Vole Boru Bodur, Vole !

Posté Mer 16 Avr 2014 - 12:07 par Levy Quinn

-Mlle Quinn ! Mlle Quinn ! Vous ne pouvez pas partir comme ça !

Lorsque je me retourne, je vois un jeune blond courir vers moi, un long manteau dans la main. Il me regarde avec ses gros yeux marron – lui donnant une expression enfantine –comme s’il venait de sortir des jupes de sa mère. A mon niveau, il me tend le vêtement, un grand sourire en travers du visage. Je prends son offrande, me retourne sans un mot, le regard dur et les lèvres pincées. Levée du bon pied pourtant, une vague d’amertume me submerge.
La raison ? Même-moi je ne la comprends pas vraiment. J’ai toujours appris à aller de l’avant mais la nostalgie du foyer me serre le cœur. Je secoue les bras afin de me débarrasser des dernières gouttes de ces sentiments et enfile la veste dont la capuche.
Parfois, j’oublie presque que ma tête est désormais mise à prix. 80 000 000 de Berrys, ce n’est pas rien. Et tout ça pour quoi ? Une baffe et l’évasion en compagnie de grands noms de la révolution. Mais avant tout la baffe, s’il y n’y avait jamais eu de baffe, il n’y aurait jamais eu d’évasion et je n’aurais jamais été inquiétée par la marine. Maintenant, je ne peux faire qu’avec et continuer d’avancer.

Ma nouvelle destination ? Inari. Mes parents m’en avaient déjà parlé mais jamais l’occasion d’y mettre les pieds ne s’était présentée. Aujourd’hui, elle est là, bien palpable, et j’ne compte pas la lâcher. Larguée dans North Blue et plus précisément à Inu Town, ville révolutionnaire, pour un peu de repos. Mais les vacances étant finis, je dois me préparer à retrouver la vie d’exploratrice.
Mon nouvel objectif : la ville religieuse par excellence. Le zenith des mythes en tous genres, des légendes, des croyances. En quelques mots –un puits sans fond de travail –pour qui aime fouiller, remuer les archives et avaler la poussière des livres. Tout oublier pour plonger corps et âme dans les récits, passer de longues heures le dos courbé, la tête baissée mais l’esprit libre.
Mon principal objectif une fois arrivée ? Le Boru bodur évidement. Un mystère pour tous les archéologues, spiritueux et philosophes en herbes comme aguerris. Cet îlot flottant fascine depuis de nombreuses générations mais personne n’a encore réussi à percer ses secrets. J’espère qu’ils s’ouvriront sur mon passage. Je ne pourrai rêver mieux. Etre à l’origine de la résolution d’une, voir de la plus, grande énigme de notre époque et surtout avec une prime sur le dos. Le parfait doigt d’honneur vis-à-vis du gouvernement. Rien que d’y penser, j’ai déjà hâte d’y être.

Au port principal d’Inu Town, j’embarque sur un navire composé presque exclusivement de révolutionnaires mêlés à quelques civils. Leur parcours s’étend sur un peu plus d’un mois. Heureusement pour moi, l’île est une des premières de leur trajet –la deuxième plus précisément –une petite semaine au total.
Assez long pour apprécier l’air marin et pas assez pour avoir le mal de terre en arrivant à destination. Un carnet dans la main gauche, un crayon dans la droite et la capuche couvrant le haut de mon visage, je plonge dans ce monde de religion et de babioles.

Dernière édition par Levy Quinn le Jeu 17 Avr 2014 - 18:58, édité 3 fois

Posté Mer 16 Avr 2014 - 18:56 par Levy Quinn

Une fois arrivée aux portes d’Inari, le changement est brutal. Une foule intense fourmille devant les yeux. Il s’agit d’une fourmilière humaine arpentée par deux types de personnes. Pour la première, visez la tenue. Leurs habits sont tous plus étranges les uns que les autres. Violets, bleus, blancs, rose, noir, gris, hachurés, croix, rayures, diagonales, désuni, discordant, simple, à froufrou et même en calçons. Eux, ils font parti de la première catégorie, les locaux, les religieux en tout genre, chamans, prêtres, sorciers, gourou, fakir… Fakir ?

-J’y crois pas mes yeux ! Dis-je un peu trop fort.
-Hé oui ! Grâce au grand Lïk et son enseignement, vous le pourrez-vous aussi. Mais une voix contradictoire s’élève derrière moi.
-Lïk n’est qu’une tique Et si l’envie te pique.
Tu peux avec grand chic, Venir chez nous les Greek.
*Arf, encore des racoleurs*
-Non merci !, un peu sec mais qui me permet de couper court à la fausse conversation.
-T’as dit quoi sur Lïk là ?! Tu veux mon poing dans la gueule ?!!
-Je monte mes manches Puis je te botte l’cul ! Chantonne l’homme au chapeau vert clair et aux collants roses.

A peine ai-je fais quelques pas que j’entends les premiers bourre-pifs s’envoler, rapidement rejoints par des encourages, cris de joie ou de peur. J’ai bien envie de les encourager mais je ferais bien de déguerpir d’ici avant que la marine ne débarque. Ils ne se doutent certainement pas que je suis ici. Mais sur n’importe quel malentendu ça peut mal se passer. Jouer la prudence et ne pas se faire remarquer. Je ne ferais pas deux fois la même erreur, un sauvetage surprise ok, deux d’affilés je ne sais pas si ça passera… Enfin loin du vacarme.

Si mes souvenirs sont bons, et ils le sont surement. Il existe toute une hiérarchie spirituelle. Au total, 38 croyances se partagent le pouvoir en parts non-égales. Les 3 ordres dominent les 13 processions, eux-mêmes au dessus des 22 autres cultes, plus un ordre caché dans les baffons. Blotti dans l’ombre, ils œuvrent depuis des générations pour les étoiles, leurs étoiles. Leur fameux « grand dessein qui tue ». Là où mes souvenirs et les écrits se bloquent c’est qu’à la base, il s’agissait du « grand dessein qui mue ». Mais je ne préfère pas m’avancer.

La deuxième catégorie est surement la plus horrible et désespérante. Je veux parler évidement des touristes. Entre ceux qui marchent au ralenti, ceux qui s’arrêtent d’un seul coup et ceux qui flânent. Eux ce sont les pires ! Flâner dans un lieu avec une telle merveille à côté ? C’est de la folie pure. Vue seulement en dessin et j’en rêvais encore. Mais trêve de mauvaise langue, tout décrire ne serait que trop long et principalement de mauvais goût.

Au bord des bâtiments, de nombreuses petites boutiques en tout genre attendent le client, le pigeon aux œufs d’or. Le tout pour quoi ? Des babioles, des petites statuettes, colliers, grigri, encens, pétard, canard en plastique. Mais aussi des racoleurs avec banderoles, flyers, petits papiers, numéros Den-Den pour voyance.

Dans les rues principales, il est plutôt difficile de circuler. Et décide donc de contourner par des allées annexes. Il y a un peu de monde mais à vrai dire, on sent tout de suite la différence. C’est agréable avec ce petit souffle frais, sans les blablas incessants, les pleurs des enfants, les marchands beuglant la qualité de leurs produits… Le Pied. Au coin d’une ruelle, j’aperçois une enseigne bleue au nom de « Blue Lagoon » surmontée d’un chat métallique couleur violet astral.

*Il est… 10h30. Bon...Raa ! j’ai le temps d’y faire un tour. Mais vite fait avant le Boru Bodur !*

Posté Ven 18 Avr 2014 - 17:02 par Levy Quinn

La porte d’entrée est un véritable chef-d’œuvre. En bois massif, des vitraux la colorent. Les motifs représentent, de bas en haut, un quartier de lune tourné vers le haut traversé par un fin fil rejoignant le centre. A cet endroit, une rosace prend forme, entourée par une douzaine de points. Et, dans la partie supérieure, de longs rectangles traversés de losanges.

Lorsqu’on ouvre ce chef-d’œuvre, un monde complètement nouveau s’offre aux yeux dans un tintement de cloche. C’est un univers variant entre le bleu et le violet dans toutes leurs gammes. Une accueille en bois, de longs voiles ruissèlent le long des murs entrecoupés de miroir. Le premier est déformant, j’esquisse un sourire. Au centre de la pièce, plusieurs bacs en bois sont disposés en ligne. Avec, en leur centre, une multitude d’habits. Le premier contient principalement des pulls et de tee-shirts, débardeurs. Le second renferme plutôt les pantalons et shorts. Tandis que le dernier regorge d’accessoires en tout genre. Echarpes, chapeaux, gants et même des lunettes… Un vrai bric-à-brac rien qu’à lui. Mélangez le tout avec des effluves d’encens, une chaleur légèrement trop haute et vous obtenez un cocktail à la fois relaxant et enivrant.

Lorsque la sonnette arrête sa mélodie, dans le fond, un rideau orange s’ouvre pour laisser apparaitre une brune d’un âge raisonnable. Elle porte de petites lunettes rondes rose, et une longue robe de soie avec les mêmes dégradés que le reste de l’établissement. D’entre ses seins, on peut voir la tige d’une rose rouge grandir, partir sur la droite pour faire le tour du cou pour, finalement, s’épanouir sur sa joue. Malgré son style et le fait qu’on est l’impression qu’elle est là physiquement mais mentalement absente… la première image que j’en ai me plaît bien. J’ai la sensation de me trouver avec une forte personnalité. Une personne qui affirme ce qu’elle souhaite. Qui massacre les que-dira-t-on d’un coup de talon. Bref, quelqu’un de bien.

-Bonjouur ♪ chantonne-t-elle. -Si tu as besoin de conseils n’hésite pas ♫

Je lui réponds par un large sourire et commence à zieuter les différentes fringues et combinaisons possibles. Pendant que je fais mon choix, la vendeuse reste dans les environs. A remettre les voiles en place, ajuster les miroirs avant de se placer derrière le guichet. Je sens son regard et ça me stresse. Sans ma capuche, j’ai l’impression de ne pas être en sécurité –sensation désagréable –comme à découvert. J’essaye d’agir normalement mais je le sens, mes gestes sonnent faux. Je n’ai jamais eu besoin de me cacher comme cela auparavant. Pour le dissimuler dans un laps de temps cours ? Oui, mais comparé au fait de se cacher continuellement… c’est de la rigolade. Dans le premier cas, on sait qui nous traque. Dans le second cas, tout le monde –et personne à la fois –peut être un acteur de cette traque. Les doutes s’installent, des petits gestes mal compris l’accentuent. Les notre nous trompent. On ne sait plus sur quel pied danser… Je crois que je vais sortir d’ici…

-Vous ne seriez pas Levy Quinn l’archéologue ?☼

Mes muscles se contractent au rebord de la boite. Pendant un laps de temps, qui me parût comme le plus long moment de toute ma vie, mon cerveau cessa de fonctionner. Je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire. A l’abandon, complètement perdue pourrait-on dire, le regard perdu dans les pantalons. Finalement, ce fût mon corps qui décida pour moi. D’un mouvement sec, je soulève l’arrière de la veste et attrape ma nouvelle arme : un Anthrax. –Commandé spécialement et directement de chez Panache Service. C’est sympa, un poing américain couplé à un flingue. Loin d’être con et plutôt efficace en plus d’être finement réalisé… Je devrais peut être faire graver quelque chose dessus au passage. –Le flingue pointé sur elle, son expression exprime la peur et l’amusement.

-Veux-tu pousser ça ? Je vous soutiens. ♪ Mon arme reste pointée dans sa direction.
-Je t’ai reconnu grâce au journal révolutionnaire de Saint Uréa de la semaine dernière. J’y suis abonné. ♫ Je descends doucement l’arme et la garde le long de la cuisse au cas où, elle me jouerait un mauvais tour.
-J’adore ce que tu as fait. Même si c’était vraiment idiot à un point démesuré. ♪
-A qui le dîtes-vous, dis-je avec un petit sourire.
-Même Le Fada n’aurait pas fait ça.♫
-Le Fada ?
-Oh, c’est un nouveau résident de l’île. Tout le monde l’appelle comme ça parce qu’il est à moitié fou. Beaucoup de monde l’a déjà vu se parler à lui-même sous différentes timbres de voix. Et il a déjà fait plusieurs séjours en cellule pour avoir essayé de casser les chaînes du Boru Bodur.☼
-Pourquoi faire ça ?
-Il dit que ça le ramènera à son emplacement originel… Et franchement je n’en sais rien.♪ Tout ce que je peux dire c’est que si on a plus notre temple, l’activité de l’île va drôlement chuter.

Je lui réponds d’un simple -Hum, et d’un mouvement positif de la tête. Tout en continuant à fouiller, elle me dit de prendre ce qui me fait plaisir parce que ça lui fait plaisir de m’aider. Vraiment, je n’aurais pas pu mieux tomber. Comme si j’avais été spécialement attiré dans ce magasin. Déjà vêtue d’un jean noir, je n’ai besoin que de prendre un tee-shirt légèrement violet, une petite veste en cuir et une casquette. La vendeuse me montre la cabine d’essayage où je vais me changer. En ressortant elle m’attrape le bras et me force à lui présenter ma paume. Puis, tout en remettant ses lunettes en place, son visage devient froid et même, presque triste.

-Ta ligne de vie montre un grand changement ♪ De quel ordre ? Physique ou mentale, je ne pourrais te le dire. Mais un changement doit se produire.☼
-Ha… Je crois qu’il s’est déjà passé et vous savez aussi bien que moi comment. Mais merci de vos conseils.

Une fois dehors, le temps a beaucoup changé et de grosses gouttes s’écrasent sur le sol… Au moins il y aura moins de touriste dans les rues.

Spoiler:

-Bon, c’est l’heure d’aller travailler.

Posté Dim 27 Avr 2014 - 17:35 par Levy Quinn

De l’eau dégouline le long de la visière de ma nouvelle casquette tandis que je me dirige vers mon gagne pain. Aujourd’hui, étude du Boru Bodur avec plan détaillé des locaux, annotations, remarques, questionnements et, si possible, réponses. Mais d’abord, il faut que je me mêle à la foule pour attraper un groupe et son guide en route. Pourquoi ?
Savoir ce que les grandes éminences vides de ce monde en pense. Mais à mon humble avis, il n’en pense rien ou s’ils ont réussi à en tirer quelque chose ça ne sera pas la cerise sur le gâteau mais plutôt la pâte. Vous ne comprenez pas l’allusion ? Je pense, tout simplement, qu’ils n’auront découvert que les prémices des secrets de ce temple et tout ce qui fait le croustillant des mythes et légendes est encore a étudier.
Et justement, Moi, Levy, votre archéologue préférée, n’est là que pour ça. Mettre à mal les fables et découvrir ce qui se cache derrière tout ça. Mais d’abord, trouver un moyen d’entrer… mais lequel ? Bon…, j’vais attendre d’être sûr place avant de réfléchir à cela. Cependant, lorsque je me rapproche de la place centrale, des voix se font entendre de plus en plus fortes.

-FADA ! C’est la QUINZIEME fois ce mois-ci !
-Ce mois-ci où sème-moi là ? Il faut le libérer ! Il a assez grandit !
-Oui! Assez ! Le précieux doit voler ! dit-il dans une voix plus grave.
-STOP ! Tais-toi ! J’en ai marre ! Marre ! Et plus que marre de toi !
-Attention aux canards ! Le marine se baisse d’un seul coup en se protégeant le crâne. -La mare aux canards ! Hyhéhyhé.
-Ecoute moi bien mon petit bonhomme...
-Mes petits…!
-Ya pas de mais qui tienne ! Et m’appelle pas petit parce que je suis plus jeune que toi le Fada. Donc écoute-moi bien. C’est la dernière fois, je dis bien la dernière qu’on te laisse une chance. La prochaine c’est la prison définitive, capich’ le fou ?
- Oui mon capichef !
-Relâchez-le..., répond le marine en se pinçant la base du nez avant de s’éloigner d’un air désespéré certain qu’il devra se déplacer dans l’après-midi pour la même chose.

Alors c’est lui le Fada ? Il sait se faire remarquer et ce n’est pas vraiment un bon point…

Posté Lun 28 Avr 2014 - 15:28 par Soul

Huum ... foutu Drakkar !

Le voyage fut quelque peu … long. Tout ça pour quoi, tout ça pour juste entendre un « Bienvenue sur Inari, ici tout est jolie même sous la pluie ». Foutaise ! Le nom ne me plaît pas, ni la pluie d'ailleurs, mais on va faire avec. Je suis en vie quand même c'est déjà pas mal. J'avais entreprit de garder le masque à jamais mais je sens bien que me cacher là-dessous va vite m'énerver et donc je penche plus pour un long manteau sombre à capuche recouvrant ma coiffure argenté légèrement reconnaissable.

Avec ça je peux marcher dans la rue sans trop interpellé les pouilleux qui me zieutent, j'ai pas vraiment besoin de ça on va dire. Le masque j'ai bien vu qu'il faisait effet, chaque pas que je faisais les gens me regardaient vraiment comme un mec différent. Qu'est-ce qu'ils peuvent me saouler ceux-là. Je continue de marcher sans trop vraiment savoir où allez, me retrouvant coincé dans un pauvre cul de sac très mal éclairé malgré le beau temps plutôt humide haha. Alors que je m'énerve seul, j'entends des pas me suivre dans cette ruelle sans issue.

- Ho manquait plus que ça un cul de sac, qu'elle vie de merde ...
- Alors c'est toi Le Fada ! Un homme qui se cache sous une capuche et qui parle tout seul ça peut être que toi !
- Mais qu'est-ce tu racontes, c'est qui Le Fada !? Je le connais pas !? ...
- Arrêtes tes conneries je vais te dénoncer aux marines et j'aurais des tunes en échange. On me reconnaîtra comme l'homme qui à vendu Le Fada et libérer le Boru Bodur d'une fin tragique et fantastique.
- A ta place je m’arrêterais là, ne parle pas de ces incompétent de la marine devant moi je n'ai pas envie de m’énerver ça pourrait mal finir ...
- MOUHAHAHA ! Tout le monde sais que t'es un bon à rien L'Fada va en enfer je vais te capturer et te ramener aux mar ...

Ho ferme là un peu ! Je ressors donc de la ruelle avec en arrière plan le corps gisant d'un homme que j'aurais pourtant prévenue. Raaah il m’énerve tous, appelez-moi « le misanthrope » je vous dirais que c'est vrai. Par contre je voudrais bien en savoir plus sur ce taré et ce fameux Boru Bodur. J'ai cru entendre qu'il y avait une place dans la ville, j'en serais sûrement plus par là-bas.

Haa je vois plein de gens et des gens que j'ai spécialement envie de voir … Tout pour me tuer cette journée pluvieuse … Qui sera le prochain ?! Je vais l'égorger ... nan je le tuerait à petit feu ouai ça me plaît ça ! Rien ne peux m’arrêter, je fends la foule en deux pour rejoindre l'endroit qui m’intéresse réellement. Hé oui dans le mille, il semblerait que le fameux taré soit dans les parages. Je l'aperçoit maigrichon ne ressemblant à rien, si ce n'est qu'à un rat d'égout … tss encore un !

Y'a ce machin vers lequel il tend les bras, on dirait une île volante accroché par des chaînes.

- Alors ça serait ça le Boru Bodur, il à quoi de spécial lui !?

Posté Mar 6 Mai 2014 - 11:54 par Levy Quinn

Il a quoi de spécial ? Il a quoi de spécial ? Mais quel abruti à pu dire ça ? A peine eu le temps de m’asseoir sur un muret qu’un oisillon vient me siffler une odieuse musique. Comment peut-on venir dans un lieu comme celui-ci et ne pas se renseigner un minimum.
Avant de me redresser, j’ajuste la casquette dans laquelle mes cheveux sans cachés. Et, une fois levée, me dirige d’un pas ferme vers l’entrée du Boru Bodur. Pas un coup d’œil, pas un regard, ça n’en vaut pas la peine. Concentre toi sur ton objectif ma puce ! J’entends mon père comme s’il était là. Ca fait du bien d’avoir la tête sur les épaules et les pieds sur terre. Il en aura fallut des mauvaises décisions pour arriver à un bon résultat. Mais il le disait aussi : Blesse-toi et avance. Sa version du forgeron qui forge comme il l’aimait le dire. Et je me suis écorché le genou, la figure et j’ai faillit y perdre la tête. En contre partie, on obtient des shifumis inoubliables avec Staline et un soutien de la part de nombreux amis.

Mais trêve de nostalgie ! Laissons le passé là où il est, c'est-à-dire derrière avec les ignorants, et allons de l’avant. Découvrir les mystères de ce monde sans exclure aucunes pistes. De la plus logique à la plus folle. Et pour cela, j’ai besoin de parler au Fada.
Dans un coin de la place, il se tient fortement les bras croisés en faisant les cent pas. Lorsque je m’approche, crayon et carnet à la main, je l’entends déballer tout un tas d’ineptie mais un couple de mot revient souvent : Second Peace- l’île sur Grand Line ?- Je le note sur le carnet et fait semblant de tousser.

-Excusez-moi ! Monsieuur… Le Fada ? J’ai entendu Second Peace, dis-je totalement à l’improviste.
Heureusement, cela suffit à le faire réagir. Il se bloque et tourne la tête dans ma direction légèrement incliné vers l’arrière. Ses yeux, je ne saurais dire pourquoi, semblaient totalement limpide de toute folie. Et même amusés par mes propos. Mais ce sentiment passe très vite.

-Second PeaceeEEEE ! Ce con de Piss !
-Oui Second Peace, j’ai bien compris mais…
-Chut
-Ou-ouiii Chuuut
-Shuuuuuuuuuut ! C’est précieux, tendancieux, ils veulent nous rendre peureux comme eux.
-Qui ? Je n’ai pas peur. (Tentative pour rentrer dans ses bonnes grâces).
-Les bleus blancs Peurs. Eux pas vouloir nous croire, idiiiiots. Eux pas vouloir imaginer ça comme un temple orphelin. Mais assez grand pour voler jusqu’à sa famille.
-Sa famille ? Second Peace ?
-Chhhhhhh Pas si fort !
-Mais un temple ne vole pas.
-As-tu peur de ne pas comprendre ?
-Non ! Je suis venu ici pour ça ! Et si tu me dis tout ce que tu sais, je pourrais t’aider (Deuxième tentative qui s’avère meilleure, j’entre-aperçois le même regard).
-Gratuit ?
-N-nooon ! Un cadeau en retour.
-Entendu ? La sentence est conclue.
Les informations contre nos conditions.
Quelle réponse dis-tu ?
Sur quel choix s'arrête ta décision ?
-Lequel est-il ?
-Me faire grimper dans le précieux est ton cadeau.
-Accepté ! Je tends la main pour signer le pacte. Le fada l’attrape fermement me prouvant qu’il n’est pas aussi fragile, du moins physiquement, qu’il ne laisse voir.

///

La pluie a laissé place à une nuit claire et fraiche. Il doit être aux alentours de minuit, je ne sais pas très bien. Cela fait une bonne poignée d’heures que je n’ai pas quitté la place où je me suis installée après la discussion avec Fredo (Le Fada si vous préférez). En terrasse d’un bar-café-restaurant, je me suis laissée emporter par mes observations du Boru Bodur. Mon nouveau carnet de notes, vierge en arrivant, et maintenant rempli sur les dix premières pages. Des croquis, des schémas et des annotations sont entremêlés de façon incompréhensible pour toute autre personne que ma pomme. Héhé, chacun a ses petites habitudes de prises de notes. Sur les premières pages, on peut voir des illustrations du haut des dômes avec une numérotation chiffrée et lettrée par ordre de grandeur et place. Sur les autres, j’ai essayé de retranscrire au mieux les symboles gravés sur ces derniers. La distance qui me sépare d’eux ne facilite pas la tâche mais je suis fière de mon travail. D’ailleurs, en à peine quelques heures d’observation, plusieurs hypothèses m’ont taraudées l’esprit. Mais il est encore trop tôt pour pouvoir me prononcer. Cependant, la seule chose que je puisse affirmer est : « L’ordre des `tours` n’est pas aléatoire ». Il y a forcement quelque chose caché derrière tout ça.

Malheureusement, il est l’heure pour moi de rejoindre Fredo aux pieds de cette merveille. Laissant la monnaie sur la table et un petit pourboire, je me dirige vers le point de rendez-vous. Qu’est ce qui m’a pris de m’allier à un fou ? Surement mon envie de réponses. En tout cas, je dois respecter ma promesse, qui sait de quoi il est capable ?!

Arrivant à la base des chaines, je ne vois pas le fou. Peut être dérive-t-il quelque part dans les faubourgs d’Inari. Je me mets donc à compléter mon calepin afin de faire passer le temps. Apparaissant, quelques minutes plus tard, au coin de la rue, j’observe les alentours afin de vérifier qu’il n’y a pas âme qui vive… Personne, parfait. On peut entamer l’ascension des menottes du Boru Bodur.

Posté Mer 7 Mai 2014 - 15:53 par Soul

Humm … C'est deux là vont avoir des problèmes !

Heureusement ,enfin je sais pas, qu'en ce moment je suis insomniaque avec toutes ces conneries. Tout à l'heure je les ai vu mijoter quelque chose entre. Serrage de poigne et compagnie je suis pas idiot. Tapis dans l'ombre toute la journée j'ai observé la demoiselle à la casquette. Y'a rien à faire je reconnaît pas cette silhouette qui me dit quelque chose, comme si je voulais pas m'en rappeler, fait chier … faiblard !

Après tout elle je m'en fou, c'est lui le taré il à l'air d'apporter une grande importance à ce machin dans les airs. J'avoue qui nous laisse douteux sur son origine, mais moi je suis qu'un jeune insouciant je m'en carre de tout ça. A vrai dire en plus de m’intéresser à l'autre taré et un peu de sa compagne je m’intéresse à ce que l'on peut trouver là-dedans. C'est un temple ou un truc dans le genre … un peu d'or ça me déplairait pas pour me remettre dans le chemin de la gloire … dans le bon cette fois !

Il est tard, il fait maintenant beaucoup plus frais et plus sombre et c'est en ce moment même que ces deux singes grimpes sur ces chaînes géantes qui retienne le Boru Bodur …

* - Tain' en plus c'est moche comme nom … *

J'attends un peu, le temps qu'ils soit un peu plus loin pour me lancer dans l’ascension des chaînes. Tuuuut ! Erreur ! Là un garde de nuit qui les vois aux derniers moment s'infiltrer à l’intérieur. Merde il va tout capoter, pourquoi ils avaient prévues un garde c'était évident nan ?!

- Hé ho vous là haut qu'est-ce que vous ... , son coup craque furtivement.
- Hop Hop ! Pas de soucis je m'occupe d'eux fais dodo.

Puis son corps disparaît dans un coin sombre. J'espère qu'ils ne l'ont pas entendu à priori nan. Bien tant mieux. J'en profite pour ingurgiter le sabre que le garde gardait dans son fourreau. Délicieux j'apprécie de plus en plus le goût que les objets ont. Je gravie donc à mon tour les menottes de fer du Boru Bodur et me retrouve à l’intérieur. C'est vrai que l’antre est juste parfait et même indescriptible.

Toujours à devant moi, tout les deux s'avance de plus en plus pour observer les fonds en comble du bâtiment volant … dis comme ça je le trouve plus classe. Le Fada fait juste une erreur, émerveillé celui-ci par dans une autre partie du bâtiment seul laissant le jeune inconnue seul dans une des pièces sombres. C'est le moment, je suis sur qu'elle n'est pas très forte … j'y vais ! D'une rapide course je l’atteins, lame déployé à la place de ma main sous la gorge, grâce à mon fruit, je lui cache la bouche avec l'autre. Tel un assassin tapis dans l'ombre.

- Tchuut tchuut tchuut tchuuut. Pas un bruit mademoiselle ma lame coup très bien. J'ai quelques petites questions à vous posez ! ,dis je d'un ton tout bas

Tout Bas ! Jusqu'à temps que je l'a reconnaisse ! Les yeux écarquillés je ne comprends plus rien. Merde pourquoi elle et puis … qu'est-ce qu'elle fait ici ?!

- Teeu … Teuu … toi ici, mais qu'est-ce que tu fais là !?

Posté Dim 11 Mai 2014 - 15:46 par Levy Quinn

Durant l’ascension, j’eu l‘impression d’entendre un cri. Celui d’un homme ? D’un animal ? Que sais-je, le vent soufflait fort. Le son qui me parvînt aux tympans n’était plus qu’une vague exclamation étouffée par le sifflement des rafales. Trop occupée à ne pas glisser tout en surveillant le fou, je n’y portai guère attention. ( https://www.onepiece-requiem.net/t11191-arrete-ton-char-hubert )

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J’entre dans le Boru Bodur. Nos pas résonnent à l’intérieur, la sensation d’une sagesse immense me prend aux tripes. Lorsqu’on prend le temps d’apprécier l’architecture, on peut facilement voir la difficulté des conceptions. Sur une forme brute, les cisaillements, motifs, révèlent d’infinis détails tous différents les uns des autres.
Je ne peux que rester ébahie devant ces merveilles me faisant perdre des yeux Le Fada. De toutes façons, j’ai eu mes informations et il a eut son cadeau. Le deal a été respecté par les partis. Qu’il fasse ce qu’il veut, du moment qu’il ne rameute pas de Dragon Céleste.

Après un moment, à observer des points communs entre le carnet et les dessins. Je retrouve une forme similaire. On dirait un cercle remplie de spirale mais le temps a laissé sa trace, compliquant l’identification exacte.
Qu’est ce que ça peut représenter ? Des mouvements intra-terrestres : les courants marins, le vent, les nuages ou bien les étoiles ? Ou un phénomène extra-physique : Représentation de l’âme ou d’une entité, Cheminements spirituels de l’homme ? Pour cela il me faudrait plus d’informations.
Pendant que je griffonne de nouvelles informations, j’entends une course vive et discrète derrière moi.

Je n’ai pas le temps de me retourner qu’une lame apparait sous ma gorge et une main sur la bouche. Fait chier, j’étais suivie ! Et puis c’est qui ce mec ? Même si quoi serai plus juste vu son bras. Un cyborg peut être. Tiens,... Tu as des questions ? Moi j’ai des réponses et elles s’appellent phalanges. Ce n’est pas la première fois qu’on me menace de cette manière. Je tourne au maximum les yeux vers l’inconnu et aperçois un détail singulier. Et, plus particulièrement, son œil gauche traversé par une cicatrice étoilée.

Je l’entends bégayer et desserrer son étreinte. Une simple seconde de relâchement qui me permet d’échapper à son emprise en lui écrasant les orteils et en l’obligeant à se reculer avec un coup de coude. Je me tiens à quelques mètres, l’Anthrax dans la main droite prêt à être dégainé.

-Taiten… Qu’est ce que tu fous là ? J’pensais ne plus te revoir depuis Drum. T’as prévenu tes collègues de la marine ou tu t’es dit que tu voulais chopper le gros lot tout seul ?

Posté Dim 18 Mai 2014 - 11:13 par Soul

- Taiten… Qu’est ce que tu fous là ? J’pensais ne plus te revoir depuis Drum. T’as prévenu tes collègues de la marine ou tu t’es dit que tu voulais chopper le gros lot tout seul ?

« Mode Assassin complètement désactivé !!! »

J'en suis carrément sur le cul de un je retrouve cette archéologue dans un lieu assez louche et de deux elle m'a mis à terre en même pas deux secondes … espèce de … C'est bien joué de ça part je l'ai sous-estimé. Je suis content qu'elle soit vivante elle aussi ça me prouve vraiment que le gouvernement ne vaut rien, au final il n'en vaut pas la peine … bref je m'en fou de ces nuls.

- Merde ! Levy Quiin je me trompe !? T'est vivante !? Pour info ne me parle plus de ces incompétents j'ai plus rien à voir avec eux. Il y a peux j'aurai payer cher très cher pour les rejoindre mais Daiki avait raison ils ne m'apportent rien ! Enfin bref je m'occupe pas d'eux, ils font leur boulot, moi maintenant j'ai mon objectif.

Je sais pas grand chose sur elle, faut peut être pas que j'en dises trop.

- En tout cas je suis arriver par hasard sur Inari, tout comme toi j'imagine je dois me cacher pour le moment. C'est en cherchant quelques poignées de berry que je t'ai vu toi et l'autre Fada là. Vous faites quoi ici d'ailleurs ? Me dites pas que vous venez vous aussi volez de l'or ou des Berrys ?!

Oups j'aurai peut être pas du dire ça. Justement en parlant de l'animal le voilà de retour. Nos regards se croisent … le drame. Je ne sais pour quelles raisons il court vers moi pour me frapper avec une torche en bois qu'il aurait trouver dans une autre salle.

- YAAAAAAAAAAAHHHHH !?

POOOOOOMM

Hun, pourquoi j'ai rien sentis ?

- Fait gaffe … Oouhhh ouuuhhh beurk … t'avais une araignée coooooomme ça sur toi !!!!
- Ma parole t'a un sérieux problème toi !?

Je me tourne vers la demoiselle pour mettre cette histoire au claire.

Posté Mer 21 Mai 2014 - 9:45 par Levy Quinn

-L’araignée… la reine née… hyhéhyhé.

Le Fada… Il mérite bien son appellation contrôlé celui-là. J’ai bien faillit lui envoyer une bastoss dans le genou en le voyant débouler comme un diable avec sa torche. Que suis-je venu faire dans cette galère ?! Déjà que s’occuper d’un malade mentale c’est pas pratique, alors maintenant qu’il y a Taiten, ça va complètement être le bordel pour étudier tranquillement les différents glyphes et représentations murales. Je reporte rapidement mon attention sur l’ex-marine. Alors comme ça il ne fait plus parti de leur groupe -bon point pour moi- il a du se passer quelque chose entre lui et ce petit con de Dragon Céleste... J’espère qu’il fait encore des cauchemars en repensant à la baffe d’ailleurs. Je fixe quelques secondes de plus mon interlocuteur et me retourne examiner l’architecture et les gravures du lieu.

-Tu croies vraiment que je suis ici pour l’or et les berrys ? As-tu déjà oublié Little Garden mon p’tit Taiten ? J’imagine que non. J’suis ici pour explorer cet endroit pas pour le piller… même si je ne refuserai pas quelques pièces c’est certain. Mais à vrai dire, je ne pense pas que tu trouveras quoi que ce soit ici... Je pose l’index contre le mur froid comme du marbre et suit les lignes inscrites. -Regarde moi cette merveille. Des hommes ont forgé ce temple il a des siècles et pourtant il est toujours présent. Parmi-nous. Et il le restera encore des siècles, bien après notre mort. Ceux de nos enfants et même de nos petits enfants. C’est quelque chose d’extraordinaire tu ne trouves pas ? Je me précipite vers une colonne et passe la main dessus tout en faisant le tour. Fredo me voyant faire, me suis de prêt et l’enlace fortement. -Ahah ! Même Le Fada reconnaît les belles choses. As-tu vu cette finesse des matériaux ? La précision des symboles. On ne trouve rien de tel dans toutes les Blues… sauf ici bien entendu.

Je regarde Fredo avec un grand sourire. Il sait que je sais qu’il a raison et il me le rend en me montrant ses larges dents. Cette île, enfin ce temple, ne fait pas parti d’Inari. Il ne peut en être autrement. Comment personne n’a encore pu le comprendre ? C’est hallucinant d’être aussi fermé. On dit souvent que l’on ne voit que ce que l’on veut vraiment voir… jn’y aurais jamais cru si je n’avais pas fait attention au Fada. Je jette un œil sur Taiten… tout est ok, il ne se doute certainement de rien. D’ailleurs, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

-Taiten, j’dois continuer à explorer les différentes pièces. Il me reste encore trop de choses à découvrir. Fredo, tu viens avec moi. J’te rappelle que tu es sous ma responsabilité.
-Oui
-N-nooon, pas envie.
-Tu me suis c’est un ordre. J’espère avoir été assez claire. Dis-je en tapotant sur mon arme.
-Hyhé ! Pas besoin de s’énerver
Nous ne sommes pas pressés
Mais si tu veux continuer
Je n’ai d’autres choix que de t’accompagner.
-Parfait. J’ai encore deux-trois questions à te poser. Je sors le calpin et un crayon. Après avoir dessiné deux symboles et quelques idéogrammes. J’arrache la page et la tend à Taiten.

- Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais j’imagine que tu veux chercher un quelconque butin. Voila pour toi. Ce sont quelques symboles représentant l’argent, la renommée, la fortune ou encore le luxe. Je ne te certifie pas qu’ils soient exactement comme ça. Mais ça peut te donner une piste. On se retrouve là-haut. Ok ? ☼

Je trottine ensuite en compagnie du Fada vers les salles suivantes. Cependant, tout le temple se met à trembler. Mais ce n’est pas un tremblement naturel, ni provoqué par une mère Dinosaure à qui on aurait dérangé ses œufs. Une partie de l’îlot flottant commence à se surélever, rapidement rejoins par une autre face. Petit à petit, la moitié de l’îlot semble s’élever tandis que l’autre reste clouée au sol. Je me retrouve, en compagnie de Fredo, clouée au mur, quasiment allongée sur le dos en espérant qu’aucune pierre ne nous tombe dessus tandis que lui est en extase.

-C’est Parti !
Le repos est Fini ! HYYYhéHYYYhéHYYYhé !

Suite: "Bodur Express"

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