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Jeu du chat armé et de la souris fâchée


Edward passa le seul d'une porte. Il était essoufflé mais enfin dans la même pièce que sa fille.
La femme au visage de squelette braqua immédiatement son arme à feu sur Ed' alors que Manuelo braquait déjà la sienne sur Jora, assise et ligotée à une chaise. Edward dut lever les mains en l'air.

Manuelo se mit à ricaner et à marcher vers l'ancien marine. Il tendit son arme à son bras droit, cette fameuse femme en noir. La tension était très pesante. La salle était plongée dans le silence, seuls les pas du Révolutionnaire résonnaient. Lentement. Toujours au même rythme. Comme la Mort traquant sa victime. Comme un décompte. Le décompte final.

Mais il s'arrêta à quelques mètres d'Edward.

- J'aime la chance. Voyons ce que le hasard pense de cette situation.

Dans la poche intérieure de sa veste, il cherchait un petit objet en or. Il s'agissait en réalité d'un poing américain un peu spécial. Il ne comportait que trois espaces pour les doigts, sur chacun desquels était gravé un "7". Il s'en équipa et ferma le poing. Un rictus sadique vint lui fendre le visage en deux.

- Jackpot punch !

* * *

La situation pressait.

Quelques Marines s'étaient engouffrés dans le hall d'entrée du bâtiment pour libérer Jora Fawlk des griffes de Manuelo Del Poncho. Le feu avait été ouvert entre eux et les hommes de main du Révolutionnaire.
C'est à ce moment là qu'arriva enfin Edward. Sans prêter plus d'attention aux Marine, il se fraya un chemin parmi les étages.

Idiocorde : Aimant à Gnons


Une corde jaillit de la manche de sa veste et vint ceinturer un homme de main en costard noir. Edward tira dessus de toutes ses forces et le sous-fifre décolla du sol en vol plané jusqu'à lui. Ou plutôt jusqu'à son poing qui s'écrasa avec violence contre sa machoire.
Au tournant, cinq hommes dévalaient les escaliers d'en face, armes à la main. Ed' en profita pour aller dans cette petite pièce où il aurait plus de place pour se battre que dans le couloir dans lequel il était.

Diocorde : Aimant à murs


Il fit jaillir une corde contre le mur de gauche dans chacune de ses manches et les entremêla pour ne former qu'une avec un nœud à son extrémité. Dans l'élan, il n'avait plus qu'à plaquer la grosse corde contre le mur de droite pour se frayer un chemin et assommer les gardes par la même occasion.

A peine les escaliers montés il arriva devant une immense salle ronde. Il poussa lentement la porte. Personne. Sauf que la porte se referma derrière lui, il se retourna, aperçut une jeune femme cachée derrière, elle était vêtue d'une costard tout en noir son visage était maquillé, il formait une tête de squelette. Pas de le temps de voir plus, il encaissa un uppercut qui le fit tomber à la renverse.

- Entrez les gars.

C'était la fille qui avait aboyé l'ordre. Une bonne quinzaine d'hommes de mains entrèrent à leur tour dans la salle et encerclèrent Edward qui se relevait.

Diocorde : la Faucheuse


Encore une fois, deux cordes jaillirent de ses manches et s'entremêlèrent pour ne faire qu'une seule sauf que celle-ci servit à envoyer valser quiconque entrait dans son champ d'action. S'ils se relevaient, Edward les finissaient en leur administrant un coup de cette corde.
Une fois tous les gardes à terre, la jeune femme s'enfuit dans la salle d'où venaient ces hommes.
Edward la poursuivit. Nouvelle surprise.

Il n'y avait pas une seule femme comme elle mais plus d'une vingtaine de clones ! Edward ne comprenait plus rien. Comment avait-elle fait ça ? Surement grâce à un Fruit du Démon. Il fallait donc rester sur ses gardes.
Encore une fois, la jeune femme à tête de squelette attaqua la première et une lutte acharnée seul contre ces clones commença.

Mais Ed' s'aperçut de quelque chose au premier coup. Les clones étaient faibles. Dès qu'ils avaient suffisamment souffert, ils disparaissaient en poussière. Toujours un par un. Les autres ne faisaient que regarder. Mais pourquoi y en avait-il encore autant ? Cachée là où elle était, elle devait former de nouvelles copies.
Bien sur, leur nombre réduisait mais leur force augmentait. Jusqu'à ce qu'Edward s'aperçoive qu'ils venaient de l'autre bout du couloir. Alors il se mit à courir pour l'atteindre, toujours sa corde en main qu'il avait raccourci pour manœuvrer plus facilement.

- Catrina, ça suffit !

Les clones disparurent les uns après les autres. Ed' avait le champ libre.

- Désolée Boss ...

Edward passa le seul de la porte. Il était essoufflé mais enfin dans la même pièce que sa fille.

* * *

Edward se reçut le coup dans le ventre sans broncher. Il regardait Manuel dans les yeux.
Catrina avait entre temps rangé les biens de son Maitre et les portait sur elle, dans une valise.
Manuel éclata de rire et rejoignit la femme-squelette.

- Bien, je vois que la chance est patiente. On aurons donc le déplaisir de nous revoir, M. Fawlk. Je dois vous laisser.

Les deux associés allaient pour s'engouffrer dans une issue de secours pour fuir mais Edward tenta le tout pour le tout et lança le poignard qu'il avait dans a botte pour atteindre la tête de Del Poncho mais en excellente combattante, Catrina le stoppa net et le jeta sur le bureau dévalisé.

Il allait enfin pouvoir libérer sa fille et partir d'ici.