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Descente Hivernale : Bloody Sadist VS Sword Brothers (arbitré par Pharaun)

Mesdames mesdemoiselles messieurs, bonsoir !

Je me présente, Bou R'pif, capitaine pirate légendaire, accompagné de notre commentateur vedette Sam Fémal, recruteur officiel des colonels de la marine!

Bonsoir à tous! Et oui R'pif, je suis là en chaire et en os, pour vous commentez ce match d'exception qui lance l'ouverture d'une nouvelle saison sous le signe du Davy Back Fight !

Haha Sam m'en parler pas, regardez, on voit déjà les concurrent des Bloody Sadists et des Sword Brothers s'avancer, tandis que Pharaun Mizzryn, l'arbitre attitré de ce match semble faire des petits coucou au loin, est-il en retard, ou a-t-il la frousse?

C'est une bonne question mon cher, dont hélas je n'ai pas la réponse! En attendant, nous voyons les équipes se séparer. A les Bloody Sadists n'ont manifestement choisit qu'un seul Glisseur, Izanagi Yoshiro, qui avance tranquillement vers l'enclos des bêtes qui lui seront attribué, tandis que du côté des Sword Brothers, c'est Tachibane Akane et Merani Tadashi qui s'avancent.

Oh attendez R'pif, je vous interrompt, mais regardez, Il semblerais que Damien Reyes et Akaido Blood rigole beaucoup pour des chasseurs, auraient-ils un plan machiavélique derrière la tête?

Et oui Sam vous avez devinez, regardez d'ailleurs ce que les deux glisseurs des Sword Brothers découvrent dans l'enclos des bêtes qu'ils devront chevaucher :
Un Porc-épic taille XXL
Le magnifique Cerbère animal de compagnie de Damien qui lui obéit parfaitement
et enfin Biri, un canard grand de 1.60 m qui peut envoyer quelques petites décharges éléctriques, des petites chataignes, animal de compagnie de Blood et qui lui obéit parfaitement aussi à noter bien sûr qu'il ne vole pas, et ne court pas très vite

Hahaha à mon avis les Sword Brothers sont en train de se rendre compte de la galère dans laquelle ils sont...

Par contre, le choix n'est pas mieux pour l'unique glisseur des Bloody Sadists. Le Capitaine Zelles a en effet décider de leur donner droit à
un zébre, qui malheureusement semble en très mauvais état à cause du froid et ne courra probablement pas du tout à plein régime,
à côté de lui,
un ours plutôt petit par rapport à ses congénères, mais manifestement en plein hibernation, ce qui risque de compliqué la tâche de Izanagi,
et enfin
un magnifique sanglier qui par contre lui est en pleine forme, à un stade que les chances de rester sur son dos plus de 3 minutes sont peut élevée.

Aller , trêve de discussions, voici l'heure du DBFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF


Hrp/ Voilà, alors, pour les glisseurs, vous pouvez choisir une des 3 bestioles qu'il y a dans l'enclos pour faire la course
Pour terminer une fois la descente, vous devrez enchainer 3 posts d'affiler sans vous faire interrompre par un adversaire (avec au minimum une heure entre deux posts), par exemple, si Meranii fait 3 posts, elle aura finit un tour et pourra garder son animal (ou en changer) pour faire une autre série de 3 post, et ce quel que soit les difficulté de son coéquipier. Au total, il doit y avoir 3 passage de glisseur d'une même équipe sur la ligne d'arrivée pour gagner.
Pas d'ordre de postage imposé, vous rp quand vous voulez, au rythme que vous voulez, les triple posts étant fortement encouragés pour les Glisseurs
Pharaun à aussi le plein pouvoir pour sanctionner même l'exclusion, que ça soit juste ou non d'ailleurs.

à l'instant où il n'y a plus de glisseurs dans une équipe, elle a perdu.

Si question MP/HRP


Dernière édition par Timuthé N. Tempiesta le Sam 7 Mai 2011 - 22:39, édité 1 fois
    A peine arrivé sur la piste, j'évite de saluer les foules. Pas la peine de me faire connaître pour une chose aussi puérile que la participation à ce genre de jeu après tout. Imaginez un peu si plus tard, on fait le lien entre Red John et Damien Reyes. "Ah oui, c'est le mec qui a participé à cette compétition ridiculement drôle !"... je n'osais pas penser à l'image de l'Armée Révolutionnaire qui en pâtirait. Néanmoins, je ne pouvais pas abandonner mes camarades sous prétexte que ce genre d'épreuve était pour le moins... ridicule et dégradante pour mon image. D'entrée de jeu, je savais qu'il fallait court-circuiter au maximum les participants adverse afin de donner une avance à notre Team. D'ailleurs c'était quoi ce nom en carton ? Je n'avais même pas été consulté pour cela moi !

    Sans attendre une seconde, dès que le départ fut donné, je gratifiais l'arène d'un
    "Cerbère ! Monte la garde ! Personne ne passe ! Si tu te fais approcher, tu boulottes le guignol qui veut te monter dessus. T'es un mâle, alors t'es celui qui chevauche, pas l'inverse !" pour le moins autoritaire. Les trois têtes de l'animal aboyèrent en coeur pour me faire comprendre qu'elles étaient d'accord avec ma tirade. Aussitôt, le chien tricéphale se plaça devant la ligne de départ, fixant le porc-épic et le canard étincelant en bavant et grognant fortement. Voilà qui risquait de dissuader les animaux de bouger. Le porc-épic se roula en boule alors que le canard ne semblait pas joyeux à l'idée de finir en brochette de dinde.

    Je fis alors signe à notre glisseur de se dépêcher de prendre la tête pendant que je m'occupais de jouer avec les autres participants, espérant que mon dernier coéquipier allait se charger de la protection de notre glisseur. Après tout, plus vite cette course ridicule serait terminée, plus vite je pourrais rentrer au chaud pour siroter mon verre de lait en toute impunité. Moins j'apparaissais à l'écran, mieux c'était !
      Wouw ! Quelle foule en délire ! Reposant ma jambe sur un tronc d’arbre et posant mon coude dessus, je fais des signes aux gens qui semblent m’acclamer, le Davy Back Fight, quel jeu fantastique… Faudrait que je pense à remercier son inventeur lors de mes périples. Oui vraiment ça me plait. Les commentateurs mettent une ambiance de OUF ! Nous les Bloody Sadist, allaient prendre notre pied aujourd’hui. Les montures qui étaient destiné à l’équipe adverse étaient préparées à leur rendre la tâche compliquée, et tant qu’ils ne les avaient pas encore chevauchées, toutes les chances étaient de notre côté. Voyant alors Damien donner des ordres à son chi… à son animal, je me précipite à mon tour vers la ligne de départ, je dois mettre les choses au clair et foutre ce porc-épic K.O. Tandis que Damien s’éloigne, je tombe nez-à-nez avec son Cerbère. Bon, vu le regard qu’il me porte je ne vais pas m’attarder avec lui. Je me penche vers Biri et lance au canard :

      • Biri, je veux que dès que le concurrent s’approche, tu t'enfuis de la piste et que tu sautes à l'eau, je te veux incapable de concourir, et de ne céder sous rien.


      Alors que je veux aller défoncer le troisième animal tandis que mon canard s'éxécute sans même avoir vu l'adersaire, je vois les crocs du premier, celui qui sera sans doute le plus compliqué pour l’adversaire.

      • Tout doux le toutou… Pas bouger… Biiiieeeeen… Bon chien, je suis avec toi, tu auras des ennuies si tu me touche… je vais juste tuer ce putain d’hérisson…

      Je marche alors très lentement, en suivant du regard ce chien à trois têtes. Je m’approche du petit animal roulé en boule, paralysé par la peur du Cerbère. Je l’attrape par les pattes arrière, la lâche, puis lui abat ma godasse dans son arrière train, l’enfonçant bien profond dans la neige, puis shootant dedans à plusieurs reprises, sous l’œil attentif de l’animal de compagnie de Damien. Là, trois possibilités : soit la monture va s’étouffer dans la neige et sera hors d’état de concourir, soit l’animal aura trop froid pour participer au jeu, soit je lui ai tellement défoncé le trou duc qu’elle sera incapable de marcher durant les trois prochaines semaines… Décidément, tout est bon pour nous, et, les montures étant prêtes, je peux enfin aller taper du Sword Brothers… J’arrache une branche de la taille d’une batte de Base-ball d’un arbre, puis vais me cacher dans la forêt, attendant impatiemment les adversaires…
        Je voyais Bloody Mary s'avancer vers les trois montures adverses, j'observais ce qu'il comptait faire. Visiblement, il avait dans l'idée de demander à Biri de partir et de tuer le hérisson. Le canard s'exécuta aussitôt, se dirigeant à la limite de la piste et donc de l'île, pour sauter dans le vide et faire trempette. Héhé, voilà une bonne idée. Il était temps de mettre un terme à ce charmant jeu avant même qu'il n'ait commencé. Pendant que Bloody s'acharnait sur le porc-épic en lui enfonçant un coup de pied dans l'arrière train, je sifflais vers Cerbère, faisant un signe de tête pour lui indiquer de suivre le canard. Aussitôt, alors que le porc-épic hurlait à la mort avec une botte coincée dans le rectum, le chien tricéphale s'enfuit pour sauter à son tour, en poussant un hurlement digne des plus grands loups, avant de s'abattre dans un grand plouf.

        Quant à moi, je m'avançais en direction de Blood et de son nouvel ami à qui il donnait un traitement "de faveur". Sortant Kurayami-Hime de son étui, j'essayais de lancer un Saki avec... mais cette cochonnerie ne semblait pas décidée à obéir. La secouant dans tous les sens, elle finit par se décider, lançant une aura meurtrière uniquement sur moi, me donnant l'illusion d'avoir une épée qui sortait de mon ventre, laissant une plaie dégoulinante de sang. Bordel ! Je ne m'y ferais jamais à ce foutu machin. Je suais à grosses gouttes, avant de revenir à moi. Pestant contre la lame, j'observais le porc-épic avec un sourire au bord des lèvres.


        Très bien, puisque tu n'obéis pas... tu l'auras voulu !

        Demandant à Akaido de se pousser, j'enfonçais cette fois-ci mon épée dans le trou béant qu'était que le postérieur de l'animal, laissant un giclée de sang et... d'autre chose, éclabousser tant moi que la neige et le pauvre Blood. L'animal poussa un cri aigüe assez violent, mais n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, car l'instant d'après, je donnais un ample mouvement de ma lame dans le sens horizontal, ouvrant à moitié la créature qui gisait désormais dans son sang et... le reste de ses déjections. Me retournant vers l'arbitre, je sifflais un grand coup pour lui demander si nous en avions fini. Deux des trois montures avaient quitté la piste, sautant par la falaise de l'île pour patauger dans la mer, alors que le troisième était... dans la merde, pour parler aussi simplement que vulgairement.
          C'était injuste... Le speaker avait déjà commencé à présenté les équipes que Pharaun n'était même pas encore arrivé à leur hauteur. L'arbitre du jour était en train de courir dans une neige profonde de cinquante centimètres, rendant sa course plus que difficile. Agitant les bras, il n'arrêtait pas de hurler :

          "Hé ! Attendez-moi !"


          Mais ils ne l'attendaient pas... Déjà ils furent transportés jusqu'en haut de la montagne... Sans lui... Mais heu ! On est censé attendre la personne la plus importante de l'épreuve normalement ! Et oui, il était la personne la plus importante, et il avait déjà décidé que quiconque le contredirait sur ce point obtiendrait un carton jaune, rouge ou bleu selon son humeur.

          Bon... Il fallait qu'il trouve un moyen pour rattraper les concurrents... C'est alors que la solution s'imposa d'elle-même. Plus loin, le dendenmushiman de la course était en train de faire le plein de son hippocamptère (sorte d'hippocampe à double nageoire rotative inversée lui permettant de s'élever dans les airs en les tournant rapidement) en lui donnant des petits poissons à manger.

          Il lui exigea alors de le transporter au sommet de la montagne, et plus vite que ça s'il vous plait sinon il aurait un carton. Devant l'air menaçant de Pharaun, le dendenmushiman acquiesça. Il fit décoller sa monture et grimpa dessus, accompagné de l'arbitre en chef. Celui-ci exigea qu'il fasse au plus court, et ce plus court consistait à contourner la montagne en longeant la falaise. C'est alors que le drame arriva...

          Il se mit à pleuvoir des canards ! Ils étaient nombreux, un pour être précis. Pharaun compris qu'on essayait d'attenter à sa vie. Mais alors que l'oiseau tombait droit sur lui, il put remarquer que c'était un des animaux engagés pour la course. Il le réceptionna donc au passage, bien que le choc éjecta le dendenmushiman dans l'eau.

          Perdant tout contrôle de l'hippocamptère, Pharaun commença à paniquer. C'est alors qu'il put voir un autre animal, un chien énorme à trois tête, qui passa juste à coté de lui en aboyant. Décidément... Celui-ci parvint néanmoins à stabiliser sa chute et à se rattraper à la falaise. Il commença alors à l'escalader pour rejoindre l'arbitre, son rôle étant apparemment de faire mumuse avec le canard... Mais il n'eut pas le temps d'admirer plus longtemps le toutou, car déjà il dépassait le sommet de la montagne, alors que son moyen de transport, hors de contrôle, faisait des vrilles dans le ciel.

          Puis, sans raison aucune, il arrêta de battre des nageoires. Pharaun eut à peine le temps de prendre en compte ce constat qu'il chutait déjà en direction du sol, et plus précisément de la ligne de départ de la course. L'hippocamptère s'écrasa dans la neige, alors que l'arbitre, qui avait entrainé le canard dans son éjection, roula sur quelques mètres dans la neige.

          Se relevant, il constata le regard furieux d'Akaido, et aussi de Damien qui pouvait voir au loin son chien courir vers lui. Il put aussi voir un des animaux, un énorme porc-épic, en train d'agoniser dans la neige. Furieux de ne pas avoir été là pour sanctionner celui qui avait attaqué un animal sans glisseur dessus, il constata que les animaux n'avaient pas été placé dans l'enclos qui empêchait aux animaux de s'échapper... Forcément, quand on n'attend pas l'arbitre...

          Bref, sa première décision fut de placer tous les animaux dans cet abri, et ordonna qu'il était interdit de massacrer des bêtes gratuitement, sauf si elles étaient engagées dans la descente. Si les joueurs ne respectaient pas cette règle, il invoquerait la SPA (Sanction Purificatoire Absolue) qui consistait à mettre à nu le fautif et à le faire se rouler dans la neige, du haut de la montagne jusqu'en bas.

          Tant pis pour le porc-épic cependant... L'animal était dans un état critique. Peut-être pouvait-t-on essayer de le soigner, mais en tout cas il ne pourrait pas être utilisé dès le début de la course. Il ne pouvait pas sanctionner pour le plaisir tout de même...


          Quoi que....


          Dernière édition par Pharaun Mizzrym le Mar 10 Mai 2011 - 3:20, édité 1 fois
            Alors que nous étions certains de détenir la victoire, nous finîmes par entendre un étrange écho... il s'agissait de Biri qui ne cessait de faire des coin-coin qui, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, étaient de plus en plus forts, car de plus en plus proches. Cet idiot de canard n'était-il pas sensé dévaler la falaise pour se foutre à l'eau ??? Intrigué par cela, je déployais une paire d'aile pour prendre de la hauteur et regarder le spectacle. J'affichais alors un air dépité en voyant notre cher arbitre qui se ramenait à dos de... machinchose des neiges, en portant avec lui le canard électrique. Cet abruti allait faire disparaître notre victoire au profit d'une malchance assez surprenante, donnant à nos opposants une seule et unique monture.

            Hors de question que je laisse une telle chose se produire. Si cet andouille était le seul obstacle sur notre route, alors j'allais faire ce que tout bon révolutionnaire fait dans ce genre de situation : ensevelir tout ce joli tas de... choses comparables aux quelques morceaux du porc-épic que j'avais sur moi, et pas de la manière la plus amicale qui soit. Je m'avançais, toujours en volant, près du bord de la montagne, tout en haut de la piste de notre cher et tendre arbitre. Prenant une inspiration excessivement profonde, comme si j'allais souffler sur la maison des trois petits cochons, je finis par faire sortir le terrible cri de guerre des montagnards !


            - Yadelala la, Hi Hou !

            Un grondement retentit alors aux abords de la montagne, comme si cette dernière râlait face à l'invocation magique que je faisais de faire. Après tout, j'étais musicien et chanteur de mon état, j'avais donc assez de coffre pour tirer dame poudreuse de son sommeil. Un bloc assez important de neige se détacha brusquement de l'ensemble du massif montagneux pour débouler en direction... de notre canard et arbitre. Surprise... et désolé pour ton canard Blood, mais je crains qu'il ne risque de finir en surgelé. Peut-être qu'avec un Saint-Bernard, les recherches des corps prendraient quelques jours, néanmoins, je m'amusais de voir toute la neige débouler sur celui qui tentait, involontairement, de nous mettre des bâtons dans les roues. Mais tout obstacle se doit d'être éliminé !

            Je me demandais bien, néanmoins, comment nous allions mettre fin à ce match si l'arbitre était hors-jeu. En tout cas, Biri risquait fortement de foutre un joli bordel dans les commandes de l'hippomachinchose, étant donné comment il devait s'affoler en voyant le mur de neige d'une hauteur de plusieurs dizaines de mètre, lui arriver droit dans la trogne. Nul doute qu'il allait se mettre à courir dans la direction opposée de celle que prenait l'arbitre, afin de ne pas finir en canard glacé. Quant à l'arbitre... ma foi, sur son épitaphe, nous graverons quelques paroles sincèrement sympathiques, suivies d'un "Ce sont les risques du métier". Ce rendra sûrement très solennel.
              Le Davy Black Fight allait commencer. Le capitaine de mon équipe, les Bloody Sadists, m'avait désigné comme glisseur pour cette épreuve. Ce satané Blood! Je lui ferais payer tout ça une fois qu'on aura gagner. Pour le moment Il me fallait me préparer à descendre plus vite que mes adversaires. Deux de ces montures serait très difficile à contrôler pour eux. La troisième serait pour le moins douloureuse...

              Je m'avançais seul vers le box ou m'attendais les animaux prévu par l'équipe adverse. Un zèbre transit de froid, un ours nain en pleine hibernation et un sanglier enragé. Quel joie...

              Soudain je vis Blood et l'autre allumé du bulbe s'attaquer aux animaux de l'autre équipe. Le pauvre porc-épic en avait pris pour son grade. Biri et Cerbère s'était enfuit mais cet enfoiré d'arbitre les avait ramener dans leur enclos. Je m'approchais alors de l'enclos où se trouvaient mes futurs compagnons de la journée. Je fis signe à mes coéquipier pour qu'ils m'écoutent.

              - Akaido et l'autre! Faites en sortes qu'ils ne descendent pas trop vite, Les montures qu'ils m'ont refilé ne seront pas facile à mater.

              Je décidais de commencer par le plus difficile, l'ours endormis. Je sautais sur lui, et me mis à califourchon. Mais la bête ne bougea pas d'un poil... J'allais devoir employé les grands moyens. Je sortais une seringue de mon poison pyrogène. La douleur que provoquerait le poison réveillerai facilement. La seringue tout juste plantée, l'ours se réveilla furax. La descente allait pouvoir enfin commencer. J'entourais deux longue chaine d'acier créées grâce à mon pouvoir et les enroulais autour du coup de la bête. Il était temps.

              - Géronimoooooooooooooooooo!
                La bête fonçait à travers la forêt hivernale à une vitesse folle. J'avais peut-être sur-dosé le poison. Je m'accrochais tant bien que mal à l'encolure de l'ours. J'ignorais que ce genre de bestiaux pouvait se déplacer aussi vite. De toute façon ça m'arrangeait. La bête prenait parfois des virages serré pour éviter de percuter un arbre. Il faisait des bonds puissant par dessus les crevasses. Sur son dos je ne ressemblait qu'à un vulgaire fétu de paille bringuebalant sur le dos de l'ours furieux.

                De temps en temps j'accrochais une de mes chaines à un arbres pour lui faire prendre une trajectoire plus direct. Mais globalement l'animal suivait la direction qui était la plus simple pour fuir : la descente. J'ignorais où se trouvaient mes coéquipiers. Je n'en savais pas plus quand à la position des deux glisseurs concurrents ni de leur chasseur. Je n'avais pas à m'en faire il me suffisait d'être aussi rapide que possible et il n'aurait pas le temps de m'intercepter. Quand aux deux glisseurs, mais coéquipier les empêcheraient de descendre. D'ailleurs si tout se passait bien, ils ne pourrait même pas commencer leurs descentes.

                - Bon mon gros nounours maintenant il va falloir que tu m'écoutes!

                Je tirais du même coup sur les rennes improvisés.

                - Tu vas te diriger vers le portique d'arrivé! Des que tu l'auras passer je te lâcherais.

                L'animal sembla comprendre que s'il arrivait jusqu'en bas, tout ses problème serait terminé. Il se dirigea donc avec encore plus de fulgurance vers l'arrivé. Mais il restait encore des obstacles, et il y avait toujours la possibilité de se faire intercepter. La course n'était pas encore fini.
                  Le vent dans les cheveux, la petite larme de l'émotion, le petit sourire en coin. J'avais tout l'air d'un futur vainqueur plein de classe. Winny l'ourson, l'espèce de mini machin poilue qui dévalait la pente entre mes jambes était vraiment à fond. Plus qu'une centaine de mètre et j'aurais bouclé mon premier tour. Derrière le portique d'arrivé c'était accumulé une énorme foule qui m'acclamait moi. D'un autre côté, je savais pas vraiment ce que foutais les autres mais je semblais être le seul à avoir commencer ma descente. En même temps vu que qu'avait fait subir les deux allumés du bulbe au porc-épic concourant on pouvait facilement concevoir que mes adversaire ne voulaient pas vraiment faire la descente. Par contre il était bien plus étrange de ne pas encore avoir vu Zelles me pourchasser. Le petit polisson devait certainement faire la sieste sous un arbre quelque part.

                  Et puis de toute façon je m'en fichais, il avait qu'à jouer le jeu. Winny l'ourson et moi on allait terminer ce premier tour avec classe. Rien que la vision d'un homme aussi beau chevauchant une petite boule de poile avec quelque chose d'attendrissant. Enfin c'est ce que je supposais en voyant les petites pucelles tout juste majeur retirer leur t-shirt et le petite culotte alors que j'approchais de la ligne d'arrivée.

                  Pourtant quelque chose clochait. Il manquait quelqu'un. Le publique était là. Les speakers aussi. Même les agents de sécurité. Soudain je compris. L'arbitre n'était toujours pas descendu. J’espérais que j'avais pas besoin de lui pour valider mon tour.

                  Enfin je franchis la ligne d'arrivée sous la clameurs du publique à présent en transe. Je levais les bras en l'air en signe de victoire.

                  - Merci à toi publique! Il me reste encore deux tour alors continuez de me soutenir.
                    J’entrais donc dans la place, ce n’était pas trop tôt, mais il faut savoir se faire attendre, en tout cas c’est ce que je pense, je traversa un long couloir entouré du public, les faisant claquer des mains, pour m’encourager, petit problème que je n’avait pas saisi c’est qu’avec autant de retard les trois autres asticots étaient déjà bien avancé dans l’épreuve, je voyait déjà Izanagi en bas de la piste en compagnie de l’ours nain. Ce qui m’étonna en plus c’est que mes partenaires n’était même pas là, cela ne m’arangeait pas du tout.

                    Bon bah je vais me les faire tout seul !

                    Je m’arreta de faire le guignole tout en étant adulé du public, quoi qui à dit huer ??? Qu’il se montre pour que j’en fasse de la bouillie, personne ? Bon très bien reprenons, je m’approcha de l’enclos où étrangement je ne vit que deux bêtes un canard, surement celui d’un de mes adversaires, en compagnie d’un cerbère, quant à l’autre animal, c’était à se demander ce qu’il lui était arrivé, surement un coup de l’autre équipe, mais où il est l’arbitre, sanctionnez moi ça. Quoi vous me dites qu’il est sous la neige, une avalanche ? Mais on peut vraiment compter que sur sois c’est pas possible.

                    *Très bien occupons-nous de faire des pièges et de quoi ralentir leur glisseur le temps que les miens arrivent.*

                    Je fis donc en sorte d'ouvrir legérement l'enclos afin que le sanglier parte, ainsi que le zèbre, mais ce dernier était malade, pas le sanglier, ce qui les géneraient surement. Une fois fait et après avoir bien montré au sanglier que la barriére était ouverte, je partit pour faire d'autres pièges bien caspié. Je mis plusieurs heures avant de finir mes pièges, je venais de créer une sorte d’arche en bois, recouvert de neige faisant croire à une bosse, mais en réalité on rentre dans l’arche, traverse la neige et fini dans les troncs placé comme il faut au bout, bien sûr le tout sans qu’on puisse l’éviter une fois dedans. En tout cas rien de bien dur quand on peut presque fabriquer un navire.

                    Une fois fait je mis quelques gros rochets de l’autre côté de la construction au cas ou, ensuite je descendis plus bas creusant par ci par là quelques trous, mettant des cailloux, des troncs d’arbres bloquant le passage, bref un vrai chieur comme je suis. Pour finir je ramassa les plots d’arrivé ainsi que la banderole pour la remonter de plusieurs centaines de mètres, une fois fait, je pris mon arc et mes flèches et monta en haut d’un arbre, afin d’avoir une vue d’ensemble.

                      Pharaun sortit la tête de l'avalanche en crachant une congère de neige entière. Il n'avait plus envie de faire l'arbitre, c'était bien trop dangereux ! Il put voir au loin Damien qui le regardait avec un sourire sadique au coin des lèvres. Le chasseur de primes en eut des frissons dans le dos. Véritablement, il fallait qu'il arrête cette course.

                      Parvenant enfin à remonter la surface, il s'aperçut aussi que deux personnes n'avaient toujours pas bougé, et qui semblaient fixer la course d'un œil vide, comme des robots. Au moins ceux-là, ils ne risquaient pas de lui faire du mal. Il était donc prêt à leur donner la victoire.

                      Mais alors qu'il allait les déclarer vainqueurs, il perçut une rumeur caractéristique d'un joueur qui passait la ligne d'arrivée. Tournant les yeux, il put constater qu'il s'agissait d'Izanagi Yoshiro. Fort de ce constat, et s'apercevant à nouveau que l'autre emplumé semblait lui prêter des pensées meurtrières à la moindre mauvaise parole de sa part, la balance pencha dans leur sens. Ainsi, il prit la parole :

                      "Mesdames et messieurs ! Au terme d'une course pleine de rebondissements et de surprises, de suspens insoutenable pour les participants, de prises de risques inconsidérées, je déclare les Bloody Sadist vainqueur de l'épreuve ! Et moi je m'en vais en courant avant qu'il ne m'arrive encore des problèmes."

                      Peut-être n'aurait-il pas du crier cette dernière phrase sur le même ton que les autres pour ne pas avoir l'air ridicule...
                        La victoire finale venait enfin d'être annoncé. Les Bloody Sadist avaient remporté une victoire importante. J'étais heureux d'avoir pu aider mes camarades, même si il fallait bien le dire, il n'y avait pas vraiment eu de match. Mais tout cela n'importait que peu. Tout ce qu'on retiendrait c'est que Izanagi Yoshiro, Akaido Blood, et Damien Reyes avaient écraser leurs adversaires en ne leur laissant aucune chance de vaincre.

                        Il me restait cependant une chose à faire avant que l'épreuve soit finie pour de bon. En effet les règles stipulaient que les vainqueurs devaient embrasser leurs montures sur la bouche, afin de les remercier de leur aide bienvenu.

                        Je m'approchait donc de Winnie l'ourson avec un sourire légèrement dégouté.

                        - Viens par ici. Petit petit...

                        La bête semblait tout aussi dégoutée que moi mais nos lèvres entrèrent tout de même en contact pour quelques secondes. La sensation était au moins aussi infecte que l'odeur de l'haleine de l'ursidé. Cependant cet acte validait pour de bon la victoire de notre équipe.

                        M'essuyant alors la bouche pour en retirer la salive puante, je levais les bras au ciel en signe de victoire.

                        - On a gagné! On a gagné!