gamin qui s’était fait salement rossé. Je le détaillai un temps, lui donnant la dizaine, à peine plus, et l’aidai à se remettre sur ses jambes :

    Hé… ça va, pas trop mal ?

    Effaçant une trace de sang sur sa joue avec l’aide de ma manche, je lui fis un petit sourire. J’avais l’air presque maternant, ainsi, ce qui était loin d’être mon genre à la base, mais difficile de faire autrement face à un gosse qu’avait fait tout son possible pour me venir en aide. Ma main s’aventura à ma hanche tandis que je parlai en même temps :

    C’est gentil d’être venu m’aider. Mais tu…

    Je me stoppai soudainement, tâtonnant toujours en tentant de trouver ma sacoche pleine de plan et de pièces importantes pour moi. Alors que je baissai les yeux pour comprendre de quoi il en retournait, je ne pus que remarquer l’absence flagrante de mon sac…

    Tu…

    Et me décomposant, le visage sinistre et les cheveux dressés sur la tête de colère, je serrais les poings :

    OU EST MON SAC ?! C’EST TOI QUI L’AS ?! RENDS LE MOI !! RRRRRH !

    J’attrapai le gosse par le col de son T-shirt et le secouai pendant un temps, essayant de lui sortir les réponses. Mais bien vite, je me rendis compte que je lui faisais plus peur qu’autre chose, et qu’il n’avait aucun moyen de cacher quoique ce soit avec son gabarit. Soupirant bruyamment, je le poussais pour prendre la suite de mes agresseurs de tantôt…

    Ces ordures allaient le payer…
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Merde, je m'en étais pris plein la gueule, ça m'apprendra la prochaine fois, je resterais en dehors des affaires des adultes. Et aussi, ce lache de Billy prit aussitôt la fuite sans penser à me venir en aide, effrayé par l'idée de se faire tabasser à son tour. Tss... Le pire fut de devoir me contenter de l'aide de la jolie demoiselle. Putain, normalement c'était à moi de faire cela et non le contraire, c'était si dérangeant.

Mes agresseurs se tournèrent et s'avancèrent vers elle, alors qu'elle les tenait courageusement tête avec une expression des plus menaçantes que j'avais pu voir cette semaine. Oh non ! J'essayai de me lever tant bien que mal, le visage un peu en sang, en m'appuyant contre le mur afin d'aider la jeune fille qui allait probablement avoir des ennuis, cette fois-ci.  Quand soudain un genre de cyborg de quatre mètres, digne d'être l'invention du docteur Végapunk, fit son apparition à côté de la fille et fut prêt à défendre celle-ci contre n'importe quelle menace.

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] 30992810
- HEEEIIIIIIIN ?!?

M'écriais-je en même temps que les brigands avant de me laisser m'écrouler par terre, adossé contre le mur, les yeux et la bouche grandement ouverte comme si je venais de croiser le fantôme de Brook, l'squelette pirate des Mugiwara dont on nous racontait souvent l'histoire pour nous foutre une trouille d'enfer. Du genre : Faites attention les enfants, si vous faites des bétises, Brook va venir vous rendre visite cette nuit et il va vous punir.

Bref, les voyous prirent leurs jambes à leur cou tandis qu'on voyait clairement à travers l'expression sur mon visage que j'étais un peu effrayé alors la jolie demoiselle s'approchait de moi.

-Hé… ça va, pas trop mal ?

Demanda-t-elle d'une manière vraiment douce à un tel point qu'au point de lui répondre, je rougissais :

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] Dssdsd10
- Moi ?... Ce n'était rien ça, que de simple histoire de bac à sable pour un gars comme moi. D'ailleurs ils ont bien fait de fuir sinon je leur aurais botter les fesses, ces espèces de mitrailleur à bavette.

Dis-je avant d'avaler ma salive et de la regarder reprendre la parole quand tout à coup celle qui pendant un cours instant avait captivé l'attention de mon coeur, vira de l'état d'ange à l'état de démon. En effet, elle me saisit par le col et me secoua dans tous les côtés, tel un navire de marchand, piégé au milieu de la mer durant une tempête digne de ce nom.

- Hiiiii !! Mamaan...

Fis-je, animé par un sentiment de peur avec les yeux complètement rouges comme si j'allais pleurer d'une seconde à l'autre et ce n'était pas tout à fait faux. Elle lâcha prise et repris ses esprits en comprenant que je n'avais point pris son sac. C'était probablement ces voyous de tout à l'heure et si c'était vraiment eux, alors là, il était possible que je puisse être utile dans cette affaire.

- Heu.... Je pense... Je pense que c'est eux qui l'ont eux. Je sais où on peut les retrouver, ils sont un peu connu dans la zone. Peut être que je peux vous aider, silvousplait ?


Dis-je en affichant l'un des visages les plus innocents que ce monde ait pu jamais connaitre, j'étais un vrai maitre dans ce domaine. Ensuite, j'avalai ma salive avant de poser avec un peu d'hésitation, la question suivante à la jeune fille :

- Est-ce que vous travaillez pour la marine ?... OOh ! Peut être que vous êtes un agent secret, n'est-cepas ? Il n'y a que les agents secrets qui possèdent des gadgets aussi cool comme votre cannard là.

Une fois de plus, je me laissais submerger par ma curiosité et mon admiration pour tout ce qui touchait de près ou de loin, la marine.
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Moi ? Marine ?

Un petit sourire naquit sur mes lèvres rien qu’à cette drole d’idée. J’avais vraiment l’allure d’une personne de cette trempe ? Sérieusement ? Je veux dire… Regardez-moi deux secondes : Chétive, malade, fragile, certes talentueuse mais peu respectueuse de l’autorité en règle général, avec une grosse tendance à ne pas suivre les lois, qui fait bien ce qu’elle veut quand elle veut, avec un bon esprit de synthèse pour faire tout plein de chose totalement illégales sans se faire attraper, totalement immature, limite asociale, avec une notion sur la fidélité et l’engagement discutable... Miser sur moi, pour n’importe quelle faction existante, c’était prendre des risques démesurés.

Fufufu… C’est celaaaaa ouuuuiiii…

Prenant mon air le plus sérieux, je décidai tout de même de jouer le jeu. Ainsi, je sortis de ma poche une paire de lunette et l’enfilai en manquant de m’éborgner au passage. Pour cette fois, j’étais l’agent secret 007, Lilou Bennett Jacob, aux trousses de trois malfaiteurs extrêmement dangereux... Fallait dire les choses comme elles étaient : la grande classe.

Bon, d’accord ! Je te suis ! Euh, non, attends…

Alors que je m’apprêtai à filer comme le vent sur les talons du gosse, un kwaaaaaaak… désespéré m’arrêta net. Bee n’était pas du tout en état de me suivre. Affalé sur le sol, il se trainait pour me rattraper. Je fis volte-face et retournai vers lui, le portant à bout de bras pour vérifier s’il avait de la fièvre ou s’il était disposé à pouvoir bouger un peu. Mes conclusions mirent soudain l’aventure en suspend… Non, ça n’allait pas être possible. Je perdais pour quelques jours mon arme secrète et infaillible, il faudrait me débrouiller seule pour cette fois.

Mh… Bon, écoute Gamin… Comment tu t’appelles, dis ? Bref, mon ami ne va pas pouvoir nous suivre. Il est malade depuis hier, à croire qu’il me fait une indigestion de graines et d’huile de moteur… Quoiqu’il en soit, il a besoin de repos… Nous sommes seuls dans cette mission ultra secrète ! Mais là n’est pas la question : j’ai besoin de mon sac, il faut que je le récupère. Il y a dedans des papiers d’une valeur inestimable pouvant compromettre la sécurité nationale…

Ouh le gros bobard…

Tirant Bee par le bec pour retourner dans mes appartements, j’invitai le gamin à en faire autant et à m’aider, au passage. Alors qu’il attrapait les pattes de mon ami, j’ouvris la porte à la volée et allai jusqu’à ma chambre pour y déposer Bee qui se lova de lui-même dans les couvertures. M’étirant, le repris la conversation là où je l’avais laissé :

Si tu sais ou sont ces types, je vais te suivre… Mais il faudra qu’on trouve une cachette, en hauteur de préférence, pour que je puisse observer les lieux et mettre au point un plan d’action, d’accord ?

J’attrapai sur mon bureau plusieurs dispositifs que je fourrais dans un autre sac à dos. Sans savoir si j’en aurais besoin durant cette « expédition », je préférai prévenir le moindre problème. Sans m’attarder plus longtemps, je continuai tout en remplissant mon sac :

Tu pourras m’aider, si tu veux. Ça pourrait même être chouette. Mais attention ! A la condition que tu m’écoutes et que tu ne tentes rien de dangereux…

Faisant face au Gamin qui semblait avoir des étoiles dans les yeux, je lui tendis la main après avoir rangé un tournevis et un marteau dans une des poches avant :

On a un deal ?

Un salut militaire ? Euh, attendez… Comment on fait ça déjà ?
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YES ! Je le savais qu'elle ne pouvait que travailler pour la marine avec cette chose bizarre qu'elle trainait avec elle. Punaise, je n'en croyais pas mes yeux, je me tenais face à un vrai agent du gouvernement et certainement pas n'importe qui, celui-ci semblait être quelqu'un d'extrêmement fort.  Et oui, je baignais dans l'allégresse, les yeux pleins d'étoiles, buvant la moindre de ses paroles tel un fanatique qui était prêt à pourfendre les cieux pour ses propres idéaux. J'étais sur le point de participer à une vraie mission de la marine.

* héhé ! La tête que vont faire les copains quand je vais leur raconter.. Gniark gniark gniark ! *

Pensais-je, perdu dans le mécanisme de mon esprit avec une expression assez particulière qui me faisait passer pour un sacré pervers. L'instant d'après, je repris rapidement mes esprits pour répondre à la jeune fille qui me demandait mon nom :

- Uryu... Uryu Kusanagi, mon commandant... heu, sergent... Lieutenant... Et puis merde.

Bref, apparemment le canard était hors-jeu et donc on fut obligé de l'amener dans un lieu sûr, on allait devoir faire sans dans cette mission qui s'annonçait palpitante. Mais bon, du moment que cet agent du gouvernement était présent, on n'avait vraiment pas besoin de ce tas de ferraille. Baah ouais, elle était supposée être très forte, non ? Alors tout allait bien.  

Après un petit instant de briefing sur la situation, on s'apprêtait désormais à prendre la route, direction la cible. Jamais dans ma vie, je n'ai été aussi déterminé. Munis d'un lance pierre, j'avançais vers le champ de bataille tel un soldat qui souhaitait à n'importe quel prix côtoyer la mort, c'était si excitant.

Quelques minutes plus tard, on fut arrivé à destination dans un lieu situé au nord de la ville. En effet, celle-ci était un chantier dans lequel il y avait un gigantesque immeuble à 65 % complète qui était destiné à être un hôtel de plus dans cette ville. Et derrière cet immeuble, se trouvait les personnes que l'on recherchait.

On était positionné au deuxième étage, adossé contre le mur en espionnant discrètement les brigands qui étaient à l'arrière de l'immeuble, une bonne vingtaine, se tenant devant un homme qui avait un ruban autour de la tête et une vilaine cicatrice au niveau de la joue. Les brigands que l'on recherchait participaient à la fête, d'ailleurs c'est le dénommé Jean-Jacques qui tenait dans sa main, l'objectif principal de la mission. L'homme avec la cicatrice, pris la parole à travers une voix imposante :

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] Aec70f10
- Mes frères, aujourd'hui est un jour qui restera à jamais gravé dans l'histoire de Hinu Town. Nous avons depuis trop longtemps erré dans les ténébres en nous contentant que de prendre les restes. Les habitants de cette ville nous regardent avec dégouts, on est constamment rabaissés à cause de notre manière d'être. Mais cela prends fin aujourd'hui... Aujourd'hui, mes frères allons montrer à ces misérables, à quel point nous sommes puissants.


-OUAIIIIIIIIIS !!!


Cria d'un seul coup et en même temps la bande qui, attentive aux paroles de leur leader, brandissaient vers les cieux, des battes de base-ball ou des armes blanches. Le balafré repris de nouveau la parole :

- Une fête sera organisée dans la soirée dans l'hotel à cinq étoiles : Wonderland. Je sais de source de sûr que Kensa Al-Jawhara, fille du roi d'Anataka Muhammad Al-Jawhara, sera présent sur les lieux... On va l'a kidnapper et nous remplir les poches par la suite


-OUAIIIIIIIIIIIS !!!


- Oui, mes frères, nous allons la kidnapper et demander une rançon. Comment ça va se passer ? Nous avons des hommes à l'intérieur, des infiltrés. Le chef cuisinier chargé de la soirée est de notre côté, il s'occupera de mettre de la drogue dans la nourriture et dans les boissons afin d'affaiblir les invités, la princesse y compris. Deux de nos hommes sont postés à la porte, le moment venu, ils vous laisserons entrer dans l'immeuble et certains de nos hommes s'occupent de différents services lors de la soirée. Etes vous prêt pour accomplir cette ultime mission, mes frères ?


- OUAIIIIIIIIS !!!


Crièrent-ils en même temps.

- Bien, alors tenez vous prêt pour ce soir.

A peine eu-t-il terminé sa phrase qu'il se tourna et s'en alla, accompagné d'une poignée d'homme et s'éclipsa ainsi des lieux. Seule 3 personnes restèrent sur les lieux et ce n'était personne d'autre que Jean-Jacques et ses amis qui admiraient le contenu du sac en le vidant sur le sol.

Qu'est-ce que ?... Punaise, on était venu pour récupérer un sac et voilà que maintenant
on était témoin d'un complot qui pourrait bien plonger le pays dans un état d'alerte maximal. Que devions nous faire ?  

Je tournai la tête vers l'agent du gouvernement puis d'un air inquiet, je lui posai la question suivante :

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] Index10
- Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'on fait ?
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Qu’est-ce qu’on fait, hein…

Excellente question. D’ordinaire, j’aurais répondu « on part en courant, ça va sans dire ». Je n’étais pas le genre de personnes très courageuses, surtout face à des évènements comme celui en préparation. Mais maintenant que ce gamin était là, je ne pouvais pas me défiler. Et surtout, j’avais mes affaires à récupérer. Les hommes partirent et s’éparpillèrent dans la ville, tandis que Kusanagi et moi restions plantés là à nous regarder dans le blanc des yeux. Quoi faire ? S’il attendait un plan, il allait attendre longtemps. Peut-être qu’il avait une idée à me proposer :

A ton avis, qu’est-ce qu’un agent du gouvernement devrait faire ?

Derrière cette phrase qui incitait à la reflexion, se cachaot en fait un manque cruel d’imagination pour trouver la solution au problème épineux que nous venions de trouver. Par contre, j’eus l’occasion de constater que le gamin avait de l’imagination à revendre. Sûrement qu’il imaginait que les marines étaient des monstres armés jusqu’aux dents, puis qu’il commença son récit par « on a qu’à prendre un bazooka », rythmant son récit par des « pssssfffiuuuu » « bouuum ! » « badaboum ! » et « BLOUAM ! ». En gros, il voulait tout faire exploser, en pensant que les projectiles éviteraient comme par magie les civils sur place. Il faisait de grand mouvement, poussait des cris ninjas, se jetait contre le mur en faisant mine de les défoncer… Je lui tapotai le sommet du crâne pour qu’il arrête, enchainant avec un air doux :

D’accord. Et bien figure toi qu’on ne va pas du tout faire ça.

Le garçon eut l’air déçu. Il le sera encore plus en se rendant compte que je n’étais pas du tout marine. Au moins, il vivra une aventure hors norme en ma compagnie… Parce qu’autant dire qu’elle était également hors norme pour moi, cette journée… Disons que je ne montai pas tous les jours des plans pour sauver les miches d’une donzelle avec un nom imprononçable. Attirant le gamin jusqu’à moi, je me mis à chuchoter et lui demandai dans un premier temps s’il courrait vite. Il parut étonné mais m’affirma qu’il était bon coureur (entendre ici bon fuyard, si vous voulez mon avis). J’ajoutai donc :

Tu vas aller les provoquer, et tu fais en sorte qu’ils te poursuivent. Ensuite, tu pars en courant et tu trouves une bonne planque ou ils ne te chercheront pas. Moi, j’en profite pour récupérer mes affaires, et on se retrouve au Wonderland dans dix minutes ou on ira prévenir les autorités là-bas… D’accord ?

Kusanagi n’eut pas l’air content de la première partie du plan, qui l’impliquait directement dans une course poursuite qui sentait le pâté pour lui s’il se faisait attraper. Mais s’il connaissait bien la ville où il vivait, il avait un avantage non négligeable pour fuir. Il lui suffirait d’être ingénieux pour s’en tirer à merveille. J’avais confiance : il avait bien trouvé un point en hauteur pour me permettre d’entendre les plans maléfiques d’un groupuscule de gros tarés, non ?

A tout de suite alors !
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Moi ? Jouer le rôle de l'appât ? Mais... Mais, et s'ils me mettaient la main dessus ? J'allais à coup sûr me faire défoncer la gueule par ces loups-garous à la graisse de renoncule. Franchement cette stratégie qui consistait à m'envoyer à l'abattoir restait à désirer. De plus, la mienne était d'enfer, elle consistait à consistait à foncer dans le tas, à tirer sur tout ce qui bouge et de tout faire exploser " BOOM" histoire d'avoir au moins un bon feu d'artifice. N'étais-ce pas formidable et très bien pensée comme plan d'attaque ? Mais bon, elle semblait être puissante et par conséquent on allait suivre son plan.

- YOSH !


M'écriais avec une expression sur le visage, plus sérieux que jamais en me mettant au repos façon militaire avant de descendre les escaliers pour aller remplir ma mission.

* Qui sais peut être que quand elle va voir à quel point je suis courageux, elle va me recommander chez les agents secrets. héhé ! Agent Kusanagi...Kusanagi the warrior. YOSH ! *

Pensais-je en essayant de me rassurer et de me gonfler à bloc pour ce qui allait suivre. Une fraction de seconde plus tard, je sortais de la porte de derrière, faisant face aux brigands avec une bonne distance qui nous séparaient. Ces derniers me remarquèrent et une séance intense de " je te regarde dans les yeux " s'en suivi avant que l'un d'eux ne puisse faire un pas vers l'avant, m'indexer et s'écrier :

- HEY ! Mais je te connais toi, tu étais avec la fille bizarre.

A cet instant précis, ce fut automatique, mes pieds, contrôlés par l'adrénaline firent demi-tour et m'incitèrent à prendre la poudre d'escampette, même mon ombre n'arrivait pas à me suivre, putain. A la limite on aurait dit que j'avais mangé un fruit du démon, tellement j'étais rapide. Les trois voyous, décidés à ne surtout pas me laisser m'échapper, me poursuivirent, munis de quelques armes blanches comme s'ils avaient pour intention de me lyncher et c'était probablement le cas.

Bougre de faux jetons à la sauce tartare, le simple fait de les entendre crier derrière moi, me donnait des ailes et je courais de plus en plus vite. Après avoir tourné à droite puis à gauche et encore à gauche, je fus tombé sur une impasse. En effet devant moi il n'y avait qu'un grand mur impossible à escalader pour ma petite taille et mes assaillants allaient dans quelques secondes venir me rattraper, j'étais foutu. Cependant, il y avait encore une petite lueur d'espoir. A côté, il y avait un trou d'environ 5 mètres, mais n'importe quel trou, en effet celui-ci était une sorte de toilette publique où les gens venaient faire leurs besoins. Ainsi donc, ce trou en question était rempli à 65 % de merde et en le voyant, une seule pensée traversa mon esprit... Et oui, vous l'avez deviné... Sauter dans ce foutu trou plein de caca. Beurk ! Rien qu'en y pensant, j'avais envie de vomir, mais ma vie en dépendait, alors..

" SPLASH "

Sans hésiter une seconde de plus, je fis un saut dans le trou en bloquant ma respiration et en fermant les yeux avant de m'y engouffrer à un tel point qu'on voyait à peine mes cheveux. Les voyous arrivèrent aussitôt sur les lieux et, étonnés, ils jetèrent des coups d'oeil dans tous les coins et recoins de la zone :

- Putain, il est passé par où le morveux ?

- Wesh, je l'ai vu emprunter ce chemin, j'en suis sûr.

- Oui, moi aussi je l'ai vu prendre ce chemin.

- Bordel de merde, il n'a pas pu s'envoler, c'est impossible. A moins que... Oui, ça ne peut qu'être cela, il à escalader le mur. Allons-y les gars, suivez moi.


Ils suivirent donc leurs instincts et escaladèrent le mur. Je sortis aussitôt du trou en faisant au vite que possible et en paniquant, car j'étais carrément couvert de merde avant de m'allonger sur le dos par terre, essoufflé comme jamais. AHHHHHH ! J'étais complètement, de la tête aux pieds, couvert de caca. Putain, j'en avais même dans la bouche, c'était écoeurant. Beurk ! Je me mis par la suite à quatre pattes pour vomir, c'était sans aucun doute, une journée qui me hantera pour le restant de mes jours.
Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] Em081110

Des instants et des instants plus tard, je me baladais dans la ville en direction de Wonderland, là où l'on devait se retrouver avec l'agent du gouvernement.. heu... Agent.. ? Merde, je ne lui avais même pas demandé son nom, je suis con. Bref, j'étais debout devant l'hôtel à l'attendre, les habits couverts de merde et une certaine puanteur qui dégageait de ma personne, sans compter les mouches qui me tenaient compagnie d'ici l'arrivée de l'agent du gouvernement. Le fait que je puisse être recommandé pour être un agent du gouvernement était la seule chose qui me poussait à avoir un grand sourire éclatant sur le visage tandis que les passants, près de ma position, bouchaient leurs narines et me regardaient avec étonnements. Je ressemblais certainement à un con debout là, mais s'ils savaient la mission que j'avais accomplie aujourd'hui et que j'allais probablement sauver la vie de la princesse, d'une minute à l'autre. héhé ! J'étais digne d'un agent de la marine.
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Qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’est que cette odeur ?!

Le gamin s’approcha de moi avec l’air peiné, un peu gêné de l’état dans lequel il était. Je me plaçai a une distance conséquente de moi pour éviter de sentir cette odeur nauséabonde. C’était immonde. Mais au moins, j’avais pu récupérer mes affaires très facilement. Le sac était d’ailleurs sur mon dos, trônant fièrement…

Qu’est-ce que tu as fait ?

Kusanagi m’expliqua qu’il n’avait pas eu le choix, mais qu’il avait réussi à semer ses poursuivants. Il me raconte en exagérant tous les points sa course poursuite, rajoutant des effets spéciaux et d’innombrables ennemis à ses trousses. Devant mon air sceptique, il termina simplement sur la fosse à purin dans laquelle il s’était caché astucieusement…

On ne peut pas se présenter à ces gens comme ça… TU ne peux pas aller voir des gens dans cet état… Viens-là !

Je le choppai par le bras, à contre cœur. Il glissait, puait à plein nez, le contact était une véritable torture, même pour une fille ayant grandi à la campagne comme moi. Approchant à grand pas de la fontaine face à l’immense hôtel, je le balançai dedans sans ménagement, appuyant sur sa tête. Me retroussant les manches, je me mis à le savonner énergiquement pour au moins faire partir les restes de merde sur ses fringues. Kusanagi commença à se plaindre de la température de l’eau, de la honte qu’il avait à subir ça, des yeux fixés sur lui des quelques piétons qui semblaient effarés par ce qu’ils voyaient… Mais je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin.

Oui, elle est très froide, mais c’est ce qui arrive quand on se roule dans du fumier !
Mademoiselle…

Je me retournai en appuyant sur la tête du gamin, le remontant à la surface la seconde d’après pour lui coiffer les cheveux avec un peigne. En face de moi, un homme élancé avec le nez crochu, vêtu d’un costume impeccable, me fixait en tentant de rester parfaitement stoïque et digne. Il se racla la gorge pour me forcer à répondre. Agacée, je rétorquai :

Quoi ?
Je suis le gérant de l’hôtel, et je me demandais… Qu’êtes-vous en train de faire ?
Ça ne se voit pas ?
Si justement, mais vous n’en avez pas le droit… Voyez, nous sommes un hôtel renommé, nous ne pouvons-nous permettre ce genre de… de… comportement dans notre fontaine.
Oh, alors vous préférez que je rentre dans l’hôtel avec ce gamin qui s’est roulé dans la merde peut-être ?
Certainement pas… Je préfèrerai que vous rentriez chez vous.
Impossible, je dois absolument voir la sécurité !
Certes, faisons comme ça : Justement, vous allez la voir la sécurité. Gardes ! Eloignez ces fripons de l’hôtel, ils se sont assez donner en spectacle ! Et nettoyez la fontaine, elle doit être parfaite pour l’arrivée de la princesse !

Un type à l’allure de gorille me choppa par la taille et me soulève sur son épaule. Un autre attrapa le gosse dans la fontaine pour le mettre sous le bras.

Hiiiiiiii !

Au moins, on allait avoir à faire aux autorités compétentes plus vite que prévu.
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- Hiiii! Elle est très Fr...ooooide cette eau. Gla Gla Gla !


Dis-je en claquant des dents après avoir été traîné de force dans la fontaine. Tous ceux qui passaient près de là, nous regardaient du mauvais oeil tandis que certains enfants avec qui je n'avais point d'affinité dans la ville se moquaient de ma gueule. Grrr ! " Bande de lâche, venez me rire à la figure, si vous osez " fis-je en essayant de me lever et de sortir de la fontaine avant de me faire rasseoir de force dans la fontaine. Punaise et moi qui essayais de me construire une bonne réputation parmi les filles de cette localité... Tsss ! Je pouvais à présent faire une croix dessus.

Quoi que, il fallait quand même avouer qu'à cet instant précis, je ressentis une certaine émotion à l'égard de celle qui me torturait. En effet, je ne savais guère pourquoi, mais je me sentais en sécurité à ces côtés. Etais-ce parce qu'elle prenait soin de moi même si elle n'y étais pas obligée ou étais-ce parce que c'était un super agent de la marine très forte ?... Un peu des deux, mais elle était en quelque sorte, la grande soeur que je n'avais jamais eu. Elle était mon... amie.

Bref, ce ne fut qu'une question de temps avant d'avoir des représailles de la part d'une personne importante dans l'hôtel. Résultat ? Deux Coloquintes à la graisse de hérisson nous embarquèrent tel de vulgaire sac de pomme de terre et nous conduisirent dans une petite pièce,éclairée par une lampe et composée seulement que d'une grande table et d'une chaise. Il n'y avait qu'une seule porte de sortie et celle-ci était bien gardée. L'un des gorilles nous adressa la parole sur ces mots à travers un ton ferme :

-Vous deux, vous nous attendez ici et pas de bruit. la princesse est sur le point de faire son entrée dans l'hôtel, nous revenons dans quelques minutes et là on pourra s'occuper gentiment de votre cas.


VLAAM !

Il claqua la porte derrière lui avant de la fermer à clef, ne montrant en aucun moment l'intérêt de vouloir entendre notre histoire. Ainsi donc, la princesse Sania Al-Jawhara, à bord d'une calèche de luxe, se gara devant l'hôtel en question, escortée par cinq gardes armés jusqu'aux dents. Les gorilles de l'hôtel firent en sorte qu'aucune personne étrangère à l'entourage de la princesse ou tout simplement pas noble, ne puisse interférer avec elle alors qu'elle était sur le point d'accéder à l'immense salle où se passait la fête.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit laissant entrer dans la pièce, les deux gorilles de tout à l'heure. L'un était quelqu'un de bien musclé, les épaules carrés et qui malgré ses airs de grand brute, apportait beaucoup d'importance à son image tandis que l'autre était beaucoup plus agée, genre le type d'individu qui allait probablement bientôt prendre, et il était adossé à la porte, nous fixant avec ses yeux cernés et en bâillant presque à chaque instant. Décidément, il devait être très fatigué le pauvre. Le plus jeune, les bras croisés, se tint devant la table alors qu'on était assis à l'autre côté de celle-ci puis à travers une physionomie froide, dit :

-Bon, on en était ou ? Ahh ! Votre fameuse histoire de kidnapping et tout ce qui va avec... Vous avez 60 secondes, si après cela j'en juge que c'est du pipo, vous allez à faire à moi. Je vous écoute.


Bien que je n'aurais pas dû, je pris la parole, essayant d'expliquer à ma propre sauce, la situation tout en faisant des bruitages et des grimaces pas forcément nécessaire et en exagérant de temps en temps.

- C'était dans l'après midi, je faisais ma ronde dans la ville quand soudain, je suis tombée sur cette agent secr.... Heu, demoiselle qui était sur le point de se faire agresser par trois individus fortements musclés et armés jusqu'aux dent et là, j'arrive de nullepart et j'ordonne aux bandits de déguerpir, mais il réfusèrent alors " BooM, baam, Biim, Booing " Je les assène de coups de poings et de coups de pieds à travers mes techniques de kung fu avant de les voir prendre la poudre d'escampte, effrayé par ma rage de vaincre puis soudain on remarque le sac de la jolie demoiselle ici présent, avait disparu, il avait été pris par eux. Alors je lui dis " Quoi ? Les enflures, ils ont osés faire ça ? Viens, je sais où ils sont, je vais recupérer ton sac " et après quelques min....

- WOOW WOOW WOow ! Calmos, le morveux. Qu'est-ce que tu me racontes comme ça ? Une pièce de théatre, je suppose ? Tss... C'est bon, j'en ai ma dose. Vous allez devoir payer les dommages que vous avez causé à notre chère fontaine.

- Mais... Mais, je n'ai pas encore fini...

- M'EN FOUT !!

- Attendez une seconde !

Intervint ma nouvelle amie qui voulue rectifier le tir en expliquant un peu plus calmement la situation et convaincre nos interlocuteurs que ceci était vraiment important. Mais malheureusement, l'armoire à glace n'en croyait pas un mot. Selon lui, ceci était tout simplement une mascarade pour les dévier du vrai problème qui n'était rien d'autre que nous.

TOC TOC TOC !!


Soudain quelqu'un frappa à la porte à trois reprises, permettant pendant un moment bref de ne pas avoir toute l'attention focalisée sur nous. Je jetai un regard rapide à l'agent secret, un regard qui pouvait se traduire par un " Fais quelque chose". Bref, l'autre type qui était adossé à la porte, l'ouvrit, laissant apparaitre un autre type de la sécurité avec une assiette pleine de bouffe sur chaque main qu'il lui tendit en disant :

- De la part du chef cuisinier, les gars. Régalez-vous, un ventre plein ne pourra que vous permettre d'être encore plus à l'affut du moindre d'anger. Bon appetit.


Il pris les deux assiettes, referma la porte avant de l'une d'elles à son collègues, le baraqué. Ce dernier qui décidément souhaitait provoquer au plus profond de notre être une grande peur à l'égard de sa personne, poussa l'assiette à l'extrémité de la table en dévisageant, les sourcils froncés et en disant :

- Naan ! Aujourd'hui on change de menu... Continuez de vous foutre de ma gueule avec vos histoires de brigands à la con et je vous jure que je vais vous bouffer tout cru vous deux.

Bougre de faux crétins des alpes, c'était fou à quel point ce type me terrorisait. Le front plein de sueur, je me raclai la gorge ne sachant point comment réagir face à une telle situation. Soudain " TASS " un bruit d'assiette cassée attira notre attention au niveau de la porte, c'était l'autre gorille qui, alors qu'il mangeait tranquillement en se contentant du spectacle, s'était brusquement évanoui près de la porte.

- Merde, George ? Bordel de merde, qu'est-ce qui s'est passé.


Le baraqué alla aussitôt le rejoindre pour voir son état. Il lui donna des gifles, il le secoua afin de le réveiller, mais en vain. Tandis qu'il lui prenait son pouls pour voir qu'il respirait encore, une idée me traversa tout à coup l'esprit. Mais oui, c'était cela. Cet homme, le chef des brigands, il avait parlé de droguer à l'aide du chef cuisinier de la soirée, la nourriture et la boisson histoire d'affaiblir toutes les personnes présentes à la fête. Avais-je donc tapé dans le mille ?

- La NOURRITURE ?!? ILS ONT DROGUE LA NOURRITURE.


M'écriais-je en attirant l'attention qui tourna le regard vers ma direction en répliquant

- QUI, ILS ?

- LES BRIGANDS, VOYONS !

- Grrr !! Toi et tes brigands à la con, vous commencez à me taper sur les nerfs, bordel de putain de merde.

Il se releva et se dirigea vers moi avec une démarche intimidante et accélérée, les yeux pleins de rage et les poings fermés comme s'il voulait me défoncer la gueule. Effrayé, je couru rapidement me cacher derrière Lilou afin que celle-ci puisse me protéger.
Tout à coup, en jetant par pur hasard un coup d'oeil à la fenêtre, je remarquai un groupe d'individus d'environ 15 personnes qui passèrent. Mes yeux s'écarquillèrent grandement face à ceux que je venais de voir, aucun doute, il s'agit des bandits en question et leur présumé chef était à ce moment précis à la tête du groupe.

- Hiiii ! LES VOILA, C'EST EUX... LES BANDITS !!


Dis-je en pointant du doigt le groupe de personnes qui venait juste de passer tandis que l'expression sur le visage de Lilou affirmait mes dires. Le baraqué qui se posait la question à savoir " Comment avaient-ils pu franchir la porte d'entrée " voulu rattraper et empêcher ces brigands de faire un pas de plus vers la grande salle où se tenait la fête., mais heureusement je pu l'apostropher à temps et lui conseiller de ne point le faire à travers ces mots :

- Non ! N'y allais surtout pas, ils sont trop nombreux et au moment où l'on parle, ils ont certainement dû droguer l'ensemble de vos collègues... Du moins ce qui ne sont pas corrompus. De plus, mon amie ici présent est un agent secret, héhé ! Il va tous les dégommer en une fraction de seconde.

- Ah bon ?


Répondu le baraqué d'un air étonné.

- Ouais, elle a mise hors-jeu une bonne centaine d'organisation criminelle et tenez vous bien... Elle a même déjà tuée un grand capitaine pirate réputé sur les mers bleues.


Dis-je en exagérant comme d'habitude alors que mon interlocuteur impressionné par mes dires répliqua par un " Ooh ! " de fascination puis il alla fouiller son pote affalé par terre et revint vers Lilou avant de lui tendre un pistolet.

- Dans ce cas, je pense que vous êtes le plus apte à manier ceci... Je suis à vos ordres, quelles sont les directives ?
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Ah bon, j’ai fait ça ?

Plus j’écoutai le gamin causer, plus je me décomposai… C’était l’angoisse, il m’inventait des trucs qui sortaient de nulle part… Si je me faisais prendre, je risquai gros. Me faire passer pour un agent du gouvernement, ça va chercher dans les combiens de décennie de prison… ? Mais le pire advint lorsque le garde me tendit l’arme de son collègue en me disant que c’était à moi de prendre le commandement de la riposte, à cause de mon statut d’agent du gouvernement et de guerrière confirmée… Rouge comme un poivron ayant passé trop de temps au soleil, je me raclai la gorge en  riant nerveusement :

Vous êtes surs ? Je veux dire… C’est votre hotel !

L’homme me regarda avec l’œil insistant. Je me saisis de l’arme maladroitement et tentai de garder ma consistance. Je lançai un regard assassin à Kusanagi, prête à le bouffer dès que j’en aurais l’occasion.

Bon, ok… Et bien, ce qu’ils veulent, c’est la princesse… Est-ce qu’elle a quitté sa suite ?
Non, pas encore… Elle doit être encore en train de se préparer…
Très bien, il y a bien un escalier ou un ascenseur de service qui nous permettra de la retrouver plus vite que nos ennemis ? Si on a une ou deux minutes d’avances, c’est toujours utile…
Oui, il y a ça !
Alors, conduisez-nous à sa suite ! Là-bas, nous aviserons ! S’il faut se barricader dans la chambre, nous le ferons, le temps d’avertir les autorités compétentes…

L’homme nous ouvrit la porte et nous fit remonter un couloir. Pourtant, je me stoppai au milieu de la pièce pour ralentir les deux autres qui avaient confiance et entrain. Nous devions mettre toutes les chances de notre côté. Et sur ce point, l’idéal était d’empêcher désormais de laisser sortir la princesse et ses ravisseurs. Encercler l’endroit, quoi de mieux que des marines pour faire ça ?

Vous devez mieux connaitre la ville que nous, non ? Allez chercher la marine, des soldats, expliquez la situation. Donnez-moi un plan de l’hôtel, vos clefs pour l’ascenseur de service, et je m’occupe de la princesse avec le gamin…
Vous êtes sûrs ?
Si on ne perd pas de temps, ça devrait aller…

Le garde décrocha d’un plan du mur en tirant sur les clous. Il m’indiqua le chemin à suivre, mais je filai le plan à Kusanagi, parce que je savais que mon sens de l’orientation me trahirait. Ensuite, il nous mena jusqu’à l’ascenseur de service, planta sa clef dans la serrure pour que la cabine arrive. Lorsque la porte s’ouvrit, nous nous engouffrâmes, Kusanagi et moi, regardant le garde qui me fila la clef avant de tourner les talons.

Voilà…
Faites vite !

La porte se referma sur le visage confiant de notre nouveau coéquipier, qui fit volte-face. Prenant une grande inspiration, j’envoyai un violent coup derrière la tête du gamin :

Que je te reprenne à raconter des mensonges comme ça, toi ! Tu vas voir ! T’es fou ou quoi ? Tu sais ce qu’on risque ici ? C’est dangereux ! On devrait se tirer en courant, la laisser cette princesse ! Qu’est-ce que c’est une princesse ! C’est surfait ! Je ne vois pas pourquoi je devrais risquer ma vie pour une fille que je n’ai jamais vue et qui me casse déjà les pieds !

La porte se rouvrit sur un couloir fait d’une moquette rouge, de gravure en or et d’objets trop précieux pour être placés dans un couloir. Il y avait u silence de plomb, signe que personne n’était venu jusqu’ici pour l’instant. Les hommes devaient être trop occupés en bras, à chercher la princesse. Le temps qu’ils montent en remarquant l’absence de leur victime nous laissait quelques minutes… Assez pour mettre à l’abri la princesse, le temps que la marine n’arrive en fanfare…

On y va…
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Ooh ? Quand, qui, quoi ?.. Pourquoi était elle en colère contre moi ? C'était bien connu que les agents secrets n'étaient pas de vulgaire bayadère de carnaval et qu'ils pouvaient buter n'importe qui si cela était nécessaire pour mener à bien une mission... C'était une vie trop cool, de plus elle en était une. A moins que ? .. Oh je crois avoir compris ? Elle était trop modeste pour laisser les gens être au courant de ses exploits. Ahh ! N'était elle pas donc adorable cette fille ? Une vraie héroïne.

Les yeux étincelant d'admiration, je faisais usage de mon innocence afin de me faire pardonner puis j'hochais la tête de haut en bas pour lui faire savoir que j'avais tout compris.

Bref, quelques instants plus tard, après être sorti de l'ascenseur, on arpentait ce couloir hallucinant rempli de tas d'objets de valeurs et tout ce qui allait avec avant de remarquer deux personnes étendues et inconscients, près d'une grande porte. Compte tenu de leurs accoutrements, on pouvait en déduire qu'ils faisaient partis de la garde rapprochée de la princesse.

On courut rapidement vers les gardes en question histoire de voir s'ils respirent encore et heureusement c'était le cas. Les assiettes à côté d'eux nous laissèrent deviner ce qui c'était vraiment passé. Je m'empressais d'ouvrir la porte afin de voir ce qu'il en était avec la princesse. Je croisais les doigts pour que la princesse soit saine et sauve à cet instant précis.

- Hiii !... Qui êtes vous ? GAAAAAARDES !!!!


S'écria de peur la princesse qui, en sous-vêtement, était en train de s'habiller. Elle eu comme premier réflexe de me balancer à la figure une chaussure qui me fit tomber sur le dos par terre avec un grand sourire sur le visage qui trahissait ma satisfaction d'avoir pu voir la princesse en sous-vêtement. héhé ! Je pouvais à présent mourir en paix.

Lilou passa devant puis essaya d'expliquer la situation à la princesse tout en étant de dos face à elle histoire de la laisser s'habiller.

- Moi ? Me kidnapper ? Et comment ça, mes gardes se sont évanouis ?... C'est bon, vous pouvez vous retournez.


Dit-elle une fois habillé avant que je ne puisse me relever, essuyer le sang qui coulait de mon nez puis lui répondre en adoptant l'attitude la plus cool possible.

- Oui, Au moment même où nous parlons, ils sont sur le chemin pour vous venir vous cueillir. Cependant une chose m'étonne. Ils sont venus jusqu'ici et ont drogué vos gardes par le biais des repas, neutralisant par la même occasion votre ligne de défence alors comment ça se fait qu'ils n'ont pas saisi aussitôt cette occasion et venir vous kidnapper ?

- Le repas ? Mais non. C'était un adorable employé de l'hôtel qui m'a apporté les plats, mais vu que j'avais pas envie de manger, je l'ai volontiers donné à mes gardes. C'était donc drogué ?

- Affirmative. Hummm... Si vous le permettez princesse, j'aimerais vous poser une question ?


Dis-je travers une expression si sérieuse qu'on aurait cru qu'entre toutes les personnes présentes dans la pièce, j'étais le plus raisonnable et le plus serein. La princesse, impressionné par mon attitude de leader malgré mon si jeune âge, afficha un sourire sur le visage puis hocha la tête comme pour me dire " Oui !"

- Quelles sont vos mensurations silvousplait ?


" Biim "  


Aussitôt avais-je terminé ma phrase qu'une paire de chaussure, appartenant à la princesse, atterrie violemment sur ma tronche, m'envoyant encore une fois au tapis, les narines en sang et un grand sourire de pervers sur la tronche.

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] C2eaf110
* Ahh ! N'est-elle pas adorable ? *

Pensais-je, souriant comme un con avec de nombreuses idées pas forcément saines qui me traversèrent l'esprit. Ooh ? Quel était donc cette sensation bizarre ? Etais-ce cela qu'ils désignaient comme étant de l'amour ? Ouaah, c'était dans tous les cas, une drôle de sensation, j'avais l'impression de pouvoir soulever des montagnes pour ravissante princesse.

Bref, soudain des bruits de pas, provenant du couloir, perforèrent la petite bulle dans laquelle j'étais et me firent redescendre sur terre. Je jetais un coup d'oeil dans le couloir pour me rendre compte que c'était les brigands en question. Ils étaient au nombre de 4 avec leur chef à la tête du groupe et coururent vers ma direction lorsqu'ils m'aperçurent.
Je rentrais aussitôt dans la chambre en fermant la porte, puis m'adossant contre la porte, je dis à travers une voix un peu tremblante :

- Ils arrivent !


Aidé par la princesse et Lilou, on rassembla tous les meubles devant la porte afin d'empêcher les méchants de pouvoir atteindre leur objectif. Tandis que ces derniers essayaient d'enfoncer la porte, nous, nous réfléchissions à un moyen de leur échapper. Bingo ! J'eus une idée. Je pris les draps du lit et les rideaux de la fenêtre que j'attachai entre eux formant une longue corde que je balançais par la suite à travers la fenêtre. On dirait bien qu'on allait devoir passer par la fenêtre... situation oblige.

Cependant la corde fait maison, n'était pas assez longue, elle nous permettait tout simplement de rejoindre le balcon de l'une des chambres au niveau du 2ème étage en dessous. Je poussai le lit près de la fenêtre puis j'attachai le bout à l'un des pieds du lit tandis les bandits essayaient toujours d'enfoncer la porte. Punaise, vu la façon dont ils s'y prenaient ce n'était qu'une question de temps avant que la porte ne puisse céder et par conséquent, is nous fallait faire vite. La princesse fut la première à bénéficier de la corde, l'opération fut un succès. Ensuite vint le tour de Lilou qui, il fallait le dire, voulait passer après moi. Mais me montrant têtu et déterminé à passer le dernier, elle n'eu comme unique choix que de descendre à son tour. Une fois cela fait, c'était à présent à moi d'y passer.

Cependant, alors que j'étais sur le point de rejoindre le balcon en dessous, après avoir fait la moitié du chemin, j'entendis du bruit dans la chambre en dessus d'où l'on venait. Curieux, je relevais la tête vers le haut afin de savoir ce que c'était et là que voyais-je ? Le boss des bandits qui penché à la fenêtre, me regardait à travers ses yeux pleins de rages me faire la malle. Il ordonna aussitôt à ses sbires de nous rattraper en bas et de ne surtout pas nous laisser nous échapper avant de passer par la suite à l'offensive. En effet, munis d'un sabre bien aiguisé, il coupa d'un coup vif la corde et " Ziip ! " c'était le début d'une chute libre qui m'envoya m'écraser violemment sur le balcon à un tel point que je fus à demi-inconscient durant quelques secondes.

Punaise, la pluspart de mes sens s'emballèrent à cet instant précis, tout autour de moi semblait se passait en slow motion tandis que les deux demoiselles inquiètes, s'empressèrent de voir si j'allais bien. Déplacé, j'étais adossé contre le mur lorsque je passais la main derrière la tête pour me rendre compte qu'elle saignait et que j'étais par conséquent blessé.

- Ne vous en faites pas pour... Argh ! Pour moi.

Dis-je en me relevant, aidé par les deux demoiselles avant de continuer avec :

- On a pas de temps à perdre. Dégageons vite d'ici, avant qu'ils ne nous rattrapent.


J'essayais tant bien que mal de dissimuler la douleur que je ressentais à travers un léger sourire afin de nous concentrer sur une chose plus importante, la sécurité de la princesse. L'adrénaline, en quelques sortes, m'aidait à tenir bon.
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Attendez !

Les deux autres se stoppèrent avant que je n’ordonne à la princesse de panser les blessures du gamin. Elle s’exécuta en ronchonnant qu’en tant que Princesse, ce n’était pas son rôle de soigner les bobos des uns et de veiller à la santé des autres. Sans répondre, je me mis frénétiquement à fouiller les tiroirs et la chambre ou nous nous trouvions.  J’en sortis bien rapidement un flacon de parfum, un briquet en or massif sculpté, un sac dans lequel je fourrai une statue en or bien lourde. Me tournant vers Kusanagi, je lui tendis le briquet et le parfum :

Vise les yeux avec ça, et si jamais ça ne suffit pas… Briquet. En or massif. Oui. Et alors ? Tu vises, tu allumes et tu asperges.

Puis, je mis dans les mains de la princesse mon autre trouvaille :

Sac.
Channelle…
Et alors ?
C’est très cher !
Oui, et dedans il y a une statuette qui pèse au moins cinq kilos. Si on vous rattrape… Vous tapez fort. Sur la nuque, de préférence, ou visez le nez.
Je ne vais pas frapper des gens avec un sac Channelle !
Comme vous voulez… Finalement, si vous vous faites capturer par une bande de brigands dégueulasses, ça ne m’attriste pas plus que ça…
Mais !
En route ?

Avant que la princesse ne se mette à ronchonner à nouveau, nous allâmes jusqu’à la porte que j’ouvris en vérifiant qu’il n’y avait personne. Fonçant dans une direction, empruntant les escaliers pour descendre d’un étage, nous nous rendîmes vite dans une autre chambre dans un niveau inférieur pour nous cacher et nous échapper tranquillement. Mais je remarquai que, plus nous tentions de rejoindre l’extérieur, plus les étages grouillaient de mercenaires… La princesse ne manqua pas de faire la reflexion tandis que nous nous cachions dans une autre suite du niveau…

En restant dans une chambre, nous avons plus de chance de nous en sortir. Il n’y a pas d’escaméra dans les chambres, c’est interdit…
Il faudrait leur tendre un piège…
Bonne idée… Lequel ?
Vous avez qu’à porter ma tenue et vous faire passer pour moi, pendant que le petit m’escorte jusqu’à dehors.
Euh… Je ne pense pas que ça va marcher…
Pourquoi ?
Je ne vous ressemble pas vraiment… Mais il y a peut-être quelqu’un qui vous ressemble plus ailleurs ?
Peut-être à la réception, il faut voir…
Oui, il faut aussi pouvoir y accéder sans se faire remarquer.
Le petit peut faire diversion, pendant qu’il distrait les quelques gardes, on échange de tenue avec une femme et on la fait passer pour moi pendant que je m’évade. Quand ils découvrent que ce n’est pas la princesse, la Marine sera déjà arrivée et ils seront obligés de se rendre ! C’est une bonne distraction non ?
C’est dangereux… Et Kusanagi est déjà blessé…
Alors, tu as qu’à faire diversion !
Je… Je ne suis pas très sûre d’avoir envie…

La princesse me lança un regard équivoque. Elle attrapa le gamin qui peinait à nous suivre à cause de la douleur et l’enlaça tendrement en plongeant sa tête dans son long cou magnifique :

Kusanaaaaagiiii ♥ ? C’est une boooonne idée pas vraaaaaie ?

Regard papillonnant et bisou sur le front plein de tendresse, Kusanagi et ses manières de pervers précoces n’avaient aucun moyen de lutter contre ça… Et moi, je n’étais pas du genre à m’abaisser à ce genre de bassesses…  

Damn. La garce.
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HEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!!

Putain de chocolat à la saveur nutella, et juste quand je pensais que les choses ne pouvaient être pire, la princesse eu soudainement une illumination à propos de la situation, une soit disante idée afin de nous aider à en sortir sain et sauf. Quel est le problème alors ? Alliez vous probablement penser... Héé baah, je ne figurais guère dans ce happy ending, j'étais en quelque sorte l'ectoplasme à roulettes qui devait faire office de sacrifice.

Uunh Uunh ! "Noo way !", marmonnais-je en secouant la tête de gauche à droite en signe de désapprouvement par rapport à l'idée de la princesse et en approuvant les propos de Lilou avec des trucs du genre " Exactement! ", " Voilaa ! " " Ooh ? Alors là je n'aurais pas pu dire mieux... C'est noon. ". Non elle me prenait pour qui elle, moi, le grand et puissant Kusanagi, me déguiser en femm.... Oooh ? Qu'est-ce que ?
La princesse sans crier gare, essaya une tentative de corruption vers ma pauvre personne à travers une technique si dévastrice et dangereuse que je ne pu que succomber à celle ci. Cette sensation... Ce coup bas était une... Ce coup bas était GRANDIOSE, MA PAROLE. GWAHAHAHAHAHAHA ! J'étais aux anges, c'était le paradis sur terre. Au diable les bandits, au diable Lilou, au diable ce groupe d'oiseaux qui venait juste de passer près de la fenêtre, j'allais volontier risquer ma vie pour la princesse. Et le baiser qu'elle me donna sur la joue en me lachant ne fit que renforcer ma volonté de fer à vouloir remplir la mission qu'elle m'assignait.

- YOSH ! Je m'occupe de Espèce de porc-épic mal embouché. J'attirerais leur attention puis je les pousserais à me poursuivre. Une fois qu'ils auront dépassés cette chambre ci dans laquelle nous nous trouvons, vous sortirez tranquillement et vous essayerez de regagner l'extérieur. Owwkey.

Dis-je, plus sérieux que jamais avant de mettre mon plan à exécution. Je sortis de la pièce puis je fis que quelques pas avant de tomber nez à nez avec les cinq brigands qui nous recherchaient à cette étage. " Ziip ! " Je fis aussitôt demi-tour, rapide comme l'éclair en dépassant la chambre où se trouvait les filles avant de monter les escaliers pour rejoindre l'étage en-dessus. Une tactique qui visait tout simplement à éloigner les brigands de la cible et heureusement, cela fut un succès.

Cependant à peine venais-je d'arriver en haut que je tombais sur le chef des brigands. Punaise, alors là, j'étais dans la merde. Je fis irruption dans la chambre qui était à ma droite, faisant sursauter du lit une jeune femme et un homme agé qui s'adonnait à des pratiques pas catholiques dans la pièce. Ils cachèrent aussitôt leur nudité à l'aide des draps avant que l'homme ne puisse enfiler un caleçon rapidement et se diriger vers moi à travers une démarche plein de rage tandis que la fille me traitait de tous les noms d'oiseaux.

- Espèce de sale morveux, casse toi de cette chambre avant que je ne te foutte une raclée si violente que même ta mère ne va plus te reconnaitre.

- Noon ! Silvousplait, aidez moi. Des types méchants me veulent du mal... Silvousplait.

Dis-je en paniquant, adossé contre la porte afin de retenir les brigands de l'autre côté qui essayait de rentrer dans la pièce. Mais mon interlocuteur, énervé d'avoir été interrompu de la sorte, me pris violemment par le bras, me bougea de la porte et l'ouvrit pour être par la suite face à face aux brigands entassés devant la porte. Le mec s'emporta.

- ROooOH ! C'est po vrai. Qu'est-ce que vous foutez tous devant ma porte bande de voyeur. Je vais vous cassez la gueule, vous allez vo... Argh ! Qu'est-ce que ?!?... Pourriture. Argh !

Avant qu'il ne puisse terminé sa phrase, le boss l'avait poignardé à deux reprises avant de le laisser s'affaler lentement par terre tandis que la fille criait de peur à travers une voix aigu. " Viens là toi ! " Dit-il en me saisissant le bras avant de me demander la position exacte de la princesse, d'une façon vraiment effrayante. Gloups ! Terrifié comme j'étais, je n'eus comme unique choix que de tous révéler et d'ajouter qu'à ce moment elle avait probablement déjà atteint la sortie. Le boss rumina de colère, frappa sur quelques meubles avant d'ordonner à tous ses hommes de le suivre : direction le hall d'entrée, avec moi qu'il trainait de force sur les lieux.

Cependant une chose innattendu eu lieu dans le hall d'entrée. En effet une fois sur les lieux, la marine venait enfin d'arriver, arrêtant au passage quelques bandits qui se trouvaient là. Ayant aperçu la princesse et Lilou qui couraient avec un grand sourire vers la cavalerie, je tentais de les avertir de ma situation en criant vers leur direction. A peine Lilou avait-elle posée le regard sur nous que le boss m'asséna un violent coup sur la tête avant de m'entrainer avec lui et d'autres de ses sbyres qui choisirent de sauver leur peau en l'abandonnant, vers la sortie de secours. Alors que l'on empruntait ensuite une petite ruelle qui donnait sur la rue, je lui mordis subitement la main afin qu'il puisse me lacher.

-Argh !... Enfoiré de ta race.


Fit-il en me faisant tomber.

- Tu sais ce que vous avez fait toi et ton amie, Heein ? EST-CE QUE TU SAIS, FILS DE P*TE ? Vous avez fait foirez en l'espace de quelques minutes, un plan préparé pendant des mois auparavant. Mais tu sais quoi ? Je vais me contenter de te découper en petit morceaux en espérant que te voir en pièce m'aidera à aller mieux, morveux à la con... Allez, VIENS ICI !!


Ils s'avança lentement vers moi, le sabre fermement tenu, prêt à me poignarder à plusieurs reprises tandis que j'étais encore au sol, pétrifié par la peur qui m'empêchait de faire ne serait-ce qu'un mouvement afin de me sauver la peau.

Bougre de faux jetons à la sauce tartare, était-ce la façon dont tout cela devait se terminer ? Allais-je mourir de cette façon aussi cruelle ? Toutes ces questions me traversèrent l'esprits tandis que je priais le ciel pour que quelqu'un vienne à mon secour.
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On s’active !
Vous pensez que c’est facile de courir en talons ?
Non, du tout, mais je pense qu’on ne met pas de talons quand on est poursuivi par des méchants qui cherchent à nous kidnapper !
Roh…
Cachez vous !
Hi !
Shhh…
Ne me dites pas shh !
Vous préféreriez qu’ils nous trouvent dans un placard, juste à côté de la sortie ?
Non mais quand même, je suis une princesse non ?
C’est une raison pour ne pas vous dire shh ? Y’a des lois contre ça ?
Non mais…
Alors shhh !

La princesse se tut. Enfin. Mais frustrée de se faire rabrouer, elle me fourra son sac dans les mains en prétextant qu’elle était trop fatiguée pour le porter. Cachées dans notre placard de fortune, nous attendions toutes deux que le couloir soit à nouveau désert. Quelques minutes à tenir dans un silence de plomb dans ce petit placard étroit contenant toutes sortes de serviettes de table. J’attrapai la poignée et l’ouvris à la volée, me précipitant, la princesse sur mes talons, vers l’étage inférieur pour aboutir au rez-de-chaussée. A droite, la salle de réception, vidée de ses preneurs d’otages grâce à Kusanagi. Nous n’hésitâmes pas à foncer droit vers la fenêtre la plus proche, l’enjambant pour me retrouver dans une pelouse trop bien taillée. Prête à me planquer dans un buisson, la princesse m’arrête :

Il me faut une chaise pour passer par-dessus la fenêtre.
Vraiment ?
Cette tenue m’a couté cinq cent mille berries, je ne vais pas prendre le risque de l’abimer.
Votre tenue vous a couté tout ça… Vraiment ? Mais vous organisez des parties ou vous jetez l’argent par les fenêtres ?
Vous ne devriez pas me parler comme ça, je suis une princesse, vous me devez le respect.
Sinon quoi ?
Sinon, je pourrais prendre des mesures contre vous.
Faudrait déjà connaitre mon nom pour ça. Bon, enjambez ça. Vite ! Et il va falloir courir !

La princesse s’exécuta bon gré mal gré, prenant ma suite alors que je courrai vers le portail extérieur. Une voix me parvint, une voix que je reconnus. Me retournant, je me pris la princesse de plein milieu avant de voir Kusanagi disparaitre à terre. Des hommes nous prirent par les épaules pour nous ramener vers les autres soldats, s’occupant de la princesse d’une manière beaucoup plus appliquée que quand il s’agissait de moi. On me fourra dans les mains du garde qui avait averti les autorités, qui en profitait pour me complimenter sur mes actions ô combien courageuses :

Vous avez sauvé la princesse ! Je n’en attendais pas moins de vous ! Alors ce que disais le gamin, c’était vrai ? Non parce que vous avez vraiment pas la carrure pour pouvoir vous en sortir en face de temps de mecs alors… Enfin… Vous êtes vraiment forte hein, c’est drôlement chouette !

Vrai que supporter une princesse pendant plus d’une heure sans craquer quand elle vous explique que son bermuda coute douze fois le bien le plus précieux que vous ayez sur vous, ça tient du miracle… Bref, les négociations s’entamèrent à peine. L’œil sur le commandant en charge de l’assaut, il ordonna à ses hommes de se mettre en place pour tenter une percée vers l’intérieur. Dans la foule d’anonymes, pas une trace de Kusanagi. J’espérai qu’il était sorti. Je devais d’ailleurs m’en informer au plus vite :

Vous avez vu le Gamin ?
Le gamin ? Euh non du tout, il était avec vous la dernière fois… Mais ! Le Commandant de la base désirerait vous parler…
A moi ? Pourquoi faire ?
Vous êtes un agent ! Il veut savoir ce qu’il s’est passé à l’intérieur pour aviser sur la prise d’otage en cours ! Vous allez pouvoir avoir une promotion sûrement !
Hein… Ah… Euh…
… Ça ne va pas ?
Non, enfin… Si ! Mais, je ne peux pas.
Pourquoi ?
Eh bien, je… suis sous couverture. Et je dois aller chercher Kusanagi… Il est peut-être en danger vous comprenez…
Mais…
La princesse n’aura qu’à vous dire tout ce qu’elle sait !
Mais…

Pas le temps de terminer, je devais retrouver Kusanagi. M’immisçant dans la foule, je commençai à interroger les voyeurs, pour savoir s’ils n’avaient pas remarqué quelque chose sortant de l’ordinaire. Il me fallut un temps fou pour trouver un contenu exploitable. Une vieille dame, là depuis le tout début, à l’écart, avait remarqué un duo s’enfuyant à toutes jambes dans la ruelle adjacente. Ni une ni deux, remerciant sur le pouce la dame, je me précipitai vers la direction indiqué. Ruelle étroite et sombre, j’aperçu un homme massif et encapuchonné s’avancer, sabre en main, vers un corps à terre qui semblait reculer du mieux qu’il pouvait.

Serrant l’affreux sac de la princesse, je m’avançai à pas de chat avant de lâcher :

Hé l’affreux…

BLAOUM.

Je n’aurais jamais pensé qu’un sac Channelle soit si efficace… Et Il était sûrement temps de placer ma Punchline.

Je vais t’apprendre à frapper des enfants.

J’avisai Kusanagi du regard pour qu’il se relève et se prépare à… s’enfuir.
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Ahh ! L'expression de peur sur mon visage se transforma aussitôt en soulagement, après l'entrée fracassante de Lilou. Jamais dans ma vie, je n'avais été aussi heureux de voir un visage familier, de plus celui-ci faisait partie de l'élite des agents du gouvernement. Elle allait à coup sûr lui botté le cul à ce simili-martien à la graisse de cabestan et j'allais assister, pépère, à ce p'tit cours de " Comment défoncer un méchant en quelques secondes ". Hihihi ! Qu'aurais-je pu espérer de mieux ? C'était super.

- Oooh ! Alors là tu es foutu, mon gars. Tu ne sais pas à qui tu as faire ? Cette fille est un agent secret, elle a tellement tué des méchants qu'elle a arrêté de compter à partir de 100, tout le monde la craint. Elle est une tuerie de chez les tuerie, elle va te massacrer. Prépare toi à morfler... face de pet. " Gniééh ! "


Dis-je en exagérant comme d'habitude et en lui tirant la langue histoire de me moquer de lui, excité de pouvoir enfin voir Lilou en action. " Claang " Le méchant essaya de me couper en deux en guise de réponse, mais heureusement j'eu le réflexe d'écarter les jambes et ainsi la frappe frappa le sol. Le choc fut si violent que cela fit des étincelles. Hiii ! Je reculai à même le sol avant de me relever et de rester à l'écart comme semblait le vouloir Lilou.

L'adversaire du jour rentra dans une rage encore plus profonde, après avoir reçu le sac en plein gueule et les propos que je venais d'avoir n'arrangèrent en rien la situation. Son amour propre, son honneur avait été touché et ce fut dans ce genre de contexte qu'il me zappa en se retournant vers Lilou, prêt à lui faire sa fête.

- Toi, tu as buté plus de 100 personnes ?... Huun ! J'aimerais bien voir cela. Tant qu'on y est, montre moi ce que tu vaux, fillète.

Dit-il en s'avança vers elle de manière hostile tandis que moi, posté dans mon coin, je m'excitais tout seul en donnant des coups de poings et des coups de genoux dans le vide, en supportant Lilou de la manière suivante :

-Il va te défoooncer. Vas y Lilou, montre lui à ce face de pet que l'on ne joue pas avec la loi !!

Le bandit ouvrit le bal en assenant un premier coup de lame qui causa une légère coupure au niveau du bras de la jeune femme. Elle recula de quelques pas pour éviter la seconde avant de ramasser une barre de fer au sol afin de se défendre. Après cela, le [/center]brigand revint à la charge avec une multitude de coups de lame que Lilou ne faisait qu'encaisser tant bien que mal avec la barre de fer avant que celle-ci ne se fasse lâcher sous la puissance des coups. Désormais, le fameux agent secret était dos au mur tandis que l'adversaire du jour, la lame pointée vers elle, se préparait à l'embrocher.

Ooh ? Qu'est-ce que... ? Comment était-ce possible ? Le favori du combat essuyait une défaite lamentable face au face de pet. Mais, n'était-elle pas supposée être un agent du gouvernement, un agent secret ? Alors, la logique aurait été qu'elle soit le vainqueur, non ? Peut être avait-elle été blessé ou c'était le fait qu'elle n'avait pas d'arme qui dérangeait ? AHHHH ! J'aime pas cette situation.

Tout à coup quelque chose me revint à l'esprit. Lilou m'avait donné un peu plus tôt un briquet et un parfum afin de me défendre en cas d'urgence. Hé bien, là s'en était une et si je ne faisais guère vite, elle pouvait y passer l'agent du gouvernement.
Je sortis les objets de ma poche en me faufilant derrière le brigands avant de l'appeler à travers une insulte histoire d'attirer son intention. A peine s'était-il retourné que " SHROOOUMPH !" le feu jaillit sur son visage à travers le briquet que j'avais allumé le flacon de parfum que j'avais aspergé.

- AHHHHHHHHHHHHH !

Cria-t'il de douleur en lâchant son sabre, les mains sur le visage et la gueule grillé, c'était pas du tout beau à voir. A l'instant d'après, il se jeta sur moi et mis ses mains autour de ma gorge en essayant de m'étrangler sur le sol.

- JE VAIS TE BUTER, JE VAIS TE BUTEEEEEEEER !!!!


Bougre de faux jetons à la sauce tartare, je sentais le souffle de la vie me faire lentement défaut et à moins que Lilou puisse ramasser son sabre et l'embrocher avec, j'allais probablement y passer. C'était quitte ou double, cette fois-ci.
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LAISSE LE TRANQUILLE !

BAM !

Kusanagi était le genre de garçon entreprenant et plein de fougue, le genre à m’enfoncer à chaque fois un peu plus dans ma bêtise et mon mensonge. Il était courageux et volontaire, mais incapable de comprendre et d’évaluer les situations critiques. Plein d’entrain, premier à encourager pour pousser les autres vers l’avant, il ne saisissait pourtant pas l’urgence sous nos yeux, l’urgence de fuir au plus vite notre ennemi qui avait un mal fou à se remettre du parfum au feu de tantôt.
L’homme était clairement colérique, rageur, incapable d’admettre une défaite, et revanchard par-dessus tout. Pourtant, je me devais de sauver une nouvelle fois Uryu qui avait la fâcheuse tendance à toujours plus énervé nos adversaires. Sabre en main, j’assénai un violent coup sur la tête du type avec la garde de l’arme, réitérant l’opération plusieurs fois jusqu’à ce qu’une bosse commence à pousser sur l’arrière de son crâne. Ça laissa le temps à Kusanagi de se dégager de sa prise et de reprendre son souffle. L’ennemi tituba un instant avant de prendre appuie sur le mur le plus proche. Rageur, il envoya valser d’un coup de pied une poubelle, insultant et pestant contre nous… Jamais on ne l’avait pris autant pour un idiot, et jamais il n’avait eu à affronter quelqu’un d’une manière aussi grotesque.

Tu parles d’une guerrière pleine de mérite ! Elle n’est même pas fichue de se battre à la loyale et d’utiliser correctement un sabre !
Hého ! C’est pas gentil ce que vous dites !

Kusanagi se précipita derrière moi pour se cacher du méchant. L’arme tendue devant moi, je mettais une distance de sécurité avec mon ennemi, prête à riposter. C’était dans ces moments-là que je me rendais compte qu’il était important que je travaille ma force physique et que je me forme au combat. Et que, bizarrement, il était toujours trop tard lorsqu’on songe à ce genre de chose. A trop me reposer sur les capacités de mon ami et protecteur attitré, j’en avais oublié le B.A.BA utile pour survivre dans la ville-c’est-la-jungle. Et même si mes capacités d’esquives et de fuites étaient au summum de leur niveau, mes contres attaques restaient clairement à désirer.
Je devais renverser la situation, prendre les devants, le déstabiliser pendant qu’il pensait que je n’étais finalement qu’une frêle jeune fille qui mentait délibérément su ses exploits. Oui, je mentais, mais là n’étais pas le problème. D’un mouvement maladroit, je balance à la tête de mon ennemi son arme qui s’embrocha dans le mur derrière lui, le temps de me précipiter sur la barre que j’avais abandonné tantôt. J’attrapai dans mon sac un paquet de chewing gum, pierre angulaire de mon plan parfait. En deux temps trois mouvements, les deux extrémités de la barre s’enflammèrent, d’une flamme virant au bleu violet… Flamme faisant reculer l’ennemi.

Et l’échange de coup entre sabre et chalumeau s’arrêta très rapidement, lorsque la lame de l’ennemi se désolidarisa du pommeau. Pris au dépourvu, l’ennemi dont je ne connaissais pas le nom, recula.

Merde ! Qu’est-ce que c’est que ce bordel !?

Sourire en coin, je pris une pose pleine de charisme et de panache :

L’ingénieur style ! Et je te réserve une dernière surprise !

Je me saisis de la clef à molette dans mon sac que je la lançai d’un mouvement ample et large. L’arme l’évita de très loin, l’homme commença à se moquer. Mais le retour fut aussi brusque que douloureux. La clef s’imprima dans l’arrière de son crâne, et alors qu’il engageait un mouvement en avant, je lui balançai une série de clou qui le renvoya contre le mur et l’immobilisa :

Haha !
Aie ! Libérez-moi !
Non ! On va vous laisser ici le temps que les autorités arrivent pour vous cueillir !
Quoi ? Non ! Je ferais tout ce que vous voulez ! Libérez-moi !
Pfff, n’essaye pas de corrompre la Justice, fripon ! Tu perds ton temps, et tu me fais perdre le mien !
Je me vengerais ! Je vous tuerais !
Bleubleubleuh !

Repartie de folie. Je balançai le chalumeau dans la poubelle la plus proche qui s’incendia presque immédiatement. L’odeur et la fumée attireront bien vite les foules…

Vite Kusanagi ! Partons d’ici !
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Une fois de plus, Lilou m'avait sauvé les fesses, sans compter que mon souhait de voir la jeune femme en oeuvre s'était réalisé. En effet, au commencement, je ne savais guère pourquoi, mais Lilou semblait ne savoir guère comment se battre contre l'ennemi. Hmmm... C'était probablement une tactique qui visait à analyser les points faibles de l'ennemi, car à la seconde d'après, il avait triomphé de façon magistrale du brigand. J'en restais la bouche bée tellement c'était impressionnant.

- Vite Kusanagi ! Partons d’ici !

Zip ! Nous empruntâmes aussi vite que possible la sortie de la ruelle avant de tourner à gauche et de nous éloigner progressivement de la position du méchant. Attiré par l'odeur et la fumée, une poignée de curieux se rendit sur les lieux puis ce fut autour d'une escouade de la marine de s'amener et de cueillir le chef des brigands qui allaient passer de longue vacances au trou à cause de ses plans machiavéliques. Ahh ! Dieu merci, tout s'était bien finit et grâce à nous, le bien avait triomphé sur ces loup-garou à la graisse de renoncule.

Nous nous étions arrêtés à environ quatre maisons plus loin pour voir de nos propre yeux le bandit se faire coffrer par la marine. On pouvait lire à travers l'expression sur mon visage que j'étais aux anges, me sentant important comme ci je venais à l'instant de sauver la planète entière. C'était un sentiment extraordinaire.
Je tournai le regard vers ma partenaire du jour puis un avec un grand sourire je lui dis :

- Woow ! C'était trop coo...

- Uryu ?... Uryu, c'est bien toi ?

Fus-je interrompu par une voix qui m'était bien familière et c'était en tournant le regard vers cette voix en question que je me rendu compte que c'était mon cher grand-père. Il s'avança vers moi, l'air inquiet puis posa ses mains sur mes joues en disant :

- Par tous les dieux, mais où était tu donc passé durant tout ce temps ? Ta grand mère se fait un sang d'ancre pour toi. Allez rentrons à la maison.

- Non grand père, attend. Avant j'aimerais te présenter une amie, elle s'appelle Lilou. Si tu savais ce qu'on accompli.. Punaise ! Tu n'en croirais pas tes oreilles.

-Ooh, kusa qu'as tu encore fait ?... J'espère qu'il ne vous a pas posé de problème, jeune fille ?

Dit il en saisissant la main de Lilou en signe de salutation avant que celle-ci ne puisse répondre à la question de façon positive.

- Bien, je pense qu'il est peut être temps de retourner à la maison, Kusa.

- Zut !! C'est po juste. On venait à peine de commencer à s'amuser.

- Désolé Kusa, mais si je ne te ramène pas à la maison dans quelques minutes, c'est à moi que ta grand mère va tirer les oreilles.... Vasy, dis aurevoir à ton ami, fils.

Je me retournais vers Lilou avec une expression de chien battu, déçu de devoir la quitter aussi tôt alors que les choses amusantes ne faisaient que commencer.

Blood on the sand ! [ Pv : Lilou B ] Tumblr10
- On dirait bien que l'on va devoir se séparer, partenaire. Est-ce que je vais te revoir dans le coin ?

Posais-je à la jeune femme qui me fit savoir qu'elle voyageait souvent et qu'elle allait probablement bientôt quitter l'île. Je devins un peu triste à l'idée de ne plus la voir puis vu que j'étais haut comme trois pommes, je l'enlaçai brusquement au niveau de la taille en la serrant fortement contre moi avant de dire :

- Merci de m'avoir offert le plus beau jour de ma vie. Quand je serais grand, moi aussi je serais un agent du gouvernement comme toi et je viendrais te retrouver en tant que partenaire, je te le promet... Lilounette.

Finis-je avec ce petit surnom en signe d'affection avant de la lacher et de m'éloigner d'elle en tenant la main de mon grand-père. Et pendant qu'elle me perdait de vue, je lui faisais signe de la main en criant :

- Aurevoir, mon commandant... heu, sergent... heu,Lieutenant... Et puis merde... Attends moi, JE TE RETROUVERAIIIIS !!!!
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Drôle de petit bonhomme, cet Uryu.

Attachant et attire ennui. Plein de promesses et d’avenir, avec un tempérament bien trempé comme le sien. Ça fait chaud au cœur, oui. C’est sûrement pour lui que je regretterai le séjour. Pas pour le reste. Sûrement pas pour cette convention dont j’avais à peine vu la couleur. Ni pour les péripéties qui nous sont arrivées. Encore moins  pour cette princesse pimbêche qui n’a pas le même sens commun que le reste du monde…

Non, juste pour Uryu.

Même s’il m’a mainte fois prouvé qu’il pouvait se mettre dans des merdiers tous plus gros les uns que les autres, je dois admettre que je me suis presque bien amusée, et que j’ai eu l’occasion de me surpasser. J’ai sans doute de l’avenir comme agent secret, mais j’attendrai un peu avant de m’enrôler… Il y a bien d’autres choses à voir et bien d’autres personnes à rencontrer avant de penser à se fixer dans une vie qui n’en est pas une.

Et si toutes les prochaines rencontres sont comme celles-ci, ça me va. C’est un chouette gosse et sa famille est bien en veine. Peut-être qu’au fond, il me fait un peu penser à ce que j’ai été et ce que j’aurais pu être si j’avais toujours grandi chez Harry. S’il n’y avait pas eu d’avant Harry et juste lui. Il m’aurait élevé pareil, il m’aurait fait voir le monde de la même manière que ce gosse. J’aurais été aussi heureuse, à coller des grands coups de pied dans toutes les fourmilières de l’île pour voir ce que ça fait. C’est quelque chose que j’ai manqué et que Kusanagi m’a offert sans savoir ce que c’était.

Je ne la ferais pas en sentimental en allant le lui dire de vive-voix. Je resterai sur un non-dit pour cette fois. C’est plus mon genre.

Je suis sûre qu’on se reverra.

Je dis ça en trainant derrière moi le corps inconscient de mon canard de compagnie sur une planche à roulette. Je n’avais pas eu besoin de lui pour cette fois, même si sur le long, il m’aurait bien aidé. Le traitement pour sa grippe des canards sur l’épaule, donné par le vétérinaire que j’avais eu le temps de consulter, je balancai le tout dans la barque la plus proche et soulèvai le canard comme je le pouvais pour l’installer à son tour sur le bois.

Une barque que l’on volait. Une de plus, une de moins. Je n'étais plus à ça près.

Et il fallait qu'on s'en aille pour se faire oublier.

Alors à la prochaine, Hinu Town.
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