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Libérations en pleine mer

PREMIÈRE DANSE
Découvertes Surprenantes

Pour échapper aux prédateurs qui le pourchassaient et qu’elle n’avait aucune envie d’affronter, après une course-poursuite acharnée à travers la ville, la jeune borgne avait fini par se cacher dans la cale d’un bateau de pêcheurs, amarré au port de Manshon. Elle n’avait pas choisi spécialement cette embarcation mais la circonstance l’avait poussé à monter à bord.

Accroupie telle une enfant, à côté d’une caisse recouverte d’un drap blanc, la jeune femme repensait à toutes ses mésaventures dans cette ville de la pègre. Elle était venue pour obtenir des informations qui lui permettraient de localiser Timuthé N. Tempiesta, un être dont elle aimerait retrouver la trace, mais elle avait été capturée puis relâchée après un accord avec le parrain de la famille Tempiesta. Enfin, c’est ce qu’elle avait cru, jusqu’à ce que deux hommes, aux ordres même de celui avec qui elle avait conclu un marché, l’avaient poursuivi pour une raison qu’elle cherchait toujours à comprendre.

Après avoir chassé les questions sans réponse qui se bousculaient dans sa tête, la jeune femme se mit à morfondre dans son coin. Le menton reposé sur ses genoux ramenés contre sa poitrine et enlacés par ses bras, elle aimerait partir de cette ville de malheur pour retrouver ses amis. En ce moment, même les braillements de Sunny et les remontrances de Fozia lui manquaient cruellement. Elle pourrait surement les retrouver au quartier général du Bounty National Agency mais sa prochaine destination serait Hinu Town. Lieu où elle était censée retrouver dans quelques jours son diable de mentor Frau. Elle ne comprenait pas pourquoi l’Ange de la mort l’invitait à le rejoindre sur cette île mais elle savait d’avance que ce n’était surement pas pour une partie de plaisir. Cependant, il lui était impensable de lui faire un faux bond et ainsi risquer de tirer un trait sur son apprentissage avec le rasoir dont elle admirait la puissance.

Plus de dix minutes s’étaient écoulées depuis sa descente par effraction dans sa cachette. Ses poursuivants devaient avoir déserté le port mais, par précaution, la jeune borgne préféra rester embusquée un peu plus longtemps.

Dans l’attente, des légers bruits provenant de la caisse qui se trouvait à côté d’elle fit redresser la tête de la jeune borgne. Plus par instinct que par curiosité, sans même abandonner sa position accroupie, elle souleva le drap et qu’elle ne fut pas son étonnement voyant deux hommes allongés l’un à côte de l’autre dans la chose qu’elle croyait être une caisse mais qui se révélait être une case. Les deux individus étaient enchainés et dormaient recroquevillés, surement pour tenter de réchauffer leurs corps peu vêtus. La chasseuse de primes se leva pour aller vers une marchandise similaire, posée à côté de la première. Sans ménagement, elle tira sur le drap qui couvrait celle-ci pour le faire tomber complètement sur le sol et son œil s’écarquilla de surprise face à la découverte. La seconde prison enfermait une énorme créature de couleur rose. Contrairement aux deux autres captifs, celui-ci ne dormait pas. Il fixait la jeune borgne des petits yeux tout mignons qui la firent immédiatement craquer.

- C’est quoi votre nom ? Demanda à voix basse la chasseuse de primes, curieuse de connaître l’identité de l’être étrange arborant le faciès tout rond d’un bébé qui finit par la faire fondre totalement.
- Énorme ver rose !

L’expression ébahie de la jeune fille changea subitement, au son de la dénomination bien humiliante. Elle avait compris qu’elle se trouvait face à un esclave mais elle n’arrivait pas à assimiler le fait de donner un nom aussi rabaissant à un être vivant, malgré sa position qui lui avait ôté de tous ses droits d’un être doté d’âme.

- Attendez ! Je vais vous libérer !

La jeune borgne tira sur le verrou qui retenait la chaine qui fermait la case mais, sans surprise, celui ne céda pas. Elle regarda alors tout autour d’elle pour essayer de repérer un outil qui pourrait l’aider à faire sauter l’objet. Elle n’était pas une experte en la matière mais il était hors de question d’abandonner. Elle était même prête à sacrifier ses doigts pour libérer les infortunés.

Elle s’éloigna de la case pour aller faire le tour de la cale. En plein quête d’un instrument pouvant l’aider à libérer les entravés, une secousse l’obligea à s’arrêter. Le bateau semblait se mettre à mouvoir mais la jeune borgne ne s’inquiéta point. Elle n’abandonnerait pas ce navire, sans avoir libéré les trois esclaves. Qu’ils l’amenassent donc au large !

La chasseuse de primes voyait le changement de situation plutôt opportun. Non seulement, le bateau l’éloignait de cette île qui, de toute manière, elle désirait quitter, de prime, si un combat venait à éclater, une fois en pleine mer, personne ne viendrait renfoncer le camp adverse.

Les secousses du bateau en mouvement finirent par réveiller les deux autres prisonniers qui alertèrent la jeune borgne par des légers bruits de frottement. La demoiselle se précipita alors pour faire tomber le drap qui couvrait toujours la première case. Les deux malheureux, à moitié ensommeillés, la fixèrent des regards interrogateurs. La jeune femme mit un genou à terre pour être à la hauteur des captifs.

- Bonjour … Je vais vous libérer mais laissez-moi le temps de trouver de quoi ouvrir cette case !
- Qui êtes-vous ?
- Je me nomme Yamiko.
- Seriez-vous une révolutionnaire ?
- Non. Je suis chasseuse de primes !
- Pourquoi donc une chasseuse de primes prend des risques pour libérer des esclaves qu’elle ne connaît même pas ?
- Parce que j’ai un cœur trop faible !

Face à la déclaration plutôt ambigüe, les deux hommes se regardèrent mais ne demandèrent pas d’explication alors que la jeune femme repartait poursuivre sa recherche d’une clé de circonstance. Malgré son désir de vouloir brider sa générosité qui la poussait trop souvent à se mettre dans des situations délicates, une fois de plus, elle s’apprêtait à risquer sa vie pour des parfaits inconnus. Mais, pour elle, la situation valait tous les risques du monde. Elle s’en voudrait toute sa vie d’avoir abandonné les trois malheureux à leurs tristes sorts.

Après maintes tentatives pour faire sauter le cadenas avec tous ce qu’elle avait pu trouver mais sans succès, la chasseuse de primes finit par se résoudre à opter pour une autre solution. Décidée à aller chercher les clés à ceux qui les détenaient, sous les regards impatients des prisonniers, la jeune borgne se dirigea vers la trappe par laquelle elle était rentrée. Délicatement, elle ouvrit légèrement celle-ci pour jeter un coup d’œil discret à l’extérieur. Aucune présence ne se présenta dans son champ de vision mais que les nombreux obstacles sur le pont réduisaient énormément. De plus, il lui était impossible de voir ce qui se passait derrière elle.

La chasseuse de primes garda sa position pendant quelques secondes avant de tenter d’accéder au pont mais elle n’avait réussi à sortir que la moitié de son corps de la cale qu’une paire de jambes se planta devant elle.

- Tiens ! Tiens ! … Les gars, je crois que …

L’homme s’interrompit alors que des cordes vinrent emprisonner ses pieds, puis, sans avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait, il se fit entrainer dans la cale, après s’être affalé sur le dos. La chasseuse de primes l’avait capturé avec deux cordes, sorties de chacune de ses manches, puis elle avait fait rapidement marche arrière avant de rétracter les liens pour entrainer le captif vers le bas.

Alertés, quatre hommes se précipitèrent par-dessus la trappe qui s’était refermée.

- Va voir !

Tout doucement, la trappe se rouvrit. La personne envoyée pour inspecter le lieu se contenta d’abord d’y jeter un coup œil puis, avec précaution, il commença à descendre. Cachée, la maîtresse de rope action attendit que l’homme fût hors de champ de vision de ses compères, qui se contentaient de regarder par-dessus l’ouverture, pour le capturer à son tour. Bras et jambes immobilisés et une corde dans la bouche pour l’empêcher de parler, la seconde victime rejoignit rapidement la première qui était dans la même situation.

- Sasuke, qu’est-ce qui se passe ? … Sasuke ?

Face au silence en guise de réponse, le capitaine pêcheur alla chercher son fusil dans la cabine alors que les deux autres s’armèrent d'un sabre. D’un signe de tête, le chef ordonna à l’un des deux autres pêcheurs de descendre. Après une légère hésitation celui-ci s’exécuta mais il n’alla pas bien loin. À peine avait-il enjambé trois marches, que des cordes vinrent s’enrouler autour de ses chevilles puis celles se rétractèrent pour le faire dévaliser les marches restantes sur le dos puis il finit par disparaître des regards de ses camarades.

- Mais bordel, qu’est-ce qu’il y a là-dessous !? Commença à paniquer le seul homme restant aux côtés du capitaine et qui, face aux disparitions, l'un après l'autre, de ses camarades croyait avoir affaire à un esprit malveillant.
- Arrête de paniquer comme un gosse, Naruto !

Contrairement à son subordonné, le chef à bord eut le courage de se pencher de nouveau pour inspecter l’intérieur de la cale, son fusil en avant, puis il referma brutalement la trappe. Avec l’aide du superstitieux, ils bloquèrent ensuite l’issue avec un tonneau plein d’eau ; abandonnant ainsi leurs trois compagnons à leurs sorts ...
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SECONDE DANSE
Pour la Liberté

- Je crois qu’ils ont bloqué la trappe de l’extérieur !

Une évidence qui n’avait pas besoin d’être précisée aux bruits qu’ils entendaient au-dessus de leurs têtes. La chasseuse de primes félicita intérieurement le capitaine pour son initiative qui, bien que manquait de courage, était plutôt ingénieuse. En les bloquant ainsi, il pourrait attendre d’avoir des renforts à bord pour tenter de la déloger. Seulement, elle ne comptait pas attendre gentiment qu’on vienne la chercher.

Après avoir fouillé ses trois prisonniers, pour s’assurer qu’aucun d’eux n’avait à sa possession les clés qu’elle convoitait, des petits pas, elle se balade dans la cale, le regard levé. Elle tentait de remémoriser l’emplacement des bordels qu’elle avait pu identifier sur le pont, afin de déceler un emplacement vide sur celui-ci, et assez éloigné de l’entrée de la cale qu’elle supposait être gardée en plus d’avoir été bloquée. Les prisonniers la suivaient des yeux interrogateurs, se demandant sans doute ce qu’elle cherchait à entreprendre. Une question qui ne mit pas longtemps à avoir une réponse car, après s’être arrêtée, la jeune femme expulsa, de ses deux manches, une huée de cordes qui s’écartèrent pour former un cercle parfait avec un diamètre dépassant l’endroit le plus large de son corps. Les cordes passèrent à travers le plancher, avant de revenir s’enficher de nouveau dans celui-ci mais depuis l’extérieur et à une distance assez éloignée des premiers trous, afin que les liens et les planches puissent supporter le poids de la manieuse des cordes. L’initiative pas très discrète alerta le capitaine et son unique homme restant.

- Qu’est-ce que c’est ?

Avant même que les deux hommes ne purent identifier l’incident, la jeune borgne s’expulsa du plancher, démolissant le cercle formé par ses cordes à coup de pieds joints, avant d’atterrir accroupie sur le pont alors que, tels des serpents, les liens se défirent pour se ranger dans ses manches. Sans chercher à connaître l’identité de l’intruse, le meneur, qui avait gardé son arme à feu en main, tira sur celle-ci. La Danseuse du vent esquiva sans mal la balle, en se décalant rapidement sur le côté. L’arme de l’assaillant ne pouvait tirer sans interruption mais avait besoin d’être manipulé avant chaque tir. Une latence qui permit à la chasseuse de primes de s’approcher de lui avec aisance. L’être au réflexe plutôt déplorable se mangea un coup de coude renforcé dans le ventre puis aussitôt un second sous le menton, alors que son corps s’était plié sous le premier assaut. La victime s’affala sur son séant alors que le fusil s’était échappé de ses mains. La jeune borgne posa un pied sur l’arme à feu, tout en fixant le capitaine qui cracha quelques dents avant de la toiser lui aussi.

- Mais t’es qui bordel ?
- On me pose trop souvent cette question que je commence à m’en lasser … Je devrais peut-être mettre mon identité sur mon haut … ou bien porter une casquette comme les marines sauf qu’il y aura « Yamiko de la B.N.A. » d’écrit dessus au lieu de « Marine », lâcha la jeune borgne d'un ton plaisantin et un tantinet enfantin.
- La B.N.A. ? Tu es une chasseuse de primes ?
- Exacte !

D’un jeu de pied bien maîtrisé, la jeune borgne envoya le fusil dans les airs qu’elle réceptionna ensuite d’une main puis elle visa Naruto qui tentait de se rapprocher d’elle, avec hésitation, le sabre levé.

- Et si tu lâchais ton arme et allais plutôt chercher des cordes pour attacher ton camarade, l’ami ?

Face au masque de plus sérieux qu'arborait le faciès la chasseuse de primes, l'homme ravala sa salive avant de jeter sans ménagement son arme puis il exécuta, avec empressement, l’ordre qu’on lui avait donné.

- Attache-le bien comme il faut ! S’il s’échappe c’est toi qui en payeras le frais !

Une menace en l’air car en réalité, la jeune fille n’avait aucune intention de faire du mal au malheureux. Elle se battait par nécessité et non pour le plaisir, ainsi, cela lui arrangeait de ne pas avoir à frapper Naruto dont la peur semblait dominer le courage. Elle éprouvait même de la compassion à l’égard de cet homme qui, de toute évidence, n’avait pas l’étoffe d’un délinquant. La jeune borgne se demanda d'ailleurs ce que celui-ci faisait à bord de ce navire qui transportait dans sa cale trois esclaves. Elle lui poserait la question plus tard car, pour l’heure, il lui était plus urgent de libérer les infortunés de leurs entraves. Seulement, malgré sa situation, le Capitaine ne lui révéla pas où étaient les clés des entraves des esclaves qui, après une fouille minutieuse, se révélèrent n'être pas sur lui. La chasseuse de primes demanda alors à Naruto, qu’elle s’était contentée d’envoyer s’assoir dans un coin qu’elle pouvait surveiller, s'il savait où se trouvaient les objets qu'elle recherchait mais l’homme secoua vigoureusement la tête. Il ordonna alors à celui-ci de l'aider à fouiller la cabine et d'autres recoins sur le pont du navire mais leurs recherches, bien que méticuleuses, n'aboutirent à rien.

La jeune femme admirait ceux qui savaient résister aux menaces, même s'ils étaient ses ennemis, mais présentement, elle ne se réjouissait pas face au refus d'obtempérer du capitaine maitrisé. L'entêtement de ce dernier faisait perdurer l'enfermement des pauvres êtres qu'elle cherchait à libérer et cette idée ne lui plaisait guère. Ainsi, après s'être revêtue de son masque de plus austère, à contre cœur, la jeune borgne dégaina le sabre tantô, de son fourreau rangé à l'horizontale en bas de son dos, puis elle saisit fermement une main de l'entêté.

- Puisque vous avez décidé de jouer au dur, voyons donc jusqu'à combien de doigts en moins vous pourrez tenir ? … Désirez-vous que je commence par un en particulier ? … L'auriculaire peut-être ? Il paraît que c'est le plus inutile alors je vais être gentille en commençant par celui-ci ! Et rassurez-vous, je vais y aller tout doucement dans l'incision pour vous laisser le temps de coopérer avant que le doigt ne tombe complètement mais le problème c'est que vous sentirez plus la douleur! Mais … c'est ça qui est drôle !

Le petit doigt de l'homme prisonnier entre les siens, avec une dextérité certaine, la chasseuse de primes fit virevolter le petit sabre dans sa main droite, tout en se léchant la commissure gauche des lèvres alors qu'une expression avide de sadisme se peignit sur son visage habituellement si angélique.

- C'est bon ! C'est bon ! Les clés sont dans la cale !

Ne désirant pas en réalité privé le captif de moindre doigt, l'abandon bien précoce de celui-ci soulagea la tortionnaire de pacotille mais, en bonne comédienne, elle garda son faciès d'une dérangée jusqu'à ce qu'elle eût les clés tant convoitées entre ses mains.


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Après avoir libéré les trois entravés, avec un plaisir non déguisé, les deux hommes qui avaient été enfermés ensemble, mirent les quatre pécheurs dans les cases.

La jeune borgne décida de ne pas enfermer Naruto, qui se contentait de regarder au loin ce qui se passait sans chercher à intervenir ou à fuir. Face à la personnalité qui ne collait guère à ce qui se tramait sur le navire, la jeune fille finit par demander au concerné ce qu'il faisait à bord.

- Je n'ai pas eu le choix ! Soi j'acceptais de garder le silence sur la transaction et conserver mon travail par la même occasion ou bien ils me réduisaient en silence … pour toujours !
- La transaction ?
- On est chargé d'amener les esclaves au large pour qu'un autre navire les récupère pour les amener au bon port.

Un bateau de pêcheurs pourra quitter un port sous le nez de la Marine sans que cette dernière pensera à le fouiller. Une stratégie plutôt judicieuse donc de se servir du navire pour transporter des marchandises illégales. Seulement, la chasseuse de primes venait de mettre un terme à la magouille. Du moins, pour un équipage car elle doutait bien que celui-ci ne devait pas être le seul à s'être laissé tenter par un extra qui, bien que loin d'être honnête, devrait surement rapporter, aux pêcheurs, pas mal d'argent pour arrondir leurs fins de mois.

Souhaitant faire cesser définitivement le trafic ignoble, la chasseuse de primes décida de livrer les pêcheurs à la Marine, qui s'occupera peut-être de mener une enquête, et ce, tout en sachant que cela ne lui apporterait aucune fortune. Elle était un être qui chassait plus pour rétablir l'ordre que pour accumuler des primes.

Grâce à Naruto et les deux anciens esclaves humains, car le troisième se révéla être un homme-poisson pas très futé qui plus était, le bateau de pêcheurs mit cap vers Inu Town, sous l'ordre de la chasseuse de primes qui désirait se rendre sur cette ile. Lieu qu'ils atteignirent après quelques jours de navigation. Durant le trajet, les anciens esclaves s'étaient attachés rapidement à la chasseuse de primes qui était un être de plus sociable. Même Naruto s'était rapproché de la jeune fille, qui avait décidé de témoigner en sa faveur auprès de la Marine. Une façon de récompenser son obéissance.

Arrivée à destination, la jeune borgne confia les cinq pêcheurs, dont Naruto, à la Marine comme prévu. Tous, même elle, eurent droit à un interrogatoire. Puis, Naruto et les trois anciens esclaves retrouvèrent leur liberté. Avant de partir chacun de leur côté, les trois hommes firent leurs adieux à la chasseuse de primes tout en lui souhaitant bonne chance pour s'occuper de son nouveau compagnon. En effet, contre toute attente, la demoiselle se retrouva avec l'homme-poisson sous les bras. Ce dernier se révélant avoir un QI d'un enfant, donc incapable de se débrouiller tout seul, la jeune femme décida alors de le prendre en charge. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner la pauvre créature à qui elle s'était déjà trop attachée. Qui sait, un jour, ils croiseront peut-être sa famille en chemin …
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