La seconde île... un paradis ?

La jeune fille avait quitté l'île depuis longtemps puisqu'il était au alentours de midi. Elle fit une pause et mangea les fruits qu'elle avait trouvé sur l'île Solgell. L'adolescente s'arrêta un moment, trop fatiguée à ramer. A l'horizon, il n'y avait que de l'eau, et cela faisait chier Kurumu.
*A quoi bon, il n'y a que de l'eau et je navigue à l'aveugle. Je ne sais même pas ou aller. Je sais me repérer, mais j'ai aucun indice...*

La jeune ado, désespérer de ne trouver aucune île, reprit tout de même les rames et continua son long périple, malgré que ses blessures lui fassent mal.
Vers les trois heures de l'après midi, elle aperçut une île. Elle se hâta à atteindre l'île pour pouvoir récupérer ses forces, et goûter à la nourriture local.

A l'arrivée sur l'île, Kurumu était étonnée, le sol était rose et cotonneux. Elle leva tête et vit alors c'était l'île entière qui était cotonneux et rose, excepté les maison et une partie su sol.
Kurumu établi son campement sur la côte. Elle remangea les fruits avant qu'ils ne pourrissent, puis s'assit sur le coton. Elle le toucha, et parvint à en prendre un bout dans ses mains.

Hésitante, elle mit dans sa bouche le bout qu'elle venait d'arracher et à cet instant, elle eut une révélation.
-"Mais ouai, c'est ça, c'est de la barbe à papa. Ça voudrait donc dire que toute cette île est faite de barbe à papa ! C'est super génial ça. Je pourrais me faire un stock de nourriture et tenir pendant des années. Que demander de plus ?"
L'adolescente était heureuse, et s'allongea sur ce sol, encore nouveau pour celle-ci.

Elle arracha de petits bouts de barbe à papa, et les dégusta. Ce joyeux moment fut interrompu par trois poivrots guidé par un pirate.


Le pirate s'approcha de la gamine et lui dit :
-"Tu viens d'arriver c'est ça ?" Il jeta un coup d'oeil vite fait et vit la barque. "Bon, pour cette fois, je te laisse la vie sauve. Cette portion de terre appartient m'appartient. Et pour tout de dire, je suis le fameux pirate qui combat la marine. Je suis Northman."
-"Ouai comme tout le monde. Bon se serait bien que tu dégages en fait. Tu ne le sais peut-être pas, mais tu me fais de l'ombre."
-"Insolente ! Je vais te faire payer ce manque de respect." Il appela deux de ses poivrots. "Richard ! Pinou éliminé cette gamine puérile."

Richard était assez costaud et roux, alors que Pinou avait les cheveux noirs et était mal rasé. Tous deux avaient encore leur bouteille à la main et baragouinaient des chose incompréhensibles. L'adolescente se leva et se débarrassa aisément des alcooliques. Northman était en colère, sortit son épée et s'élança à son tour dans cette bataille.
Kurumu qui pensait gagner haut la main, ressenti de nouveau des douleurs, et tomba au sol. Ses forces la quittaient, surement du au fait qu'elle n'a pas manger de viande depuis qu'elle que temps, et par le fait qu'elle n'a pas arrêter de faire des efforts.

Il arriva devant la gamine, lui dit des choses inaudibles et planta son épée. Elle l'évita de justesse.
-"Attend, tu ne vas tout de même pas faire de mal à une si joli fille, qui plus est dans le besoin. Mais si tu y tiens tant, prépare toi à mourir. Même si j'ai les poignets, les bras et les chevilles en sang, je ne perdrais pas devant un prétentieux dans ton genre."

Kurumu eut le second souffle, et parvint à battre Northman après plusieurs échanges de coup. Celle-ci le laissa partir.
*Maintenant, j'ai besoin d'aller à l'hôpital. Je n'en peux plus.*

Pendant ce temps, sur l'île Solgell, les renforts arrivèrent sur les lieux et virent le massacre. Une grande partie des soldats mobilisés pour cette mission étaient mort, ainsi qu'Epsylon et leur commandant. Ils virent également que le petit bateau avait disparu. Après une concertation, ils décidèrent de tout faire pour retrouver la fugitive.

L'adolescente reprit son souffle. Son combat avait été rude, et l'avait fatigué. Elle resta allongée.
*Et voilà, j'arrive sur une île et j'ai des ennuis... Je n'ai pas de prime, pas d'influence particulière, rien fait de spéciale et je me retrouve avec des problèmes. J'espère que les civils de cette île son chaleureux avec les étrangers, sinon ça risque de ne pas être de la tarte. En plus, il me faut un hôpital.*

Épuisée et sans force, elle s'endormit sur le sol cotonneux. Quand Kurumu se réveilla, il était déjà dix heures du matin, et fut étonnée. En effet, elle s'était retrouvée dans un lit d'hôpital. Une infirmière arriva et lui expliqua tout ce qui c'était passée. En prime, l'ado eu droit à un petit déjeuné.
-"Où est mon arme ? Et où sont mes vêtements ? Où sont les affaires de ma barque ?"
-"Elle est à vos côtés. Vos affaires sont dans un sac près du mur. Et c'est Tony Trane qui vous as trouvé inconsciente. Il vous a vu, et nous a appelé aussitôt. Il a pris vos objets pour ne pas qu'on vous les vole."

L'adolescente se leva et aperçu qu'elle avait des bandages pas seulement au poignet, mais tout autour du corps. Ne prêtant pas attention à ce détail, elle s'habilla, prit le sac et s'en alla.
La jeune ado était en plein dans la ville et chercha un marchand, ou une personne qui serait capable de racheter les babioles qui ne font que l'encombrer.

Quand aux soldats de la marine, ils arrivèrent finalement sur l'île. Voulant être discret, ils désignèrent une personne qui aura pour but de retrouver cette gamine qui a oser s'attaquer au commandant Saturne.

Kurumu trouva un marché. Elle demanda à de nombreuses personnes si'ils voulaient lui acheter. Mais elle n'eut que des réponses négatives. Finalement, un barbu assez enrobé lui acheta toute sa merde pour dix milles berrys.

Soudain, le marin qui fut désigné pour la retrouver l'aperçu et commença alors la filature.

Ayant fini ses affaires, Kurumu était content. Elle venait d'avoir de la monnaie et se rendit à sa barque. En chemin, elle vit un petit garçon qui pleurait. Il était dans un ensemble bleu-violet et avait un bandeau blanc autour de la tête.


*Je lui demande pourquoi il pleure ou pas? Après tout ce ne sont pas mes affaires... Mais d'un autre côté, ce n'est qu'un gamin surement âgé de 7 ans.*

Kurumu passa devant le garçon en pleure, le regarda et eu un pincement au coeur.
*Si ça se trouve, c'est grave ?*

Finalement, elle alla vers le garçon et lui dit d'un ton sec :
-"Pourquoi est ce que tu pleure ? Si c'est le fait qu'on t'ai volé des bonbons, alors je ne vois même pas pourquoi je te parle."
-"Je me suis...perdu. Et je peux pas...rentrer chez moi, car il peut...y avoir des...monstres." répondit-il en reniflant son nez.
L'adolescente réfléchie quelques secondes.
-"Des monstres... J'aurais tout entendu...Où habites tu ? Sache que logiquement je ne fait pas dans le social, que se soient adultes ou enfants. Pour toi je ferai une exception."

Il renifla un bon coup, sécha ses larmes puis répondit à la jeune fille :
-"Merci beaucoup. Mais tu vas vraiment m'aider ? Tu ne vas pas me faire de mal ? Et puisque tu me l'as demandé, j'habite derrière la montagne. Il faut passer dans une forêt, mais y'a des monstres et des bêtes féroce qui y rôdent."
-"QUOI !!! C'est une blague j'espère ? Pas pour les monstres hein..."
Le garçon fit non de la tête.
-"Bah en route. J'espère que tu n'es pas bruyant...
-"Nan, t'inquiète pas. Je peux te tenir la main ? Ça me rassurera comme ça."
-"Hors de question microbe... Déjà que je fais un grand détour pour pouvoir t'aider, alors ma tenir la main, je dis non."
-"S'il te plaît ! Je serais sage."
-"Qu'est ce que tu ne comprends pas dans non ?"

Toujours sous surveillance, Kurumu et le petit garçon entreprirent la route vers la maison de celui-ci. L'adolescente avait son arme, le sac qui regroupaient les affaires qu'elle avait emporté, telle la mallette, qui était la chose la plus importante en sa possession, après la Pourfendeuse du ciel.

-"Pourquoi l'île est en barbe à papa ?"
-"Et ben avant, y'avait la barbe à papa dans un grand barrage. Mais un gourmand c'est servi, et aurait ouvert la vanne. Et toute la barbe à papa est tombé sur l'île. Et PAF, ça a fait des chocapic euh je veux dire Cotton Candy Island."
Le môme rigolait de son explication, il avait prit Kurumu pour une gourde, ce qui l'avait fortement déplu. Elle l'attrapa par le col, et commença à le frapper.
Le gamin pleurait, mais ne pouvait pas se défendre. Elle s'arrêta quand du sang commença à couler de son nez. Un passant vit cette scène et intervint.
-"Mais pauvre folle, tu vas pas bien ? Tu frappes un enfant là. Lâche le immédiatement."
-"La ferme toi, je ne t'ai pas causé. Retourne à tes occupations."
Elle réfléchi quelques secondes.
*Merde, qu'est ce que j'ai fait ? J'ai frappé un gamin qui à la moitié de mon âge.*
-"Bon arrête de pleurer et je te permet de me tenir la main. Ça marche ?"
Il essuya ses yeux, sourit et fit oui de la tête.

Le môme qui venait d'avoir un mouchoir dans le nez et l'adolescente arrivèrent devant la forêt et le garçon fit signe de continuer.
En chemin Kurumu qui donnait toujours la main au morveux mangeait la barbe à papa qu'elle trouvait au fil de la marche.

-"Cette île est géniale, autant de barpe à papa à porter de main... C'est le paradis."
-"Tu sais que c'est interdit de manger la barbe à papa trouver sur l'île ? C'est considéré comme de la dégragation. Tu peux l'acheter mais pas la prendre. C'est puni par la loi de cette île".
-"Tu ne veux pas plutôt dire dégradation ?"
-"Si, c'est ça... et tu savais que tu as les mains chaudes ?"
-"Intéressant ! Mais moi, je m'en fout. D'ailleurs, personne ne nous voit."
-"Si tu le dis je te crois" dit-il avec un grand sourire. Puis il rajouta :
-"Moi c'est Polissongohan".
-"Je n'aime pas dire mon prénom. Pour toi, je fais une exception. Je m'appelle Kurumu. Enchantée" répondit-elle avec un air plus que sympathique.
-"Tu sais que c'est la deuxième exception que tu m'accordes."
-"La ferme !".
-"J'ai huit ans, et je n'ai pas de frères et soeurs. Je demande souvent à papa et à maman de me faire un petit frère, car un garçon c'est mieux qu'une fille. Mais ils me disent toujours non."
-"Tu devrais écrire un livre petit. Ta vie est juste palpitante."
-"C'est vrai ? Alors je vais te chanter une chanson."
-"Mais au fait, tu ne devais pas te la fermer si tu tenais ma main ?"
-"Si, mais si tu fait ce chantage, ça veut dire que tu es méchante."
-"Bah, je suis une méchante alors... Donc si'il te plaît, tait toi. Je voudrais écouter le champs des oiseaux."
-"Ça risque d'être difficile. Mais si tu ne veux pas que je parle, alors je ne te parle plus. Comme ça c'est réglé."

Polissongohan continua le chemin en compagnie de Kurumu. Il était fâché et ne regarda pas la jeune fille.

Le chemin jusqu'à la forêt était calme. Aucun n'avait échangé un mot depuis la petite dispute. Une fois devant celle-ci, Polissongohan prévint l'ado qui ne se doutait de rien.
-'"J'ai pas envie de te le dire, mais tu sais qu'il y a des sauvages qui se mangent entre eux ?"
-"Intéressant... T'as fini d'avoir peur ?"
-"Nan puisque je suis avec toi, aucune chance qu'ils nous arrive des problèmes. Et tu sais aussi que cette jungle est peuplé d'animaux méchants. Et qu'il y a ..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un cri s'entendit. Comme ci une bête sauvage venait de mourir sous des coups. Cependant, aucun coups de feu n'a retenti.

-"Bon on attend quoi ? Qu'il pleuve des bonbons ?"
-"Ben ça serait bien. Mais je reste derrière toi."
-"Et tu ne pourras pas arrêter de parler ? Il faut que je réfléchisse."
*Bon au moins, il me faut la paix. *
-"Avant que je ne te parle plus, il faut que tu sache que cette forêt est un vrai labyrinthe. Il te faudra alors que je te guide."

Kurumu fit le premier pas alors que Polissongohan lui aggripait la jupe. Malgré sa peur, il montra du doigt le chemin. L'adolescente suivait le chemin indiqué par le petit garçon, mais ne cessa de remonter sa jupe, qu'il n'arrêtait pas de descendre. Cela l'énervait et finalement, le gamin reçu une giffle. Il pleura de nouveau.
-"Ouin... Ouin... Tu m'as encore frappé."
-"On avait dit la main, pas la jupe. Et arrête de pleurer, tu m'énerves et j'ai encore plus envie de te frapper."
-"Bah si c'est comme ça je pars, et je te laisse toute seule. Comme ça, tu ne rentreras pas chez toi et tu te feras manger par les monstres."

Il n'attendit pas la réponse de Kurumu et parti à l'opposé. L'adolescente s'assit sur le sol fait de terre, a cet endroit, et attendit qu'il finisse son caprice. Les minutes et les heures passaient.
*Pourquoi, certains arbres ont de la barbe à papa et d'autre non ? Mais bon, au moins, je peux tenir encore longtemps, dégradation ou non.*
Elle ne s'empêcha pas de manger, mais au bout d'un certain temps, elle commença à s'inquiéter. Elle se demandait pourquoi il n'était pas revenu après deux heures de pleurs.

Kurumu partie à sa recherche, malgré les chances incroyable de se perdre. C'est en pressant le pas que la jeune fille cherchait le môme. Tous les arbres se ressemblaient, et étaient disposés de façon désordonnés. Quelques gouttes de sueurs coulaient du front de l'ado, qui ne ménageait pas ses efforts.
*J'aurais peut-être du être plus gentille avec lui. A cause de lui, je suis dans la merde.*

L'adolescente avait arrêté de presser le pas, et se mit à courir, regardant derrière chaque arbres. Malgré son empressement, elle s'arrêta de temps en temps pour prendre de la barbe à papa.
Sa recherche dura près de deux heures, et elle n'avait toujours pas retrouver la trace de Polissongohan.
*Putain, Putain, Fais chier... J'aurais du le laisser me tenir la jupe. Si ça se trouve, il a été tué par une de ces bêtes sauvages. Bon, je me calme, je réfléchi quelques minutes.*

-"ÉÉÉOOOOH!!! POLISSONGOHAN !!! RÉPONDS MOI !!! ALLEZ SOIT PAS VACHE !! Je suis désolé...."

Elle continua de scander le prénom du gamin, sans aucune réponse concrète, mais parvint à tomber nez à nez avec une colonie de poulemouth qui semblait fuir quelque chose, voire quelqu'un.


*Bon au moins je vais pouvoir me défouler sur ses poules avec des défenses de mammouth... ou je vais les suivre.*

Kurumu se mit en tête de course, et elle ainsi que les poulemouths étaient poursuivit par trois tigremouth (tigres à défenses de mammouth et ayant une taille de trois mètres).
*Ouai, je peux pas les combattre... Un à la limite pourquoi pas, mais trois...*

-"PUTAIN !!! POLISSONGOHAN !!! MONTRE TOI ! DIT QUELQUE CHOSE !"
*Et comment je fais pour entendre sa voix... Déjà qu'il parle doucement, mais là, avec les trois prédateurs qui sont derrière moi, je n'entends que leurs rugissements à la con.*

L'adolescente réussi à se cacher derrière un arbre, pendant la confusion qu'il y a eu. Les poulemouths tombèrent par dizaine après chaque coup de patte des félins. Une fois à terre, ils se ruèrent sur leurs proies sans défense, pour les achever.
La jeune ado partie en discrétion, sans se faire repérer. Plus loin, après avoir ramper pendant une bonne demi-heure, elle entendit brièvement une sorte de cri. Un cri de détresse provenant surement d'un enfant.
*Ça doit être Polissongohan. Je ferais mieux d'être à l'écoute.*
-"Kurumu... A l'aide !"

Elle avança grâce à aux cris du gamins. Elle se remit à marcher normalement une fois qu'elle était assez loin des bêtes sauvages. La jeune ado arriva, mais resta cachée derrière un arbre.
Polissongohan se trouvait dans un village. Il était assez petit, environ une dizaine de petite habitation, faîtes de bois et de feuilles. Ce village était protégé par une muraille de bois, avec des sortes de meurtrières, permettant d'attaquer sans recevoir de dégâts majeurs.


*Il me faut un moyen pour entrer... et pour sortir. Ça mérite réflexion. Si je ne trouve aucun moyen, j'entre en force. De toute façon, ils doivent surement se battre avec des bâtons, un peu comme des hommes non civilisés.*

L'adolescente attendit sagement qu'une ouverture se créée. Les cris du môme se faisait de plus en fort, et cela mettait mal à l'aise Kurumu. Une demi heure passa, la porte de la barricade en bois s'ouvrit. Cinq homme de couleurs noir avec des peitures tribales blanches dessinées sur le visage, ainsi que sur le corps, portaient un tigremouth.

Kurumu se montra aux autochtones. Ceux-ci lâchèrent leur repas, et pointèrent leurs armes primitives sur l'adolescente.
-"Putain ! Vous faites peur. Je ne veux pas vous combattre. Rendez moi le gamin."
-"Ougua ! Bouga !"
*Je ne comprend pas un traître mot de ce qu'ils disent. Ils peuvent vouloir dire n'importe quoi. De me rendre, de poser mon arme, de les accompagner... Le mieux serait de les combattre, comme ça je pourrais me perfectionner au corps à corps. Si je ne combat pas, et laisse faire les autres, je serais une faible. Hors, je ne peux pas l'être.*

La jeune fille sortie son arme et s'apprêta à combattre. Elle lança la première offensive. L’adolescente positionna son arme à ce qu'elle soit parallèle au sol, et fit un mouvement horizontal, tranchant deux des cinq personnes. Les trois autres reculèrent de quelques pas, puis lancèrent leurs haches. Ces armes n'étaient autre qu'un bout de bois avec du silex en guise de lame. Elle en para deux, mais la troisième la désarma.
Kurumu était donc désarmée, alors que les trois indigènes avaient leur bâton avec eux.
-"Bien joué... Mais les choses sérieuses vont pouvoir commencer. Des êtres inférieurs, n'ayant aucune once de culture, n'ont aucune chance contre moi.

La jeune ado se baissa pour récupérer sa Pourfendeuse du ciel, sans prêter attention aux autochtones qui se jetèrent sur elle, tel des kamikazes. L'un de, toucha sa cible, et se retrouva sur Kurumu. Au sol, elle le repoussa avec ses mains et ses pieds. Les deux sautèrent vers l'adolescente, qui anticipa de justesse en se décalant sur le côté.
-"L'échauffement a assez duré. Maintenant que je suis sale, je dois vous régler votre compte."

Elle se releva, et acheva les autochtones qui étaient encore au sol. La porte du village était encore ouverte. Mais quelques choses clochait. Les indigènes n'étaient pas venu en aide à leurs amis. Kurumu s'en foutait royalement et entra à l'intérieur du petit village. L'intérieur était vide, enfin presque. Deux gardes un peu plus grand que les précédent l'attendait de pied ferme. Elle jeta un oeil aux alentours, et toutes les maisons de bois et de pailles étaient fermées. Polissongohan était suspendu au-dessus d'une marmite assez grande pour faire rentrer des hommes.
Kurumu vit que la marmite n'était pas encore chauffée. Elle posa donc son arme sur la paume de sa main, et la lança en direction de la corde qui tenait le gamin en l'air. La corde se coupa, le mome tomba, et pleura.
-"C'est bon court maintenant, et n'oublie pas mon arme."

Il chercha l'arme. Il était trop tard, les gardes du village attrapèrent Kurumu, qui ne pouvait plus se défendre. Les coups arrivaient de partout, l'adolescente était impuissante. Polissongohan qui voyait cette scène s'énerva, et lança la pourfendeuse du ciel. Celle ci transperça l'un d'eux, puis il s'élança sur le dernier encore en vie. Il lui plaça un uppercut, qui détruisit la colonne vertébrale de l'indigène. L'adolescente se ressaisit, sortit l'arme du cadavre et le planta à son tour dans le corps encore vivant et qui criait des choses imperceptibles.

Polissongohan sauta dans les bras de Kurumu
-"Merci de m'avoir sauvé. Tu es forte comme fille. Mais est ce que je pourrais te tenir la jupe. Car je ne veux plus être capturer et je ne veux pas me faire manger."
-"Je te le permet, mais n'en profite pas. Aller, on reprend le chemin. Tu sais où est ce qu'on se trouve ?"
-"Euh...." Il regarda en dehors du village puis cria à l'ado : "NAN"
*Je sens qu'on va y rester pendant un long moment.*

Ils se remirent en route en espérant trouver la sortie.

Finalement, après trois et long quart d'heure, Polissongohan retrouva le chemin. Il pointa du doigt la direction à prendre et tenant fermement la jupe de l'ado, qui se retenait de le frapper.
*Il me fait chier ce gosse. Mais si je le touche il va de nouveau pleurer et partir. Après je devrais le rechercher et à tous les coups, je tomberais nez à nez avec un tigre aux défenses de mammouth.*

Le garçon regardait fixement Kurumu, qui n'arrêtait pas d'essuyer sa bouche avec son bras, et d'essuyer son nez avec ses doigts, qui commençaient à devenir rouge. En effet, après le passage à tabac qu'a subit Kurumu, des filets de sang coulaient du joli visage de la jeune fille.
-"Désolé je n'ai pas de mouchoirs. Car c'est de ma faute, je suis déso..."
-"Qu'est ce que tu dis ? Je n'ai pas besoin de mouchoirs ou quoi que ce soit qui vienne de toi. Maintenant tais-toi, tu vas nous attirer d'autres problèmes."
-"Mais je..."
-"Je m'en fous. Ferme la. C'est de ta faute... Ouai de ta faute tout ce qui m'arrive" dit-elle en ayant des larmes aux yeux.

Polissongohan vit que la jeune fille allait craquer. Ses mains étaient devenues rouges. A force de s'essuyer, des traînées de sang étaient apparues sur le visage de Kurumu. Il préféra ne plus parler pour éviter de faire plus de mal à sa sauveuse. Cependant il montrait toujours le chemin. Il commençait à se faire tard.
-"Ça ne servirait à rien de continuer alors que la nuit peut tomber à tout moment. J'ai vu des poules tout a l"heure, je n'ai qu'à les attraper. Toi reste là, et ne bouge pas. Tiens et pendant qu'on y est, garde mon sac et ne regarde pas dedans. Et débrouille toi pour faire du feu, et trouve de la barbe à papa. Ça ne dois pas être dur."

Elle partie à la chasse, sans trop s'éloigner du gamin. Malheureusement, il n'y avait rien. Les prédateurs ne rugissaient pas. C'était calme, trop calme à son goût. Soudain un marcassinmouth sauvage apparut.
*Bon, ce n'est pas des poules, mais du sanglier ne peut pas faire de mal.*
Celui-ci chargea sur elle, mais l'évita avec un saut sur le côté. Puis elle lui planta son arme dans le corps. Le marcassinmouth nasilla puis s'allongea on sol. Kurumu avait les mains pleine de sang.
*Et voila, encore du sang. Heureusement que c'est celui d'un marcassin aux défenses de mammouth.*

Elle porta l'animal défunt à l'endroit où se trouvait Polissongohan. A sa grande surprise, il avait réussi à faire un feu. Comment ? C'était la question, mais Kurumu s'en foutait. Tant qu'il faisait ce qu'elle disait, c'était bon.
Elle découpa l'animal et commença à faire chauffer des morceaux.
*Je peux remercier Epsylon qui m'a appris quelques trucs finalement.*
Et ils dînèrent, puis dormirent en attendant l'aube.

Le réveil fut dure. La jeune ado avait des cernes, et Polissongohan était collé à elle toute la nuit. Pas moyen de s'en débarrasser. Elle leva le gamin, qui lui dormait comme une loutre. A son réveil, il était content de voir Kurumu.
-"Bon, on y va ? Je n'ai pas que ça à faire. Perds nous pas, et évitons tous les combats. La fuite sera notre meilleur option si l'on veut survivre."
-"D'accord. Mais j'ai faim."
-"Bah sers toi. Y'a de la barbe à papa de partout."
-"Mais c'est pas bien."

Kurumu soupira un bon coup et arracha des morceaux de cette sucrerie. Elle les tendit ensuite à Polissongohan qui les mangea sans aucun problème.
L'adolescente prit la main du môme, qui la guidait.

Au bout de deux heures, ils parvinrent à sortirent de la forêt et arrivèrent devant la montagne. Entre temps, le garçon c'était trompé de chemin, ce qui énerva Kurumu. Mais elle garda son calme en disant que l'erreur est humaine.
Contrairement à la majorité de l'île, celle ci était belle et bien rocheuse.
La montagne était assez haute, et cette hauteur découragea Kurumu.

-"Maintenant il faut grimper. Tu pourrais me porter s'il te plait ?
-"Mais t'es malade ? Hors de question. Tu utiliseras le onze. Et dépêchons nous de passer cette montagne. Mais avant il y a quoi en hauteur ?"
-"C'est quoi le onze ? Mais steuplaît, la montée est super méga difficile. Je ne parlerais pas. Tu sais que j'ai des petites jambes."
-"Le onze c'est tes jambes. Et je t'ai dit non. Soit content, je te tiens la main, et tu as tenu ma jupe."
-"Bah dans ce cas, je reste ici. Je bougerais pas, et en plus, tu sais quoi, je te dis pas ce qu'il y a dans la montagne." dit-il en lui tirant la langue.
-"Tu crois que tu vas me faire chanter ? Hors de question gamin. Si'il faut je te tire par la peau des fesses, et on grimpe cette fichu montagne."
-"Bah alors, je peux te faire un petit bisou ? Puis après tu m'en fait un. Pour avoir de la force comme Popeye."
-"Et une paire de claque, ça te motiverai ?"
-"Nan, mais je veux un bisou de Kurama. Allez, steuuuuplaît."
-"Déjà, c'est Kurumu. Et si je te fais un bisou, ça veux dire que tu ferme ta bouche jusqu'à ce que l'on arrive et en plus tu marches ?"
-"Oui tu as tout compris. Mais au fait c'est quoi ton nom de famille ?"
-"Si je te le dis, tu escalades la montagne sans broncher. D'accord ?"

Il hésita un petit moment, puis accepta, malgré l'absence d'un bisou.
-"Je n'aime pas le dire, mais là, si tu te la fermes et que tu me suis en utilisant tes jambes, alors ça vaut le coup. Donc en vrai, je m'appelle Sound L. Kurumu. Ça te va ? Au pire même si ça ne te va pas, allez, en route."
Et ils commencèrent à escalader la montagne.

Le marine qui était chargé de la surveillance de l'ado, était toujours là, et ne semblait pas être remarqué par les deux individus. Il alluma un petit den den.
-"J'ai des informations concernant la suspecte dans l'attaque sur l'île Solgell. Elle se rend derrière la montagne. De plus, elle n'a pas arrêté de manger de la barbe à papa de l'île, alors que cette action est inadmissible. Prévenez les forces de l'ordre local."
-"Ce sera fait !".

Ça faisait même pas dix minutes qu'ils étaient en train de gravir la montagne, et Polissongohan avait déjà mal aux jambes.
-"Kurumu, attend moi ! Tu marches trop vite. J'ai mal aux jambes."
-"On marche encore quelques minutes et on s'arrête faire une pause. D'accord ?"
-"Ou porte moi !"
-"Non, non, et non. Tu marches et on on fera la pause. Et si on avance bien, alors je te ferais peut-être une petite bise de ma part. Alors t'es partant ?"
-"C'est vrai ? Tu me fera peut-être un bisou. Donc ok."

Polissongohan eu un regain d'énergie et se mit à la même hauteur que la jeune ado. Il semblait avoir des ailes qui aurait poussés dans son dos. Ils marchèrent longtemps, très longtemps, et un marchand surgit.
-"Ça vous épate ? Je vends de la nourriture, surtout de la barbe à papa, et des boissons pour se rafraîchir. Si des gens veulent se revigorer, je suis là. Alors je vous sert quoi ?" dit-il avec une voix vieillotte.
-"Désolé, on ne prend rien. La barbe à papa, je la prend dans la nature. Et oui, je sais, c'est de la dégradation, bla bla bla."
-"Mais je veux au goût cola. Aller tu m'en paie une ?"
-"Mhmmmm.... Bon je veux bien. Mettez moi alors deux boissons et une barbe à papa goût cola, pour ce morveux qui va me sortir par les yeux."
-"Ça vous fera mille berrys"
-"Tu m'as pris pour Crésus ou quoi ? Mais bon tiens, prend. Au moins tu pourras développer ton petit commerce."

Elle fit signe à Polissongohan de se remettre en route, et lui tendit la friandise et une boisson. le garçon avait le sourire.
-"Merci. Finalement tu n'es pas si méchante. Je t'aime bien tu sais. Mais tu devrais faire gaffe, des bandits rôderaient et volerais les personnes qui emprunte un certain chemin. Le truc génial, c'est qu'ils n'attaquent pas les enfants."
-"Au pire, tu me laisse faire et se sera bon. Mais juste avant, on fera une petite pause pour que je puisse récupérer."

Ils continuèrent leur ascension, sous un soleil tapant assez fort. Kurumu commençait à sentir la fatigue, et proposa une pause. Celle-ci était silencieuse, Polissongohan ne voulait pas déranger la jeune fille en pleine concentration. Au bout d'un bon quart d'heure, elle se releva et repris la route, toujours accompagnée du petit garnement.
Il la prévint que c'est dans cette zone, que les brigands attaquent seulement si on ne paie pas une taxe pour passer la passerelle.
*Personne ne me rackette. C'est pas écrit pigeon sur ma tête.*

Le sentier fatidique était en approche.
-"Bon, toi tu passes en premier. Tu m'attends."
Polissongohan obéît à l'ordre de Kurumu, et il ne rencontra aucuns problèmes. Ce fut au tour de l'adolescente à passer. Elle regarda de partout.
*Il semble y avoir personnes. C'est bon ça. Et j'espère que ça restera comme ça. En plus, je suis fatiguée, j'aimerais dormir dans un bon lit et me laver.*

Les brigands, aux nombres de cinq ne la loupèrent pas et bloquèrent la passerelle.
-"Je tiens à vous le dire. Je ne veux pas donner mes biens. Donc laissez moi passer."
Ce comité n'avait pas très envie de laisser passer la jeune fille. Elle sortie sa Pourfendeuse du ciel, et se débarrassa tranquillement du premier qui tenait une épée comme un mousse. L'un d'eux, avec un petit couteau, n'avait pas enlever le cache de sécurité. Sans chercher à comprendre, elle lança l'arme, comme si elle lançait un disque.
Il mourut sur le coup. Il en restait trois, et l'adolescente n'avait plus d'arme.
*Putain, je devrais éviter de la lancer à n'importe quel moment, car la, je suis dans la merde.*

Elle étonnée, elle arriva à parer les coups des deux "brigands". Ils ne savaient pas se battre. Soudain le chef du groupe tira un coup de feu, tuant l'un de ses alliés.
-"Tu t'es débarrassé de deux de mes hommes. Mais cette fois ci, c'est moi qui vais te tuer."
-"Ah ouai... et comment ? Si tu es comme ses gens qui ne savent pas tenir une arme..."
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'il tira un second coup, transperçant de même son compère. Kurumu était au sol, avec une balle dans l'épaule.
-"Tu vois je sais me servir d'une arme moi. Et tu peux dire..."
-"Ne la touche pas"

Polissongohan était énervé. Personne ne devait toucher Kurumu, jusqu'à ce qu'elle lui donne un bisou. Il prit la Pourfendeuse du ciel, et la lança.
Le boss qui avait vu le gamin et son attaque esquiva tranquillement le lancé, et pointa son arme.
-"Mais je te reconnais, tu es le môme qui n'arrête pas de se paumer. Je vais te permettre de ne plus te perdre au paradis."

Il n'eut pas le temps de tirer que la Pourfendeuse du ciel, qu'il avait auparavant lancé était revenu, tel un boomerang. La lame avait transpercé le brigand de plein fouet et émis un cri à faire réveiller les morts.
Polissongohan alla vers Kurumu, encore au sol. Celle-ci grimaçait.
-"Je fais quoi ? Dis le moi. Comment je fais pour t'aider ?"
-"Retourne voir... le marchand et .... demande lui.... de l'ai..de"
Il partit aussitôt le chercher, puis une dizaine de minutes plus tard, il revint avec lui.

Le marchand fit de son mieux. La blessure était superficielle. La balle pouvait se retirer assez facilement puisque le bout était en dehors. Surement dû au fait que la balle avait traversée une homme de part et d'autre.  Il la retira, Kurumu cria, puis la banda. Il dit également à l'adolescente blessée de ne pas faire trop d'efforts. Il retourna à ses occupations, en laissant les deux mineurs sur place.

Kurumu était au sol, Polissongohan en larme, à genou, près du corps blessé de l'adolescente. D'une voix faible, elle lui demande
-"Comment tu as fait ça ?"
-"Fais quoi ? Mais tu vas mieux ? Dis le s'il te plait."
-"Comment tu as fais pour faire revenir l'arme quand tu l'a lancé, alors que ça doit être la première fois que tu touches des trucs si dangereux ?"
-"Je sais pas."
-"Dis le moi !"
-"Mais je viens de te dire que je ne sais pas comment j'ai fait. Mais au lieu de me demander des trucs sur ce que je viens de faire, tu vas mieux ? En tout cas, tu ne pourras pas t'appuyer sur moi, je suis trop petit et trop fragile. Désolé."
*Il a surement du mettre un effet, ou je ne vois pas comment il aura pu faire.*

Kurumu tenta de se relever. Elle s'y reprit à trois fois. Polissongohan tint l'arme et le sac si important de Kurumu pour la soulager. L'ado mit sa main sur sa blessure et titubait. La marche dans la forêt, le sauvetage du gamin, l'escalade avait exténué l'ado, qui s'évanouit devant la passerelle.
Le gentil garçon, dont la gentillesse pouvait être comparée à celle d'un ange était paniqué. Il ne savait pas ce qu'il devait faire dans ce cas là. Il pleura toutes les larmes de son corps pendant près de deux heures.
La jeune ado ne pensait à rien et n'entendait rien. Il cessa de pleurer à son réveil, et lui sauta au cou.
-"Ouuuii t'es guéri. On rentre maintenant ? On est presque arrivé."
-"Qu'est ce qui c'est passé. J'étais en train de combattre les brigands puis à partir de là, plus rien."
-"Tu t'es endormi, et j'ai veillé sur toi. Comme une grande personne."

Elle reprit la route et espéra de pas tomber sur un quelconque être pouvant lui mettre des bâtons dans les roues. Le reste de l'escalade était calme. Sur le sentier, il y avait des cerfmouths, des marmottemouths, quelques couleuvrelouths et bien d'autres animaumouths. L'ascension était proche de la fin. Polissongohan réclama une nouvelle pause que Kurumu accepta. Elle aussi en avait besoin.
-"On est bientôt arrivé. C'est derrière la montagne ou se trouve ma maison. Mais j'ai mal aux jambes."
-"J'en avais besoin de cette pause."

La pause se terminait, et les deux mineurs reprirent la route. Ils arrivèrent au sommet de cette montagne.
-"Maintenant, il ne reste plus que la descente. Ça sera plus facile. Espérons ne pas tomber sur de nouveaux brigands."
-"Ne t'en fais pas, je suis avec toi. Tu sais que j'ai beaucoup appris avec toi."
-"Bah apprend moi cette fameuse technique. Celle que tu as utilisé contre leur chef."
-"Je te boude. Je ne te parle plus."
-"Mais pourquoi ? Tu as fait une action géniale, et tu ne veux rien me dire. Et si je te donnait un petit bisou sur la joue ça marche ?"

Il ne répondit pas et dépassa Kurumu. La descente se faisait dans le calme. L'adolescente avait encore de grosses douleurs à l'épaules, et commençait par se faire distancer.
-"Attend moi !! Je ne connais pas cet endroit !!"
Elle continua à avancer en tournant la tête de partout. Elle venait de perdre de vue le garnement ambulant.
-"Polissongohan ! Polissongohan ! Montre toi !! C'est toi qui a mes armes."
Elle marcha assez longtemps et reçu des cailloux. Kurumu se faisait caillasser.
-"Montre toi. Ose faire face à la mort !!"
Un caillou toucha la blessure de l'adolescente, puis laissa partir quelques larmes.
-"AIIIIIIE !!!"

Polissongohan se montra dès les premières larmes de l'adolescente.
-"Je suis désolé, je ne voulais pas te faire de faire de mal."
Kurumu se tordait de douleurs, mais prit sur elle. Elle attrapa Polissongohan par le col, et se prépara à le gifler de sa main gauche.
Lui aussi était en larmes, alors que la jeune ado blessée ne l'avait pas encore touché. Kurumu ne voulait pas se laisser faire et ne lui mit qu'une claque.
-"Maintenant on est quitte. Ça t'apprendra à me jeter des cailloux."

Ils reprirent la route. Le soleil commença à se coucher à leur arrivé. La jeune adolescente fut étonnée par ce qu'elle vit. En effet, au pied de la montagne se trouvait seulement une seule habitation entouré d'eau. Derrière la maison, il y avait une cascade, et tout autour de la bâtisse, de l'herbe verte, et quelques arbres produisant de la barbe à papa. Pour accéder à la maison, la seule possibilité était de passé par un pont de barbe à papa.

Polissongohan couru vers sa maison, l'adolescente étant derrière et le suivit en prenant son temps, et toujours en tenant son épaule . Sa mère, heureuse de revoir son fils, remercia la jeune fille et lui offrit un grand sac de barbe à papa, ainsi que l'hospitalité.
Celle-ci accepta cette requête mais seulement pour une nuit.

-"La gamine est entrée dans une maison ! Que dois-je faire ? Et les forces de l'ordre de cette île sont ils mobilisés ?"
L'homme répondit.
-"Ils attendaient de savoir la position de la gamine pour se préparer. Maintenant que vous l'avez localisé, ils devraient arriver. Nous aussi nous arrivons, donc ne la perdez pas de vue. Fin de la transmission".

Kurumu était allongée sur le lit de Polissongohan. Les parents du gamin étaient au courant de tout ce qui c'était passé, excepté de la maltraitance qu'il avait subi. Ses péripéties racontées, il alla vers l'adolescente, qui avait fermé les yeux dès qu'elle s'allongea sur le lit.
Chicha, la mère du petit garçon, faisait son possible pour essayer de la soigner. Le marchand de la montagne avait fait le gros du soin, il fallait simplement faire de nouveaux bandages, et désinfecter de nouveau la blessure.

L'adolescente dormit pendant près de quinze heures. A son réveil, le petit déjeuné était posé sur une table de nuit. Elle regarda l'horloge et vit qu'il était neuf heures. Elle vit que ses affaires étaient là, et souffla un coup. La mallette ne semblait pas être ouverte. Les petits détails étaient réglés, elle pu déjeuner. Son repas fini, elle prit son arme, et sortie dehors. L'adolescente voulait tant apprendre à faire la technique du morveux, et débuta ses essaies. Elle lança la Pourfendeuse du ciel au moins une trentaine de fois. A chaque lancée, elle modifia la force et l'effet. Mais la jeune ado enchaîna les échecs.

Elle se mit à genoux, et tapa des poings.
-"Pourquoi ? Pourquoi je n'y arrive pas, alors qu'un gamin de même pas dix ans est capable de le faire."
La jeune ado réitère les lancés, et parvint une fois à donner un petit effet sur environ une nouvelle trentaine d'essaie.
Soudain, Polissongohan arriva avec un boomerang dans les mains.
-"Ta blessure va mieux on dirait."
-"Mais dis le moi ! Comment tu as fait ?!"
-"Tiens essaie avec le boomerang, je l'avais acheter il y a deux ans environ. "

Elle prit le bout de bois tordu, et le lança.
-"Tu sais ce que je pense de ton bâton. Je m'en contre-fous de savoir en lancer, je veux le faire avec mon arme."
Le boomerang fit un aller-retour et cogna Kurumu.
-"Putain je vais avoir une bosse !"
-"Mais je m'étais dit qu'avec des aides tu pourrais y arriver. Mais si je me rappelle bien, quand j'ai lancé ton arme, je la faisait tournée sur elle même. Ensuite ça partait tout seul. Voila. On va manger vers les midi et demi."

*Faire tourner la Pourfendeuse du ciel sur elle même ? Puis ça part tout seul ? Donc faut que je trouve un moyen à ce problème. Comment je pourrais faire ?*

Elle s'allongea sur l'herbe en grignotant la barbe à papa trouvé sur des arbres. Elle réfléchi pendant près d'une heure pour savoir comment s'y prendre.
Elle retenta cette fois ci avec le boomerang, pour évaluer la force qu'elle y met. Une dizaine de lancée plus tard, elle re-essaya avec son arme. Plus les lancées s'enchaînaient, et plus son arme commençaient à revenir. Il était deux heures de l'après midi, et sa technique était encore en cours de préparation. Mais elle avait faim, et retourna chez Polissongohan pour manger.

-"Tu as réussi ?"
-"Non malheureusement. Mais je viens pour manger... Enfin si ça ne dérange pas."

Chicha vêtue d'un ensemble rose et violet, et de bottes rouges. Elle avait des cheveux noirs avec un chignon. Celle-ci lui fit comprendre qu'elle pouvait rester ici, et qu'elle ne dérangeait pas.
Kurumu mangea tranquillement puis retourna à son entrainement. Elle avait l'ambition et la détermination pour maîtriser cette technique.

Kurumu passa son après-midi à apprendre à maîtriser la technique, et lança son arme unique au moins des milliers de fois. Plus les essais étaient nombreux, plus elle arrivait à comprendre le fonctionnement de cette technique. La nuit tombait, l'adolescente n'avait fait aucune pause depuis qu'elle a repris l'entraînement. Finalement en y mettant tout son coeur, et toute sa force dans ce dernier lancé, elle réussi la technique.
-"OUIIII !!! J'AI RÉUSSI !!!"
*Je te baptise Kienzan*

Il se faisait tard, et Kurumu retourna à la maison de son hébergeur. Elle prit un bon bain.
*J'ai réussi ! J'ai vraiment réussi ! Comme quoi je suis la meilleur. Mais faut que je pense à remercier Polissongohan et sa famille. Finalement je lui offrirait peut-être un petit bisou. Je ressens cependant toujours de petites douleurs à l'épaule. Mais une bonne nuit de sommeil suffira à me rétablir.*

L'adolescente soupa avec les parents du garnement.
Une fois fini, Kurumu les remercia.
-"Est ce que cela vous dérange que je passe encore une nuit ici. Je ne veux pas abuser de votre gentillesse."
Elle fit comprendre à Kurumu que ce n'était pas un problème.
*Moi qui ne voulait pas rester plus longtemps... Mais sa famille est sympathique. Je leur laisserais des berrys pour s'être occupée de moi.*

Il devait être environ une heure du matin, et Kurumu alla dans la chambre du petit garçon.
-"J'ai été content de te rencontrer. Tiens, celui-la tu l'attendais."
Elle lui fit un bisou sur le front.
Plus tard dans la nuit, la famille de Polissongohan entendirent :
-"Vous êtes encerclés. Donnez nous la gamine sans histoire, et nous ne lancerons pas d'assaut."
Tous se levèrent. La mère de la famille dit à son fils de prévenir la jeune fille, qu'il n'y aucun problème et qu'ils ne la livreront pas. Il y alla, un peu à l'aveuglette.
-"Maman !! Elle est partie ! Mais elle a laissé un mot."


Il retourna voir sa mère et montra le mot.
-"Nous avons tous les droits ! Nous pouvons donc intervenir. Excusez mon soldat pour son incompétence. Nous ne nous sommes pas présenté. Nous sommes le NERV, puissance locale de Cotton Candy Island. Nous allons donc entrer."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les patrouilleurs fouillèrent la maison de fond en comble sans trouver la trace de l'adolescente.
-"Vous aviez un soldat sur place. Il est où maintenant ?" questionna le chef de patrouille à l'un de ses hommes.
Celui-ci répondit :
-"Il ne répond pas au den den moshi. Soit il dort, soit il est mort."
-"Quand on parle du loup" affirma le chef de patrouille.
-"Je suis désolé, j'ai perdu sa trace. En même temps, je ne suis pas un espion. Donc je me suis assoupi."
-"Elle ne doit pas être bien. D'autre part, j'ai anticipé le coup. J'ai posté des gardes un peu partout sur l'île. ET ON NE S'ASSOUPI PAS PENDANT LE SERVICE !!".
Il commença alors à disperser les troupes pour la recherche de la fuyarde.

S'en suivi une course poursuite entre Kurumu et les forces de l'ordre locale aidé par les marine de l'île Solgell. Le seul passage évident pour l'adolescente était la montagne.
*Il doit y avoir des soldats postés de partout. Je ne peux pas passer par la montagne, je vais tenter de la contourner. J'espère juste ne pas tomber dans des culs-de-sacs.*

Elle ne semblait pas être repérée pour le moment. L'ado longeait la montagne, en espérant ne pas trouver des ennemis. Elle s'arrêta car elle entendit des voix.
Kurumu jeta un vif coup d'oeil. Il y avait cinq marines qui parlaient de leur pause dans même pas dix minutes. A leur pied se trouvait un feu et des marshmallows.
*Putain je vous jure... Ces soldats sont vraiment payé à rien faire. Mais dans un sens, ce n'est pas mal, je pourrais passer sans être vue.*

La fugitive attendit longtemps, c'était ses pires dix minutes de sa vie. Soudain, ils quittèrent leur poste. La zone était enfin libre, l'adolescente sortie de sa cachette, et se dépêcha de passer pour arriver dans une forêt.
*C'est la même que la précédente ou pas ? De toute façon, je ne me perdrais pas. après tout, je suis la grande Kurumu. La meilleure personne de cet univers.*

En traversant la forêt, et en ne sachant pas quel chemin emprunter, Kurumu tomba sur un groupe de deux personnes. C'était des jumeux. Ils ne différaient que par la couleur de leur cheveux et par leurs ensembles. L'un les avait vert-gris, et l'autre marron.


L'un d'eux s'écria :
-"Nous somme l'escadron CIER. Tu ne feras pas un pas de plus. Je suis Para."
-"C'est la fin. Je suis Dox. Nous sommes les frères Paradox !"
-"Je n'ai pas le temps de jouer avec vous les looser" lança l'ado qui continua sa course.
-"Elle nous a ignoré Dox."
-"Tu l'a dit Para. Mais nous pouvons la rattraper..."
-"Car nous sommes les frères Paradox."

Ni une, ni deux, ils parvinrent à rattraper Kurumu en passant par les arbres.
-"Ça t'étonne ?"
-"Surement. Car nous sommes les frères Paradox."

L'adolescente partie sans les écouter, mais cette fuite ne se passa pas si facilement. Para (aux cheveux marrons) tira une flèche de son arbalète. A ce même moment, Kurumu trébucha sur une racine, ce qui lui permit d'éviter la flèche.
*Et merde, soit je continue de fuir, soit je les élimine avant que les renforts n'arrivent. Y'a pas photo, je dois me débarrasser d'eux maintenant. Je pourrais utiliser ma nouvelle technique.*

Dox s'approcha de l'ado qui s'était relevé.
-"La fuite est pour les lâches ! Remarque les pirates sont tous des lâches, des moins que rien et des traîtres. Tu n'as aucune chance."
Para était armé de l'arbalète, mais il semblait lui rester encore cinq flèches. Dox avait un sabre et un pistolet.
Ce dernier vida son chargeur sur l'adolescente qui avait anticiper le coup. En effet, elle se mis derrière un tronc d'arbre.
-"Putain mais t'es malade toi !"
*C'est le moment !*

Kurumu posa l'arme sur sa paume, et lui faisait faire des rotations sur elle-même. Elle le lança sur le fou de la gâchette.

-"KIENZAN"

-"Ton attaque est esquivable. Trop facilement je dirais."
Dox se coucha à même le sol lorsque l'arme s'approcha de lui. Para n'avait pas encore capté. Il regarda derrière lui et vit que la Pourfendeuse du Ciel revenait vers la gamine.
Au même moment, Dox se releva.
-"Reste à terre !!"
-"Mais pourquoi Para ?"


Dox s'étendit au sol en deux morceaux. La Pourfendeuse du Ciel venait de le trancher, et Kurumu la rattrapa. Elle sépara celle-ci en deux bâtons. Ces deux bâtons en fer ou acier (le plus résistant des deux) avaient de part et d'autre une lame de la Pourfendeuse.
L'adolescente posa le sac qu'elle avait transporté durant tout ce temps, derrière l'arbre puis sortie de sa cachette. Para sentait la colère l'envahir, puis perdit son sang-froid. Il récupéra le sabre de son frère.

-"Tu vas le payer !!"
Kurumu ne prit pas la peine de répondre, mais avait du mal à gérer les deux armes en même temps. Cependant, Para était perdu dans la folie, ses coups étaient brouillons, et l'adolescente utilisa cette faiblesse pour en venir à bout. Finalement le second frère s'étala aux pieds de Kurumu. Sa douleur à l'épaule la relançait et elle savait pertinemment que si les combats s'enchaînent, elle risquerait d'y passer.
En attendant, elle reprit son sac et continua la fuite, en ayant comme principale objectif : la sortie de cette foutue forêt.

L'adolescente s'était perdue à coup sur. Elle ne savait pas ou elle allait, ni même où elle était. Des marines étaient postés un peu de partout dans la forêt, soit en duo ou en trio.
A chaque fois qu'elle vit un marine, elle changeait de direction. Kurumu voulait éviter les combats à tout prix. Elle continuait de courir, toujours avec son arme et son sac. Elle n'y voyait rien, la nuit était noire et la forêt était trop épaisse pour laisser passer la lumière du croissant de lune.
*Je suis fatiguée. En plus, il me reste encore la ville à traverser puis je dois aller là où ma barque est ancrée. Je sens que cette nuit va être longue et difficile, un peu comme les précédente depuis que je suis partie.*

Elle passa quelques heures dans cette forêt, sans avoir combattu.
*C'est un talent que je j'ai... Parfois je m'auto-étonne.*
Au loin, la lueur de la lune éclairait la sortie de la fôret.
-"Chouette ! Je suis devant la sortie. En plus je n'ai personne à mes trousses."
Trois marines, qui surgirent hors de la nuit. Courant vers l'aventure au galop. Leur noms, ils le signent de la pointe de leur épée. L'un d'eux demanda à la fugitive de se rendre, mais elle continua sa course. La ville était tout proche, et il n'était pas question de s'arrêter maintenant. D'un revers de main, elle se débarrassa d'un des trois marines. Elle sépara son arme pour avoir deux manches avec une lame à chaque bout, puis les combatit pour s'en sortirent rapidement.
-"De simple soldats comme vous ne pourront pas m'arrêter. Adieu les loosers."

Elle les désarma puis les blessa gravement, sans pour autant les tuer. Elle s'élança vers la sortie, il ne manquait qu'une dizaine de pas, avant qu'une flèche ne lui érafla l'épaule déjà blessée.

-"AIIIIIIIIIE !!!"

Kurumu poussa un cri, arrêta sa course, puis s'agenouilla.
-"Fais chier... Ou te caches tu petite merde ambulante ?"
Un petit homme vert, vêtu d'un habit de moine marron avec capuche apparu devant l'adolescente.


-"Pas de chance pour toi gamine. Je suis un chasseur de prime. Je me présente à toi. On m'appelle dans la région "L’empoté vert". Mais mon vrai nom est Pouto. Un jour je déviendrais un grand chasseur de prime renommé sur toutes les Blues et sur GrandLine."
Kurumu se releva, puis balaya Pouto avec un revers de la main droite. Elle prit son arme  et  sortie enfin de la forêt. La jeune ado due ensuite traverser la ville, qui était surement remplie de marine et des agents du NERV.

Elle réfléchi quelques secondes et se dit :
*Pour atteindre mon bateau, je suis quasiment obligée de passer par là. En plus, je ne peux pas faire de pause pour panser ma blessure. Je peux cependant entrer dans une maison et me cacher en attendant que ça se calme.*

Kurumu était en mode ninja. Elle pénétra dans la ville, longea les murs des immeubles pour éviter d'être remarquer. L'adolescente faisait attention à tous les détails, sauf qu'elle en avait oublié un. Du sang coulait de son épaule, et les gouttes qui étaient au sol, montraient le chemin et la position de la blessée.
La jeune fille ne pouvait pas se réfugier dans les immeubles sans réveiller les propriétaires, et devait donc trouver des maisons.
Elle s'enfonça dans la ville, et entendait à chaque fois "Secteur X Rien à signaler ! Aucune trace de la fuyarde." et cela la mettait mal à l'aise.

La jeune fille trouva finalement après une bonne demi-heure, un petit quartier avec maison individuelle. Elle se hâta vers la première maison, en oubliant la discrétion. Les fenêtres n'avaient pas de volets. Kurumu enleva sa petite veste, la posa sur la vitre, et donna un coup de coude. Le bruit était minime, mais la fenêtre pouvait être ouverte de l'intérieur. L'ado passa son bras par le trou et ouvrit la fenêtre. Elle entra dans la maison et chercha leur trousse de soin. L'ado fouilla tous les placards, mais il n'y avait rien et passa à la pièce suivante.
*Mais nan, je dois aller à la salle de bain.*

La fugitive blessée à l'épaule trouva la pièce voulue, et ouvrit le placard blanc, après avoir fermé la porte et allumé la lumière. Bingo ! Ce placard contenait la trousse de soin.
A l'intérieur, il y avait du désinfectant, compresses et pansements. L'ado se déshabilla, se désinfecta et se pansa. Elle éteignit la lumière et retourna à la cuisine.
Kurumu attendit patiemment et faisait de petit mouvement avec son épaule nouvellement bandée. Elle était face à la fenêtre ouverte, dans l'ombre de la cuisine, quand quelqu'un alluma. C'était un petit garçon. Sa venue embarrassa l'adolescente, qui ne s'était pas rhabillée.
Pendant que l'ado enfilait ses hauts, le garçon joua à l'inspecteur. Kurumu ne prêta pas attention aux gamineries du môme et partie. Elle continua son chemin vers son embarcation.

Son épaule allait un peu mieux, jusqu'au moment ou un marine arriva par le ciel. Ayant loupé sa réception, celui se cassa les chevilles. Il n'eut pas le temps de sonner l'alerte car l'adolescente le tua froidement, puis reprit sa route.
-"Ils sont fortiches ces soldats. Ils sont capable de se saboter tout seul."
Elle courrait suffisamment longtemps pour pouvoir entendre le bruit des vagues s'écraser sur la plage de barbe à papa.
-"J'y suis, vivement que je quitte cette île. J'aurais pu faire espionne."

Le soleil se leva lentement sur Cotton Candy Island. Kurumu pouvait sentir le sel de la mer.
Elle arriva enfin à la plage, les premiers rayons du soleil tapait directement dans ses yeux. Des ombres ondulait sur la barbe à papa. L'adolescente mit sa main devant le soleil pour se protéger des rayons. Elle pensait que cette course poursuite était fini, mais c'en était rien. A sa grande surprise, le chef du NERV, ainsi que ses hommes, environ une dizaine, et les soldats de l'île Solgell l'attendirent.
Le chef de patrouille prit alors la parole :
-"Alors, es-tu étonnée ? Je pense dire la vérité en disant que tu es fini. Tu es blessée, nous sommes en supériorité numérique. Si tu veux reprendre ton épave, tu es obligée de nous battre. Et ça, ce n'est pas gagné !"

-"Elle est géniale ta vie ? Mais je ne sais même pas qui tu es !"
-"Je suis Wellington, chef des forces de l'ordre de cette île".
-"Toi ! Un chef .... Je dois rire ? L'autre se prétendait chasseur de prime, et toi chef !! Putain j'hallucine. C'est dingue le nombre de guignols que l'on croise".
-"Ne me réponds pas insolente !"
Wellington était de petite taille, assez enrobé, avec des bajoues. Ses sourcils étaient vrillés, et il portait une petite moustache moustache.


Les quelques soldats de la marine s'élancèrent vers l'adolescente.
Kurumu tenta les esquives et les contres pour attendre le moment ou ses adversaires fassent une erreur. Ça n'a pas loupé, et la jeune ado parvint à en mettre deux à terre avec une balayette. il en restait encore un qui sauta sur elle, mais il s'empala sur la Pourfendeuse du ciel. Le dernier survivant des soldats pris la fuite pour prévenir ses supérieurs.

Il ne resta que les forces de l'ordre locale et les deux marines qui s'étaient relevés.
-"Mais vous étiez trois sur elle, et elle vous a battu, vous êtes nuls, vous ne représentez pas la marine. Vous n'êtes que des moins que rien. Quittez cette île les minables, l'escadron CIER va bientôt arriver."

Miyabi se prépara à un éventuel combat contre Wellington et les soldats qui l'ont accompagné, environ une dizaine, mais mis un genou à terre et grimaça. Elle jeta un coup d'oeil derrière elle, et vit Pouto, le chasseur de prime qui lui avait tiré une flèche dans la jambe. Elle retira celle ci et lui dit :
-"T'es bien une petite merde pour toujours attaquer par derrière".
Ne sachant plus quoi faire, Miyabi réfléchi :
*La c'est mort ! Mon bras gauche est inutilisable me fait de nouveau mal, ma jambe droite de même.... Je suis finis. Il n'y a aucun espoir. Mais je ne me rendrais jamais.*

Kurumu posa sa Pourfendeuse du ciel au sol en guise d'impuissance.
Wellington s'approcha de celle-ci et lui dit :
-"Tu ne peux plus rien faire. Voilà ce qui arrive aux gens qui transgresse les règles".

Kurumu était à genou, tête baissée. Elle ne savait pas comment faire pour s'en sortir, et ne pouvait pas utiliser sa nouvelle technique. Soudain, une flèche transperça Pouto, et deux autres firent mouche. Deux soldats tombèrent sur le coup, avec une flèche en plein coeur. Aussi bien la jeune fille que les soldats cherchèrent d'où pouvait venir les flèches fraîchement tirées. Tout d'un coup l'inconnu s'écria :
-"Ne baisse pas les bras Kurumu, tu peux encore te battre avec mon aide".

L'individu fit son apparition. Il était grand, musclé. A sa tête, on voyait qu'on pouvait lui faire confiance. Il avait une sorte de tatouage à l'épaule droite, et était vêtu d'une armure bleuté. Il avait un bandeau bleu autour du front et aida la jeune adolescente à se relever. Cet homme était armé d'une grande lance conique et d'un arc.


-"Mais t'es qui toi ? Je ne t'ai jamais vu !" demanda Wellington.

Il ne lui prêta pas un regard.
-"Pourquoi viens tu m'aider ? On ne se connaît pas ! Et je n'ai pas besoin de ton aide."
-"Je t'expliquerais plus tard. Mais tu crois vraiment que tu peux t'en sortir face à tout ces hommes ?"

Le second round commença. Kurumu reprit confiance en elle et soutint le mystérieux homme. Kurumu utilisa sa technique fraîchement acquise réussi à tuer deux des leurs, alors que l'inconnu se débarrassa du reste. Seul contre les deux adversaires, Wellington pris la fuite après leur avoir dit :
-"Vous le regretterez de vous en être pris au NERV !"

Le calme était revenu.
-"Je suis Gulyabani, un ami de Polissongohan. Il est allé me chercher dans la forêt en pleine nuit et m'a tout expliqué à ton sujet. Tu l'as ramené chez lui, alors que les gens de cette île ne lui ont pas prêter attention. Tu as combattu à ses côtés, tu l'a aidé alors qu'il sait fait capturé par des autochtones. Donc je suis ici pour t'aider à t'en sortir."
-"Ils m'avaient déjà remercié. J'aurais préféré refuser ton aide, mais actuellement je ne peux que te remercier" répondit l'adolescente émue.
-"Tiens, pour tes blessures je te donne des quelques remèdes, histoire que tu puisse continuer ton aventure".
-"Merci, j'aimerais que vous preniez l'argent que j'ai eu en vendant des objets inutiles pour que vous puissiez les donner à sa famille."
-"Ce sera fait"

Gulyabani allait partir, puis lança un bout de papier vers Kurumu.
-"J'allais oublier. Il te fait cadeau de ça. Je n'ai pas regardé ce que c'était. Il m'a dit que c'était pour te remercier de tes actes héroïques et d'un bisou."
Il disparu en de temps trois mouvement dans la brume qui commençait à tomber sur l'île.
La jeune fille était intriguée et déplia le bout de papier. Ce n'était rien d'autre qu'une carte.
*Ouai, et j'en fait quoi ?*

Elle la rangea sans y tenir compte et s'allongea en attendant que le soleil soit plus haut dans le ciel.
Le jour se leva de minutes en minutes. Elle mis ses affaires dans la barque,tout en boitant.
*Finalement, je vais y aller sur l'île que la carte indique. Je n'ai rien à perdre.*

Et c'est ainsi qu'elle mit les voiles pour une nouvelle île.