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C'est toujours une question de fierté mal placée || Ft Pandore.


- « Je vous remercie d’être venu aussi vite, colonel ! »

Bart d'Ithorrotz sauta presque à mon cou et me serra dans ses petits bras comme si j’étais l’un de ses petits-fils, quelque chose comme ça. L’image ne manqua pas d’arracher un rire moqueur à la plupart des hommes que j’avais ramené avec moi. Neuf éléments pour être plus précis. Alors que le noble m’étreignait toujours, je m’étais retourné vers les moqueurs avec un sourire crispé et presque carnassier. Cette moquerie n’allait pas du tout être impunie malgré toute ma bonne foi et ma gentillesse. Le moment gênant dura plus d’une minute, avant que je ne commence à bouger dans tous les sens pour lui montrer que ça devenait assez incommodant dans le genre. Une jolie meuf et je n’aurai pas bronché, mais un mec pareil (Court, gras et presque chauve…) Bwarf. Merci bien. D’autant plus que malgré mes propres origines -Les Fenyang étaient des nobles-, je détestais la noblesse. Le maître des Ithorrotz eut un alors un rire et daigna enfin me lâcher. Le mec pâle qu’on avait vu il y a quelques secondes seulement, avait tout d’un coup repris des couleurs. Comme si ma présence l’avait soulagé et ôté d’un poids. Pas étonnant…

- « Venez donc dans mon salon privé ! Comment va votre père, mon petit Alheïri ? »

- « Fort bien. Il m’a chargé de vous transmettre ses excuses quant à son indisponibilité. Comme il vous l’a signifié, je le remplacerai durant mon séjour ici. Mes hommes pourraient-ils être installés dans des chambres ? »


Bart s’immobilisa et regarda mes hommes d’un œil circonspect pendant une bonne poignée de secondes, ce qui m’arracha un soupir. Qu’est-ce qu’il croyait ? Que je pouvais assurer une telle mission tout seul ? Il fallait être fou ou complètement orgueilleux pour penser de la sorte, surtout quand on avait mon niveau actuel. J’étais colonel, merde ! Pas vice-amiral. ‘Fin bon. J’avais largement le niveau pour prétendre présentement à une place dans l’amirauté, mais même. Aussi avais-je jugé bon de rajouter : « Ne vous en faites pas. Ce sont mes meilleurs éléments. Ils ne sont que neuf et n’auront aucun mal à se fondre dans le décor en plus d’assurer mes arrières. » Ma phrase ne manqua pas de rassurer définitivement le gros noble qui était sublimé par mon assurance. A ses yeux, je tenais carrément de mon père. Il finit donc par appeler un majordome qui accourut tout de suite et pria à mes hommes de le suivre. Faut dire que la baraque était immense. L’une des plus grandes, l’une des plus somptueuses, mais aussi l’une des plus éloignées du palais royal de Goa, quand bien même érigée au sein de la ville haute…

- « Pandore, tu restes avec moi. »

Oui oui. Mon ton ne le cachait même pas. Elle ferait presque office de secrétaire. J’étais presque sûr qu’il y avait quelques détails que j’allais omettre. Nous étions en plein milieu d’une mission officieuse. Ou plutôt d’une faveur que m’avait demandée mon père. Comment refuser un tel service à son paternel ? Chienne de vie. Moi qui comptais passer le week-end avec Eva, l’une de mes plus jolies maitresses à Shell… On pouvait pas faire pire comme timing, très sérieusement. Nous suivîmes donc le ptitgros à travers les longs et magnifiques couloirs de son palace, avant qu’il nous ouvre les portes d’un de ses salons dans lequel nous pénétrâmes. Là encore, il ordonna du thé et des gâteaux secs à l’une de ses servantes qui nous avait discrètement emboitée le pas, puis ferma la porte et nous autorisa à nous asseoir sur un sofa que je trouvai plutôt confortable. Le genre sur lequel je pouvais très vite piquer un somme, comme à mon habitude. L’homme s’assit alors en face de nous et commença aussitôt à raconter les malheurs qui lui arrivaient ces derniers temps : Des tentatives d’assassinat en tout genre. Pauvre chou hein…

- « … Mais jusqu’à présent et comme vous le voyez, je suis toujours vivant ! Cependant, presque tous les gardes qui faisaient partie de ma sécurité sont morts ! Ils étaient surentrainés ! Certains étaient même des vétérans de la marine qui avaient pris leur retraite ! »

- « Mais pourquoi ne pas en avoir parlé à la famille royale ? C’est quand même grave, non ? »


Bart eut un air grave.

- « La garde royale a mieux à faire… Et puis, j’ai ma fierté ! Je suis assez riche pour me constituer une sécurité digne de ce nom ! »

- « Une histoire de timing hein… ? »

- « Hélas ! Parce que le bal masqué que j’organise doit impérativement se tenir dans deux jours ! Et il n’est pas question qu’une simple affaire de sécurité vienne gâcher le tout ! Mon image serait écornée si j’annule tout pour de telles raisons. Moi, le sublimissime Bart ! »


Bart était effectivement un homme très fier. Les multiples tentatives de meurtre vouées à l’échec ne l’avaient pas dissuadé d’annuler son fameux bal masqué. Bien au contraire. Du reste, ses ennemis s’étaient manifestés il y a moins d’une semaine en lui envoyant des lettres de menaces -Qu’il sortit de sa poche et qu’il tendit à la petite Pandore- comme quoi ils le tueraient en plein milieu des festivités qu’il organisait. De quoi mettre le grassouillet dans tous ses états. Recruter des hommes pour sa sécurité à la va-vite était risqué et il l’avait compris : Ses assassins pouvaient en profiter et postuler. Demander de l’aide à la garde royale semblait ne pas l’emballer de toute évidence, et il ne pouvait en aucun cas bénéficier de la présence de mon vieux qui était apparemment l’un de ses amis de longue date, mais qui avait mieux à faire d’après ce qu’il m’avait dit via den den mushi. Voilà donc qui expliquait notre présence et le caractère officieux de ma mission. Protéger ce type le temps de sa soirée et si possible, éliminer tous ses assaillants. L’affaire super ennuyeuse qui me donnait même envie de bailler alors que le noble continuait de blablater…

La belle affaire…
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Un jour de congé foutu en l'air pour une requête imprévue. N'importe qui aurait fait un scandale avant de se faire méchamment sermonner par son supérieur. Pas Pandore, celui lui avait permit de s'extraire de son pire fléau : sa famille. Si elle n'avait pas été au coté de Salem à l'heure actuelle elle serait probablement en route pour rejoindre la maison familiale. Cela faisait plusieurs mois qu'elle n'avait pas vu leurs visages et pour dire vrai... elle s'en foutait totalement. Plus loin elle se retrouvait de ses miséreux mieux son esprit était enclin à trouver une certaine paix intérieure. Enfin... Elle était contrainte d'avouer que la compagnie de ses deux grandes sœurs lui manquait quelque peu. Elles avaient toujours été différentes, matérialistes, idiotes jusqu'à l'os mais, c'était les deux seules personnes qui s'étaient réellement préoccupées de Pandore durant son enfance.

Enfin, là n'était plus la question de toute manière. Cette fois-ci, Pandore se retrouvait en pleine mission avec celui qui l'entrainait. Elle n'avait pas le souvenir d'avoir partagé autre chose de similaire avec lui, cela être une première. La collaboration entre une coincée du cul et un type bien trop ouvert au cul promettait d'être intéressante à analyser à défaut d'être efficace. Ainsi, elle écoutait attentivement le noble plutôt grassouillet ainsi que les dires de Salem. La situation était plus épineuse, plusieurs tentatives d'assassinat avaient été tenté emportant avec elles les hommes de main du noble un à un. Le pire, c'était que malgré tout ça, il prévoyait toujours d'organiser une fête où sa petite existence fragile allait être exposé comme jamais elle ne l'avait été. Pandore aurait été à la place de ceux voulant sa peau, il n'aurait clairement pas fait long feu durant cette soirée.

Heureusement pour lui, elle, Salem et ses hommes étaient en charge de garder sa vie saine et sauve. Avec un minimum de moyen il fallait qu'il assure la sécurité de la soirée. Pandore savait que cela n'allait pas suffire, il fallait qu'en plus il trouve l'auteur de tous cela afin que cela cesse une bonne fois pour toute. Ainsi, elle écoutait, chaque mot, chaque information pouvant être utile se logeant dans un coin de sa tête prêt à être utilisé en cas de besoin. Son regard était quant à lui plutôt porté sur l'infrastructure des bâtiments, les domestiques, les ouvriers. La soirée n'avait même pas commencé que le cerveau de Pandore tentait d’échafauder quelque plan. Elle allait faire de son mieux bien qu'elle n'avait aucun mot à dire dans cette histoire. C'était Salem le dirigeant dans cette mission, elle n'avait aucunement le droit de diriger la protection de l'homme.

Néanmoins, tandis qu'ils avaient tous pris position sur un sofa plutôt confortable, elle vit l'attitude nonchalante de son supérieur qui ne mettait clairement aucune envie à la tache. Frustrée par son comportement mais n'en montrant rien, elle décida d'interloquer le noble dès qu'il n'eut plus aucun mot à dire.

- Cela serait possible d'avoir les plans du batiment ainsi que vos dossiers sur vos ouvriers ? J'aimerais savoir tous ce qu'il faut savoir sur eux, passé, famille, fonction, horaire. Tous ce qui me permettrait d'optimiser votre protection le jour J.


Le noble souleva un sourcil aux dires de Pandore. Pourquoi un simple soldat lui adressait la parole ? Elle aurait pu s'offusquer, cela aurait été une réaction normale si cela n'avait pas été Pandore qui avait prononcé ces mots. Son visage, sa voix, le sérieux qui se dégageait d'elle, tous cela faisait naitre chez le noble une grande impression. Après tout, elle faisait cela pour le protéger, et au vue de sa volonté à le faire, il revint bien vite sur ses positions et accepta ses requêtes avec un sourire non sans confusion.

- Oui, oui, je vais demander à mon majordome de vous fournir ça dès que possible.

Pandore le remercia d'un signe de la tête avec toute la gratitude du monde. Elle savait ne pas se mettre à dos les gens dotés d'une richesse hors norme. Elle avait été elle aussi de ce milieu et en avait croisé bien d'autre comme lui. Enfin, cela était une période de sa vie qu'elle n'aimait franchement pas se souvenir. Le noble ne tarda pas à partir afin de régler tous cela laissant ainsi Pandore seule avec Salem.

- Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais pouvoir vous conseiller sur la stratégie à adopter au cours de cette mission.


Toujours aussi sérieuse, sans aucun superflue dans sa voix. Pandore n'avait aucune raison de pas tenter, Salem n'était pas le genre d'homme à refuser à cause d'une fierté mal placée, bien qu'elle pouvait pleinement comprendre son éventuel rejet.






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- « Tu es étonnamment enthousiaste, hein… »

Par enthousiaste, j’entendais bien entendu « à fond dedans ». Ce qui était rare. C’était même la première fois que je la voyais faire preuve d’initiative, ce qui n’était même pas pour me déplaire. Cette mission était plus que chiante. Ennuyante même. Gâcher un week-end pour ça… Merde hein… Pis, je n’aurai aucune gloire à tirer en sauvant un gars comme ça. Sérieux… Qu’est-ce qu’il avait en tête le vioque ? Et d’où est-ce qu’il était copain avec un gars pareil ? Autant de questions qui me foutaient même des maux de tête. Non… Réfléchir pour tout ça ne m’emballait pas du tout. Le problème était de ne pas décevoir le vioque, cependant. Il avait peut-être mieux à faire, mais je le représentais tout de même. Plus que la marine, il s’agissait d’une affaire de Fenyang. Ou presque. Le sérieux de Pandore pallierait sans aucun doute à ma mauvaise foi. Elle devait s’en être rendu compte pour me proposer d’échafauder des plans à ma place. Good. On allait bien voir si les petites leçons de stratégies que je lui avais fait apprendre allaient porter leurs fruits. Mais bien avant, il était impératif pour moi de titiller un peu cette p’tite coincée du cul.

- « Et pourquoi je devrais laisser une partie aussi importante à une novice telle que toi, hein ? Tu veux qu’on échoue ? »

Et puis non… Pandore le savait pertinemment. Elle me connaissait depuis un bon moment maintenant pour savoir que je n’étais pas le genre de supérieur à avoir une fierté mal placée pour ce genre de petites choses. Il m’arrivait parfois d’être dur et de recadrer certains éléments quand il le fallait, mais je n’avais globalement pas besoin de gonfler le torse pour me faire entendre et respecter. Le charisme, soit on l’a, soit on l’a pas. Du coup, ma petite tentative avait dû échouer avec le sourire un peu moqueur que j’avais affiché. Limite si je voulais pas rire. Mais alors que je comptais reprendre la parole, la porte du salon s’ouvrit et laissa place à une servante chargée d’un plateau : « Veuillez m’excusez. Je rapporte le thé et les gâteaux. » En la regardant avec minutie, je faillis avoir un sifflet d’admiration. Blonde, belle… Et tellement bien foutue qu’on se demandait pourquoi elle n’était qu’une boniche. Avec une plastique pareille, elle pouvait dénicher n’importe quel homme friqué ! Je me mis alors à caresser mon menton en l’observant disposer les couverts sur la table basse devant nous, sourire pervers aux lèvres. Mon week-end n’était peut-être pas perdu…

- « Puis-je vous servir ? »

- « Non non. On s’en occupe. Vous pouvez aller vaquer à d’autres occupations. »

- « Très bien monsieur. N’hésitez pas à sonner la petite cloche si jamais vous voulez quelque chose. »


La domestique s’inclina bien bas, puis s’en alla. Son opulent derrière m’arracha une mine pantoise, ponctuée par une bouche à moitié ouverte et des yeux gros comme le monde. Bon Dieu ! Il fallait que je me la fasse ! C’était une obligation ! Une compensation même ! Et sur cette idée, je me mis à ricaner tout seul. Mes yeux finirent par se braquer sur Pandore et une comparaison plutôt cocasse se mit doucement à mûrir dans mon petit esprit de vicieux. D’un air moqueur, je me mis à passer une main sur la chevelure de la petite, bien qu’elle ne devait pas beaucoup aimer ça, mais j’en avais rien foutre, comme vous pouvez vous en douter : « Son gros derche vaut largement le tien. T’as une concurrente de taille ! » De taille. Et c’était tout trouvé. On pouvait pas dire que la petite, malgré son âge, soit mal foutue. Une vraie diva en devenir. Pas étonnant que les puceaux à Shell badaient devant elle malgré son sérieux, sa froideur, son flegme quoi… Je finis par lâcher sa chevelure que j’avais un peu décoiffée, avant de sortir mon paquet de clopes et un briquet. Ce n’est qu’après avoir tiré la première taffe d’une cigarette que j’avais allumé que je revins à nos moutons :

- « Alors ? T’as déjà un plan ? Vas-y, je t’écoute. Parle avant qu’il ne se ramène. »
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Pandore soupira, quelque chose lui disait que cette servante allait se faire sonner les cloches pour des raisons tout autre que le simple service. Rien qu'à voir sur son visage, Salem avait une mission plus importante que celle de protéger l'ami de son père. Décidément, le père n'y avait prêté aucune volonté, le fils encore moins. A croire qu'elle était la seule à vouloir faire son travail proprement. Salem le savait, elle n'avait aucun besoin de se justifier quant à ses motivations, il faisait cela seulement pour la taquiner, l'enrager peut être ? Le connaissant, Pandore savait qu'il était capable d'être plus bavard en provocation s'il tenait à vraiment tester le sang froid de la demoiselle.

- Si j'étais à la place de celui qui en veut tuer ce noble, j'aurais probablement tenté aujourd'hui ou avant. Tous le monde semble être focalisé sur la soirée, pourquoi tout tenter durant cette soirée alors que c'est là où la vigilance sera à son paroxysme ?

Logique, un vrai assassin n'avait que faire du coté théâtrale de chacun de ses meurtres. Après tout, il était habitué à cela, la mort n'avait probablement qu'un gout fade à la longue pour lui. Elle n'avait pas encore côtoyé la mort de très près mais Pandore arriverait à se l'imager assez facilement. Il n'y avait aucune raison rationnelle au fait que ce noble vive encore à l'heure actuelle.

- C'est pour ça que je pense sincèrement qu'il ne craint rien avant la soirée sinon il serait mort avec ses hommes depuis longtemps. Celui qui veut tient à le voir mort et il veut que cela soit spectaculaire ! Devant les yeux de tous les invités. Qui d'autre qu'un noble concurrent a le plus à profiter d'un meurtre bien orchestré ? Il en profite même pour montrer indirectement sa puissance sans jamais dévoiler son visage. Enfin... Ce ne sont que des suppositions. Il sera probablement à la fête parmi tous le reste des invités mais, ce ne sera pas lui qui portera le coup. Sans doute un assassin qu'il aura embauché, le même qui aura fauché les hommes de main un à un.

Malgré le flegme de Salem, Pandore savait qu'il ne lui apprenait probablement rien. Il avait plus de bouteille qu'elle, son expérience lui avait sans doute fait comprendre cela sans trop se creuser la tête. Pandore ne faisait que dire à haute voix qu'elle arrivait aussi bien à suivre que lui. Ce qu'il voulait, c'était plutôt un plan construit, précis, et efficace.

- Je vais faire en sorte de planifier tous les scénarios possibles lors de la soirée en question. J'ai encore trop peu d'élément pour monter un plan concret mais je suis presque certaine que la tentative se fera dans le batiment. Je ne sais pas sous qu'elle forme cela sera mais si on échoue, on le saura à la seconde même.


En clair, elle lui demandait du temps afin de réduire les probabilités qu'ils succombent. Une fois sa mince explication faite, un domestique cette fois-ci qui n'était pas doté d'un cul bombé ou d'une poitrine arrogante au grand damne de Salem posa une pile de dossier ahurissante. Au moins, à défaut de Salem, le noble avait eu l'amabilité de l'écouter. Maintenant, elle était prête à parier que son maitre allait prétexter quelque chose afin de s'isoler charmer la servante. S'était tout lui mais Pandore n'était pas chargée de sa vie sentimental, au bout d'un moment, elle avait fini par lâcher l'affaire dans sa volonté de le changer en type respectable.




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- « Ooooh… Eh bien… Pourquoi pas ? Tu n’as qu’à faire ça… Vu que la soirée se déroule dans deux jours, j’attends de voir ce que tu vas me proposer… D’ici ce soir même. »

Je n’avais plus rien à dire. Il n’y avait plus rien à dire. Si elle voulait échafauder un plan, pourquoi pas ? Moi ça ne me gênait pas du tout. Ses déductions avaient été à peu près bonnes, bien qu’il restait encore quelques zones d’ombres à éclaircir, mais nous n’étions pas si pressés que cela. J’eus donc un sourire, avant de lui faire un bisou sur sa joue la plus proche -Chose qui ne manquerait pas de l’énerver, mais je m’en foutais là encore-, tout en ébouriffant encore une fois sa chevelure au passage. Elle ne me sauvait pas réellement, mais j’étais à peu près certain qu’elle pouvait me sortir quelque chose de pas trop con et dégueulasse comme plan. Elle était mon élève après tout et j’avais toute confiance en elle. Mais bien avant de sortir, je m’arrêtai au seuil de la porte, avant de me retourner vers elle :

- « Tu te contenteras seulement de la paperasse ? »

Ma phrase était pleine de sens, de non-dit. Mais je finis par hausser les épaules et sortir de la salle sans avoir attendu sa réponse. Pas la peine. Elle saurait se débrouiller. Et puis vu qu’elle aimait la pression et tout, le peu de temps que je lui accordais semblait être un bon moyen de la tester et de voir comment elle pouvait gérer une telle responsabilité. Pour ce qui était de la soirée en elle-même, j’avais déjà quelques petites idées en tête. Si elles rimaient avec celles que Pandore allaient me proposer, tant mieux. Sinon, j’allais tout simplement aviser comme d’habitude. J’étais pas un stratège, mais j’avais une intelligence intuitive comme beaucoup de soldats digne de ce nom. J’étais capable de prendre une décision sur le terrain sans prendre beaucoup de temps pour réfléchir. Une capacité des plus grands.

En attendant, je vis une énième domestique, un peu plus vieille, avant de lui demander où avaient été installé mes hommes. Elle me conduisit jusqu’aux chambres où ils s’étaient disposés deux à deux. Il ne restait donc plus que Pandore et moi. A l’idée de dormir avec elle dans la même chambre, j’eus un éclat de rire dément qui interpela mes hommes et la vieille qui dut même tousser pour me rappeler à l’ordre. Après m’être calmé, je me tournai vers elle et lui demandai quel était le nombre exact de domestiques restants. La réponse qu’elle me donna m’étonna, mais je me gardai de tous commentaires, avant de rentrer dans la chambre qui m’avait été gracieusement offerte pour piquer un somme, tout bêtement. A mon réveil, j’étais persuadé que Pandore viendrait me proposer quelque chose de bien.

Elle avait intérêt d’ailleurs.
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Elle laissa l'image de Salem se perdre de son regard avant de commencer à plancher sur le travail qui lui était destiné. Le noble lui avait trouvé une pièce, sorte de bureau dont elle avait rapidement investit à travers l'anarchie qu'elle y imposait. Elle avait toujours besoin d'avoir une vue d'ensemble, pour lier les pièces du puzzle une à une sans jamais omettre un seul détail. La soirée qui allait venir, elle allait devoir avoir une solide idée de comment opérer. Salem quant à lui devait probablement se la couler douce, tout en léchant du regard les servantes des lieux.

Pandore passa en revue les archives des employer. Leurs rôles, leurs routines, leurs antécédents, tout ce qui lui était possible d'avoir, elle l'analysait avec intelligence pour retrancher les éventuels éléments à risque. Un noble ne laissait que rarement indifférent à travers sa richesse et son arrogance, il avait rapidement fait d'attirer convoitise auprès d'autrui. Et les personnes qui travaillaient pour lui n'étaient pas exempté de cette influence néfaste.

Par la suite, c'est sur le plan des bâtiments qu'elle passa son temps. S'il devait y avoir une attaque, cela serait probablement de l'intérieur mais à défaut de pouvoir l'assurer, il fallait sécuriser parfaitement l'extérieur avec la main d’œuvre réduite de l'élite. Elle marqua les endroits les plus vulnérables, là où aurait pu s'infiltrer aisément des troubles fêtes. Il n'y avait pas besoin d'une présence écrasante de la marine pendant la fête. Ainsi, la plupart allait entourer le batiment à l'abri des regards pour ne pas faire fuir trop aisément l'éventuel attaquant.

L'intérieur lui allait être surveillé par Salem et Pandore. Elle n'était pas à l'aise à l'idée de se camoufler parmi les invités tout en faisant son boulot, mais elle était habituée à ces soirées mondaines. Salem quant à lui avait typiquement le genre de visage que l'on croise régulièrement dans ces moments de fêtes.

Pandore était capable de couvrir un large rayon d'action, suffisamment pour surveiller toute la pièce, mais la surveillance seule ne pouvait pas suffire. Il fallait que quelqu'un intervienne rapidement avec elle en cas d'attaque dévoilée. Et c'était principalement le rôle de Salem, celui de bras armé de la justice. Ce rôle convenait parfaitement à la bête de puissance qu'il était, Pandore n'avait jamais douté dans les capacités de Salem à répandre la justice sur ses ennemies.

Quant au plan de la soirée, elle avait prévu quelques directives. Elle pensait peut être avec erreur qu'un ennemi qui voudrait impacter le plus public frapperait là où le noble allait être le plus exposé. Et quoi de mieux que de lui arracher la vie durant son discours, lorsqu'il serait à la vue de tous le monde ? Enfin, ce n'était que des suppositions mais dans l'immédiat, elle préférait qu'il n'en fasse aucun. Le noble allait probablement refuser et négocier avec le demoiselle pour le décaler en fin de soirée. Ainsi, cela laissait suffisamment de temps pour les marins pour débusquer l'éventuel assassin. Enfin ça, c'était encore s'il comptait frapper durant son discours.

Mais généralement, Pandore ne se trompait que très rarement. Encore moins sur des affaires aussi importantes. Pour l'instant, c'était la seule chose qu'elle avait, elle ne pouvait que maximiser la sécurité et filtrer ses soupçons sur ses ennemies. Le clou du spectacle n'allait pouvoir faire surface seulement lorsque la soirée serait entrain de se passer, pas avant, ni après.

Ainsi, sans s'en rendre compte, la nuit avait déjà plongé corps et âme sur les lieux. Son ventre sonnait creux mais elle n'en avait pas encore terminé. Ayant rédigé un dossier décrivant les impératifs de son plan, elle allait traverser le palace pour trouver Salem qui avait du probablement flâner à droite à gauche.

Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle le vit entrain de charmer une belle demoiselle qui ne pouvait s'extraire à son charme. Il se trouvait dans ses propres appartements aménagés juste pour ses deux jours. Elle toussa devant la porte entrouverte pour signaler sa présence et attendit qu'on lui autorise à entrer. La demoiselle s'échappa bien rapidement après cela et Pandore resta devant la porte. D'un sérieux presque affligé.




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Autant Pandore était affligée, autant je l’étais aussi.

Comment pourrait-on ne pas l’avoir mauvaise ?! La gamine ne s’était pas pointée une seule fois dans le coin durant ma grosse sieste, et ce n’était que lorsque j’allais « conclure mon affaire » après un bon temps de repos bien mérité qu’elle ramenait finalement son gros cul. La pauvre domestique devait être toute rouge de gêne maintenant. Pas évident que je puisse l’approcher encore une fois. Je n’aurai ni le temps, ni l’occasion pour. Bordel de merde ! On pouvait pas être plus poisseux que moi sur le coup. Du coup, j’affichai une tronche de constipé en regardant la gosse avec des envies de meurtre. Elle n’avait aucune empathie ou quoi ?! Son rapport aurait pu attendre une heure ! UNE PUTAIN D’HEURE ! Elle avait d’la chance sur le coup. Si elle avait été déjà majeure, elle serait déjà sur mon plumard pour compenser ma « perte ». L’avait bien de la chance que je sois pas aussi pourri que d’autres officiers peu scrupuleux. A bien des égards, j'étais même vertueux.

- « Tu l’as fait exprès, hein ? »

Bien entendu, je ne pus m’empêcher de lui poser la question. Ouvertement d’ailleurs. Pas de honte avec elle vu comment j’avais l’habitude de la tripatouiller qu’on soit seuls ou devant plusieurs personnes. Ça avait provoqué pas mal de rumeurs d’ailleurs au sein de la base : Comme quoi elle était l’une de mes nombreuses conquêtes et maitresses. La plus jeune d’ailleurs. Sauf que ceux qui me connaissaient bien savaient pertinemment que je ne me limitais qu’au pelotage et rien de plus. Elle avait peut-être dix-huit piges bientôt en plus d’un corps déjà bien formé que je ne me voyais pas en train de profiter d’elle. Cette seule année faisait toute la différence. Sa chance quoi. « Je devrais passer toute ma soirée à te peloter, non ? Pour un dédommagement, ça me parait pas mal. » J’eus presque un sourire carnassier de gros pervers libidineux en la regardant, avant de soupirer de dépit après quelques secondes seulement. J'étais franchement dégouté.

- « Bon parlons sérieusement… Je suppose que t’as dû trouver quelque chose non ? Entre. C’est aussi ta ch… »

J’eus un blanc. J’avais complètement oublié ce détail. Je faisais chambre commune avec elle. Si ça m’avait bien fait marrer au tout début, je venais de comprendre que ça me profiterait pas vraiment. J’allais devoir demander une autre chambre pour l’y installer, histoire de rester seul et de me faire quelques meufs ici. Mon paiement quoi. J’étais pas pingre ou avide de richesse, mais je n’aimais pas travailler gratuitement comme ça. Ça avait beau être une faveur de mon vieux que moi, j’en avais définitivement rien à foutre. C’en était presque navrant, ce niveau de je-m’en-foutisme dont je faisais preuve. « Motive-moi. Qu’est-ce que t’as trouvé ? Je te préviens : Si c’est de la merde, je te flanque une fessée. » J’actionnai l’interrupteur sur le mur derrière moi pour que les lampes éclairent la chambre qui était auparavant plongé dans les ténèbres. Propice pour faire des cochoncetés quoi. En attendant, je lui fis signe de venir s’asseoir à mes côtés.
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