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Oretus Awakuzim



Precedently

Course poursuite prononcée dans le ciel ! Le Sous-Amiral gagne en vitesse et ses bonds sur la voûte sont démesurés. Sans mes nombreuses feintes dues à mon invisibilité, je pense bien qu'il aurait pris le dessus. Il est déterminé à vouloir me mettre la main dessus et je n'ai qu'une hâte, c'est de lui foutre un sacré kick enflammé dans le dersh. Direction, un navire ennemi, mais ne soyons pas inconscient. Sa maîtrise du Rokushiki est d'un niveau supérieur bien qu'il soit largement plus faible qu'Oko Tamaka.

- ENFOIRÉ DE TAMAKA !

Merde, ça m'a échappé et le marine m'a bel et bien entendu. Et l'onde tranchante qui arrive par-derrière ne fait que confirmer mes propos. Satané Jared, tu penses m'avoir si facilement ? Tu n'as pas l'empathie nécessaire pour me stopper et bientôt j'arriverai sur les navires et tu ne pourras rien y faire.

Tu verras de tes propres yeux, la perte de tes camarades et tu ressentiras à ton tour le mal que cela engendre.

...

Au loin, je peux entendre le bruit des vagues qui frappent la coque des nombreux bateaux, l’écho des voix appelant à la Justice Absolue et bientôt tout ce raffut démuni de sens s'éteindra. Nul fracas, nul éclat. Les sabres tomberont et les canons seront sans violence.

Alors nous écouterons ce silence, nous nous regarderons et nous déciderons de la suite. Qu'importent tes plans, tes objectifs, tes idéaux... Aujourd'hui, ils tomberont à l'eau et si tu me réponds par ''quoi'', je te ferai regretter ta venue.

Ennemis en vue !

J'entame ma descente et pose le pied sur la vigie d'un de ces vaisseaux de guerre.

Je t'attends...


Dernière édition par Mizukawa B. Sutero le Mar 14 Jan - 2:20, édité 1 fois
    On pointa du doigt. Là-haut, oui, là-haut ! Un Sous-Amiral faisait face à un pirate, chacun au sommet d’un des mats ! C’était un spectacle saisissant que de voir ces deux hommes se jauger du regard. Chacun des deux était essoufflé, regardant l’autre avec un air sournois. Un duel de regard, après un petit échauffement. Hé, vu les panards enflammés de Sutero, c’était presque littéral.

    - Et bien, monsieur Sutero, on essaie de fuir le combat ?

    Jared ne faisait aucun effort pour se maintenir sur le mat. D’un geste nonchalant, il enleva son masque explosé, le jetant par dessus son épaule, puis il farfouilla à l’intérieur de sa tunique pour en tirer un autre qu’il plaqua sur son visage. Quelques tuméfactions, la preuve que tu avais quand même réussi à le malmener. Ce que Sutero ne savait pas, c’était qu’aucun de ces soldats n’était à lui. Ses hommes avaient été remplacés il y avait bien longtemps ... que des imposteurs qu’il n’hésiterait pas à sacrifier pour sa mission. Raison pour laquelle il avait changé de masquer, hé, personne ne pouvait le regarder ! Ils ... ils feraient un rapport, et on le poursuivrait. Pour quelle raison ? Eh bien ... heu ... c’était évident !

    - Rends-toi tout de suite, Sutero, tout ça ne sert à rien. Tu ne feras que t’attirer mon courroux. Alors avant que je te fasse goûter à ma superbe médecine, tu ferais mieux d’abdiquer.

    Ce faisant, le Sous-Amiral tendit le doigt vers Sutero, ses dents étincelant presque sous son masque. Dans une pose qui transpirait une classe absolue, avec ses vêtements qui claquaient au vent. Le Soleil qui étincelait sur ses protections métalliques. Comment résister à une telle émanation de charisme ? Mizukawa n’aurait pas le choix, il serai forcé de se rendre devant autant de classe.

      - Ok, je me rends.

      J'apparais aux yeux de tous ces bons petits soldats. Le timbre de ma voix trahit le manque de sincérité dans cette phrase où seul les vétérans de Grand Line pourraient y distinguer le ton ironique. Penses-tu que l'homme le plus recherché de North Blue se laissera attraper aussi aisément ?

      Moi, je ne le pense pas.

      Je te laisse plonger dans mes prunelles. Vois-tu l'étincelle dans mon regard ? Cette petite lumière qui malgré sa taille, illumine mes mirettes. Peux-tu y voir le combat éternel que je mène ? Cette guerre qui ne cesse de me détruire. Moi, simple mortel ? Le feu qui jaillit de mes jambes, cette aura rouge sang, les taches noires qui parcellent ma peau, cette anarchie de ténèbres trahit ma vraie nature. Je ne suis qu'un monstre avec une part d'humanité. Et il n'y a rien de plus beau qu'un ego meurtri sur le visage d'un ange déchu.

      Je ressentirai les picotements de cette cicatrice, pour toujours et à jamais. Sache que j'ai arraché mes propres ailes pour pouvoir voler. Et maintenant, admire ce chaos, reflet de ma prestance. Exalte-toi sur l'air qui se déforme autour de moi. La nature se prosterne, elle reconnaît son roi. Le bois se fissure et mon esprit gronde, une première vague tonne et l’Éther se mire dans sa décadence. Le mât résiste et les âmes craintives s'affalent. Tu t'élances vers moi pendant que je m'efface dans le chuchotement de la deuxième vague. Elle t'effleure et tes yeux s'écarquillent, as-tu enfin conscience de ma dangerosité ?

      Il y a un hiatus entre la lumière noire et la ténèbre blanche, mais les deux me consument dans un feu illusoire. Mon coeur s'enflamme et l'effectif de ce navire est réduit à néant.

      Nul fracas, nul éclat.

      Juste en projetant le chatoiement de mon charisme. Comparé à ta pose ridicule, ton masque de carnaval et la bouffonnerie de tes propos. Je peux te dire en toute sincérité que tu transpires la chiasse absolue. Tes vêtements craquent quand le vent s'assujettit à mon regard menaçant. Tu n'émanes que l'impuissance, le soleil n'aurait pas d'autre choix que de briller, certes. Mais, il le fait pour s'aveugler et échapper au dégoût d'un pauvre rejeton soumis à l'autorité de vieux cons. Alors écoutes-moi avant que je ne réitère cet excès de classe supérieur.

      - Ma force est au service du roi. M'entends-tu Jared ? Je ne ferai aucun mal aux civils de ces terres, alors arrêtons de nous emporter comme des chiens. Comportes toi comme un humain, trouvons une solution adéquate avant que tout cela ne dégénère.

      - M'entends-tu Jared ?

      - Je te laisse une chance de t'en sortir. De tous vous en sortir ! Tu sais que tout le monde y passera, même toi ! Car c'est de pitié, de compassion et de clémence que je manque, non de rationalité.



      Dernière édition par Mizukawa B. Sutero le Mar 14 Jan - 2:25, édité 1 fois

        Plusieurs plumes m'ont décrite de manière impersonnelle, rare ceux qui ont vu mon vrai visage qualifié de terreur apocalyptique. Et pourtant je ne suis qu'un homme, certes sans égal, mais j'inspire et j'expire comme tout être qui a fait son chemin de gal''air''. Contrairement à toi, gamin. j'ai l’insaisissable plume qui façonne notre légende entre les mains. Tu n'as pas conscience de son pouvoir ? Bien sûr que non, ta lutte accablante pour établir l'équilibre entre tes deux forces est inénarrable. C'est pas des histoires, tu n'as pas l'âme d'un roi.  

        Môme !

        Ton cœur bat dans un gouffre sans fond, lâchement abandonné par ta lumière noire ou ténèbre blanche comme tu le répètes un peu trop. MAIS, réveilles-toi ! C'est pas une réalisation de Tarantino, où l'on voit sa vie en noir et blanc, y'a pas un chat à la ronde. T'es qu'un figurant dans une scène qui sera coupée au montage. A ton humble avis, pourquoi la production t'a refilé le pouvoir d'invisibilité ? Pour faire de l'art abstrait en 3D distribué chez les marchands de journaux ?

        Tu veux des News ?!

        Parce qu'on veut plus voir ta gueule de chien battu ! Secoue-toi ! Attaque maintenant ! Ça va servir à quoi de parler ? Dois-je te rappeler que tu es la proie du jour, l'unique repas que ses chiens auront entre les crocs. Quel est ton plan Mizukoiin ! Tu vas passer ton temps à chialer et à t’apitoyer ? Parce que monsieur, ne sait pas maîtriser un putain d'haki en solo ? OUVRES LES YEUX ! J'ai vu l'air se distordre et gémir à la présence de souverains, braves et féroces. Et quand La voûte basculait du côté obscur, ils imaginaient de la couleur et de la lumière pour écarter le mal.

        Alors démerde-toi...

        Déchaîne-toi !



        Dernière édition par Mizukawa B. Sutero le Mar 14 Jan - 2:30, édité 2 fois
          [hrp : désolé pour le retard, irl chargée côté boulot, j’me rattrape]

          Mais ... mais il baille ? Oui, c’est ça. Enfin, derrière son masque tu sais pas. Mais il fout la main devant la bouche, l’agite nonchalamment. Diantre, ton discours l’ennuie donc à ce point ? Si ton haki glisse sur l’équipage, fige le navire et irradie le port, il ne semble pas en souffrir outre mesure. Difficile à dire à travers ses frusques. Le Sous-Amiral te regarde d’un oeil qu’on pourrait qualifier d’incandescent. Tu l’as énervé. Tu as pourri son groove. Et on ne pourrit par le groove du Sous-Amiral.

          - Le Roi ? Oui voilà, et j’suis blanche-neige tant que t’y es ? Sans blague, Mizukawa, tu crois qu’on est là pour quoi ?

          Ouais, il se fout vraiment de ta tronche en fait. Pour illustrer son propos, il fait jouer son poing américain sur ses doigts, le faisant tourner pour te montrer qu’il va pas tarder à  t’en coller une. Avant que tu aies le temps de le trahir. Heu ... Oui, enfin un truc du genre. À parano, parano et demi.

          - Pas de compromis avec les terroristes. Je t’éclate la tronche, je fusille tes potes et là on pourra négocier. T’as une flotte devant toi, mon grand. Et si t’as pu t’échapper de l’enfer d’Impel Down à cause de tes grands copains, ici tu es tout seul. Seul et solitaire dans ta forteresse de solitude. Je t’ai donné la solution de sécurité, qui nous évitera à tout les deux de coller des dommages collatéraux. Mais là ... là, c’est le feu vert pour le sang. Le feu vert pour l’anarchie.

          Ce faisant, il renfile son poing en kairouseki, te toise. Hm. Ouais, il a pas apprécié la décharge de haki. Même si ça n’a pas eu le même effet sur lui, ça l’a visiblement brossé. Et pas dans le sens du poil. La sensation d’une craie sur un tableau, le genre de chose qui fait ressortir toute la haine contenue en vous. Qui te donne envie de sacrifier une vierge au dieu de l’oubli. Pas à ce point, certes. Mais pas loin.

          - Alors, on dévaste quel quartier dans notre combat dantesque ? J’ai une préférence pour le port, tu sais ? Mais après tout, ça sera ta faute. Et on me félicitera quand je t’asmaterai la tête. Quoi qu’il arrive. Oh, et une petite canonnade en prime, ça sera mon petit péché mignon. Un genre de chocolat sur le café, tu vois ?

          Il se fit craquer la nuque.

          - J’aime le chocolat, pas toi ? Ah oui. J’suis con, hé hé. Pas d’bras, pas d’chocolat ...

          Oui, il avait osé la faire. Et puis en plus, c’était des mains qu’il t’manquait ... enfin, c’était proche. Assez pour saisir le sens de la ‘blague’.


            Une voix exaltée par ce duel me susurre les maux de ma piètre existence à m'en faire hurler de douleur. Se déchaîner sur qui ? Le Sous-Amiral noyé dans ses palabres qui ne me font ni chaud, ni froid ? Mais bordel, quelle est la nature de cette impulsion vers le mal ? Une pression morale qui va à l'encontre de mes propos.

            J'essaie de retenir mon corps qui appelle au malheur, outil de la désolation, serviteur de la chimère noire. Mais, je suis mentalement à la dérive, vague à l'âme, immergé dans le flou. Et ma silhouette nébuleuse prend son envol, chargée de tourments, prêt à foudroyer l'ennemi en effervescence. Ce n'est pas faute de vous avoir prévenu. Vous manquez d'adresse, pauvres fous... Pauvres marines, bientôt logés dans la tristesse.

            Et ensuite, on m'appellera terroriste. Je serai la terreur dans vos esprits et d'un surplus d'aura rouge sang, je lève le voile de la colère sans fin, nulle volonté du D, je mène le cap vers la déchéance et je t'emporterai dans mon abîme, là au fond de cet infini. Tout près des portes du Purgatoire, là où j'y ai enfermé le Titan Oretus Awakuzim.


            Le Titan Oretus Awakuzim.


            Je suis le secret inavoué, la gifle inattendue, la corruption de l'être, la force obscure qui réveille les monstres, l'Apocalypse métaphysique, la fin. Ou le début, le Big Bang qui mènera au rien, le cyanure menant au marasme moral, l'élégance misère, le désir mérité, l'aveu de ma ténèbre renforcée.

            Je suis enfermé dans un enfer où l'on comparerait Impel Down à un minable bac à sable. 1619-1624. L'âge d'or de mon règne. Je suis l'essence de la folie et toi petit amiral, tu es mon salut vers la liberté, la clé qui déchaînera le Parrain Tempête.

            Oui, c'est moi ''les grands copains'' qui l'a aidé à sortir de cette prison inviolable et en restant sur une référence, Man of Steal, je suis l'armure anti-cryptonite que tu détiens entre ta main. Et c'est sans ces dernières qu'ensemble, nous te réduirons à l'état de poussière.

            Je n'attise aucun feu vert, j'ai mes propres flammes à combattre. Aujourd'hui, tes paroles raniment mon ambition d'éteindre le brasier qui te fait vivre.

            L'anarchie est mon deuxième prénom.

            A défaut d'un chapeau, laisse-moi te tirer une flèche à la Weather Man pour souligner ma gratitude et regarde mon enveloppe charnelle retrouver sa couleur originelle.

            Le noir. Cet éclat d'opacité qui s’abat sur ta gueule de clown. Ça te refait le portrait, alors t'en penses quoi de ce Haki ? Et encore t'as rien vu...

            MIZUKAWA SUTERO !  

            Au moment où t'arranges le portrait du pirate avec ton joujou de gosse, un katana noir virevolte derrière toi, semblant vouloir atteindre Mizucafé. Ce dernier esquisse d'un sourire aux commissures des lèvres et la garde vient se ranger entre ses mâchoires. D'un slash imperceptible, une onde tranchante sombre vient effleurer ton masque qui se brise en deux.

            Le roi tonne une énième décharge de classe.

            D'une carnation arc-en-ciel, j'apparais dans votre monde.

            Le progrès se reflète sur tes mirettes. Et tu penses sortir gagnant rien qu'en matraquant ce manchot à coup de granit ? Je peux voir dans tes yeux la peur qui te glace le bide. Et même un genou à terre, il reste immuable au point où tu le crois mort.

            Soudain, il disparaît pour réapparaître au-dessus du mât, une salve de lames d'airs renverse ''Le calme'' et le navire ne tiendra pas longtemps au dessus des flots. Geppou et Soru de ta part, t'essaies de retrouver ce diable et t'aperçois tes collègues s'éteindre dans les sifflements de la flotte qui sort enfin l'artillerie lourde, mais ils n'ont pas compris le simulacre qui amuse Mizukawa.

            Ceci est un jeu.

            Vos vies, un passe-temps et vos navires, un grand théâtre où le comédien principal tue son public par son nihilisme royal.

            Maintenant, tu es seul...

            ... Et surtout impuissant.

            Plus de baffes, tes blagues tombent à l'eau, t'aurais pas un canon hydrolique sous ton manche, histoire d'avoir une capacité en plus que cette pierre ? Car, tu l'aurais remarqué. Il a évolué. Ce n'est plus Mizubaffe...


            Mais, MizuTank !


            Au delà, des montagnes embrumées
            Non loin des sombres cavernes du passé
            Les pins rugissaient vers le ciel hauts et fiers
            Les vents gémissaient, dans la nuit d'hiver
            Rouge le feu, sur mille lieux
            Flambaient les arbres, torches de lumières


            Dernière édition par Mizukawa B. Sutero le Mar 14 Jan - 2:37, édité 2 fois

              Tes prunelles reflètent cet aveu de faiblesse, t'as du mal à répondre aux coups du manchot qui se laisse emporter par ma force. Les éléments de ce monde se prosternent devant lui et ton rictus n'est qu'un masque pour cacher ta douleur. Mais quel plan as-tu pour rester en vie ?

              Aucune pitié, compassion, clémence...

              Les mots du pirate se répètent dans ta caboche comme le flash de souvenirs avant la mort. Cet instant qui précède la libération de l'être vers un néant mortel ou un univers éternel. Oh, pauvre de toi qui n’assisteras pas au règne du capitaine. Il sera l'instrument du chaos, l'animal destructeur de cette savane fétide où les hyènes se pensent rois.


              Il est...

              Le miroitement de mes yeux est le secret de ma puissance. Et dans l'élégance, je te questionne en te tranchant, vilain l'étau et admirable outil, mais même avec tes Rankyakutrucdébiledecipher, mes lames d'airs épousent la voute la rendant plus obscure. Cet éclat sera la cause de ton corps bientôt en lambeau. J'esquisse d'un sourire pour mieux te narguer à la manière du vent qui souffle comme pour déraciner le monde.

              Le temps se dresse et se rebelle contre la volonté du roi.

              Les vagues s'envolent sous les rafales, tentant d'échapper à l'abîme furieux qui menace d'engloutir l'existence. L'écume mousse sur les pavés et le pont des navires muets, bave au bec des mouettes. Et tu transpires à l'abstraite idée que tu te fais de mes pouvoirs. Alors je te révèle mon secret... J'ai défié mes éléments dans un raz-de-marée. J'ai libéré le titan de mon plein gré défiant le tumulte de l'eau pourpre tel Persée faisant face à Méduse.

              J'ai rugi dans une atmosphère apocalyptique, un souffle sauvage à l'haleine des premières origines du monde uni. Mon ciel a balayé la terre d'un bleu électrique, il a réduit mes valeurs à l'état de rien... Mes épaules épuisées de porter tout le fardeau qui me prend les tripes ont trouvé le repos dans un désert. Là-bas... Vers cette oasis. Je me suis retrouvé à sourire à un dromadaire soulagé.

              J'ai repris ma route vers ma légende personnelle.

              Quand toi, tu crèveras de soif, herché dans les recoins de ta future défaite, dans les coffres inviolables, dans un écho brûlant au lointain de ton âme esseulée. Et comme dernière image, l'intrigue de mon regard plein d'espoir et la réponse à une question...

              Qui suis-je ?

              Le petit prince des ténèbres.



              Dernière édition par Mizukawa B. Sutero le Mar 14 Jan - 2:41, édité 1 fois

                Quand t'as du mal à respirer, j'ai envie d'user de la métaphore du cancer. Quand ton nom va se retrouver entre deux syllabes Quand Letau serre tes poumons. T'es essoufflé de ce duel à caractère chaotique, tu te voyais vainqueur. Ta justice grince, t'as cru gérer, mais tu es le mal digéré.

                Ta vie est une ode à l'autodestruction et à la fragilité de l'Homme. Mon aura embrasse les cimes lointaines qui se découpent sous la lune dans le feutre nocturne, invisible à notre oeil humain. Tu côtoies mon tout individuel effacé, mon corps sous l'emprise du pouvoir d'un fruit. Ma silhouette s'empare de fantastique, je suis le mystère des ténèbres, et aussi le titan dévoilé. A mon passage les mômes tracent au sol le bon présage du petit prince dérangé, égal au lion de l'Atlas.

                Connais-tu la légende du petit prince ?

                Cette lumière enveloppée par une cape de ténèbres. Vouée à errer éternellement, illuminant les caravanes imaginaires posées sur une terre fertile. Ses rayons réchauffent l'être et le réconfortent en lui chuchotant tout au long de son chemin, des signes de sa destinée.

                Je réveille mon envie de vivre dans un déchaînement de comètes. Je te vois bientôt allongé dans un désert mouvant propice à l'éveil des surhommes et à la mort des malchanceux. Pauvre immortel qui meurt de l'intérieur. A la fin de cette traversée du Grand Sable Aride, je me repose près d'une cascade. Et dans le reflet d'une eau céruléenne, j'y vois un Moi fuligineux...

                Oretus Awakuzim.

                - Achève-le !
                - Pourquoi vouloir tuer ?
                - Je ne réponds pas aux questions des faibles.
                - Faible ?
                - Oui, c'est bien ça... Faible ! Sans ma présence, tu ne serais rien.
                - Ah, mais je croyais que tu ne répondais pas aux faibles...
                - Arf ! Je te déteste !
                - Normal, Tu es la haine et la souffrance, crachas Titanesque, mais les hommes ne sont qu'esclaves des pensées du monde et les tuer ne les libérera pas.
                - Tais-toi, connard ! Je suis la vérité ! Le vrai toi.
                - Tu n'es qu'une partie de moi, je ne le nie pas.
                - Ferme-la et tue Jared !
                - Non. Et je tenais à te dire que je ne t’obéirais plus.



                Je ferai partie de ceux qui déploient la colère par nécessité... C'est pour cela que je ne tuerai pas le Sous-Amiral et que le traître de Roi ne me verra pas d'aussitôt. Aujourd'hui, je pense au présent et rien ne compte plus à mes yeux que de revoir les nouveaux copains. Mais me débarrasser du Sous-Amiral est de plus en plus dur à cause de son Tekkai qui résiste à mon affront. Et les blessures de ce combat m'offriront de belles cicatrices. Je pense à l'entaille causée par sa lame d'air et le contre-coup du Titan quand il retournera au purgatoire...

                Nous sommes essoufflés et notre respiration a le don de calmer l'océan, bien que mes pensées ne cessent de cogner mes tempes. Nos vies sont étouffées comme un feu mal nourri. A force de se jeter sur la gueule de l'un et de l'autre, de s'écraser les côtes, on a fini par éteindre le soleil de nos esprits malmenés. Un voile obscur se glisse sur nos sentiments les plus optimistes et dire que je pensais à une victoire facile. Il ne suffit pas de saisir le Titan par les cornes, d'essayer de maîtriser l'armement avec le petit prince pour sortir gagnant.

                La splendeur argentée de la Lune se mêle au disque solaire rougeoyant des flots agités. Et nous abordons une posture bien peu commune, comme si nous savions qu'à l'issue de cette attaque finale, un seul restera suspendu dans les airs pendant que l'autre plongera dans les abysses. La sirène de Norland accueillera le perdant et une larme limpide perlera sur sa joue virginale. Nulle dune dans ce décor spirituel...

                - Hanauta Sancho ! Yahazu Giri ! vs Soru-Rakouagen !

                La vitesse de nos bonds sur la voûte surprend la nature et le vide gronde, puis le silence pèse un court moment et fait basculer le Sous-Amiral vers le fond... Et un simple nuage aux formes d'un enfant souriant apparaît comme un signe me sonnant de partir le cœur léger, laissant derrière moi, un port et une ville balafré par l'affrontement.