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L'as de pique

Le mec qu’a ouvert ce bar n’a pas exactement le sens des affaires. Il paraît qu’il voulait investir dans le futur.

Dans un bouge infâme, peuplé de clodos il a tenté d’ouvrir un bar pour gentilshommes, qu’il dit. Va savoir où il est allé pêcher cette connerie. N’empêche, il s’est pas démonté et a mis la blinde de thunes.

Évidemment, le bouseux du coin n’est pas chaud pour mettre des liasses à chaque fois qu’il veut prendre un godet. Le vin, il l’aère pas, il le digère. Le coude haut histoire de pas y laisser la gorge. Son tord-boyaux, il est composé essentiellement à base de matériaux de récupération. La chaîne du froid, ça lui dit nib. Pareil pour les apéritifs dînatoires et tout l’merdier.

Du coup, ça donne un endroit bâtard. Des vestiges d’un bar pas trop glauque, avec des luminaires, un bon comptoir bien large en bois massif et des fauteuils pour poser son cul. Sauf que la crasse a tout recouvert d’un marron dégueulis. Il fait sombre, il fouette et le plus inquiétant reste la tronche du barman. Il tient dans sa main un torchon aussi marronnasse que l’décor et fait semblant de nettoyer les verres.

C’est le deuxième propriétaire de ce rade. L’autre a fait de la balançoire avec sa gorge quand ça a foiré. Celui-ci est revenu aux essentiels. Alcool pas cher, limite même pour mes chiottes, j’en voudrais pas. C’est tout. C’est ça les essentiels.

C’est dans ce genre d’endroits que je me sens le plus à l’aise. Au cours des années, j’ai développé une allergie contre les bourges. Et puis, là au moins, il s’passe quelque chose. Tu sais jamais quand ça va partir en couilles.

Suis-je un enfoiré ?
La réponse est un oui évident.
Au poker, y a toujours moyen de gruger. Suffit d’être un peu vif. D’avoir les manches un peu longues et pas trop de moralité. Mais quand, en plus, tu lis dans les pensées des autres, tu emmènes la profession de l’enfoiré à un autre niveau.

Actuellement, j’ai en face de moi les types les moins honnêtes du globe. Y a au moins l’équivalent de trois jeux d’cartes qui tournent sur la table. C’est à peine si le jeu reste cohérent.
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Dans un coin paumé de la ville, on peut apercevoir une ruelle aux allures de coupe gorge. Si t'as pas un minimum la confiance, c'est l'genre d'endroit au sein duquel tu t'fais facilement dépouiller. Mais montre que ton falzard déborde de testostérone et on te laissera tranquille. C'est comme ça qu'j'ai réussis à entrer dans c'bar. Ou sûrement parce que ma tête est mise à prix. Sûrement. Je sais pas. J'm'en fou.

Au coin d'une table, la lumière du lustre éclaire tristement nos visages fermés dans un silence puant la mort. Car dans ce genre de tanière, le silence prononcé n'est jamais bon. Bien joué Jerry. C'vieux croulant du fight club m'a convaincu d'y foutre les pieds pour taper une partie d'carte.

"C'est le jackpot à coup sûr !", c'est ses paroles, pas les miennes.

Tellement excité par mon retour et cette ère sanglante qui trônait à cette époque, ce bougre m'a refilé pas mal de tuyau au sein de la ville pour me faire les poches. Manque de bol, j'écoutais pas. J'demanderais à Leia d'me faire le topo du speech.

Chaque participant abuse de la liche, certain ne cuve que de l'eau. Pour rester concentrer à c'qui parait ... De toute façon, quoi qu'il arrive je serais le grand gagnant de toute cette affaire. Que ce soit en respectant ces putains de règles ou tout bonnement par la force. J'compte bien braquer ces gentilshommes contre leur gré car oui, c'est comme ça que se passe une braquage. Les jeux d'cartes, c'pas mon fort. A c'qui paraitrait, faut calculer les cartes ou les chiffres sur les cartes, un truc comme ça. C'pas ma meilleure tasse de thé à vrai dire ...

Et pendant que cette putain de lampe continue éternellement de s'agiter au dessus de nos têtes, le grincement d'un torchon vient frotter le fond d'ces verres de malheur. Certains d'entre nous matent le barman haineusement, ils seraient déconcentrés. J'vois pas comment ils font, ça doit faire cinq minutes qu'on se regarde tous dans l'blancs des yeux.


- Bon ... A qui l'tour ?

Casser les codes du silence dédiés au poker, c'est pêché ?

Quoi qu'il en soit, tous me regarde l'air de dire quel genre de gueux je fais. Bien évidemment c'est à moi de jouer. Alors ne comprenant rien à ce jeu, j'observe discrètement le petit homme à côté de moi grâce à ma grandeur et obtient le droit de continuer.


- Je relance de dix mille.

Sauf que par malchance, l'un d'eux, les cheveux argentés et une balafre à l'oeil me prend la main dans l'sac. Fait comme si de rien n'était et peut-être que je ne te ferais rien ...


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Dim 10 Avr 2016 - 17:34, édité 2 fois
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À force de jouer avec des péquenauds, j’ai l’habitude de voir tricher. D’ailleurs, je triche aussi. Je joue pas pour le pognon ; la limaille, j’en ai assez. Et puis ça s’trouve facilement, il suffit de ramasser le premier trou du cul qui s’prend pour un caïd.

À ma gauche, y a un type rond comme une boule, gros aussi. Il les cheveux gras et qui lui tombent sur les mirettes. À ma droite, un grand gars tout sec, pas d’chicots. On sent qu’il a fait chier un gars de trop à l’orifice édenté qu’il se trimballe. Il boit discrètement dans sa gourde et a l’air plein de liasses. Trop pingre pour s’payer un verre, il reste généreux en cartes dans la manche. On va dire qu’il s’appelle Asticot.

En face de moi, un type plus baraque, mâchoire carrée, mauvais genre. Je visualise déjà mon poing sur l’angle de sa face. Lui, c’est un autre genre de fouteur de merde. Il fait même pas semblant de connaître le jeu. Il ne triche même pas. Il a l’air serein à nous jeter son pognon à la gueule.

Asticot a des yeux d’enfoirés. Limite, elle reste pas dans leurs orbites. Il s’en sert pour fixer Ahuri en les empêchant à peine de s'faire la malle. Il paye les dix briques l’air de rien. Cramé ton bluff, garçon. Je le paye aussi. J’ai un jeu d’merde et je préfère perdre un peu pour l’observer jouer. Comme prévu, Bouffi se couche. Sa personnalité est cohérente avec sa face de cul.

On montre nos cartes, j’avais rien, Asticot non plus et c’est le mec d’en face qui ramasse. Il a presque l’air étonné d’avoir gagné. On dirait que ce jeu lui passe complètement par-dessus l’crâne. Du coup, la vraie question est ce qu’il branle à se râper les cuisses sur les fauteuils du cadavre derrière le comptoir.

Deux tours plus tard, Bouffi nous sort le grand jeu. Il a une chatte de cocu, ou bien les manches bien garnies. Les deux, en fait. J’laisse faire, j’veux voir où il veut en venir. Asticot commence à percuter que le gros distribue des cartes de son jeu perso. Mais il attend gentiment son tour pour l’enfler. Pour ma part, je passe tour sur tour et je m’fixe sur Ahuri. Sa tête ne me revient pas.

« Bon, les mecs, j’offre ma tournée. »

Le pif d’ici est presque toxique. J’ai pas encore pu choper l’habitude de m’le faire. J’sens que ça va un peu changer la donne et m’aider à voir dans les intentions de ces gars.

Le barman amène une bouteille d’un truc épais et qui schlingue la crève. Les verres sont pas trop propres. Il a une réputation à tenir, quand même. J’ouvre, je m’verse à boire et d’un coup, je descends la bibine. Celle-là, j’la sens passer. Les autres font pareil, histoire de.

Bouffi tient l’coup, Asticot tousse à s’en cracher les poumons. Le dernier tient encore son verre dans la main. Et moi je l’regarde, le regard un peu cassé tellement j’suis chargé.
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La mise est lancée et les autres guettent les cartes qu'ils possèdent discrètement, histoire de voir ce que l'avenir leur réserve. Le gros à ma gauche se couche et le petit à ma droite également. Leur souhaitant la bonne nuit, je ne sais même pas dans quoi je m'embarque avec boucle d'argent juste en face de moi.

Une légère tension s'installe autour de la table et nos regards se balancent ensemble l'air de dire "et maintenant ?". Le gars en centre de table que certains appellent le terrier ou le couler, un truc comme ça, distribue les dernières cartes, en milieu de table. Cette tension devient de plus en plus palpable et d'après les chiffres et l'avis de l'expert, je gagne la main.


- Bon bah ... J'ai gagné ... héhé

Par quel miracle j'ai réussi cet exploit ? Moi qui n'y connais rien et qui suis venu ici sous les conseils d'un vieux fanatique ? Je n'en ai aucune putain d'idée. Mais ce qui est sûr, c'est que si je continue comme ça, je sortirais beaucoup moi pauvre de ce trou à rat. Le truc, c'est d'avoir la bonne chance de cocu tout le long de la partie.

Alors,les cartes sont redistribués tandis que je ramasse ce joli paquet de jetons. Faisant signe à la serveuse, je lui montre un de ces disques et lui demande si l'on peut payer avec ce que cette dernière me confirme, un sourire en biais, qu'ici, tout est payable par jeton. Du coup, pourquoi se priver ? Offrant la prochaine tournée à la table, tous me regardent dégoûté que ce soit moi, le débutant du jeu de carte qui rafle la mise. Mais c'est comme ça et on y peut rien.

Puis les godets arrivent, une liqueur opaque à l'intérieur. Est-ce la couleur du verre, la saleté qui y est logée ou la consistance de l'alcool ? C'qui est sûr, c'est que chacun de nous, tire la gueule une fois le contenu avalé. Un oeil plissé, l'autre grand ouvert, on termine le "saké" avant de retourner jouer, cartes en mains.

La partie reprend donc et chacun de nous commence en misant de petite somme. À savoir si c'est c'qu'on vient d'ingurgiter qui nous fait jouer comme des fillettes ...

Le premier tour revient à bouboule, la chatte en veine. Le deuxième tour, également, semblerait-il qu'il soit bon ou tout simplement cocu, va savoir. Alors, tout après tour, les mains se compliquent et le petit quitte la table complètement fauché. Il n'en reste plus que deux. Le gros et ... la princesse.

Alors, on continue de jouer et la main me revient. Je venais de perdre une vrai petite somme d'argent remit à ce cher père dodu et c'est à ce moment que je commence à voir rouge. Me plumer à un jeu il n'y a pas de problème, mais dans la vie, c'est moi qui gagne. Me levant de mon siège complètement usée par le temps, je bouscule la table de jeu et profite de la confusion pour échanger une carte afin de m'octroyer la futur victoire. Mon excuse ? J'ai des spasmes, vous savez les vétérans de guerre, traumatisme post-connerique.

Puis on fait tapis, les cartes se dévoilent et je remporte la main une nouvelle fois y comprit les gains de bouboule. Sauf que cette fois, la princesse me regarde l'air de dire "Je t'ai vu".

Non pas qu'il m'impressionne, mais son ère supérieur me dérange un tantinet. Il faut régler ça le plus rapidement possible.


- T'as un problème peut être ?

Son regard m'emmerde, il me fixe sans dire un mot comme s'il sait que je viens de tricher, mais attend le bon moment pour me le faire savoir. Ce genre de comportement qui me met hors de moi. Si tu le sais et que ça te dérange dis le ou sinon reste à ta place.

Mon sang bout ... De plus en plus ... Alors, dégainant fièrement mon meitou, je fends la table de jeu d'un coup sec, pratiquement invisible aux yeux de tous. Les quelques clients restant dans l'auberge s'écartent de notre position, ne souhaitant en aucun cas se mêler à l'histoire qui vient de débuter. Et ils font bien.

La pointe de ma lame devant le visage de monsieur, je lui assène un coup latérale au niveau de visage, ce qu'il semble éviter sans trop de mal avec un léger temps d'avance. Puis dans la folie du mouvement, j'entaille le bar à côté de nous, manquant presque de décapiter le barman. Quelle plaie ...

Et sans que je m'en aperçoive, il est là, au fond de la salle, la bouche cousue comme à son habitude. Il va donc falloir lui tirer les vers du nez ... C'est donc une nouvelle fois à l'aide du fer, que je réponds, balayant par une puissance lame d'air la moitié de la boutique.

L'explosion réveil un quartier endormit, met en rogne le propriétaire et laisse découvrir le vrai visage de l'homme.
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Un problème, non. Pas particulièrement. Lui par contre est clairement instable. Il doit avoir du sable dans son vagin ou un truc dans l’genre.

J’ai pas l’temps de disserter sur le gosse. Il l’a mauvaise. Va falloir lui apprendre les bonnes manières. Le proprio s’est déjà barré. Les rares clients qu’il y a collent au mur et tentent de ramper hors d’atteinte du dingue.

Se battre contre lui est comme affronter un animal. Il est désordonné, tout en puissance et sans aucune once de finesse. Je n’suis pas non plus un manche. Et c’est pas la première lardoire que je m’prends dans les côtes. La lame rentre sans résistance dans ma chair et se cale contre l’os. Je grimace. J’en profite pour lui coincer le bras et lui racler la clavicule.

On s’mire dans les yeux.
Deux prédateurs.
J’sens que ça va être bon.

Après cet échange, on recule tous les deux d’un pas. Le temps pour sa part de sortir une pétoire et moi de lui jeter un couteau. Il esquive facilement mon lancer et moi, la balle. J’lui fous une chaise en plein sur sa trajectoire. Pareil, il l’éclate d’un revers de la main et mets sa lame en opposition avec la mienne.

Déjà, le rythme monte encore plus. Il semble maîtriser ce pouvoir que j’ai découvert il y a une semaine. J’crois que c’est l’bon moment pour s’y mettre. Son épée est trop dangereuse pour le pauvre bout d’métal que j’me traîne. J’ai comme l’impression de m’défendre avec un morceau d’papier.

Bref.

J’essaye à nouveau de prendre de la distance. L’arroser de quelques couteaux de lancer. Voir où ça peut tomber.

Au sol, visiblement, l’Ahuri n’est pas partant pour se faire embrocher. Par contre, faire parler la poudre, ça lui fait pas peur. Deux balles fusent près d’ma gueule. Il en profite pour se placer juste contre moi et projeter sa lardoire chargée de Haki sur ma pomme. Elle brise en deux mon épée et j’ai à peine le temps de m’décaler. Une seconde d’inattention et j’finis en deux morceaux.

Faut encore que je m’replace. Je lui lance deux couteaux qu’il n’a aucun mal à éviter. J’en profite juste pour tirer une seconde épée, plus courte que l’autre, généralement. Pas cette fois.

Il a l’air de prendre son pied le gosse. Je m’surprends à penser pareil. Ça fait bien tourner le sang que d’arriver dans une arène avec un fauve. Pas la tripotée de branleurs que je m’cogne régulièrement. Des mous du zgeg qui savent à peine tenir leurs épées par le bon bout. Çui-là, il en veut. Et sérieusement.

Bon, j’ai moi aussi le même pouvoir que lui. Et j’ai comme l’envie de le prendre comme un cobaye. Je m’concentre, mes sens sont affûtés au maximum. J’arrive presque à entendre les mouches penser. Puis, ça couvre mon bras jusqu’à mon épée. Elle montre ses dents.

On va voir si tu vas m’suivre.
Trouduc.
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Et tandis que je l'arrose de ma plus prude colère, la totalité de l'auberge disparaît sous la puissance que je dégage. Nous voilà donc à ciel ouvert, en train d'se foutre sur la gueule. Comme c'est romantique. Le moindre civil habitant dans les parages est partit, loin de ce carnage, n'ayant jamais assisté à quelque chose de la sorte.

Puis le combat reprend, après un court silence d'observation.

Couteau, chaise, table tout y passe. Le mobilier restant du restaurant s'envole à travers cette ruine faisant voguer les cartes du jeu à travers la pièce. Quelques esquives, des passes d'armes dont je m'en sors vainqueur à chaque putain d'fois; je peux voir son sang s'échapper de son corps.

On a un blessé.

Voyant qu'il ne compte rien lâcher, je fais en sorte de réduire ses moindres espoirs de s'en sortir à néant, baignant ma lame d'un fluide monstrueusement puissant, faisant de son fer, une simple brindille. Mais dans son grand chapeau, le magicien cache bien des choses. Notamment de nombreux couteaux, qu'il n'hésite pas à m'balancer à la tronche. Aurait-il si peur de mourir ? Lui qui venait de tenter le diable il y a de ça quelques secondes ...

Mais j'dois paraître bien déjanté pour attaquer un homme sans même prononcer le moindre mot. Sauf que l'on sait tous les deux que le problème n'est pas là. J'le reconnais j'ai tricher, il m'a vu et son regard puait la poucave à plein nez. Alors, il faut régler le problème au plus vite.

Quelques esquives ici et là et ses couteaux ne sont qu'un lointain souvenir. Je m'approche, m'arme sur mes appuis et fends l'air de ma lame, ce qu'il évite d'une facilité déconcertante laissant plus que les habitations derrières lui, subir ma colère.

Continuons comme ça et dans cinq minutes, le quartier aura disparu.

Mais alors qu'on quitte le bar pour la ruelle fraichement en ruine, nos points trouvent nos points et l'échange de bon procédés est de mise. Frappant comme deux débiles ne sachant faire que ça, aucun ne domine le combat, c'est triste à dire. Mais pour son plus grand bonheur, je n'use pas de mon fluide histoire de ne pas transpercer son corps. Ce que lui ne se refuse pas. La patate de forain bien placée, il me décoche une droite m'picotant un tantinet la gueule.

Putain, j'ai failli chialer.

Et dire qu'il sait user du fluide lui aussi. Mais vu sa tronche il semble surpris de ce qu'il vient de découvrir. Alors, dans sa seconde de doute, rien de tel que de lui rappeler qui va gagner ce combat, par une bonne paire de claque à la Juusei. Les points vers la verticale, j'lui décoche un double-tap dans l'torse, monsieur s'envole comme la team rocket, c'est joli. Mais cris pas, c'est relou.

Puis il traverse quelques maisons, voilà le quartier qu'en prend encore dans la gueule.

Dans la confusion, la poussière dans les yeux, il me balance quelques fines lames. L'extérieur des deux cuises et mon avant bras droit se retrouve cisaillés par le fer. Mais à ce stade-là, la douleur est gentillette. Malgré ce quatrième putain de canif qui vient trouver le haut de ma poitrine gauche, m'niquant bien l'épaule. Alors, retirant la poignard enfoncé dans la chaire, j'suis bien trop occupé à m'y atteler qu'à le surveiller, ce qu'il semble en profiter pour m'prendre dans l'flou et m'en voyer de l'autre côté d'la rue, enfonçant un peu plus c'putain d'couteau. Malin ...

J'commence à en avoir marre. J'tire la gueule. Et j'brise cette lame, la balançant au loin. Puis je m'arme de plus sombre haki pour sauter au-dessus de sa petite trombine, pour atterrir sur les lieux de sa dépouille.


- 竜息吹 TORI NO IBUKI !

Le sol craque légèrement avant de complètement exploser sous la puissance que j'y insuffle. Boum. Poussière, explosion et un bordel monstre. Les habitations dégagent à grands coups de pieds aux culs et la princesse semble désintégrer. Mais mon égo le plus démoniaque ne le souhaite pas. J'ai pas encore fini de m'amuser.

Puis j'me relève entre les gravas, dans un nuage de poussière épais et interminable avant de constater les dégâts.

Et voilà comment raser un quartier.
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Bon, ça part un peu en couilles, ici.

Va falloir songer à finir ce combat avant de faire couler l’île. J’arrive pas à croire que le destin de tout ce peuple soit menacé par ce gosse. Pour une partie de poker, il a fait une centaine de morts, au bas mot. Là, plus question de se défendre et l’observer.

Au dernier moment, j’ai su m’extraire de son coup. Mais le souffle a été tellement puissant que j’ai sauté quelques mètres plus loin. Droit dans l’mur. Pas mon câlin préféré. On s’est perdu de vue dans la confusion.

J’en profite pour vérifier mes blessures, mon corps est couvert de bleus et d’entailles. Je respire difficilement, j’dois avoir une cote fêlée au moins. Quant aux écorchures et autres plaies de bas étage, autant ne pas les dénombrer.

On est parti sur un recadrage maison. On va voir comment le petit gars se démerde en furtivité. Avec moi, il est tombé sur un cador. Je l’entends penser donc je n’ai pas besoin de le voir pour savoir où il est. Lui, par contre, doit en chier pour me trouver dans le chaos qu’il a causé.

Reconstruire, ça va revenir cher. A ce niveau-là, vaut mieux tout raser et repartir à zéro. D’ailleurs, y a des gens qui semblent encore plus motivés à foutre la merde. Une patrouille de l’armée vient de débarquer. Pétoires aux pognes et gueules de tanches. Ils tentent bêtement d’allumer le petit. Autant dire qu’ils n’ont pas fait long feu. Une dizaine de gars balayés dans la sérénité absolue. D’un autre côté, ils lui foutent la pression pendant que je récupère, ça me va.

Il semble me chercher dans les décombres, mais je fuis son regard. J’attends de voir l’opportunité de le frapper dans le dos arriver. L’opportunité, elle vient sur pattes. Au nombre d’une bonne centaine. Les déblayeurs sont en fait les membres de l’armée. Visiblement alarmés par tout un quartier qui saute en deux deux. Ils ont beau vivre dans un pays dangereux, difficile de s’habituer à une destruction comme celle-ci. Je les soupçonne même de venir gueuler.

A leur tête, y a type équipé de deux sabres, assez grand et fin. Sa troupe est organisée et ne craint pas de tirer dans le tas. Ils visent de leurs fusils le museau de l’enfoiré qui a juste l’air de rigoler. Il ne se défend même pas. Il les regarde avec toute l’ironie du monde dans les yeux.

Les balles partent, il les pare toutes d’un seul geste de son épée.

« C’est tout ce que vous avez ? »

Un petit mouvement de panique part dans la foule, très bref, mais suffisant pour qu’il parcoure les mètres qui le séparent de l’assaillant le plus proche. Une seconde trop tard et le lieutenant n’aurait pas pu l’empêcher d’ouvrir son homme net.

Et moi, je reste dans l’ombre à guetter ma chance.
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Quel bordel.

En un instant, j'viens de détruire tout un bled. Plusieurs morts, des cris alarmants la peuplade se trouvant autour, c'est la merde. C'pas d'ma faute, j'sais pas contrôler ma force aussi. Puis j'sais même pas où est l'autre. À tous les coups, il s'est enfuit, ou s'cache la queue entre les jambes dans les environs. J'en sais trop rien.

Quelques instants après, la poussière retombe au sol et la vue d'ensemble redevient appréciable. J'découvre un bordel sans nom. Y'a plus rien autour de moi. Sauf un groupe armée jusqu'au dent. Sur les toits, entre les décombres,  au milieu de l'allée centrale; l'armée royale d'Alabasta est dans la place.

Quel dommage, moi qui pensais être discret. Me v'là dans des draps pas très propre, si c'est comme ça qu'ça s'dit. Malheureusement pour eux, ils risquent de finir comme ce quartier, anéantis.


- Hey toi ! Par ordre direct de la Monarchie d'Alabasta, nous te déclarons en état d'arrestation ! Rends-toi sans faire d'histoire et arrêtes ton massacre !

Galopant comme des cannassons, les soldats s'approchent, aussi bruyant qu'un troupeau d'éléphant. Les armes en mains, ils prétendent être de taille face à moi. Moi qui suis en plein combat. Et comme j'aime pas être dérangé, c'est d'un simple coup de lame, transperçant la fine équipe, que j'me débarrasse d'eux.

L'homme au centre est pas content. Sa grande moustache s'hérisse, ses yeux se plissent de colère et il me gueule dessus. Comme si c'était d'ma faute. C'est eux qui m'agressent. Légitime défense, j'suis désolé. Et puis plus d'une centaine de mort chez les civils ? Faut pas abuser non plus. Vraiment ? Toutes mes excuses.

Alors la tête relevée, j'lui demande s'il n'a pas vu un p'tit gars faisant son âge, les ch'veux grisâtre, une cicatrice à l'oeil. Mais l'sergent semble tellement furax, qu'il donne l'ordre de m'omettre en joue, n'ayant clairement rien à battre de c'que j'lui dis. Dommage ...

Alors les tirs retentissent, la poudre s'enflamment et les balles fusent. Une à une, je les détourne de mon fer imbibé de fluide, détruisant le moindre risque que la lame s'émousse. Ce serait triste quand même. Et tournant sur moi même, je balance non pas une, non pas deux, ni trois mais quatre lames l'airs, brisant les défenses et les plans d'attaques de la garde, à chacune de leur position.

Le grand Nord, le Sud, l'Est,l'Ouest, tous se retrouvent dans un cauchemar, baignant dans le sang et la peur. D'autres viennent. Et l'sergent n'est toujours pas content. Alors je saute à nouveau dans les airs, profitant de la confusion créer tout comme l'amas de poussière me recouvrant et j'use de la même attaque, droit sur le chef de section.

C'est alors qu'une fine lame me transperce le bras. Pas d'bol, ça m'déséquilibre. Alors j'tombe à côté du moustachu, emportant avec moi sous la puissance de l'attaque, quelques soldats.

Et moi qui croyais qu'il était mort ...

La princesse entre de nouveau dans le jeu et bien évidemment, se range du côté des gentils. J'le prends mal, car j'suis jamais du côté des gentils. Ç'doit être à cause de mon père, question d'génétique sûrement. Alors débout face à tout c'beau monde, j'décroche mon denden et préviens mon rencard.

Comme c'connard de lapin, j'vais être encore en retard.


- Shoma ? C'est Juusei. Hum ... Comment t'expliquer ... J'suis à Alabasta, là ou tu pourras voir de la fumée. Y'a un bordel pas possible ici alors j'vais m'démerder pour pas nous mettre en retard, histoire qu'on parte le plus tôt possible pour Alvel. J'te raconte pas, l'armée d'Alabasta tout ça tout ça. Alors si tu m'vois pas débarquer dans cinq minutes, tu sais ce qu'il te reste à faire ...

Mais j'suis prêt et recouvre mon âme déjà sale, d'un sourire démentiel et le souffle coupé par les derniers efforts. À ce train là, j'sais pas comment j'vais faire pour continuer comme ça ...


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Ven 15 Avr 2016 - 9:33, édité 1 fois
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Je sais pas si ce bestiau va tomber. Un vrai monstre. Il a ravagé un quartier, repoussé une armée et il me tient encore tête.

Le lieutenant y va. Il n’a pas peur. D’un autre côté, s’il se chie, ses hommes vont plier les gaules et se barrer. Le lâche fait un très mauvais officier au front. On peut pas accuser ce type d’avoir les foies. Il se met clairement en danger. Va jusqu’à essayer de me protéger, moi.

On aura tout vu.

Cela dit, il n’est tombé sur un mec de son calibre, le pauvre gars. Il s’est fait sécher d’un coup. Par contre, j’en ai profité pour mettre à Ahuri une belle mandale en travers du crâne.

J’suis au bord de la rupture, ça m’fait rager. Je cogne comme un sourd sur sa gueule. Ses parades se font de moins en moins vives. Je l’vois clairement vaciller.

Encore une chance.

Son bras pisse le sang. Il s’en sert quand même pour se battre. Il a bien éclaté le pauvre lieutenant, essoufflé et pâle comme un cul. De mon côté, je n’suis pas tout à fait frais. Blessé de partout, crevé à en cracher mes poumons.

Pourtant, faut bien que quelqu’un l’arrête, cet abruti. Sinon, à ce rythme-là, il risque d’éliminer toute vie sur terre. Du coup, c’est bibi qui s’y colle. Et ça devient un poil mécanique. Il attaque mollement, je pars, le repousse, ouvre sa garde et je lui fous ma pogne dans l’pif. Il se défend et je bloque son genou avec mon menton.

Mauvaise idée.

Lui aussi est à bout de souffle. Pressé sans cesse par l’armée qui lui mets rafale de plombs sur rafale, harcelé par les sergents qui font tout pour le déborder quand il est trop occupé avec moi. Rien qu’à le voir se faire suriner de toutes les parts, ça me fout de traviole.

Les coups s’enchaînent, il tente de me zoner pour protéger son dos de l’armée. Ils sont pas cons, les sous-off. Après leur chef qui s’est fait ouvrir, ils osent pas le prendre de face. D’un autre côté, ça m’arrange. Il devient de plus en plus distrait et y a quelques coups qui lui atterrissent sur le râble.

Finalement, ça finit par payer. Un dernier élan de ma part, une lenteur coupable de la sienne. Ma lardoire droit dans son bide. Il tombe, je tombe aussi.

Je suis à bout de souffle et couvert de blessures. Mais victorieux. Par contre, l’armée a salement mangé. Pas mal de morts, j’ai pas compté. Leur chef moribond. Les sergents sont pas tous debout et ceux qui le sont, le font par fierté. On me ramasse, pas gentiment.

Victoire de merde.
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Peut être que j'aurais dû m'piquer la fesse en m'y injectant des stéroïdes, j'aurais été gonflé à bloc pour tous les trucider ... Mais après un premier combat contre les forces de l'ordre, un autre au fight club et maintenant, celui-ci, la fatigue me frappe la gueule à grand coup d'batte. Mes yeux se disent merde l'un à l'autre et comme si ça ne suffisait pas, malgré ma défense plus que bonne, plusieurs ballent me heurtent me blessant les unes après les autres.

Pas d'bol.

En tout cas, le chef de meute qu'est l'sergent, ou l'lieutenant j'sais pas et j'm'en branle, m'affronte en duel singulier pendant que ses hommes le regardent. L'exemple, qu'il dit qu'il veut montrer. Bah ça n'a pas manqué. Une tarte dans sa gueule et le voilà dans un autre monde.

Princesse en profite pour m'en coller une bonne dans les dents, j'm'envole vers le mur d'un bâtiment et m'y éclate royalement. Quel lâche ce mec, j'y crois pas. Il se cache et frappe sournoisement, j'ai jamais vu ça ... Ou peut être bien que si finalement ... Plusieurs fois même. C'est la force des chasseurs de primes.

Alors je me relève, la gueule en sang et le bras tailladé de plomb. Tant d'ennemi face à moi, c'pas cool. Comme si un pirate avait besoin de tant de monde pour le neutraliser. Peut être que si tout compte fait ... Peut-être que j'en vaux la peine et qu'ils me craignent, la princesse en premier. Peut-être que la force que j'ai toujours voulu avoir coule désormais dans mes veines et fait grandir ma notoriété auprès des autres.

J'souris comme un benêt. J'suis content.

De nouveau dans les airs, j'atterris tant bien que mal au milieu de tout ce beau monde, plus qu'les phalanges pour dégommer des pifs. Et la fatigue plus grande que jamais, j'pousse mon moral au bord du gouffre pour m'en sortir.

J'commence à m'faire à l'idée que ... j'suis dans la merde. J'dois continuer à travailler sur mes pulsions ...

Je frappe. Un, deux puis trois gars. Quatre bon hommes suivent et dans la foulée, le lâche réapparaît pendant que je lui tourne le dos et m'en met une bonne bien placé. J'peux sentir son putain de haki sur ma tronche, il commence à s'démerder. C'est bien.

Puis je tombe à terre, la tête fracassée contre le sable chaud d'Alabasta.

Quelques secondes d'étourdissement et me voilà les bras sur les dos de deux officiers me transportant vers la cellule qu'ils ont spécialement déplacée pour moi.

Quelle belle attention.

J'veux bien m'débattre, mais j'ai plus de force. Alors, comme le plus gros frustré du monde, j'essuie ma deuxième défaite dans ce pays d'malheur. Si seulement j'pouvais être moins con ...
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Après des jours d'attente, Mizukawa fini par tenir sa promesse et livra la Lépreuse à Shoma et son groupe. Enfin, le voilà, le navire que Shoma avait volé à Teach lui était de nouveau rendu, il l'avait acheté, certes, mais il s'agissait d'un mal pour un bien. Au premier abord, le navire n'avait rien d'anormal, mais au cas où, Shoma le fit inspecter de fond en comble plus de trois fois. Avec des personnes comme Mizukawa, on est jamais trop prudent. Qui sait ce que ce traître avait pu faire où prévoir de faire au navire des Spectres.

Maintenant que tout était prêt, que le navire ne représentait aucun danger pour l'équipage des Spectres, Shoma fit transférer tout ce qu'il y avait sur le navire qu'il utilisait depuis sa fuite de Navarone à la Lépreuse. Le groupe avait reçu pour consigne de charger au plus vite la cargaison, car ils n'allaient pas tarder à lever l'ancre pour rejoindre l'île d'Alvel, lieu où attendait tranquillement la flotte flambant neuf qu'avait commandé Shoma.

Si les "brutes" et les "larbins" qui composent le gros de la famille des Spectres s'activaient à transporter le matériel, les vivres et autres accessoire de navire en navire, certain, pour ne pas dire un seul membre avait décidé de passer ce dernier jour à faire chier son monde, oui, le mot est bien choisi, car quand il faut se faire petit, il en est un qui préfère partir sur les chapeaux de roues.

Le truc avec Phoénix, c'est qu'il ne sait pas quand arrêter. Une fois lancée, le futur capitaine de la première flotte des Spectres ne sait plus s'arrêter et cette pauvre ville d'Alabasta est actuellement en train d'en faire les frais. Pour une raison encore inconnu à Shoma son compagnon se retrouve dans une belle merde et encore une fois il vient lui demander de l'aide pour sortir ses fesses de ce guêpier. S'en est presque lassant !

Même si la tentation de laisser Phoénix derrière lui est grande Shoma décida de ne pas suivre cette voix ténébreuse qui résonne au fond de lui et lui dit de ne pas lever le petit doigt pour sauver son petit cul de pirate. Au contraire, le capitaine pirate décida d'aller une fois de plus à l'avant du danger et aller porter assistance à son compagnon. Accompagné d'un petit groupe, le capitaine des Spectres s'en alla une fois de plus au sauvetage de Phoénix.

Pourquoi faut-il que ce garçon soit aussi prévisible ? Vous savez le comment du pourquoi ? Bah tout simplement parce que si ce dernier pensait être tel un électron libre pendant sa dernière journée sur l'île, il n'en était rien, Shoma avait fait suivre Phoénix de peur qu'il ait une nouvelle fois raison à son sujet et les actions de ce dernier lui montra au combien il était dans le vrai, voilà pourquoi retrouver cette tête de mule fut un jeu d'enfant.

En arrivant sur place le petit groupe mener par Shoma trouvèrent un Phoénix dans le besoin. Il a fier allure le capitaine de la première flotte des Red Spectres, le voici bien engluer dans un combat sur le point de se terminer par une défaite de sa part. En tant que capitaine de flotte Phoénix à encore beaucoup à apprendre, comme la victoire qui n'est pas négociable, maintenant qu'il prend du grade, il va représenter l'image de toute sa famille, son rayonnement, sa cruauté, sa force et sa puissance, mais mettons cela sur sa fouge et sa jeunesse.

Laissant le bénéfice du doute à son compagnon, Shoma et son groupe attendit le dénouement du combat, mais quand celui-ci se retrouve charger comme un sac de pomme de terre sur le dos d'un cheval de l'armée royale, signe de sa défaite inconditionnelle, le commando décida qu'il était temps de passer à l'action et de rendre sa liberté à leur fou de compagnon.

Kage Kage Mane

C'est une chose de vaincre un membre de l'équipage de Shoma, mais s'en est un autre de vouloir le livrer à la justice. Sans le consentement du chef de famille, il est impossible pour qui que ce soit de jeter un de ses précieux associé et frère derrière les barreaux. En liant son ombre à chacun des soldats et protagonistes présent, Shoma s'assura de la bonne marche de son plan d'évacuation.

Tous ceux qui se retrouvaient toucher par son ombre se voyaient entraver de leur capacité de mouvement. Ne pouvant répliquer, contre-attaquer où appeler du renfort, l'armée royale se retrouva dans une situation bien délicate. Sans pouvoir bouger, ils se retrouvaient tous à la merci du groupe de pirate composé de Shinji, Maria et Shoma, un groupe qui surpasse en force l'ensemble des troupes présentes.


"Votre vie contre la sienne !"

Voilà ce que proposait Shoma. Personne n'allait mourir, il y avait eu assez de combat pour aujourd'hui et en échange de quoi il récupérait le corps maltraité de son compagnon et s'en allait vers d'autre horizon aujourd'hui même.

Bien sûr si l'offre semblait plus que généreuse, les soldats ne montraient pas de signe d'accord avec les pirates, mais les Spectres allaient faire comme s'ils étaient contents de cette offre et sans craindre de représailles récupérèrent le corps de Phoénix avant de partir en premier avec ce dernier tandis que Shoma gardait un oeil avisé sur ces soldats toujours incapables de bouger.

Cinq minutes plus tard Shoma décida que l'avance accorder à son groupe était plus que suffisant et libéra ses otages de leur brides. Ils étaient de nouveau libre de faire ce que bon leur semble. Le mieux pour eux étaient bien évidemment de retourner aider la population à se remettre des dégâts engendrer par Phoénix, mais Shoma en avait la certitude, ils allaient vite fais, bien fait se mettre à sa poursuite.


"Je vous souhaites une excellente journée!"

Voilà que Shoma s'en va à son tour en passant sur les toits en direction du port. S'ils avaient bien travaillé, tout devait être prêt et l'ancre était prête à être levé, la Lépreuse allait reprendre la mer en direction d'Alvel. Derrière lui le groupe de soldat tentèrent de le stopper dans sa course, mais devant les canons en position de tir de la Lépreuse, ils décidèrent que c'était peine perdue.


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