~ Le mal, ça peut tellement faire du bien. ~

Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu. Age: 22 ans Sexe : Okama Race : Humain Métier : Mime/Magicien Groupe : Civil But : Monter un grand et riche réseau mafieux et obtenir du pouvoir. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :X Équipement : Un pistolet chargé, ainsi que quelques munitions + Quelques berrys, le maximum ? Codes du règlement : Parrain : X Ce compte est-il un DC ? : Non ! Si oui, quel @ l'a autorisé ? : X

Femme ? Homme ? Difficile à dire. De très loin, que voit on ? Un personnage svelte et élancé, se rapprochant plus du poteau que de l'éléphant. Et encore, il arrive que certains poteaux soit plus épais qu'Edgar ! Bon plus concrètement, le mime mesure un mètre quatre-vingt-douze pour soixante-cinq kilos : c'est une brindille ! Cette particularité est donc remarquable à plusieurs mètres du jeune homme. De plus, ce dernier est toujours vêtu élégamment, avec goût et style. Le smoking est presque une chose obligatoire pour lui, et le chapeau est sûrement l'accessoire indispensable. On remarque donc tout de suite qu'Edgar prend soin de son apparence. A une telle distance, il est donc très clair qu'il s'agit là d'un homme, peu seront ceux qui s'y tromperont.

C'est en s'approchant un peu plus que le doute s'installe. Une fois arrivé à deux trois mètres de lui, on prête plus attention aux traits de son visage et à son maquillage. Edgar a le teint très pâle et il maquille son visage toujours de façon très colorée et bien souvent exagérée. Il possède de grands yeux marrons, une tout aussi grande bouche dont les lèvres ne sont jamais sans rouge à lèvres et un petit nez légèrement retroussé qui vient casser tous ces soucis de grandeurs. Bien sûr, étant quelqu'un faisant attention à son apparence, Edgar fait toujours très attention à avoir les dents blanches ! Quant à ses cheveux, ils sont bruns, presque totalement noirs, courts mais avec une coupe mi-garçonne, mi-fille. Bien entendu, la barbe est prohibée. A cette distance là, on change finalement d'avis. Après tout, Edgar est peut-être une femme.

C'est finalement, grâce aux détails que l'on obtient la réponse. Bon bien sûr, il y a les attribues féminins que le mime n'a pas. Et puis il y a la voix, malgré des intonations souvent féminines, Edgar possède un grain de voix très grave. Paradoxal, mais après tout pour un okama, la banalité, c'est un peu une notion inexistante. Finalement, on en est sûr, c'est un homme, qui aime l'androgynie, c'est un okama.

Son apparence joviale cache en réalité de nombreuses facettes.

Edgar est littéralement dépendant à l'alcool et à la drogue. Il lui est impossible de ne pas y toucher pendant plus d'une journée. Boire un verre d'alcool est pour lui un vulgaire geste aussi banal que se coiffer le matin. Si au grand jamais il ne touchait pas à ses deux péchés mignons dans une journée, il pourrait bien faire quelques crises d'hystérie ! Et qui dit crise d'hystérie, dit qu'il ne vaut mieux pas être aux alentours quand ça arrive. Lorsque vous savez qu'Edgar est un peu fou en général, dans cette situation là, il peut facilement commettre un meurtre.

Le jeu, plus qu'un plaisir, une addiction, presque au même titre que la drogue et l'alcool. Il arrive souvent à l'okama de se rendre dans des casinos, ou des tournois de pokers. Il adore ça, mais bien souvent les jeux sont risqués, et malgré les apparences, Edgar n'est pas un homme qui aime prendre des risques. La triche est donc un des seuls moyens d'être certain de remporter les parties et de ne pas perdre son argent, mieux encore d'en gagner. Le mime n'est donc pas un joueur lambda, c'est un trompeur !

Vous l'aurez très certainement compris, si Edgar aime les jeux d'argent et de vice, c'est surtout parce qu'il aime l'argent. Plus il aura de berrys, plus il sera aux anges. Mais on ne peut pas dire qu'il est avare. En effet, l'okama aime gagner de l'argent pour le faire fructifier et gagner en puissance. C'est simple, pour lui, les berrys, c'est le pouvoir et sa philosophie est telle qu'il aimerait être un grand de ce monde.

Que ce soit dans sa manière de combattre ou bien d'agir, Edgar utilise toujours la sournoiserie. Les plus imbéciles vous diront que c'est de la lâcheté, mais pour lui, c'est une forme d'intelligence. Les gens sont globalement naïfs et l'acteur aime en jouer à des fins personnelles. C'est son métier après tout de jouer des rôles ou de jouer des tours. Et bien il l'applique également dans la vie de tous les jours.

Un point encore plus sombre que tout ce qui a été dit auparavant ? Et bien oui. Edgar est une personne cruelle, monstrueuse. Pour parvenir à ses fins, tortures ou meurtres peuvent être des recours. Cependant, il n'en reste pas moins sensé, et si agir de telle sorte ne lui apportera rien ou ne le tirera pas d'une situation délicate, alors il ne le fera pas. Il ne tue pas pour le plaisir, mais pour évoluer.

Bon, beaucoup d'aspects négatifs, alors finissons par un aspect « positif ». Edgar est un personnage haut en couleur et très excentrique. Il possède une personnalité vivante, féminine et drôle. Edgar aime rire aux éclats, ce qui vu son rire ne manque à personne. Il se fait donc remarqué dans la rue et le loupé est difficile.

Finalement, le mystère, c'est un peu le mot qui résume Edgar.

C'était un beau jour de printemps, saison du chant des oiseaux, de l'éclosion des fleurs et des hormones aux aguets : la saison de la vie. Sur cette île, on avait pour habitude de dire que les enfants nés aux printemps seraient les plus heureux, les plus dynamiques et ceux destinés à un grand destin. Et bien c'est ce jour-là qu'Erryna Akrov accoucha. Mais pour accueillir l'enfant, il n'y avait ni lapin, ni chant d'oiseaux, ni même la douce brise du vent, juste l'horrible bruit strident de cette immense machine en train de décharger les ordures. En effet, la famille Akrov n'était pas une famille riche et elle faisait partie de ces quelques milliers de personnes qui vivaient dans une décharge sur une île qui vivait pourtant du marché du luxe. Le petit Edgar naquit donc sur une serviette sale qui servait de lit pour toute la famille.

Les conditions de vie ne faisaient pas tout chez un enfant. Certes, Edgar n'avait pas les moyens de s'acheter des vêtements convenables ou encore d'aller à l'école, mais l'éducation de ses parents était telle que le jeune enfant était très bien élevé. Les « déchargiens » comme on appelait les habitants des décharges n'avaient aucun droit sur l'île où ils vivaient. Ils ne pouvaient même pas pénétrer au sein de la vraie ville n'ayant pas une hygiène assez convenable  pour croiser des personnes riches et puissantes. L'île du jeu avait une face cachée plus triste que la ruine après une partie de black jack.

Edgar avait des parents formidables, mais sa vie lui paressait tellement monotone, il s'ennuyait. Il n'était pas un de ses gamins qui ne se voyait pas autre part que dans la décharge, un de ces gamins qui ne sait pas que la vie s'apparente à autre chose que la puanteur et la saleté. Edgar, lui, avait des rêves de grandeur, de puissance et de richesse qui allaient pourtant à l'encontre de ce que lui avaient inculqué ses parents. Cette fameuse « grandeur », il la trouva finalement grâce à quelques rencontres, des amis qui lui faisaient voir le bon côté de la vie grâce à des moyens douteux. C'est durant cette période, où l'enfant devenu adolescent goûta aux « plaisirs » de la drogue et de l'alcool. Deux choses qui le faisaient voyager, se sentir libre comme l'air, léger et qui faisaient oublier ses soucis. Bien sûr, il était hors de question que le jeune homme ne parle de quoi que ce soit avec ses parents.

Ce petit train train de réunion avec ses amis dura jusqu'à ses dix-huit ans. A cette époque là, Edgar n'était certes pas très épais, mais c'était l'un des plus durs à cuir de la décharge, il faisait peur. L'anniversaire de sa majorité fut fêté comme il se doit et ses parents qui voyaient toujours leur enfant comme un petit ange dont ils étaient fiers, avaient mis toutes leurs économies dans le cadeau d'Edgar. Il avait acheté au jeune adulte des vêtements tous neufs et assez élégants  pour qu'il puisse passer la frontière avec la grande ville. La plupart des jeunes de la décharge ne rêvaient que de ça, et c'était également le cas pour Edgar qui les embrassa très très fort et couru vers la « douane », après s'être lavé dans la mer attenante, sous les regards joyeux et bienveillants de ses parents.

Il fut examiné de très près par le douanier qui ne trouva rien à redire. Les immenses portes de fer s'ouvrirent alors devant les yeux ébahis de notre déchargien. Le spectacle n'était pas le même de l'autre côté du mur. Des casinos, des boites de nuits et de nombreux autres lieux de dépravation jonchaient les rues animées de la grande ville. Aux alentours, on entendait les rires exagérés des femmes d'entrepreneurs dont la richesse éclatait à votre figure dès le premier regard. C'est dans ce spectacle encore inconnu qu'Edgar avança, un pas après l'autre dans ce décor illuminé par les lumières des bâtiments. Une femme bien agitée, plusieurs liasses de billets dans les mains, sortit alors de tout allure de l'immense tour devant lui en s'esclaffant qu'elle avait remporté le gros lot. Dans son euphorie, elle laissa tomber un petit billet de seulement quelques berrys. Le jeune homme n'eut qu'à se baisser pour le ramasser. Aujourd'hui était vraiment son jour de chance, extraordinaire, déjà pour lui, et pourtant, ce n'était pas fini.

Il profita de cette chance pour s'essayer aux casinos, ces jeux réservés aux gens de la haute et dont il n'avait jamais pu en avoir un aperçu. Une fois entré, des femmes presque dénudées sur sa droite, ainsi que des hommes n'ayant que leur couvre-chef pour cacher leur attribut sur la gauche. Étrangement, Edgar ne fut pas attiré par les femmes qui pourtant lui faisait de l’œil. Il se dirigea plutôt vers les hommes puis s'assit devant une machine à sou. L'un d'eux s'approcha, massa le jeune homme et lui susurra à l'oreille qu'avec seulement ces quelques berrys, il n'irait pas très loin, qu'ici, c'était un lieu sans foi ni loi. Après l'avoir écouté presque avec passion, Edgar glissa finalement son billet dans la machine. Diling, Diling, Diling... Jackpot ! L'homme dont les muscles étaient sûrement aussi durs que la porte de fer se mit à rire et à s'écrier qu'on avait un gagnant. Des gens lui apportèrent alors des sacs que le chanceux prit pour les remplir de son butin. Le beau blond le prit ensuite par le bras et l'emmena dans une salle seulement assez éclairée pour y apercevoir un grand lit. Les deux hommes s'amusèrent alors durant plusieurs minutes.

Après ces quelques moments de plaisir, l'homme qui s'appelait en réalité Joshua emmena ensuite Edgar dans un immense bureau, dont le siège retourné ne laissait entrevoir que des bras encore plus gros que ceux du beau blond. Lorsqu'il se retourna, ce fut une véritable surprise de voir un tas de muscles très féminin : un okama. Ce dernier proposa alors au jeune homme de le former pour qu'il gagne de l'argent, mais il resta vague sur la manière de le gagner. Un homme tout juste adulte, non conscient de ses choix et pauvre qui plus aurait est forcément accepté. C'est ce que fit Edgar. Il fut alors inlassablement pris dans une spirale de laquelle il était très difficile d'échapper.

Anita, l'okama, était en réalité, le parrain d'une mafia importante sur l'île. Les travaux qu'il offrait n'étaient pas tous très sain. Cependant, il dégageait quelque chose de tellement fort qu'il devint très vite un exemple pour Edgar. Il travaillait pour lui en étant l'un de ses vendeurs de drogue dans la rue, de plus, il avait appris le mime et la magie pour que sa couverture soit parfaite. Il revenait de temps en temps chez ses parents fiers de voir que leur fils avait réussi.. Même s'ils pensaient qu'il n'était qu'un simple croupier dans un casino. Dans ces temps-là, Anita lui apprenait comment toujours gagner en jeu, comment tricher. La transformation d'Edgar était étonnante : petit à petit, il devenait lui aussi un okama mafieux.

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Edgar gagnait de l'argent, Anita aussi, mais le bonheur ne dure jamais longtemps... En effet, la mafia commençait à gagner de l'ampleur et certains témoins avaient vendu la mèche. La résonance de cette dernière était arrivée aux oreilles de la marine qui ne comptait pas laisser agir « une telle force contre la loi ». La loi étant la seule petite chose importante à leur yeux, c'était tellement ridicule. Ceci étant dit, après diverses opérations, ces gens si « ridicules » parvinrent à arrêter Anita, ou encore Joshua et bien d'autres membres de la mafia. Edgar voyait le réseau se démanteler petit à petit et sentait bien qu'il était temps de fuir. Il avait appris durant ces quelques années qu'il valait mieux penser à soi. Il dit au revoir à sa famille en leur prétextant un voyage d'affaire puis quitta l'île sur une barque de fortune, important avec lui un pistolet gagné grâce à ses méfaits.

Sa véritable histoire pouvait alors commencer.

Lorsque Edgar entra dans cette immense salle, certainement aussi grande que vingt taudis de la décharge, ses yeux ne pouvaient être qu'ébahis. Certes, la salle du casino était bien plus grande mais l'agencement très minimaliste avec ce fameux bureau central rendait cette pièce bien plus impressionnante. L'odeur même de l'endroit sentait le luxe, comme si c'était en réalité une aura. Le jeune homme n'avait jamais touché à ce monde et rien qu'en faire partie pendant une journée était une chose incroyable. Joshua traîna le déchargien devant ce fameux bureau et surtout en face de cette chaise en cuir violet retournée. Edgar sourit à son amant du jour sans trop comprendre pourquoi il serrait de plus en plus son poignet jusqu'à lui faire mal. Tout cela commençait à peser sur le jeune homme dont la peur atteignait peu à peu son paroxysme.

« Chef, je vous amène le gagnant. »

Il ne fallut pas attendre plus longtemps pour voir se retourner la fameuse chaise violette. Elle laissa alors apparaître un homme, ou plutôt une femme, enfin un genre de mélange entre les deux, mais qui toutefois restait très effrayant et très impressionnant. L'okama regarda alors le nouveau riche avec insistance de haut en bas. Edgar crut même le voir se lécher les babines comme s'il avait faim... Berk. Ce gorille, d'après ce que laissait paraître ses muscles, prit finalement la parole avec une voix aussi rauque que le cri des grenouilles, pire encore.

« Tu sais jeune homme, les quelques liasses dans le sac que tu tiens si fortement ne sont riens à comparer à ma fortune. Mais je suis généreuse, j'en offre à qui veut bien être un ange Bibi. »

La masse de muscle se leva de son siège et s'approcha du corps tout frêle d'Edgar. Le contraste était amusant vu de l'extérieur, mais assez intimidant en se mettant à la place du jeune homme. L'okama sortit de sa poche un rouge à lèvre et en barbouilla la bouche du déchargien. A côté, Joshua et une quelque dizaine d'autres personnalités riaient aux éclats. Gorille s’apprêta alors à lui mettre du fard à paupière. Récalcitrant, Edgar mordit rapidement la main du beau blond puis s’extirpa rapidement avec de lestes gestes que lui permettaient de faire sa morphologie. L'okama sourit étonnée.

« Mais c'est que nous avons affaire à un petit chimpanzé. Écoute, je suis Anita, une femme belle, intelligente et brutale. Avec moi tu pourras gagner de coquettes sommes, bien plus que les quelques vulgaires berrys dans le sac que tu viens de lâcher. »

« … Comment ? »

Anita se mit alors à faire de grands gestes, toujours tout sourire. Elle claqua des doigts et deux de ses hommes attrapèrent Edgar qui cette fois-ci ne pourrait plus bouger. L'okama se plaça devant le jeune homme et le fixa droit dans les yeux.

« Il te suffit de faire quelques tâches pour moi, et je te donnerai des étrennes hahaha ! »

Le futur mime regarda autour de lui puis fit mine de réfléchir. En réalité, tout était déjà décidé, grâce à tout cet argent il pourrait sauver son sort et celui de sa famille. C'est donc après quelques secondes qu'un petit « oui » se fit entendre de sa bouche. Anita mit alors sans hésiter un coup de poing à chacun des deux sujets qu'elle avait elle-même appeler pour retenir la nouvelle recrue. Ils furent projeté contre le mur et Edgar ne les vit en tout cas pas se relever dans la journée.

« Tu seras mon nouveau disciple, tu verras on s'amuse comme des petits fous ici Bibi. »

Tout ça s'était passé extrêmement vite, Edgar n'avait même pas eut le temps de donner son nom. Comme si elle s'en moquait, enfin, de toutes façons elle le surnommait déjà Bibi... Joshua, se précipita pour faire une accolade à son nouveau collègue, l'embrassa, puis  l'emmena jusqu'à la sortie. Aujourd'hui était le début d'une nouvelle vie dont Edgar ne connaissait encore rien.