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Recherche du meurtrier (dernière partie)

Aoko, ayant réalisée que la chaîne de commandement ne pouvait être coupée, alla voir le colonel. La chose importante à bien retenir était d'avoir la possibilité de continuer à avoir sa liberté sur l'enquête. Même si le vice-amiral de North Blue lui avait donné certaine autorisation, ça ne lui permettait pas d'aller botter le cul de n'importe qui ou de tuer des civils dans tous les sens. Elle avait une preuve en main et celle-ci pouvait ternir assez bien ce noble de pacotille, mais il faudrait vérifier si la signature, en bas de page, semblait être la même que celle sur ses documents.

Plusieurs chose semblait à mener qu'il possédait une arme unique. Aoko connaissait, en tant que professionnelle et amateur en arme, le fusil de ce Noble. Ça l'avait aider durant l'enquête. De base, une arme de la marine ne tirait pas aussi loin, sauf les meilleurs sniper développés par la brigade scientifique.  Le chemin ne fut plus très long. Plusieurs marine firent des saluts  alors qu'elle continuait à avancer dans le couloir. On pouvait voir que le colonel était respecter dans sa base, mais ce serait peu être une autre histoire sur une île différente.

En attendant, elle atteignit la porte du bureau du colonel. Il faisait maintenant nuit et les lumières de la base étaient toutes allumées. Un marine arriva avant qu'elle ne puisse toquer. Il donna des nouvelles par rapport à la poursuite de la personne ayant pseudo-attaquer Aoko.


« Sergent madrinolf au rapport, nous avons perdu la cible dans la ville commandante, quels sont les ordres? »

Aoko resta pensive en gardant sa main sur la poignée de la porte. Sa faisait une personne supplémentaire à interroger pour son enquête. De plus, il pouvait fournir de très bonne information concernant sa mission et autre s’il ne se donnait pas la mort. Peu être allait il essayer de l’abattre comme l’autre assassin sur north blue? Ce serait mauvais pour elle, mais d’un autre côté. On pouvait sûrement le piéger. Il fallait voir maintenant de quelle manière. La jeune commandante se tourna vers le grand sergent, qui mesurait sûrement un mètre quatre-vingt-cinq, pour lui répondre.

« c’est bien dommage, il serait utile à interroger, rester pas loin Sergent et accompagner moi à distance, en civil. Faite en sorte d’avoir quelque soldat avec vous, il va sûrement encore agir, mais cette fois-ci contre ma personne. »

« Bien Commandante. »

Il repartit pour aller se changer en civil. En attendant, Aoko rentrait dans le bureau du colonel sans toquer et posa la note du dit noble sur la table du Colonel, fit un rapide salut et lui parla.

« Il faut agir colonel, on a une nouvelle preuve contre lui et j’ai également vérifié le point d’impact de la balle, il est impossible que mon homme ait pu faire quoi que ce soit, par contre, la balle trouvée ici est identique à celle de north blue. Il y a encore un homme ou une femme engagé(e) par cette personne qui court sur l’île, il va sûrement s’en prendre à moi pour stopper l’enquête donc je vais voir à me balader sur l’île pour essayer de le piéger, qu’en pensez-vous? »

Et elle posa son gros cul sur le sofa attendant la réponse.
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Hyugen se perd d'abord dans la contemplation d'un décolleté avant d'avoir le bref désir de se réincarner en sofa pour sa prochaine vie. Mais vu la mine déterminer du commandant Longshot, il semblerait qu'elle ne soit pas disposée à bavarder. Sa main attrape le papier qu'elle a apporté et le lit rapidement. Sa grimace déçue se transforme en un rictus de circonstances. C'est grave. Très grave. Mais rien n'est encore décidé.

Du calme, commandant.


Il ouvre un tiroir. Puis le referme. Boire un verre n'est peut-être pas vraiment de circonstances.

Gardez en tête qu'il y a une différence entre ce que l'on peut écrire et ce qui peut être la vérité. Peut-être que la tête pensante de tout ça veut vous voir débarquer à Goa et trainer dans la boue cet homme alors que ce n'est pas lui, provoquant un incident diplomatique avec les autorités de Goa.

Et cela, même le sous-amiral ne le veut pas.


Le colonel vient de renvoyer dans les cordes le soutien du sous-amiral Jared qu'Aoko avait défendu avec fermeté. Toutefois, il ne se satisfait pas de cette bravade. L'affaire est trop grave. Les mains jointes, la tête posée dessus. Il prend les décisions.

L'idée de vous mettre en danger ne me plait pas beaucoup, mais il est évident qu'il nous le faut vivant. C'est donc d'accord. Utilisez tous les hommes dont vous avez besoin pour cette opération. C'est votre vie, après tout. Je vais contacter mes supérieurs pour récupérer des informations sur ce Clausewitz.

Bonne chance, commandant
    Après l’autorisation du colonel, elle vira de bord en lui faisant un salut militaire. Tous les hommes que la commandante souhaitait, c’était inespéré. Le seul problème résidait dans l’affaire où l’on voulait peu être mettre le noble dans la boue ou l’y traîner de force. Ce n’était pas réellement une bonne chose pour qui que ce soit. De un, la marine ne pouvait pas réellement s’en mêler  au grand jour. De deux, ce genre d’opération devait se faire dans la discrétion absolue, ce qui était une des principales qualités d’Aoko, mais qui lui demandait pas mal de concentration. Elle réfléchit à la situation pour voir ce qui fut possible de faire avec les ressources dont elle disposa.

    En sortant du bureau, elle croisa le sergent qui attendit pas loin dans le couloir en civil. Il commença à la suivre, mais au final Aoko se retourna vers lui pour aller lui parler. Elle s’approcha pour mieux s’exprimer.


    « Sergent, je vais avoir besoin de vous. Par ordre du colonel, je dispose d’autant d’homme que je le souhaite donc vous allez me cueillir un vaisseau marchand qui va nous servir de couverture et m’amener un lieutenant avec une dizaine d’homme ayant de l’expérience en enquête sous couverture. »

    Le sergent salua avant de partir dans le couloir et disparaître au coin. Aoko était vraiment contente du résultat obtenu avec le colonel et sa se voyait sur son visage. Son sourire allait de bord en bord. Il fallait enquêter sur Goa pour voir si cette lettre semblait réelle ou pas. Ensuite, il fallait ramener le meurtrier discrètement devant la justice de la marine pour le juger.

    La planification n’allait pas être simple et elle le savait. Son expérience lui permettait de voir certaine limite sur l’utilisation du personnel de la marine. Il fallait en priorité avoir des gens méconnu du monde pour passer plus inaperçu et surtout qu’il soit dans ce domaine d’expertise.

    Pendant ce long laps de temps de pensée et de commencer à mettre sur papier son plan, qui dura quand même plus d’une heure de temps, voir deux heures, La jeune commandante alla vers le port tout en écrivant et s’assit sur une chaise. Le sergent revint avec une dizaine de marine triés rapidement sur le volet ainsi qu’un lieutenant, plus vieux qu’Aoko, expert dans les enquêtes sous couverture.

    La commandante ferma son carnet et se leva de la caisse où elle était. Dans l’ombre, une personne l’observait sans qu’elle ne le sache. Après une brève pause à regarder les différents marine, la jeune demoiselle commença à s’exprimer pour parler de son plan.


    « Messieurs, voici ce que l’on va faire, nous savons, par une lettre, qu’un noble serait au centre du problème, mais nous ne savons pas si c’est réellement lui le meurtrier. De ce fait, nous devons étudier la question sur le Royaume de Goa en toute discrétion. Pendant le voyage vers Goa, je vous prierais de vous mettre en civil ainsi que de vous diviser en plusieurs groupes de deux ou trois personnes pour investiguer la place. Premièrement, vous allez faire circuler des rumeurs dans les différentes tavernes ainsi que de récolter divers information sur ce qui se passe sur Goa et qui en voudrait auprès d’un certain noble du nom de Von Clausewitz, si vous sentez ou voyez que vous attirez trop l’attention, passer par divers route et séparez vous. La milice pourrait, à un moment donner, soupçonner quelque chose, mais c’est un risque à prendre », puis elle regarda le sergent, « sinon Sergent, quel est le navire réquisitionné ? »

    « Celui-là Commandante Longshot », il pointa le navire d’un marchand en bon état qui ne passait pas inaperçu, mais qui n’avait rien à voir avec la marine, « Le capitaine à accepté de laisser son navire entre nos mains avec certaine condition qui seront mise dans le rapport pour le colonel. »

    « Bien Sergent », elle se tourna vers les autres marine, « Vous avez entendu ? Alors tous à bord et pas de traînard. Lieutenant, j’aimerais vous parler à part dans la cabine du capitaine plus tard. »

    Tous les marine saluèrent et montèrent dans le navire en le préparant pour partir immédiatement. Le sergent quant à lui salua et alla passer le premier rapport au Colonel avec les détails du plan. La jeune commandante monta à bord, regarda une dernière fois le Quartier Général de la marine de South Blue et entra à l’intérieur du navire pour se diriger vers la cabine du capitaine où le Lieutenant allait la rejoindre. Par contre, une ombre arriva sur le navire sans être vue, elle semblait assez dangereuse et peu être même mortelle. Ce personnage semblait être celui qui avait lancé le papier à l’intention de la jeune commandante, mais que préparait-il ?
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    Une ombre, oui il y en avait une sur le mat en plein soleil. On ne pouvait réellement l'apercevoir, mais il y avait une présence meurtrière dans ce coin. Pendant la première partie du voyage, Aoko ne se préoccupait pas de ce qui se passait sur le pont, laissez la tâche au sergent de s'en occuper. Les différents marine avaient leur propre occupation sur le navire et s'affairaient à s'en occuper comme si c'était leur propre navire.

    Ils avaient déjà changé d'équipement et tous enfilé une tenue civil. De son côté, Aoko portait une tenue assez simple. Un t-shirt court avec une veste par dessus ouverte et un pantalon moulant. La tenue suffisait amplement à servir de support pour représenter une marchande venue d'une autre île. De son point de vue s'était suffisant pour pouvoir passer sans se faire remarquer sauf évidemment de part sa grosse poitrine et son beau corps.

    Ses long doigts effilés parcouraient la carte se trouvant sur la table de la cabine d'officier. Celle-ci représentait le Royaume de Goa en son entièreté. Elle avait tracée plusieurs points important dans la ville où on pourrait peu être obtenir des informations. En tout cas, essentiellement dans la basse ville. Il y avait plusieurs tavernes et auberges où l'on pouvait se procurer des informations. Elle se releva et regarda le Lieutenant droit dans les yeux qui se tenait en position de repos réglementaire.


    « Lieutenant, vous connaissez, apparemment, déjà le Royaume de Goa. On m'a dit que vous avez déjà opéré de ce que côté. Pour quelle raison? C'est top secret semble t-il dans votre dossier. J'aimerais vos conseils par rapport aux points que j'ai positionné sur le plan pour obtenir des informations vitale pour notre enquête. »

    Le Lieutenant s'avança vers le plan pour examiner plus amplement les propositions faites par la Commandante. Il posa ses mains lourdes et expérimentée sur la table. ses yeux, habituées à ce genre de situation, regardaient et pointaient dans plusieurs directions. Il désignait ensuite une taverne située, non pas dans les bas quartier, dans les quartiers moyen ce qui devrait aggraver la situation, non pas l'améliorer. Il lâcha d'une voix grave et lente l'explication du pourquoi.

    « Je pense que l'on devrait aller vers celle-ci. J'ai un informateur dans la ville. Je vais le contacter et savoir si on peut avoir quelque chose de lui. Je pense demander un ou deux marine avec moi pour la couverture. Le restant, je vous laisse décider, mais laissez au moins deux à quatre marine au niveau du navire pour que l'on puisse repartir sans problème par la suite. Au début, on ne devrait pas trop attirer de problème, mais après ça dépend de ce que vous expliquerez au responsable du port. »

    Aoko fit un signe de la tête pour dire qu'elle comprit et l'accepta sans rechigner. Il était simple et explicite. Elle mit sa main sous son menton pour réfléchir. C'était ce qu'elle faisait habituellement lorsqu'elle était bloquée ou dans une impasse, de temps en temps. Le plan devait être impeccable au point de passer inaperçu.

    La nuit vint à tomber et l'ombre toujours à l'extérieur vint se placer au dessus de la cabine d'officier. Personne ne la vit bouger sous le quart de lune dans le ciel où se trouvait des nuages par-ci par-là. Ça semblait assez dangereux de voir une telle chose bouger en silence, tout ce que l'on pouvait voir d'elle se limitait à une forme humanoïde.

    Dans la cabine du capitaine, Aoko et le lieutenant continuait de discuter de chose et d’autres concernant la ville en elle-même. En avançant au niveau de la fenêtre, elle sortit un fusil hors de son manteau. Ce qui dérangeait maintenant l'ombre se situait aussi dans une ombre de la cabine à peine perceptible par une lumière vacillante. À peine avait elle vu des yeux jaunes qu'elle battait en retraite dans l'étage en dessous de la cabine. Ayant bien assurée son appui, elle se laissa glisser assez facilement faisant très peu de bruit.

    Dans la cabine, Aoko tourna légèrement la tête pour voir sa panthère lever la tête vers l'une des fenêtres vers l'extérieur. Ses oreilles étaient levée en ayant entendant du bruit qu'Aoko n'avait pu percevoir. Sa panthère grogna un peu, mais sans plus, ne sentant plus le danger aussi proche.
    Au final, Le Lieutenant et Aoko s'en tenaient à leur plan avec quelque détail supplémentaire qu'ils tiendraient uniquement entre eux en échangeant simplement des notes.

    Le restant du voyage se passa tranquillement jusqu'au port du Royaume de Goa. On ne savait ce qui allait se passer, mais Aoko avait prévu tout un tas de papier de marchand pour rester dans le port le temps de son enquête. Elle descendit la première sur le quai accompagner par le lieutenant après que tout ait été vérifié à l'accostage. Il y avait encore quatre marine sur le navire faisant semblant de travailler et sa panthère dans la cale se cachant et cherchant après quelque chose.
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    Pulu Pulu.
    Clac.
    Oui ?
    Commandante Longshot ?
    Non, c’est le lieutenant Enders. La commandante est occupée à gérer la paperasse pour le mouillage du navire à au Royaume de Goa.
    Ah… Vous êtes à Goa.
    À qui ai-je l’honneur ?
    Colonel Hyugen de South Blue.
    Mes respects, Colonel.
    Merci, merci. C’est bien vous qui avez réquisitionné un navire marchand ?
    Pas moi directement, mais oui, nous sommes bien sûr un navire marchand. Pourquoi cette question ?
    Parce qu’en échange de ce service, le capitaine du navire a demandé à ce que l’on achète toute sa cargaison.
    Hé ?
    C’était de la nourriture.
    C’est une bonne chose, non, Colonel ?
    En théorie, oui. En plus, on avait les stocks un peu vides. Mais le souci, c’est que la quasi-totalité du stock était avariée ! Une vraie infection ! J’ai la courante depuis ce matin !
    Mes condoléances, Colonel.
    Bref, dites-lui qu’elle a intérêt à être efficace après ce coup là ! Vous me tenez au courant, Lieutenant.
    À vos ordres.
    Cloc.

    ***

    Sur le navire, c’est le calme plat. Les hommes remettent de l’ordre dans le bateau pour qu’il soit impeccable en cas de départ précipité. On nettoie aussi. Pas que c’est une chose qu’on aime faire, mais il faut bien s’occuper. Si la commandante revient, ça sera l’occasion de montrer leur bonne volonté. Et si ça peut donner un petit mot dans leur dossier, ça sera toujours bien. Les promotions, ils ne disent pas non. Une fois tranquilles, ils pourront jouer aux cartes. Quatre, c’est parfait pour taper une belote.

    Ça s’annonce difficile.
    Car dans les profondeurs du navire, une panthère fait sa ronde et au détour d’un couloir, c’est le corps sans vie d’un marine qui se dévoile à ses yeux de fauve.
      Le fauve avait un cadavre devant son museau qui ressemblait encore à un marine avec très peu de blessure. Il s’approcha de quelque pas pour le renifler. Son odeur familière de marine arrivait dans ses narines. Après en avoir fait le tour en observant le corps, il s’asseyait là à attendre sagement se demandant ce qu’il fallait faire pour ça. Le cadavre semblait être assez frais. Le sang avait coagulé. Depuis combien de temps? Impossible à dire de vue. L’autre problème était que c’était dur de calculer le temps de la mort, mais faisable. À première vue, ça datait d’avant l’amarrage du navire. Il était nécessaire de se concentrer sur la mission à suivre. Ce fut donc avec une bonne réaction que la panthère monta sur la pont pour aller tirer par la manche un des marines qui nettoyaient le navire.

      « Hey Marcel, passe moi le savon, je dois aller dans les cabines pour passer un coup. Et m’oublie pas pour la belote après »

      « Ouais une seconde.... Woooo... Ah merde, c’est la bestiole de la commandante. Elle me fait toujours peur celle-là. »

      La panthère s’approcha du marine pour mordre sa manche et le tirer vers elle. Au vu de sa force, le marine ne put malheureusement pas résister et dû suivre à contrecœur.

      « Ouais okay, je viens. Désolé, Kato, je peu pas réellement résister, va prendre les affaires toi-même en attendant. »

      « Ouais ouais, je vais prendre le savon moi-même, Glandeur. »

      En descendant l’escalier, une certaine odeur arriva aux narines du marine qui se boucha le nez. En effet,  Il n’y en avait pas assez pour atteindre le pont, mais dans un coin reculé du navire et fermé, ça pouvait sentir très fort. Malgré que le meurtre fut encore récent, on put observer les blessures nettes sur le cadavre du marine. La décomposition ne semblait pas avoir encore commencer, mais le sang semblait avoir déjà séché.

      « Et Merde, c’est Phil. Il a fait quoi pour crever ici lui? En tout cas, ça semble pas être un accident. »

      C’était Phil, l’un des nouveaux venu qui devait s’occuper du rangement dans les cales. Marcel l’avait à peine connu et c’était l’un des spécialistes sorti de l’école d’enquête en tout genre. Ce que l’on pouvait observer était que le combat au corps à corps n’avait pas été sa spécialité. Une entaille assez large au niveau de la jugulaire apparaissait clairement dans le cou. Extrêmement net. On pouvait deviner que le gars était un très bon assassin pour être passé inaperçu pendant le voyage. Parce que oui, ça ne faisait pas assez longtemps qu’ils étaient amarré et le corps datait d’avant l’amarrage.

      « Pauvre gars, faut prévenir la commandante le plus tôt possible. Merci toi, bouge pas d’ici le temps que je prévienne les autres, on trouvera un endroit pour le ramener à sa famille. »

      Il hésita une seconde puis caressa la tête de la panthère qui le lui rendit et fila sur le pont pour prévenir en premier lieu les autres marine sur le pont. Le Lieutenant était parti rejoindre la Commandante pour le début de la mission et lui passer le message du Colonel. Un des sergent était détaché du navire pour partir à la suite et prévenir du problème.

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      Du côté d’Aoko qui affichait une bonne mine face au capitaine de la garde responsable sur les quais.

      « Bonjour, voici les papiers pour l’amarrage de mon navire. »

      À la fin du quai, Aoko attendait que le capitaine lui réponde. Celui-ci prit les papiers en main pour les lire, on voyait bien qu’il faisait semblant de comprendre les petits caractères ou les mots compliqué bien qu’il ait l’habitude d’avoir des marchands tout le long de la journée ou il cachait bien son jeu.

      « Mouais, transport de marchandise générale. C’est quoi précisément votre général? »

      « Bah euh... principalement ici c’est du sable et de la rocaille, mais le restant du temps on transporte de la nourriture et de l’hydromel. On est en arrêt ici pour faire du marchandage ensuite on reprendra la route, par contre je vous demanderai de ne pas être trop exigeant sur le nombre de jour que l’on peut rester. »

      « Tant que vous payez vot’ place, elle est à vous. Faites juste attention à ce que vos marins ne fassent rien d’illégal ou ne dérange personne dans les hautes places sinon vous le regretterez. Vos papiers sont en ordres. »

      « Capitaine »

      « Merci, Oui? »

      « On a eu un petit appel concernant notre dernier marchandage » le Lieutenant faisant référence à ce qu’ils avaient payé pour le navire, « Nous devons revenir avec quelque chose de meilleur la prochaine fois. En tout cas, c’est ce que j’ai retenu. »

      Le Capitaine du port parti pour d’autre responsabilité. Le ton d’Aoko changea pour devenir plus officiel et sérieux. Entre eux, ils pouvaient tout se dire sur la mission qui les amenaient ici.

      « Bien, Lieutenant, maintenant, donnez-moi la bonne version. »

      « Oui Commandante, Le Colonel a du prendre la nourriture du marchand contre son vaisseau pour le temps de l’enquête. Le problème semble être qu’elle est presque totalement avarié. Enfin, plus de la moitié et donc il prie pour que vous aillez de bon résultat de votre côté

      « Sinon quoi? »

      « Il n’a pas rajoute de sinon, apparemment il ne fait que prier. »

      Le sergent arriva tout d’un coup derrière le Lieutenant après avoir couru pour les rattraper sur le quai.

      « Sergent Vermicel au rapport. Nous avons un marine mort, identifié comme Phil, sur le navire. Apparemment, il daterait d’avant l’arrimage, mais très peu de temps avant. C’est difficile à dire, mais quelqu’un se serait introduit sur le navire à North Blue et aurait débarqué ici. »

      « Quoi? Et merde, je savais qu’on aurait des problèmes, Sergent tenait tout le monde sur le qui vive dans le navire. Je pense que notre invité n’est déjà plus là depuis qu’on a amarré. Quelque chose me dit que l’on ne va pas tarder à avoir de la visite. Lieutenant, allez vous occuper de ce dont on a discuter sur la navire, il est possible que vous rencontriez de la résistance alors prenez 2 à trois gars avec vous. Ce sera tout rompez. »

      Le Sergent et le Lieutenant évitèrent de saluer et firent juste un salut de la tête. De son côté Aoko du réfléchir tout un moment pour remettre ses idées en tête. Elle retourna peu de temps après sur le navire en croisant le lieutenant en civil qui avait changé de ton pour être plus dans l’esprit d’un marin qu’un marine. À l’arrivée sur le navire, elle donna ses ordres aux marines sur qui doit faire quoi, mais au total, ils restent tous sur le navire et ne bouge pas tant qu’elle ne soit revenu. Elle a aussi parler à sa panthère pour qu’elle reste là avec ordre de surveiller les marines.

      Elle partit de suite après pour voyager sur le quai et chercher un magasin d’arme. Ce qu’on remarquait surtout chez elle c’était sa féminité très apparente, mais pas de relation avec la marine.
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      Le lieutenant vagabondait dans la ville basse de Goa avec un détachement totalement feint. A ses côtés, la demi-douzaine d’hommes parlait bruyamment de tout et de rien, faisant passer l’escouade de marine pour un authentique groupe de marins se dirigeant vers un bar afin de fêter dignement une journée sur la terre ferme. Les échoppes défilées sous leurs yeux, prétextant que celles-ci n’étaient pas si bonnes que ça, pour tomber finalement sur celle que le Lieutenant recherchait. Ils entrèrent dans l’établissement à l’ambiance chaleureuse et tandis que les hommes se mirent à boire tout en restant vigilants, le lieutenant se mêla à la foule, dévisageant chaque individu présent. Au bout d’une dizaine de minutes, une main vint se poser sur son épaule. Il ne sursauta pas.

      -hé bien, vieux, ça fait longtemps que je t’ai pas vu.
      -Ouaip. J’ai eu peur que t’aies changé de planque depuis le temps.
      -Héhé. Tu sais bien que les types comme moi n’aiment pas sortir dans les coins obscurs.
      -Bref. J’ai besoin de tes oreilles avisées.
      -Ma gorge est sèche.

      Petit rituel et une mousse change de main contre de la monnaie sonnante. Le marine expose la situation en quelques phrases. L’indicateur tique aux premiers mots, mais attend la fin pour être vraiment sûr.

      -Tu sais quelque chose ?
      -Ouai. Et c’est du tout chaud. Votre arrivée est pas passée inaperçue. J’parie qu’il y avait une taupe dans votre groupe. On a déjà un boulot sur vos gueules qui circule.
      -Quel genre de boulot ?
      -Le genre qui trouve son alibi dans ta petite virée, toi et tes troufions.
      -Abrège…
      -Il va se passer qu’une bagarre va éclater dans un coin et que ça va saigner. Mais que les types sont tous de mèches et qu’ils vont se ramener à ton navire en disant qu’ils vous ont suivis. Et qu’ils foutront le boxon, là.
      -Tu crois vraiment qu’on est pas capable de stopper quelques mercenaires payés au lance-pierres ?
      -Ah, ça, je dis pas. Mais qui te dit qu’il y a pas un pro qui va profiter du chaos pour se faire la tête du roi, hein ?
      -Merde.
      -Tu l’as dit ! Et si ça échoue, t’as les autorités qui se gêneront pas de vous mettre des dégradations sur le coin de la gueule et vous faire dégager de l’ile.
      -…
      -Je sais pas qui vous cherchez, mais il veut pas de vous.

      Et il but sa mousse d’un trait.
      Et pendant ce temps là, une jeune femme faisait son marché aux armes tandis que dans la pénombre d’une anfractuosité des toits, un individu la surveillait, prêt à ce que tous les pions fussent en place. Des badauds aux visages durs qui font passer des armes de fortune digne d’un bar à leurs amis. La fête n’est plus pour très bientôt.
        Le Lieutenant n’eut pas d’autre information et savait maintenant que des bêtes mercenaires allaient essayer de faire la peau aux marines. Ça n’allait pas être une tâche facile pour eux. La mèche avait été vendue au plus offrant. Ça donnait une information supplémentaire dans leur recherche. La personne avait du pouvoir pour mener la garde et pouvoir recruter des mercenaires. Ce n’était pas toujours facile d’avoir la garde d’une ville dans sa poche. S’arranger pour faire une bagarre dans la ville alors que les hommes d’Aoko sont tous nouveaux dans celle-ci allait faire pencher la balance pour les gens de la ville même.

        Vu la situation, il allait falloir bouger rapidement, mais la discrétion n’était pas de mise du faite qu’ils étaient déjà découvert. Le meurtre dans le navire attirait déjà l’attention des marines et ce fut une erreur pour cette personne qui pensait avoir une avance sur eux. Il fit un signe à son contact et passa le mot à ses marines qui quittèrent ensuite la taverne, ensemble, pour rejoindre le navire.

        Du côté d’Aoko, elle continua de parcourir les quais et trouva une boutique d’arme. Elle y entra sans attendre en sachant qu’elle allait sûrement être suivie par la personne qui avait tué Le marine. L’attaque qu’elle avait subit sur north blue était encore en tête. Même si ce n’était qu’un message de prévention comme pour lancer un duel à une personne de la marine.

        En fermant la porte, elle scruta tout ce qui eut autour des quais et qui donnait une vue sur le magasin. Rien de suspect, il/elle était vraiment bon/bonne à savoir de quel sexe cette personne pouvait être. À l’intérieur, le marchand sortit de l’arrière pour arriver à son comptoir se frottant les mains en se disant qu’il allait faire une bonne affaire. Aoko portait toujours ses pistolets, par contre son sniper restait sur le navire, et ne s’en débarrassait jamais en général.

        Elle se retourna et s’approcha du vendeur. Même si ce n’était qu’un simple magasin, il pouvait en savoir long sur la ville, bien plus que ce qu’Aoko connaissait. Elle lui adressa un joli sourire et mit son corps en avant pour essayer de l’influencer.


        « Bonjour, je cherche quelque chose en particulier »

        « Ah oui, qu’es-ce donc mademoiselle? J’ai ici tout ce qu’il vous faudra pour en tirer le meilleur parti. Tirer, mouahaha je suis trop bon. »

        « Effectivement, J’ai une balle ici que je trouve très intéressante et j’aimerais savoir si ça se vends dans le coin. »

        « Laissez-moi voir, hmmm... je n’en ais pas dans mon magasin, mais je peu vous rediriger vers un autre endroit. Un petit instant, je vais voir en arrière pour avoir l’adresse. »

        Sur le temps que le marchand se retourne et rentre dans l’arrière de son magasin. L’assassin arriva en passant la porte rapidement ce qui fit sonner la petite clochette d’entrée. Aoko eut le temps de réagir pour se retourner et voir une lame viser son cœur. Elle put dévier la lame à la dernière seconde et voir le sourire malicieux de cette personne.

        La seconde suivante, il prit de l’espace pour se relancer. De son côté, Aoko prit le soin de sortir son arme et hésitait à tirer. Le problème se posait qu’il n’y avait pas assez de résistance dans les vitres et qu’elle allait peu être blesser quelqu’un à l’extérieur. Elle changea de tactique et prit le soin de simplement frapper avec ses armes, même si elles n’avaient pas encore de lame sur le bout ce qui serait un plus.

        La résistance légendaire des pistolets de la marine était suffisant pour le moment contre l’assassin. Il lançait assaut après assaut. Aoko pouvait encore résister pour le moment, mais le corps à corps n’était pas sa spécialité et elle n’était pas en forme ces derniers temps au vu de ce que son boulot demandait comme réflexion ainsi que beaucoup de temps.

        La lame passa à gauche puis à droite d’elle. Aoko parait ici et là, en tout les cas, ce qu’elle pouvait, mais ses vêtements se déchiraient peu à peu et du sang commençait à couler sur ses flanc. C’était de peu qu’elle échappait à des coups fatals. Heureusement pour elle, la lame n’était pas empoisonnée de ce qu’elle pouvait sentir pour le moment. Elle lécha le sang qui coulait de l’entaille qu’il avait faite à son sourcil gauche. Elle dut fermer l’oeil parce qu’il y avait trop de sang. Il fit un commentaire sur celui-ci.


        « Je ne fais qu’élargir ta blessure, es-ce mal, mademoiselle Longshot... On ne veut pas de vous sur cette île. Mon client m’a clarifié que si je n’arrivais pas à faire arrêter cette mascarade minable, je devais vous tuer, clair et net comme de l’eau de roche, y a pas mieux. »

        Il lécha son couteau où coulait le sang d’Aoko. Elle n’avait pas vraiment de choix, elle ne devait pas le tuer, mais le mettre hors d’état de nuire pour ensuite le questionner, torturer etc. Une excellente idée passa par la tête de celle-ci. Encore une fois l’assassin utilisa le même modèle d’attaque qu’elle apprenait par cœur. Il lança sa première lame vers l’avant pour la frapper et l’autre lame suivit pour essayer de feinter et faire en sorte que son ennemi face un faux mouvement. La première lame rata de peu de rentrer dans son flanc et érafla son dos, par contre la deuxième lame rentra dans son joli corps, mais évita l’organe essentiel proche.

        L’assassin tomba par terre accompagné par un grand BLAM. Le pistolet d’Aoko venait de tirer et de la fumée sortait de la bouche du canon, mais celui-ci visait de l’autre côté du visage de l’assassin. En ayant tiré, Aoko avait grandement amélioré la vitesse de son coup et de faite mis hors d’état de nuire l’assassin sans le tuer. La crosse du fusil avait frappé la tempe et faisait en sorte qu’il tombe inconscient ou presque.

        Dans tous les cas, il n’arrivait pas à se relever ni à effectuer une action trop complexe. Aoko en profita pour se tenir le côté touché par la lame et de lui en fournir une autre de raclée pour l’assommer complètement. Le marchand revint enfin pour voir L’assassin allongé par terre et Aoko à côté avec son flan touché.


        « Mais... mais, c’est quoi le problème ici... Mon dieu, je vais chercher la garde »

        « Non s’il vous plaît, appelez juste un médecin ici ou autre, mais surtout pas la garde. Je vais tout vous dire alors s’il vous plaît, faite ce que je vous dis. Encore mieux, aller chercher mes hommes sur le quai 25. »

        Alors que le marchand partait en courant sur les quais dans une direction bien précise, Aoko ferma les yeux pour ne pas les rouvrir de sitôt, elle avait perdu trop de sang et ne savait où elle se réveillerait. En tout les cas, il semblait que la direction général du marchand semblait aller vers le quai qu’Aoko avait cité.
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        Le marchand n’est pas un type très courageux. Il est le genre à se planquer derrière son comptoir lorsqu’il y’a du grabuge. Quand l’assassin a déboulé dans son honorable établissement, il a bien fait de s’éloigner du danger. Et s’il obéit maintenant à Aoko, c’est davantage sous l’influence de la peur et de la surprise. Dans son esprit, l’un et l’autre sont tout autant des dangers publics pour les affaires et il vaut mieux appeler la garde, même si la demoiselle lui a demandé l’inverse. N’est-ce pas là la preuve qu’on a des choses à se reprocher ? Si la fille est innocente, elle aurait fait appel à la garde. Certainement. Et c’est le genre de petit détail qui finit par gangréner la carapace de peur qui entoure son sens de la raison. Carapace qui finit par voler en éclat quand il visualise la scène qui se passe devant ses yeux. C’est une masse grouillante et sale, mais surtout armée, qui se dirige vers le navire de l’autre femme. Des armes de fortune, mais qui semblent être maniées par des mains expertes du combat. C’est une grande bande de voyous qui s’avance pour attaquer le navire d’Aoko. Et ça, le marchand le visualise bien. Dans quoi s’est-il fourré ? Son instinct lui dicte le chemin. La fuite !

        Mais sa fuite est de courte durée puisque c’est le groupe du lieutenant Enders qui déboule d’une rue, percutant le pauvre homme qui finit le cul par terre au milieu de la troupe de marines en civil qui ne peut que constater qu’un gros groupe les sépare de leur navire.

        -Ah ! non ! Pitié ! Pas encore !
        -Encore ?

        Le lieutenant se saisit du marchand par le col et le soulève.

        -Quoi encore ? Qu’avez-vous vu ?
        -Une … une bonne femme qui s’est battue avec un homme… dans ma boutique ! Il y a du sang… c’est affreux !
        -Et l’autre type, ou est il ?
        -Elle l’a … assommé…

        Enders comprend vite de qui on parle et doit prendre des décisions rapidement. Ce qu’il fait.

        -Conduisez-nous à elle.
        -Mais…
        -Tout de suite !
        -Et pour le bateau, lieutenant ?
        -Donne le denden.

        Clac
        -Oui ?
        -Vermicel ?
        -C’est vous lieutenant ?
        -Oui. Il f…
        -C’est terrible lieutenant ! On va se faire attaquer !
        -Je le vois, sergent ! Alors vous allez faire ce que je vous dis. Dégagez !
        -Comment ça ?
        -Partez en mer ! Tout de suite ! Laissez nous ici, on s’occupe du reste !
        -Mais la co…
        -Excécution !
        Clac

        Le sergent à l’autre bout du fil prend une seconde pour douter, puis s’exécute en prévenant les autres. Se dirigeant vers l’établissement du marchand, Enders pense à toute vitesse. La perte des troupes du navire est regrettable, mais si leur mystérieux adversaire n’a pas de nouvelle de son assassin et qu’il apprend que le navire a quitté l’ile, peut-être pensera t’il que la menace est écartée. C’est probablement le meilleur scénario qui peut leur arriver dorénavant. Défendre le navire n’aurait fait qu’éloigner de quelques heures un départ, voire une expulsion de la part des autorités locales. Enders est persuadé que Longshot sera de son avis. Un peu moins lorsque, entrant dans la boutique, il découvre la commandante au sol, son sang s’écoulant au sol.

        Heureusement, parmi le groupe de marines, il y’en a un pour s’y connaitre en premiers secours et il s’exécute rapidement tandis que les autres surveillent les alentours. Enders questionne le marchand sur le pourquoi de la présence de la commandante de la boutique tout en surveillant l’assassin. Finalement, une fois que l’état de la marine est stabilisé, Enders ordonne à tout le monde de partir à la recherche d’une planque, le lieutenant portant personnellement la commandante tandis que les autres marines s’occupent de l’assassin et d’un marchand pas totalement volontaire.
          Une planque, oui, effectivement, c’était ce qu’il fallait au plus vite. Le Lieutenant connaissait mieux la ville par rapport à Aoko. Ils allèrent directement dans les quartiers moyen dans un ancien entrepôt abandonné servant de planque de temps à autre pour des agents en infiltration pour le compte de la marine. Seul le Lieutenant connaissait cet endroit, tous les autres marines étaient plus ou moins perdu sauf ceux ayant un bon sens de l’orientation.

          En arrivant, le Lieutenant passa Aoko à l’un des marines pour aller faire le tour de la bâtisse et vérifier que rien n’allait les embêter ou les repérer. Il revint quelque minutes plus tard invitant tous les marines à l’intérieur. Aoko était encore sonnée de ce qui s’était passé et ne pouvait rien faire de plus pour le moment qu’écouter inconsciemment.

          Leur passage dans la ville n’était sûrement pas passé inaperçu malgré les ruelles empruntées. Ils allaient peu être voir quelqu’un débarqué dans leur planque, mais ce n’était pas totalement sûre. Il y avait la possibilité d’une rumeur qui courait dans la ville sur leur passage. De son côté, Aoko ouvrit enfin les yeux. Elle vit l’assassin saucissonné et le marchand traumatisé. Elle ne reconnaissait pas du tout les lieux et le parcourait des yeux pour voir où se trouvait ses hommes et comment ils allaient. Elle essaya de se lever, mais ressentit une vive douleur sur le côté.


          «  Ahhhhh.... »

          Elle se posa de nouveau sur le sol sans pouvoir réellement bouger. Le marine s’étant occupé des premiers secours vint la voir pour vérifier les bandages et autres. Le sang avait arrêté de couler pour le moment, mais c’était sûrement mieux que rien. Elle repoussa le marine qui se laissa faire puis parla au Lieutenant qui faisait les cents pas.

          « Lieutenant, Rapport »

          Il vint rapidement et fit son salut militaire puis commença à parler pour résumer la situation.

          « Nous avons l’Assassin avec nous ainsi que le marchand pour l’empêcher de prévenir la garde. J’ai demandé au navire de prendre le large pour le moment le temps que tout se résolve. On s’est fait avoir. Quelqu’un savait que nous arrivions et a payé des mercenaires pour nous chasser du port. Heureusement, nous n’avons plus réellement ce problème. Je propose un repli stratégique sur South Blue pour vous et l’assassin avec notre navire ainsi que le marchand pour qu’il puisse parler et dire ce qu’il a vu. Je vais continuer l’enquête avec les hommes restants. Pour ce que j’en sais, nous avons réellement bien avancé, nous avons trouvé quelqu’un qui peut parler contre son maître. Qu’en pensez-vous commandante? »

          Aoko prit le temps d’écouter et de réfléchir des prochains plan qui pouvaient bien avancer sans elle. En effet, l’assassin représentait un bien précieux pour donner le nom de son maître. Elle ne connaissait pas mieux comme interrogateur que le Colonel sur South Blue. Elle n’avait pas la forme pour pouvoir rester et arrêter un noble sur cette saloperie d’île. Elle en avait suffisamment fait et voulait juste revenir sur South Blue pour faire un rapport préliminaire. Elle prit un petit temps en ne bougeant presque pas pour empêcher le saignement de recommencer puis répondit au Lieutenant.

          « Je pense que c’est le mieux à faire, avons-nous encore le Den Den pour communiquer avec le navire? »

          « Oui Commandante, le voici »

          Aoko prit le DenDen dans sa main et l’activa pour appeler le navire.

          « Ici Aoko, Sergent Vermicel êtes vous là? »

          « Au rapport commandante, on s’est écarté du port pour éviter de se faire attaquer directement, on peut passer par le bout du port pour se faire moins remarqué si vous le souhaitez »

          « Non, rester assez proche pour faire une évacuation rapide. Vous allez m’évacuer vers South Blue avec deux personnes et certain marine qui vont revenir. »

          « Bien commandante, autre chose? »

          « Non, Aoko terminé »

          Elle raccrocha et demanda au Lieutenant de l’écouter.

          « Je vais mettre votre plan en action Lieutenant, mais on ne connaît pas beaucoup la ville ici. De combien d’homme avez-vous besoin? »

          « Trois Commandante »

          « Bien, Vous, vous et vous caporal, vous allez rester ici en attendant que le Lieutenant revienne. Vous allez m’accompagner Lieutenant ainsi que le restant des marines que je n’ai pas cité. On va rembarquer sur le navire au bout du quai pour se faire moins voir, dans les endroits plus ou moins abandonné et moins gardé. Ce sera difficile et ces mercenaires seront peu être encore là ou vont vouloir récupérer leur argent. On y va, go. »

          Les marines se mirent en position pour évacuer les trois personnes accompagné par le Lieutenant et les quelques autres marines ne restant pas. Le marine ayant fait les premiers secours sur Aoko l’aida à marcher. La nuit commençait à finir de tomber et c’était le meilleur moment pour évacuer des personnes en se faisant le moins voir. Qu’allait-il se passer sur la route, es-ce que les mercenaires voulaient encore provoquer des problèmes alors que leur mission n’avait pas réussi? Ou bien une patrouille de la ville allait les intercepter? Personne ne le savait encore.
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          Traverser un morceau de la ville sans se faire repérer n’est pas une tache sans repos. Rapidement, les deux officiers du groupe décident d’une formation adaptée à leur besoin. La moitié des hommes, principalement ceux dans les meilleures conditions, sont équipés de vêtements récupérés dans une boutique un peu sordide à la périphérie des grandes avenues afin de se fondre au maximum dans la population locale. Le vendeur de vêtements a été soigneusement assommé en amont et placé dans l’arrière-boutique pour l’occasion. Au premier abord, il semblait appartenir à cette catégorie de personnes capable de vendre leur mère pour un peu d’or. Et à voir les marines, il n’aurait pas mis longtemps à avoir un doute sur leur identité et ainsi vendre l’information au plus offrant. La situation est suffisamment critique pour ne pas chercher à s’enfoncer plus.

          Les marines déguisés se sont ensuite séparés du groupe avec la tâche ardue d’aiguiller le groupe principal vers la destination : le port. Le groupe principal s’étant aussi vêtu d’autres vêtements pour brouiller les pistes et ne pas coller au portrait qu’on pourrait faire d’eux. Sauf que la gestion de l’assassin et du marchand est suffisamment complexe pour rendre impossible tout acte de se déplacer à la vue de tous. Le marchand, en l’occurrence, ne manque pas une occasion pour tenter d’attirer l’attention d’autrui, maintenant convaincu que les marines ne lui feront jamais aucun mal. En tout cas, pas le pire.

          La progression se fait avec d’infimes précautions. Les marines infiltrés indiquent les passages dans l’ombre où le trafic est inexistant. Moins y a de témoins, mieux c’est. Ainsi, il profite du manque d’informations de leurs adversaires pour brouiller les pistes. Si l’allée s’était faite dans l’indiscrétion, les mercenaires ne peuvent pas deviner que les marines tentent de passer au travers des mailles du filet pour fuir au port. La progression est lente, mais les précautions portent leur fruit. La marine parvient à s’introduire aux abords du port. Mais l’heure avancée les empêche de continuer. Même pour les parties les plus éloignées, il y a du peuple. Impossible d’avancée. Les officiers décident d’attendre la pénombre de la soirée et prévoit la rencontre avec le navire pour vingt heures. Plus tôt et il y aurait eu trop de monde. Plus tard et ils auraient été trop voyants pour des observateurs avisés. C’est la bonne heure pour eux. Ou des groupes se forment et errent à moitié dans le port sans savoir où aller. Ou il y a suffisamment de gens pour ne pas se faire voir, mais des gens qui n’ont plus qu’une seule envie : rentrer chez soi.

          Vingt heures sonnent. Un peu avant, l’assassin a montré des signes de réveil. On l’a assommé pour ne pas prendre de risques. Plusieurs bonshommes ont été remarqués. Ils sont suffisamment soupçonneux dans leur attitude pour qu’on se doute que ce sont des mercenaires postés là comme vigile. Le lieutenant élabore un plan de dernière minute.

          -Commandante. Vous savez aller maintenant. Vous avez le point d’extraction en visu. De mon côté, je vais faire croire que je venais en repérage en arrivant d’un autre côté. On ne veut pas qu’ils sachent que vous êtes partis. Ils sauront de toute façon qu’il y’en a sur l’ile.

          Ça approuve. Et ça réagit en conséquence. On prévient le navire de prendre une dizaine de minutes de retard sur l’horaire prévu, suffisamment pour que le lieutenant soit en place. Juste avant son intervention, les marines s’avancent, sortant de l’ombre, pour se mêler aux gens. Un groupe comme un autre. Et même si les vigiles semblent les remarquer au début, leur attention est rapidement détournée par un lieutenant qui fait exprès de se montrer. Ils s’élancent sans tarder, se saisissant des den-den à leur ceinture. Le lieutenant est l’appât.
          Et pendant ce temps là, peu de monde fait attention au navire qui passe et qui embarque le groupe de marines. Certains les voient. Mais ils n’ont aucun intérêt à chercher l’origine du problème. La journée est terminée. Si ça sent quelque chose, ça sent les emmerdes. On oubliera bien vite autour d’un verre. Une fois à bord, le bateau part. Et quand l’escargophone sonne, c’est pour donner les derniers mots du Lieutenant.

          -On vous attend, Commandante. Soyez pas trop longue, ou on s’occupera d’eux tout seul.

          Bravache.