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Assassin ou Gardien

-"Maman ! Mamaaan !!" s'écria  la gamine.
-"Qu'est ce qu'il y a ?" répondit sa mère qui s'attendait au pire.
-"Il est où mon nouveau t-shirt ?"
-"En train de sécher."
-"Maman !"
-"Quoi encore ?"
-"Elles sont où mes derbies ?"
-"A la poubelle ma chérie. Elle traînait sur le pallier depuis plusieurs semaines, je me suis dit que tu ne les mettaient plus."

Elle sortit de sa chambre, descendit les escaliers à toute vitesse, et entra en trombe dans le salon.
-"Bon, poisson d'avril terminé. Elles sont où steuplaît ?"
-"C'est la vérité ma fille."
La môme était dépitée, mais sa mère lui tendit un catalogue de vêtements et chaussures vendus sur Fengen, une petite île artisanale et commerciale de South Blue. De toutes façons, ce n'était pas sur Ptyx qu'elle pourrait en trouver. Elle retourna dans sa chambre, se fit belle et mit une jupe ainsi qu'un t-shirt assortit à ses yeux marrons. Elle prit de l'argent, suffisamment assez pour faire un allez-retour et s'acheter la dite paire de Derbies. Même qu'elle voulait s'en prendre deux ou trois, au cas où si l'une partait à la poubelle. Mais ça l'embêtait, de dépenser son argent alors que tout était de la faute de sa mère. Une fois prête, elle joua à la gentille et pauvre fille.
-"Maman ?"
-"Oui Kurumu ?" disait-elle d'un air las.
-"Tu pourrais me donner de l'argent s'il te plaît ?"
-"Ton père t'en avait donné. Tu en as fait quoi ?"
-"Je le garde pour mes soirées entre amies. Mais allez, s'il te plaît. Et c'est de ta faute je te rappelle. T'avais qu'à pas les jeter."

Pour avoir la paix, elle accepta sa requête et lui donna des berrys. Le pire ce n'était pas une petite somme. Avec, elle pouvait s'acheter une dizaine de paires, et une vingtaine de vêtements hautes gammes. Dans les poches, quelques millions, au maximum deux. Elle mit donc les billets dans un porte-monnaie grande taille, au fond de son sac à dos, et s'en alla, en remerciant sa mère, mais aussi en lui disant qu'elle ne savait pas quand est ce qu'elle allait rentrer, et que, par conséquent, elle ne s'inquiète pas. Dehors, il faisait bon. Une légère brise lui faisait froid dans le dos, mais les rayons du soleil la réchauffait. L'ado soupira, se rendre jusqu'au port était fatiguant, et elle avait plus envie de s'amuser avec son amie, que de partir faire du shopping seule, comme une asociale. Kurumu marcha tranquillement en espérant trouver un bateau qui aille sur Fengen.

La petite avait gardé le catalogue, peut-être qu'il y aurait d'autres vêtements qui pourraient l'intéresser. Des gens lui disaient bonjour, elle leur répondait, et même si ils étaient blonds. La perte de sa paire n'était en soi pas une mauvaise nouvelle, puisque cela lui permettrait découvrir une nouvelle île, et surement une nouvelle culture. Pour une fois qu'elle était entrain à parler avec des autres... Sauf si c'était des blondinets, cela allait de soi. Quand elle arriva au port, y'avait guère le choix. Il restait à peine une dizaine de navires, et certains n'allaient pas lever l'ancre de sitôt. Mais la môme demanda aux capitaines, marins, navigateurs si ils se rendaient sur Fengen. Finalement, elle tomba sur un vieux loup de mer qui partait en direction de cette île commerciale pour y retrouver de la famille. Il trouvait la gamine bien jolie, et lui rappellait sa petite-fille. Henricho Del Harrybo, qui était le nom et prénom du marin n'avait pas envie de lui faire payer le trajet, mais Kurumu y tenait. Elle ne voulait pas profiter de sa gentillesse.

Kurumu parlait bien avec Harrybo. Elle l'écoutait raconter sa vie, et son passée, qui état, pour le coup, intéressant. Les histoires de conquête des îles, rencontre avec des monstres marins lui plaisaient bien, même si, elle doutait de la véracité des propos. Quant à la jeune fille, elle lui disait quelques trucs sur elle, mais sans dévoiler trop d'événements, après tout, sous ses airs de gentil marin, il pouvait être un cruel pirate. Elle doutait de ça, car après tout, il avait une chouette famille. La môme le savait car il lui avait tout raconté. Le trajet se passait dans la bonne humeur. Harrybo paya même à boire à la gamine, qui tenait à le rembourser. Deux à trois heures plus tard, ils arrivèrent sur une île.  Kurumu lui demanda si il allait rester longtemps sur l'île, afin qu'elle puisse rentrer en même temps que lui. Il accepta la demande de la petite.

Un quai espacé, et aéré, où les bateaux n'étaient pas collés les uns aux autres. En sortant du port, une ville joyeuse, peuplée et étincellante. Des maisons décorées, des usines de textiles, et une multitude de commerces. Au loin du bruit. Mais pas n'importe quel type de bruit. Des cris venant de tous les sens, c'était bien évidement le marché. Kurumu était aux anges, et ne savait pas par où commencer. Puis elle se rappella qu'elle devait s'acheter des chaussures. Elle trouva un marchand, et regarda son étalage. Y'avait pas à dire, mais c'était bien garnis. Les prix étaient hônnete, mais ça la fillette ne le regardait pas. Les derbies étaient aussi présente, et Kurumu en acheta trois paires. C'était les trois qui lui faisaient de l'oeil, et qui l'incitait à faire des dépenses.

Ensuite, elle fit un tour au marché et s'acheta quelques vêtements pour remplir son armoire. Les pulls, t-shirt, jeans, jupes, étaient très réussis, et surtout attirants. Elle s'en acheta quelque uns de chaque avant de continuer son chemin. Plus elle s'éloignait du port, et plus c'était calme. En chemin elle trouva un hôtel, entra pour y réserver une chambre et y déposer ses sacs, avant de reprendre sa petite visite. La jeune ado ne prit pas le temps de s'arrêter vers les marchand de bijoux pour ne pas paraître comme une vulgaire fille. Une quinzaine de minutes plus tard, Kurumu arriva devant une muraille en bois, comme ci, le village de derrière était exclu. Mais ce n'était pas le cas. On pouvait entrer ou sortir de cet endroit par la simple volonté. Ce qui était bizarre, toutes les maisons étaient faite en bois, et le sol n'était autre que de la terre. La môme fit rapidement le tour, et vit que c'était un village qui vivait plutôt bien et dans de bonnes conditions contrairement à ce que laissait penser les cabanes. Autour du village et de la partie de l'île axée sur l'artisanat et le commerce, il y avait une forêt mais aussi du relief rocheux.

Kurumu trouva une taverne et y entra. Évidement à son arrivée, il y eut comme un froid. Elle s'installa sans prêter attention et commanda une limonade bien fraîche. En réalité, elle n'avait plus rien à faire sur Fengen, mais elle voulait visiter, et acheter d'autres vêtements afin de rendre jalouses ses amies, et les adolescentes de Ptyx. La gamine ne demanda rien à personne, et commença à se faire embêter par deux ivrognes. Ne voulant pas de problèmes, elle leur demanda de s'en aller, mais les deux cons, avaient vu en cette gamine, une petite bourgeoise fille à papa. L'un d'eux la prit par les cheveux et la fit tomber de sa chaise. La pauvre fille avait mal, et leur demandait de la laisser, mais ils n'étaient pas entrain à l'écouter. Le tavernier ne disait rien, et les autres personnes regardaient sans bouger.

Heureusement qu'ils ne la frappaient pas, mais la menaçaient et lui tiraient les cheveux, en réclamant de l'argent. Seulement elle ne leur répondit pas, et semblait souffrir le martyr. Les deux brutes n'étaient autre que Choji et Choza, reconnu dans le village comme des misérables voleurs, fourbes et lâches, s'en prenant qu'aux jeunes personnes. Mais personne ne leur disait rien car ils étaient protégés par un petit chef de bande avec de la notoriété. Kurumu murmura dans sa barbe, et dit des choses incompréhensibles pour les deux poivrots.
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