1624-Dernière île avant Reverse.
*Bordel de merde, comment j’ai bien pu me retrouver dans cette galère ?*
Levy était agenouillée derrière un tonneau en bois. Son piolet dans la main droite, écoutant attentivement les bruits environnants. A sa droite, un mur rocheux s’élevait d’où une rangée de bougie éclairaient faiblement le couloir. Ici et là, des cranes humains étaient laissés à l’abandon. Elle venait de traverser un pont de fortune fait de vieilles planches et de cordages. De l’autre côté, il n’y avait que le néant. Pas le néant à proprement parlé, mais l’obscurité croissante ne laissait que difficilement l’idée de ce qu’y pourrait y avoir. Malheureusement, Levy ne pouvait sortir de sa cachette pour s’enfoncer plus loin. En effet, deux gardes effectuaient une ronde et se rapprochaient doucement mais surement de sa position.
Comment avait-elle réussi à se foutre dans un merdier pareil ? Tout simplement la curiosité. Levy Quinn était arrivée sur l’île de Zaun quelques heures auparavant. Ayant entendu parler des avancées techniques de l’île, elle pensait trouver un maître d’armes capable d’améliorer le rechargement de ses deux fusils. Seulement voila, en chemin, elle était tombée sur des signes étranges et avait suivit leur trace. Ce n’était rien d’autre qu’un petit triangle gravé à l’aide d’une lame quelconque. Le symbole étant répété à intervalles réguliers, elle s’était rapidement retrouvée perdue dans la partie forestière de l’île. Peut être s’agissait-il d’une piste menant à des ruines ? Ou bien un signe de ralliement ? Peu importait, il fallait qu’elle sache à quoi cela correspondait. Et s’il n’y avait rien, elle ferait demi-tour en suivant les traces. Seulement voila, une fois arrivée à ce qui semblait être le dernier symbole, elle fut entourée par un trio d’hommes capuchonnés avec des bandanas sur le visage.
Pas la peine de vous dire que la situation avait vite dérapée. Mais la suite des évènements l’avait conduite derrière ce tonneau de bois. Avec des patrouilles un peu partout autour d’elle. Prisonnière un moment, elle n’avait pu retrouver que son arc et son piolet. Toujours dans sa main droite, elle attrapa discrètement une bougie rouge.
*S’ils faisaient ça avec le sang de leurs prisonniers ça serait vraiment glauque. * Pensa-t-elle. Une petite touche d’humour noir, ne peut pas faire de mal.
Les deux hommes se rapprochaient. Le premier franchissait tout juste le pont et allait bientôt la découvrir planquée là. Mais, même sans flingues, elle savait viser. Levy se releva d’un seul coup et lança la bougie sur le second. Tandis qu’elle attaquait la gorge du premier, encore stupéfait et à moitié effrayé, avec son arme. Cette dernière, à peine plantée, tomba avec le corps tremblant du pauvre patrouilleur. Tandis que la brune se précipitait vers l’homme se tenant les yeux encore troublés par la cire chaude.
L'attrapant au niveau du col, elle lui assena un violent coup en dessous de la ceinture et le tira en arrière. L’homme gémissait et donc, pour ne pas se faire remarquer, elle le cogna avec un violent coup de poing qui plongea l’homme dans un court sommeil. Mais d’ici son réveil, elle devrait être loin… si tout se déroule à son avantage. Pour l’instant, elle avait un moment de répits. Elle prit une torche, histoire de voir où elle allait marcher, et réfléchit par quels chemins elle avait été amenée. Le seul souci était qu’ils se ressemblaient tous. Et elle n’avait aucunes idées par où elle devait aller. La seule solution restante était d’avancer. En même temps, faire demi-tour était particulièrement idiot quand on repense à tout ce qu’on a dû faire pour en arriver là. Bref, elle continua droit devant.
Elle avait eu la malchance de rencontrer les seuls personnes ayant creusés des galeries là où ils le pouvaient. D’ailleurs, ils avaient très bien réussis. Elle passa dans de nombreux couloirs. Esquivant les gardes tant bien que mal. Préférant la voie du silence et de la discrétion plutôt que le bourrinage. Se cachant derrière d'autres tonneaux et caisses par moment, ou bien en changeant parfois de direction lorsqu'elle entendait des pas et des voix. Un moment, elle passa à côté d'une scène d'une cruauté sans égale. A côté d'elle, un monticule de cranes s'entassait, surmonté de bougies. Et, un peu plus haut, le corps d'un homme suspendu à l'envers, enveloppé dans des bandages. Son teint était blanc à la limite du bleu, et ses yeux révulsés. Il avait dû être battu puis égorgé aux vues de ses blessures. Et ce n'était pas le seul. Cette macabre mise en scène redonna du courage à la jeune archéologue pour ne pas finir comme eux.
Leur planque était parfaitement bien faite pour embrouiller les intrus. Mais par chance, Levy se retrouva proche de la sortie
Le revers de la médaille était la présence de deux ennemis guettant les passages. Certainement pour ne pas la laisser s’enfuir. Vraiment coriace cette bande. Cette fois-ci, pas de bougie pour aider. Comment faire ? En sa possession, un arc, une dizaine de flèche et le piolet. Pas mal, mais en face il y a deux carabines. Les secondes passaient mais aucun plan potable ne lui venait en tête. Quant, tout à coup, un des hommes se tourna vers son coéquipier et dit.
-Hey Roger, jvais pisser ouvre l’œil.
-T’inquiète je gère et à l’heure qu’il est Ben et le bleu ont dû l’attraper.
Voila l’ouverture inespérée.
*Bordel de merde, comment j’ai bien pu me retrouver dans cette galère ?*
Levy était agenouillée derrière un tonneau en bois. Son piolet dans la main droite, écoutant attentivement les bruits environnants. A sa droite, un mur rocheux s’élevait d’où une rangée de bougie éclairaient faiblement le couloir. Ici et là, des cranes humains étaient laissés à l’abandon. Elle venait de traverser un pont de fortune fait de vieilles planches et de cordages. De l’autre côté, il n’y avait que le néant. Pas le néant à proprement parlé, mais l’obscurité croissante ne laissait que difficilement l’idée de ce qu’y pourrait y avoir. Malheureusement, Levy ne pouvait sortir de sa cachette pour s’enfoncer plus loin. En effet, deux gardes effectuaient une ronde et se rapprochaient doucement mais surement de sa position.
- Spoiler:
Comment avait-elle réussi à se foutre dans un merdier pareil ? Tout simplement la curiosité. Levy Quinn était arrivée sur l’île de Zaun quelques heures auparavant. Ayant entendu parler des avancées techniques de l’île, elle pensait trouver un maître d’armes capable d’améliorer le rechargement de ses deux fusils. Seulement voila, en chemin, elle était tombée sur des signes étranges et avait suivit leur trace. Ce n’était rien d’autre qu’un petit triangle gravé à l’aide d’une lame quelconque. Le symbole étant répété à intervalles réguliers, elle s’était rapidement retrouvée perdue dans la partie forestière de l’île. Peut être s’agissait-il d’une piste menant à des ruines ? Ou bien un signe de ralliement ? Peu importait, il fallait qu’elle sache à quoi cela correspondait. Et s’il n’y avait rien, elle ferait demi-tour en suivant les traces. Seulement voila, une fois arrivée à ce qui semblait être le dernier symbole, elle fut entourée par un trio d’hommes capuchonnés avec des bandanas sur le visage.
Pas la peine de vous dire que la situation avait vite dérapée. Mais la suite des évènements l’avait conduite derrière ce tonneau de bois. Avec des patrouilles un peu partout autour d’elle. Prisonnière un moment, elle n’avait pu retrouver que son arc et son piolet. Toujours dans sa main droite, elle attrapa discrètement une bougie rouge.
*S’ils faisaient ça avec le sang de leurs prisonniers ça serait vraiment glauque. * Pensa-t-elle. Une petite touche d’humour noir, ne peut pas faire de mal.
Les deux hommes se rapprochaient. Le premier franchissait tout juste le pont et allait bientôt la découvrir planquée là. Mais, même sans flingues, elle savait viser. Levy se releva d’un seul coup et lança la bougie sur le second. Tandis qu’elle attaquait la gorge du premier, encore stupéfait et à moitié effrayé, avec son arme. Cette dernière, à peine plantée, tomba avec le corps tremblant du pauvre patrouilleur. Tandis que la brune se précipitait vers l’homme se tenant les yeux encore troublés par la cire chaude.
L'attrapant au niveau du col, elle lui assena un violent coup en dessous de la ceinture et le tira en arrière. L’homme gémissait et donc, pour ne pas se faire remarquer, elle le cogna avec un violent coup de poing qui plongea l’homme dans un court sommeil. Mais d’ici son réveil, elle devrait être loin… si tout se déroule à son avantage. Pour l’instant, elle avait un moment de répits. Elle prit une torche, histoire de voir où elle allait marcher, et réfléchit par quels chemins elle avait été amenée. Le seul souci était qu’ils se ressemblaient tous. Et elle n’avait aucunes idées par où elle devait aller. La seule solution restante était d’avancer. En même temps, faire demi-tour était particulièrement idiot quand on repense à tout ce qu’on a dû faire pour en arriver là. Bref, elle continua droit devant.
Elle avait eu la malchance de rencontrer les seuls personnes ayant creusés des galeries là où ils le pouvaient. D’ailleurs, ils avaient très bien réussis. Elle passa dans de nombreux couloirs. Esquivant les gardes tant bien que mal. Préférant la voie du silence et de la discrétion plutôt que le bourrinage. Se cachant derrière d'autres tonneaux et caisses par moment, ou bien en changeant parfois de direction lorsqu'elle entendait des pas et des voix. Un moment, elle passa à côté d'une scène d'une cruauté sans égale. A côté d'elle, un monticule de cranes s'entassait, surmonté de bougies. Et, un peu plus haut, le corps d'un homme suspendu à l'envers, enveloppé dans des bandages. Son teint était blanc à la limite du bleu, et ses yeux révulsés. Il avait dû être battu puis égorgé aux vues de ses blessures. Et ce n'était pas le seul. Cette macabre mise en scène redonna du courage à la jeune archéologue pour ne pas finir comme eux.
- Spoiler:
Leur planque était parfaitement bien faite pour embrouiller les intrus. Mais par chance, Levy se retrouva proche de la sortie
- Spoiler:
Le revers de la médaille était la présence de deux ennemis guettant les passages. Certainement pour ne pas la laisser s’enfuir. Vraiment coriace cette bande. Cette fois-ci, pas de bougie pour aider. Comment faire ? En sa possession, un arc, une dizaine de flèche et le piolet. Pas mal, mais en face il y a deux carabines. Les secondes passaient mais aucun plan potable ne lui venait en tête. Quant, tout à coup, un des hommes se tourna vers son coéquipier et dit.
-Hey Roger, jvais pisser ouvre l’œil.
-T’inquiète je gère et à l’heure qu’il est Ben et le bleu ont dû l’attraper.
Voila l’ouverture inespérée.