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Mémoires & souvenirs


    Mémoires de M.T.
    Année 1616

    Je n’étais pas à l’aise, non vraiment pas. Voilà trop longtemps que j’étais tombé dans l’anonymat pour ne faire que de brèves apparitions dans le monde. Mais parfois la situation que l’on pense figée se brise et l’on est entrainé dans des rouages qui nous dépasse. Ainsi je m’étais retrouvé à diriger une expédition punitive sur l’un des navires les plus précieux du Royaume de Saint Urea, le Stanhope. Magnifique frégate, véritable chef d’œuvre de charpenterie, capable de prouesses tant sur le plan de la navigation que des affrontements. Cet insigne honneur que me faisait la Dame de Pierre était à double tranchant, elle cherchait un appui solide et espérait secrètement avoir trouvé en moi la perle rare. Cette mission faisait donc office de test et évidemment l’erreur n’était pas permise.

    J’étais donc contraint de diriger les opérations, commander le bâtiment et parvenir à atteindre et couler un des navires pirates les plus gênants de South Blue. Une tâche plutôt aisée au regard de l’équipage professionnel qui était à bord. Mais un problème existait, la chaîne de commandement. En effet, je n’avais pas été intercalé entre quelques maillons importants, j’avais clairement prit la position supérieure et tous les maillons me suivaient donc d’un seul mouvement. Mais tous les hommes d’équipage avaient au fond du regard ce rien de défiance qui en disait long. J’avais l’impression d’être dans un nid de vipères et gare à la fausse manœuvre.

    La localisation du navire pirate ennemi était plus qu’approximative. Inutile donc de préciser que le périple ne fut pas de tout repos. Il fallut plusieurs jours de recoupements divers pour parvenir à tenir l’ombre du commencement du début d’une information viable. Pendant ce temps, j’avais toute l’opportunité de constater avec quelle facilité un équipage, tout professionnel qu’il soit, perd aisément patience. Les journées semblaient longues, l’amusement était totalement proscrit, les vivres rationnés, les entrainements récurrents. Bref, l'agacement se comprenait mais le périple ne pouvait s’éterniser dans ces conditions. Je pouvais aisément me permettre la mise en place d’un certain laxisme au sein du navire, cela n’aurait pas posé de problèmes pour la mission, mais ma légitimité en aurait prit un coup. C’est uniquement avec la fermeté que l’on parvient à obtenir quelque chose, en premier lieu le respect de ses subordonnés.

    Mais il y avait quelqu’un qui, encore plus que moi, dérangeait profondément les troupes. Évidemment, j’avais avec moi mon jeune protégé en qui je confiais tant d’espoirs et qui semblait plein de promesses. Sa tenue rougeoyante et son attitude solitaire en mécontentaient plus d’un. Car oui, Rydd était là, sur le pont à travailler dur, comme tous les autres. Mais lui non plus n’était pas de l’équipage, lui non plus n’avait aucune légitimité si ce n’est les quelques faits d’armes ridicules dont il pouvait se vanter à l’époque. C’était un étranger qui ne pouvait se vanter d’être quelqu’un puisque par nécessité, il devait être personne. Il donnait bien du cœur à l’ouvrage mais l’on ne s’acoquine pas si facilement avec la fine fleur de Saint-Urea comme l’on ferait ami-ami avec le premier pilier de bar venu.

    Nous venions tout juste de sortir de son entrainement sur Little Garden. Il avait déjà la musculature imposante et le regard féroce qui lui vaudrait bientôt le surnom de Tigre. Mais il était encore inexpérimenté, ne savait trop quelle attitude avoir, quelles choses faire sur le navire. Il avait grand besoin de cette expédition, à dire vrai, il était un bleu parmi les loups mais il n’en avait pas conscience. J’admirais pourtant secrètement cette assurance qui me fit longtemps défaut dans ma jeunesse. Il était sûr de lui, de sa force, de ses compétences et je dois avouer ne pas avoir osé écraser moi même ses pauvres certitudes.

    Après plusieurs semaines de recherches, nous parvînmes finalement à distinguer à l’horizon le pavillon à tête de mort que nous recherchions. Instantanément les hommes explosèrent de joie comme si nous venions d’annoncer une ration de rhum supplémentaire. C’était véritablement des fiers à bras, des hommes avides de combat que Stanhope avait trié sur le volet. Et la machine de guerre que constituait la frégate se mit aussitôt en branle. J’avais fort heureusement conservé cette fermeté qui ne laissait pas place à la controverse. Tous agirent selon mes recommandations et la traque débuta…

    J’en profitais alors pour donner une leçon à Rydd qui en avait bien besoin, un jour devrait il surement connaître forces et faiblesses des principaux types de navires songeais-je déjà à l'époque. Je le fis monter auprès de moi, c’est à dire sur le pont supérieur. Il s’avançait, plein d’entrain comme toujours et même avec sa cagoule je pouvais aisément deviner son impatience à voir le combat débuter. Et bien que mes mémoires ne soient pas un traité de bataille navale, je vais tout de même retranscrire pleinement et du mieux possible les choses qui furent dites ce jour là. Ainsi peut être un féru de la navigation pourra s’en servir avec intelligence ou un néophyte pourra prendre quelques informations pouvant lui sauver la vie.

    Je commença par le plus important : déterminer les forces des différents navires. La puissance de feu, la vitesse et la rapidité à virer de bord. La frégate Stanhope était un subtil mélange des trois, rapide, aisément manœuvrable et disposant d’une puissance de feu particulièrement bonne. Rydd écoutait attentivement tout en ne quittant pas des yeux le navire ennemi dont les contours se faisaient de plus en plus nets. J’expliquais que certains navires tel les vaisseaux de lignes disposaient d’une incroyable puissance de feu et d’une très bonne résistance mais avaient une manœuvrabilité plus que réduite. A l’inverse les sloops disposaient d’une puissance de feu ridicule mais permettait un abordage simple grâce à une rapidité et des déplacements exceptionnels. Connaître son ennemi, c’est connaître son combat…



 
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    Rydd referma l’ouvrage épais, sourire au visage et œil humide. Non loin de lui, on distinguait une silhouette dans l’ombre qui écoutait le récit. Tenant encore religieusement dans ces mains les mémoires de son maitre, il prit la parole d’une voix dont il ne parvenait pas totalement à faire disparaître l’émotion.

    -«Je me souviens de cette affaire, c’était le premier travail qui nous avez été confié. Après celui là d’ailleurs, j’ai presque toujours œuvré seul pour Saint Urea. Mais à cette époque nous étions encore méconnus, nous avions bien fait un passage il y a de longues années avant, mais personne ne s’en souvenait.»


    Il releva la tête observant la salle dans laquelle il se trouvait, un petit bureau à l’atmosphère chaleureuse, encadré de bibliothèques chargées d’ouvrages. Beaucoup de bibelots qui ressemblaient à des souvenirs de voyage, des piles d’affiches de primés, un magnifique présentoir à cigares, le tout formant un ensemble des plus harmonieux.

    -«C’est vrai, ce bateau était magnifique, Anne avait dépensé sans compter. C’était l’un des plus puissants navires des Blues. Ô ce n’était pas grand chose pour des hommes de Grand Line mais ici, c’était une véritable perle. L’équipage aussi était des plus compétent, je me souviens. Je n’étais pas si fier que cela, mais finalement la tenue de Tigre Rouge avait cet avantage qu’elle dissimulait parfaitement les états d’âmes m’offrant un masque impénétrable.»

    Il s’arrêta encore pour jeter un œil à un coin de la pièce où justement trônait fièrement sa tenue rouge et noire, celle là même qui l’avait fait connaître et qu’il avait tant chéri.

    -«Je ne me souvenais pas tant du temps qu’avait prit la recherche du navire, je ne me souviens plus non plus du nom du navire ou de son équipage, black quelque chose je crois… Qu’importe ! Je me rappelle par contre avec aisance de l’affrontement…»


    Et Rydd revoyait devant ses yeux la scène, comme si elle venait à peine de se terminer. Le Stanhope avançait très rapidement, fendant les flots avec puissance, il semblait véritablement incroyable. La tension était palpable, le navire pirate était conscient de son infériorité et tentait de fuir en prenant un fort vent de côté ou de dos. Manfred jouait d’adresse et donnait des instructions pour que l’on suive avec la meilleure prise au vent. Les hommes s’affairaient dans les ponts inférieurs et le maitre canonnier vint faire son rapport. Tout était prêt pour faire pleuvoir la mort sur l’équipage adverse. Bientôt le Stanhope allait rattraper le retard et passer à portée de canon.

    -« Les détonations furent terribles… Et cette fumée ! »

    Il se repassait l’action dans sa tête, l’écart réduit on vira pour tirer une bordée. Dès les premiers signes le navire pirate, bien qu’encore loin, fit de même pour offrir son côté. Jamais encore il n’avait entendu tel silence avant la tempête. Et Manfred cria « FEU ».

    -« Quel spectacle ! Tous crièrent feu à la suite et les coups de canons partirent en un espace de temps très réduit. Simultanément l’on entendit des détonations et la fumée apparue à bâbord du navire adverse, eux aussi faisaient feu. Les boulets pleuvaient énormément. Impossible d’esquiver… Encore que je me rappelle que non loin de moi, un coup de sabre avait tranché un boulet qui allait s’écrouler en plein milieu du navire.»


    Toutes les voiles étaient alors dehors et les navires après la bordée changèrent de cap pour éviter des boulets d’éventuels retardataires. Les dégâts étaient présents mais du reste encore minimes.

    -«Ce ballet dura longtemps ponctué des coups de canons et du raffuts incroyable des hommes qui s’affairent autour des pièces d’artilleries pour recharger. Des morts, des blessés il y en avait. Mais nous n’avions qu’un but et plus nous étions affaiblis plus notre résolution se voulait ferme. D’une mission officielle, nous ne tardâmes pas à en faire une affaire personnelle.»

    Pendant plusieurs heures le ballet continua, les deux navires tels des oiseaux de proie tournaient, se retournaient, fuyaient, piquaient. Les hommes s’affaiblissaient mais les navires également, le Stanhope parvenait petit à petit à se rapprocher. Chaque avancée coutait des hommes, attaquait un peu plus la solidité de la coque, certaines pièces étaient inutilisables. Manfred annonça alors la préparation à l’abordage. C’est un souvenir qui arracha un spasme à Rydd qui, perturbé, attrapa un cigare non loin et l’alluma. Quelques secondes s’écoulèrent alors qu’il se rappelait.

    -«Quand on prépare un abordage, après tant d’efforts, c’est un peu comme une libération. Mais bien vite l’exutoire disparaît et on prend peu à peu conscience que la bataille va monter encore d’un cran. Les hommes s’équipent. Dieu que j’étais jeune et naïf à cette époque. Si j’avais été seul sans surveillance ce jour là, j’aurai très bien pu rester sur le pont pirate. Tous savaient que faire, comment se battre, pourquoi aller à tel endroit plutôt que tel autre. Et moi, j’étais là… Inconscient.»


    Sa mémoire ne le trahissait pas, il voyait une nouvelle fois les hommes s’équiper, vérifier les amorces de leurs pistolets, tâter le fil de leur épée. Les visages étaient fermés, le navire adversaire ne pouvait plus avancer. Le Stanhope s’approcha, lentement, avec patience. Arrivé à hauteur la clameur s’éleva comme un rugissement féroce. Les deux camps hurlaient leurs envies d’en découdre, c’était un cri unique qui s’élevait vers le ciel, un déchirement sonore, on eut dit le gémissement d’un animal mortellement blessé qui n’a plus rien à perdre.

    Et ce fut le départ, les grappins, les cordes, les échelles. L’équipage de Saint Urea se déversa sur le navire ennemi comme un véritable raz de marée. En face la digue était solide et les hommes bataillaient ferme. Rydd était là, à donner des coups d’épée à qui le voulait, combien de fois avait il été sauvé par une couverture exceptionnelle de son maitre ? Il ne saurait le dire.

    -«Le plus dur c’est d’éviter les coups, l’espace est réduit et les attaques viennent de partout. Nous avons perdu beaucoup d’hommes… Et ce sang ! Je n’avais jamais réellement prit part à une bataille de ce type… On m’a souvent prit pour un chasseur de primes froid et implacable mais je pense qu’il s’agit plutôt d’une terrible accoutumance. A force le corps se constitue une carapace, il n’oublie pas les cicatrices précédentes, il s’en constitue d’autres et le corps ne guérit jamais…»


    Le combat final avait nécessairement lieu entre les capitaines, mais Manfred envoya Rydd pour affronter le chef pirate…
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Mémoires de M.T.
Année 1616

Je me souviens de cet affrontement. Ce n’était pas nécessairement la meilleure idée que j’ai eue. Le chef de ce groupe de pirates était plus connu pour ces talents de navigateurs que pour sa compétence au combat, et il l’avait prouvé en menant la vie dure pendant plusieurs heures à un équipage et à un navire de classe supérieure. C’était un vieil homme, si pas vieux tout du moins était il comme moi, les cheveux gris et l’expérience portée à même le visage. Il se prénommait Paul Seatorm, un solide gaillard de belle taille et de corpulence commune. Il avait dans ce regard un amour né pour la mer et je me souviens qu’après même ses événements je le voyais regarder avec une fascination presque mystique la mer qui l’entourait. Beaucoup de ses hommes affirmèrent que c’était un amoureux de la mer, un de ceux qui étaient nés pour vivre sur un pont humide, les lèvres salées et le regard pointé vers l’horizon.

Ainsi lorsque nous avons abordé son navire, réduit en charpies comme le notre par ailleurs, Paul n’avait plus d’alternative. Il combattit farouchement et abattit bons nombres d’hommes. J’envoyais alors Rydd, dans l’espoir qu’un bon combat lui servirait d’expérience. Ce fut le cas je pense, bien que l’expérience fut particulière. Paul fit preuve d’une attitude incroyable, je ne sais comment il fit mais il sut qui était réellement Rydd.

C’était pour moins une certaine déconvenue et plus encore pour mon apprenti. Mais je devais respecter l’expérience de cet homme et surtout assurer notre sécurité à moi et à Rydd. Parfois je me surprends à me demander si je n’aurai pas pu agir autrement. Si c’était à refaire alors que j’écris ces lignes, nul doute que Paul serait encore sur son navire, respirant les embruns et louant le ciel de vivre sa vie de marin…
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    -«Paul… Quelle humiliation… Pire qu’une défaite à vrai dire, j’aurai surement préféré. Je le revoit encore, tranquillement accoudé au bastingage tandis que j’arrivais pour l’affronter.»

    Le visage de Paul se matérialisa devant lui, tricorne vissé sur la tête, regard calme et attitude nonchalante, à la limite de la décontraction.

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    Rydd se voyait avancer vers lui à pas lents puis en courant l’épée au clair. Les deux hommes se retrouvèrent prit jusqu’à la garde avant de se dégager. Ils reculèrent. Les deux camps s’étaient arrêtés, ils savaient que l’issue de ce duel marquerait l’issue de la bataille. Tous étaient las et attendaient un dénouement avec impatience.

    Les deux hommes s’escrimaient, la jeunesse et la fougue affrontaient le calme et l’expérience. Ainsi Rydd assénait des coups extraordinairement puissants, un arbre eut été coupé sans difficultés. Paul paraît avec fermeté tout en conservant son air serein. Une attitude qui déplaisait fortement à un Rydd trop désireux de briller devant les deux équipages et les yeux perçants de Manfred.

    On ferraillait donc de manière tout a fait opposée. Deux styles s’affrontaient, deux époques, deux camps. Chaque coup étaient mesurés et arrachaient de formidables morceaux du navire. Rydd s’essoufflait, perdait de l’œil ce qu’on lui avait enseigné. Trop désireux de l’emporter il perdait patience, se livrait inconsidérément. Manfred fronça les sourcils en constatant que Paul ne jouait pas réellement franc jeu. Seul un combattant de talent pouvait discerner le vrai du faux mais la vérité était que le capitaine pirate manquait sciemment des coups qui pouvaient être dangereux pour son adversaire. Bon nombre de fois la lame de son épée frôla Rydd comme si elle n’était pas capable d’entrer en contact avec lui.

    Le premier concerné ne voyait pourtant rien, trop pressé de toucher.

    -«Que j’étais bête… Même maintenant je revois certaines passes, ridicule… J’aurai perdu plus que ma fierté si Paul n’était pas homme d’honneur. Etait-ce réellement un pirate ? Un homme incroyable en tous cas… »

    Finalement ce qui devait arriver arriva, un coup de pied fit valser Rydd sur plusieurs mètres. Le combat avait bien duré dix ou quinze minutes qui parurent interminables pour l’un et quelques secondes pour l’autre. Paul se tourna vers l’assistance et parla fort d’une voix calme qui en consterna plus d’un.

    -«Ce n’est pas lui le capitaine. La mer n’aurait pas accepté de me faire défaut pour un si inexpérimenté jeune homme.»
    Il se tourna vers Rydd. «Les vagues les plus impétueuses sont probablement celles que j’aime le plus. Impressionnantes, difficile à dompter mais elles ne sont pas traitres, elles sont pures de telle sorte qu’un vrai marin ne sourcille pas, les affronte et les surpasse sans gêne. Tu n’es pas le capitaine de cette frégate, mais tu es un homme plein de promesse.» Et il lui afficha un large sourire.

    Manfred sortit alors du rang.

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      -«C’est moi le capitaine. Je n’ai pas interrompu ce combat la leçon étant des plus intéressantes. Je suis circonspect, presque ennuyé. J’ai été envoyé ici pour donner la chasse à ce navire et le détruire. Pourtant je me dois d’être magnanime, vous êtes un capitaine des plus respectable…»


    Paul Seatorm se retourna, salua Manfred d’un bref coup de tricorne.

    -«Et comme je l’avais annoncé, la vague la plus furieuse sort des tréfonds avec silence. Je n’ai pas besoin de dégainer pour comprendre que j’ai perdu.»


    -«J’ai pourtant moi même l’impression d’avoir échoué.» Et il tourna son regard vers Rydd.

    -«Nul ne nait avec la sagesse. Beaucoup trop meurent avant de l’avoir trouvé…»

    -«Qu’on les mettent aux fers.»


    L’équipage se rendit sans faire d’histoire, éberlué par une conversation qu’ils ne comprenaient pas. Leur capitaine se rendait sans combattre… Pourtant Manfred s’interposa lorsqu’on se dirigeait vers Paul.

    -«Je n’ai pas eu d’ordres vous concernant…»


    Et il fit descendre un canot à la mer. Rapidement Paul se retrouva dans celui-ci avec pour seules compagnes deux rames solides et un petit paquetage contenant un pistolet et du rhum.

    -«Et bien… Je ne pouvais espérer meilleure fin pour cette histoire. Jeune homme ! N’oublie pas. La mer emporte tout, victoires et défaites, l’important, c’est de vivre et de suivre le courant.»
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