Les tambourinements de mon marteau résonnaient de manières régulières. Je finissais de réparer quelques planches sur le pont qui avaient été endommagées en les remplaçants par des nouvelles. Les clous en bouches, je les posais à un à un pour ensuite les frapper doucement afin qu’ils se plantent dans la charpente du navire et qu’ils finissent par tenir.
Suite à ce long travail assez minutieux, le front dégoulinant de sueur, je m’essuyais d’un coup de chiffon. Je me saisis de mon bâton et je m’appuyais dessus histoire de me relever plus facilement. Le Capitaine du navire pour qui j’effectuais ce petit boulot n’entendant plus mes bruits de marteau incessants sortit de sa cabine et me demandait si tout était bon et de nouveau opérationnel.
- Mon jeune ami, plus de soucis à vous faire. Ce bateau se retrouve avec une nouvelle jeunesse. Je vous dirais juste d’aller plus doucement avec ce magnifique bâtiment, je pense que vous lui en demandez trop.
Le jeune Capitaine, hautain, grimaça en écoutant mes conseils qui pour lui sonnait comme un ordre.
Mesurant deux têtes de plus que moi il me tira par le col avec l’aide de ses deux mains, il me regarda droit dans les yeux, avec un air très hostile, en tout cas je ne touchais plus les pieds au sol.
Habillé avec des vêtements plutôt aisés, il portait une plume sur son tricorne qui est généralement signe de noblesse, de plus sa bouille proprement rasée et sa gueule de séducteur me faisaient fortement penser qu’il n’était rien de plus qu’un fils à papa du haut de ses vingt ans.
Hésitant, je le regardais sans trop d’émotion, je voyais bien que dans son regard son cœur était criblé de doute. D’ailleurs il finit par se dégonfler et juste à me jeter contre le rebord droit du navire en me donnant la directive de m’en aller. Il n’allait pas me payer pour mon travail et cela m’était bien égal. Je rassemblais mes affaires tranquillement, m’aidant de mon long bâton comme troisième jambe.
En me jetant de cette manière ce garnement m’avait bloqué un peu le dos à vrai dire je lui en voulais juste pour ça car encore ne pas être payé je me fiche de ça, ce qui m’intéresse dans le métier de charpentier n’est pas l’argent mais les navires et les rencontres que l’on peut faire. Qu’ils soient pirates ou Marine, méchant ou gentil, on finit toujours je trouve par rencontrer des personnes exceptionnelles même si ici ce n’était pas le cas.
Je repartais bredouille après avoir réparé une caravelle, je repris mon chemin dans les rues de la magnifique île Suna Land, l’île considérée comme un parc d’attraction gigantesque.
Le soleil était doux, le temps agréable.
Ma véritable présence sur cette île n’était pas hasardeuse, cela faisait déjà un an que mon petit-fils fut enlevé. Je venais alors me recueillir sur cette île en essayant de me remémorer mais rien. Je connaissais les moindres recoins de cette île vu que à peine quelques minutes après son enlèvement j’avais parcouru durant des heures de fond en comble cette maudite foire géante.
Le temps était chaleureux et mon cœur quant à lui pleurait. J’étais mélancolique en voyant toutes ces familles réunis, heureuses, en train de rires, s’amuser, courir, parler et toutes autres choses que l’on peut faire en famille.
Seul, je décidais de rendre visite au RED Café, enseigne envers laquelle j’étais un habitué. Je venais tous les jours durant le premier mois de l’enlèvement de mon petit-fils histoire d’enquêter et d’oublier.
Comme d’habitude j’étais très bien accueilli par une jeune femme habillée de manière assez courte, certes elles sont sexy les serveuses mais je trouve ça osé mais bon, je me fichais aussi de ça vu que je venais juste pour boire du rhum et pas spécialement regarder ces jeunes femmes se trémousser en petites tenues pour servir des pervers.
Une jeune femme me reconnaissant vint prendre ma commande. Comme mes anciennes habitudes, je prenais toujours un rhum 6 ans d’âge. Quelques minutes plus tard elle me l’apporta et je sortais ma maigre bourse histoire de régler mon addition et en rajoutant quelques berrys pour la demoiselle en lui grommelant de trouver un meilleur métier.
J’eus à peine le temps d’ouvrir la bouteille et de déguster ma première gorgée que des cris au port s’élevaient dans les airs. Il faut dire que cette île à cause de la plupart des vacanciers assez riches ou non se fait souvent prendre d’assaut par des personnes malintentionnée pour souvent rançonner un otage d’une famille riche.
Hélas, comme je déteste les enlèvements ou même les attaques, je me levais de ma place, prenant ma bouteille que j’avais payée et courant dans la direction du port.
Le bâton, en vérité n’est là que pour me servir d’arme, des fois d’aides quand je fais mon feignant ou que je profite de mon vieil âge eheh.
Je courais là où tout le monde cherchait à revenir en ville le plus vite possible et de s’éloigner du port. Je me faufilais parmi la foule, avec ma petite taille c’était parfait. Je m’étais vite retrouver au port et là d’où venait le problème. Parmi le chaos général je réussis à percevoir que l’homme à qui j’avais réparé le navire désirait enlever une jeune femme ainsi qu’un vieillard. Je fis tourner mon bâton avec ma main droite et je m’avançais doucement vers ce fils à papa. Lui et son équipage avaient entouré leurs victimes, ne faisant pas du tout attention à moi.
Je bus une nouvelle gorgée dans ma bouteille acquise récemment, à la fin cette gorgée, je la retournais et de toutes mes forces je l’élançais sur ce « Capitaine » qui me tournait le dos comme ses hommes, ils étaient face au mur et à leurs deux pauvres victimes.
Il s'était reçu la bouteille sur l'arrière de son crâne, laissant l’intérieur sonner creux et son chapeau de bourge tomber sur le sol.
Un léger sourire se forma sur mon visage.
- Non seulement tu es lâche et en plus de ça tu n’as rien dans le pois chiche petit garnement ?
Suite à ce long travail assez minutieux, le front dégoulinant de sueur, je m’essuyais d’un coup de chiffon. Je me saisis de mon bâton et je m’appuyais dessus histoire de me relever plus facilement. Le Capitaine du navire pour qui j’effectuais ce petit boulot n’entendant plus mes bruits de marteau incessants sortit de sa cabine et me demandait si tout était bon et de nouveau opérationnel.
- Mon jeune ami, plus de soucis à vous faire. Ce bateau se retrouve avec une nouvelle jeunesse. Je vous dirais juste d’aller plus doucement avec ce magnifique bâtiment, je pense que vous lui en demandez trop.
Le jeune Capitaine, hautain, grimaça en écoutant mes conseils qui pour lui sonnait comme un ordre.
Mesurant deux têtes de plus que moi il me tira par le col avec l’aide de ses deux mains, il me regarda droit dans les yeux, avec un air très hostile, en tout cas je ne touchais plus les pieds au sol.
Habillé avec des vêtements plutôt aisés, il portait une plume sur son tricorne qui est généralement signe de noblesse, de plus sa bouille proprement rasée et sa gueule de séducteur me faisaient fortement penser qu’il n’était rien de plus qu’un fils à papa du haut de ses vingt ans.
Hésitant, je le regardais sans trop d’émotion, je voyais bien que dans son regard son cœur était criblé de doute. D’ailleurs il finit par se dégonfler et juste à me jeter contre le rebord droit du navire en me donnant la directive de m’en aller. Il n’allait pas me payer pour mon travail et cela m’était bien égal. Je rassemblais mes affaires tranquillement, m’aidant de mon long bâton comme troisième jambe.
En me jetant de cette manière ce garnement m’avait bloqué un peu le dos à vrai dire je lui en voulais juste pour ça car encore ne pas être payé je me fiche de ça, ce qui m’intéresse dans le métier de charpentier n’est pas l’argent mais les navires et les rencontres que l’on peut faire. Qu’ils soient pirates ou Marine, méchant ou gentil, on finit toujours je trouve par rencontrer des personnes exceptionnelles même si ici ce n’était pas le cas.
Je repartais bredouille après avoir réparé une caravelle, je repris mon chemin dans les rues de la magnifique île Suna Land, l’île considérée comme un parc d’attraction gigantesque.
Le soleil était doux, le temps agréable.
Ma véritable présence sur cette île n’était pas hasardeuse, cela faisait déjà un an que mon petit-fils fut enlevé. Je venais alors me recueillir sur cette île en essayant de me remémorer mais rien. Je connaissais les moindres recoins de cette île vu que à peine quelques minutes après son enlèvement j’avais parcouru durant des heures de fond en comble cette maudite foire géante.
Le temps était chaleureux et mon cœur quant à lui pleurait. J’étais mélancolique en voyant toutes ces familles réunis, heureuses, en train de rires, s’amuser, courir, parler et toutes autres choses que l’on peut faire en famille.
Seul, je décidais de rendre visite au RED Café, enseigne envers laquelle j’étais un habitué. Je venais tous les jours durant le premier mois de l’enlèvement de mon petit-fils histoire d’enquêter et d’oublier.
Comme d’habitude j’étais très bien accueilli par une jeune femme habillée de manière assez courte, certes elles sont sexy les serveuses mais je trouve ça osé mais bon, je me fichais aussi de ça vu que je venais juste pour boire du rhum et pas spécialement regarder ces jeunes femmes se trémousser en petites tenues pour servir des pervers.
Une jeune femme me reconnaissant vint prendre ma commande. Comme mes anciennes habitudes, je prenais toujours un rhum 6 ans d’âge. Quelques minutes plus tard elle me l’apporta et je sortais ma maigre bourse histoire de régler mon addition et en rajoutant quelques berrys pour la demoiselle en lui grommelant de trouver un meilleur métier.
J’eus à peine le temps d’ouvrir la bouteille et de déguster ma première gorgée que des cris au port s’élevaient dans les airs. Il faut dire que cette île à cause de la plupart des vacanciers assez riches ou non se fait souvent prendre d’assaut par des personnes malintentionnée pour souvent rançonner un otage d’une famille riche.
Hélas, comme je déteste les enlèvements ou même les attaques, je me levais de ma place, prenant ma bouteille que j’avais payée et courant dans la direction du port.
Le bâton, en vérité n’est là que pour me servir d’arme, des fois d’aides quand je fais mon feignant ou que je profite de mon vieil âge eheh.
Je courais là où tout le monde cherchait à revenir en ville le plus vite possible et de s’éloigner du port. Je me faufilais parmi la foule, avec ma petite taille c’était parfait. Je m’étais vite retrouver au port et là d’où venait le problème. Parmi le chaos général je réussis à percevoir que l’homme à qui j’avais réparé le navire désirait enlever une jeune femme ainsi qu’un vieillard. Je fis tourner mon bâton avec ma main droite et je m’avançais doucement vers ce fils à papa. Lui et son équipage avaient entouré leurs victimes, ne faisant pas du tout attention à moi.
Je bus une nouvelle gorgée dans ma bouteille acquise récemment, à la fin cette gorgée, je la retournais et de toutes mes forces je l’élançais sur ce « Capitaine » qui me tournait le dos comme ses hommes, ils étaient face au mur et à leurs deux pauvres victimes.
Il s'était reçu la bouteille sur l'arrière de son crâne, laissant l’intérieur sonner creux et son chapeau de bourge tomber sur le sol.
Un léger sourire se forma sur mon visage.
- Non seulement tu es lâche et en plus de ça tu n’as rien dans le pois chiche petit garnement ?